Année : 2011

  • Belaouar derrière le rapt de coopérants espagnols (source mauritanienne)

    Attaque d’un camp de réfugiés sahraouis: Deux Espagnols et une Italienne enlevés près de Tindouf
    par Moncef Wafi
    Trois ressortissants étrangers, membres d’ONG européennes travaillant dans des camps de réfugiés sahraouis, près de Tindouf, ont été enlevés, dans la nuit de samedi à dimanche derniers, a indiqué le porte-parole des Affaires étrangères, Amar Belani, confirmant ainsi l’information donnée, hier matin, par des agences de presse étrangères. 

    Selon les déclarations des AE espagnoles, les otages espagnols sont Ainhoa Fernandez de Rincon, originaire d’Extrémadure, dans le sud-ouest de l’Espagne et membre de l’Association des «Amis du Peuple sahraoui» d’Extrémadure, et Enric Gonyalons, originaire de Majorque aux Baléares, membre de l’association «Mundabat». Le troisième coopérant est l’Italienne Rossella Urru, membre de l’ONG italienne CCISPP, a précisé le communiqué du ministère de l’Information sahraoui qui a fixé l’heure de l’enlèvement à 23h54. 

    Si M. Belani a préféré s’abstenir de tout commentaire «en attendant de disposer d’éléments d’information vérifiés sur les ravisseurs ainsi que sur leurs motivations», le communiqué sahraoui a été plus prolixe, affirmant que le groupe terroriste était entré à partir du territoire malien. «Les ravisseurs ont attaqué les sièges des deux ONG et enlevé trois ressortissants européens, en utilisant une voiture tout-terrain et des armes à feu, alors que les terroristes ont repris le même chemin par lequel ils sont venus», rapporte encore la même source. 

    Pour le porte-parole du ministère des Affaires étrangères espagnol, le rapt a eu lieu dans le camp de Rabuni, sans toutefois, donner plus de détails. Sur les circonstances de l’attaque terroriste, le témoignage de Antonio Rios, un représentant de l’association de coopérants d’Extrémadure est édifiant puisqu’il déclare que «plusieurs coups de feu ont été entendus, il y a eu deux blessés et trois personnes ont été emmenées, Ainhoa, notre représentante là-bas, une Italienne et aussi un garçon qui a été blessé». L’information a été confirmée par le communiqué sahraoui qui signale que «l’un des otages, l’Espagnol Enric Gonyalons, serait blessé, ainsi que l’un des gardes sahraouis». 

    Si aucune précision n’est venue éclairer l’identité des ravisseurs, une source sécuritaire mauritanienne avance que les trois victimes auraient été prises en otage par «des éléments d’Aqmi relevant de l’autorité de Mokhtar Belmokhtar». Des soupçons légitimes lorsqu’on sait qu’une partie du désert algérien et des territoires du Sahel restent son terrain de chasse avec une prédilection pour le rapt d’otages étrangers. Le nom de Mokhtar Belmokhtar, dit «Laouar» ou «Belaouar», un des chefs de la branche maghrébine d’Al-Qaïda, ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), a toujours été cité dans des affaires similaires. Il serait le commanditaire de l’enlèvement des deux Français retrouvés morts au Mali après un assaut de soldats français contre leurs ravisseurs. 
    Son groupe avait notamment retenu, dans le nord du Mali, les otages espagnols enlevés en novembre 2009 en Mauritanie et relâchés en août 2010, vraisemblablement contre le versement d’une forte rançon. Auparavant, ses hommes avaient séquestré deux diplomates canadiens, libérés en avril 2009, quatre mois après leur enlèvement au Niger, revendiqué par Aqmi. Dès 2003, l’enlèvement de 32 touristes dans le Sahara algérien lui avait été notamment imputé ainsi qu’à ses alliés. 
    Le gouvernement espagnol, par le truchement de sa ministre espagnole des Affaires étrangères, Trinidad Jimenez, a assuré après l’attaque, qu’il «travaillait avec les gouvernements de la région», tout en agissant «avec une grande prudence», pour que «les coopérants soient libérés dès que possible». Alors y aura-t-il payement de rançon comme ce fut le cas en 2010 ? Certainement dans la mesure où les exemples d’interventions militaires à la française se sont toujours avérées catastrophiques. Rappelons que le dernier rapt d’un touriste étranger dans la région est celui de l’Italienne Maria Sandra Mariani, 53 ans, enlevée en février dernier. 
  • Gadhafi : « Je veux être enterré selon la loi islamique… »

    Quelques jours avant son lynchage à mort par les forces du CNT, l’ex-dirigeant Libyen, Mouammar Kadhafi, a rédigé son testament dont une copie a été reçue par l’agence Seven Days News, qui précise que ce document a été confié par le colonel Kadhafi à trois de ses proches collaborateurs, dont l’un est décédé, le second capturé, alors que le troisième a pu s’échapper. 
    Il atteste dans son testament qu’il est Mouammar Ben Mohamed Ben Abdellah Ben Abdessalem Ben Hamid Ben Amouniar Ben Hamid Ben Nayel El Kahssi El Kadhafi. Il recommande les éléments suivants : «Il ne veut pas qu’on le lave et il veut être enterré selon la loi islamique et dans les vêtements qu’il portait au moment de sa mort. Il veut être enterré dans un cimetière à Syrte, humblement, à côté de la population et de sa famille. Il veut qu’on traite avec respect sa famille et surtout ses femmes et ses enfants. Il faut que le peuple libyen conserve son identité, ses réalisations, son histoire et l’image de ses ancêtres et ses héros. Il faut continuer à résister à toute agression étrangère contre la Libye. Il faut faire confiance aux personnes libres en Libye et dans le monde pour avoir une vie personnelle stable. Il a ajouté qu’il a choisi d’être dans la confrontation pour le devoir et l’honneur, et même si les Libyens ne vont pas gagner de sitôt, ils seront victorieux grâce aux futures générations et que celui qui combat pour son pays est un héros ; par contre, celui qui a vendu son pays est un traître», écrit-il. 
    Enfin, il fait ses adieux à tous les membres de sa famille et aux personnes fidèles à la Libye et à tous ses fidèles dans le monde qui «l’ont soutenu, même à ceux qu’ils l’ont fait seulement avec leur cœur». 
    Une mort et beaucoup d’interrogations 
    Les nouvelles autorités libyennes qui avaient, dans un premier temps, préconisé que Khadafi soit enterré dans un lieu secret, ont annoncé hier qu’elles rendraient sa dépouille à ses proches. 
    Le colonel Khadafi est mort dans des conditions atroces et son corps conservé dans un congélateur, alors que l’on ne sait pas quand ni où il sera enterré. Son épouse Safia, réfugiée en Algérie ainsi que sa fille Aïcha, transportée d’urgence dans un hôpital algérois gardé secret, et ses deux fils Mohamed et Hannibal ont été destinataire d’une correspondance du CNT par laquelle il leur est demandé de récupérer le corps du défunt. 
    Juste après sa capture par les rebelles dans un égout, il a été violemment été pris a partie par 
    ses geôliers qui l’ont -tout au long de son acheminement de Syrte où il a été capturé à Misrata ou il a été déclaré mort-, brutalisé, frappé, insulté et finalement tué. 
    Des personnes étrangères qui assistaient à cette vindicte ont également participé au lynchage physique et médiatique du sulfureux guide libyen. Le site internet de Global Post, un média anglais qui raffole des films vidéo et autres enregistrements audio, montre en effet des hommes (d’apparence arabe) en tenue militaire, lunettes noires et attaché-case en mains, participer à cette curée. 
    Pour l’heure, les circonstances de sa mort restent floues. A-t-il été exécuté froidement lors de son transport à Misrata ? La dépouille du président déchu, dont les circonstances de la mort restent controversées, a été autopsiée hier matin, a annoncé Fathi Bachaga, un porte-parole du Conseil militaire de Misrata. 
    «L’autopsie a été pratiquée ce matin. On ne prévoyait pas celle-ci, mais Tripoli nous l’a demandée et nous voulons faire les choses correctement», a déclaré M. Bachaga. «Le rapport d’autopsie n’est pas encore établi, donc on ne m’a pas communiqué les causes de la mort du colonel Khadafi», a déclaré 
    Abdelsalam Baayou, le juge chargé de superviser l’autopsie. Pour ce faire, le Conseil national de transition (CNT) libyen n’écarte pas l’ouverture d’une enquête sur les circonstances exactes de la mort de Khadafi, rapporte samedi la chaîne de télévision Al Jazeera. «Khadafi a bel et bien été capturé. Il doit y avoir une enquête pour savoir comment il est mort plus tard», a déclaré Waheed Burshan, un membre du CNT au lendemain d’un appel de l’ONU pour l’ouverture d’une enquête. 
    «Y a-t-il eu combat lors de son transfert vers Misrata? Nous ne savons pas. Mais il y a certainement un trou dans le temps, et je suis sûr qu’une enquête sera diligentée», a-t-il ajouté. 
    Mahmoud Tadjer 

    Le Jeune Indépendant, 24/10/2011
  • Ben Magec exige el fin del acuerdo pesquero entre la UE y Marruecos

    Ben Magec Ecologistas en Acción ha exigido el fin del acuerdo pesquero al que llegó la Unión Europea con Marruecos en 2007, y renovado este año, por considerar que se están “sobreexplotando” los recursos naturales de los caladeros del Sáhara Occidental, una explotación “contraria a Derecho internacional” al considerarse por las Naciones Unidas en 2002 un territorio no autónomo, pendiente de descolonización.
    El acuerdo entre Marruecos y la UE otorgó a España 101 licencias de pesca de las que aproximadamente el 50 por ciento recaen en Canarias –la otra mitad en Andalucía-. Ben Magec pone en entredicho, además, la rentabilidad de este acuerdo porque reporta a Marruecos 36 millones de euros y los beneficios por la explotación pesquera que obtiene Europa “no llegan ni a la mitad” de esa cantidad.
    Estas son algunas de las conclusiones expuestas por el responsable del área de agroecología de Ben Magec, Tom Kucharz, tras la presentación del informe ‘Deuda pesquera europea y española. Implicaciones globales, causas y soluciones’. 
    Kucharz denunció la “sobrepesca” de la flota canaria y andaluza en los caladeros saharauis porque están cometiendo una “flagrante violación” del Derecho internacional. Además, añade que “la UE está subvencionando la pesca ilegal y no declarada que se realiza en este caladero”. Las aguas del Sáhara Occidental son ricas principalmente en merluza y crustáceos, como la gamba blanca, cigalas, langosta o langostino, aunque “el recurso más valioso” son los cefalópodos, expresan los ecologistas en el informe.
    Asimismo, apunta a la necesidad de “terminar con los beneficios económicos a corto plazo” que obtiene la flota española en general y la canaria en particular a través de los acuerdos pesqueros con terceros países; “necesitamos volver a niveles sostenibles de pesca porque de lo contrario terminaremos con los recursos”. En esta línea, afirma que el 77 por ciento de las especies de peces están sobreexplotadas, “principalmente los de gran tamaño, como los atunes, bonitos o merluza”.
    Ben Magec explica que este acuerdo entre Marruecos y Europa se renovó el 27 de febrero de 2011 “sólo por un año más porque hay muchas dudas sobre su legalidad en los propios servicios jurídicos del Parlamento europeo”. En esta línea Kucharz demandó una reforma global de la Política Pesquera Común que regula la normativa pesquera de la UE porque es “injusta por la explotación que se hace de los recursos naturales de terceros países, que no sólo esquilman sus aguas, sino que acaban con el modo de subsistencia de buena parte de su población”.
    El informe presentado señala que la mayoría de las embarcaciones españolas de tipo industrial (82 por ciento) faenan en caladeros nacionales pero su capacidad es muy inferior a las que faenan en aguas internacionales, por eso el 64 por ciento de la pesca total se obtiene fuera de las aguas nacionales, « esto aumenta la inseguridad alimentaria en los terceros países, los niveles de pobreza y desigualdad, y por lo tanto los movimiento migratorios forzados”. 
    Sobre este punto, Kucharz exige también una compensación económica y social a los terceros países que han sido sobreexplotados, “no necesariamente con dinero público, sino por parte de las empresas privadas beneficiadas”. Ben Magec asegura, además, que la “sobreexplotación” que ejerce la pesca industrial es un “derroche”, y pone en valor la función de la pesca artesanal o a pequeña escala.
  • Secuestro en el Sahara en la era post-Gadhafi

    Ana Camacho

    El mundo celebra el comienzo de la era post Gadafi aunque, como ha dicho Hillary Clinton, su muerte no significa que el problema de Libia esté resuelto. Mientras su autoinmolación ya no deja excusas al Comité de Transición Nacional (CNT) para seguir aplazando lo realmente importante (su capacidad de constituir un Gobierno de todos los libios), el ajedrez geopolítico saheliano también se mueve y aceleradamente al rebufo de este cambio de peones en Libia. El secuestro de tres cooperantes en los campamentos de refugiados del Frente POLISARIO ­-–dos españoles y una italiana­–, es buena prueba de ello. 
    El secuestro de Ainhoa Fernández de Rincón, Enric Gonyalons y Rosella Urru ocurrió hacia la medianoche y, al hacerse público hoy ha dejado en un segundo plano la resaca informativa de cómo murió Gadafi (que corrió hacia su destinosabiendo lo que le esperaba si no huía a tiempo) o si fue un avión francés o americano el que bombardeó su escondrijo. 
    La transición entre un escenario y otro no ha dejado tiempo para los análisis sobre por dónde va a seguir el tsunami desencadenado de las primaveras árabes que parecía haberse atascado con la resistencia del líder de la “revolución” libia. Aunque la inestable situación en Siria, Jordania o Yemen, haga suponer que lo lógico es que el incendio prenda ahora con fuerza en estos escenarios ya tocados, está en el aire la posibilidad de que el tsunami, en lugar, de seguir hacia el Mediterráno oriental, se mueva hacia la orilla sur contigua a la Europa occidental. 
    La propia posición argelina durante y frente al conflicto libio refleja cómo en Argel han mirado la evolución en el patio vecino como un posible y peligroso precedente cuya receta, una vez acabado el caso Gadafi, podría aplicarse también para provocar un cambio de equilibrios en su casa. Lo que le preocupa al Gobierno de Abdelaziz Buteflika no es tanto la “pérdida” de un Gadafi del que nunca pudieron fiarse en Argel y que jugó en contra de Argelia aliándose con el reaccionario régimen de Hassán II de Marruecos (padre del actual Mohamed VI), con tal de imponer su propia jugada por el liderazgo africano. 
    Los nubarrones vienen en este caso de una mezcla explosiva: el descontento de una población joven abocada al paro (el 28% de los más de 35 millones de argelinos son menores de 15 años), muy vulnerable a cualquier chispazo primaveral, y las ganas que le tiene la casta política francesa a una Argelia con la que no volvieron a llevarse bien desde la brutal guerra que desembocó en la independencia argelina en 1962. Un chispazo que puede ahora prender fácilmente gracias a la gran proliferación de armamento que puede filtrarse en Argelia a través de sus extensas fronteras con Libia. 
    En este contexto, Argel no ha perdido de vista el cambio de paso con el que Sarkozy pasó de ser un gran amigo y admirador de Gadafi, entregado visitante de sus jaimas, a ser el padrino de la “primavera” libia, jugando descaradamente a favor de la oposición del CNT tanto en el frente de los reconocimientos diplomáticos como en el del suministro de armamentos. 
    SARKOZY, A LA RECONQUISTA DE LA HEGEMONÍA FRANCESA 
    Con ello Sarkozy ha remediado la pérdida de posiciones que la hegemonía francesa había sufrido en el Norte de África con su apoyo, hasta el ultimísimo momento, al dictador Ben Alí de Túnez (el que invitaba de vacaciones a los ministros franceses). Además, al lograr justificar una intervención de la OTAN a favor de todo el que se levante en armas invocando la democracia, bastaría ahora con aprovechar cualquier brote de descontento en Argelia para hacer lo mismo a favor de cualquier grupo que le declare la guerra a la gerontocracia del FNL personificada en la figura del enfermo y anciano presidente Buteflika. Es la tentadora jugada que efectivamente podría lograr Francia para intentar un cambio de aires en Argel más sensible a sus intereses, ya sean los económicos o geopolíticos incluyendo en ello la partida por el Sáhara Occidental que París juega a favor de Marruecos. 
    Resultaba ayer muy interesante comparar los comentarios sobre los efectos magrebíes de la “nueva era” post Gadafi en la prensa argelina y la marroquí.En la argelina, lo que vemos es un continuo insistir en lo nada recomendables que son para la salud del norte de África que intervengan las potencias extranjeras impidiendo que sean los propios pueblos los que resuelvan sus problemas sin tener que agradecerle a nadie su ayuda. Ha sido uno de los lemas argelinos desde el comienzo de la crisis libia junto a los repetidos mentís del ministro de Exteriores argelino Medelci frente a las acusaciones con la que el CNT ha acusado al Gobierno de Buteflika de haber apoyado a Gadafi y haber incumplido con ello la resolución de la ONU que permitió a la OTAN intervenir en el derribo del sátrapa libio. 
    El saldo de estas incomprensiones entre el Gobierno de Buteflika y el CNT ahora en el poder, resulta negativo para Argel. La enemistad de un nuevo Gobierno que le acusa de haber pasado armas e, incluso mercenarios, en apoyo de Gadafi se suma ahora a la descarada enemistad de Marruecos por el problema del Sáhara que mantiene cerradas desde hace años las fronteras entre los dos vecinos magrebíes. 
    Marruecos, no ha tardado ni un segundo en aprovechar la situación. Un comentario en Le Matin, el oficialísimo diario de la monarquía alauita, lo reflejaba ayer en un artículo donde auguraba que la caída de Gadafi ayudará a resolver la cuestión del Sáhara Occidental a su favor. Resultaba curioso que en este artículo se pusiese mucho énfasis en el supuesto apoyo dado por Gadafi al POLISARIO, un apoyo que de hecho existió entre los años 1973 y 1974, pero que luego se esfumó a favor de un acercamiento del revolucionario libio al Marruecos alauita. 
    Nada tiene que ver esta perspectiva que ahora canta y ensalza la “liberación” de Libia con el contenido que este mismo diario dedicó al difundo Gadafi en 2006, con ocasión de una cumbre “africana” en Sirte a la que asistieron muy reconfortados los representante marroquíes que, en cambio, están excluidos de la Unión Africana por el reconocimiento de la organización africana de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD) que ellos ocupan ilegalmente. En esta versión del régimen libio de 2006, el oficialista Le Matin ensalzaba la “sabiduría” de Gadafi y su giro a la “realpolitik” prooccidental y en contra de Argelia en el asunto del Sáhara Occidental. Un cambio decía esta correa de transmisión del palacio de Mohamed VI, “fundado en un análisis objetivo del problema del Sáhara, inspirado igualmente por el rechazo de la balcanización y de los micro-estados que son contrarios a la filosofía unitaria de Muammar el Gadafi”. 
    El secuestro de los cooperantes extranjeros en los campos del POLISARIO en el sur de Argelia, justo en Rabuni, la sede del cuartel general de la cúpula saharaui, le dará ahora a Rabat un nuevo argumento para defender su vieja tesis de que el control de las fronteras que exige la lucha contra el islamismo, requiere una solución del conflicto del Sáhara. La flamante inclusión de Marruecos en el Consejo de Seguridad de la ONU (prueba de que en la ONU todo es posible, incluso cuando se violan sus propias resoluciones), hace pensar que en Rabat cuentan con que esta eventual solución sea a favor de la legalización de lo que empezó en 1975 por una política de hechos consumados con una invasión tan execrable como la que Saddam Hussein de Irak perpetró contra Kuwait. 
    Arenas Movedizas, 23/10/2011
  • Le chef d’Etat Major algérien Gaid Salah en visite d’inspection à Tindouf

    Le chef d’Etat Major Gaid Salah inspecte « le plan de l’armée » pour contrôler la frontière à Tindouf 
    Le chef d’ État-major de l’ANP, Ahmed Gaid Salah, a entamé hier dans la wilaya de Tindouf une visite qui était programmée depuis plusieurs jours et durant laquelle il rendra visite aux unités de l’armée postées aux frontières, dans le cadre des efforts du ministère de la défense visant à sécuriser la bande frontalière de la Mauritanie à la Libye.
    Le général Ahmed Gaid Salah a commencé par rendre visite aux unités militaires dans la wilaya de Tindouf, dans le cadre d’un programme qui inclura toutes les unités postées près des régions frontalières. Des sources fiables ont indiqué à El Khabar que le ministère de la défense avait mis toutes les forces postées à la bande frontalière sud avec la Mauritanie, le Mali, le Niger et la Libye, en état d’alerte permanente. La visite du chef de l’état-major avait été décidée depuis plusieurs jours afin d’inspecter le travail des unités postées au sud-ouest du Sahara chargées de contrôler la bande frontalière, et de lutter contre le terrorisme, le crime organisé et le trafic de drogue. 

    Le chef de l’état-major recevra des rapports sur l’efficacité des moyens mis en place pour le coté opérationnel du plan d’ « urgence » de l’armée de contrôle des frontières, au vu des développements sur le front à la frontière avec la Libye. Ces mêmes sources ont indiqué que le ministère de la défense a estimé qu’il était nécessaire de revoir le travail des militaires sur toute la bande frontalière, pour éviter un « déséquilibre » du rendement militaire après le transfert d’un grand nombre de militaires et de logistique à la frontière algéro-libyenne. 

    La visite de Gaid Salah dans la région a coïncidé avec l’annonce par le gouvernement sahraoui de l’enlèvement de trois touristes par un groupe terroriste, ce qui laisse penser que l’Aqmi tente d’étendre ses activités à l’extrême ouest du sahel, après avoir compris qu’il ne pourrait s’étendre au-delà de la frontière algéro-mauritanienne. 

    Les sources d’El Khabar précisent que le général Gaid Salah travaillera à l’élaboration d’un rapport sur l’activité des forces armées algériennes pour sécuriser les frontières sud, pour la première réunion attendue du comité d’état major opérationnel conjoint avec la Mauritanie, le Mali et le Niger. Ce comité est constitué d’un état major et de forces terrestres et aériennes, l’état-major compte quatre cellules opérationnelles, de renseignements et de logistique, et une cellule de transmission, chacune des cellules compte quatre officiers supérieurs des quatre pays signataires.

    El Khabar, 23/10/2011
  • Saif al Islam Gaddafi es reconocido como el nuevo líder libio

    Saif al Islam Gaddafi, hijo del fallecido Muammar Gaddafi, es reconocido por las tribus más importantes de Libia, Alqdadfa, Warfla Almgarha, como el nuevo sucesor de la Revolución en el país norteafricano.
    La agencia de noticias ISP, informó que los partidarios de Gaddafi confirmaron que las mencionadas tribus libias decidieron jurar lealtad a Seif al Islam, para ser el sucesor de su padre en esta etapa de liberar a Libia de las garras de los rebeldes y la Organización del Tratado Atlántico Norte (OTAN).
    Diferentes sitios de información indicaron que el hijo de Gaddafi tenía la misión de vengar la sangre de su padre.
    Después de conocerse la decisión tribal, Al Islam anunció este domingo que continuará en la resistencia y la lucha contra las fuerzas de la OTAN y el nuevo régimen libio, que proclamó la liberación total del país norteafricano.
    “Váyanse al infierno, las ratas y la OTAN”, citó el canal Al Arabiya un mensaje de audio de Al Islam.
    “Éste es nuestro país, en el que vivimos y morimos. Seguiremos adelante con la resistencia”, agregó Al Islam, de 39 años de edad.
    Las declaraciones de Al Islam desmienten las versiones de los opositores, quienes habían asegurado que tenían detenido al hijo de Gaddafi.
    Sahel bajo control leal
    El investigador marroquí especializado en movimientos islámicos, Mohamed Drif, explicó este sábado que la región de Sahel, una de las 13 regiones administrativas de Burkina Faso, puede quedar bajo el control de partidarios de Gaddafi.
    Drif, indicó en entrevista al diario argelino El Khabar, que el primer grupo está formado por los partidarios del fallecido líder libio, miembros de la tribu Tuareg. Este grupo luchó al lado de Muammar Gaddafi y regresó al norte de Níger. Esta tribu tiene “experiencia en combate y tiene armas”, que le permite unirse a la lucha contra el nuevo poder en Libia y atacar intereses occidentales.
    Un segundo grupo, que pudiera tener el control de Sahel, se compone de africanos que trabajaban y luchaban por Libia, algunos de ellos han adquirido la nacionalidad, también relacionados con Gaddafi. Este clan, según el experto, pueden organizarse para obtener beneficios económicos que les compensen por las pérdidas sufrida por la intervención imperialista.
    Mohamed Drif señaló que el tercer grupo de simpatizantes puede venir de Libia y países vecinos, que se “sentirá motivado a socavar la seguridad en la región tribal”.
    El investigador aclaró que no es Al Qaeda el que podría sacar ventaja de la crisis en el país norteafricano sino, los mencionados tres grupos vinculados en distinto grado con la Yamahirya Árabe Libia Popular Socialista.
  • Le président Abdelaziz appelle la communauté internationale à condamner le rapt des trois européens

    CHAHED EL HAFED (Camp des réfugiés sahraouis) – Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a appelé dimanche, dans une lettre adressée au secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, la communauté internationale à condamner le rapt, par des terroristes, de trois coopérants humanitaires européens dans la nuit de samedi à dimanche, dans le camp de réfugiés sahraouis, près de Tindouf.
    « Nous demandons à la communauté internationale de hâter la condamnation de ce lâche attentat, de se solidariser, d’aider et de soutenir le peuple sahraoui et le Front Polisario pour faire face à un tel acte terroriste », a écrit M. Abdelaziz dans sa lettre rapportée par l’agence d’information sahraouie SPS.
    Le président sahraoui, tout en réitérant « la position de principe » du Front Polisario du « rejet absolu et de condamnation du terrorisme », a rappelé que son pays, la République arabe sahraouie démocratique (RASD), est lié par le traité de l’Union africaine de lutte contre le terrorisme. Il a, en ce sens, renouvelé la volonté du Sahara occidental de « coopérer avec la communauté internationale afin d’éradiquer ce phénomène ».
    Pour le chef de l’Etat sahraoui, « cette attaque terroriste contre de paisibles camps où vivent des réfugiés sahraouis pacifistes, femmes, enfants, personnes âgées, handicapés, représentants d’organisations internationales et d’ONG travaillant dans le domaine humanitaire, vise à intimider les coopérants étrangers, altérer la solidarité internationale avec la cause de ces réfugiés, mais aussi serrer l’étau sur eux en les privant de l’aide humanitaire internationale ».
    Le président sahraoui n’a pas omis de souligner que son gouvernement a pris les « mesures nécessaires » et a lié des contacts avec les pays voisins et toutes les parties concernées pour « traquer les ravisseurs et libérer les otages », a conclu SPS.
  • El presidente saharaui denuncia este « ataque terrorista » para intimidar a los cooperantes

    Europa Press, 23 oct 2011 – El presidente de la autoproclamada República Árabe Saharaui Democrática (RASD), Mohamed Abdelaziz, ha denunciado que el secuestro de los tres cooperantes en Rabuni supone un « ataque terrorista » para intimidar a los extranjeros que ayudan al pueblo saharaui.
    El presidente de la autoproclamada República Árabe Saharaui Democrática (RASD), Mohamed Abdelaziz, ha denunciado que el secuestro de los tres cooperantes en Rabuni supone un « ataque terrorista » para intimidar a los extranjeros que ayudan al pueblo saharaui.
    « Este ataque terrorista contra los campamentos de refugiados saharauis pacíficos (…) pretende intimidar a los cooperantes extranjeros y perjudicar la solidaridad internacional con la causa de estos refugiados y privarles de la ayuda humanitaria internacional », ha afirmado Abdelaziz en una carta dirigida al secretario general de la ONU, Ban Ki Moon.
    Abdelaziz ha asegurado que las autoridades saharauis ya han « tomado las medidas necesarias y iniciado los contactos correspondientes con todos los países interesados para localizar a los secuestradores y rescatar a los rehenes ».
    El dirigente saharaui ha aprovechado además para emplazar a la comunidad internacional a condenar el este « cobarde ataque » y a « solidarizarse, ayudar y apoyar al pueblo saharaui y al Frente Polisario para hacer frente a este acto terrorista », según la carta, recogida por la agencia de noticias saharaui SPS.
    Además, el presidente saharaui ha reiterado su « absoluto rechazo y condena del fenómeno del terrorismo » y que está obligado a combatirlo como firmante del Tratado de la Unión Africana. En ese sentido, ha destacado la voluntad de las autoridades saharauis de « cooperar con la comunidad internacional para erradicar este fenómeno ».
  • « Toutes les mesures » prises pour libérer les trois Européens enlevés (Polisario)

    ALGER – Le Front Polisario a pris « toutes les mesures » pour libérer « sains et saufs » les trois membres d’ONG européens enlevés dans la nuit de samedi à dimanche dans les camps de réfugiés sahraouis, a indiqué le directeur de la sécurité sahraoui, Mohamed Akiek, cité par l’agence sahraouie d’information SPS.
    M. Akiek a affirmé que « les services de sécurité sahraouis poursuivent les ravisseurs non encore identifiés » et que le Front Polisario avait pris « toutes les mesures pour libérer les otages sains et saufs ». Il a souligné, en outre, que « la sécurité autour des humanitaires étrangers a été renforcée », précisant que le gouvernement sahraoui a informé des faits les ambassades d’Italie et d’Espagne à Alger et maintenait le contact avec ces chancelleries.
    Les trois otages, Aino Fernadez Coin, de nationalité espagnole, membre de l’Association des Amis du peuple du Sahara Occidental en Estrémadure (Espagne), Enrico Gonyalons, de nationalité espagnole, membre de l’ONG espagnole MUNUPAT, et Rossella Urru, une italienne, membre de l’ONG italienne CCISPP, travaillaient tous trois sur des projets humanitaires dans les camps de réfugiés sahraouis.
    « Les ravisseurs, qui se sont infiltrés à partir du territoire malien, ont attaqué les sièges des deux ONG et enlevés trois ressortissants européens, en utilisant une voiture tout-terrain et des armes à feu », selon un communiqué du ministère sahraoui de l’Information. Les terroristes ont repris le même chemin par lequel ils sont venus, a-t-on précisé de même source.
    « L’un des otages, l’Espagnol Enrico Gonyalons, serait blessé, ainsi que l’un des gardes sahraouis », indique le communiqué. Le gouvernement sahraoui, qui a condamné « fermement » cet « acte criminel », a pris toutes les mesures pour « poursuivre les ravisseurs », a affirmé le ministère sahraoui de l’Information.
  • Libye Le spectre du chaos

    Défis – Lutte tribale, course pour le pouvoir, désarmement des civils, restauration de la sécurité…, telle est la réalité chaotique que la disparition de Kadhafi n’a pu régler en Libye.
    Si «la fin ignominieuse du colonel Mouammar Kadhafi marque une étape de la libération qui va au-delà des rêves les plus fous des Libyens, elle représente aussi un casse-tête énorme pour les dirigeants fragiles du CNT.

    La balle qui a tué Kadhafi pourrait également être le tir de départ d’une course potentiellement périlleuse pour le pouvoir en Libye», écrit la revue Time en commentant l’avenir immédiat de l’après Kadhafi qui, selon la presse et les experts américains spécialisés dans les questions de géopolitique internationale, ouvre la porte à une course minée de dangers dans la lutte pour le pouvoir en Libye où le contrôle de décision échappe même au Conseil national de transition (CNT). «Le CNT lutte pour gérer un environnement politique houleux avec un leadership de plus en plus contesté par de nombreux membres des forces de combat organisées sur la base des affinités régionales, tribales ou islamistes, qui voient le Conseil comme trop dominé par d’anciens responsables de l’ère de Kadhafi et qui tire son autorité de ses relations avec l’Occident plutôt que du soutien des Libyens», ajoute la revue. 

    En réponse aux défis de sa légitimité, le CNT avait réitéré, il y a trois semaines, son engagement de ne pas prendre part aux élections qu’il a promis d’organiser dans les 8 mois à venir. «Nous entrons dans une lutte politique sans limites», a déclaré à la revue le chef du comité exécutif du CNT, Mahmoud Djibril, un jour avant la mort de Kadhafi. «La lutte politique nécessite des finances, de l’organisation, des armes et des idéologies. Je crains ne pas avoir tout cela», a-t-il dit. Les combattants, note l’hebdomadaire, «croient avoir été exclus de la prise de décision par une alliance de technocrates soutenus par l’Occident et de fonctionnaires de l’ancien régime libyen, et ont promis de riposter», au point que certains d’entre eux ont ouvertement condamné Djibril et exigé sa démission. 

    Pour des raisons similaires, les revendications d’une plus grande représentation des Berbères marginalisés dans les montagnes de l’ouest de Tripoli ne peuvent être ignorées. Dans ses commentaires, Djibril avertit également que la situation pourrait non seulement se transformer de «lutte nationale en chaos», mais aussi devenir un «champ de bataille pour toutes les puissances étrangères». 

    Djibril a fait aussi une allusion claire au Qatar dont le fort soutien aux milices islamistes à travers la distribution de l’aide et des armes directement à ces derniers, en contournant l’autorité du CNT, a suscité de violentes critiques par le Conseil. Pour le centre Stratfor, la forme que prendra la Libye est «très incertaine», et «la mort de Kadhafi modifie, mais ne transforme pas la situation en Libye», ajoute Richard Haass, le président du Council on foreign relations. «C’est une chose de renverser un régime, mais c’est toute autre chose d’instaurer à sa place une entité viable fondamentalement différente», explique ce dernier. 
    Info-Soir, 23/10/2011