Année : 2011

  • DRAME ET DRACHME… Et si la « Crise », ce n’était pas de sortir de la zone euro, mais d’y rester? … Parce que L’EURO, C’EST « LA ZONE » !?

    Le journal Le Monde, aujourd’hui, publie sur son site des tonnes d’articles sur le drachme grec. Va-t-on retourner au drachme grec?

    Drachme, et drame grec.

    Le drachme, ce serait le drame (le drame grec, ça va de soi)?

    Je ne suis pas économiste, mais il y a des choses que je ne comprends pas…

    D’une part, M. Sarkozy lance un ultimatum à la Grèce : ou bien la Grèce fait ce que M. Sarkozy lui dit de faire, ou bien elle sort de l’euro. Et « sortir de l’euro », dans la bouche de M. Sarkozy, cela semble un drame, le plus grand drame (ou presque…) de tous les temps!

    Mais par ailleurs, les membres du G20, comme on dit en jargon journalistique politiquement correct, « évaluent le coût d’un défaut de la Grèce et les conséquences d’une possible sortie de ce pays de la zone euro ».

    Alors, faudrait savoir. On veut que la Grèce reste dans l’euro, ou pas? Et on veut que la Grèce reste dans l’euro pour sauver la Grèce, ou pour sauver l’euro? Et on veut sauver l’euro pour sauver l’Europe, ou pour sauver les fonctionnaires, les banquiers, les grands économistes, les grandes fortunes de l’euro?
    Et si on veut sauver la Grèce non pas par amour exclusif de la Grèce (malgré les liens de famille que les ancêtres très proches de M. Sarkozy avaient avec ce pays), mais par amour de l’euro, est-il difficile de comprendre que la Grèce ait envie, et surtout qu’elle ait le droit ultra-démocratique d’organiser un referendum?…
    Autre question, qui croit que la crise de l’euro serait « réglée » parce que la Grèce « resterait » dans la « zone euro »?
    Autre question: mais pourquoi faut-il donc, pourquoi « faut-il » selon M. Sarkozy que la Grèce « reste dans l’Euro », et cela alors que tous les pays de la zone euro s’endettent, et que la Chine va racheter ces dettes (ou une partie, ou une énorme partie de ces dettes) de telle sorte que les anciens « maîtres du monde », les Européens, en sont désormais réduits à mendier le rachat de leurs propres dettes par les autres continents, et notamment par la Chine communiste…?
    Barack Hussein Obama Junior et Sarkozy se sont « accordés », dit Le Monde, avant l’ouverture du sommet, sur la nécessité de régler »rapidement » la crise de la zone euro.
    Trois questions d’un imbécile tel que moi :
    1. Pourquoi est-il absolument indispensable que M. Barack Hussein Obama Junior s’occupe de la zone euro?
    2. A quoi servent les sommets si certains de ses chefs s’y « accordent » AVANT ces sommets? Les accords se font-ils pendant ces sommets, ouavant? Si les accords se font avant, à quoi servent ces sommets? A entériner des décisions prises ailleurs? Prises par qui?
    3. Si la « Crise » est si grave, comment espère-t-on la régler « rapidement »? Si on peut la régler rapidement, alors est-elle si grave que cela? Et si elle n’est pas si grave que cela, comment nos génies de la politique et de l’économie ne sauraient-ils pas la régler?
    Barack Hussein Obama Junior et Sarkozy semblent obsédés par l’idée de mettre au point, avec leurs partenaires, « une stratégie de croissance économique mondiale ». Mais, demande l’imbécile notoire que je suis, est-ce que ce n’est pas justement cette croissance et cette recherche de la croissance – une croissance impossible, car nulle croissance ne peut être exponentielle dans un monde dont les ressources ne sont pas exponentielles – qui mènent à la crise?
    Barack Hussein Obama Junior a souligné que l’essentiel de sa conversation avec Sarkozy aurait porté sur « le renforcement de la croissance économique mondiale » afin de« créer des emplois » et (surtout?) de« stabiliser les marchés financiers mondiaux. (…) La partie la plus importante de notre tâche pendant ces deux jours de sommet consiste à résoudre la crise financière ici en Europe ».
    « Ici en Europe », pourquoi le préciser, Obama?You know, « ici en Europe », la plupart des gens savent que Cannes est ici en Europe, you know what I mean?
    Thank you Obama, Thank you Sarkozy…
    Mais un imbécile notoire tel que moi se demande : et si la crise, ce n’était pas de sortir de la zone euro, mais d’y rester?
    Et s’il fallait dire que : l’Euro, c’est la zone!?

    Le Monde et l’illettrisme.En tout cas, le grand journal Le Monde, aujourd’hui, publie sur son site des tonnes d’articles sur le drachme grec. Va-t-on retournerau drachme grec?
    Le drachme, ce serait le drame?
    Mais non, le drachme, ce n’est pas le drame.
    D’autant que, tout le monde le sait (sauf auMonde, visiblement), « drachme » est un mot féminin.
    On dit : la drachme.
    On dit : une drachme. Et la drachme, la drachme millénaire ne serait pas un drame.
    En revanche l’euro, pour l’Europe, le petit euro qui a dix ans de vie et qui devait être la panacée dans l’Eurozone, Euroland, Disneyland…
    Evidemment, si Georges Papandréou, coupable d’avoir proposé de donner la parole au peuple, se fait jeter, son referendum restera un projet mort-né…
    Et pareil si, plus simplement encore, il abandonne son propre « projet » de referendum…
    Quoi qu’il en soit, et avec ou sans la Grèce: Good luck, l’Euro! Ou faudra-t-il dire d’ici peu : good bye?

  • Rajoy empêche un député espagnol du PP « ami » du Maroc de se représenter aux élections législatives

    Tanger.- Gustavo de de Aristegui, un député espagnol du Parti populaire qui est actuellement le porte-parole des affaires étrangères du PP au Congrès des députés (chambre basse), ne rempilera pas. C’est le patron du PP Mariano Rajoy qui en a décidé ainsi.
    Laisser en dehors du parlement cet ex-diplomate après 12 ans de bons et loyaux services aurait mérité une explication. Mais il n’y en a aucune. Du moins publiquement.
    En aparté, c’est une autre histoire. Gustavo de Aristegui, qui s’est mariée l’an dernier avec une Marocaine, une affaire d’ordre privé qui a pourtant fait frémir le PP et ses hautes instances, est accusé par ses « amis » politiques d’être trop proche des autorités marocains. Il attire depuis les ressentiments de ses camarades de parti. Certains d’entre eux l’ont même accusé de « s’être converti à l’islam ».
    Gustavo de Aristegui n’était pas un fidèle de Mariano Rajoy, mais il se considérait le « Monsieur Maroc » du Parti populaire. Il a essayé ces dernières années de renouer le contact avec les Marocains et surtout avec le Parti de l’Istiqlal du premier ministre Abbes El Fassi, membre, comme le PP, de l’Internationale démocrate centriste (IDC).
    Gustavo de Aristegui, qui a obtenu un wissam alaouite en 2008, se voyait occuper un poste d’importance dans le futur et inéluctable gouvernement espagnol dirigé par la droite. Mariano Rajoy en a décidé autrement. Ce qui ne présage rien de bon pour les futures relations maroco-espagnoles.
    C’est pas pour rien que les amis espagnols du Polisario ont salué cet éloignement.
    Abdellatif Gueznaya
    DEMAIN, 2/11/2011
  • Tunisie : Rached Ghannouchi fait la leçon à la France

    Rabat.- Certains, surtout ceux qui ont aidé et soutenu les dictateurs arabes durant des décades (et qui continuent à faire de même avec d’autres…), devraient peut-être revoir leurs copies. Mais l’envie de débiter n’importe quoi apparait comme la plus forte.
    Après la déclaration du ministre français des affaires étrangères, Alain Juppé,sur les « aides de la France qui seraient dorénavant conditionnées à la question des droits de l’homme » en Tunisie, Rached Ghannouchi, le patron d’Ennahda, le mouvement islamiste qui vient de gagner les élections en Tunisie a donné une belle leçon de morale aux Français dans le quotidien Le Monde.
    « Nous n’avons pas besoin d’une telle parole pour respecter les droits de l’homme. Cela fait partie de nos valeurs et de notre religion, et les Tunisiens n’acceptent pas les aides conditionnées. Dans les accords entre Ben Ali et l’Union européenne figurait le respect des droits de l’homme, mais l’Europe a fermé les yeux. Nous souhaitons qu’elle les garde désormais bien ouverts… », a déclaré Ghannouchi qui était considéré comme un pestiféré du temps du concubinage entre les présidents successifs français et le dictateur tunisien.
    D’ailleurs, la France officielle a refusé de féliciter Ennahda pour sa victoire propre et démocratique. Ainsi, Bernard Valero, le porte-parole du ministère français des affaires étrangères, n’a pas voulu commenter les résultats des élections. Ce qui lui a valu une remarque acide du correspondant au Maghreb du quotidien espagnol El Pais : » La réaction des autorités françaises après le dépouillement en Tunisie est à l’opposée de celle qu’elles ont eu, par exemple, après le référendum constitutionnel du 1er juillet au Maroc que les jeunes du Mouvement du 20 Février, l’opposition de gauche, un syndicat et les islamistes de Justice et Spiritualité ont boycotté. « Il apparait d’ores en déjà que le peuple marocain a pris une décision claire et historique », avait déclaré Juppé. « Nous saluons la forte participation du peuple marocain à ce référendum », avait-il ajouté« , écrit Ignacio Cembrero dans son blog.
    Dans un passé pas très lointain, quand les élections étaient falsifiées et que Ben Ali gagnait avec des scores à la 99%, l’Elysée et le Quai d’Orsay se pressaient pour féliciter le dictateur.
    Badr Soundouss
    DEMAIN, 3/11/2011
  • Nouveau coup médiatique de Charlie Hebdo : rupture de stocks !

    « Encore une fois ‘‘Charlie Hebdo’’ frappe un grand coup médiatique et commercial. La droite, qui avait jusque-là grise mine, peut remonter dans les sondages. Les musulmans font vendre… » 

    Haykel Ezzeddine, Genève
    Charia-Hebdo: beaucoup de bruit pour faire raisonner la caisse?
    La droite rapplique chez Charlie Hebdo
    L’incendie criminel contre Charlie Hebdo est condamnable et condamné.
    La liberté d’expression doit être garantie qu’elle concerne un dessin humoristique montrant un Musulman proposant 100 coups de fouets ou un colon juif dans une posture illarante
    Charlie Hebdo avait néanmoins viré le dessinateur Siné qui avait parlé du fils de Sarkozy. Ca ne doit pas se reproduire et tout doit pouvoir être publié.
    Matraquage médiatique hier
    On est en droit de se demander quelle était la cause du matraquage médiatique toute la journée d’hier 1er novembre, notamment chez BFM TV où de manière répétée on a pu voir la Une de Charlie Hebdo et un reportage avec dessinateur Chaarb sur le numéro. Quel en était le but ?
    La droite réactionnaire rapplique chez Charlie hebdo :
    Bertrand Delanoë, socialiste défroqué, soutien indéfectble de la dictature coloniale sioniste a rappelé le combat pour la liberté d’expression
    Le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, soutien de la dictature Ben Ali a fait de même
    Enfin le pire pour la fin, Claude Guéant a fait le déplacement sur le lieu de l’incendie et un discours très idéologique et amalgamant comme d’habitude.
    Charlie-hebdo, soit disant irrévérencieux,
    est un allié objectif de la droite la plus réactionnaire.
  • Les prisonniers de l’affaire de Gdeim Izik toujours en grève de la faim à la prison de Salé

    SALE (Maroc) – Vingt deux détenus politiques sahraouis poursuivent depuis le 31 octobre dernier une grève ouverte de la faim à la prison de Salé pour protester contre leur situation difficile.
    Selon un communiqué du Collectif des défenseurs des droits de l’Homme au Sahara occidental (CDESA), cité par l’agence de presse sahraouie SPS, les prisonniers réclament un procès équitable après un an d’emprisonnement en attente de jugement par un tribunal militaire à Rabat.
    L’administration pénitentiaire avait refusé de recevoir l’avis de grève ouverte de la faim de la part des détenus sans justifier ce refus, ont indiqué les familles des prisonniers.
    Les prisonniers politiques sahraouis avaient publié le 30 octobre dernier un communiqué dans lequel ils avaient annoncé leur grève de la faim ouverte pour protester contre le mauvais traitement dont ils font l’objet dans des postes de police et de gendarmerie marocains.
    Les concernés ont ajouté qu’ils ont été maltraités dans des cellules individuelles sans tenir compte de leurs conditions sanitaires et psychologiques, notamment celles des détenus Mohamed Ayoubi et Ahmed Daoudi, blessé par balle par l’armée marocaine avant l’agression contre le camps de Gdeim Izik.
    Le collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’Homme a appelé à l’accélération d’un procès juste pour les détenus, à mettre un terme aux violations et harcèlements exercés contre eux et à ouvrir une enquête sur les « dépassements » à leur encontre pour le seul tort d’avoir participer pacifiquement à l’exode massif dans le camps de Gdeim Izik en vue de réclamer les droits civiles, politiques et socio-économiques des sahraouis.
  • Parlamento cubano condena agresión marroquí contra europarlamentario en El Aaiún ocupado

    La Asamblea Nacional del Poder Popular de Cuba condenó este martes la agresión física ejercida por fuerzas policiales marroquíes contra el europarlamentario español Willy Meyer el pasado domingo en el aeropuerto de El Aaiún, capital ocupada del Sáhara Occidental.
    En un comunicado citado por Prensa Latina, la Comisión de Relaciones Internacionales del Parlamento cubano explicó que el hecho ocurrió en el aeropuerto de El Aaiún, durante el arribo de Meyer, quien iniciaba una visita de trabajo al Sahara Occidental.
    La policía no permitió su salida del avión, arremetió contra él tan pronto hizo presencia en la escalerilla de la nave, y le propinó una golpiza que le ocasionó heridas en la cara y otras partes del cuerpo, expresó el texto.
    El parlamento rechazó esta « violenta y abusiva conducta de las autoridades marroquíes que viola la integridad física del parlamentario Meyer ».
    Asimismo señaló que el hecho merece la más profunda condena de todos los parlamentarios del mundo y de la opinión pública internacional. (SPS)
  • Javier Barde colabora con Naciones Unidas en un documental para denunciar los abusos de los derechos humanos en los territorios ocupados por Marruecos

    Pillan a Penélope Cruz y a Javier Bardem jugando con Leo en el parque
    Las fotos de los últimos tiempos de Penélope Cruz y Javier Bardem son siempre una bonita estampa familiar, lejos de cualquier morbo, para que vamos a engañarnos, más allá de ir viendo crecer a Leo y saber cómo es el fruto de la unión de los dos actores españoles más internacionales.
    Pe y Bardem han aprovechado un descanso de la película que Cruz está rodando en Italia (la película Venuto al Mondo) y han pasado toda una tarde de relax con su bebé (que ya ha cumplido 10 meses) en un parque de Roma, aprovechando el extraño buen tiempo de este mes de octubre.
    La pareja aún babean con Leo y no paran de hacerle mimos y darle besos. Javier además hace reír al pequeño haciéndole juegos y jugueteando con su perro. ¡Qué lejos está esta imagen paternal de Bardem de sus papeles de malo malísimo en el cine!
    Al caer la tarde, empezó a refrescar en Roma y la parejita se fue dando muestras de nuevo de lo bien que están juntos: Javier no desaprovechó el frío para abrazar a su esposa, con la que se casó en julio después de tres años de noviazgo.
    Los días de estampa familiar tendrán un paréntesis. Javier ha abandonado Italia, donde se encontraba para acompañar a su mujer, para desplazarse a Nueva York donde colabora con Naciones Unidas en un documental para denunciar los abusos de los derechos humanos en los territorios ocupados por Marruecos del Sáhara Occidental.
  • La MINURSO accusée de complicité avec le Maroc

    Montrez-moi le texte de l’accord militaire # 1 
    Faites pression sur l’ONU et la MINURSO, la force de paix de l’ONU au Sahara occidental, pour le rétablissement du texte de l’Accord militaire #1 et de la Carte # A4-010 sur le site MINURSO. Ce texte et une carte vont clairement à l’encontre de la prétension marocaine qu’il contrôle tout le Sahara occidental et que le mouvement indépendantiste du Polisario n’a pas de présence là-bas. L’absence de cette information – retiré par la MINURSO à un moment déterminé de l’année en cours- joue en faveur des propagandistes du Maroc. La MINURSO ne répondra pas aux demandes d’éclaircissement sur cette affaire.
    S’il vous plaît écrivez aux opérations de maintien de paix de l’ONU et / ou à la MINURSO pour demander pourquoi la l’Accord Militaire # 1 et Carte # A4-010 ont été retirés du site Web de la MINURSO, et demandez leurs réintégration.
    Vous pouvez contacter des opérations de maintien de l’ONU à http://www.un.org/en/peacekeeping/about/contact.asp , et vous pouvez envoyer un courriel à la MINURSO à minursoinformationofficer@un.org. Le texte suggéré se trouve ci-dessous, ou écrivez que le vôtre.
    Texte proposé : 

    Cher Monsieur ou Madame
    J’essaie de trouver des copies officielles de l’Accord Militaire (MA) # 1 et de la Carte N°: A4-010, relatifs à l’accord de cessez-le-feu de 1991 entre les forces armées marocaines et le Front Polisario au Sahara occidental. Ils étaient disponibles via le site Web local de la MINURSO avant 2010. Cependant, depuis que le site a été redessiné, ces matériaux n’ont plus été disponibles sur le site de la MINURSO, et ne semblent pas être disponibles sur d’autres sites Web de l’ONU.
    Pouvez-vous s’il vous plaît m’indiquer ce texte sur une source officielles de l’ONU au public?.
    Je serais également très reconnaissant pour toute information sur les raisons pour lesquelles ce texte a été retiré du site Web de la MINURSO, et je demande que ces documents soient rétablis.
    Cordialement

    Contexte

    En 1975, le Maroc a envahi le Sahara occidental. En 1991, l’ONU a négocié un cessez-le feu entre les forces armées marocaines et le mouvement indépendantiste du Polisario. La Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara occidental (MINURSO) a été créé pour organiser un référendum sur l’autodétermination pour ce territoire non autonome, et de surveiller le cessez le feu.Les termes du cessez-le-feu ont été énoncés dans l’Accord militaire ( MA) # 1 et la carte n ° A4-010 (voir image à gauche), qui décrivent les zones définies dans le cessez-le comme suit: Une zone tampon de 5 km (3 miles) de large au sud et à l’Est du mur [le mur de 1500 km construit par le Maroc pour sécuriser les zones qu’il a occupées dans le nord et l’ouest du Sahara occidental]; Deux Zones restreintes de 30 km (19 mi) le long du mur. La zone tampon est inclus dans la Zone Restreinte du côté du POLISARIO et le mur est inclus dans la Zone Tampondu du côté de l’armée marocaine;
    Deux zones avec des restrictions limitées (ALR), qui sont, toutes les deux, vastes, étendues de terres du Sahara occidental sur les deux côtés respectivement.
    Le texte de l’Accord Militaire # 1 est embarrassant pour le Maroc, qui prétend contrôler l’ensemble du Sahara occidental. La réalité de la partition signifie que le plan du Maroc pour une autonomie limitée pour le territoire est inapplicable. Le Plan d’autonomie ignore le fait que cette «solution» ne peut s’appliquer que dans les zones du Sahara occidental sous contrôle marocain, et non pas à l’ensemble du territoire. Il ignore également le sort des 165 000 réfugiés sahraouis déplacés par le conflit. Les propagandistes marocains affirment que les zones au sud et à l’est du mur sont une «zone tampon» mise en place par l’ONU, à partir de laquelle le Polisario est barré. En fait, elles sont constituées de la Zone Restreinte et de l’Espace des restrictions limitées, qui sont équivalentes aux zones se trouvant du côté du mur contrôlé par le Maroc.
    A un moment donné, en 2010 le texte de L’AM # 1 et Carte n ° A4-010 ont été retirés du site Web de la MINURSO, une action qui est bénéfique pour le Maroc et préjudiciable au processus de paix. Une force de paix mandatée pour surveiller un cessez-le-feu doit être transparente à l’égard de son mandat et ses objectifs. La MINURSO ne l’est pas, et la suppression de cette information vitale pourrait être interprété comme une action visant à favoriser le Maroc dans sa campagne de propagande. La MINURSO a ignoré les demandes répétées à ce sujet. 
    Nick Brooks
    Source : Sand & Dust, 1/11/2011
  • Les assurances d’Ouyahia

    “Les citoyens peuvent être tranquilles.” C’est ce qu’a assuré, hier, le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, allusion faite à la conjoncture régionale et ses éventuels prolongements en Algérie. Selon ses propos rapportés par l’APS, M. Ouyahia tient cette assurance du fait que “l’Algérie a eu à développer une expérience certaine en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité”. Manière pour lui de mettre en valeur l’expérience acquise par notre pays dans ce domaine, donc en mesure de résister contre toute sorte de menace terroriste et/ou criminelle. 
    S’exprimant en marge de la cérémonie protocolaire du 57e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, le Premier ministre regrettera toutefois que cette expérience ait été développée “malheureusement” dans la bataille contre le terrorisme. Une bataille dans laquelle les algériens ont payé un lourd tribut. “Je dis malheureusement parce que nous aurions tellement souhaité que l’Algérie n’eut pas à vivre le terrorisme ni à expérimenter pareil fléau”, a-t-il dit, non sans rappeler que l’Algérie avait été parmi les premiers États à condamner et à combattre ce phénomène. Interpellé sur l’enlèvement, la semaine dernière, des trois humanitaires européens dans les camps de réfugiés sahraouis, à Tindouf, M. Ouyahia répliquera par la plus simple des formules : “l’État et les services concernés font leur travail dans le suivi de cette affaire.” Ceci, avant de s’en prendre aux médias auxquels il reproche leur “légèreté” dans le traitement de ce genre d’affaires. “Je sais que le monde de l’information du XXIe siècle est un monde direct et en live mais les questions de sécurité, de vie et de mort d’otages, ne se traitent pas comme ça, à la légère”, a-t-il dit. 
    Répondant à l’inévitable question sur l’avenir des relations algéro-libyennes, le Premier ministre a réaffirmé que la Libye était un pays “frère et voisin auquel nous ne tournerons pas le dos”. “Nous n’avons pas l’intention de déménager et les Libyens non plus”, a-t-il ajouté. Interrogé par ailleurs sur la position qu’adoptera son parti lors du vote, prévu pour aujourd’hui, de la loi sur le régime électoral à l’APN, M. Ouyahia a affirmé que “le RND avait affiché un soutien total et frontal aux différents textes de lois soumis par le président de la République”. En sa qualité de secrétaire général du RND, il expliquera que “ces textes concordent avec nos positions exprimées lors de notre rencontre avec l’Instance des consultations politiques”, tout en relevant que “la politique était une affaire de compromis final”. Et d’ajouter : “J’espère que, démocratiquement, chacun acceptera de se soumettre à la décision souveraine de notre Parlement. C’est là une des preuves qu’il est pluriel et que les avis sont différents.”
    Liberté, 2/11/2011
  • Ils voulaient l’empêcher de parler : Kadhafi tué par la France et les Etats Unis

    Témoin gênant lors d’un procès au Tribunal pénal international (TPI), le colonel Kadhafi aurait été liquidé par la France et les Etats-Unis, qui avaient en fait planifié son assassinat bien avant le 20 octobre, jour de sa capture et de sa mort, près de Syrte, alors qu’il tentait de quitter la ville.
    C’est ce que révèle le quotidien satyrique français le «Canard Enchaîné», selon lequel aussi bien les Etats-Unis que la France voulaient liquider physiquement le colonel, et éviter sa comparution devant des juges du TPI. La hantise était que ‘’ce nouvel ami de l’Occident aurait pu rappeler ses excellentes relations avec la CIA ou les services français, l’aide qu’il apportait aux amis africains de la France, et les contrats qu’il offrait aux uns et aux autres. Voire plus grave, sait-on jamais?’’. C’est à partir de ce moment que la mission des ‘’troupes au sol’’ a changé pour devenir en quelque sorte ‘’liquidez Kadhafi’’.
    La liquidation physique de Kadhafi, une affaire de ‘’Barbouzes’’ scabreuse qui n’a pas encore révélé tous ses secrets, alors que l’acte de décès de l’ex-dirigeant libyen a été signé par Washington et Paris, dès l’intervention des avions de l’OTAN en Libye. Officiellement pour protéger les civils contre les exactions des militaires pro-Kadhafi. Officieusement pour soutenir la rébellion et chasser du pouvoir un homme devenu trop gênant.
    InfoSoir, 2/11/2011