Année : 2011
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Découverte du corps d’un jeune sahraoui assassiné à Smara occupée
Le corps d’un jeune sahraoui disparu depuis plus de 10 mois a été découvert pendu à Oued Ouin Selouane dans la ville de Smara occupée.Le jeune sahraoui Aba Ould Enadjem OuldMohamed Ould Erekibi disparu depuis plus de 10 mois a été découvert pendu lundi 24 octobre 2011 dans la région de Oued Ouin Selouane (à 14 km de Smara, ville du Sahara Occidental occupée par le Maroc), a indiqué l’agence de presse sahraouie SPS citant un communiqué du ministère des territoires occupés et des communautés.Selon la même source, le jeune sahraoui né en 1986 avait disparu depuis le 1er septembre 2010. Il avait quitté son domicile familial pour faire quelques achats et n’avait plus donné signe de vie. Un berger l’a découvert pendu à un arbre à Smara.« Toutes les preuves accusent l’occupation marocaine de liquidation physique de la victime », ajoute la même source. -
400 personnalités pour l’autodétermination du peuple sahraoui
Alger perpétue l’esprit de Novembre et renoue avec le qualificatif que lui a attribué Amilcar Cabral : la Mecque des Révolutionnaires.A la veille de la commémoration du 57e anniversaire du déclenchement de la Révolution, elle accueille une conférence internationale sur le droit des peuples à la résistance : le cas du peuple sahraoui en présence de plus de 400 invités de marque dont Ramtane Lamamra, Commissaire de l’Union africaine pour la paix et la sécurité, et Kamel Rezzag-Bara, membre fondateur du CNASPS, plusieurs ambassadeurs accrédités à Alger et 126 personnalités originaires de 26 pays et… des 5 continents. Un appel à l’ONU à appliquer «rapidement» les résolutions que le Conseil de sécurité a adoptées sera lancé aujourd’hui par les conférenciers.«Nous sommes les enfants de Novembre. Nous avons pris l’engagement d’être aux côtés des peuples opprimés et colonisés. Nous sommes toujours sur cette position. Aujourd’hui, nous disons haut et fort : nous sommes avec le peuple sahraoui et cette position ne sera pas ébranlée. Ni les tentatives terroristes, ni les fuites en avant, ni l’esprit colonial du Maroc n’affecteront nos principes fondateurs et notre soutien au peuple sahraoui», affirme d’emblée Lamari Mehrez, le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) en ouvrant les travaux de cette conférence internationale, la seconde du genre, à Dar Diaf, Bouchaoui, hier matin. Le tableau est planté. Toutes les interventions qui suivront cette «entrée» s’inscriront dans la lignée des positions d’Alger et des recommandations des rencontres internationales abritées récemment par Abuja et Pretoria.Le président sahraoui Mohamed Abdelaziz qui lui a succédé ne dira pas moins. Seule différence, il exhortera la communauté internationale qui s’empresse depuis peu d’adopter des résolutions pour protéger des civils, à exercer des pressions sur le Maroc, la puissance occupante au Sahara Occidental, pour qu’il ne bloque plus la tenue du référendum pour l’autodétermination promis par les Nations unies depuis …1991. Le président sahraoui qui a rendu hommage à la résistance en novembre 2010 des habitants du Gdeim Izik, véritables précurseurs du Printemps arabe, au combat héroïque menée par Aminatou Haider qui a défié l’injustice marocaine et au dernier soulèvement de Dakhla, n’est pas allé par le dos de la cuillère pour dénoncer les positions du gouvernement français qui ne font pas honneur aux principes de la Révolution de 1789 et la politique de deux poids deux mesures du Conseil de sécurité, dès qu’il s’agit des …Sahraouis et ….des Palestiniens. Tous les intervenants qui lui succéderont en feront autant. Certains feront siennes cette déclaration : l’Afrique ne sera libre que quand les Sahraouis seront indépendants. «La lutte continue», disent-ils, portés par des applaudissements de la salle scandant l’hymne ….tunisien. D’autres n’ont pas omis de dénoncer à voix haute «le régime de terreur» imposé aux Sahraouis, le «silence» de la Communauté internationale devant la non-application de la résolution 1514 au dernier pays colonisé en Afrique et le non- élargissement des missions de la Minurso, Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental, à la surveillance et la protection des droits de l’homme.LE MAROC A MONNAYÉ SON SIÈGE AU CONSEIL DE SÉCURITÉRoland Weil, vice-président de l’Association internationale des juristes démocrates, Khaled Hadadah, le secrétaire général du Parti communiste libanais, et Julio Cesar Aguirre, un sénateur mexicain, mettront la salle en émoi. Le premier en rappelant qu’il a été un avocat des militants du FLN il y a plus de 60 ans et qu’il ne s’est jamais départi depuis des causes justes, le second en apportant le soutien aux Sahraouis, des peuples arabes du MoyenOrient. Un appui que ne manquera pas d’expliciter ce matin à l’assistance Samir Kuntar, un cadre dirigeant du Hezbollah. Quant au troisième, il se suffira d’un : «Vous n’êtes pas seuls. Votre cause est la nôtre aussi», à l’endroit des Sahraouis.Interrogé en marge de la conférence sur l’enlèvement des trois Européens à Rabuni, près de Tinfouf, le président Abdelaziz a réitéré sa condamnation de cet «acte terroriste» et réitéré la volonté de son gouvernement signataire de la Convention africaine de la lutte contre le terrorisme à ne «ménager» aucun effort pour les libérer «dans les plus brefs délais». Un de ses conseillers estime que cet acte qui profite au Maroc et ses sponsors vise à détourner l’attention de la communauté internationale de cette conférence et faire oublier que le Maroc a spolié la place de la Mauritanie au Conseil de sécurité.Un dirigeant de l’Union africaine nous explique en aparté que le Maroc a eu ce siège pour «services rendus». «La Mauritanie qui a été la candidate de l’UA a payé pour ses positions sur le CNT et la lutte contre le terrorisme au Sahel». C’est-à-dire ? «Elles ne sont pas conformes à celles défendues par l’Occident», nous dit-il avec un sourire avant que le directeur du Centre africain d’études et de recherche sur le terrorisme (CAERT) M. Francisco Caetano José Madeira, nous explique toute la volonté des Américains et des Africains à retrouver les armes libyennes éparpillées actuellement dans la région.Djamel BoukrineHORIZONS, 30/10/2011 -
Le monde se mobilise pour la cause sahraouie
Représentants officiels, participants et invités de marque, défenseurs des droits de l’homme et militants pour la liberté des peuples sont unanimes à dire qu’au-delà du droit et de la politique internationale, des résolutions onusiennes et des positions officielles, il y a quelque chose de fondamental, voir d’indiscutable : «La liberté de tout être humain, de tout peuple de choisir sa destinée.»Mehdi Mehenni – Alger (Le Soir) – La deuxième Conférence internationale d’Alger sur «le droit des peuples à la résistance, le cas du peuple sahraoui» s’est ouverte hier à l’hôtel Dar Diaf de Bouchaoui, avec une large participation internationale. Pour le président de la République sahraouie, Mohamed Abdelaziz, qui a ouvert la rencontre, «la communauté internationale, qui s’est empressée d’adopter des résolutions protégeant les civils dans plusieurs régions du monde est appelée à avoir le même sens des responsabilités vis-à-vis des graves violations des droits humains commis par le Maroc, depuis son invasion et dont sont témoins des ONG et institutions des droits de l’homme, y compris le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU». Ainsi Mohamed Abdelaziz, qui n’a eu de cesse de répéter que «la défense des droits de l’homme est un devoir pour tous et ne doit souffrir aucune sélectivité et aucun double standard», souligne que «la résistance, y compris armée, est un droit légitime et légal, confirmé par le droit international ». De son côté, le secrétaire général du Parti communiste libanais, Khaled Hadadah, a été catégorique : «Le Sahara occidental, qui assiste depuis des années à la colonisation marocaine et la dilapidation internationale de ses richesses avec la connivence des rois et dirigeants arabes, ne doit plus s’adresser qu’aux populations étant donné que leurs régimes, surtout arabes, sont depuis longtemps morts.» C’est à cet effet que le SG du Parti communiste libanais ne voit comme seul droit demeurant au peuple sahraoui que celui de la résistance et la poursuite du combat avec le soutien international et la conscience populaire arabe. Julio Cesar, sénateur mexicain a été plutôt ferme : «Le droit des peuples à leur autodétermination est indiscutable et la liberté n’est jamais accordée par l’opprimeur, mais arrachée par l’opprimé.» Enfin, John Robert, président de la section australienne de la commission internationale des juristes, dira qu’il a eu à recevoir la visite d’un ministre et d’une délégation marocaine pour le convaincre d’épouser leur démarche meurtrière, chose, a-t-il clamé fièrement que «j’ai catégoriquement refusée». Et d’enchaîner : «Tout pays siégeant au Conseil de sécurité, tout pays membre de l’ONU, voire toute personne qui ne lutte pas contre la colonisation est coupable de complicité.» John Robert va plus loin en suggérant la nécessité de dénoncer à l’opinion internationale «les véritables criminels, ceux-là qui spolient les richesses sahraouies à travers le soutien de l’occupation marocaine».MM.ROLAND WEYL À PROPOS DU CRIME DE LA COLONISATION :«Le Maroc est dans la même démarche qu’Israël»C’est avec beaucoup d’émotion que le 1er vice-président de l’Association internationale des juristes démocrates, Roland Weyl, a renouvelé sa joie d’être en Algérie, pays où il s’est rendu pour la première fois il y a 60 ans, pour défendre dans les tribunaux du colonialisme français les révolutionnaires et martyrs algériens.Roland Weyl, qui est venu hier prendre part à la deuxième conférence international d’Alger sur le droit des peuples à la résistance, n’a pas mâché ses mots. Pour lui, l’être humain en tant que tel ne peut faire l’objet d’un accord d’échange commercial ou autre, tel que l’accord conclu entre le Maroc et l’Espagne, une fois que ce dernier pays eut quitté le territoire sahraoui. «La présence de l’Espagne en territoire sahraoui était d’abord illégitime donc celle du Maroc, après passation de consignes, ne peut être considérée que de la sorte. D’où d’ailleurs, la non-légalité sur tous les plans de l’accord hispano- marocain. Les droits des peuples à leur disposition est du même ordre que ceux d’une personne humaine. Or depuis l’abolition de l’esclavage, les personnes humaines et les peuples ne sont plus des objets de propriété qui peuvent être transmis de l’un à l’autre». C’est dans ce sillage que Roland Weyl, qui est également défenseur de la cause palestinienne, dira : «Le Maroc à travers son comportement s’inscrit dans la même démarche israélienne», précisant au passage que comme l’entité sioniste et la Palestine, le Maroc n’a aucun mandat international d’occupation du Sahara occidental. Enfin, et abordant le droit et les institutions internationales, Roland Weyl dira tout d’abord qu’il faut savoir que le droit dans toutes ses dimensions n’est que du papier. C’est pour cela, poursuit- t-il, qu’il faut en premier lieu mener un combat pour que ce droit soit bien écrit et lutter ensuite pour qu’il soit appliqué et respecté. La preuve, conclut-il, est que l’ONU viole aujourd’hui ses propres lois, notamment la Charte de la paix.M. M.DENISE TRISCARI ÉVOQUE SES VISITES AUX CAMPS SAHRAOUIS :«J’ai pu constater de visu la souffrance de ce peuple»Pour Denise Triscari, adjointe des 13e et 14e arrondissements de Marseille, déléguée aux affaires sociales et aux solidarités, notamment membre du collectif de solidarité avec le peuple sahraoui à Marseille, «les valeurs universelles doivent tout simplement s’appliquer sur le peuple sahraoui et que le Maroc puisse prendre conscience que cela fait déjà des années que ce même peuple vit dans des conditions déplorables». Interrogée en marge de la rencontre, Denise Triscari dira à ce propos : «J’ai déjà eu l’occasion de visiter à deux reprises les camps sahraouis, et j’ai pu constater de visu la souffrance de ce peuple. J’ai été personnellement très touchée de voir des gens qui ont perdu leurs enfants, leurs pères à la défaveur de crimes perpétrés par les Marocains. C’est pour cela, d’ailleurs, que je me suis décidée de m’impliquer dans la lutte pour la liberté du peuple sahraoui.» Cette dernière a fait savoir, par ailleurs, qu’en guise de solidarité, son collectif procédera bientôt à l’installation d’une bibliothèque et d’une crèche dans les camps sahraouis. La militante marseillaise ajoutera que son collectif qui a déjà adressé en mars 2011 une lettre à Sarkozy et dans laquelle elle l’interpelle pour ne pas utiliser le droit de veto de la France pour bloquer le processus et garder une position neutre dans le pire des cas. «Que paix et justice soient rendues à ce peuple qui souffre déjà depuis plusieurs années», a-t-elle enfin souhaité.M. M.Source: Le Soir d’Algerie -
80 détenus politiques sahraouis dans les prisons marocaines
Près de 80 détenus politiques sahraouis croupissent actuellement dans les prisons marocaines, en violation flagrante des conventions et lois internationales, a indiqué dimanche le représentant du ministère sahraoui des territoires occupés, Omar Boulsan.« Au total, 79 prisonniers politiques du Sahara Occidental se trouvent actuellement dans les geôles marocaines dans des conditions lamentables », a précisé Boulsan à l’APS en marge de la 2ème conférence internationale sur le thème « Le droit des peuples à la résistance : le cas du peuple sahraoui ».Il a indiqué que ces Sahraouis sont détenus dans six prisons à l’intérieur du Maroc et dans deux autres dans les territoires occupés.Parmi ces prisonniers, 23 relèvent des tribunaux militaires à Salé près de la capitale marocaine Rabat. Ils ont été tous arrêtés lors de l’attaque récente par les forces d’agression marocaines du campement sahraoui de Gdeim Izik.Vingt-cinq résistants sahraouis ont été arrêtés récemment dans la ville de Dakhla occupée, a-t-il relevé.Concernant les Sahraouis portés disparus suite à des interventions des forces armées marocaines, il a estimé leur nombre à quelque 560 disparus.Radionet – 30 Octobre 2011 -
Comment Seif al Islam peut sauver sa peau
Seif al Islam pourra-t-il se défendre devant la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye ? Le fils cadet de Mouammar Kadhafi, âgé de 39 ans, est toujours en fuite hors de Libye. Seif al Islam espère échapper au sort de son père et de son frère Moutassim qui ont été tués dans des circonstances troubles lors de la prise de Syrte le 20 octobre dernier. Le cas de Seif al Islam suscite de nombreuses hypothèses voire rumeurs. De tous les enfants du colonel Kadhafi, il était considéré comme l’héritier putatif du dictateur libyen. De plus, à l’instar de son père, il est sous le coup d’un mandat d’arrêt international de la CPI pour crimes contre l’humanité. A présent que le Conseil National de Transition a pris le contrôle total de la Libye et surtout que le colonel Kadhafi est mort, le sort de Seif al Islam est au cœur des interrogations et préoccupations.Selon un haut responsable militaire du CNT, Seif al Islam s’est réfugié auprès de nomades du Sahara, au Niger, en compagnie du chef des services de renseignements du régime déchu, Abdoullah alSenoussi. Les deux hommes veulent se rendre à la CPI sans avoir trouvé le moyen de le faire, rapporte Reuters Africa. «Il y a des contacts avec le Mali et l’Afrique du Sud pour organiser sa sortie. … Il n’a pas encore eu de confirmation, il attend toujours». Etd’ajouter que «Seif s’inquiète pour sa vie» et «pense que se rendre est la meilleure option pour lui».D’autres sources confirment la fuite à travers le désert des deux hommes avec des Touaregs. Un ancien chef rebelle touareg devenu conseiller présidentiel au Niger affirme que «Abdoullah al-Senoussi est désormais au nord du Mali. Il a traversé le Niger au nord d’Arlit escorté par des Touaregs du Mali et du Niger. Ils sont bien protégés, c’est-à-dire armés».«Quant à Seif, il hésite et est bien au Niger. Il se demande s’il doit continuer jusqu’au Mali ou rester au Niger».Un membre du Parlement malien estime pour sa part que Seif al Islam et Abdoullah al-Senoussi ont traversé l’Algérie ou le Niger pour entrer au Mali.Selon France Soir, la CPI n’a pas d’opposition à la demande de Seif al Islam. «Tout dépend de l’endroit où le suspect se trouve, comment nous pouvons entrer en contact avec lui et des moyens nécessaires pour le rapatrier à La Haye».Le contact a finalement pu se faire à en croire un communiqué du procureur de la CPI Luis Moreno-Ocampo, rendu public le 28 octobre et cité par l’AFP. «Nous avons des contacts informels avec Seif via des intermédiaires», a déclaré le procureur de la CPI Luis Moreno-Ocampo. «Le bureau du procureur lui a signifié très clairement que s’il se rendait à la CPI, il aurait le droit d’être entendu devant la cour, il sera innocent jusqu’à preuve du contraire».Les Débats, 30/10/2011 -
L’ONU au pied du mur
Briser le quadrillage militaire et le blocus informatif sur la cause sahraouie, exhorter la communauté internationale à imposer des sanctions contre le Maroc qui est en porte-à-faux avec le droit international, appeler à renforcer l’élan de solidarité avec le peuple sahraoui et exiger de l’ONU de mettre à exécution ses recommandations, sont quelques points phares soulevés lors de la 2e Conférence internationale, dont les travaux se sont ouverts hier à Alger.C’est sous des slogans appelant à la résistance, à l’auto-détermination et au respect des droits et des libertés, scandés en chœur par des activistes venus des territoires occupés que les travaux de la 2e Conférence internationale d’Alger se sont ouverts hier en présence massive de personnalités politiques, universitaires, intellectuels, représentants d’institutions et d’ONG de tous bords.Ils étaient tous unanimes à mettre en évidence un peuple quasi à genoux, mais qui ne veut guère abdiquer ou renoncer à sa quête de liberté, et ce, même face à un Maroc qui ne ménage aucun effort pour briser toute idée de résistance. Ce même Maroc vers lequel les intervenants ont adressé des critiques virulentes quant à sa position d’État colonial, qui n’a de cesse de semer un climat de terreur à l’encontre d’un peuple sans défense, est appelé à revoir ses plans et tenir ses engagements contractés, depuis plus de deux décennies.C’est dans ce sillage que le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a exhorté la communauté internationale à imposer des sanctions à l’encontre de ce pays oppresseur, en affirmant que « le non-respect des engagements contractés, met le Maroc en porte-à-faux avec le droit international et nécessite une réac-tion de la part de la communauté inter-nationale qui doit exercer des pressions et imposer des sanctions contre le gouvernement marocain afin qu’il cesse d’obstruer l’organisation d’un référen-dum ». Et d’ajouter avec insistance « la défense des droits de l’Homme est un devoir pour tous et ne doit souffrir d’aucune sélectivité et d’aucun double standard. Et l’on ne peut pas s’ériger en défenseur des droits de l’Homme et en même temps nier un autre droit fonda-mental qui est le droit des peuples à l’autodétermination ».Pour lui, l’ONU et les pays, dont la position sur la question sahraouie demeure ambiguë, doivent assumer leurs responsabilités et cesser en urgen-ce de porter une assistance politique à pays qui opprime un autre et à soutenir les thèses colonialistes marocaines à des fins économiques. Face à tout cela, Mohamed Abdelaziz dira que le monde libre est appelé à accompagner à soute-nir l’extraordinaire résistance pacifique menée actuellement par le peuple sahraoui et que le Maroc tente d’occulter en imposant un quadrillage militaire et un blocus informatif autours des territoires occupés.À ses dires, les activistes sahraouis doivent être soutenus. «Ils sont soumis à un régime de terreur, aux tor-tures les plus abjectes, aux arrestations, aux enlèvements et aux procès infâmes y compris devant des tribunaux militaires, tel le cas des prisonniers arrêtés, suite aux évènements de Gdeim Izik », a-t-il souligné, ajoutant, dans le même sens que « la résistance pacifique sahraouie a besoin de l’appui et du soutien de tous les amis de la démocratie et de la liber-té. Cette résistance doit être diffusée dans les médias et les différents forums internationaux. Le territoire doit être visité massivement par les défenseurs des droits de l’Homme, les journalistes, les observateurs indépendants et les soli-daires».Se succédant tour à tour à la tribune, les participants à cette Conférence, à l’instar de Roland Weyl, vice-président de l’association internationale des juristes démocrates (Aijd), Bience Philomina Gawanas, commissia-re à l’Union africaine, chargé des affaires sociales, John Robert Arthur Down, pré-sident de la section australienne de la Commission internationale des juristes et Khaled Hadadah, secrétaire général du parti communiste libanais, ont accor-dé leurs violons, chacun de par son point de vue pour œuvrer davantage et sur tous les plans afin de soutenir et défendre la cause sahraouie dans les évè-nements internationaux et exiger des instances de faire appliquer le droit des peuples à la liberté et à l’indépendance. Il est important de préciser qu’une déclaration finale sera adoptée à l’issue de cette rencontre de deux jours.Hamid MohandiLe Courrier d’Algérie, 30/10/2011 -
Secuestro en el Sáhara
GONZALO MOURE – Figueras, Castropol, Asturias – 29/10/2011El Gobierno pide a la ONU un informe sobre la seguridad en los campamentos de refugiados de Tinduf, tras el secuestro de dos cooperantes españoles y una italiana. Que nos lo pida también a nosotros, cooperantes y voluntarios que pasamos mucho tiempo allí.El sentimiento de seguridad que tenemos en los campamentos es mucho más que positivo. Nunca había ocurrido algo semejante, ni siquiera algún incidente que se pueda comparar. Son 36 años ya de cooperación, miles de asociaciones y decenas de miles de españoles los que hemos pasado por Rabuni y los diferentes campamentos, y nos hemos sentido siempre seguros, protegidos, y al mismo tiempo relajados, porque la vigilancia no es (al menos no lo ha sido) asfixiante. Incluso es posible que la relajación de tantos años de normalidad haya facilitado las cosas a los secuestradores. Creemos que la seguridad nunca está garantizada en ningún sitio: ni en la terraza de un bar de Casablanca, ni en los trenes de la capital de España, ni en el corazón de Nueva York.Los voluntarios y cooperantes en los campamentos de refugiados son necesarios, porque ni la comunidad internacional ni nuestro Gobierno atiende (o puede atender) todas las necesidades que hay allí: cirugía y diagnóstico, potabiliza-ción, programas agrícolas, educación, y un largo etcétera. Si se cortara la presencia de cooperantes españoles en Tinduf, lo pagaría la población inocente, que necesita prácticamente todo. Todas las asociaciones operantes en los campamentos seguiremos adelante con nuestros programas, también con nuestra presencia personal.Como no creemos que se vaya a prohibir el turismo a Casablanca ni a El Cairo, tampoco sería admisible una limitación a los viajes de cooperantes al Sáhara.EL PAIS, 29/10/2011 -
Las similitudes entre Praga y el Sáhara
Hacía mucho tiempo que no actualizábamos el blog y no ha sido por falta de interés, sino por falta de tiempo. El habitual pico de trabajo estival ha sido aún más acusado y se ha prolongado hasta casi los inicios de noviembre lo que físicamente (y sobre todo mentalmente) nos ha dejado un poco tocados (y con muchas ganas de descansar).En vez de tener una semana de descanso, pensando nuevos proyectos o dedicándonos a la vida “contemplativa”, llegamos a la primera semana de noviembre con el mayor reto profesional al que nos hemos enfrentado. La grabación del piloto de “El Último Ángel” en los campamentos de refugiados de Tindouf en el Sáhara. El Último Ángel pretende ser un programa de TV de reportajes internacionales con un perfil solidario centrado en el personaje del mago “Miguelillo”, que ya estuvo en Haití y Lorca proporcionando un poco de ilusión con su magia a los niños afectados por ambas catástrofes.
Del 5 al 12 de noviembre viviremos en los campamentos de refugiados, hablaremos con políticos locales, estudiaremos a fondo la vida diaria de sus habitantes y cooperantes internacionales, ahora con la intranquilidad de los recientes secuestros de los cooperantes Enric Gonyalons y Ainhoa Fernández de Rincón (españoles) y de la italiana Rosella Urru, pero sobre todo nos centraremos en cómo viven los niños saharauis su día a día en un lugar que ofrece de todo menos facilidades para vivir.
No me imagino cómo es la vida sin más electricidad que la que te proporciona una pequeña batería cargada con luz solar y que da soporte a unas pocas bombillas para eliminar la completa oscuridad del desierto, pero lo voy a vivir en primera persona durante una semana.
La experiencia a la que me enfrento, aunque dista un mundo de otra que paso a relataros, se produce en circunstancias parecidas. Al acabar 2º de carrera (allá por el año 1997), uno de mis mejores amigos (Ángel López Muñoz) me invitó a que hiciera el viaje del “Paso del Ecuador” con él y sus compañeros de la facultad de químicas de la UVa. Era mi primera visita a países del telón de acero y la ilusión que tenía por ese viaje era indescriptible. Conocería Praga, Viena y Budapest a mis 21 años recién cumplidos. Tres ciudades que tenía marcadas en rojo.
Mi primer año de carrera fue duro y durante el mismo me llegué a plantear seriamente si el diseño era lo mío. El segundo año mejoró bastante acabando por convertirme en un “estudiante brillante”, cosa que nunca había sido. El coste de todo ese esfuerzo fue un bloqueo mental y físico bastante grande. Cualquiera que me conociera por aquella época sabía que pasaba 14 horas diarias frente al ordenador, fines de semana incluidos (más o menos como hoy).
Del viaje lo único que me importaba era pasarlo bien con Ángel (no conocía a casi nadie más del viaje) y que mi Minolta estuviera a punto. Nada más salir del aeropuerto de Praga tomé una de las primeras diapositivas del viaje; una parada de autobus compuesta por un neumático medio destrozado, una barra de hierro oxidada de 1 metro de alto y un letrero también oxidado en el que ponía “bus” con rotulador. En ese mismo momento toda la tensión acumulada se desvaneció, volvía a mirar con interés a través del visor de mi cámara, volvía a medir la luz, a encuadrar, a escuchar el obturador y el motor de arrastre del carrete. Era otra persona, me dolían los ojos del ansia con que miraba cada edificio, cada escultura, cada detalle, cada paisaje.
Afronto este viaje de la misma manera. 14 años después necesito poner otras cosas delante del objetivo. Necesito poner otras motivaciones detrás del objetivo. Tengo tantas ganas de ir que no sé si estoy descuidando la maleta de cosas básicas. Voy a contribuir en una acción que mejorará una ínfima parte del mundo, pero alegrará unas pocas vidas (magnitus que realmente me interesa de este viaje). Por eso merece la pena el riesgo (todo el mundo me recuerda que existe). En aquél viaje en Budapest ya tuve el desafortunado honor de oír cómo en el aeropuerto un crío (seguramente cumpliendo su servicio militar) amartillaba su kalashnikov mientras otro chaval registraba mi chaleco lleno de objetivos, carretes y pilas gastadas tras pasar por el arco de seguridad. Sé que esta vez no ocurrirá nada parecido (al menos llevo esa sensación).
El 12 de noviembre os contaré qué tal ha salido todo.
Por cierto, “El Último Ángel” lo realizo junto a Jorge Vallejo de Castro y Zéus Pérez, de E2E4 Media y el mago Miguelillo, de Directo al Corazón Producciones. Ya os diremos dónde se podrá ver el resultado de todo este esfuerzo colectivo.
IRRADIACREATIVIDAD, 29/10/2011 -
El Sáhara no cambia
El Sáhara solo es noticia cada cierto tiempo, pero su discurrir nunca se detiene. Estos días todo el mundo habla de la situación en los campos de Tinduf por el secuestro, todavía en circunstancias confusas, de los tres cooperantes internacionales. Además, hace unas semana Marruecos sentenció a 15 años de prisión a un policía acusado del asesinato, también de forma poco clara, del joven Said Dambar. Un representante del Observatorio Aragonés para el Sahara Occidental, Luis Mangrané, estuvo supervisando la limpieza de un juicio que no ha dejado satisfecha a la familia del estudiante, que además temen que la pena no se cumpla de forma íntegra.El juicio se celebró el pasado 12 de octubre y en pocas horas la sentencia estaba sobre la mesa. El tribunal condenó al acusado a 15 años de prisión, pero la familia, al enterarse de que se rechaza la responsabilidad del estado y que no se acuerda la práctica de la autopsia al cadáver mostró su disconformidad. Según explican los observadores internacionales, « los abogados de la familia de Said Dambar argumentan que el expediente de la investigación no está completo, recuerdan que no se ha oído a la familia del fallecido a lo largo de la investigación, que se pidió durante la instrucción del caso la ampliación de la investigación ». Según dicen, objetan que el juez de instrucción no quiso ir al lugar del crimen y recuerdan que han preguntado si el cadáver tiene otras señales de violencia, además del disparo de la cabeza, y si el cadáver tiene más balas, cuál fue la distancia desde la que se efectuó el disparo del que hay constancia en estos momentos.
« La bala que entró por la cabeza, entre los ojos, no presenta orificio de salida, razón por la cual presumiblemente dicho disparo fue realizado a cierta distancia, lo que no concuerda con la versión del imputado », dicen los observadores. Además, apuntan que la investigación no ha aclarado nada de esto. « También se negó la comparecencia en la instrucción y en el acto del juicio de otros habitantes del edificio donde supuestamente se produjo el disparo, pese a haber sido solicitado por la acusación. Existen importantes contradicciones entre la versión de los hechos del imputado y el testigo. La familia de la víctima niega que este consumiera alcohol, cuestión fácilmente constatable con la oportuna pericial forense ». Por todas estas razones los abogados exigen nuevamente que se practique la autopsia del cadáver. Y señalan que en todo caso la práctica de la autopsia no va a perjudicar a nadie. Recuerdan la responsabilidad del Estado por ser policía el condenado y que el acusado no podrá pagar la eventual indemnización que se le imponga a favor de la familia.
Por estos motivos, la situación del Sáhara no parece que vaya a modificarse en los próximos meses. Según Luis Mangrané, a Marruecos las críticas de la comunidad internacional no parecen afectarle y mantiene una situación sobre el conflicto en la que nadie parece interesado en intervenir. Por su parte, Marruecos solo está dispuesto a hablar sobre su plan de autonomía. Por el momento, y tras el desmantelamiento del campamento de la libertad los activistas llevan a cabo pequeñas protestas que son duramente reprimidas por las autoridades, como demuestra el caso que les ha llevado estas semana a Tinduf. « Esta es la situación cotidiana desde el año 2005: algún suceso aparece en los medios cada cierto tiempo pero luego todo desaparece de nuevo », lamentó Mangrané.
Secuestro de activistas
Estas semanas son uno de esos periodos. Tres jóvenes activistas han sido secuestrados en el desierto. Los cooperantes españoles que fueron secuestrados anoche en los campamentos de refugiados de Tinduf, en el Sáhara Occidental.
EL PERDIODICO, 29/10/2011 -
El Polisario quiere seguir con el diálogo
EL PERIÓDICO 29/10/2011El Frente Polisario ha pedido esta semana al Consejo de Seguridad que no permita que Marruecos bloquee una nueva ronda de conversaciones informales para tratar de impulsar el proceso de paz en el Sáhara Occidental, y advirtió nuevamente sobre la situación de los derechos humanos en la excolonia española.
En una carta enviada a la embajadora nigeriana U. Joy Ogwu, presidenta de turno del Consejo, el representante del movimiento independentista saharaui ante Naciones Unidas, Ahmed Bujari, considera « totalmente inaceptable » que Marruecos esté bloqueando una nueva ronda de diálogo informal.
« El Frente Polisario está extremadamente preocupado porque el Consejo de Seguridad ha permitido a Marruecos obstruir los recientes esfuerzos del enviado especial de la ONU para el Sáhara Occidental, Christopher Ross, para dar un nuevo impulso al proceso de paz », afirma Bujari en la misiva, a la que tuvo acceso Efe.
El representante saharaui envió la carta un día antes de que se celebre una nueva reunión del Consejo de Seguridad en la que el embajador Ross informará a los miembros del organismo sobre la situación en el Sáhara.
El Polisario insta al Consejo de Seguridad a reiterar a todas las partes la importancia de que se cumpla lo establecido en la resolución 1920 y demuestren « voluntad política » para seguir avanzando y permitir que la agenda de las negociaciones incluya « las posiciones de todos ».
En su carta, Bujari añade que « el actual bloqueo responde exclusivamente a la negativa de Marruecos a iniciar conversaciones que no partan de su propuesta de autonomía, una posición que busca eliminar la opción de la independencia y la autodeterminación » incluidas en resoluciones del Consejo de Seguridad y la Asamblea General.
El Polisario hace un llamamiento al Consejo para que haga énfasis en las recomendaciones recogidas en el informe del secretario general en abril para que las partes busquen puntos de acuerdo en torno a la necesidad de « obtener la aprobación del pueblo saharaui sobre cualquier acuerdo ».
Bujari aboga también por la celebración « lo antes posible » de una consulta con caracter popular a partir de las listas de votantes compiladas en estos meses por la comisión de identificación de la Misión para el Referéndum en el Sáhara.