L’une des principales composantes des rebelles, l’organisation des femmes dénommée Les femmes de la Libye libre (Nisa’a libya al hurra) ont saisi le comité des droits de l’homme de l’ONU et publié un communiqué à travers lequel l’organisation se dit «choquée» par les propos du président du Conseil national de transition, Mustapha Abdeljalil, qui avait promis d’instaurer la chariaa et d’abroger la loi interdisant la polygamie.
Année : 2011
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Polygamie en Libye : Les femmes se révoltent contre la fetwa du CNT
Selon cette organisation, le discours de Abdeljalil n’était pas à la hauteur des événements, notamment parce qu’«il spoliait les femmes libyennes du droit de choisir librement leur époux» et cela «ouvertement et publiquement» et de «manière dictatoriale», comme s’il s’agissait de quotas de femmes avec lesquelles le CNT allait récompenser les hommes de ses troupes.Mustapha Abdeljalil avait, rappelons-le, annoncé la suspension de toutes les lois contraires à la chariaa, citant entre autres la loi sur le mariage et le divorce qui s’opposait à la polygamie. L’organisation des femmes de la Libye libre a également interpellé le CNT et pris à témoin la communauté internationale sur le sort des femmes violées durant le conflit, ainsi que celui des veuves et mères de famille, insistant sur le fait que «la mentalité libyenne fait que ces femmes ne pourront plus jamais fonder de foyer ni envisager un avenir» autre que celui de l’exclusion. Le communiqué précise que ses revendications englobent aussi bien les veuves des éléments des troupes de Kadhafi que celles des rebelles du CNT. Nisa’a libya al hurra rappelle à cette occasion que le CNT est aveugle devant la souffrance des femmes libyennes et que la priorité était plutôt de prendre en charge leur situation dramatique. Le communiqué indique, entre autres, que les femmes ayant des enfants d’un précédant mariage ne se remarient généralement jamais, alors que des coutumes tribales interdisent à l’homme d’épouser une femme qui soit plus âgée que lui de plus de deux mois, et encore moins une femme divorcée ou «noire de peau». L’organisation qui a annoncé son intention de mener une campagne internationale, a dit connaître les risques que ses membres femmes encourent par leur action, mais a insisté sur le fait que «les Libyens qui sont sortis faire la révolution du 17 février l’ont fait pour la liberté et non pour disposer de harems», pour «faite tomber le régime» au bénéfice de tous les hommes et les femmes du pays. Le communiqué rappelle que «le peuple est sorti dans sa totalité, hommes et femmes, pour la liberté et non pour le mariage», tout en déplorant que «les atteintes à la révolution viennent des Libyens eux-mêmes». Le président du CNT, Mustapha Abdeljalil, a été attaqué personnellement, l’organisation ayant soutenu qu’il n’avait pas le droit, pas plus que son Conseil transitoire, de promulguer des lois ou d’en abroger et qu’il n’avait aucun mandat populaire pour le faire. «Tout ce que les Libyens peuvent s’entendre entre eux en termes de loi, doit se faire de manière constitutionnelle et dans le cadre d’institutions et non par quelqu’un qui s’improvise comme le nouveau mufti de la Libye et qui se donne le droit d’organiser la vie des gens». «N’est-ce pas qu’avec la fin de Kahdafi, c’est la fin du pouvoir personnel qui est fini ?», rappelle encore Nisa’a libya al hurra. Pour celle-ci, Mustapha Abdejalil a prononcé un discours sur la libération, mais n’a dit que des choses contre la liberté. Par ailleurs, les femmes libyennes estiment que leur catégorie a été la plus touchée par le conflit, de part et d’autre, insistant sur le fait que les femmes doivent immédiatement avoir une plus grande représentation politique au sein du gouvernement et le droit de se porter candidates aux élections. Cette montée au créneau des femmes libyennes, face à ce qui s’annonce comme une politique de caporalisation de la société ne fait que confirmer la situation explosive qui menace de jeter le pays dans la guerre civile. Au lendemain du départ de l’Otan, le CNT ne fait toujours pas consensus et les violences ne se sont pas encore arrêtées. Dans son édition d’hier, le quotidien Le Parisien rapportait une «vendetta aveugle contre un ex-bastion de Kadhafi». «Comme à Syrte, des milices poursuivent leurs expéditions punitives, notamment dans la ville de Touarga, ex-bastion de Kadhafistes, où sont revenus des habitants qui ont eu le malheur d’afficher leur soutien au ‘’Guide’’ durant le conflit. Selon l’organisation de défense des droits de l’Homme, Human Rights Watch, ces miliciens tirent sur des habitants non armés, procèdent à des arrestations arbitraires et torturent des détenus. Pour HRW, ces actes de vengeance ‘’portent aujourd’hui atteinte au but même de la révolution libyenne’’». La directrice de l’ONG au Moyen-Orient, Sarah Leah Whitson, en appelle à la nouvelle autorité du pays, le Conseil national de transition (CNT), pour placer ces milices armées sous un commandement unique et permettre aux partisans de Kadhafi d’être jugés par la loi et non pas par les armes. Ces mêmes milices auraient aussi commis des exactions à Syrte, notamment en exécutant de façon sommaire des partisans de Mouammar Kadhafi.Par Nabil BenaliLes Débats, 2/11/2011 -
Al Qaida y el Polisario, ¿amigos o enemigos?
La noticia del secuestro de varios cooperantes en los campamentos de refugiados saharauis en Tinduf (Argelia) y las interpretaciones que desde la diplomacia española o marroquí se están dando de ella han sumido a la sociedad española en cierta perplejidad, por lo que parece necesario hacer algunas puntualizaciones al respecto.Marruecos viene acusando al Frente Polisario desde hace más de una década de entrenar en los campamentos a terroristas de Al Qaida. Es éste, junto a su presunta lucha contra la inmigración ilegal, el argumento estrella del lobby marroquí para buscar apoyos contra la independencia del territorio: un Estado independiente sustentado por el integrismo islamista constituiría un grave peligro en las puertas de Europa. De hecho, durante el mandato de Bush este lobby consiguió que numerosos miembros del Congreso de los EE UU firmaran un escrito por estos motivos en contra de la independencia saharaui, olvidando al parecer que el enemigo terrorista se encuentra en el propio territorio marroquí, a miles de kilómetros de donde malviven los refugiados (recuérdense los atentados de 2003 y 2004 contra la casa española en Casablanca o el 11-M en Madrid).La amenaza terrorista en los campamentos de refugiados es cierta y antigua, aunque no proviene precisamente del gobierno saharaui. En un cable de Wikileaks de 16 de diciembre de 2009 la embajada de EEUU en Argel daba cuenta de que en esas fechas las autoridades saharauis fueron informadas por grupos terroristas islamistas de su intención de atentar contra cooperantes occidentales de los campamentos de refugiados. Las razones de estas amenazas contradicen literalmente las acusaciones marroquíes: los extremistas perciben al pueblo saharaui como «demasiado próximo a Occidente y no suficientemente piadoso, en parte porque los líderes religiosos saharauis han animado a las ONGs occidentales a participar en seminarios sobre diálogo interreligioso y la situación de la mujer». En este mismo cable la embajada estadounidense, habitualmente bien informada, insistía en la permanente presión del Frente Polisario para impedir la entrada incluso ideológica del integrismo islámico en los campamentos. Continúa señalado el cable que «el Frente Polisario es bastante bueno en el control del territorio que administra, pero que, como Argelia, no puede controlar cada centímetro de un territorio tan vasto». En resumidas cuentas, el problema no es que los saharauis entrenen a terroristas o que sean apoyados por éstos, sino que son precisamente los integristas quienes amenazan a los saharauis por su interpretación excesivamente relajada del Islam. El Frente Polisario planta cara abiertamente al terrorismo de Al Qaida, pero abandonarle a su suerte en esta lucha, manteniendo sine die la agonía actual de su población, es jugar con fuego.Si algo pone de relieve este ataque terrorista son las graves consecuencias de la ceguera de Estados como Francia y España, miembros del ‘Grupo de amigos del Sahara Occidental’ (¿amigos de quién?, se pregunta uno), empeñados en apoyar a quien con luz y taquígrafos viola del Derecho internacional; las graves consecuencias de la ocupación militar marroquí que tiene dividido al pueblo saharaui entre quienes soportan las violaciones de sus derechos más elementales en su propio territorio y quienes sobreviven a duras penas, lejos de su tierra, en los campamentos de refugiados; las graves consecuencias de engañar a un pueblo que confió en las Naciones Unidas cambiando hace 20 años las armas por las urnas, con la promesa de un referéndum que nunca llega.Desde la perspectiva del Derecho internacional la solución está meridianamente clara: debe celebrarse un referéndum de autodeterminación en el que participen todos los saharauis inscritos en el censo confeccionado por las Naciones Unidas (que respetaron escrupulosamente los criterios negociados libremente por Marruecos y el Frente Polisario), y sólo ellos.Pese a lo que puedan decir las diplomacias española, francesa o marroquí, no hay problemas técnicos de ningún tipo para llevar a cabo el referéndum. ‘Sólo’ falta lo más importante: la voluntad de llevarlo a cabo. Sólo esta solución puede poner fin al callejón sin salida al que parece abocar la comunidad internacional al pueblo saharaui que, desde un futuro Estado independiente y amigo de España, bien podría convertirse en el eslabón necesario para la tan cacareada ‘alianza de civilizaciones’.JUAN SOROETA LICERAS | PROFESOR DE DERECHO INTERNACIONAL DE LA UPV-EHU
Diariovasco.com, 2/11/2011
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Les investigations se poursuivent
Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a affirmé hier que les investigations se poursuivaient à différents niveaux pour libérer «le plus rapidement» les trois coopérants étrangers enlevés dernièrement dans les camps de réfugiés sahraouis.«Pour l’instant, les investigations se poursuivent à différents niveaux, au niveau des services concernés dans notre pays, mais aussi dans les pays voisins qui sont également désireux de trouver une piste qui peut nous conduire à ces personnes», a-t-il souligné à la presse en marge de la cérémonie de présentation des vœux au président de la République à l’occasion du 57e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale.Mourad Medelci a précisé que l’objectif de ces investigations est de «faire en sorte que ces personnes (deux Espagnols et une Italienne) soient libérées le plus rapidement».Les trois humanitaires, Aino Fernandez Coin, de nationalité espagnole, membre de l’Association des amis du peuple sahraoui en Estrémadure (Espagne), Enrico Gonyalons, de nationalité espagnole, membre de l’ONG espagnole MUNUPAT, et Rossella Urru, une Italienne, membre de l’ONG italienne CCISPP, avaient été enlevés par des inconnus dans la nuit du 22 au 23 octobre dernier.Le responsable de la diplomatie algérienne a insisté sur le fait que «le phénomène de prise d’otages n’était pas nouveau» et que la communauté internationale œuvrait à sa prise en charge, en référence au rapt, la semaine dernière, de trois humanitaires européens dans les camps de réfugiés sahraouis. Il a rappelé dans ce sens qu’au plan juridique, l’Algérie et la Grande-Bretagne avaient pris ensemble la direction d’une initiative visant à criminaliser le paiement des rançons aux groupes terroristes pour la libération d’otages.Mourad Medelci a souligné, en plus de cette initiative, la nécessité de mettre en place un système de prévention contre le risque de prise d’otages «qui soit à la charge de tous les pays et de toutes les institutions y compris celles humanitaires qui viennent aujourd’hui à Tindouf, et demain ailleurs», a-t-il dit.«Maintenant lorsque nous rencontrons un cas précis (l’enlèvement des trois humanitaires européens dans les camps de réfugiés sahraouis), il faut laisser aux services concernés et spécialisés, qui ne sont pas seulement algériens mais de tous les pays concernés par cette question, le soin de le traiter», a-t-il souligné.Car pour lui, la communauté internationale ne va pas aujourd’hui faire autrement que de travailler ensemble pour trouver des solutions à ces problèmes. «Nous ne pouvons pas faire des déclarations au quotidien sauf s’il y a des éléments nouveaux», a conclu M. Medelci.Y. M.Le Jeune Indépendant, 2/11/2011 -
Quarante militants sahraouis des droits de l’homme agressés par la police marocaine
SaharaOccidental : Quarante militants sahraouis des droits de l’homme ont été « agressés et battus » par la police marocaine à leur descente d’avion lundi en fin d’après-midi à l’aéroport d’El Aaiun (capitale occupée du Sahara occidental), rapporte mardi l’agence de presse sahraouie SPS.En provenance d’Alger où ils avaient pris part à la 2ème conférence internationale sur « le droit des peuples à la résistance : le cas du peuple sahraoui » tenue les 29 et 30 octobre, les quarante sahraouis « ont été agressés par des dizaines de policiers armés de matraques qui les ont bastonné et insulté durant plus de quatre heures », indique SPS citant une source officielle.La Nouvelle République, 2/11/2011 -
El gobierno reafirma su apoyo a Marruecos en el conflicto con el Sahara
Ella declaraba lo siguiente: “Creo que es muy positivo para el desarrollo de Marruecos y las singularidades de cada región”.Trinidad Jiménez se refería al plan, que puso en marcha el monarca Mohamed VI el pasado 6 de Enero, con el que se pretende reorganizar el territorio marroquí. No obstante, el problema subyacente es que en este plan se incluye el Sahara como territorio de Marruecos, hecho que viola el mandato de la ONU, que determina que el pueblo Saharaui tiene derecho a la autodeterminación. Este plan cuenta con la oposición acérrima del Frente Polisario (representante legítimo del pueblo saharaui) que decía que tal plan era injusto y que no tenía legitimidad internacional al realizarse al margen de la ONU. Además el Omar Azziman, ex embajador de Marruecos en España y responsable de capitanear el Plan de Regionalización, aseguró durante la presentación del proyecto que si no se alcanza antes una solución con el Polisario para poner en marcha el Plan de Autonomía que el reino alauí propone para el Sahara Occidental en la ONU, se aplicará la regionalización como fase transitoria.
Asimismo la ministra socialista declaraba que la solución al conflicto saharaui tiene que estar en manos del Consejo de Seguridad y que se tiene que hacer valer el derecho a la autodeterminación. Esta declaración contrasta con el hecho que Marruecos, una de las partes implicadas en el conflicto, entrará como miembro del mismo Consejo de Seguridad. Delante de este hecho la Sra. Trinidad Jiménez, afirmaba lo siguiente: « Marruecos es un gran país, que juega un papel importante en el Magreb, que comenzó a acometer reformas hace años que se han intensificado en los últimos meses ». Aquí mostraba la ministra una enorme parcialidad. Por tanto, sonaba a chiste que Trinidad Jiménez confiaba en una solución al conflicto desde la ONU, con el Frente Polisario de interlocutor con Marruecos, y que dicha se realizará de acuerdo a los pretextos fijados por la ONU antes de que Franco muriera y que la marcha verde se efectuase.
La discordante relación del PSOE con el movimiento pro saharaui
El impulso de pacifismo lanzado por Zapatero en su política exterior se ha ido resquebrajando poco a poco. Muestra de ello son los incidentes acontecidos durante un mitin de Rubalcaba (PSOE) en Tenerife este mes, donde fueron expulsados a golpes simpatizantes de los movimientos pro Sahara. Los empujones fueron efectuados por miembros del PSOE, entre ellos Javier Abreu (Alcalde del Ayuntamiento de Laguna). Más tarde la asociación Alternativa si se puede (ASSP) denuncio esta agresión y pidió la dimisión del alcalde. Hasta el momento el alcalde se mantiene en su puesto. Parece que el PSOE relega su bandera eco pacifista y prefiere salvaguardar los intereses de las trasnacionales.
TERCERA INFORMACION, 1/11/2O11
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Charlie Hebdo : Du pain béni pour la campagne électorale de Sarkozy
Cette nuit, les locaux de Charlie Hebdo ont été incendiés à 75%. Tout a brulé. Un attentat bien planifié et synchronisé, puisque la page web de Charlie Hebdo a aussi été piraté, on n’y voit que des symboles islamiques.La campagne présidentielle a pris une nouvelle tournure. Une campagne dans laquelle tous les sondages pointaient vers la chute de Nicolas Sarkozy et le triomphe de François Hollande, candidat du PS. Surtout après l’échec de la solution franco-allemande à la crise grecque. Sarkozy avait besoin d’un coup de main pour se relever d’une descente en enfer déclenchée depuis son arrivée au pouvoir.
Du pain béni pour Sarko. Ce feu va alimenter la polémique sur l’islam, la liberté d’expression. Deux nouveaux sujets qui s’inventent de plein pied dans la compagne présidentielle. La droite dite populaire se lèche déjà les babines pour venir en aide à son candidat ce qui laisse penser qu’il y a eu manipulation, voire implication d’un service quelconque à la solde du candidat française de la droite.
La France, aurait-elle décidé de suivre la voie du Maroc? Rabat, pour freiner la marche libératrice du Printemps Marocain, a exécuté l’attentat de Marrakech pour ressusciter la menace terroriste et maintenir le pouvoir actuel en place. D’autres attentats ont été exécutés par le Makhzen pour attirer le soutien de l’Occidental dans la conflit sur le Sahara Occidental. Un territoire qualifié par Rabat comme « première cause nationale ».
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Papandréou affole l’Europe
par Kharroubi HabibEn annonçant hier matin, à la surprise générale, qu’il a décidé de soumettre à référendum le plan de sauvetage financier pour la Grèce adopté la semaine dernière à Bruxelles par les 17 Etats membres de la zone Euro et auquel son gouvernement a souscrit, le Premier ministre grec Georges Papandréou a pris de court et consterné les chancelleries européennes et fait s’affoler les places boursières, qui ont aussitôt dévissé vertigineusement.
Aussitôt la décision du Premier ministre grec connue, l’Elysée, dont le locataire Nicolas Sarkozy a été le principal architecte de l’accord de Bruxelles avec la chancelière allemande Angela Merkel, a fait savoir que le président français a convoqué, toutes affaires cessantes, un conseil des ministres restreint pour étudier les implications que va avoir l’initiative grecque et se tient en contact avec la dirigeante allemande.
Dans les sphères officielles françaises, l’affolement ne se cache pas, tant l’on redoute qu’après l’apaisement qui commençait à s’instaurer dans les milieux financiers et boursiers après la conclusion de l’accord de Bruxelles, il va y avoir reprise incontrôlable de la crise des dettes souveraines. Les Etats, déjà sérieusement laminés par cette crise, risquent en effet de voir leur situation financière et économique empirer faute d’avoir accès à des crédits à taux pondérés par manque de confiance des milieux financiers à l’égard du plan de sauvetage conclu entre les pays membres de la zone Euro.
La France, et c’est ce qui affole ses dirigeants, ne tardera pas elle-même à subir l’effet de cette perte de confiance. Nicolas Sarkozy a bâti l’essentiel de sa stratégie de réélection en 2012 sur la résorption de la crise européenne des dettes souveraines grâce au plan et à l’accord de Bruxelles, dont nous avons dit qu’il en est le maître d’œuvre avec la chancelière allemande. Assurément que le revirement du Premier ministre grec met en danger la possibilité de sortie de crise de la zone Euro et, par là même, a hypothéqué la stratégie électorale sarkozyenne.
Ce n’est pas certes que Papandréou a été mû par la considération de plomber l’activisme et les solutions du président français. Lui a d’autres problèmes qui l’ont fait réagir ainsi.
Depuis des mois, la Grèce est pratiquement à l’arrêt pour cause de rejet populaire des dramatiques plans d’austérité successifs auxquels est soumise la population. Celui de la semaine dernière a aggravé les tensions en Grèce en instituant une véritable mise sous tutelle européenne du pays. Pour aussi «responsable et pragmatique» qu’il a été à Bruxelles, Papandréou a, semble-t-il, pris conscience que le remède européen concocté à Bruxelles ne peut s’administrer sans l’accord du malade, le peuple grec en l’occurrence. En proposant à celui-ci de se prononcer sur lui par référendum, Papandréou a fait le pari extrêmement aléatoire sur la «sagesse» des Grecs de l’accepter parce que la solution la moins catastrophique pour le pays dans la situation de faillite qui est la sienne. En effet, tout laisse à penser que les Grecs se prononceront contre, tant ils ont la conviction d’être sacrifiés par des politiques et des spéculations financières dont ils sont le jouet.
Si, ce qui est probable, le Premier ministre grec va au bout de sa décision et que ses compatriotes rejettent le plan de sauvetage financier européen, la sortie de leur pays de la zone Euro en sera inéluctable et, par effet induit, l’éclatement de celle-ci. Sombre perspective qui mettra alors à mal les espérances électorales de Sarkozy, car pleine de menaces sur la santé financière et économique de la France elle-même, qui rendront caducs les plans de redressement initiés par son gouvernement.
Le Quotidien d’Oran, 2/11/2011Le Quotidien d’Oran, 2/11/2011
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Humanitaires occidentaux enlevés près de Tindouf: Black-out sur le dossier des otages
par Moncef WafiL’enlèvement des trois coopérants étrangers continue de susciter des remous dans la région entre les assurances d’une «rapide libération» et des lectures dirigées de l’attaque visant à davantage de suspicions de la cause sahraouie.
Pour Mourad Medelci, le ministre des Affaires étrangères, les investigations se poursuivent à différents niveaux pour libérer, «le plus rapidement», les trois coopérants étrangers et ce, tant au niveau des services algériens concernés, que dans les pays voisins. Il a également déclaré que le phénomène de prise d’otages n’était pas «nouveau» et que la communauté internationale oeuvrait à sa prise en charge. Le ministre a réaffirmé la nécessité de mettre en place un système de prévention contre le risque de prise d’otages «qui soit à la charge de tous les pays et de toutes les institutions y compris celles humanitaires qui viennent aujourd’hui à Tindouf, et demain seront ailleurs». M. Medelci soulignera la participation des services concernés et spécialisés, aux côtés des Algériens pour traiter cette question. Quant au Premier ministre, Ahmed Ouyahia, il a tenu à rassurer les Algériens quant à l’intégrité sécuritaire du territoire algérien. Au sujet de l’enlèvement des trois humanitaires européens, il a affirmé que l’Etat et les services concernés faisaient leur travail dans le suivi de cette affaire, tout en rappelant que «les questions de sécurité, de vie et de mort d’otages, ne se traitent pas comme ça, à la légère».A une question sur l’avenir des relations algéro-libyennes, le Premier ministre a réaffirmé que la Libye était un pays «frère et voisin» auquel, a-t-il dit, «nous ne tournerons pas le dos».Pourtant ce qui paraissait, dans un premier plan, n’être qu’une attaque terroriste avec kidnapping et probablement demande de rançon, est en train de virer à l’instrumentalisation des services marocains dont les thèses sont reprises par le bureau de l’AFP, à Bamako. Citant un médiateur basé dans un pays d’Afrique de l’Ouest comme source d’information l’AFP avance que les combattants d’Aqmi qui ont attaqué le camp sahraoui de Rabuni n’étaient pas armés. «Ils avaient des complices sur place dans les camps, membres et sympathisants d’Aqmi, qui ont fourni les armes et repéré les otages pour leur enlèvement», rapportera l’Agence en citant toujours sa source qui ajoute que «deux hommes armés et portant l’uniforme du Polisario ont laissé partir les véhicules qui transportaient les otages». Les otages seraient toujours en vie.Un scénario dénoncé par les Sahraouis, à leur tête le gouvernement qui a formellement démenti l’existence d’une quelconque faction armée de l’Aqmi dans les camps de réfugiés, dont des éléments auraient participé à l’enlèvement des trois humanitaires occidentaux.S’en tenant à leur première version des faits, le gouvernement sahraoui s’interroge sur les raisons derrière les informations distillées par le bureau de l’AFP au Mali, coutumière selon les Sahraouis du fait. Pour le gouvernement sahraoui, l’attaque de la nuit du 22 au 23 octobre derniers n’avait pour but que de terroriser les réfugiés et leur couper l’aide des ONG européennes. «Cette attaque vise à terroriser les réfugiés sahraouis ainsi que les coopérants étrangers qui travaillent dans le domaine de l’humanitaire, dans le but de les priver de l’aide précieuse que leur apportent les ONG étrangères, depuis des années», avait dit en substance la lettre adressée par Mohamed Abdelaziz à Ban-Ki Moon. Même si officiellement, le gouvernement sahraoui a accusé l’Aqmi d’être derrière ces rapts, cette condamnation vise en premier ceux qui cherchent à tarir les sources d’approvisionnement «humanitaires» dont jouit la cause sahraouie. Le président sahraoui s’est également engagé à ce que son gouvernement, qui a pris attache avec ses homologues voisins, prenne toutes les mesures sécuritaires nécessaires pour traquer les assaillants. Par ailleurs, les autorités sahraouies ont renforcé la sécurité autour du site d’accueil des ONG humanitaires. Les trois ressortissants étrangers, membres d’ONG européennes, travaillant dans des camps de réfugiés sahraouis près de Tindouf, sont Ainhoa Fernandez de Rincon, originaire d’Extrémadure, dans le sud-ouest de l’Espagne et membre de l’Association des Amis du Peuple sahraoui d’Extrémadure, et Enric Gonyalons, originaire de Majorque aux Baléares, membre de l’association Mundabat. Le troisième coopérant est l’Italienne Rossella Urru, membre de l’ONG CCISPP.Le Quotidien d’Oran, 2/11/2011 -
Deux étudiants mauritaniens démentent avoir été arrêtés par la police algérienne
Deux étudiants mauritaniens, à l’université d’Alger, ont formellement démenti l’information rapportée par leurs familles, selon laquelle ils auraient été arrêtés par les services de sécurité algériens.Deux étudiants mauritaniens, à l’université d’Alger, ont formellement démenti l’information rapportée par leurs familles, selon laquelle ils auraient été arrêtés par les services de sécurité algériens.
Les familles des deux étudiants, qui ont perdu tout contact avec leurs enfants pendant une semaine, se sont laissé aller à des suppositions, selon lesquelles les services de sécurité algériens les auraient arrêtés.
Un des deux étudiants en magistère a démenti l’information de leur arrestation ou kidnapping en Algérie. Selon ses déclarations, ils se trouvaient dans un lieu isolé, raison pour laquelle leurs familles n’ont pas pu les contacter. Ce dernier a tenu à rassurer tout le monde, à commencer par leur familles, disant qu’ils étaient en bonne santé et qu’ils n’avaient eu aucun problème depuis le début de leur séjour en Algérie.
De son côté, l’ambassade de Mauritanie avait contacté le ministère algérien des Affaires étrangères, sur la disparition de ses deux ressortissants mauritaniens, qu’elle n’avait pas pu contacter.
A noter que l’agence de presse mauritanienne a rapporté plus tard que l’un des deux étudiants l’avait contacté pour démentir ces informations et annoncer qu’ils étaient en bonne santé et qu’ils n’avaient pas été arrêtés ni kidnappés.
Ennahar/ Moussa Bounira
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Le peuple sahraoui puise dans la révolution algérienne les valeurs de résistance et de ténacité
BIR LAHLU (TERRITOIRES LIBERES) – Le peuple sahraoui puise dans la révolution algérienne « les valeurs de résistance et de ténacité dans sa bataille sacrée pour la liberté et l’indépendance », a souligné le président saharoui, Mohamed Abdelaziz.Le peuple sahraoui « puise dans la révolution algérienne pour laquelle il éprouve respect et reconnaissance, les valeurs de résistance et de fermeté dans la défense des principes et des idéaux dans sa bataille sacrée pour la liberté et l’indépendance », écrit le président sahraoui dans un message de vœux adressé au président de la République Abdelaziz Bouteflika à l’occasion du 57e anniversaire de la Révolution de novembre 1954.Le destin a voulu, à travers la coïncidence de l’occupation du Sahara occidental par le Maroc le 31 octobre 1975 avec l’anniversaire de la révolution de novembre qui constitue « une lanterne » pour tous les peuples aspirant à la liberté et à l’indépendance « donner une leçon au peuple sahraoui sur la fin de la nuit coloniale », a indiqué le président sahraoui.« En dépit de la répression sauvage et de l’état de siège sécuritaire et médiatique qui lui est imposé, le peuple sahraoui demeure plus que jamais déterminé à suivre la voie de la lutte et de la résistance pacifique légitime jusqu’au recouvrement de ses droits à la liberté et à l’autodétermination », a-t-il réaffirmé.Le président Abdelaziz a en outre affirmé que la République arabe sahraouie démocratique et le Front Polisario sont déterminés à « raffermir les liens de fraternité et d’amitié avec l’Algérie sœur et avec tous les pays de la région y compris le Maroc sur des bases claires et solides fondées sur le bon voisinage, le respect du droit et de la légalité internationale et le respect mutuel ».APS, 2/11/2011