Année : 2011

  • Soutien financier secret du Maroc à Ferhat mehenni


    Un ancien militant du mouvement pour l’autonomie de la Kabylie a fait éclater un scandale lorsqu’il a révélé que le président du MAK, le chanteur Ferhat Mehenni recevait une importante aide financière des autorités marocaines.

    Idir Djouder, qui dirige depuis quelques jours un mouvement de redressement au sein du mouvement de Ferhat Mehenni, a fait savoir lors d’un entretien publié sur un site Internet, que Mehenni recevait chaque mois un quart de million d’euros du Maroc, pour la poursuite de la revendication d’une autonomie de la région Kabyle.

    Djouder qui occupait le poste de ministre des finances dans le gouvernement fictif de Mehenni, a révélé dans un enregistrement audio, dont Ennahar détient une copie, que Ferhat Mehenni recevait chaque mois d’importantes sommes en euro, et ce, depuis l’année 2010.

    Selon Djouder, qui était bien informé sur les finances du mouvement, le Maroc a commencé à présenter des aides financières secrètes à Ferhat mehenni au mois de janvier 2010. Celui-ci ajoute qu’une partie de cet argent était destinée au financement de la radio « Kabylie FM », propriété de Ferhat Mehenni lui-même.

    Les ministres de Mehenni touchent des salaires entre 2500 et 3500 Euros, soit 30 à 50 millions de centimes, selon M. Djouder.

    Djouder, qui a qualifié Mehenni de « dictateur », parle aussi de ce gouvernement fictif de Ferhat, où les réunions ne sont que des formalités puisque les décisions sont prises ailleurs et ses membres ne sont qu’accessoires et décor.

    Ce dissident du MAK révèle aussi que Mehenni, président d’un gouvernement fictif, lui demandait de percevoir les impôts dans la région de Kabylie. Djouder admet l’échec du projet de l’autonomie de la Kabylie que la presse algérienne et même internationale refusait de reconnaitre.

    L’histoire de la tentative d’assassinat de Mehenni en Tunisie n’était qu’un scénario tissé par ce dernier pour se donner une légitimité et une crédibilité devant l’opinion générale en accusant les autorités algériennes d’être derrière l’instigateur.

    Le mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK), selon des sources bien informées, est confronté à un mouvement de redressement par de nombreux militants et dirigeants, qui se sont soulevés contre lui après qu’il ait entravé leurs démarches pour l’obtention de la nationalité française. Mehenni aurait utilisé ses relations avec des responsables français pour empêcher l’octroi de la nationalité française à certains de ses militants au prétexte de leur loyauté envers le régime algérien.
    Smaïl F

    Ennahar Online, 06/10/2011
  • LA LIBERTE ET LA MAIN DE FER

    L’Arabie Saoudite, avec un sens de l’opportunité indéniable, a mis ses moyens d’information en position de soutien aux mouvements de contestation des régimes libyen et syrien. La haine féroce que voue le roi Abdallah à Kadhafi et au régime syrien a donc pleinement saisi l’aubaine que constitue la contestation.

    Dans le cas syrien, le roi saoudien s’est même offert le luxe de tenir un langage très raisonnable en indiquant que Damas n’avait que deux choix : «opter volontairement pour la sagesse ou s’enliser dans le chaos et la violence». Ce discours vaut bien entendu pour Bahreïn, où l’Arabie Saoudite a soutenu la répression et a envoyé des troupes pour soutenir le monarque local. Avec pour argument bateau que la contestation serait téléguidée en sous-main par les Iraniens. Comme si vouloir sortir d’un statut de Bahreïnis de seconde zone pouvait avoir besoin d’une impulsion extérieure. Il y a, bien entendu, dans tous les mouvements des sociétés arabes des interférences et des tentatives des régimes locaux et des puissances étrangères d’en tirer profit.

    Sur le site d’Al-Jazira par exemple, on peut lire une longue analyse où l’on affirme que les «révolutions arabes sont devenues une arme saoudienne contre l’Iran». On peut en discuter la pertinence, mais il est clair que les Saoudiens entendent bien profiter de «certaines révolutions» pour contrer le poids de l’Iran. On peut imaginer que l’inverse est également possible.

    Mais cette mise en avant des interférences étrangères – qu’il ne faut pas exclure car cela fait partie du jeu classique des relations internationales – vise avant tout à essayer de jeter le discrédit sur les contestations politiques et sociales. A nier leur dynamique endogène. Lundi dernier, des manifestations ont eu lieu dans la province de Qatif après l’arrestation de deux sexagénaires afin de contraindre leurs fils, «coupables» d’avoir manifesté au printemps, de se rendre aux services de sécurité. Les autorités les ont libérés mais ont arrêté un militant des droits de l’homme et un autre homme qui venaient s’informer. Une «banalité» de la dictature dans une région où des Saoudiens, parce qu’ils sont chiites, sont également traités en sujets de seconde zone. Et une banalité de contestation dans un monde arabe où les peuples s’informent et observent les batailles en cours et le grand appel à la citoyenneté et à la liberté.

    La «sagesse» du roi Abdallah, telle qu’exprimée au sujet de la situation syrienne, laisse soudainement place au rictus de la haine et du stéréotype. Ce sont des «fauteurs de troubles» qui ont manifesté et, bien entendu, à l’instigation de l’Iran ! Et comme il se doit, les autorités saoudiennes promettent de frapper les «mercenaires» d’une «main de fer» et menacent clairement les «parents des fauteurs de troubles» en les invitant «à prendre leurs responsabilités envers leurs enfants». Et un site libanais financé par l’Arabie Saoudite nous donne les clés pour comprendre : c’est l’Iran qui, «après avoir encerclé l’Arabie Saoudite par le Yémen, Bahreïn et l’Irak…, cherche à déstabiliser directement son rival».

    Sur la chaîne «printanière» d’Al-Arabiya, on n’avait pas froid aux yeux à défendre la liberté pour les Syriens et la «main de fer» pour les Saoudiens. Al-Jazira s’en tirait par la «sobriété», ce qui veut dire faire «bref» et ne pas trop s’étendre. La «sagesse» du roi Abdallah est bien oubliée. A croire que, comme le fameux nuage de Tchernobyl, le «vent de la liberté» et le «printemps des peuples», si loués par les chaînes du Golfe, s’arrêtent à certaines frontières et contournent certains pays ! De la sagesse au ridicule royal, il n’y a presque pas de frontière !
    par K. Selim

    Le Quotidien d’Oran, 06/10/2011
  • Le fin mot de la démocratie, par Ahmed Halfaoui

    Vivant un cas d’école en matière de priorité économique, beaucoup de Marocains sont groggy. Pourtant c’est avec fierté et avec faste que fut solennellement annoncé le lancement de la ligne de Train à Grande Vitesse (TGV), Tanger-Casablanca. La liaison sera réduite à 2h10, au lieu du double avec le train classique. Coût du projet : 3 milliards d’euros. Ni appel d’offres ni même une consultation. 
     
    Les Marocains ne comprennent pas la chose et ceux d’entre eux, qui savent les comptes économiques et les problèmes du pays, n’ont pas manqué de pousser des cris. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’y a qu’Alstom qui pavoise, sous le panache blanc de Nicolas Sarkozy qui s’est déplacé en personne dire merci, devant les caméras, à Mohammed VI, tout plastronnant d’avoir l’honneur de voler au secours de l’industrie ferroviaire française en grave difficulté. Il vient d’offrir l’équivalent du double du budget de l’ensemble de toutes les autoroutes du royaume en chantier ou en projet d’ici 2015. 
     
    Le site Yabiladi publie à ce sujet un article fouillé qui ne laisse rien au hasard. A commencer par l’amortissement de ce bijou de technologie pour pays riches. Il faudrait trente ans, dans les meilleures conditions de remplissage. Quand le TGV français n’a pas réussi à assurer sa rentabilité. Le comparatif du PIB par habitant des deux pays partenaires est sans appel. 2 400 euros là-bas, contre 320 euros au Maroc. «C’est comme si la France avait décidé de construire une ligne grande vitesse à 58 milliards d’euros», assène l’article de l’auteur Le train du futur sera donc inévitablement subventionné par l’Etat, au même titre que les produits alimentaires de base. Et pour ne rien gâcher, l’argent sera emprunté. Un retour sur investissement tout bénéfice garanti. 
     
    Au même moment, en Italie, des manifestants affrontent violemment la police dans le val de Suse, afin d’empêcher la construction du TGV Lyon-Turin. On comprend mieux, dès lors, pourquoi le Makhzen est assimilé aux systèmes les plus démocratiques des pays dits arabes et pourquoi il bénéficie du statut de partenaire privilégié. Tant pis si les agriculteurs marocains sont blousés par l’UE qui traîne à traiter de l’accord de coopération agricole. 
     
    Les Européens, eux, défendent d’abord leurs agricultures en crise et se soucient très peu de ce qui peut bien arriver à celles des autres. Surtout quand elles menacent de «perturber» le marché. Quand nos pays résistaient, il fut un temps pas si éloigné, ils dénonçaient l’échange inégal, ils avaient le souci de ne pas trop en faire à l’égard des desiderata des riches. Depuis, les riches sont plus féroces, car aux abois, et nos pays presque pas regardants. Le «printemps» libyen y est pour beaucoup, il montre que le «marché» ne transige pas avec sa liberté. 
     
    Le Makhzen montre la voie, demain il va «libérer» la farine ou l’huile pour que l’argent ne soit pas contrarié dans son accumulation. Un bon disciple de la «démocratie» comme elle est enseignée ou conseillée, qui sait dire oui quand il faut dire non et qui, bien plus, ne pense même pas non.

    Par Ahmed Halfaoui

    Les Débats, 06/10/2011
  • Un roi pourtant réputé gentil

    Les dirigeants français, président en tête, n’arrêtent pas de nous dire que le royaume voisin est l’endroit le plus démocratique du monde arabe et qu’il n’y a que l’Etat sioniste, l’autre constructeur de murs, pour le surpasser dans la dispense des «bienfaits» du style Papon. Mais, généralement, les Algériens n’ont jamais vraiment cru ce que leur racontent les coqs tricolores, ou même leurs canards. Ils savent par expérience qu’on leur ment. Ne leur disait-on pas que les ancêtres de Jugurtha, de l’émir Abdelkader et de Fatma N’soumer c’étaient… les Gaulois ? 
    Donc, tout comme Israël, le Maroc s’avère une fausse démocratie où les colonisés ont droit à une répression distincte et si généreuse qu’elle va parfois jusqu’à abréger les souffrances des gens. Bien sûr, le monde n’est pas dupe.

    Les gens savent mais se taisent. Une sorte d’omerta est maintenue sur ce qui se passe dans les territoires occupés, comme dans les histoires de la mafia. Qui serait prêt à braver Sarkozy, un sachem qui sait se faire plus imprévisible que son ex-copain Kadhafi ? Qui oserait lui dire d’arrêter de couvrir les atteintes aux droits humains, le jeu favori du makhzen contre les populations du Sahara Occidental? 

    Des crimes qu’en vérité on ne peut plus cacher au monde, comme vient de le démontrer la décision du Congrès américain de geler l’aide militaire accordée périodiquement aux FAR. En raison, justement, du viol constant des droits humains par les forces régulières du roi, aidées depuis la tragédie de Gdeim Izik par les colons civils. Des représailles terribles qui suscitent les condamnations de par le monde. Mais cela ne va pas plus loin ; Paris veille au grain et empêche à l’ONU toute mesure qui viendrait empêcher les massacres et les destructions de suivre leur cours dans l’ancienne colonie espagnole. Ainsi, on assure à Rabat la même impunité qu’on assure à Israël. 
    Que Javier Bardem se déplace aux Nations unies pour défendre les Sahraouis et leurs droits, que les juristes européens se disent préoccupés par les «graves exactions» des autorités marocaines ou que le président sahraoui inonde le bureau de Ban Ki-moon de plaintes, rien ne change. Et que peuvent faire les Sahraouis fauchés comme ils sont, alors que le tarif pétrolier des «bombardements humanitaires» grimpe à 35%.
    M. Z.
    mohamed_zaaf@yahoo.fr
  • Entrevista desde Dajla ocupada (Sáhara Occidental)

    Esta entrevista se relizó el Jueves día 29 de Septiembre a las 21:00 horas, el entrevistado es un testigo directo de lo ocurrido estos días en Dajla ocupada (Sahara Occidental), es un ciudadano saharaui que vive en dicha ciudad, no es un activista de derechos humanos, ni desarrolla su actividad en política, el mismo se define como un ciudadano saharaui que desea vivir en libertad y paz en su tierra, manteniendo una buena vecindad con los 4 países vecinos (Marruecos, Argelia, Mauritania y España (Islas canarias). El entrevistado pidió (y es lógico en la situación actual) que no se revele su nombre, a lo que accedo, por lo cual no facilitare datos de su identidad.

    -PREGUNTA: Los disturbios que comenzaron en la ciudad de Dajla el domingo, según las autoridades marroquíes se deben a una simple rivalidad deportiva, ¿es eso cierto?
     

    -RESPUESTA: Es cierto que los disturbios comenzaron en el campo de futbol, pero no fueron por causas deportivas, durante el encuentro los colonos marroquíes insultaron, agredieron y apuñalaron varias veces a un saharaui, cuando los saharauis presentes acudieron en su defensa y auxilio, intervino la policía deteniendo a unos cuantos compatriotas, esa fue la gota que colmo el vaso.

    -PREGUNTA: Es difícil de creer que la policía ante un apuñalamiento, detenga a los agredidos ¿no crees?
     

    -RESPUESTA: para responderte esta pregunta tengo que retroceder en el tiempo a los enfrentamientos pasados, en los que se vieron implicados los barrios habitados por mayoría saharaui y los de los colonos marroquíes, en aquellos enfrentamientos los saharauis acusaron y con razón a la policía de ser cómplice de los ataques de los colonos sobre la población saharaui, y a consecuencia de ello desde ese momento los barrios saharauis estaban tomados por el ejército, y la policía no tenían un fácil acceso a los mismos, desde entonces la policía y los colonos marroquíes tenían un rencor acumulado contra la población saharaui.

    -PREGUNTA: ¿Quiere esto decir que la policía marroquí cargo contra la población saharaui sin tener en cuenta si eran culpables o no de los disturbios?
     

    -RESPUESTA: Rotundamente SI.

    -PREGUNTA: Entonces, ¿aunque el enfrentamiento comenzó en el campo de futbol en medio de un evento deportivo, la violencia posterior no tiene nada que ver con lo deportivo y si con otras cuestiones?
     

    -RESPUESTA: Por supuesto que sí, nosotros no nos estábamos tirando pelotas sino piedras, además los lemas que estaban coreando los dos bandos no tienen nada que ver con el deporte, te pongo un ejemplo, lo que se gritaba en los enfrentamientos era lo siguiente “La badil la badil 3an tagrir almasir” (no hay más solución, no hay más solución que la autodeterminación) por parte saharaui, y por el lado de los colonos marroquíes “el Sahara es nuestro y el rey es nuestro rey”

    -PREGUNTA: Según tu opinión personal ¿crees que estos enfrentamientos se pueden volver a repetir?
     

    -RESPUESTA: No lo creo, sino que estoy tan seguro de ello como de que el día tiene 24 horas y esto seguirá así ya que nunca abra una solución sin la independencia total.

    -PREGUNTA: Las autoridades marroquíes han insinuado que detrás de lo que ocurrió, esta el Frente POLISARIO, ¿te consta que eso sea así?

    -RESPUESTA: Me gustaría que hubiera sido verdad, pero no es así, lo que está pasando es algo interno no tiene nada que ver con los factores externos, y esta provocado por un odio y rencor acumulado entre los dos bandos alimentado por el apoyo de la policía a los colonos marroquíes.

    -PREGUNTA: Hoy es jueves, y los disturbios en Dajla comenzaron el domingo, ¿se puede decir que lo peor ya paso?, es decir ¿hay calma en la ciudad como dicen las autoridades marroquíes?
     

    -RESPUESTA: Cómo no va a estar en calma, si es una pequeña ciudad con una única carretera de entrada y salida rodeada de mar por todos lados y ocupada por un numero innumerable de militares armados hasta los dientes con más de trescientos vehículos en la ciudad, sin contar la policía y MJAZNIA. Pero lo peor es que bajo esa supuesta calma, calma artificial, están ocurriendo detenciones selectivas y otras muchas arbitrarias, hoy mismo han encontrado tirado cerca de la costa atlántica en estado muy grave con heridas en la cabeza y con un ojo arrancado a un joven saharaui de 20 años, Sidi Ould Sheibata Ould Maichan, que se encontraba desaparecido después de haber sido detenido por la policía. ¿Te parece eso calma?
    *nota: según las últimas informaciones, aun no contrastadas, el joven podría haber fallecido y se encontraría su cuerpo en una cámara frigorífica del hospital Civil regional de Dajla.

    -PREGUNTA: Las autoridades marroquíes aseguran que hay 8 detenidos hasta el momento ¿sabes algo al respecto?, ¿conoces a alguno de los detenidos?.
     

    -RESPUESTA: ¿8 detenidos?, ¿quién os da esa información? -Las autoridades marroquíes- le contesto. No es cierto ni mucho menos, son más, muchos más, las autoridades son expertas en la manipulación de la información y en la mentira y aquí en Dajla no les es difícil decir lo que quieran, ya que no hay ningún periodista independiente acreditado, y sí conozco a varios de los detenidos, pero no diré sus nombres, solo te diré que a uno de ellos lo detuvieron por llevar el turbante puesto, ya que según la policía, se estaba ocultando el rostro. Menudo delito ¿no?

    -PREGUNTA: ¿Todos los colonos marroquíes están contra la población saharaui?
     

    -RESPUESTA: No, eso no es cierto, parte de los marroquíes que viven con los saharauis en sus barrios, los estaban apoyando y coreando con ellos sus propios lemas independentistas.

    -PREGUNTA: El embajador marroquí en Madrid, es Uld Suilem (saharaui de origen) oriundo de Dajla, ¿sabes si ha hecho algo por los ciudadanos de la ciudad?

    -RESPUESTA: Jajajaja ¿qué va a hacer por los saharauis?, si alguna vez hizo algo por los saharauis fue en el pasado cuando aun tenia principios, pero eso es agua pasada, lo que está haciendo bien ahora, es solo pensar en el mismo y en como agradar a sus nuevos jefe, no en ayudarnos a nosotros.

    -PREGUNTA: El Sahara Occidental es conocido por la riqueza pesquera de su costa atlántica, y en especial la ciudad de Dajla, el reciente acuerdo pesquero renovado por un año entre Marruecos y la Unión Europea, asegura que la población saharaui tiene acceso a dicha riqueza y a los fondos que Europa paga a Marruecos por faenar en dicha costa ¿tiene la población saharaui acceso a esa « riqueza »?
     

    -RESPUESTA: Para nada, eso es pura mentira, los saharauis no tienen acceso a nada y no tienen nada en sus manos, a los que ves en el parlamento marroquí y en la televisión y tal, para Marruecos son nadie, solo unas marionetas a las que les mueven los hilos para que les vean los saharauis y la comunidad internacional confirmar su soberanía sobre el Sáhara.

    Gracias por la entrevista.
     
  • Déclaration commune pour un Sahara Occidental sans violence ni racisme

    Depuis le 25 septembre 2011, des civils sahraouis de Dakhla, dans le sud du Sahara Occidental, font face à des attaques brutales et agressives de la part milices armées marocaines. Ces milices résident dans le quartier Alwakala, qui abrite des milliers de colons marocains déplacés en 1991 sur le territoire par le gouvernement marocain, pour participer au référendum prévu au Sahara Occidental.

    Les vies et sécurités des Sahraouis sont en danger, leurs maisons sont pillées, les biens privés et publics sont incendiés. L’armée a bouclé la route de Dakhla, interdisant ainsi l’accès aux médias afin de cacher les crimes graves commis en toute impunité par les services de renseignement marocains et des milices armées. Cette agression marocaine est enracinée dans le racisme, et a fait des dizaines de victimes parmi les Sahraouis, qui tentent de fuir la ville pour sauver leurs vies.

    Nous notons que les autorités marocaines tentent de déformer les faits sur les événements à Dakhla, comme ils l’ont fait plusieurs fois auparavant quand ils ont soutenu les milices armées dans l’attaque des civils sahraouis et de leurs propriétés.

    En conséquence, les ONG et les comités des droits humains sahraouis souhaitent déclarer ce qui suit :

    1. Notre solidarité absolue avec les victimes des attaques vicieuses perpétrées par les milices armées du quartier Alwakala et les agents des autorités marocaines.

    2. Nos condoléances et solidarité avec la famille du Sahraoui martyr Maichane Mohamad Lamine Echiaa Lahbib, qui a été enlevé et battu à mort par les milices.

    3. Nous dénonçons les tentatives des autorités marocaines de fausser la réalité de Dakhla, et de désinformer l’opinion publique locale et internationale.

    4. Nous exigeons du gouvernement marocain qu’il autorise une enquête indépendante et équitable dans tous les crimes commis par les milices armées et les services secrets marocains contre les civils sahraouis de Dakhla, au Sahara Occidental.

    5. Nous appelons les Nations Unies et le Conseil des droits humains de l’ONU à envoyer une commission internationale pour enquêter sur les violations graves des droits de l’homme commises par des milices armées soutenues par les autorités marocaines.

    6. Nous demandons à la communauté internationale, les ONGs et toutes les voix libres d’agir immédiatement pour :

    a. Le respect des droits humains au Sahara Occidental, y compris le droit du peuple Sahraoui à l’autodétermination. Le conflit politique et le siège militaire du Sahara Occidental doit prendre fin.

    b. Oeuvrer pour l’établissement d’un mécanisme de l’ONU destiné à protéger les civils sahraouis et rapporter la situation des droits humains au Sahara Occidental.

    c. Une réponse immédiate à la demande des civils sahraouis d’être protégé contre la violence des milices armées et la répression par l’Etat marocain.

    d. Augmenter la pression sur le Maroc pour :

    – Clarifier le sort des sahraouis enlevés;

    – Libérer tous les prisonniers politiques sahraouis;

    – Garantir les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels du peuple Sahraoui, y compris le droit à bénéficier de ses ressources naturelles.

    Sahara Occidental, le 29 Septembre 2011

    Signé par:

    – La famille du Sahraoui martyr Said Dambar

    – CODESA (Collectif des Défenseurs Sahraouis des Droits de l’Homme)

    – ASVDH (Association Sahraouie des Victimes des violations graves des Droits Humains commises par l’Etat marocain)

    – CODAPSO (Comité de défense de l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental)

    – CSPRON (Comité Sahraoui pour Plan de Règlement de l’ONU et la protection des ressources naturelles du Sahara Occidental)

    – Comité de coordination de Gdeim Izik

    – Les victimes de disparitions forcées et les arrestations arbitraires au Sahara Occidental

    – Comité de défense de la liberté publique et des Droits de l’Homme au Sahara Occidental

    – Association sahraouie de protection des prisonniers

    – Comité sahraoui pour la défense des droits de l’homme à Smara, au Sahara Occidental

    – Organisation contre la torture de Dakhla, au Sahara Occidental

    – Comité des familles des Sahraouis kidnappés

    – FAFESA, le Forum de l’Avenir de la Femme Sahraouie au Sahara Occidental

    – Comité des mères des 15 Sahraouis disparus

    – Comité Sahraoui pour la Défense des Droits de l’Homme à Glaimim, Sud du Maroc

    – Soleil Libre pour la Protection des Défenseurs des Droits de l’Homme au Sahara Occidental

    – Centre Sahraoui de Protection de la Mémoire Collective

     
    Traduction APSO
     
    APSO, 06/10/2011
  • L’Afrique se plaint de violations et de "black-out" de l’information

    « Abus » et « violations des droits de l’homme » continuent « sans relâche » au Sahara occidental, une région occupée par le Maroc sur qui pèse « une panne complète de l’information » : c’est la plainte du Parlement pan-africain, dans un rapport approuvé hier lors d’un séance de travail de l’Assemblée dans la ville sud-africaine de Midrand.

    Le document souligne que le référendum sur l’autodétermination demandé aux indépendantistes du Front polisario est un droit et « ne doit pas être l’objet de négociations ». Les députés réunis à Midrand, peut-on lire dans ce rapport, s’engagent à demander au Conseil paix et sécurité de l’Union africaine « la prise de sanctions ou autres mesures de pression » pour contraindre le Maroc à « respecter les résolutions de l’ONU ».

    Le Sahara occidental est occupé par les Forces armées de Rabat depuis 1975. Nommée République démocratique arabe sahraouie, la région a le statut de pays membre de l’Union africaine.

  • Le Maroc accentue sa répression sur les Sahraouis

    Alors que des voix s’élèvent à l’ONU pour l’autodétermination

    La situation des droits de l’homme dans les territoires occupés de la RASD est des plus déplorables. Le Maroc poursuit sa répression en toute impunité dans la ville sahraouie de Dakhla, faisant fi de la légalité internationale et bravant la Minurso des Nations unies.

    Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a mis en exergue «le climat de terreur et d’intimidation» et les campagnes d’harcèlement et de persécution des citoyens sahraouis dans la ville de Dakhla occupée. Dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU, le président sahraoui a affirmé que «ces pratiques ont créé un climat de terreur parmi les citoyens sahraouis sans défense notamment les enfants, les femmes et les personnes âgées et les familles sahraouies en général du fait du déploiement d’un important dispositif militaire et policier». 

     
    «Les autorités marocaines ont arrêté depuis le 25 septembre dernier plus de 100 militants sahraouis» relevant que «20 d’entre eux sont repartis entre les prisons des villes de Dakhla et d’El Ayoune occupées», a indiqué le président Abdelaziz dans sa lettre publiée par l’Agence de Presse Sahraouie (SPS). Ces développements, a-t-il dit, «se produisent sur un territoire qui se trouve sous la responsabilité directe des Nations unies et en présence de la Minurso». 
     
    Le Front Polisario a demandé à l’ONU d’intervenir rapidement pour protéger les civils sahraouis et mettre fin à cette tragédie qui dure depuis 36 ans, a indiqué le président sahraoui, ajoutant «ces développements attestent de la nécessité de trouver un mécanisme onusien qui permet à la Minurso de protéger les droits de l’Homme dans la région». Dans ce cadre, le président Abdelaziz a réitéré son appel pour une intervention rapide en vue de mettre un terme à cette situation tragique due aux pratiques de l’occupation militaire marocaine illégale et ses atteintes incessantes depuis son invasion du Sahara occidental le 31 octobre 1975. Il a également sollicité de nouveau l’intervention du Secrétaire général de l’ONU pour la libération de tous les détenus politiques sahraouis incarcérés suite à l’agression marocaine qui a ciblé la ville occupée de Dakhla, pour s’être simplement attachés à leurs revendications, leurs droits légitimes à la liberté, à la dignité, à l’autodétermination et à l’indépendance.

    Face à la recrudescence de la situation et à l’absence de journalistes et observateurs internationaux indépendants, le président sahraoui a appelé l’ONU à oeuvrer à «la levée du blocus militaire et sécuritaire imposé à la ville sahraouie occupée, la cessation des campagnes de perquisitions, d’enlèvements et d’arrestations et à l’envoi d’une mission internationale indépendante pour enquêter sur l’agression marocaine sauvage contre les civils sahraouis sans défense».

     
    Par ailleurs, plusieurs Etats ont réaffirmé devant l’ONU leur ferme soutien à l’exercice du droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, en appuyant les efforts de l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, Christopher Ross. 
     
    Intervenant lors des débats entamés lundi à New York dans le cadre de la 4e Commission de l’ONU, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, le représentant du Chili à l’ONU, Octavio Errazuriz, qui intervenait au nom des Etats du groupe de Rio, a indiqué que les 24 pays de l’Amérique latine qu’il représentait affirment de nouveau leur soutien à toutes les résolutions adoptées par l’Assemblée générale et par le Conseil de sécurité sur la question su Sahara occidental.

    Par M. Ait Chabane 

     
    Les Débats, 05/10/2011
  • Dakhla, la ville plongée dans le noir

    Une semaine après le début de l’encerclement de la ville de Dakhla, dans les territoires occupés du Sahara Occidental, la ville est toujours sous état de siège et coupée du monde. Les forces de sécurité marocaine, qui encerclent la ville depuis le 26 septembre dernier, continuent leur offensive contre la population sahraouie en s’adonnant, notamment, à une répression et à des intimidations sans limites, a-t-on appris.
    L’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, M. Ibrahim Ghali, l’a confirmé lors d’une conférence de presse tenue, lundi. Il dira que les unités militaires opérationnelles déployées à Dakhla mènent une répression sans précédent et brutale contre la population sahraouie, s’en prenant, également, à leur biens tels que les voitures et les commerces. Leur maisons, a-t-il souligné, ne sont pas épargnées. Selon lui, des dizaines de Sahraouis auraient été arrêtés et conduits dans les geôles marocaines. 
    Dans son message adressé au SG des Nations unies, le président de la RASD, M. Mohamed Abdelaziz, a affirmé que «les autorités marocaines ont arrêté, depuis le 25 septembre dernier, plus de 100 militants sahraouis dont 20 sont répartis entre les prisons des villes de Dakhla et d’El Ayoun occupées». Et de poursuivre : «Ces pratiques ont créé un climat de terreur parmi les citoyens sahraouis sans défense, notamment les enfants, les femmes et les personnes âgées et les familles sahraouies en général, du fait du déploiement d’un important dispositif militaire et policier.»
    Ces évènements interviennent au moment où se déroulent les travaux de la 4e commission onusienne, chargée des questions politiques spéciales et de décolonisation (du 4 au 7 octobre à New York). Par cette occasion, plusieurs Etats ont réaffirmé, a-t-on appris, devant les Nations unies leur ferme soutien à l’exercice du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, en appuyant, de ce fait, les efforts de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, M. Christopher Ross. Lors des débats qui ont eu lieu lors de cette session de la 4e commission, le représentant du Chili à l’ONU, M. Octavio Errazuriz, qui intervenait au nom des Etats du groupe de Rio, a indiqué que les 24 pays de l’Amérique latine qu’il représentait, affirment de nouveau leur soutien à toutes les résolutions adoptées par l’assemblée générale et par le Conseil de sécurité sur la question su Sahara Occidental. Prenant part à ces débats, le représentant permanent du Lesotho auprès des Nations unies, Motlatsi Ramafole, a considéré que la question du Sahara Occidental est, sans doute, «la question coloniale la plus cruciale de l’agenda de l’ONU».
    Pour rappel, les affrontements ont commencé, dans la soirée du dimanche 25 septembre, après un sit-in organisé pour dénoncer l’agression dont ont fait l’objet des Sahraouis au stade de la ville de Dakhla occupée lors d’une rencontre entre le Mouloudia de Dakhla et le Chabab de Mohamadia du Maroc. Les heurts ont fait plusieurs blessés et deux morts parmi les Sahraouis, à savoir, Michan Ould Chiaa et Chiabata Michan, a-t-on appris des autorités sahraouies.
    Par : Massinissa Benlakehal
    Le Midi Libre, 05/10/2011
  • La ville de Dakhla en état de siège depuis plusieurs jours

    Dans la soirée du 25 septembre, une manifestation pacifique à Dakhla a été «réprimée sauvagement » par des colons et policiers marocains qui sont intervenus contre les manifestants, causant «la mort du jeune sahraoui Meichan Mohamed Lamine Lehbib et blessant huit autres», a rapporté l’agence de presse sahraouie SPS. Depuis, la situation dans la ville de Dakhla occupée nécessite la mise en place urgente d’un mécanisme de protection des droits de l’Homme par l’ONU, a indiqué lundi à Londres le représentant du Front Polisario au Royaume- Uni, Lamine Baâli. 
     
    «La situation qui prévaut actuellement à Dakhla illustre la violente répression qui s’abat quotidiennement sur le peule sahraoui dans les territoires occupés. Elle nécessite la mise en place urgente d’un mécanisme onusien de surveillance des droits de l’Homme au Sahara occidental», a déclaré à l’APS ce même responsable. 
     
    «Dakhla est en état de siège depuis plusieurs jours, les autorités marocaines interdisent à la presse l’accès à la ville afin de cacher les atrocités qu’elles font subir aux Sahraouis en intra muros», a dénoncé le représentant du Front Polisario, lançant un appel urgent pour l’envoi d’une mission d’enquête internationale au Sahara occidental. Il a préconisé des visites sur place de délégations étrangères pour qu’elles puissent se rendre compte de ce qui s’est réellement passé à Dakhla et établir des rapports en vue d’«informer l’opinion internationale sur les actes commis par les colons marocains». 
     
    Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, pour sa part, a dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU, affirmé que «ces pratiques ont créé un climat de terreur parmi les citoyens sahraouis sans défense notamment les enfants, les femmes, les personnes âgées et les familles sahraouies en général du fait du déploiement d’un important dispositif militaire et policier». Il a mis en exergue lundi «le climat de terreur et d’intimidation» et les campagnes d’harcèlement et de persécution des citoyens sahraouis dans la ville de Dakhla occupée. 
     
    Ces évènements, a-t-il dit, «se produisent sur un territoire qui se trouve sous la responsabilité directe des Nations unies et en présence de la Minurso». Dans ce cadre, le président Abdelaziz a réitéré son appel pour une intervention rapide en vue de mettre un terme à cette situation tragique due aux pratiques de l’occupation militaire marocaine illégale et ses atteintes incessantes depuis son invasion du Sahara occidental le 31 octobre 1975». Il a également sollicité de nouveau l’intervention du secrétaire général de l’ONU pour la libération de tous les détenus politiques sahraouis incarcérés suite à l’agression marocaine qui a ciblé la ville occupée de Dakhla, pour s’être simplement attachés à leurs revendications, leurs droits légitimes à la liberté, à la dignité, à l’autodétermination et à l’indépendance. 
     
    Face à la recrudescence de la situation et à l’absence de journalistes et observateurs internationaux indépendants, le président sahraoui a appelé l’ONU à oeuvrer à «la levée du blocus militaire et sécuritaire imposé à la ville sahraouie occupée, la cessation des campagnes de perquisitions, d’enlèvements et d’arrestations et à l’envoi d’une mission internationale indépendante pour enquêter sur l’agression marocaine sauvage contre les civils sahraouis sans défense».