Année : 2012

  • France Sarkozy…presque candidat

    Le Président français a laissé entendre très clairement hier qu’il était «déterminé» et qu’il ne se déroberait pas à son rendez-vous avec les Français.
    «J’ai un rendez-vous avec les Français, je ne m’y déroberai pas et franchement, ça approche», a-t-il affirmé lors d’une intervention télévisée, alors qu’il n’a pas encore officialisé sa candidature que tous les observateurs et le milieu politique considèrent comme acquise.
    «ça approche, de toute façon il y a une date-limite », qui est fixée au 16 mars, a-t-il déclaré, justifiant cet attentisme par la nécessité de continuer à gouverner le pays pendant les semaines à venir. En effet, il a préféré se présenter en tant que président « responsable » pour relancer le match face à François Hollande, donné gagnant à la présidentielle avec 60% des voix (sondage CSA), et montrer que jusqu’au bout il était capable de prendre des mesures impopulaires mais nécessaires selon lui pour sortir le pays de la crise. Lors de son intervention télévisée, le chef de l’Etat français a, comme jamais, confirmé la conviction du monde politico-médiatique qu’il briguerait un second mandat aux scrutins des 22 avril et 6 mai. Disant être dans un état d’esprit « déterminé », il a cependant refusé d’officialiser cette candidature, « Si un jour je dois entrer en campagne, à ce moment-là je serai le candidat, je ne peux pas mettre le pays en situation d’avoir un président qui est candidat pendant de longs mois », a-t-il déclaré lors de cet entretien retransmis par plusieurs chaînes de télévision et au cours duquel il a annoncé une série de réformes qu’il compte faire adopter avant la fin de son mandat. La plupart de ses proches ont déjà assuré que Nicolas Sarkozy, 57 ans, briguerait bien un nouveau mandat. La chancelière allemande Angela Merkel a fait savoir pendant le week-end qu’elle participerait à des meetings pour soutenir le candidat Sarkozy. Mais la déclaration formelle de candidature ne devrait pas intervenir avant fin février ou début mars, en dépit du large retard dont souffre le président français dans les sondages d’intentions de vote face au candidat socialiste, François Hollande qui a marqué des points sur sa crédibilité après avoir organisé son premier grand meeting, annoncé son programme et participé à une émission télévisée. De la réforme des retraites à la réduction des dépenses publiques, Nicolas Sarkozy en a ainsi profité pour louer son bilan à la tête de la France, qui «jamais dans son histoire ne s’est trouvée dans cette situation de crise», a-t-il dit. S’il a refusé de s’épancher sur ses « états d’âme» comme il l’a fait récemment devant des journalistes, il a reconnu une fois de plus avoir des «regrets». «Est-ce que je m’en expliquerai ? Oui», a-t-il promis.
    Rédaction/Agences
  • Le Printemps arabe influera-t-il sur le dossier sahraoui ?

    par Kharroubi Habib
    A l’approche du neuvième round des pourparlers informels entre le Maroc et le Polisario, aucun signe n’a été émis par l’une des deux parties laissant entrevoir que la rencontre peut donner lieu à une avancée positive sur la question sahraouie. Un constat confirmé par Christopher Ross, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara Occidental, qui a déclaré dans une récente interview redouter que la prochaine rencontre se conclue par le même communiqué d’échec ayant sanctionné les précédentes. 
    L’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU a imputé la responsabilité de la paralysie des négociations informelles aux deux belligérants et a prévenu que la résolution du conflit sahraoui revêt un «caractère urgent» parce que le statu quo actuel dans cette affaire n’est plus «acceptable», car susceptible de provoquer une escalade militaire dans toute la région du Sahel-Sahara. En faisant cette mise en garde à la communauté internationale, Ross a dû certainement avoir présent à l’esprit que les cadres du Polisario, lassés par le statu quo dans lequel est enlisée la cause sahraouie, n’ont pas exclu, au cours des débats du dernier congrès de leur organisation, la reprise de la lutte armée pour faire avancer la solution du problème sahraoui. 
    Aux deux belligérants qui campent sur leurs positions respectives, Christopher Ross a fait valoir que «les développements actuels dans la région, comme le Printemps arabe, doivent permettre d’ouvrir la voie à une série de négociations». Le nouveau climat créé dans la région par ces développements, auquel l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU a fait référence, est celui où l’on assiste à la prise en compte des volontés populaires et à la fin des mises en tutelle des populations de la région. Si le Maroc est disposé à tenir compte de ces développements, il doit reconnaître alors la légitimité de la position des Sahraouis qui demandent l’organisation d’un référendum d’autodétermination comme solution au conflit. L’on n’en est pas là, au vu des déclarations des nouvelles autorités marocaines qui, sur le sujet, maintiennent le cap consistant à vouloir faire prévaloir que les négociations sur le conflit sahraoui ne peuvent avoir d’autre base que le projet marocain d’autonomie lancé en 2007. 
    Il est prématuré d’envisager que l’interpellation faite par Christopher Ross à la communauté internationale sur le «caractère urgent» qu’il y a à aller à la résolution de la question sahraouie aura un effet positif déterminant sur le déroulement du 9e round des pourparlers informels entre le Maroc et le Polisario. Le statu quo dans lequel est empêtré le dossier sahraoui ne peut être bougé que si les principaux acteurs au sein de cette communauté internationale se départissent de leurs positions ambiguës constituant à déclarer qu’ils soutiennent le plan de paix préconisé par l’ONU basé sur le principe du droit du peuple sahraoui à s’autodéterminer sous garantie des Nations unies, et à encourager dans le même temps les autorités marocaines à persévérer dans le refus de ce plan et les dérobades par des projets de solution visant à priver de ce droit le peuple sahraoui. 
    Si le Printemps arabe a réellement ouvert une ère de liberté et de démocratie au Maghreb et dans le Proche-Orient, ses bienfaits se feront inéluctablement sentir au Sahara Occidental. L’occupation et l’oppression n’ont plus de justification dans cette dynamique.
    Le Quotidien d’Oran, 30/1/2012
  • Paris est plus ferme que Rabat sur l’autonomie et la libre… répression au Sahara occidental. Pourquoi le roi changerait-il alors ?

    Croire Paris et… pourrir 
    Écrit par Par Mohamed Zaâf 
    Christopher Ross, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, semble regretter le statu quo qui se poursuit telle la vis d’Archimède au Sahara occidental, que le Maroc occupe militairement depuis 1975. Un statu quo porteur de dangers pour la région et au-delà, nous dit si justement le diplomate, à un moment où le Sahel regorge d’armes et d’associations en armes, à la faveur des «bienfaits» de l’OTAN en Libye.
    Dans une interview publiée le week-end dernier sur le site de l’ONU, M. Ross rappelle que le Conseil de sécurité réclame «une solution juste, durable et mutuellement acceptable, qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental». Mais le Maroc de Mohamed VI ne veut pas laisser le peuple sahraoui fixer librement son destin. Il se montre aussi borné que l’était feu Hassan II lorsqu’il parlait de «référendum confirmatif», avant de se résigner à accepter le plan OUA/ONU que Rabat reniera plus tard après sa disparition. 
    Aujourd’hui, le Maroc ne fait pas mieux en mettant hors jeu la solution onusienne pour dicter sa solution et imposer l’autonomie. A prendre ou à laisser, dit-il, brandissant publiquement le fameux credo despotique : «celui qui n’est pas avec moi est contre moi». Pourquoi M. Ross s’attendrait-il à ce que le commandeur des croyants se ravise et se plie à la légalité internationale quand plus rien ne vient s’opposer physiquement à sa voracité territoriale. Une qualité que seul Israël peut lui rivaliser. Rabat pille le phosphate des Sahraouis comme il pille leurs richesses halieutiques, et s’ils réclament on leur tape dessus et on les interne. M. Ross doit très bien le savoir, comme il doit savoir comment les forces marocaines répriment avec leurs colons les populations autochtones à l’occasion des manifestations nationalistes. Comme faisaient les Français chez nous durant la nuit coloniale. M. Ross le sait, comme il sait qu’aujourd’hui c’est Paris qui porte à bout de bras la colonisation des terres sahraouies et que c’est la France qui assure l’impunité au Maroc en s’opposant, au Conseil de sécurité, à toute demande de protection des droits humains au Sahara occidental. 
    Paris est plus ferme que Rabat sur l’autonomie et la libre… répression au Sahara occidental. Pourquoi le roi changerait-il alors ? 
    Le Jeune Indépendant, 29/1/2012
  • Ross pour une solution basée sur l’autodétermination

    L’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU au Sahara occidental, Christopher Ross, a exprimé hier son souhait de voir le peuple sahraoui jouir de son droit à déciderde son avenir.
    M Ross affirmait son désir de voir les Sahraouis, qu’ils soient dans les territoires occupés ou dans les camps des réfugiés, jouir de «tous les droits, dont ceux de la liberté de se prononcer sur leur avenir, et que les négociateurs prennent en considération cet aspect». Christopher Ross, qui s’exprimait pour le centre onusien pour l’information, a insisté sur la nécessité de trouver une «solution politique et équitable mutuellement acceptée» par les deux parties «donnant droit au peuple du Sahara occidental à l’autodétermination». 
    «Le Conseil de sécurité attend des parties des négociations pour parvenir à une solution pacifique avec l’assistance de l’ONU, des pays voisins ainsi que de la communauté internationale», a-t-il dit, en rappelant que les Nations unies ont travaillé pour mettre en œuvre les mesures de confiance afin de faciliter le retour des réfugiés dans la perspective de trouver une solution. Sur ce, l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU a révélé que l’organisation onusienne accorde de plus en plus d’importance à la question des droits de l’homme au Sahara occidental. Christopher Ross a souligné que l’une des principales raisons qui laisse le conflit sahraoui sans solution est que le royaume du Maroc persiste toujours à concevoir le plan d’autonomie pour le Sahara occidental sous sa souveraineté comme l’unique solution. Chose, poursuit-il, que le Font Polisario n’accepte pas. Il a aussi indiqué que les dossiers chauds qui se traitent dans le monde et l’absence du conflit sahraoui dans le débat sont l’un des obstacles qui empêchent la concentration de la communauté internationale pour une solution. 
    M. Ross a par ailleurs réaffirmé sa détermination à faire avancer le processus des négociations, rappelant son appel aux deux parties pour une nouvelle rencontre informelle au courant du mois d’avril prochain à New York. Le Front Polisario et le Maroc avaient engagé en juin 2007 des négociations directes, sous l’égide de l’ONU, avec quatre rounds qui avaient eu lieu à Manhasset (Etats-Unis), et huit réunions informelles à Vienne (Autriche), à la Valette (Malte) et à Manhasset. 
    Pour rappel, dans son dernier rapport présenté au Conseil de sécurité, le SG de l’ONU avait conclu que «les sentiments de la population du Sahara occidental, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du territoire, au sujet du statut final de ce dernier, sont plus que jamais au cœur même de la recherche d’un règlement juste et durable», rappelant que «ces sentiments demeurent inconnus» et que «si l’on aboutit à un statut final au sujet duquel la population n’a pas exprimé ses vues clairement et de manière convaincante, on risque de créer de nouvelles tensions au Sahara occidental et dans la région». 
    Y. M.
    Le Jeune Indépendant, 29/1/2012
  • AVEC LES AMITIES D’HILLARY

    par M. Saadoune
    Hillary Clinton va venir en Algérie. On peut y voir, à juste titre, un soutien des Etats-Unis au régime algérien dans une entreprise de réformes qui suscite, en interne, un grand scepticisme. Dans ce domaine, on est dans la continuité : ce qui prime pour Washington, c’est, outre le traditionnel secteur de l’énergie, la contribution apportée par Alger à la lutte antiterroriste. Cet aspect a encore pris du relief avec les effets, non encore établis avec certitude, de la guerre en Libye sur la situation sécuritaire dans le Sahel. Ceux qui attendent, à tort, une contribution américaine à une démocratisation de l’Algérie se trompent d’analyse. Dans le meilleur des cas, Washington suivra un mouvement, elle ne le suscitera pas.

    La normalisation des relations entre l’Algérie et le Maroc constitue aussi une motivation constante de la politique américaine dans la région, même si elle n’est pas la plus visible. Sur les divergences entre l’Algérie et le Maroc au sujet du Sahara Occidental, les Américains sont passés du soutien au plan Baker sur un référendum d’autodétermination à un long exercice d’équilibrisme, avant de pencher, au final, en faveur des propositions marocaines d’autonomie.

    Avant de venir à Alger, la secrétaire d’Etat américaine a envoyé un signal clair sur le fait que les Etats-Unis veulent hâter la normalisation entre l’Algérie et le Maroc. Elle l’a fait dans un entretien avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Saâd-Eddine El-Othmani. Le ministère marocain des Affaires étrangères, avec l’accord évident des Américains, a tenu à donner le contenu de la discussion où l’on apprend que Mme Clinton a félicité El-Othmani pour sa visite en Algérie. Le message a été rendu encore plus limpide par un haut responsable du ministère marocain des Affaires étrangères, qui a choisi la voie «amie» de l’AFP pour expliquer que «l’entretien a porté surtout sur les relations entre les deux pays. Les Américains tiennent apparemment au renforcement de ces relations». C’est de bonne guerre. Mais cette source n’invente rien.

    Il faut juste préciser que les Américains n’ont jamais fait de la «réconciliation» entre l’Algérie et le Maroc une priorité de leur politique étrangère. Le Maghreb en général est resté en marge dans les préoccupations américaines et n’a été traité que collatéralement à une démarche très fortement centrée sur le Proche-Orient.

    Les choses sont-elles en train de changer ? Ce qu’il faut noter est que les évolutions et les turbulences qui secouent le monde arabe, et qui ont commencé au Maghreb, ont contraint les Américains à adapter leur politique et à faire preuve d’une «souplesse» qui consiste à lâcher des alliés trop fortement contestés. Ils peuvent estimer que leur politique à l’égard du Maroc et de l’Algérie, deux pays qui sont restés relativement en marge des turbulences, ne nécessite pas de changement brusque. Mais qu’une «incitation» plus forte, pour ne pas dire «pression», sera exercée pour une normalisation qui, ce n’est pas un secret, se traduirait pour eux par une réouverture des frontières.

    Cette ouverture est dans l’air d’ailleurs. Le ministre de l’Intérieur, Dahou Ould Kablia, vient de déclarer que la «décision politique» d’une réouverture de la frontière était «très plausible». A force d’avoir retardé l’échéance d’une réouverture inéluctable, on n’a fait peut-être que prendre le risque de la faire passer comme un effet d’une «recommandation» américaine pressante. 

  • Christopher Ross accuse le Maroc de bloquer le processus de paix au Sahara

    NEW YORK (SIWEL) — L’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU au Sahara occidental Christopher Ross a affirmé que le Maroc reste la raison qui fait perdurer le conflit du Sahara vieux de 36 ans.
    Le blocage persiste car le Maroc tient toujours à son plan d’autonomie pour le Sahara sous sa souveraineté comme l’unique solution. Chose que le Font Polisario refuse, a-t-il dit lors d’une rencontre avec le centre onusien de l’information. 
    Le Front Polisario et le Maroc avaient engagé en juin 2007 des négociations directes, sous l’égide de l’ONU, avec quatre rounds qui avaient eu lieu à Manhasset (Etats-Unis), et huit réunions informelles à Vienne (Autriche), à la Valette (Malte) et à Manhasset. Des discussions qui n’ont pas abouti faute de divergences profondes entre les deux parties.
    SIWEL, 30/1/2012
  • Le gouverneur de Ceuta et Melilla détruit le rêve marocain

    Le gouvernement marocain qui vient juste de recevoir en grandes pompes le nouveau chef de l’exécutif espagnol, Mariano Rajoy, vient d’être douché. En effet, le royaume qui ne perd pas espoir de pouvoir, un jour, récupérer ses deux villes Ceuta et Melilla occupées par l’Espagne, n’a pas été bien payé en retour.
    Le gouverneur local de Melilla, qui appartient au Parti populaire (PP) de Rajoy, a conseillé au Maroc de cesser une bonne fois pour toutes ses « approches annexionnistes » en ce qui concerne Ceuta et Melilla. « Ce deux villes, n’appartiennent pas à ce pays (le Maroc) « , a déclaré hier le porte-parole de l’exécutif local, Daniel Conesa, rapporte le site Demainonline.
    Cette mise au point du gouvernement espagnol intervient après la déclaration du chef du gouvernement marocain, Abdelilah Benkirane, selon laquelle « l’avenir fera justice au Maroc » en ce qui concerne le Sahara et les terres occupées de Ceuta et Melilla.
    « Il faudrait bien qu’un jour le Maroc abandonne cette position car il sait bien qu’elle ne mène nulle part », a tranché le porte-parole du gouvernement de Melilla. Selon lui, le gouvernement marocain connaît « parfaitement  » la position du gouvernement espagnol à ce sujet.
    Voilà qui a le mérite d’être clair côté espagnol. Pour le makhzen, c’est une douche écossaise quelques jours après la visite historique du chef de la droite espagnole au royaume de « Sidi Mohamed ».
    Algérie-plus, 29/1/2012
  • Ross: Esperamos que el pueblo del Sáhara Occidental disfrute de todos los DDHH, incluida la libertad de expresar sus opiniones sobre su futuro

    Naciones Unidas, 29/01/2012 (SPS).- El enviado Personal del Secretario General de la ONU para el Sáhara Occidental, Christopher Ross, ha formulado la esperanza de que el pueblo del Sáhara Occidental, ya sea en el territorio o en los campamentos de refugiados, disfrute de todos los derechos humanos, incluida la libertad de expresar sus opiniones sobre su futuro y que los negociadores tengan en cuenta estas opiniones, durante una entrevista ofrecida este viernes en la web de la propia organización.

    Ross recordó que en las resoluciones de cada año, el Consejo de Seguridad ha pedido a las partes alcanzar « una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable que prevea la autodeterminación del pueblo del Sáhara Occidental ».

    « El Consejo de Seguridad espera ahora que las partes negocien una solución política con la ayuda de la ONU, los Estados vecinos y la comunidad internacional », añadió.

    Christopher Ross explicó que la ONU « ha trabajado para implementar las medidas de confianza para facilitar el retorno de los refugiados una vez que se alcance un acuerdo ». « La ONU ha tomado un mayor interés por el tema de los derechos humanos », dijo el diplomático.

    Sobre el interés de la comunidad internacional por el conflicto, Ross señaló que « la ausencia de una crisis inminente priva a este conflicto de la atención de la comunidad internacional ».

    El Enviado Personal del Secretario General de las Naciones Unidas para el Sáhara Occidental anunció que a finales de febrero las partes celebrarán nueva ronda negociaciones previstas en Long Island, Estados Unidos. (SPS)

  • Ross: Nous espérons que le peuple du Sahara occidental puisse jouire de tous les droits de l’homme, y compris la liberté d’exprimer ses opinions sur son avenir

    M. Christopher Ross
    L’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, a exprimé, lors d’une interview publiée vendredi sur le site d’actualités de l’ONU, l’espoir que le peuple du Sahara occidental, que ce soit sur le territoire ou dans les camps de réfugiés, jouissent de tous les droits humains, y compris la liberté d’exprimer ses opinions sur son avenir et que les négociateurs prennent en compte ces opinions.

    Ross a rappelé que dans ses résolutions de chaque année, le Conseil de sécurité a demandé aux parties de parvenir « à une solution juste, durable et mutuellement acceptable qui prévoit l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental».

    «Maintenant, le Conseil de sécurité attend que les parties négocient une solution politique à l’aide de l’ONU, des pays voisins et de la communauté internationale », a-t-il ajouté.

    Christopher Ross a déclaré que l’ONU « a travaillé pour mettre en œuvre des mesures de confiance afin de faciliter le retour des réfugiés une fois conclu l’accord. » «L’ONU a pris un plus grand intérêt pour la question des droits humains», a déclaré le diplomate.

    Sur l’absence de conflit de l’agenda onusien, Ross a noté que «l’absence d’une crise imminente prive ce conflit de l’attention de la communauté internationale. »

    L’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental a annoncé que les parties tiendront un nouveau round de négociations à Long Island, Etats-Unis.

  • Prolifération des armes au Maghreb : La Libye propose une conférence

    Par Amine Taha 
    Le Premier ministre libyen Abdel Rahim al Kib a proposé aujourd’hui la tenue d’une conférence régionale pour organiser la lutte contre la prolifération des armes due aux partisans en exil du régime déchu de Mouammar Kadhafi.
    La guerre civile en Libye a permis à des groupes rebelles actifs au Sahel, tels que Boko Haram et Al Qaïda, d’avoir accès à d’importants stocks d’armes, a souligné l’Onu dans un rapport rendu public jeudi.
    « Certains éléments armés de l’ancien régime qui ont pu fuir le pays et qui continuent de se déplacer librement constituent toujours une véritable menace. C’est une menace pour nous, pour les pays voisins et pour nos relations partagées », a déclaré Abdel Rahim al Kib lors d’un sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, le premier depuis la mort de Mouammar Kadhafi en octobre. « Mon pays propose la tenue en Libye d’une conférence régionale sur la sécurité avec les ministres de l’Intérieur et de la Défense des pays voisins », a-t-il ajouté.
    Algérie-plus, 29/1/2012