Mois : janvier 2012

  • 60 Espagnols célèbrent le réveillon dans les camps de réfugiés

    Un groupe de 60 volontaires espagnols ont célébré la nuit du 1er janvier 2012 dans les camps de réfugiés sahraouis pour exprimer leur solidarité avec les réfugiés sahraouis, a affirmé le président de la Coordination espagnole de solidarité avec le Sahara (Ceas), José Taboada à l’agence officielle sahraouie SPS. Les bénévoles ont célébré le nouvel an avec des familles sahraouies et se sont partagés des moments d’ambiance à travers la musique sahraouie, souhaitant que les trois Européens dont deux Espagnols et une Italienne enlevés en octobre dernier des camps de réfugiés puissent retourner chez leurs familles sains et saufs. Le groupe a également visité des établissements sociaux dans les camps de réfugiés sahraouis durant son séjour qui a duré cinq jours, rappelle-t-on. Le président de la Ceas-Sahara a souligné que le Front Polisario a pris toutes les mesures pour assurer la protection du groupe, dans une déclaration à l’agence espagnole, EFE. Par ailleurs, le réseau Western Sahara Resource Watch (Wsrw), regroupant des ONG d’une trentaine de pays, a exhorté le gouvernement russe à «suivre immédiatement l’exemple de l’Union européenne et retirer ses chalutiers des côtes du Sahara occidental occupé par le Maroc», indique un communiqué de ce réseau. «L’UE a retiré sa flotte du Sahara occidental, un territoire occupé par le Maroc. Les chalutiers industriels russes devraient suivre l’exemple européen», précise Wsrw, qui milite pour que les compagnies étrangères intéressées par les richesses du territoire occupé cessent leurs activités au Sahara occidental. Elle a dénoncé également le fait que la flotte russe «pêche en dehors des eaux d’application de l’accord», relevant que l’article 1 de l’accord russo-marocain précise qu’il s’applique à «la partie atlantique de la Zone économique exclusive (ZEE) du Royaume du Maroc». Cependant, les eaux du Sahara occidental ne font pas partie de la ZEE marocaine, relève Mme Eyckmans. «Contrairement à la République Arabe Sahraouie Démocratique, le Maroc n’a jamais émis de revendication maritime sur ces eaux, a déclaré Wsrw dans une lettre adressée au président russe Dmitri Medvedev le 16 décembre 2011. Une évaluation de la Commission européenne de la pêche au Sahara occidental a conclu que les stocks de poissons dans les eaux territoriales sahraouies sont actuellement menacés d’extinction par l’industrie de la pêche.
    Farid H. 
    Le Courrier d’Algérie, 3/1/2012
  • Multas de 60 mil euros para 18 activistas pro-saharauis en Santa Cruz

    EL DÍA, Santa Cruz de Tenerife
    La Autoridad Portuaria de Santa Cruz de Tenerife ha iniciado un proceso sancionador de hasta 60.000 € de multa por persona a los 18 activistas pro-saharauis que el 5 de octubre de 2011 participaron en la acción de denuncia del robo de arena procedente del Sáhara Occidental que llevaron a cabo en la dársena del puerto de Santa Cruz de Tenerife.
    Así al menos lo denuncia el colectivo de apoyo a la causa saharaui “Saharaacciones“, que fue la que en su día organizó aquella acción. Para seguir en esa línea han convocado una rueda de prensa para mañana en la que denunciarán lo que ellos consideran « un acto arbitrario y desproporcionado ». En el encuentro informarán de las medidas que se tomaran por parte de este colectivo. 
    La rueda de prensa la ofrecerán junto al edificio de la Autoridad Portuaria y participarán Luis Pérez Serichol, de Asamblea por Tenerife, Julio José Quilez Monclús, del colectivo Western Sáhara Resource Watch, Alberto Negrín Reboso, Vicepresidente de la Asociación Canaria de Amistad con el Pueblo Saharaui y Sara Mesa, de Saharacciones )
  • AFFAIRE KARACHI : L’ÉTAU SE RESSERRE SUR NICOLAS SARKOZY

    L’année 2012 ne s’annonce pas toute tranquille pour le président sortant Nicolas Sarkozy. Son implication supposée dans la mise en place d’un circuit de commissions dans l’affaire Karachi remonte à la surface avec les dernières révélations du quotidien Libération du lundi 2 janvier et qui ont réussi l’exploit d’occulter le contenu des vœux de Sarkozy et de mettre en Une cette affaire non encore élucidée.
    Les nouveaux éléments sur lesquels le journal s’appuie sont ceux contenus dans un procès- verbal d’audition du 2 décembre dernier devant le juge Renaud Van Ruymbeke en charge du volet financier de l’affaire Karachi. L’auditionné n’est pas n’importe qui. Il s’agit de Gerard-Philippe Menayas, ancien haut fonctionnaire du ministère de la Défense et ancien directeur administratif et financier à la Direction des constructions navales, fournisseur des sous-marins Agosta au Pakistan. Qu’a dit ce très haut responsable au juge ? Globalement que le président Sarkozy, alors ministre du Budget, aurait validé un montage financier lié à des ventes d’armes au Pakistan. Mais ne s’arrêtant pas aux considérations générales, il précise que «Nicolas Sarkozy, alors ministre du Budget, avait donné son accord en 1994 à la création de la société luxembourgeoise Heine». Cette société, comme certaines autres créées la même année dans d’autres paradis fiscaux, devait être utilisée pour recevoir les commissions octroyées à des intermédiaires, comme Ziad Takieddine, dans ce contrat d’armement. Entre 1995 et 1996, Heine a reçu 185 millions de francs de la Direction des constructions navales qui a fourni les sous-marins Agosta au Pakistan. Le montant du contrat qui s’élevait à 5,5 milliards de francs, soit 826 millions d’euros, prévoyait des commissions équivalent à 10% de la vente. Si les commissions étaient légales à l’époque sur ce type de contrats, ce qui ne l’était pas ce sont bien les rétro-commissions (système qui permet à celui qui vend une marchandise de récupérer une partie des commissions qu’il a versées à un intermédiaire) et en l’occurrence dans cette affaire de Karachi, les juges en charge du dossier suspectent que des rétro-commissions ont été utilisées dans la campagne présidentielle d’Edouard Balladur de 1995 et dont Sarkozy était le porte-parole. il faut rappeler que le 8 mai 2002, un attentat à Karachi, au Pakistan, a fait 14 morts, dont 11 Français de la Direction des constructions navales, en mission pour finaliser la mise en service des sous-marins vendus au Pakistan par la France. Si dans une première phase l’enquête s’était orientée vers un attentat terroriste, très vite, les juges ont commencé à fouiller dans l’aspect financier du contrat des sous-marins. Aujourd’hui, il est avéré que des commissions ont été versées au Franco-libanais Ziad Takieddine. Ce dernier, homme d’affaires sulfureux, intermédiaire dans ce dossier comme dans celui de la vente de frégates à l’Arabie saoudite et aussi dans les tractations avec la Libye pour la vente d’armes après la levée de l’embargo militaire en 2004, aurait reversé, dans l’affaire de Karachi, mais pas seulement, une partie des commissions qu’il a reçues, pour la campagne présidentielle d’Edouard Balladur. Lorsque Chirac est arrivé au pouvoir, il a décidé de l’arrêt de ces commissions (légales jusqu’en 2000) et ce serait l’arrêt de ces commissions qui constituerait le mobile de l’attentat, venu en représailles à cette fin de pots-de-vin bien juteux. C’est dire tout l’enjeu de cette enquête. Le juge chargé de l’affaire et qui serait, selon Libération, en possession d’une note saisie dans les locaux de la Direction des constructions navales faisant état de l’accord de Sarkozy pour la création de Heine, aurait malgré tout enrichi son audition par cette question à l’auditionné : «Si je vous comprends bien, la mise en place de la structure Heine n’a donc pu se faire qu’avec le double accord des deux cabinets du ministre du Budget et celui de la Défense, est-ce exact ?» La réponse a été on ne peut plus claire : «Oui. J’ai une expérience en la matière, ayant travaillé six ans à la direction du Trésor. Je n’imagine pas qu’une telle décision ait pu être prise sans l’aval du cabinet du ministre.» Voilà des déclarations qui viennent perturber, pour le moins, le président Sarkozy, qui, jusqu’à présent, déclarait à qui voulait l’entendre qu’il n’avait rien à voir dans cette affaire et qu’il n’était pas du tout cité dans le dossier d’enquête. 
    K. B.-A. (Khadidja Baba-Ahmed)
    Source : Le Soir d’Algérie
  • Carabana de Activistas en el Sahara Occidental : Smara

    Smara, 1 de enero de 2012:

    Una delegación compuesta por 25 activistas saharauis de derechos humanos, ofreció una conferencia informativa,a los mas de 400 asistentes, en su fiesta de recibimiento en Smara.

    Estos activistas han regresado a los Territorios Ocupados desde los campamentos de refugiados después de haber  participado en el XIII Congreso del Frente Polisario celebrado bajo el lema « Una Nacion Saharaui Independiente es la solucion ».
    Smara es el punto de partida de la gira  que esta delegacion realizará sobre los resultados del congreso. Los proximos lugares que visitarán seran Gueilmim, Assa,Tan Tan, El Aaiún y Bojador.



  • Les marocains, bien servis de Bamako par l’AFP

    L’Opération menée par l’Armée de Libération Sahraouie à l’intérieur du territoire malien a été un succès total qui s’ajoute aux acquis de la lutte contre le crime au Sahel. Un succès aussi pour la cause sahraouie au moment où le Mahzen et ses alliés lobbystes mènent campagne contre le droit d’autodétermination. 
    Ainsi les autorités marocaines ont tenté de cacher cette victoire du Front Polisario avec des dépêches envoyées par le correspondant de l’AFP à Bamako. Ces dépêches, contrairement à ce qu’affirment les communiqués du Front Polisario, plus que salir l’image du Polisario,
    visent à convaincre le peuple marocain que l’opération menée contre la bande de « Double-tête » s’est retournée contre les sahraouis et leur relations avec le pays voisin, le Mali. 
    La consigne du Makhzen est de maintenir dans les pensées des marocains que le Maroc garde l’initiative dans la question du Sahara Occidental dans le but de sauvegarder cette unanimité sur une « conquête » qui fait rêver tous les marocains et qui constitue l’Epée de Damocles du Makhzen pour poursuivre la follie du Sahara. 
    Le correspondant de l’AFP, bien stimulé par la générosité de la caisse royale, a réussi à faire croire aux marocains qu’une zone de turbulences a traversé les relations entre le Mali et le Front Polisario, ce qui a poussé le gouvernement malien à réagir . Celui-ci vient d’accorder à la République arabe sahraouie démocratique (RASD) le droit de poursuivre sur son territoire des terroristes. L’information, révélée hier soir par le ministère sahraoui de l’Information dans un communiqué, a trouvé également confirmation à Bamako. 
    ” Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le banditisme transfrontalier, la République du Mali accorde à la République arabe sahraouie démocratique le droit de poursuivre sur son territoire national les éléments de ces groupes criminels “, selon un message communiqué vendredi par le gouvernement malien à son homologue sahraoui, cité par la même source. 
    ” Le gouvernement de la République du Mali renouvelle au gouvernement de la RASD les termes de sa déclaration de reconnaissance “, est-il précisé dans ce message. 
    Le ministère sahraoui de l’Information a souligné que la position malienne vient contredire ” les manipulations et autres allégations fallacieuses diffusées, depuis un certain temps, par le bureau de l’agence AFP de Bamako au sujet des relations entre la République du Mali et la RASD, ainsi que des derniers développements de la lutte contre le terrorisme et le banditisme transfrontalier “. 
    Les mensonges du Makhzen trouvent toujours écho dans la pensée des marocains,la heine envers l’Algérie et les sahraouis ils layêtent depuis leur tendre enfance grâce à un méticuleux travail élaboré par la MAP, l’agence officielle dont le directeur est devenu le boss du service de renseignement de l’Etat, la DGED. 
    Du même pot a été abreuvé le journaliste Ali Anuzla, qui vient de recevoir plusieur messages de condamnation du reportage sur sa visite aux camps de réfugiés sahraouis. Il ne fallait pas s’attendre à autre chose de la part d’un membre de la nouvelle élite marocaine : les néo-makhzéniens qui ont sacrifié l’âme du peuple sahraoui pour gagner les faveurs du palais. 
    Anouzla, malgré ses compétences et son pouvoir d’analyse, il continuera à croire que le Mali a arrêté son soutien au Polisario. Un soutien qui n’a jamais existé, le Mali étant un pays extrêmement pauvre. Comme il croira ce que la MAP a diffusé sur une éventuelle crise entre Bamako et les sahraouis. 
    Les marocains ont besoin d’alimenter le rêve de victoire  créé autour du Sahara. Surtout il ne faut pas arrêter ce délire qui constitue l’épée de Damocles du Makhzen pour garder la foule autour de cette folle Odyssée.
  • Bilan du conflit sahraoui en 2011

    Par El Watan, 31/12/2011 
    Les questions liées aux violations des droits de l’homme et au pillage des ressources naturelles au Sahara occidental ont marqué le débat autour du conflit
    Année qui s’achève, selon l’APS, avec des conquêtes sur le front diplomatique pour le peuple sahraoui.
    L’onde de choc de la répression marocaine du camp de Gdeim Izik, installé par les Sahraouis à quelques kilomètres d’Al Ayoun, capitale sahraouie occupée, en novembre 2010, qui a suscité l’indignation de la communauté internationale, et les atteintes incessantes aux droits de l’homme ont fait réagir le Congrès américain. Ainsi, la récente décision du Congrès américain conditionnant l’aide militaire au Maroc au préalable du respect des droits de l’homme, de la libre circulation des journalistes et des représentants des organisations humanitaires au Sahara occidental, est qualifiée d’«historique» par le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, et de nombreux observateurs, d’autant plus qu’elle a coïncidé avec la tenue du 13e congrès du Front Polisario.
    Avant que cette loi ne soit votée au Congrès américain, la question des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés constitue une question importante dans les débats suscités aux Etats-Unis vu la répression qui s’est abattue sur la résistance populaire pacifique des villes sahraouies.
    L’organisation américaine, Human Rights Watch, a publié à New York, vers la fin de l’année 2010, un rapport accablant sur l’attaque des forces marocaines contre le camp sahraoui de Gdeim Izik, à l’issue d’une enquête menée sur les violations des droits de l’homme lors et après le démantèlement de ce camp. Ce rapport fut suivi d’un autre plus accablant, publié le 16 mars 2011, par le Centre de recherche du Congrès américain, dénonçant la violation des droits de l’homme des Sahraouis par le Maroc et évoquant des mesures prises par les deux institutions parlementaires américaines pour contraindre ce pays à respecter ces droits dans les territoires occupés du Sahara occidental.
    Cet organisme du Parlement américain a rapporté, dans son document, destiné aux membres de la Chambre des représentants et du Sénat, les exactions commises contre les Sahraouis ainsi que les mesures coercitives à l’endroit des organisations internationales des droits de l’homme et les médias qui traitent de cette question.
    Le département d’Etat américain a confirmé, le 10 avril 2011, les violations des droits de l’homme commises par le Maroc au Sahara occidental, tout en relevant que le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum d’autodétermination (Minurso) demeure privé du mécanisme de surveillance de ces droits.
    Le Parlement européen a affiché une attitude similaire en adoptant, vers la fin de l’année 2010 à Strasbourg, une résolution condamnant, pour la première fois, les violences dans les territoires occupés du Sahara occidental. Ces revers à la politique d’occupation marocaine au Sahara occidental ont eu des répercussions sur le cours des événements. Ainsi, pour la première fois, des militants sahraouis des territoires occupés ont participé au congrès du Front Polisario à Tifariti, une localité située dans les territoires sahraouis libérés.
    Autres revers pour l’occupant marocain
    Durant ce mois de décembre, le Parlement européen a refusé de prolonger l’accord de pêche avec le Maroc, du fait qu’il englobe les eaux territoriales du Sahara occidental.Par ailleurs, la question du Sahara occidental a été au centre des préoccupations de la communauté internationale en recevant, encore une fois, l’appui de l’Assemblée générale de l’ONU et du Conseil de sécurité qui ont réaffirmé, au cours de cette année, la solution permettant l’autodétermination du peuple sahraoui. Dans sa dernière résolution sur cette question, l’Assemblée générale de l’ONU a soutenu le processus de négociation initié par le du Conseil de sécurité en 2007 afin de parvenir à «une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permet l’autodétermination du peuple du Sahara occidental».
    Dans cet esprit, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a relevé que le peuple sahraoui doit être consulté sur toute solution liée à son avenir. Sinon, «on risque de créer de nouvelles tensions au Sahara occidental et dans la région». Le Conseil de sécurité a avalisé, de son côté, une résolution à travers laquelle il a réitéré son engagement à aider les deux parties en conflit, le Front Polisario et le Maroc, à parvenir à une solution qui permet l’autodétermination du peuple sahraoui. Mais la victoire particulière obtenue par le Front Polisario dans cette dernière résolution du Conseil de sécurité est que pour la première fois ledit Conseil a, sans équivoque, appelé le Maroc, en tant que force occupante, à respecter les droits de l’homme du peuple sahraoui, et ce, après des années de silence sur cette question en raison de l’opposition d’un membre du Conseil de sécurité, à l’exemple de la France.
    L’évolution affichée par le Parti populaire espagnol (PP) au pouvoir envers la question sahraouie va dans le sens de la vision des Sahraouis. Ces derniers n’ont pas cessé d’interpeller Madrid sur sa responsabilité historique en tant qu’ancienne puissance coloniale au Sahara occidental. De son côté, le PP a annoncé dans son programme politique son soutien au processus de négociations entre le Maroc et le Front Polisario en vue de parvenir à une solution conforme aux résolutions du Conseil de sécurité garantissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. C’est dans ce contexte, marqué par de francs succès sur les plans des droits de l’homme et de la diplomatie, que le Front Polisario a tenu à Tifariti, du 15 au 23 décembre, un congrès qui a vu la réélection de Mohamed Abdelaziz à la tête du front.
    El Watan, 31/12/2011