Mois : janvier 2012

  • Le Maroc, nouvel Eldorado des dictateurs déchus ?

    Le Maroc serait-il la nouvelle terre d’accueil des anciens dirigeants en exil ? Le Royaume a en effet accueilli d’anciens leaders aux réputations sulfureuses comme l’ex-dictateur Zaïrois Mobutu Sese Seko, Mohammad Reza Pahlavi, le capitaine Dadis Camara ou encore le Shah d’Iran.

    Aujourd’hui c’est l’ancien président du Yémen Ali Abdallah Saleh qui pourrait bénéficier de l’indulgence du Maroc. L’avion Saoudien à bord duquel il voyage aurait été aperçu lors d’une escale à Beyrouth et le bruit court que le dictateur yéménite se dirigerait vers Casablanca. Le choix de destination de Saleh n’est pas du au hasard. En effet, l’homme aurait entretenu de bonnes relations avec la famille royale et serait le dernier chef d’Etat invité à la table de feu le roi Hassan II.

    La rumeur de l’arrivée imminente sur le territoire semble mettre le gouvernement marocain dans l’embarras. Interrogé sur le sujet, le ministère des affaires étrangères nie l’information.

    Celui qui avait proposé à Mohammed VI d’accueillir Muammar Kadhafi «pour arrêter le bain de sang», soumettrait désormais sa propre candidature au poste de dictateur en exil au Maroc.

    Minute Buzz Maghreb, 31/1/2012

  • Zaâf ou le ton de «N’autre vision»

    L’homme qui ne ratait pas de rendez-vous avec ses lecteurs ne signera plus de «N’autre vision». Le sort a voulu que Mohamed Zaâf, notre chroniqueur de page 2, tire sa révérence 24 heures après la disparition tragique d’un historique du mouvement national : le moudjahid Abdelhamid Mehri.

    C’est que les deux hommes, qui militaient chacun dans son domaine et avec ses instruments propres, partageaient une même idée de l’Algérie indépendante et avaient une vision commune de la cohésion nationale. Ce qui donnait lieu à des positions qui provoquaient à la fois l’adhésion des uns et l’opposition des autres, surtout quand il s’agit d’interpréter des événements liés à notre histoire ou de s’expliquer le présent par le recours aux leçons du passé. Mais le style de la chronique, sa clarté et sa fluidité ont fait de «N’autre vision» l’espace rédactionnel le plus incontournable du Jeune Indépendant. Souvenons-nous que, sur des questions de diplomatie ou d’identité nationale, Zaâf ferraillait pied à pied avec des contradicteurs peu enclins à accepter d’autres points de vue que les leurs. Ses réactions aux positions extrêmes se particularisaient par la modération du propos et la justesse de l’argumentation. L’agencier qu’il fut savait, en effet, que l’échange épistolaire est vide d’intérêt s’il n’est qu’un chapelet d’injures. Car, disait Talleyrand, tout ce qui est excessif est insignifiant.

    Pour ces raisons et pour bien d’autres encore, Zaâf, dont les écrits tiennent plus du commentaire politique que de la chronique, avait préféré l’intitulé «N’autre vision» à «N’autre ton», malgré l’idée qu’un journal, contrairement à un parti ou à une école de pensée, s’exprime dans un ton et critique ou défend des visions. Ses textes, qui accordaient leur place aux tendances les plus diverses, étaient aussi pluriels que l’est son pays, l’Algérie où devraient vivre en harmonie le blanc et le brun, le berbère et l’arabe, l’islamiste et le démocrate, etc. Adieu l’ami.
    F. M.

    Le Jeune Indépendant, 31/1/2012

  • Mohamed Zaâf tire sa révérence

    Je lui ai serré la main et, comme d’habitude, il a chaleureusement serré la mienne. C’était dimanche dernier, au seuil de la porte d’entrée du journal. Ses emplettes à la main, il a esquissé un léger sourire et s’apprêtait à rejoindre son bureau pour «pondre» son édito qu’il chérissait par-dessus tout. «Ouachrak Moh», lui-ai-je demandé sur un ton respectueux «Labass Zoubir», me répondit-il, alors que son état de santé déclinait depuis son hospitalisation, il y a quelques mois. Mohamed Zaâf s’est éteint hier.

    Autrement dit, quarante-huit heures après cette brève rencontre. Il est parti sur la pointe des pieds, sans demander ses restes ; c’est-à-dire ses écrits qu’il a légués aux générations futures. L’homme de son vivant, forçait au respect, que ce soit à travers son comportement irréprochable ou bien à travers ses écrits minutieux, savamment raffinés. Mohamed arrivait toujours sur la pointe des pieds et repartait de la même façon, sans faire de bruit. Peu de journalistes le connaissaient, tant il était effacé. Discret, il abhorrait l’exhibitionnisme, sachant se montrer tranchant lorsqu’il se mettait devant le clavier. Ah ! ce maudit imparfait usité lorsqu’on parle des gens auxquels on vouait du respect. Oui, cet imparfait morbide qui, en un laps de temps record, se substitue au présent, quand Moh répliquait gentiment «labass Zoubir». J’ai eu les jambes sciées quand j’ai appris la nouvelle de la bouche du directeur de la publication.

    Des amis journalistes m’ont appelé juste après pour m’annoncer la mauvaise nouvelle mais, au fond de moi, soliloquant, je me suis dit qu’il a vécu debout et qu’il est mort ainsi. Homme à principes, Moh savait faire la part des choses, même aux pires moments de sa vie. Ses écrits en témoignent encore ; tout comme ses collègues, tous profondément émus par la perte d’un journaliste hors pair. Moh était presque le dernier des Mohicans. Il faisait partie de l’ancienne génération, celle dont le comportement n’a pas changé d’un iota et dont les noms viennent, jour après jour, s’ajouter à la rubrique nécrologique, comme Aziz Rahmani ou Abdou Benziane, eux aussi rappelés à Dieu, il y a quelques jours. Quoi ajouter de plus en pareille circonstance, sinon que Mohamed Zaâf avait marqué de son empreinte la profession, même si, le long de son parcours, il a toujours refusé de plier genou. Moh est parti laissant un vide que nul ne pourra jamais combler. Une énorme perte pour le journal et pour la profession.
    Zoubir Khélaifia

    Le Jeune Indépendant, 31/1/2012

  • Adieu Mohamed Zaâf

    Triste chronique que celle de ce mardi 31 janvier qui achève un mois de l’année 2012 et rappelle à Dieu notre collègue Mohamed Zaâf.

    On le pensait rétabli, remis de son coup de froid qui l’avait affaibli quelques jours. Il était revenu à la rédaction sans se plaindre, pour reprendre ses croustillants papiers toujours plein de finesse. Des billets toujours empreints d’une subtile ironie quand il s’agissait de défendre la cause des opprimés ou celle de l’Algérie. Ponctuel, concentré sur son écran d’ordinateur, entouré de piles de journaux consciencieusement rangés comme pour garder l’info près de lui et la tourner en dérision ou y trouver les anomalies politiques que seuls les chroniqueurs savent relever… 

     
    Mohamed Zaâf aimait aussi entretenir des conversations avec ses collègues, même les plus jeunes, pour faire part de son point de vue averti sur l’actualité. Un point de vue ultranationaliste, intransigeant sur les questions liées à son anticolonialisme viscéral. D’ailleurs, tout le monde reconnaissait avec un certain étonnement son endurance incroyable à défendre presque tous les jours, de sa plume talentueuse, le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Un combat pour la liberté qu’il semblait connaître aussi bien que les militants de Laâyone ou de Dakhla. Son engagement le conduisant à des prises de position qui honorent sa mémoire, aujourd’hui qu’il nous a quittés et qu’il nous a transmis cette rageuse mais si juste solidarité envers les victimes de la violence du makhzen. Mohamed Zaâf va nous manquer. Il manquera à ses nombreux lecteurs habitués à ses tournures de style dans une langue française, dont la maîtrise parfaite ne l’a jamais empêché d’y greffer, avec beaucoup d’humour, ses pointes de la langue algérienne du terroir. A Mounir, son fils, notre collègue aussi sympa que son paternel, je voudrais adresser mes condoléances les plus sensibles en priant Dieu le Miséricordieux d’accueillir notre regretté Mohamed Zaâf en Son vaste paradis.
    Nordine Mzalla
    Le Jeune Indépendant, 31/1/2012
  • Le chroniqueur Mohamed Zaâf n’est plus

    Notre chroniqueur, Mohamed Zaâf, est décédé dans l’après-midi d’hier d’une crise cardiaque, alors qu’il se dirigeait comme à son habitude à son lieu de travail pour animer sa chronique quotidienne «N’autre vision» dont la dernière, écrite avant-hier portait le titre «Dites-le avec… la zerouata». Mohamed Zaâf, ou plutôt Monsieur Zaâf, comme l’appelaient l’ensemble des membres de la rédaction, était l’un des plus appréciés parmi ses collègues.

    Nous l’aimions car il apportait toujours la contradiction dans tous les sujets de conversation. Homme profondément convaincu de ses idées, Monsieur Zaâf a été l’une des plus grandes plumes algériennes, ayant servi notamment la cause sahraouie pour laquelle il a tant donné. Sa dernière phrase écrite dans sa chronique résume son engagement indéfectible en faveur du combat des Sahraouis : «Il aura fallu le démantèlement de Gdeim Izik, le jour même où devaient se tenir des pourparlers informels maroco-sahraouis, pour que le monde se rende un peu compte de la réalité du makhzen en terre sahraouie», écrivait-il.

    Excellent chroniqueur, forgé par une longue expérience acquise dans le domaine du journalisme, ayant été homme de terrain pour nombre d’agences étrangères, notamment l’AFP et l’agence italienne ANSA, Monsieur Zaâf laissera un vide incommensurable au sein de l’équipe du Jeune Indépendant et de la corporation en général. Monsieur Zaâf est mort à l’âge de 66 ans. Le défunt sera inhumé mercredi au cimetière El-Kettar (porte côté supérieur, attenante à l’escalier public menant vers Bab El-Oued), après la prière du dohr.
    La levée du corps se fera au domicile familial, au 6, rue de l’Intendance, Basse-Casbah, à proximité de l’ancienne daïra de Bab El-Oued.
     
    Que Dieu l’accueille en Son vaste paradis.
     
    Yassine Mohellebi

    Le Jeune Indépendant, 31/1/2012

  • L’aide de 4 ACG à l’autodétermination du Sahara Occidental.

    Difficile de parler d’un projet inséré dans un contexte presque totalement ignoré par les organes de communication. Ci-après donc, l’état du projet et le contexte de sa réalisation.

    L’ engagement de 4ACG

    Lors de son assemblée générale de 2011, l’association 4acg a opté pour aider à la défense des droits humains du peuple sahraoui qui attend que se concrétise son droit à l’autodétermination. Une enveloppe de 600 € a été remise au Corelso (Comité pour le Respect des Libertés et des Droits Humains au Sahara Occidental). Pour la première année que s’applique cette aide, il est utile d’en rappeler le triple objet, précisé dans la convention passée entre la 4 ACG et le Corelso :

    mandater des avocats aux procès intentés par les autorités d’occupation aux activistes sahraouis ;
    envoi dans les territoires occupés de missions d’observation des Droits Humains ;
    accueil de délégations de militants sahraouis défenseurs des Droits Humains venant des territoires occupés. »

    Une réalisation incomplète…

    En 2011, le Maroc a quasiment bloqué l’entrée des étrangers au Sahara occupé et il a laissé croupir sans jugement les prisonniers sahraouis.

    Il a été cependant possible de faire venir en France des Sahraouis défenseurs des DH pour leur faire rencontrer des élus-e-s et responsables politiques et associatifs (cf rapport du Corelso en pièce jointe). Mais pas seulement.

    …à côté de timides avancées

    Pour la première fois, une retombée concrète des démarches à Bruxelles des comités de soutien à la cause sahraouie a eu lieu puisque le Parlement Européen s’est opposé le 15 décembre à la prorogation de l’accord de pêche U E – Maroc parce qu’il inclut les eaux territoriales du Sahara Occidental. A ce motif de satisfaction s’en est ajouté un autre : le Congrès américain entend conditionner l’aide militaire au Maroc au respect des droits humains dans les territoires sahraouis et à la libre circulation des journalistes et des organisations humanitaires au Sahara Occidental. La communauté internationale prendrait-elle le chemin de réparer plus de 35 ans d’injustice ?

    Obtenir l’autodétermination reste le souci premier du peuple sahraoui qu’il manifeste en toute occasion et pour cela, il doit faire face à une brutale répression du colonisateur qui s’embarrasse peu du respect des droits des personnes.

    Emprisonnés depuis novembre 2010 (démantèlement de Gdeym Izik) 23 activistes sahraouis devaient comparaître ce 13 janvier devant le tribunal militaire ; procès reporté sine die. Premier acte d’un petit jeu à répétition où le Maroc excelle mais où les défenseurs des droits humains ne doivent pas laisser la chaise vide. L’aide alors continue de se justifier.

    Daniel D.

    Le Corelso

    Depuis sa création en décembre 2005, suite à la violente répression du mouvement populaire dans les territoires occupés, le CORELSO s’est efforcé d’informer et de sensibiliser l’opinion publique française à la question sahraouie qui est largement occultée par les principaux médias : communiqués, rassemblements et manifestations, délégations auprès du ministère français des Affaires étrangères et de l’Ambassade du Maroc…Le CORELSO participe également activement à la campagne pour la libération des prisonniers politiques sahraouis.

  • « La Tunisie essayera de trouver une solution au conflit du Sahara occidental qui perturbe l’Union du Maghreb Arabe » (Marzouki)

    Moncef Marzouki s’entretient avec les responsables africains

    A l’occasion de l’ouverture du 18ème sommet de l’union africaine (UA) hier, dimanche 29 janvier à Addis Abeba (Ethiopie), le président de la République Moncef Marzouki s’est engagé à renforcer la présence de la Tunisie sur la scène africaine.

    Il a également indiqué que la Tunisie signera prochainement une vingtaine de conventions africaines et essayera de trouver une solution au conflit du Sahara occidental qui perturbe l’Union du Maghreb Arabe.

    Melekher, 30/1/2012

  • Le président Marzouki rencontre le Premier ministre algérien

    ADDIS ABEBA (TAP) – Le président de la République Moncef Marzouki a rencontré, dimanche, le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia, en marge du 18e sommet de l’Union Africaine (UA).

    Le président Marzouki a souligné, à cette occasion, que l’avenir de la Tunisie dépend, dans une large mesure, de son prolongement maghrébin, exprimant le souhait de voir une dynamisation du processus de la construction maghrébine.
    “Nous ne voulons pas que le problème du Sahara occidental soit une entrave devant la construction du Maghreb arabe”, a-t-il dit.

    De son côté, le responsable algérien a souligné l’existence d’une “volonté sincère” de dynamiser le processus de construction du Maghreb arabe pour surmonter tous les problèmes qui entravent sa réalisation.

    Evoquant “les relations privilégiées” entre la Tunisie et l’Algérie, les deux parties ont appelé à la nécessité de dynamiser et d’accélérer le rythme de la coopération bilatérale.

    Ils ont, aussi, souligné l’existence “d’une volonté commune” d’adopter une démarche plus profonde dans le processus de construction de l’entité maghrébine.

    Tunis Afrique Press, 30/1/2012

  • Marzouki défend la cause marocaine

    Par

    Le chef du gouvernement tunisien en déplacement ce dimanche en Ethiopie pour le sommet de l‘Union Africaine (UA) a plaidé en faveur de la réintégration du Maroc dans l’organisation.

    Le Sahara Occidental administrée par le royaume Chérifien depuis plusieurs décennies est au centre du litige qui oppose depuis 1984 le Maroc aux autres Pays membres de l’UA. Depuis 1975, le mouvement de lutte nationale sous la houlette du front Polisario s’oppose à l’administration Marocaine. Bien qu’ayant entamé des pourparlers en 1991 la situation n’a pas vraiment évolué.

    Même si les intentions de Mohamed Moncef Marzouki sont louables, son plaidoyer pour la réintégration du Maroc ne tient pas compte de l’affaire sahraoui . De plus, le chef du gouvernement tunisien reste évasif quant aux motivations de son intervention en faveur du Maroc. Était-il l’émissaire de Rabat ou bien son intervention était vouée à d’autres dessins, comme celui d’un Maghreb fort dont l’avis pourrait peser dans la balance des décisions de l’Union Africaine?

    Minute Buzz Maghreb, 31/1/2012

  • Sommet de l’UA: Marzouki le Maghrebin ?

     par Habib Ofakhri
     
    Pour sa première participation à un sommet de l’Union Africaine (UA) à Addis Abeba , le président Mohamed Moncef Marzouki a plaidé dimanche en faveur de la réintégration du Maroc au sein de l’organisation pan – africaine et le contournement de la question du Sahara Occidental.

    Objectif : faire émerger un nouveau Maghreb.

    La proposition serait louable, si 3M avait explicité sa pensée.

    A – t il été mandaté par Rabat pour jouer les bons offices ? Ou a-t-il exploré -maladroitement – une piste pour sortir l’union du Maghreb arabe (UMA) de sa longue léthargie ?

    Il n’en demeure pas moins que le nouveau locataire du Palais de Carthage n’ignore pas que c’est le Maroc qui s’était retiré de plein gré en 1984 de l’OUA, ancêtre de l’actuelle UA.

    L’admission à la majorité des pays membres de la république sahraouie démocratique ( Rasd) à cette organisation continentale avait suscité l’ire de Rabat qui occupe depuis 1975 le Sahara Occidental , ex colonie espagnole, acculant une partie du peuple sahraoui à l’exil sous les tentes de réfugiés à Tindouf et une autre partie à la matraque de la répression du régime Chérifien.

    Le peuple sahraoui et son mouvement de libération nationale placés sous la bannière du Front Polisario lutte depuis des décennies, à armes inégales, contre l’occupant pour recouvrer sa liberté et sa dignité, c’est-à-dire son droit à autodétermination. Autant que tous les peuples colonisés de la planète.

    D’ailleurs, les instances de l’Onu sont toujours saisies de cette question et ce … depuis les années 60. Et même, le régime marocain – toujours en place- avait reconnu en 1991 le Polisario en tant que représentant du peuple sahraoui sur la base d’un plan de règlement prévoyant un référendum sur l’autodétermination. S’en suivent depuis, maints rounds de pourparlers entre les deux parties. Les tergiversations marocaines et ses vaines tentatives de biaiser la démographie dans les territoires occupés (dits provinces du sud dans le jargon de l’occupant) ne menaient qu’à l’impasse.

    Présente sur les lieux depuis avril 1991, à travers un représentant spécial et un contingent chargé d’organiser le referendum, l’Onu se doit d’assumer ses responsabilités de maintien « de la paix et de la sécurité « dans la région et dans le monde. Par l’application de ses résolutions pertinentes. La commission de décolonisation relevant de l’Onu est saisie jusqu’à ce jour de la double question sahraouie et… palestinienne. Et ce n’est que par la pleine reconnaissance ( et non par le contournement ) des droits inaliénables du peuple sahraoui et du peuple palestinien qu’on pourrait entamer le processus émergence d’un nouveau Maghreb et d’un nouveau Moyen –Orient .

    Tiwinoo, 31/1/2012