Année : 2011
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Des ONG et municipalités italiennes condamnent le rapt des humanitaires européens
Rome .- La Coordination Régionale de Solidarité avec le Peuple Sahraoui et la municipalité de Sesto San Giovanni (Milan) ont « fermement condamné l’enlèvement des trois coopérants européens (deux Espagnols Ainhoa Fernandez de Rincon et Enric Gonyalons ainsi qu’une Italienne Rossella Urru) dans les camps de réfugiés sahraouis, près de Tindouf « , rapporte l’agence de presse sahraouie SPS.Après avoir souligné que « cet acte de terrorisme cherche à saper le travail de solidarité avec un peuple qui vit depuis 36 ans dans les camps de réfugiés », la mairie et l’ONG ont exprimé leur solidarité avec les familles des humaniraires enlevés « qui vivent ces heures d’attente avec appréhension et douleur »,« L’agression qui a conduit à l’enlèvement de trois coopérants, blessant un gardien sahraoui est encore une autre preuve du contraste entre le Front Polisario et toutes les formes de terrorisme », ont-elles ajouté, soulignant qu’elles confirmaient leur décision de « poursuivre le soutien au peuple sahraoui dans sa lutte pour l’autodétermination ».De son côté, la plus importante ONG de la région italienne d’Emilie-Romagne, Groupe de volontaires civils (GVC), a estimé que « le gouvernement italien devrait travailler avec tous les moyens (disponibles) à la libération » des otages européens enlevés le 23 octobre dernier.A propos de l’humanitaire italienne, l’ONG a rappelé qu’elle « avait collaboré à un projet parrainé par la ville de Ravenne (Emilie-Romagne), au cours duquel ont été appréciés ses compétences humaines et professionnelles et son dévouement qui ont permis son achèvement en temps opportun, pour améliorer les conditions de vie des femmes dans les camps de réfugiés sahraouis ».« En ces moments, il est important que le public, la société et toutes les institutions civiles de rester vigilants et de faire preuve de solidarité avec les collègues enlevés, qui se sont engagés au côté du peuple sahraoui, qui mène depuis plus de trente ans, un combat non violent et trop souvent méconnus ou oubliés pour la reconnaissance de ses droits à l’autodétermination », a souligné l’ONG.Les réfugiés sahraouis se trouvent en Algérie depuis 1975, année dans laquelle leur pays, le Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole, a été envahi par le Maroc. En Depuis 1991, l’ONU supervise un cessez-le-feu et un plan de paix en vue de décoloniser l’un des derniers territoires non-autonomes de la planète.(SPS) -
Les requins en danger d’extinction au Sahara Occidental
Dans les eaux du Sahara Occidental occupé, la population de requins est menacée par la pêche marocaine et européenne. C’est l’une des nombreuses conclusions inquiétantes du rapport d’évaluation indépendant sur l’accord de pêche de l’UE avec le Maroc.En ciblant les requins et les différentes espèces de raies, les navires européens qui pêchent dans les eaux du Sahara Occidental ont adopté la même stratégie d’exploitation que les navires marocains, affirme le rapport d’évaluation de l’Oceanic Développement – un cabinet de consultants indépendant engagé par la Commission Européenne pour examiner l’Accord UE-Maroc de partenariat dans le domaine de la pêche.La flotte marocaine a depuis longtemps un intérêt particulier pour les requins. Chaque année, jusqu’à 4.000 tonnes sont débarquées pour répondre aux demandes en requin des marchés asiatiques. Les espèces des eaux profondes sont ciblées en particulier, parce que leur gros foie les rend intéressants pour l’industrie cosmétique et pharmaceutique.De façon déplorable, la flotte de l’UE n’est pas à la traîne. Pas moins de 70% des captures totales des trois navires portugais actifs dans les eaux sahraouies est composée de requins, de raies. C’est bien au-dessus de 450 tonnes d’espèces menacées. Ce sont les conclusions de l’étude indépendante remise à la Commission Européenne. Le rapport mentionne qu’un navire espagnol pêche à lui seul environ 60 tonnes de requins et de raies, ce qui équivaut à 30% de ses captures totales.L’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) considère que les requins et les différentes espèces de raies sont en danger d’extinction. Ces espèces sont très vulnérables en termes de reproduction, et sont en conséquence en danger d’extermination lorsqu’elles sont exposées à la surpêche. Et c’est précisément le cas au Sahara Occidental : l’évaluation de l’UE a conclu que les stocks de poisson des eaux marocaines et des eaux sahraouies sont soit pleinement exploitées, soit surexploitées.Afin de protéger les requins et les raies, un Plan d’Action International pour la Conservation et la Gestion des Requins a été adopté par la FAO en 1999. Les captures de requins et des différentes raies par les navires européens violent par ailleurs le plan d’action sur les requins de l’UE, adopté en 2009. Cette même année, le gouvernement marocain avait émis un ensemble de directives visant à réduire l’impact de la pêche sur les requins, mais le rapport d’évaluation n’a trouvé aucune information quant à savoir si et comment ces mesures ont été mises en œuvre.Puisque les requins et les différentes raies sont déjà en danger d’extinction, la poursuite de la pêche aura des effets néfastes sur toutes les tentatives de conservation en cours. Trois requins sur dix capturés par la flotte de l’UE sont des espèces qui sont considérées comme «vulnérables» par l’UICN, ce qui signifie que leur population a déjà été réduite de 80%.Source : WSRW Western Sahara Resources Watch -
Le Maroc, pays de toutes les barbaries…
L’Islam au pays de Kafkapar salahelayoubi, eplume, 3/11/2011
Le 19 janvier 2007, au soir, une escouade d’agents de la Direction de la Surveillance du Territoire, la désormais sinistre DST, investit le domicile conjugal de Rida Benothmane,avec la brutalité qui sied aux méthodes de la police marocaine.
Perquisition, fouille minutieuse de l’appartement et saisie de l’ordinateur ponctuent cette visite.
Sans aucune explication, ni mandat d’arrêt, il est enlevé, sous les yeux de son épouse enceinte et conduit, manu militari, au bagne secret de Témara.
Une porte de cachot se referme, un destin bascule dans la tragédie !
Étrangement, Rida ne subit pas de sévices physiques, pendant les trois jours que dure son enfermement. Mais le détenu est entravé, les yeux bandés et fait l’objet de harcèlement psychologique et d’interrogatoires serrés, destinés à lui faire avouer un hypothétique complot dont il serait, à tout le moins, le membre, sinon l’instigateur. Les enquêteurs, qui prêchent le faux pour connaître le vrai, s’essaient à toutes sortes de méthodes et de stratagèmes, pour le faire avouer. Ainsi, ils s’arrangent pour que lui parviennent les hurlements de ceux que l’on torture, ou encore ils devisent, à haute et intelligible voix, sur les moyens de le faire disparaître, comme par exemple, celle de le jeter vivant, dans la fosse aux serpents.
Le Maroc appartient, assurément au camp des dictatures. Il en utilise les méthodes éprouvées de terreur. Arrêter quelqu’un ne suffit pas. Il faut encore instiller la terreur dans l’esprit de la famille, comme encre sur le buvard, par l’enlèvement brutal, qui remplace la convocation de police judiciaire et la disparition pure et simple, qui fait office de méthode de détention.
Pendant que l’on terrorise le fils, la mère, Rachida Baroudi, alertée, se lance, dès le lendemain à sa recherche. Elle écume les commissariats, y fait le pied de grue, dans l’espoir de voir quelque chose, quelqu’un, un indice. Elle bat le rappel des amis. Elle questionne, supplie, cherche, enquête, avant de se rabattre, par déduction, autant que par intuition maternelle, sur le centre de Témara.
De maman, à la recherche de son enfant, elle devient « Mère courage », mue par un instinct maternel irrépressible.
« Une folle ! » lui lancera le policier à qui elle demande son chemin.
Elle finit par découvrir le centre, au milieu de nulle part et des mauvaises herbes, sur une route impossible, qui se transforme vite en chemin de croix, lorsqu’une dizaine de policiers l’interpellent, l’encerclent, l’admonestent, la vilipendent et la bousculent :
« Tu n’as pas le droit d’être ici, rebrousse chemin ! Rentre chez toi » Hurlent-ils
Elle s’accroche, résiste, s’entête.
Tout son être n’est qu’un désir :
« Je veux juste avoir des nouvelles de mon fils ! Est-il vivant ? Est-il mort ? Qu’a-t-il fait pour être arrêté ? »
Elle raconte encore, aujourd’hui :
« De savoir mon fils, enchaîné là- dedans, me rendait folle de rage ! »
Les policiers nient la présence d’un quelconque détenu, dans ces lieux, qui ne sont rien d’autre que des bureaux administratifs. Ils argumentent que seule la police judiciaire est habilitée à arrêter et interroger les citoyens.
La mère n’en démord pas, elle détaille ses pérégrinations dans tous les commissariats et cite, à l’appui, les articles des journaux qui évoquent ce lieu de détention.
Les policiers nient farouchement, avant que l’un d’entre eux, apitoyé, sans doute, ne finisse par lui glisser la promesse d’un téléphone de son fils, et reconnaisse enfin, qu’il est accusé d’appartenance au groupe jihadiste « Ansar Al Mahdi».
Obstination payante. Deux jours plus tard, on l’informe au téléphone que son fils se trouve au commissariat du Maarif, de sinistre mémoire. Un transfert, sans doute destiné à donner le change et nier une quelconque détention à Témara.
Il faudra attendre dix sept jours, avant que la famille ne puisse, enfin, visiter le détenu à la prison de Salé.
Instruction, jugement et condamnation selon l’article 218 de la loi anti-terroriste, qui punit tout individu ayant fait l’apologie d’acte terroriste, dans un lieu public ou dans les médias.
En réalité, la justice n’a rien à reprocher à Rida Benothmane, sinon d’avoir diffusé les images du centre de détention de Témara, publiées quelques semaines auparavant sur le magazine Tel quel, d’avoir critiqué la politique antiterroriste du Maroc, sur des sites militants et d’avoir participé, au grand jour, à des manifestations contre le gouvernement américain.
Rien de répréhensible, mais plutôt l’accomplissement du devoir citoyen de dénonciation des dénis de justice !
Mais nous sommes au Maroc, le pays de toutes les exceptions. La justice va le prouver en condamnant une première fois Rida à deux ans d’emprisonnement, avant de lui en infliger le double, pour avoir osé interjeter appel et surtout pour faire un exemple.
Rida accomplira la totalité de sa peine, en en subissant, au passage, une seconde, à voir sa famille réduite aux interminables files d’attente, sous le soleil et les intempéries, à l’heure des visites. Il devra également, s’accommoder de savoir ses proches humiliés ou insultés, les paniers de provisions fouillés par des surveillants inquisiteurs, au verbe fleuri et dont la grossièreté, n’a d’égale que la brutalité et l’ignorance.
Avanie suprême, sa mère subvient au besoin de sa petite famille
La sortie de prison équivaut à une troisième peine pour Rida qui n’en finit plus d’expier.
Il se présente à son employeur pour reprendre son travail. On lui signifie sa radiation des cadres de l’administration pour…abandon de poste ! Détail insupportable, le signataire de sa radiation n’est autre Abdelkader Alami, Président de la Ligue Marocaine pour la Défense des Droits de l’Homme (LMDDH). Toujours cette satanée exception marocaine qui pourrait en remontrer à Franz Kafka.
Pendant que Rida, libre, entame un long et inégal combat, pour faire reconnaître l’injustice dont il a eu à pâtir, une autre tragédie se noue, dans la terrible prison de Toulal, près de Meknès, où les prisonniers salafistes affrontent d’effroyables conditions d’incarcération, qui nous rappellent les récits abominables faits du bagne de Tazmamart, par ses survivants.
Ils subissent ainsi, les morsures du froid, l’hiver et la torture de l’étouffement, l’été, enfermés vingt quatre heures sur vingt quatre, sans possibilité de promenade, dans des cellules individuelles. Privés de savon, d’eau chaude, de soins médicaux, ils n’ont droit qu’à un seul repas, pendant le mois du ramadan, servi à 16.00, alors que le maghrib est à 19.30.
La plupart des détenus sont originaires de villes lointaines, Tanger, Casablanca, Marrakech. Les familles qui accomplissent ce long voyage, n’ont droit qu’à une visite éclair de quinze minutes. Le temps pour eux de saluer, à distance, le détenu, placé derrière les barreaux, d’échanger quelques banalités, sous la surveillance des gardiens, de remettre un panier de provisions, soumis à une fouille méticuleuse impitoyable qui, souvent, souille la nourriture, avant de devoir repartir.
On imagine aisément ce qu’endurent les prisonniers les plus pauvres, privés de ces visites, et du minimum vital.
Comme si tout cela ne suffisait pas, le mardi 2 août 2011, premier jour du Ramadan, du fond de leur cellule, les islamistes demandent à leur co-détenu, Abdallah El Manfaa, de leur faire la lecture du coran, pour fêter cette première journée de jeûne.
La récitation à peine entamée, le Directeur de la prison ordonne l’extraction de ce dernier de sa cellule, le fait mettre à nu et ordonne aux gardiens de le battre à coup de gourdins, jusqu’à la perte de connaissance.
Les autres prisonniers protestent contre le traitement barbare, infligé à leur compagnon d’enfermement. Ils hurlent leur indignation, martèlent la porte de leur cellule, à coup de pieds et de poings.
Le directeur fait extraire trois autres détenus, Adil El Ferdaoui, Youssef Al Khoudry et Abdessalam El Massini. Il leur fait subir le même sort que le premier, avant d’ordonner à ses sbires de traîner les quatre détenus au mitard pour les violer avec les bâtons qui ont servi à les battre.
Tant de barbarie ne peut qu’interpeller les consciences, même celles rompues à côtoyer la souffrance.
Dans un pays où l’Islam est religion d’Etat, comment imaginer que l’on puisse infliger de telles ignominies, à son semblable, privé de liberté.
Pendant que Mohamed VI, se déguise en commandeur des croyants, et singe la posture hypocrite de la contrition qui sied à l’exercice, des hommes et des femmes sont torturés dans ses geôles.
Quelles que soient les raisons qui leur ont valu l’enfermement, un État qui se respecte, doit à ses prisonniers, tous ses prisonniers, un minimum d’égard, de respect et de dignité.
C’est aussi cela, bâtir un État de droit !
Solidarité Maroc, 3/11/2011 -
El enviado de la ONU para el Sáhara comienza en Madrid una gira europea
Madrid, 4 nov (EFE).- El enviado especial de la ONU para el Sáhara Occidental, Christopher Ross, comenzó hoy en Madrid una gira por los países europeos más implicados en la resolución del conflicto saharaui ante el estancamiento de las negociaciones entre Marruecos y el Frente Polisario.Ross mantuvo un encuentro en Madrid con el secretario de Estado de Asuntos Exteriores e Iberoamericanos de España, Juan Antonio Yáñez-Barnuevo, para evaluar la situación del contencioso de la que fuera colonia española hasta 1975.
El encuentro tuvo lugar en la sede del Ministerio español de Exteriores, informa ese departamento en un comunicado.
Yáñez-Barnuevo y Ross analizaron los esfuerzos que se están haciendo en el seno de la ONU para lograr « una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable para las partes, conforme a los principios y propósitos de la Carta de Naciones Unidas », señala la nota.
La gira de Ross incluye las capitales de los países que forman parte del llamado Grupo de Amigos del Sáhara Occidental, integrado por Francia, Reino Unido, Rusia, España y Estados Unidos.
La ronda la abrió en Washington el pasado 14 de octubre y después de su escala en Madrid, continuará por París, Moscú, Londres y Ginebra, donde se encuentra la sede de la ONU en Europa.
Se trata de la segunda gira que Ross hace por estos países desde que asumió el cargo de enviado especial para el Sáhara Occidental, en enero de 2009.
En una comparecencia ante el Consejo de Seguridad de la ONU, el pasado 26 de octubre, Ross lamentó que el diálogo entre Marruecos y el Polisario siga paralizado a causa de las posturas « tan excluyentes » de las partes.
Las negociaciones comenzaron en 2007 y después de ocho rondas, la última en julio de este año, no se han logrado acercar posturas.
Marruecos aboga por la autonomía para el Sáhara Occidental, mientras que el representante de los saharauis insiste en la celebración de un referéndum que incluya la independencia entre las opciones. EFE
UNIVISION -
Le Polisario regrette le silence de l’OTAN sur la question du Sahara
TIZI-OUZOU (SIWEL) — Un des dirigeants du mouvement indépendantiste sahraoui, Front Polisario, a critiqué vendredi la politique de l’OTAN à l’égard du conflit du Sahara Occidental.Haj Ahmed a relevé que l’OTAN n’a pas voulu intervenir lors du démantèlement par les forces marocaines du camp de Gdaïm Izik près de Laayoune, capitale du Sahara, en novembre 2010.
« La révolution du peuple sahraoui à Gdaïm Izik, a été réprimée par les autorités d’occupation marocaine en novembre 2010, sans aucune intervention ou soutien de l’OTAN, comme cela est arrivé en Libye », a déploré le responsable du Polisario.
Il a accusé l’OTAN de suivre une politique strictement basée sur l’intérêt pétrolier.« Au Sahara occidental, il y a que des chameaux et pas de puits de pétrole », a fait remarquer Haj Ahmed qui s’exprimait à l’agence espagnole Efe.
Le Maroc propose son plan de large autonomie à la bande du Sahara, alors que le Polisario soutenu diplomatiquement et militairement par l’Algérie, réclame un référendum pour l’indépendance des quelques 300.000 Sahraouis, dont une bonne partie vit à Tindouf au sud-ouest du territoire algérien. Le Maroc souhaite l’association de l’Algérie dans ces négociations pour résoudre ce conflit ancien de 36 ans.
Un cycle de négociations a été enclenché depuis juin 2007 entre le Maroc et le Polisario sous l’égide de l’ONU sans cependant enregistrer d’avancées tangibles.
SIWEL, 4/11/2011 -
Présentation du film « Le problème, témoignage du peuple sahraoui »
Film de Jordi Ferrer & Pablo Vidal
En 2004, les réalisateurs filment dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf où on leur révèle l’histoire de ce peuple depuis l’ère coloniale espagnole jusqu’à l’exil forcé lors de l’invasion marocaine en 1975. Lors de l’Intifada pacifique de 2005 ils s’embarquent dans un voyage secret au plus profond du peuple Sahraoui avec une simple caméra vidéo pour recueillir les témoignages des militants des droits de l’Homme en territoire occupé. « Soit on finit le film, soit on devient fou », explique Pablo Vidal qui a passé cinq ans de sa vie a réunir images et témoignages afin de réaliser ce documentaire.
Le film aborde la situation occultée du Sahara Occidental, ex-colonie espagnole, trahie et finalement vendue dont la réalité est dissimulée aux yeux de la communauté internationale. Il inclut des témoignages de militants des droits de l’homme espagnols, de politiques, d’avocats et de journalistes qui connaissent la situation réclament la tenue du référendum d’autodétermination retardé année après année depuis 1992.
Pénétrer dans la zone de conflit pour rendre compte de la réalité s’est avéré indispensable. « Il a été très difficile de filmer là-bas, nous avons beaucoup tourné en caméra cachée ». Allant jusqu’à risquer leur vie, Pablo Vidal et Jordi Ferrer ont su capter le coeur du « problème ». Là-bas, ils ont aussi pu réunir un grand nombre de vidéos enregistrées sur des portables par les habitants. Pour Pablo Vidal, ce film est à la fois un projet professionnel mais aussi personnel. « On ne peut pas s’en empêcher », explique le réalisateur, tout en précisant qu’il a aujourd’hui honte d’être espagnol. « Les Espagnols ont une dette envers ce peuple ! »
MERCREDI 9 NOVEMBRE 2011 à 20h
Cinéma La Clef, 21 rue de la Clef Paris (Métro Censier Daubenton)
Projection suivie d’un débat avec la participation d’acteurs de l’Intifada pacifique et de militants de la Plateforme Solidarité avec le Peuple Sahraoui
Participation aux frais de la séance : 5 euros
Source : AFASPA
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Chelgham accuse le Qatar de vouloir imposer son hégémonie en Libye
Il a minimisé son rôle dans la révolte menée par le peuple libyenAbderahmane Chelgham, l’ancien ministre des Affaires étrangères du leader libyen El Guedafi et ancien représentant de Libye auprès de l’ONU, a critiqué sévèrement, hier, le rôle du Qatar en Libye, l’accusant de vouloir contrôler le pays tout en appuyant une partie aux dépens d’autres parties. L’ancien bras droit d’El Guedafi a exprimé son opposition à la présence de la coalition internationale en Libye, dirigée par le Qatar, après la fin de la mission de l’OTAN.Intervenant dans une émission diffusée par la télévision allemande, Chelgham a condamné le rôle que joue le Qatar, ajoutant que la coalition dirigée par ce pays en Libye reste floue. « Le Qatar dirige les Etats-Unis et la France, d’ailleurs c’est qui Qatar ? Son armée n’est-elle pas composée de mercenaires venus de Bengladesh, de Népal et du Pakistan ? De quoi ce pays est capable ? Je crains que le Qatar attrape le syndrome de la grandeur que celui d’El Guedafi et se considérer comme un leader dans la région. Je n’admettrai jamais cela. Le nombre des martyrs et des blessés libyens dépasse le nombre de la population du Qatar », s’est-il insurgé.
Dans ce sens, Chelgham a affirmé que le Qatar veut imposer son hégémonie en Libye, relevant que la délégation du CNT qui a visité le Qatar récemment a accepté les conditions de Doha, sachant que les éléments composant cette délégation n’ont pas suffisamment d’expérience politique. Avant d’ajouter : « la délégation du CNT a accepté des conditions imposées par le Qatar que les libyens n’auraient jamais accepté. S’il pensent qu’ils sont capables d’étendre leur hégémonie, ils se trompent, car il seront combattus avec tous les moyens ». « La Libye n’a pas besoin de l’argent du Qatar. Ceux qui ont accompli la mission sur le terrain sont les forces françaises, américaines et britanniques et non pas celles de Qatar », s’indigne-t-il.El Khabar, 4/11/2011 -
Les présidents des commissions développement, pêche et budget au PE appellent à interrompre l’accord de pêche UE-Maroc
BRUXELLES – Les présidents des commissions du développement, de la pêche et du budget du Parlement européen (PE) ont récemment appelé les membres du PE à rejeter la prorogation de l’accord de pêche UE-Maroc d’une année, estimant « qu’aucune activité économique légale ne peut être exercée sur un territoire en attente de décolonisation » (le territoire du Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc en 1975, ndds).Dans son intervention, le rapporteur de la commission du budget au PE, François Afonso, a souligné que « les fonds des contribuables européens doivent être dépensés avec sagesse et de manière légale », ce qui implique « le rejet de la proposition de prorogation de l’accord de pêche UE-Maroc », a indiqué jeudi l’Agence de presse sahraouie (SPS).Pour sa part, Isabella Lovin, rapporteur de la commission de développement au PE a insisté sur la nécessité du rejet par le Parlement européen de la prorogation de l’accord de pêche conclu avec le Maroc. « On ne peut admettre que le Maroc néglige les interrogations de la Commission européenne concernant les attentes du peuple sahraoui », a-t-elle soutenu.« La position de l’ONU est claire à ce sujet. Elle estime qu’aucune activité économique ne peut être exercée de façon légale sur un territoire en attente de décolonisation, à condition de respecter les aspirations du peuple de ce territoire », a-t-elle indiqué pour justifier cette position. « Jusqu’à présent, ni le Maroc ni la Commission européenne n’ont donné des preuves concernant la consultation des sahraouis sur l’accord », a-t-elle commenté, indiquant que cela a amené le bureau d’études juridiques relevant du PE à réclamer en 2009 l’interruption immédiate de l’accord ou sa révision’’.« L’accord décevant dans son ensemble est le plus préjudiciable pour les contribuables européens parmi les accords conclus par l’UE », lit-on dans un rapport d’évaluation de l’accord de pêche UE-Maroc réalisé par une société de consulting à la demande de la commission européenne. L’accord engendrera une perte financière considérable pour l’UE, a souligné la même source.Selon le rapport, l’UE consacre 513 millions d’euros annuellement au secteur de la pêche au Maroc qui n’a utilisé que 15 % du montant. Cependant le Maroc souligne que ce montant ne représente que 20 % des investissements consacrés au secteur de la pêche entre 2008 et 2009.APS, 4/11/2011 -
Un site web prétend recueillir les doléances des Marocains
Rabat.- Le site s’appelle Madalim, et il prétend recueillir les plaintes quotidiennes des Marocains contre l’administration, la police, les politiciens, etc.. On se sait pas encore si on peut se plaindre en visant plus Haut.La doléance doit être en vidéo puisque le site Madalim n’a apparemment pas prévu d’autres formes de diffusion.Comme l’a signalé l’ancien détenu d’opinion Mustapha Adib, qui a découvert ce site, si « l’idée est géniale et ne pourra qu’apporter un appui à des victimes qui en ont fort besoin, le problème c’est qu’on ne sait pas qui y est derrière ».Le site madalim.com a été acheté et est géré par un site « musulman » du nom de art4muslim.com. Ce dernier, créé en avril 2010, est logé à Dubai, aux Emirats arabes unis. Son responsable administratif et technique serait un certain Sami Sami. Sûrement un nom d’emprunt.Mais peut-être que le service technique de la DST, toujours à l’affut des sites internet qui bousculent la quiétude du sultan, pourrait nous en dire plus.Thami Afailalwww.madalim.com. A ne pas confondre avec cette supercherie appelée Diwan al Madhalim, devenue depuis mars 2011 Institution du médiateur du royaume du Maroc. Une boutique de farce et attrape.DEMAIN, 4/11/2011 -
L’Espagne doit assumer sa responsabilité vis-à-vis du conflit au Sahara occidental
SEVILLE (Espagne) – L’eurodéputé, l’espagnol Willy Meyer, a indiqué que l’Union européenne (UE) « ne peut pas assumer la responsabilité vis-à-vis de la question du Sahara occidental tant que l’Etat espagnol n’aura pas assumé ses responsabilités juridique et historique en sa qualité d’ancienne colonie de ce territoire ».« Nous devons mettre fin à cette situation abominable dans laquelle l’UE se tient à l’écart dans le seul cas en suspens de décolonisation en Afrique », a souligné M. Meyer à l’issue d’une cérémonie devant le consulat du Maroc à Séville, a rapporté jeudi l’Agence de Presse Sahraouie (SPS).L’Eurodéputé et vice-président de la commission des Affaires étrangères au Parlement européen, accompagné de l’avocat José Perez, ont été agressés dimanche dernier à l’aéroport d’El Aoun, capitale occupée du Sahara occidental, par la police marocaine, a rappelé SPS.« Le Maroc ne veut pas de témoins pour que la police agisse en toute impunité » au Sahara occidental, un territoire où « il n’y a aucune valeur » pour le droit international, a regretté l’eurodéputé.Selon le droit international, le Maroc est une force d’occupation et ne possède aucune souveraineté sur le Sahara occidental, a-t-il rappelé. « Nous n’allons pas abandonner le peuple sahraoui, quelles que soient les circonstances », a insisté M. Meyer, cité par l’agence.M. Meyer a déclaré, par ailleurs que son parti, Izquierda Unida (la gauche unie) continuera à « oeuvrer pour briser le silence autour de la question du peuple sahraoui et empêcher le gouvernement marocain d’agir en toute impunité ».Il a également demandé aux autres formations politiques en Espagne d’adopter une position unanime sur le conflit au Sahara occidental qui soit incluse dans leurs programmes électoraux avant les prochaines élections générAPS, 3/11/2011