RABAT – Les familles des prisonniers politiques sahraouis incarcérés à la prison de Salé (près de Rabat), depuis le démantèlement par les forces marocaines du camp de Gdeim Izik le 8 novembre 2010 à Al-Aaiun (capitale occupée du Sahara occidental), ont lancé mardi un appel à leur libération inconditionnelle, ou alors l’organisation d’un procès juste et équitable devant la justice civile.
Année : 2011
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40 militants sahraouis des droits de l’homme agressés par la police marocaine à l’aéroport d’El Ayoun
Quarante activistes sahraouis des droits de l’homme ont été « agressés et battus » par la police marocaine à leur descente d’avion lundi en fin d’après-midi à l’aéroport d’El Aaiun (capitale occupée du Sahara Occidental), rapporte mardi l’agence de presse sahraouie SPS.Les activistes, qui étaient de retour d’Alger, où il avait participé à la 2e Conférence internationale: «le droit des peuples à la résistance, le cas du peuple sahraoui», ont été « agressés par des dizaines de policiers armés de matraques et qui les insultaient pendant plus de quatre heures », a déclaré la source.« La police marocaine a dépouillé les activistes sahraouis de tous leurs papiers et livres qui se trouvaient dans leurs bagages, pour ensuite les jeter dehors de l’aéroport avec les valises ouvertes », a ajouté la source.Les activistes sahraouis avaient visité aussi les camps de réfugiés sahraouis et les territoires libérés sahraouis , où ils ont participé aux festivités du 35e anniversaire de la déclaration d’unité nationale. -
Les violations marocaines dénoncées à Alger
Parlementaires, juristes, politologues, universitaires et représentants de la société civile ont tous réitéré et défendu le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.Consternés et indignés, les participants à la 2e Conférence internationale d’Alger sur le thème «Le droit des peuples à la résistance: le cas du peuple sahraoui», condamnent la violation des droits de l’homme par le Maroc et dénoncent le silence de l’ONU ainsi que la complicité de la communauté internationale. Parlementaires, juristes, politologues, universitaires et représentants de la société civile ont tous réitéré et défendu le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.Cette conférence dont les travaux ont été ouverts hier à l’hôtel Dar Ediaf de Bouchaoui, a vu la participation record aussi bien de personnalités nationales qu’internationales. En dépit de la différence des identités, des langues et des nationalités, les participants unissent leurs voix à celle du peuple sahraoui pour mener sa résistance jusqu’au recouvrement de son indépendance. Dans son intervention, le président de la République sahraouie, Mohamed Abdelaziz, a réaffirmé que le peuple sahraoui est déterminé à poursuivre sa résistance et son rejet de toute forme de colonisation. Il a tenu également à rappeler le non-respect du Maroc des engagements contractés en 1993 portant référendum sur la question sahraouie.Pour le président de la Rasd, il appartient à la communauté internationale de réagir, exercer des pressions et imposer des sanctions contre le gouvernement marocain afin de le pousser à tenir ses engagements et organiser un référendum. Il a appelé l’ONU à assumer toutes ses responsabilités à l’égard de ce territoire non autonome et d’intervenir pour libérer les détenus sahraouis. Par la même occasion, il a réitéré sa condamnation la plus forte à «l’égard de l’acte terroriste» qui a visé trois coopérants humanitaires dans les camps des réfugiés sahraouis. Le 22 octobre dernier, les trois humanitaires ont été enlevés, rappelons-le.En marge de ces travaux, Mohamed Abdelaziz avait affirmé qu’il n’a aucune nouvelle à communiquer sur ce rapt. Cette intervention a été suivie par plusieurs autres conférences données par des personnalités étrangères et nationales. Le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (Cnasps), Mohamed Mehraz Lamari, a réitiré le principe de l’Algérie consistant à défendre le droit des peuples opprimés à disposer d’eux-mêmes. Le président de la Cnasps a rappelé la volonté de son organisation et celle du peuple algérien a défendre la cause sahraouie et soutenir son droit à l’autodétermination par tous les moyens de lutte pacifique. «Nous soutenons par toute notre force nos frères sahraouis dans leur lutte et leur résistance. Nous les défendons par l’égalité et le droit, par la légitimité internationale, la réelle volonté, le sacrifice et par la justice jusqu’à la libération totale de tous les territoires occupés», a-t-il lancé.Quant à la représentante de l’Union africaine, Mme Bience Philomina Gawanas, elle a plaidé, de son côté, pour que le peuple sahraoui arrache sa liberté afin d’annoncer l’indépendance de toute l’Afrique. Selon la commissaire de l’Union africaine chargée des Affaires sociales, la République sahraouie n’est pas seulement un membre observateur de l’UA, c’est un membre à part entière.Khaled Hadadah, secrétaire général du Parti communiste libanais, s’est dit favorable à un soulèvement arabe de solidarité avec ce réveil du Monde arabe afin de mener un seul et même combat populaire pour la cause sahraouie. M.Hadadah n’écarte pas la possibilité de voir même le peuple marocain adhérer à cette démarche et manifester tous ensemble pour le peuple sahraoui. Il a tenu également à dénoncer la spoliation des richesses du peuple sahraoui par l’occupant. «Le Sahara occidental est victime de la même politique appliquée par l’Occident, essentiellement, par les Etats-Unis d’Amérique et Israël, dans toute la région.» Plusieurs autres conférences données par des personnalités étrangères, à l’image du juriste français, Roland Wely, vice-président de l’Association internationale des juristes démocrates, le Mexicain Julio Cesar Leyva Cervantes, sénateur du parti PNR, et l’Australien John Robert Arthur Down, président de la section australienne de la Commission internationale des juristes. Des conférenciers algériens ont donné hier des communications sur les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, l’ONU et la non-application de la résolution 1514 et des recommandations pertinentes du Conseil de sécurité, la spoliation caractérisée des ressources naturelles de ce pays et l’insuffisance de l’assistance humanitaire en direction des réfugiés sahraouis. Quant au programme de la 2e journée, aujourd’hui, il portera sur les témoignages afférents aux activités sahraouies des militantes des droits de l’homme. Ces séances verront l’intervention des témoins venus des territoires occupés du Sahara occidental, ainsi que des observateurs ayant accompagné ces militants sahraouis activistes.L’Expression, 30/11/2011 -
Libye : une résolution de l’ONU contre la prolifération des armes
Le Conseil de sécurité a adopté, lundi, à l’unanimité une résolution appelant la Libye à prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher la prolifération des armes dans ce pays et la région du Sahel en particulier, tout en relevant le risque que les groupes terroristes puissent s’accaparer de ces armes.Le Conseil a appelé les autorités libyennes à « prendre toutes les mesures pour empêcher la prolifération de tous types d’armes et de matériel connexe, en particulier de missiles sol-air portables, assurer leur bonne garde, et honorer les obligations qui incombent à la Libye en vertu du droit international en matière de maîtrise des armements, de désarmement et de non-prolifération ».Les pays de la région exhortés d’empêcher la prolifération des armesIl a aussi encouragé les Etats de la région à envisager « les moyens appropriés d’empêcher la prolifération dans la région de tous types d’armes et de matériel connexe, en particulier des missiles sol-air portables ». Le Conseil de sécurité a souligné que « la prolifération dans la région des armes et de matériels connexes de tous types, en particulier, les missiles sol-air portables, pourrait alimenter des activités terroristes dont celles d’Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) ».Il a aussi mis en garde contre « le risque de déstabilisation qui pourrait être engendré par la prolifération d’armes légères dans la région du Sahel », en rappelant à cet égard le rapport du Secrétaire général de l’ONU sur les activités de la représentation des Nations Unies pour l’Afrique occidentale, qui avait appelé à une coopération renforcée dans la région du Sahel.Les membres du Conseil ont également appelé les autorités « à continuer de coopérer étroitement avec l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, en vue de la destruction de leurs stocks d’armes chimiques, conformément à leurs obligations internationales ».Le Conseil a appelé les Etats membres et les organisations et organismes internationaux et régionaux, notamment les organismes des Nations Unies compétents, à fournir aux autorités libyennes et aux Etats de la région l’assistance nécessaire pour lutter contre cette prolifération.Evaluer les menaces de la prolifération des armes dans la région du SahelEn outre, le Conseil a prié le Comité créé par la résolution 1970 (2011), aidé de son groupe d’experts, agissant en coopération avec la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, ainsi que d’autres organismes compétents des Nations Unies, dont l’Organisation de l’aviation civile internationale, « d’évaluer les menaces et les problèmes, liés en particulier au terrorisme, que pose la prolifération dans la région de tous types d’armes et de matériel connexe ».Le représentant de spécial de M. Ban Ki-Moon titre la sonnette d’alarmeCette résolution du Conseil de sécurité intervient moins d’une semaine après que le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la Libye, M. Ian Martin, ait tiré la sonnette d’alarme devant le Conseil sur le danger de prolifération des armes même au-delà des frontières libyennes.Le Représentant spécial avait affirmé que « l’arsenal de systèmes de missiles anti-aériens portables dont dispose la Libye, le plus important au monde en dehors des pays qui les fabriquent, a été largement pillé, comme par ailleurs les stocks de munitions et de mines en tout genre ».Les restitutions d’armes demeurent encore « symboliques »A ce propos, il avait relevé que « cette prolifération d’armes au-delà des frontières libyennes demeure une source de préoccupation majeure pour les pays voisins », tout en précisant que les premières restitutions d’armes opérées jusqu’à présent sont « symboliques et limitées ». -
La meca de la solidaridad
B. MESA 24/10/2011Huyeron con lo puesto. Marruecos bombardeaba sin piedad la antigua colonia española obligando a miles de saharauis a buscar un refugio en el país vecino, en Tinduf, en el sureste de Argelia, en medio de la inmensidad del desierto, donde levantaron filas de jaimas para resguardarse del fuerte siroco y del sofocante calor. Han pasado más de 35 años y desde entonces aguardan una solución al conflicto del Sáhara Occidental para volver a la tierra de la que fueron expulsados tras la Marcha Verde que impulsó Marruecos en 1975.También desde entonces, los campos de refugiados de Tinduf se han convertido en la meca de la solidaridad española. Al margen de los cooperantes que pasan allí meses y años, Tinduf recibe habitualmente la visita de numerosos españoles en misiones humanitarias, integradas por médicos, arquitectos o profesores. A lo largo del año suelen también visitar los campamentos las familias que en verano acogen en España a niños saharauis.Proliferan además allí, en las llamadas zonas liberadas, las actividades culturales y artísticas. Estos días, por ejemplo, artistas de 12 nacionalidades participan en la V edición de Artifariti, el Festival Internacional de Arte del Sáhara Occidental, que pretende explicar el conflicto saharaui a través de las obras realizadas en el lugar por diversos artistas, informa Efe.Es solo la cooperación internacional lo que ha permitido que las condiciones de vida mejoren en los precarios campos de refugiados. La luz se ha conseguido gracias a las placas solares distribuidas con la ayuda internacional, al igual que la tan preciada agua, mediante la construcción de cisternas.Cada vez abundan más las casas de adobe. Múltiples tiendas de fruta, de móviles y peluquerías se han establecido a una velocidad de vértigo. Todos tienen acceso a la sanidad gracias a la medicina española y a la educación, tras la creación de escuelas que se consiguieron, sobre todo, con donaciones suecas. Pero también con la ayuda procedente de Extremadura.La Asociación Extremeña de Amigos del Pueblo Saharaui se fundó en el 1994 y comenzó a trabajar sobre el terreno cuatro años después. La puesta en marcha de huertos en Dajla, Samara y N’jeila y otros familiares es uno de los trabajos más reconocidos de este colectivo en Tinduf, junto con el programa Vacaciones en Paz, por el que vienen decenas de menores saharauis a pasar los meses de verano con familias extremeñas. La mejora de la producción agrícola la llevan a cabo graicas a los fondos que la asociación recibe de la Agencia Extremeña de Cooperación Internacional para el Desarrollo y un convenio que se renueva anualmente con la Consejería de Agricultura.Además de estos, la organización extremeña está desarrollando otros dos proyectos para dotar a los campamentos de refugiados saharauis de un sistema de comunicación y mejorar la calidad de vida de los ancianos, las personas que sufren discapacidad física y heridos de guerra saharauis del Centro Mártir Echereif. Esta acción se desarrolla desde hace años a través de un convenio con la Diputación de Badajoz.El Periodico Extremadura, 24/10/2011 -
El Frente Polisario niega que haya infiltrados de Al Qaeda en Tinduf
El Frente Polisario, que sigue con el búsqueda de los tres cooperantes secuestrados en Tinduf hace más de una semana, niega que hay infiltrados de Al Qaeda, organización a la que siguen atribuyendo el rapto, en los campamentos de refugiados. La autoridad saharaui desmiente así las últimas informaciones que apuntaban a que los activistas, entre los que se encuentra la madrileña Ainhoa Fernández, trabajadora de la Asociación Extremeña de Amigos del Pueblo Saharaui, fueron raptados con la ayuda de miembros y simpatizantes de Al Qaeda en el Magreb Islámico de los propios campamentos, y que incluso iban desarmados durante el asalto.El Polisario confirma que los terroristas no se encontraban en los campamentos y que durante el secuestro abrieron fuego sobre los cooperantes y los vigilantes del centro de Rabuni, donde se produjo el rapto. Asegura además que uno de los cooperantes, Enric Gonyalons, resultó herido, como también un vigilante. Pese a que desde el primer momento se atribuyó el secuestro a esta organización terrorista, el presidente de la autoproclamada República Arabe Saharaui Democrática (RASD), Mohamed Addelaziz, mantiene que aún no se puede confirmar la autoría.Por su parte, la ministra de Defensa española, Carme Chacón, también confirmó ayer que los tres cooperantes siguen con vida, como un día antes habían reseñado varias agencias de noticias. Por su parte, la ministra de Asuntos Exteriores, Trinidad Jiménez, afirmó ayer, tras volver a pedir discreción, que el Gobierno de España mantiene un seguimiento « casi al minuto » del estado de los cooperantes españoles. Hoy preside una reunión de trabajo para coordinar las actividades que se están realizando para la liberación.Y mientras España y el Sáhara trabajan unidos para conseguir que los cooperantes vuelvan a casa, el Gobierno argelino debate la responsabilidad de los hechos ocurridos. El ministro de Interior, Dahou Ould Kablia, aseguró ayer que su Ejecutivo no tiene responsabilidad alguna por el secuestro, ya que esta zona no está bajo control de las autoridades argelinas sino del Frente Polisario, que ha aumentado la seguridad en los campamentos de Tinduf. En Rabuni los accesos a las dependencias en las que viven los cooperantes han sido bloqueados y ahora solo hay una entrada vigilada por personal armado.El Periodico Extremadura, 1/11/2011 -
Programa electoral del PP para los comicios del próximo 20 de noviembre
El Partido Popular propone en su programa electoral para los comicios del próximo 20 de noviembre que los soldados iberoamericanos consigan la nacionalidad española por carta de naturaleza cuando tengan una antigüedad de dos años de servicio en las Fuerzas Armadas.« Concederemos la nacionalidad por carta de naturaleza a los ciudadanos de los países iberoamericanos que hayan cumplido dos años de servicio en nuestras Fuerzas Armadas »,
asegura la formación que preside Mariano Rajoy en una de sus medidas principales del apartado dedicado a Seguridad y Defensa en su programa electoral.Además, los ‘populares’ apuestan por recuperar el denominado Proceso de Bruselas en el contencioso sobre Gibraltar, el marco negociador bilateral entre España y Reino Unido que había antes de que el Gobierno socialista decidiera abrir el diálogo a la participación del Peñón.LA COOPERACIÓN, PÚBLICO-PRIVADAEn materia de cooperación, la formación de Rajoy se compromete a defender que se destine un 0,7 por ciento del PIB porque « es un objetivo propio de la sociedades avanzadas ». Sin embargo, deja claro que « el dinero dedicado a la cooperación no tiene por qué ser sólo público ». « Promoveremos las alianzas público-privadas, llamaremos a la colaboración entre particulares y animaremos a la responsabilidad social corporativa de las empresas », sostiene el PP.En el apartado dedicado a Política Exterior, el PP pone de manifiesto su apuesta por la Unión Europea y subraya que una « presencia activa en Europa reviste una importancia esencial para ayudar a la recuperación nacional ». « Haremos de la política hacia la Unión Europea la prioridad de nuestra acción exterior, que seguirá basada en el gran consenso nacional que siempre ha inspirado el proyecto europeo en nuestro país », afirman los ‘populares’.Asimismo, el PP proclama su « vocación americana », que supone « un activo » para el papel de España en la UE, y aboga por defender « la libertad y la democracia » en Iberoamérica.En lo relativo al mundo árabe, se compromete a desarrollar « una interlocución preferente con los países árabes » y a mantener « un compromiso activo de ayuda a la consolidación de la democracia en el Mediterráneo ».SÁHARA: NEGOCIACIONES ENTRE LAS PARTES CON LA ONUCon respecto al Sáhara Occidental, la formación que lidera Mariano Rajoy subraya su respaldo a « el proceso de negociaciones entre las partes, patrocinado por las Naciones Unidas, con vistas a lograr una solución conforme con las resoluciones del Consejo de Seguridad y el derecho internacional y a la responsabilidad histórica de España ».En su apartado dedicado a reforzar el papel de España en el exterior, titulado ‘Una España que cuenta’, el PP apuesta por impulsar la diplomacia económica » para favorecer la « internacionalización y la competitividad » de las « empresas-país », así como para establecer nuevas relaciones comerciales.UN DEBATE ANUAL SOBRE POLÍTICA EXTERIOR EN LAS CORTESEn esta misma línea, se compromete a impulsar « un debate anual en las Cortes sobre la estrategia española de política exterior » y a poner en marcha « el consejo español de seguridad », un órgano que surge de la Estrategia Española de Seguridad.El PP también apuesta por « redefinir el papel del Instituto Cervantes » para convertirlo en un « auténtico centro de intercambio y expansión de la cultura y la lengua española » y en un « lugar de promoción científica y universitaria ». Además, subraya que impulsará la candidatura de España al Consejo de Seguridad de Naciones Unidas para el periodo 2015-2016.En cuanto a los españoles en el exterior, la formación dice que promoverá el voto en urna en las embajadas y consultados y creará « un certificado de emigrante retornado » con el objetivo de facilitar « la reintegración social, sanitaria y laboral del español en el exterior que regrese definitivamente ».En el aérea de Defensa y Seguridad, el PP defiende una « revisión estratégica » de la política de defensa para que « las actuaciones que España debe realizar en su seguridad y defensa se adecuen a los nuevos retos ».REFORMA DE LA LEY DE CARRERA MILITAREn esta misma línea, la formación que lidera Mariano Rajoy apuesta por modificar la Ley de la Carrera Militar, uno de los proyectos legislativos que más criticó durante la pasada legislatura. Los ‘populares’ apuestan por cambiar la ley para « preservar la seguridad jurídica, la profesionalidad, la adecuada formación y el futuro » de las Fuerzas Armadas españolas.Otra de las medidas destacadas en materia militar es la propuesta de establecer « un plan de asistencia familiar la facilitar la movilidad geográfica, la vivienda, la educación, la sanidad, el idioma, la conciliación y la seguridad de los cuarteles y de sus residentes ».Además, el PP defiende que España tenga un papel « activo » en la OTAN, participando en las conversaciones sobre su « ampliación estratégica » y respalda el « diálogo mediterráneo » de la Alianza « para favorecer la estabilidad en el norte de África.Tras subrayar que respaldará una política « común » de Seguridad y Defensa de la UE, el PP se compromete a crear « una autoridad nacional de no-proliferación » de armas nucleares que coordine « una política coherente y eficaz basada en la prevención ».TeInteresa.es, 1/11/2011, -
Libye: l’homme d’affaires Abdel Rahim al-Kib élu Premier ministre
Par Anaïs DuboisAlors que l’Otan mettait fin hier à son intervention en Libye, les membres du CNT ont élu l’universitaire et homme d’affaires Abdel Rahim al-Kib Premier ministre par intérim du gouvernement de transition en Libye avec 26 voix sur 51.Contrairement à son prédécesseur Mahmoud Jibril, qui a démissionné après la chute de Tripoli, cet ingénieur de formation n’a tenu aucune fonction politique sous l’ère Kadhafi. M. Jibril avait pour sa part dirigé le bureau du développement économique national de 2007 à fin 2010.Abdel Rahim al-Kib a été élu au premier tour parmi cinq candidats après avoir recueilli 26 voix sur 51 votants du Conseil national de transition (CNT). Outre un parcours éloigné de l’ancien régime, Abdel Rahim al-Kib, originaire de Tripoli, permet de rétablir un équilibre géographique au sein du CNT, son président, Mustafa Abdel-Jalil étant lui originaire de l’Est. Il est « le candidat du consensus, apprécié par ses pairs et capable d’aplanir les rivalités entre membres du CNT », rapporte laBBC. Universitaire et homme d’affaires, le nouveau premier ministre de transition a passé l’essentiel de sa vie aux États-Unis, aux Émirats arabes unis et au Qatar.Le ministre par interim du Pétrole, qui était préssenti pour remporter l’élection, n’a finalement recueilli que trois votes, soulignant la nature imprévisible de la nouvelle politique libyenne. Lors de sa toute première intervention, Abdel Rahim al-Kib a souligné l’importance du maintien de l’unité et de la stabilité du pays, et du respect des droits humains.Selon la feuille de route annoncée par le CNT, un gouvernement intérimaire doit être formé au plus tard un mois après l’annonce de la libération du pays, dont la proclamation officielle a eu lieu le 23 octobre. Des élections constituantes doivent avoir lieu parallèlement dans un délai de huit mois maximum, suivies d’élections générales un an après au plus tard.MTM, 1/11/2011 -
Sarkozy va se faire voir chez les Grecs
Georges Papandréou, le premier ministre grec, vient de prendre complètement à revers la communauté monétaire internationale en mettant en place dès février prochain, un référendum d’initiative populaire.Il faut bien avouer, que cette décision, lui a été obligée par le parti socialiste au pouvoir à Athènes (PASOK).Pour le coup, tout le stratagème organisé par Bruxelles il y a quelques jours, s’effondre.Nicolas Sarkozy qui avait étayé son intervention à la télévision sur la réussite des accords menés d’une main de fer par Angela Merkel, se trouve aujourd’hui bien embarrassé. Pire que cela, puisque c’est toute sa légitimité au sein de la zone euro qui s’effondre. L’un de ses conseillers explique Le geste des Grecs est irrationnel et de leur point de vue dangereux.D’un côté, des interrogations se posent que la viabilité de l’économie en Grèce mais cette demande des socialistes d’Athènes correspond aussi à une réelle demande démocratique du peuple qui ne souhaite pas dépendre des seules décisions de l’Union européenne.Carnet de notes de Yan Savidan, 1/11/2011 -
P-O : En cas de défaite de Nicolas Sarkozy à la présidentielle, trois des quatre circonscriptions basculeraient à gauche, lors des prochaines élections législatives en mai 2012…
Sous le titre « Le chiffre qui fait peur à l’UMP », le JDD (pour Journal Du Dimanche), dans son édition du 30 octobre 2011, à la rubrique « Instantanés », publie l’information suivante…– « Selon une étude interne au parti majoritaire, seuls 231 députés UMP et Nouveau Centre seraient assurés de revenir à l’Assemblée nationale en cas de défaite de Nicolas Sarkozy en 2012. A l’UMP, on estime que seuls les députés élus en 2007 avec 55% des voix peuvent « être tranquilles » pour les prochaines législatives. Certains ministres placent même cette jauge de sécurité à 58% ! ».Dans ce dernier cas, une seule des quatre circonscriptions des Pyrénées-Orientales resterait donc acquise à l’UMP : la 2ème, remportée le 17 juin 2007 par Arlette Franco (décédée le 1er avril 2010), alors maire de Canet-en-Roussillon. Mme Franco y avait été élue au second tour avec 59,78% des suffrages exprimés, face à la socialiste et ancienne députée Renée Soum. Aujourd’hui, c’est son suppléant, le docteur Fernand Siré (UMP), maire de Saint-Laurent-de-la-Salanque, qui lui a succédé. Mais son fauteuil, à droite, lui est désormais ouvertement contesté, notamment par le maire de Saint-Cyprien, Me Thierry Del Poso. Cette 2ème circonscription des P-O s’étire sur les cantons de : Perpignan I (Haut-Vernet), Côte Radieuse (Saint-Cyprien), Canet-en-Roussillon, Salanque (Saint-Laurent et Port-Barcarès), Rivesaltes, Saint-Paul-de-Fenouillet…Rappel des résultats du second tour des élections législatives du dimanche 17 juin 2007, dans les P-O…– 1ère circonscriptionDaniel Mach (UMP), maire de Pollestres, élu, avec 21 410 voix (56,98% des suffrages exprimés) contre Jean Vila (PCF), maire de Cabestany, 16 167 voix (43,02%). Votants : 38 933 sur 66 218 inscrits (soit 58,80% de votants).– 2ème circonscriptionArlette Franco (UMP), maire de Canet-en-Roussillon, élue, avec 33 630 voix (59,78% des suffrages exprimés) contre Renée Soum (PS), 22 622 voix (40,22%). Votants : 58 994 sur 96 745 inscrits (soit 60,98% de votants).– 3ème circonscriptionFrançois Calvet (UMP), maire de Le Soler, élu, avec 20 881 voix (51,94% des suffrages exprimés) contre Christian Bourquin (PS), président du Conseil général des Pyrénées-Orientales, 19 321 voix (48,06%). Votants : 42 153 sur 65 988 inscrits (soit 63,88% de votants).– 4ème circonscriptionJacqueline Irles (UMP), maire de Villeneuve-de-la-Raho, élue, avec 28 070 voix (50,25% des suffrages exprimés), contre Pierre Aylagas (Divers gauche), maire d’Argelès-sur-Mer, 27 790 voix (49,75%). Votants : 58 260 sur 87 370 inscrits (soit 66,68% de votants).OUILLADE.EU, 1/11/2011