Année : 2011

  • Sahara : Boukhari hausse le ton devant les membres onusiens

    «Le Sahara occidental reste un cas honteux pour la conscience universelle car nous attendons depuis 35 ans le référendum promis par les Nations Unies», clame haut et fort Boukhari, dans sa énième tentative de convaincre de l’option d’autodétermination du peuple sahraoui qui ne peut se faire que par un référendum. Il plaide pour l’option pacifique avec évidemment l’appui onusien, ce qui reste un long chemin à parcourir et pour preuves, les pourparlers qui n’ont pas abouti entre les deux belligérants. Le représentant du Front Polisario aux Nations Unies a prévenu jeudi à New York que sans un appui résolu de l’ONU à la question du Sahara occidental, l’option pacifique ne pourrait plus durer après 35 ans d’attente vaine d’un référendum pour l’autodétermination.

    Intervenant devant la 4e Commission de l’ONU chargée des questions de décolonisation, le représentant sahraoui a soutenu que ’’le Sahara occidental ne peut pas être une exception au principe général qui a guidé les peuples colonisés vers leur liberté et leur indépendance’’. Le représentant du Polisario tente de convaincre à la manière palestinienne les membres de l’organisation onusienne chargés de gérer ce dossier de la dernière colonie en Afrique et de les interpeller que ’’Nous sommes certains que vous, membres de l’ONU, partagez cette vision et c’est pour cette raison que le peuple sahraoui continuera à avoir confiance en vous et en votre bon jugement’’. Considérant que le Sahara occidental reste ’’un cas honteux pour la conscience universelle’’, Boukhari a observé que l’indépendance obtenue par les peuples respectivement du Sud-Soudan et du Timor de l’est, ainsi que l’appui solide apporté au ’’printemps arabe’’ viennent de confirmer que la communauté internationale peut rendre possible le triomphe des bonnes causes. 

    Pourtant, a-t-il relevé, ’’la solution au conflit qui confronte le Maroc au Front Polisario est, non seulement très simple’’ mais en plus, elle a été élaborée par l’ONU le jour même où cette dernière avait donné un mandat explicite à la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) d’organiser au nom des Nations Unies un référendum d’autodétermination’’.Le Maroc et le Polisario avaient accepté cette solution, qui était aussi la seule solution endossée par le Conseil de sécurité en 1991, 1997 et 2003, avait-il rappelé. D’autant plus, a-t-il poursuivi, de 1969 à 1973, le Maroc avait affirmé solennellement devant la 4e commission de l’ONU de décolonisation, et avant d’envahir le Sahara occidental, qu’il ’’reconnaissait et soutenait l’indépendance’’ de ce pays. Permettre au peuple sahraoui d’exprimer sa volonté à travers les urnes.
    Pour Boukhari il faut permettre au peuple sahraoui d’exprimer sa volonté, à travers les urnes, s’il veut faire partie de la puissance occupante ou faire partie des nations libres et souveraines, est la seule façon viable et efficace pour parvenir à une solution démocratique que l’ONU peut fièrement assumer’’. Abordant les pourparlers informels dont le dernier date de juillet passé, le représentant du Front Polisario auprès de l’ONU a souligné que ’la mauvaise foi du Maroc et son recours aux subterfuges ont empêché tout progrès significatif. le Front Polisario a informé l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU Christopher Ross, qu’il était encore prêt à reprendre les négociations à la date qu’il détermine quant à l’actuelle attitude du Makhzen, car ’’nous croyons sincèrement qu’il faut donner à l’option pacifique toutes les chances pour aboutir’’. 
    Boukhari prévient que ’sans l’appui résolu de l’ONU, l’option pacifique ne peut plus durer car nous attendons depuis 35 ans le référendum promis par les Nations Unies’. En ce qui concerne les droits de l’homme, Mohamed Boukhari a tenu à rappeler que la MINURSO est la seule des missions du maintien de la paix créées par l’ONU depuis 1978 qui n’a pas de mécanisme chargé de la surveillance des droits humains.’’ Pourquoi cette anomalie ? Qu’est-ce que le Maroc veut cacher au monde ?’’, s’est-il interrogé en rappelant les massacres perpétrés par les forces marocaines en novembre dernier contre le camp de Gdeim Izik, et l’autre tragédie qui frappe la ville sahraouie de Dakhla depuis septembre dernier. 
    Dans son intervention, pour plaider la cause de l’autodétermination de la RASD le représentant sahraoui a aussi évoqué l’appui demandé récemment par le Maroc aux Etats membres de l’ONU pour avoir un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité. Soulignant que le Front Polisario ne veut pas s’ingérer dans les décisions des gouvernements souverains pour cette question, il a, cependant, rappelé que le Front Polisario et le Maroc sont les deux parties dans un conflit qui est à l’agenda du Conseil de sécurité.
    Le représentant du Polisario dira encore à l’encontre des membres de l’ONU qu’Objectivement, vous pouvez comprendre l’inquiétude légitime qui découle du fait qu’une partie au conflit puisse siéger au Conseil alors que l’autre en soit à l’extérieur’’. Il est important de signaler que pour le remplacement, à partir du 1er janvier 2012, du Nigeria et du Gabon pour les deux sièges attribués aux pays africains comme membres non permanents du Conseil de sécurité, les chefs d’Etat de l’Union africaine avaient soutenu, lors de leur sommet de juin dernier à Malabo (Guinée équatoriale), les deux candidatures de la Mauritanie et du Togo. Cela changera t-il la donne ?

    Par FOUDAD N.

    Le Carrefour d’Algérie, 09 OCT 2011

  • Le Maroc dans le vif du sujet

    Le 2 octobre, la rue marocaine faisait un saut qualitatif. Ce jour-là, les habitants de Taza meublaient leur soirée par un divertissement tout ce qu’il y a d’original. Ils organisaient un défilé consacré au fléau de la pauvreté qui les ronge et aux Alaouites, c’est-à-dire la famille régnante, qui en est la cause, selon eux. Que les sujets du commandeur des croyants défilent dans les villes du royaume, cela est admis depuis quelque temps, voire souhaité puisque cela permet aux tayabet el-hammam d’en face de chanter à qui mieux mieux l’ouverture démocratique exemplaire de M6 le magnifique, en réalité un modèle trompe-l’œil qui vous feinte aussi facilement qu’un miroir aux alouettes. 
     
    Dans leur procession nocturne, les manifestants de Taza jouaient à «question/réponse». Une partie d’entre eux interrogeait : «Pourquoi sommes-nous pauvres ?», l’autre répondait : «parce que «les Alaouites sont des voleurs». Oser émettre publiquement à coups de mégaphone un tel blasphème vient comme un cheveu dans la soupe en ces moments où le royaume étrenne son statut avancé, obtenu de haute lutte auprès de l’UE grâce, notamment, aux hautes performances dans la question des droits humains au Sahara occidental. Des qualités qui lui vaudront son embrigadement au CCG dans la perspective des futurs «Jasmins» qui s’annoncent dans la région où les quatre saisons ont tendance à n’être que des printemps. Des printemps qu’on découvre finalement plus contagieux que la fièvre porcine. Et c’est peut-être cette contagion qui fait qu’au Maroc les sujets réagissent désormais en… citoyens. 
     
    Les Alaouites peuvent prétendre, s’ils le veulent, descendre de la cuisse de Jupiter. Cela ne les empêche pas de se faire traiter par qui de droit de ce qu’ils sont accusés. Avec la manif de Taza, la rue marocaine vient probablement d’enterrer à jamais la crainte des Alaouites et de leur cruauté féodale. Qui auparavant pouvait se frotter aux Alaouites. Qui pouvait risquer et établir publiquement un lien entre la paupérisation des populations et les indésirables pratiques des maîtres des lieux ? Il serait cependant injuste de mettre tous les Alaouites dans le même sac. Le «prince rouge», ce charmant paria, sort du lot, lui qui a su décrocher avec élégance un statut avancé dans les cœurs au Maroc et dans les alentours. 
    M. Z.
    mohamed_zaaf@yahoo.fr
  • Legisladores piden sanciones a Marruecos

    MIDRAND, Sudáfrica, 7 oct (IPS) – El Parlamento Panafricano hizo un llamado a las naciones del continente para sancionar a Marruecos hasta este país que cumpla con el mandato de la ONU que reafirma el derecho de autodeterminación de los habitantes de Sahara Occidental.

    El órgano legislativo de la Unión Africana, reunido entre el 3 y el 14 de este mes en esta ciudad de Sudáfrica, hizo la exhortación tras revisar las recomendaciones de una misión investigadora que visitó esa región el miércoles.

    Sahara Occidental es un territorio en disputa. La República Árabe Saharaui Democrática (RASD) reclama la soberanía sobre toda la región, pero Marruecos ocupa 75 por ciento de ésta desde que España se retiró en 1976.

    “Lo que Marruecos llama sus provincias sureñas en Sahara Occidental, la RASD lo considera territorio ocupado. Más de 100.000 saharauis han sido desplazados de la zona en los últimos 35 años, la mayor parte de los cuales ahora residen en campamentos para refugiados en el oeste de Argelia”, dijo la parlamentaria panafricana Juliana Kantengwa, de Ruanda, quien presidió la comisión investigadora.

    En línea con su misión de promover la paz y la seguridad en el continente, el Parlamento Panafricano envió a la delegación en julio para conocer de cerca la situación en la RASD.

    Kantengwa se refirió a la RASD como un gobierno en el exilio, ya que en los hechos funciona en los campamentos de refugiados cerca de la sudoccidental ciudad argelina de Tinduf.

    Según el Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Refugiados (Acnur), el gobierno argelino ha indicado que hay unos 165.000 saharauis en esos campamentos.

    En su informe ante el Parlamento Panafricano, Kantengwa recomendó instar a la Unión Africana, a través de su Consejo de Paz y Seguridad, a que presione a los estados miembros para que impongan sanciones contra Marruecos hasta que reconozca el mandato de la ONU (Organización de las Naciones Unidas) que afirma el derecho de autodeterminación de los saharauis.

    Aunque el Parlamento no tiene poder para poner en acción las recomendaciones del informe, Kantengwa subrayó que podía trabajar para crear conciencia en la comunidad internacional.

    “Ha sido un conflicto silencioso, pero mientras lo mantengamos en nuestra agenda, las potencias internacionales serán informadas de lo que está pasando en Sahara Occidental”, indicó.

    Marruecos hizo una propuesta para poner fin al conflicto. Su llamado Plan de Autonomía le ofrece cierto grado de independencia a Sahara Occidental, aunque mantiene la región bajo soberanía de Rabat.

    Además, la iniciativa no permite que los saharauis realicen un referendo sobre su independencia o integración a Marruecos.

    Ouaddadi Cheikh Ahmed El-Haiba, parlamentario panafricano de la RASD, afirmó que se trataba de un “plan de muerte”. “Los saharauis quieren ser capaces de determinar su propio destino. No queremos nada más que la independencia”, dijo El-Haiba.

    Marruecos abandonó la Unión Africana (entonces llamada Organización de Unidad Africana) en 1984, cuando el grupo reconoció como miembro a la RASD. No obstante, los estados del bloque aún mantienen relaciones diplomáticas con Rabat.

    “Creo que la Unión Africana debería poner en práctica sus propias recomendaciones y resoluciones. A pesar de las resoluciones de la ONU, de consejos de seguridad y de organismos de derechos humanos, cada uno afirmando el derecho de los saharauis, Marruecos no está dispuesto a aceptar ninguno de ellos”, dijo El-Haiba.

    “Si (los marroquíes) no son sancionados, continuarán actuando como lo hacen en Sahara Occidental, porque sienten que están siendo apoyados por las potencias internacionales”, añadió.

    Salah El Abd Mohamed, embajador saharaui en Sudáfrica, dijo a IPS estar muy satisfecho con el informe presentado ante el Parlamento Panafricano.

    “El equipo vio lo que estaba pasando realmente en el terreno y cómo los saharauis estaban luchando por su autodeterminación. Le agradecemos al Parlamento por la delegación que envió y celebramos sus recomendaciones”, afirmó.

    Kantengwa dijo a IPS que, a pesar de los desafíos que viven en los campamentos para refugiados y la incertidumbre sobre su futuro, las mujeres saharauis tienen esperanza en que su derecho a la autodeterminación será alguna vez reconocido.

    La legisladora subrayó que las saharauis desempeñaban papeles activos en la comunidad, y que incluso muchas ocupaban puestos de gobernanza.

    Las mujeres son especialmente activas en los campamentos y han asumido totalmente la organización y la provisión de servicios sociales, como salud y educación, dijo Kantengwa a IPS.

    Los jóvenes, sin embargo, están menos esperanzados. “La sociedad está dominada por las mujeres. Los pocos jóvenes que había nos dijeron que estaban impacientes por el proceso de negociaciones entre la RASD y Marruecos, y que podría estallar un conflicto armado si este demoraba mucho”, indicó.

    IPS, 7 oct 2011

  • ResourceWatch se cuela en CONXEMAR 2011


    La organización internacional Western Sahara ResourceWatch/ (WSRW) acudió esta semana a la feria de productos congelados del mar CONXEMAR 2011 (celebrada en Vigo entre el 4 y 6 de octubre), con el fin de obtener información relacionada con la causa que defiende: la protección de los recursos naturales del Sáhara Occidental y la denuncia del expolio ilegal al que están sometidos por parte de Marruecos y empresas extranjeras, expolio que se produce sin el consentimiento de sus legítimos dueños, los saharauis.

    Por todos los stands relacionados con las capturas y distribución de pescado, los activistas de WSRW repartieron un comunicado, en el que hacen un llamamiento a las empresas que comercian con Marruecos para advertirles de la ilegalidad de incluir productos del Sáhara en sus operaciones comerciales. También se les instó a buscar alternativas de negocio para evitar la importación de mercancía del Sáhara. La acción en CONXEMAR se llevó a cabo de forma discreta y sin pancartas, porque no los activistas de esa asociación no pretendía “llamar la atención con ruido” -nos comenta un integrante del grupo-, sino transmitir un mensaje escrito a cada una de las empresas detectadas, de las que WSRW ha tomado buena nota, con el fin de proseguir en el futuro la comunicación con ellas y ejercer una labor de observación sobre sus operaciones comerciales con Marruecos. El fin último es siempre el de denunciar el expolio ilegal.

    Asimismo, WSRW ha enviado esta semana, sendas cartas a los presidentes de las Cámaras de Comercio de Galicia con el fin de que tengan en cuenta las especiales condiciones de los territorios ocupados del Sáhara Occidental y que informen de ello a los empresarios que deseen invertir en el país vecino. Actualmente son muchos los casos de empresas que se dirigen a sus Cámaras de Comercio para obtener asesoramiento sobre Marruecos, pero se ha comprobado que no se les advierte correctamente de los riesgos que podrían correr sus inversiones si en algún momento se desarrollan en los territorios ocupados del Sáhara Occidental, o si las mercancías proceden de esos territorios.

    La campaña de información de WSRW proseguirá a lo largo de varios meses y sobre todo antes de fin de año, ya que la posibilidad de que se firme un nuevo acuerdo de pesca entre la UE y Marruecos está pendiente en el Parlamento Europeo que antes de diciembre deberá tomar una decisión al respecto.

    Fuente : Espacios Europeos, 9 oct 2011

  • La vergüenza de África

    Hoy casi todos los periódicos abren sus ediciones con noticias e imágenes relacionadas con la guerra entre Marruecos y el Sáhara Occidental. El Correo le da más importancia al temporal -más importante una ola de ocho metros que cala a una madre irresponsable, el carrito de su bebé y su hijo pequeño en el malecón de Zarautz que trece muertos saharauis-, pero eso es otro tema.
    Titulares como « ola de violencia » o « ataque al campamento saharaui » inundan unas primeras planas que, en realidad, deberían tratar sobre la vergüenza de los dirigentes europeos (casi sin excepción) ante la pasividad de sus gobiernos ante la vergüenza de África. Y como ese sentimiento no está muy de moda por estos lares, es mejor hablar del complejo que han de sentir esos mismos países ante la situación que dejaron en territorios de « ultramar ».
    A los tertulianos partidistas de casi todos los « debates » televisivos se les llena la boca hablando de la vergüenza del apoyo incondicional de Estados Unidos a Israel. Pero nadie, absolutamente ninguno de ellos, es capaz de decir que este « cristo » que hay montado en Palestina no es más que el resultado del proceso intensivo de descolonización por la puerta de atrás que aplicó el Reino Unido con sus colonias. Echó a los palestinos de sus tierras para colocar a los colonos israelíes. Los mismos que durante décadas enriquecieron sus bancos.

    Se desentendió por completo de la India. La « joya de la Corona » del Imperio Británico. Y con el subcontinente de sus problemas: superpoblación, hambrunas, fronteras mal definidas, conflictos con Pakistán -la parte occidental de la colonia durante el Imperio- y la guerra perpetua por la región de Cachemira.

    La misma receta en Egipto y Sudáfrica. Sólo puso algo de interés en la única de las colonias que no podía retener: Hong Kong. China ya « se había dado cuenta » de que el Reino Unido no era rival -por mucho que James Bond opine lo contrario-. Y, sobre todo, con el Ulster. Última proyección del colonialismo más barriobajero dentro de la Europa del siglo XXI.

    Por aquí, la « grande y libre » tiene su espejo en su archienemiga histórica (con permiso de Francia, que le colocó a los Borbones que le había quedado sin degollar). Tiene su propia Irlanda en Euskadi. Tiene su propia Palestina en el Sáhara Occidental. Un vestigio de un Imperio vetusto y acomplejado que, como todos los demás, sobrevivió sólo mientras sus militares fueron perros obedientes.

    En 1976 España decidió que el mejor modo de « descolonizar » el territorio era dejarlo en manos de Marruecos y Mauritana gracias a unos acuerdos -los de Madrid- totalmente ajenos al Derecho Internacional. Además, su incapacidad de hacer las cosas bien hace que el « Territorio No Autónomo » debiera estar bajo administración de la ONU -que es algo así como estar bajo la tutela del Espíritu Santo-.

    Para acabar me gustaría hacer unas pregunta a los dos partidos mayoritarios españoles. A los populares, ¿dónde están las fuerzas libertarias de la Legión que « reconquistaron » Perejil para que la autoridad española no quedara en entredicho? A los socialistas, ¿qué hacen los soldados españoles en Afganistán resolviendo un conflicto que montaron entre estadounidenses y soviéticos? A los dos, ¿con qué potestad hablan al Reino Unido de Gibraltar si son incapaces de arreglar su puerta de atrás? ¿O esto lo arreglamos con un partido amistoso de la roja con Marruecos?

  • El Ayuntamiento de Caceres destina casi 10.000 euros para cooperación solidaria

    Niños que veranearon este año en Caceres

    El porcentaje del 0,7% de los presupuestos del Consistorio destinados a la Cooperación Solidaria ya tiene algunos destinatarios concretos. Cerca de 10.000 euros han sido concedidos para Kenia y los niños del Sáhara.

    El Ayuntamiento ha concedido unos 3.400 euros para el Programa Vacaciones en Paz, que han sido destinados al abono de los billetes de avión para el grupo de niños saharauis que este verano han permanecido en la localidad durante dos meses.

  • El Puig acoge el VII Encuentro de Veteranos del Sáhara


    Más de 320 personas se dieron cita ayer en el Monasterio de El Puig con motivo del VII Encuentro de Veteranos del Sáhara, donde compartieron recuerdos de su paso por África y fotografías en blanco y negro. Entre los asistentes estaba Julio Gramaje, un valenciano que a sus 92 años era ayer el más mayor de los que prestaron servicio en el Sáhara.

     El Sáhara era colonia española hasta 1975, año en que fue entregada a Marruecos y Mauritania contra la resoluciones de la ONU que preconizan un referendum de autodeterminacion para el pueblo saharaui.

    Los veteranos del Sáhara eran en su mayoria militares españoles que sirvieron en este territorio.

  • Sahara Occidental : Il y a un an, Gdem Izik

    Il y a un an, les Sahraouis plantaient la tente dans le désert à proximité de El Aaiun. Et ensuite ? Ce qu’on a appelé le Printemps arabe. Début de l’époque formidable de la chute en effet domino de dictatures arabes…

    Dans tout le Sahara Occidental occupé, en juillet puis début octobre 2010, les premières tentatives de campements de Sahraouis ont été violemment empêchées. À partir du 7 octobre néanmoins, les Sahraouis sont sortis massivement de leurs villes occupées et malgré les interdictions, intimidations, supplications, destructions par les autorités coloniales marocaines, ils ont planté la tente dans leur désert.

    Le campement proche de El Aaiun à Gdem Izik grossit rapidement à quelques milliers de Sahraouis. Ce mouvement sahraoui de protestation, de résistance devient rapidement un immense événement populaire et démocratique.

    Malgré les dangers latents, les blocus, l’oppression des autorités marocaines, un nouvel élan est pris par la résistance sahraouie face à la discrimination généralisée qu’ils subissent dans leur pays occupé, où ils sont privés de leur droit fondamental à l’autodétermination.

    Najem, 14 ans, première victime…

    Les jeunes Sahraouis organisent le campement de Gdem Izik qui atteint rapidement 7000 tentes, soit 20 à 30 000 personnes. Ils créent des quartiers pour faciliter l’organisation logistique : circulation, approvisionnement, soins. Ils élisent les comités politiques de négociation avec les autorités, organisent les séances de prises de décision collectives…

    Le 24 octobre, un enfant est tué par les militaires marocains alors qu’il était dans une voiture qui ravitaillait le campement. C’est la première victime innocente de la manifestation.

    Le 8 novembre 2010, après 4 jours de négociations, de promesse de rapport de force, de tentatives démagogiques pour résoudre ce problème épineux pour eux, les autorités marocaines lancent avant l’aube l’assaut sur le campement de Gdem Izik, sur les femmes, les vieux et les enfants. Ce même jour, les forces sécuritaires imposent un blocus à la ville de El Aaiun, empêchant les familles sahraouies de venir au secours des leurs. La violence explose, réponse sahraouie à la violence qu’on oppose à leur pacifisme, déchaînement gratuit des colons. Les autorités raflent les jeunes sahraouis. Plusieurs centaines d’entre eux sont torturés et emprisonnés abusivement. Le même sort est réservé aux militants des droits de l’homme et journalistes sahraouis.
    L’ONU sous la pression de la France s’abstient d’envoyer une commission d’enquête indépendante.

    Pour Noam Chomsky, cette invention, 20 à 30 000 Sahraouis sortis des villes occupées pour vivre comme leurs ancêtres malgré l’interdiction, cette protestation contre la colonisation est l’origine du Printemps arabe.
    Depuis les peuples de Tunisie, Egypte, Libye se sont débarrassés de leurs dirigeants. Dans le silence de nos médias français, au Maroc, les jeunes ont constitué le Mouvement du 20 février qui grossit en importance et audace, et malgré les répressions meurtrières, fait fleurir des « Makhzen dégage ! ». Cela renforce les courageux opposants à la monarchie dictatoriale.

    Il y a un an naissait le campement de Gdem Izik. Nouveau symbole de la résistance sahraouie, nouvelle étape de la violence illégale et impunie du Maroc. Parmi les Sahraouis arrêtés pour leurs activités militantes, une vingtaine sont toujours maltraités dans la prison de Salé au Maroc, grossissant les rangs des prisonniers politiques sahraouis, pour certain incarcérés depuis 8 ans pour leurs opinions.

    Il y a un an naissait Gdem Izik. Le système colonial n’aura plus jamais le même poids sur l’aspiration du peuple Sahraoui au respect de son droit international, à l’autodétermination sur son avenir, sa terre et ses ressources. Certains anciens se souvenaient du goût de la liberté, les plus jeunes y ont maintenant goûté.

    APSO, le 8 octobre 2011
  • La violence sexuelle fait des ravages au sud du Maroc

    Derrière l’image d’un royaume serein où il ferait bon vivre que les médias occidentaux se chargent avec obséquiosité de vendre au monde, se cache pourtant un univers hideux où la femme n’a pas spécialement droit de cité. C’est cette image fardée du royaume que l’association marocaine de lutte contre la violence à l’égard des femmes a voulu dénoncer via une étude aux résultats hallucinants.

    Il en ressort globalement que plus de 1.500 femmes du sud du Maroc ont été victimes d’environ 3.300 actes de violence de différentes formes durant l’année 2010. Cette étude réalisée dans les régions du sud notamment à Marrakech, Benguérir, Chichaoua, Essaouira, Ait Ourir, Ouarzazate, Safi et El Jadida, rapporte l’AFP, place en tête de ces violences, celle d’ordre économique qui touche 33% des femmes, suivie de la violence psychologique avec 25,77%, indique l’association ô Nakhil pour la mère et l’enfant.
     
    La violence physique contre ces femmes, dont l’âge varie entre 25 à 45 ans, arrive en troisième position avec un taux de 21,66%, précise l’étude. Au niveau national, le Haut commissariat marocain au plan (HCP) avait de son côté indiqué, en janvier 2011 dans une enquête contre la violence basée sur le genre, que près de 6 millions de femmes, âgées de 18 à 64 ans, sur 9 millions soit 62,8 % de Marocaines avaient subi un acte de violence sous une forme ou une autre.
     
    Et contrairement à ce que on pourrait croire, cette violence s’exerce particulièrement en milieu urbain. Selon cette enquête menée entre juin 2009 et janvier 2010, effectuée sur un échantillon de 8.300 femmes, la majorité est issue du milieu urbain et que 23% d’entre elles ont “subi un acte de violence sexuelle à un moment ou un autre de leur vie”.
    62,8% des marocaines ont subi la violence
    L’enquête avait révélé que la forme de violence, la plus fréquente et la plus répandue est la violence “psychologique” définie comme un “acte qui consiste à dominer ou à isoler une femme, ainsi qu’à l’humilier ou la mettre mal à l’aise”. Cette violence psychologique touche “près de 48,4% des femmes interrogées”, avait fait remarquer l’enquête du HCP ajoutant qu’elle était présente particulièrement “dans le milieu conjugal” et “les jeunes femmes de 18 à 24 ans” en sont les principales victimes, avec 23%.
     
    S’agissant de la violence sexuelle, “les victimes (23%) sont trois fois plus nombreuses en milieu urbain qu’en milieu rural”, selon l’enquête du HCP. Par ailleurs, selon des statistiques du ministère marocain du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, publiées à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes (25 novembre), 29.503 actes d’agression contre les femmes ont été enregistrés entre octobre 2008 et septembre 2009 et 80% de ces violences relèvent du domaine conjugal.
     
    Tourisme sexuel au pays de l’”Emir El Mouaminin…”
     
    Le ministère marocain a précisé que la cause première de ces actes déclarés serait liée à des raisons économiques et matérielles mais des facteurs sociaux y contribuent fortement notamment l’accoutumance à la drogue, à l’alcool ou aux jeux de hasard et à cela, certains ajoutent des facteurs juridiques. Mais il est pour le moins difficile d’imputer cette flambée de violence contre les femmes aux seules raisons “économiques”.
    Au royaume Chérifien que les médias français adorent présenter comme un pays quasi occidental compte tenu du fait que leurs touristes pouvaient s’ y offrir ce qu’ils désirent, les femmes sont loin d’être reines. La fameuse “Moudawana” mentionne les droits de femmes au Maroc que M6 à présenté comme une révolution en la matière, n’est finalement que de la poudre aux yeux.
     
    Des voix de plus en plus audibles dénoncent à visages découverts le tourisme sexuel qui se pratique au pays du “Emir El Mouaminin” (Commandant des croyants).
     
     Thenado Daily, 08/10/2011
  • Le bon côté de l’Histoire, par Ahmed Halfaoui

    On allait presque se demander où elle était passée, depuis un certain temps, depuis qu’elle avait fait la leçon sur la Libye aux dirigeants africains. En fait, elle a dû se prendre de bonnes vacances, tranquille qu’elle était de voir l’ouvrage lancé par les tapisseurs de bombes. Et puis la revoilà. Egale à elle-même, pas hilare cette fois-ci, car elle est en colère. Une colère noire. Elle sort de l’ombre pour tancer des auteurs de désordre. La raison est que l’UNESCO a fait des siennes. L’UNESCO a cru qu’elle pouvait voter ce qu’elle voulait, comme elle voulait. La Clinton va lui rappeler la façon de bien se tenir. L’Organisation doit «revoir son vote» sur la reconnaissance de la Palestine en tant qu’Etat membre à part entière. La furie juge qu’il est «déroutant et inexplicable que des organes des Nations unies prennent des décisions sur le statut de la Palestine». En voilà des manières ! Le vote doit être annulé, sans autre forme de procès. D’ailleurs, la suppression de la contribution financière des Etats-Unis est à l’étude. La protection du Patrimoine culturel mondial de l’Humanité peut aller se faire voir ailleurs, quand est remis en cause le sacro-saint principe d’éviter de nuire, sous quelque forme que ce soit, à l’entreprise de prédation sioniste.

    D’après les connaisseurs des arcanes du pouvoir étatsunien, le fait qu’Hillary Clinton ait été nommée à la tête du département d’Etat n’est pas un hasard et Barak Obama ne lui aurait pas donné ce poste pour la consoler de sa défaite aux élections présidentielles. Elle a été installée parce qu’elle était la plus sourcilleuse et la plus efficace en matière de défense d’Israël. Deux précautions valent mieux qu’une, au vu du fait que le moindre état d’âme peut être fatal au dispositif en place. Une personne mal choisie peut faire une déclaration qui ficherait en l’air des dizaines d’années d’une rhétorique, toujours la même, sur la «sécurité» de l’Etat sioniste.

    Le risque est infinitésimal, mais il ne doit pas être couru. Avec la dame, il est nul, et jusqu’à présent elle ne faillit pas à sa réputation. En plus, elle a la manière, le geste et les mots. Du côté de l’UNESCO on n’a pas encore les réactions. La Belgique, le Danemark, l’Espagne, la France et l’Italie, se sont abstenus. Dans le contexte, c’est comme si leur vote était pour. C’en est trop, quelque chose ne va plus dans la maison. Derrière tout ça, il y a ces maudits Chinois et Russes, qui viennent de mettre leur véto à propos d’une résolution contre la Syrie. La dame, folle de rage, ne manque pas de les menacer. Pas trop loin. Eux, ils ont les moyens de ne pas se laisser faire et même de faire mal, très mal. Alors, elle dit juste ça :

    «Ces pays qui continuent à envoyer des armes au régime Assad devraient examiner soigneusement ce qu’ils font, ces nations sont du mauvais côté de l’Histoire et le peuple syrien ne va pas l’oublier». C’est tout ce qu’elle a pu trouver, en oubliant tout juste le nombre de peuples qui n’oublient pas ce que fait son pays dans ce qu’elle considère, apparemment, comme étant le bon côté de l’Histoire.

    Les Débats, 08 OCT 2011