Année : 2012

  • Maroc, premier producteur de cannabis

    Maroc La lecture des mouvements marocains (photo) semble différente. En voyant les choses d’un peu haut, ils s’inscrivent dans les efforts effectués par le roi pour « démocratiser » son pays. Ce serait pour lui une tentative de solder l’héritage politique de son père Hassan II, qui n’a quitté le pouvoir, après tout, qu’il y a 12 ans. Deux composantes, dont on parle trop peu, semblent caractéristiques de cet héritage.

    La première est l’absence de liberté, qui s’est traduite par une répression beaucoup plus insidieuse, mais à notre avis tout autant sinon plus réelle encore qu’en Tunisie. Au Maroc, nombre de choses étaient et sont encore interdites, mais tolérées. Le pays était (est encore) extrêmement infiltré, à tous niveaux, par la police et les indicateurs. Une épée de Damoclès est ainsi suspendue sur la tête de chaque citoyen et donne à la répression, quand elle s’exerce, un caractère arbitraire et surtout imprévisible, donc beaucoup plus fort.

    Cependant, plusieurs éléments font que le manque de liberté reste malgré tout mieux accepté au Maroc qu’il ne l’a été en Tunisie. Tout d’abord, le fait que cette répression s’exerce d’une façon moins violente et visible, plus « intelligente », pourrait-on dire. Pour la même raison, elle est également plus « négociable », ce qui réduit les oppositions frontales. De plus, il y a le sentiment, pour nombre de marocains, que le Maroc « appartient au roi », ce qui tend à faire mieux accepter le caractère arbitraire de l’exercice de la loi.

    La seconde caractéristique de cet héritage est, évidemment, la drogue. Le Maroc est le premier producteur de cannabis et de haschich au monde [4]. Ceci sous-entend évidemment qu’il existe au Maroc une « caste » qui vit et profite de cet énorme trafic, y compris dans l’entourage proche du roi. Ceci n’est certainement pas un élément qui tend à favoriser l’évolution de la société marocaine vers la « démocratie », tant il est vrai que plus les « places » valent cher, plus ceux qui les occupent s’y accrochent de toutes leurs forces…

    Face à cette situation, on ne peut que louer les efforts de Mohamed VI pour faire évoluer les choses. A ce titre, les récentes réformes constitutionnelles, qui renforcent le pouvoir du premier ministre, et surtout le font choisir désormais au sein du parti majoritaire à l’Assemblée, sont un modèle du genre, puisqu’elles protègent le roi et le libèrent de la responsabilité d’une éventuelle vindicte populaire, le premier ministre devenant, par ce fait, un « premier fusible »…

    Ainsi, le roi peut poursuivre la route vers une monarchie parlementaire, en renforçant la prise en compte des aspirations du pays, et se libérer un peu plus de certains « amis » encombrants issus du système, policier et maffieux, tolérés sinon installés par son père.

    Ces observations permettent d’envisager l’avenir du Maroc avec un peu de sérénité. Les réformes avancent, quoique lentement, plutôt dans la bonne direction. Disons que l’on fera bien volontiers l’économie d’une révolution au Maroc, et si les choses changent, même lentement, chacun pourra s’en louer.

  • Ouagadougou/ Nouakchott libère trois ressortissants enlevés par le MUJAO

    Les trois otages européens relâchés mercredi dans le nord du Mali, dont un Espagnol blessé, sont repartis pour leurs pays jeudi depuis Ouagadougou, après un accord sur la libération d’au moins un islamiste détenu en Mauritanie. 
    Si le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), groupe qui les retenait et allié d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a évoqué le versement d’une rançon de 15 millions d’euros à son groupe, un flou demeurait sur l’échange qui a permis ces libérations, les versions de la médiation burkinabè, du Niger et du Mujao ne correspondant pas.  
    Au lendemain de l’annonce de leur libération par le Mujao, les trois otages enlevés en octobre 2011 en Algérie – deux Espagnols, dont une femme, et une Italienne – sont arrivés à Ouagadougou à bord d’un avion militaire burkinabè.  Très vite, visiblement fatigués mais heureux, ils ont embarqué dans deux avions à destination de leurs pays. 
    Accueillie à Rome par le chef du gouvernement Mario Monti et ses proches, l’ex-otage italienne Rossella Urru a dit avoir été « bien traitée », même si elle a eu « peur », et vouloir « retourner en Afrique le plus rapidement possible » pour continuer à travailler dans la coopération. 
    Des émissaires du Burkina, pays souvent impliqué dans les libérations d’otages dans la région ces dernières années, étaient allés récupérer les ex-otages mercredi près de la grande ville de Gao, fief du Mujao dans le Nord malien, désormais entièrement contrôlé par les islamistes armés. En raison d’une météo mauvaise et de la lenteur à regrouper un trio séparé, l’opération n’a pu se conclure que jeudi
    Numidianews. Mauritanie. A. Ould Sidi
  • Le Mujao a empoché 15 millions d’euros contre la libération de 3 otages européens au Mali

    Le Mujao a empoché la somme de 15 millions d’euros contre la libération de trois otages européens enlevé le 22 octobre 2011 à Tindouf, en Algérie. Le groupe djihadiste a mis en garde l’Algérie sur le sort des quatre diplomates toujours détenus en indiquant avoir « fixé des conditions ».
    Une rançon de 15 millions d’euros a été payée au groupe islamiste Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) pour la libération mercredi au Mali de trois otages européens qu’il détenait depuis octobre 2011, a affirmé jeudi à l’AFP un porte-parole de ce groupe. 

    « Nous avons eu 15 millions d’euros pour la libération des trois otages et nous avons également obtenu la libération d’un moujahidine (combattant) emprisonné par la Mauritanie », a déclaré Walid Abu Sarhaoui, porte-parole du Mujao qui a reconnu qu’il s’agissait d’une « rançon considérable ». Il a mis en garde « les Occidentaux qui vont se hasarder dans les camps du Polisario » (mouvement pour la libération du Sahara occidental soutenu par Alger) dans la région de Tindouf (ouest de l’Algérie) où ces trois Européens – deux Espagnols, dont une femme, et une Italienne – avaient été enlevés le 23 octobre. « Nous avons des moujahidine qui les attendent sur place », a-t-il dit. 

    La médiation burkinabè qui a œuvré à la libération des otages a affirmé jeudi qu’ils avaient été relâchés après un accord portant sur la libération de deux islamistes détenus en Mauritanie, déjà élargis, et d’un autre détenu au Niger, sur le point de l’être, ce qu’a démenti le gouvernement nigérien. 

    Début mai, le Mujao avait réclamé le versement de 30 millions d’euros en échange de la libération de deux des trois otages européens – les deux femmes – et la libération de prisonniers détenus en Mauritanie. Walid Abu Sarhaoui a en outre « mis en garde » Alger concernant les quatre otages algériens que le Mujao détient encore, enlevés le 5 avril à Gao (nord-est du Mali). « Nous avons fixé des conditions, l’Algérie le sait », a-t-il affirmé. Le Mujao avait annoncé le 12 juillet avoir libéré trois des sept otages algériens kidnappés au consulat d’Algérie de Gao, ce qu’a confirmé dimanche le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci. 

    Pour libérer les sept Algériens, le Mujao avait exigé en mai « la libération de nos frères prisonniers en Algérie, plus une rançon de 15 millions d’euros ». Le Mujao et un autre groupe islamiste armé, Ansar Dine (Défenseurs de l’islam), alliés d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), occupent depuis fin mars tout le nord du Mali, soit plus de la moitié de ce vaste pays sahélien. Après la libération des trois otages européens mercredi, le Mujao et Aqmi retiennent encore treize otages dans le Sahel, dont six Français.
    Maghreb Emergent, 20/07/2012
  • Les coopérants libérés "vont bien", réactions d’Italie

    Les trois coopérants qui avaient été enlevés en octobre dernier à Rabouni – centre administratif sahraoui situé en Algérie du Sud – et ont été libérés mercredi seraient en route pour Ouagadougou, au Burkina Faso, d’où ils devraient s’envoler pour l’Europe. L’Italienne Rossella Urru et les Espagnols Ainhoa Fernandez de Rincon et Enric Gonyalons vont bien et, selon des sources gouvernementales espagnoles reprises par la presse, sont attendus dans une “base sûre” d’où ils partiront pour Ouagadougou. Ces mêmes sources indiquent que les opérations ont été ralenties par les mauvaises conditions météorologiques.
    Les trois coopérants sont donc sur le point de rentrer chez eux au bout de presque neuf mois de captivité passés dans le Nord du Mali. Tous trois avaient été enlevés dans la nuit du 22 au 23 octobre à Rabouni, localité sous étroit contrôle militaire, où jamais aucun enlèvement ne s’était vérifié auparavant. Les trois otages avaient alors été emmenés du Sud de l’Algérie au Nord du Mali, où ils ont probablement passé le reste de leur captivité à Gao. Mais depuis lors, la situation au Mali du Nord a radicalement changé, des groupes armés – dont le groupe islamiste Mujao qui a revendiqué l’enlèvement – ayant réussi à occuper la région après un coup d’État militaire à Bamako le 22 mars dernier.
    Le président italien Giorgio Napolitano a exprimé mercredi sa “joie” et son “soulagement” pour la libération de Rossella Urru, que le ministre des Affaires étrangères Giulio Terzi a défini “un symbole de courage, de dignité et de la fierté des Italiennes qui travaillent sur le terrain de la coopération”.
    À Samugheo, ville natale de Rossella en Sardaigne, la joie pour sa libération s’est manifestée au son des cloches des églises. “Tout est vrai”, confiait à l’Unione Sarda le frère Mauro de l’ancienne otage, resté dans l’île alors que ses parents avaient déjà rejoint Rome, au siège du ministère des Affaires étrangères. En attendant de revoir Rossella, sa mère s’est exclamée : “Je suis au comble de l’émotion, il me tarde de la serrer dans mes bras”.
    Dans un communiqué, le gouvernement de la République arabe démocratique sahraouie (Rasd) a également exprimé sa satisfaction et rappelé avoir beaucoup œuvré pour aboutir à la libération des coopérants européens.
    Le Mujao a accepté de libérer ses otages en échange de certaines revendications, dont – selon l’agence de presse mauritanienne Ani – la libération du Sahraoui Ould Oufkir, détenu en Mauritanie : il s’agirait du troisième salafiste à être libéré par Nouakchott en l’espace de quelques mois dans le cadre de négociations avec des rebelles. Rien ne permet encore d’indiquer qu’une rançon a également été versée aux ravisseurs.
    Au moment de son enlèvement, l’Italienne Rossella Urru était engagée dans les projets du Comité international pour le développement des peuples (Cisp) dans les camps sahraouis de l’Algérie du Sud.
    (GB/CN)

    MISNA, 19/07/2012
  • Mauritanie : nouvelle manifestation pour le départ du président Ould Abdel Aziz

    NOUAKCHOTT – Plusieurs milliers d’opposants mauritaniens ont manifesté, jeudi à Nouakchott, pour réclamer le départ du président Mohamed Ould Abdel Aziz qu’ils accusent de « despotisme et mauvaise gestion », ont rapporté des médias.
    La manifestation, à l’appel de la Coordination de l’opposition démocratique (COD), a eu lieu au centre de la capitale. Le président de la COD, Saleh Ould Henenna, a mis en demeure le président Ould Abdel Aziz de « partir avant qu’il ne soit tard », car selon lui, « notre action est pacifique mais elle est déterminée et prendra toutes les formes pour vous y obliger ».
    L’ancien président de transition Ely Ould Mohamed Vall (2005-2007) a de son côté averti que « l’usage de la force n’est l’apanage de personne ». Il a conseillé au chef de l’Etat mauritanien de « se ressaisir et de dégager avant de regretter son entêtement ».
    L’opposition poursuit depuis le 2 mai un mouvement de protestation avec des marches, meetings et sit-in pour pousser au départ le président Ould Abdel Aziz, ex-général élu en 2009 pour un mandat de cinq ans, après avoir renversé en 2008 le premier président élu démocratiquement de Mauritanie, Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
    Le mouvement, qui s’inscrit dans le cadre du « printemps arabe », des révoltes populaires à l’origine de la chute de plusieurs régimes au Maghreb, est rejeté par les partisans de M. Ould Abdel Aziz qui affirment que seul le verdict des urnes pourra le faire partir au terme de son mandat légal en 2014.

    APS
  • Le gouvernement sahraoui se félicite de la libération des trois otages européens

    BIR LAHLOU (territoires libérés) – Le gouvernement sahraoui et la direction du Front Polisario ont salué jeudi la libération des trois coopérants humanitaires européens, pris en otage par des hommes armés depuis octobre 2011, après avoir été enlevés dans les camps des réfugiés sahraouis près de Tindouf.
    Le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et la direction du Front Polisario ainsi que l’ensemble du peuple sahraoui ont appris avec une « grande joie, liesse et satisfaction » la nouvelle de la libération des otages espagnols, Ainhoa Fernandez et Eric Gonyalons, et italienne Rossella Urru », lit-on dans un communiqué du ministère sahraoui de l’information.
    Les autorités sahraouies « ont entrepris plusieurs démarches et déployé de grands efforts » pour la libération des otages dans les plus brefs délais, et leur retour « sains et saufs » au sein de leurs familles respectives, a ajouté le texte.
    Le gouvernement sahraoui et le Front Polisario ont, par ailleurs, félicité les familles des otages libérés ainsi que leurs organisations respectives et saluer leur « courage, leur humanisme et leur persévérance », a conclu le communiqué.
    Satisfaction générale après l’annonce de la libération de Rossella Urru
    ROME – Une satisfaction générale a été exprimée en Italie, après l’annonce officielle de la libération de la coopérante italienne, Rossella Urru, enlevée en octobre 2011, dans les camps des réfugiés sahraouis près de Tindouf, par un groupe armé.
    Après le chef de l’Etat italien, le premier ministre et le chef de la diplomatie italienne, ce sont des partis et autres associations de la société civile qui ont salué avec « joie » cette bonne nouvelle rapportée par les médias italiens.
    Mme Rossella Urru avait été enlevée en compagnie des humanitaires espagnols, MM. Ainhoa Fernandez et Eric Gonyalons,
    « Rossella va très bien, je lui ai parlé au téléphone et ce fut une grande émotion » a écrit le ministre des Affaires étrangères Giulio Terzi sur Twitter, cité par les médias italiens. « Je l’ai trouvée de bonne humeur, joyeuse et dans un état d’esprit excellent, », a-t-il dit.
    « Nous accueillons avec une grande joie et satisfaction la nouvelle de la libération de Rossella Urru et les deux coopérants espagnols enlevés en octobre 2011 dans les camps de réfugiés sahraouis de Hassi Rabouni, où ils travaillaient dans un cadre humanitaire pour la paix et la solidarité entre les peuples », a déclaré la députés italienne du Parti démocratique, Carmen Motta, coordinatrice de l’Intergroupe parlementaire d’amitié avec le peuple sahraoui.
    « Nous exprimons notre solidarité avec Rossella et sa famille et le Comité international pour le développement des peuples (CISP) pour le courage et la détermination dont ils ont fait preuve durant ces longs mois d’attente.
    Nous exprimons nos sincères remerciements au ministère des Affaires étrangères et à la cellule de crise qui n’ont jamais cessé de suivre de près l’évolution de cette affaire », a-t-elle dit dans une déclaration.
    L’issue positive de cet enlèvement ne doit pas remettre en cause l’intérêt qu’accordent les peuples au sort du peuple sahraoui, également victime de cet acte inacceptable de terrorisme ni affecter le droit à l’autodétermination au Sahara occidental conformément aux résolutions des Nations unies », a-t-elle souligné.
    De son côté, la Confédération générale italienne du travail (CGIL), de la province de Ravenne (Emilie-Romagne) a accueilli « avec grande joie », l’annonce de la libération de Rossella Urru. « Enfin, un cauchemar est terminé », a dit Ada Assirelli, responsable de la politique et la coopération internationale à la CGIL provinciale, exprimant le bonheur et l’émotion après la libération de Rossella et ses deux collègues espagnols ».
  • Droits de l’Homme ; sombre tableau de l’AMDH.

    Le très attendu rapport de l’AMDH sur les droits de l’Homme au Maroc vient de tomber. Sans la moindre complaisance, l’ONG y énumère les graves violations des droits de l’Homme commises durant l’année précédente, soulignant la poursuite des détentions politiques. 

    L’association présidée par Khadija Riyadi a calculé 48 cas répartis entre activistes du Mouvement du 20 février, militants arrêtés lors de sit-in ou de protestations à caractère social, syndicalistes et les Sahraouis pro-Polisario. Ce chiffre est près de celui enregistré dans la rubrique des disparitions forcées, l’AMDH a relevé 42 nouveaux cas entre 2010 et 2011 qui s’ajoutent aux anciens dossiers non encore élucidés de Mehdi Ben Barka, Abdelhak Ouassouli, Houcin Manouzi.
  • Ban Ki-moon reçoit le chef de la MINURSO à New York

    Ban et Weber, le 16 juillet 2012 à New York
    Selon le site onusien News & Média, le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon, a reçu lundi 16 juillet à New York, son représentant spécial et chef de la MINURSO (Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental).
    Cette rencontre intervient quelques jours après la visite de présentation et reconnaissance que M. Weber a organisée, le 6 juillet, au Quartier Général de la MINURSO à Tindouf. Le lendemain, il a été accueilli par le président sahraouis accompagnés de nombreuses personnalités du gouvernement et de la société sahraouie. 
    Le 11 juillet, à El Aaiun, capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc, où il a été reçu par le Gouverneur marocain d’El Aaiun, Khalil Dkhil.
    Selon une dépêche de la MINURSO, le chef de la MINURSO « a reçu un accueil chaleureux » par de nombreuses personnes qui lui « ont transmis leurs avis sur la situation actuelle et ont assuré le RGSG de leur plein soutien ». 
    La rencontre entre Ban ki-moon et son représentant personnel, lundi dernier, suscite des craintes parmi les autorités marocaines. Une crainte exprimée à travers la presse officielle marocaine qui a livré des informations selon lesquelles M. Weber « serait arrivé au Maroc avec un objectif clair, réduire la souveraineté du royaume sur le Sahara ».
    Sahara Now et E-Marrakech ajoutent qu’il aurait même pris des mesures concrètes comme le retrait des plaques d’immatriculation marocaine portés par les voitures de la MINURSO et il aurait donné l’ordre d’enlever les drapeaux marocains qui entourent le siège de la MINURSO à El Aaiun que les autorités marocaines avaient implanté en signe de proteste contre l’initiative de retirer le drapeau marocain du siège de la MINURSO. Initiative prise par l’ancien RPSG, le général danois Kurt Mosgaard. 
    Selon les mêmes sources, il aurait refusé « l’hospîtalité » marocaine en choisissant de résider dans l’hôtel payé par la MINURSO au lieu de la résidence que le gouverneur marocain lui a offert. Par crainte que celle-ci « ne soit truffé d’équipements d’écoutes ».
  • Weisbrod-Weber opérerait des mesures visant à réduire l’autorité du Maroc au Sahara

    Weber, avec Ban Ki-moon
    Wolfgang Weisbrod-Weberserait arrivé au Maroc avec un objectif clair, réduire lasouveraineté du royaume sur leSahara, d’après des sources médiatiques, le fonctionnaire international allemand aurait décidé de prendre des mesures pourdémarocaniser du moins symboliquement le Sahara et y asseoir une sorte d’autorité onusienne. 
    Ainsi, les véhicules mis à disposition de ses équipes civiles et militaires par leroyaume, ne porteraient plus des immatriculations marocaines diplomatiques, il donnerait l’ordre d’enlever les drapeaux marocains dressés autour du siège de la Minurso, tout comme il aurait refusé de résider à une villa mise à sa disposition par la wilaya de Laayoune, lui préférant l’hôtel Parador payé du budget de la minurso et ce de crainte qu’elle ne soit truffé d’équipements d’écoutes. 
    Wolfgang Weisbrod-Weber, selon des sources proches citées par le quotidien arabophone londonien Al Quds Al Arabi, s’en prendrait également aux fonctionnaires marocains de la Minurso, ils sont pour la plupart des ouvriers denettoyage, jardinage, gardiennage ou conducteurs en plus de ceux dépendant de sociétés de sécurités contractuelles avec la mission onusienne. 
    E-Marrakech, 19/07/2012
  • Les touristes ne sont pas bienvenus au Sahara Occidental

    Lundi 16 juillet 2012, au check point sud de la ville de El Aaiun – Sahara Occidental, la police marocaine a arrêté deux jeunes activistes sahraouis et les cinq espagnols qu’ils accompagnaient.
    Karakoub Omar conduisait le taxi de transport et était accompagné de son collègue Aziz Meftah. Ils étaient en route pour conduire les touristes espagnols Eider Aldia, Itxaso Ganboa, Anaitz Igoa, Oskar Biteri, Oihana Milikavers la plage de Foum El Ouad.
    Un groupe d’hommes composés du Bacha de la ville, d’officiers des renseignements généraux et de la direction de surveillance du territoire DST, les ont arrêtés, retenus et interrogés pendant plus de 3 heures.
    Les responsables marocains ont signifié aux espagnols qu’ils ne devaient pas visiter des suspects (c’est-à-dire les activistes sahraouis) à moins de risquer d’être expulsé du territoire (Sahraoui sous occupation).
    Cette même semaine, les autorités marocaines se sont déplacées jusqu’à la cabane de plage de Mme Djimi El Ghalia et de son Mari, sur la plage Boulma’airdat au sud-ouest de El Aaiun pour leur signifier l’interdiction de camper.
    El Ghalia Djimi et son Mari Dah Mustapha, font depuis des années des séjours dans leur cabane. Cette fois ils y avaient invité Mme Michèle Decaster, secrétaire générale de l’organisation française, AFASPA et sa petite-fille Lilith, pour découvrir la plage au cours d’une visite des territoires du Sahara Occidental.
    C’est probablement pour entraver les libertés de circulation et de séjour des deux françaises que les autorités ont brusquement décidé de cette interdiction.
    ASVDH
    Sahara Occidental, 18 juillet 2012
    WSHRW, 19/07/2012