Année : 2011
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Sarkozy Obama désormais grand amis
Ne soyons pas dupe.Les Américains n’ont aucun intérêt a une Europe unis et dominante, tant politiquement que financièrement.Le récent discours show a heure de grande écoute sur une volonté commune et autosatisfaisante de venir sauver le monde. Alors qu’il est clair pour tous que ces 2 la n’ont rien en commun, ni sur la politique économique, ni sur les ingérences en Extrême-orient. Déja physiquement le feeling passe pas chez eux. Mais nous pouvons le voir, les choses ont changé depuis quelques semaines.En réalité, les conseillers de Barack ne cache pas la volonté de travailler avec un grand pays européens particulièrement si ces partenaires lui font la gueule. Une vrai bouée de sauvetage en cas de dérivé européenne pour la France.Ainsi qu’une carte de force pour Sarkozy, pour prendre quelques centimètres de contenance et d’indépendance vis a vis des partenaires européens. Un genre de « menace » qui a mon avis personnel ne pèsera pas lourd. La place est déjà prise par l’Angleterre.Ouvrez les yeux les problèmes européens ne sont pas au 3 milliards du RSA pour les chomeurs, a la baisse du pouvoir d’achat, ou a la tva des restaurateurs. Mais bel et bien a une gouvernance d’élite qui c’est montré incapable d’aligner 2 chiffres et jouant les goldenboys dans la sphère des finances avec des banques privés, (hedge funds), logé dans les paradis fiscaux collaborant avec des régimes de pays externes aux conditions sociale et fiscale préhistorique.Des banques hors la loi capable d’annoncer des taux d’intéret de 20% sur une semaine, puis de fermer boutique dans les 24 heures avec des centaines de milliards sans rendre aucun compte.Peut être tout cela ne serait qu’une simple film cinemato-démocratique comme on sait bien le faire. Et qu’il n’y aurait pas tant a s’inquiéter.Peut être qu’en réalité, comme on l’entend, la dette du tiers monde ramené a 50% nous mettrait dans une situation si délicate que catastrophique. Devrait t’on avoir avoir peurA moins qu’une autre élite, moins naïves et moins bavardes, qui travaillerai a l’instauration d’un nouvel ordre mondial devrait passer par une étape concrète d’appauvrissement des grands pays riches. Qui a part leurs belles urnes gauche ou urnes droite ne feront pas vraiment le poids.LISTES OUVERTES, 5/11/2011 -
C’est quoi être pauvre ?
par Notre Bureau De Bruxelles : M’hammedi Bouzina Med«Quand les riches se font la guerre, ce sont les pauvres qui meurent» (J. P. Sartre)Par manque d’argent, l’Europe vit une crise politique gravissime, nous dit-on. La famille européenne est donc si pauvre que cela qu’elle n’arrive pas à faire face à ses dettes. Mais à qui doit-elle de l’argent cette Europe qui crie au secours ? Qui détient les dettes de l’Europe ? Economistes, démographes, financiers et autres intelligences, en avance sur la nôtre, annoncent aux enfants qui ne sont pas encore nés qu’ils viendront au monde avec de lourdes ardoises à payer. Ils avertissent les travailleurs d’aujourd’hui sur le risque de ne jamais profiter de leurs pensions et retraites. Jeunes, vieux, bébés et jusqu’aux fœtus dans les ventres des mamans, tous sont en sursis dans cette Europe à qui bien d’autres peuples envient son aisance, son mode de vie et rêvent d’y vivre. Fichtre ! Ils sont bien embêtés ces dirigeants européens qui ne comprennent pas pourquoi leurs citoyens sont si «indignés» par la tournure que prend l’aventure de la famille européenne et les perspectives d’avenir qu’elle leur promet. L’Europe pauvre ?300 millions d’euros dépensés par la France dans la guerre en Libye, 50 millions pour la Belgique, le Royaume-Uni a dépensé plus que les deux premiers, l’Allemagne n’a même pas regardé à la dépense et c’est du territoire grec que décollaient les bombardiers F 16, drones chargés de missiles en direction de la Libye. Avec tant de services rendus aux «alliés», la Grèce au bord de l’agonie, n’a jamais pensé sans doute, être traitée si indignement par sa famille.Ainsi, au soir du 21 juillet dernier, en plein bombardement de la Libye, à partir de la Grèce, les Européens lui promettaient bien une autre rallonge de 10 milliards et dotaient leur Fonds de stabilité financière (FESF) de 440 milliards d’euros, porté à 1.000 milliards, le 26 octobre dernier. Diantre ! L’Europe n’est pas si pauvre que cela. Il doit y exister un trésor mystérieux que l’on cache aux Européens. Ce n’est pas de l’imagination que cette histoire de trésor caché ; parce qu’il n’y a qu’à écouter les «débats» dans les cafés, bistrots et lieux de travail pour se convaincre du climat surréaliste dans lequel «nage» le bon peuple.Un exemple concret ? Voici l’une des blagues qui circulent dans les lieux publics et la toile du Net : c’est l’histoire d’un village français qui a toujours vécu du tourisme. Et en ces temps de «crise» ses habitants endettés les uns par rapport aux autres, vivaient la peur au ventre. Soudain, un riche touriste… chinois débarque dans l’unique hôtel du village. Il demande une chambre et pose un billet de 100 euros entre les mains de l’hôtelier et monte visiter la chambre. Aussitôt, l’hôtelier courut rembourser les 100 euros au boucher qui le fournissait en viande. Le boucher courut, à son tour chez le paysan qui lui fournissait la viande à qui il devait 100 euros. Le paysan fit de même pour rembourser vite, les 100 euros à la «fille de joie» du village en raison des moments de tendresse qu’elle lui avait procurés. «La fille de joie», sans attendre fila chez… l’hôtelier pour lui rembourser les 100 euros qu’elle devait pour la chambre qu’elle louait pour «la joie» des hommes du village. Et c’est à ce moment précis que le touriste chinois descendit l’escalier de l’hôtel et dit : «la chambre ne m’intéresse pas, elle n’est pas à mon goût». Joignant le geste à la parole, il reprit son billet de 100 euros et quitta le village. Au final, dans le village personne n’a gagné, personne n’a perdu et tout le monde a remboursé sa dette. Ainsi, la vox populi se demande bien si tout le cauchemar de la dette du «village européen» n’est rien d’autre qu’une histoire de joie, de volupté, d’excès et d’hôtel ? L’un des ex présidents de la première banque du monde, le FMI, n’a-t-il pas, lui aussi, succombé à une crise de «charme» d’une jolie fille dans un hôtel ? Est-ce un hasard que le Sommet du G 20, c’est-à-dire les pays les plus riches de la planète, se tienne dans la coquette ville de Cannes, réputée accueillir de riches touristes, leurs yachts et abriter de célèbres casinos de jeux de… hasard ? C’est même un peu étrange que les 20 plus riches du monde ainsi que la 1ère banque du monde, le FMI, se plaignent d’être endettés. Dans ce cas, de quoi vont pouvoir bien parler les 20 pays les plus pauvres du monde s’ils décident, un jour, de se réunir en «Sommet» ? La seule certitude des pauvres c’est qu’ils connaissent la fermeté de leurs usuriers. Au moindre défaut de payement, ils seront saisis, grâce à la justice, de leurs maigres biens. Les riches, grâce toujours à la justice, iront s’il le faut jusque chez les pauvres pour se faire payer.Le Quotidien d’Oran, 5/11/2011 -
Malgré l’abandon du référendum grec: L’Italie sous surveillance du FMI
Les dirigeants du G20, qui cherchent à éviter coûte que coûte une propagation de la crise grecque, toujours possible malgré l’abandon du référendum, ont décidé de placer l’Italie sous surveillance du FMI et convenu de mesures cherchant à éviter au monde une nouvelle récession.La Grèce a certes officiellement renoncé hier vendredi à son projet de référendum sur le plan de sauvetage de ce pays, qui avait plongé lundi l’avenir de la zone euro dans l’incertitude et provoqué la stupeur des partenaires de l’Europe au sein du G20. Mais, entre-temps, la pression des marchés s’est accentuée sur l’Italie, troisième économie de la zone euro, quatrième emprunteur dans le monde, et principale cible des investisseurs en cas de propagation de l’incendie. Ce pays sera dorénavant sous surveillance du Fonds monétaire international (FMI), qui va contrôler, aux côtés de la Commission européenne, ses engagements budgétaires, a-t-on assuré de sources européennes concordantes.Le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, a accepté ce rôle du FMI, selon ces sources qui évoquent une surveillance «stricte» de la mise en oeuvre des mesures de réduction du déficit public du pays. Rome a donné une version légèrement différente: l’Italie n’a pas accepté une «surveillance » formelle par l’institution de Washington mais est prête à lui demanderdes «conseils» ou des «avis», selon une source gouvernementale italienne. Les Européens espèrent ainsi renforcer leur crédibilité, mise à mal par la crise grecque, face à leurs partenaires américains et des pays émergents.«Le message que nous devons envoyer, c’est un message de crédibilité », a martelé jeudi le président français Nicolas Sarkozy.Le président français avait retrouvé jeudi soir son homologue américain Barack Obama et tous les principaux dirigeants européens, y compris M. Berlusconi, pour un énième mini-sommet de crise consacrée à la zone euro. Outre une surveillance accrue de l’Italie, ces dirigeants ont examiné les moyens de renforcer les pare-feux indispensables pour éviter la contagion de cette crise de la dette qui mine l’Europe depuis plus de deux ans. La question de l’augmentation des ressources du FMI a ainsi été évoquée. Le G20 va accepter, selon un projet de communiqué final, une possible augmentation des ressources du Fonds par des pays volontaires.«Les Etats qui le souhaitent pourront, vers l’automne 2012, augmenter leur participation bilatérale aux ressources du FMI», a expliqué cette source en évoquant un passage de la déclaration finale des principaux pays riches et émergents. Le ministre britannique des Finances George Osborne s’est dit confiant hier vendredi sur les chances d’accord. Mais a toutefois indiqué une source proche du G20, plusieurs pays emmenés par les Etats-Unis sont réticents à inscrire un chiffre dans le marbre tant que la zone euro n’a pas ramené l’ordre chez elle. «Il y a beaucoup de pression sur la zone euro, de la part de nombreux pays», a relevé un responsable britannique. Les principales économies de la planète veulent aussi ramener la croissance sur des bases durables en s’efforçant de corriger les déséquilibres économiques mondiaux. La Chine et l’Allemagne s’engagent ainsi à prendre des mesures pour soutenir leur demande intérieure afin de soutenir la croissance mondiale en cas d’aggravation de la crise, selon ce projet de communiqué final du sommet du G20. De manière plus structurelle, les pays émergents qui ont une balance commerciale excédentaire, ce qui concerne au premier chef la Chine, promettent de faire évoluer leur modèle économique «vers une croissance tirée par la demande interne, de manière à soutenir la reprise mondiale et la stabilité financière», selon ce texte.Les dirigeants des principaux pays riches et émergents avaient tenté, jeudi, au premier jour de leur sommet, d’afficher un front uni face à la crise de la dette et aux soubresauts grecs qui risquent de déclencher, selon les termes de l’un d’eux, une «réaction en chaîne » pour l’économie mondiale. Mais, même si le référendum a été finalement abandonné, les moyens de sortir de la crise politique et financière dans laquelle s’enfonce la Grèce sont encore loin d’être trouvés. Le Premier ministre grec Georges Papandréou allait tenter lors d’un vote de confiance à haut risque au Parlement dans la nuit de vendredi de rester en place, le temps de garantir le lancement du plan européen anticrise qui doit sauver son pays de la faillite et le maintenir dans l’euro. Les places boursières européennes restaient hier matin suspendues aux nouvelles venues d’Athènes sans tendance vraiment nette. Les places financières asiatiques ont, elles, clôturé en hausse dans l’espoir d’un renoncement au référendum.Le Quotidien d’Oran, 5/11/2011 -
Le soutien d’Obama à Sarkozy, un tournant dans la campagne ?
LE PLUS. L’interview conjointe est un symbole fort : deux candidats à leur propre succession allient leur force. Toutefois, l’exercice reste à portée limitée à six mois de l’échéance française, dans une conjoncture incertaine et alors qu’Hollande n’est pas encore parti en campagne.Par Aurore Gorius JournalisteL’interview conjointe diffusée vendredi soir sur TF1 et France 2 est un joli cadeau de Barack Obama à Nicolas Sarkozy. Les deux hommes, pourtant, ne s’apprécient guère. Depuis 2007, les maladresses du président Français ont souvent agacé le locataire de la Maison Blanche dans un renversement des rôles inédits, Washington s’offusquant du manque de savoir-vivre affiché sans complexe par un cow-boy ayant fait ses classes à Neuilly, France. Drôle d’époque.L’époque… Crise financière et économique aux parfums d’avant-guerre, échéances électorales des deux côtés de l’Atlantique : les dirigeants en place ont besoin d’afficher leur union face aux difficultés. Le message de vendredi était destiné aux opinions publiques des deux pays : « nous sommes aux commandes, nous travaillons main dans la main pour trouver ses solutions ». Restaurer la confiance, convaincre de l’efficacité de leur action : les deux présidents, candidats à leur propre succession, avaient un intérêt commun. Peu importe les inimitiés, donner des gages à des opinions publiques anxieuses est devenu un passage obligé.Le coup de com’ bénéficie plus à Nicolas Sarkozy, en pleine reconquête de l’opinion, qu’au président américain (qui met son mandat en jeu six mois après son homologue, en novembre 2012). Le président a fait de ce G20 qui se tenait à Cannes (localisé en Espagne par CNN) un moment-clé de son retour au premier plan médiatique. Dans sa stratégie de « re-présidentialisation », le soutien du président américain est un argument de poids. Nicolas Sarkozy a d’ailleurs tenu à conclure l’interview par une référence à la Libye (« tous les soldats sont rentrés vivants »), l’œil soudainement humide. Un brin calculé, un tantinet too much, Mister président.La popularité de Barack Obama devrait déteindreMais l’exercice devrait s’avérer efficace, au moins à court terme. Barack Obama jouit d’une jolie popularité en France. Le président français devrait capitaliser quelques points de sondages supplémentaires dans les jours à venir et confirmer ainsi sa dynamique ascendante depuis une semaine. Parler de tournant décisif dans la campagne présidentielle est cependant plus que prématuré.A six mois du scrutin, dans une conjoncture des plus flottantes, l’incertitude règne. Les communicants de l’Elysée ont sorti le grand jeu – l’interview conjointe est une première – comme pour tenter de conjurer le pire. Si, par malheur, la crise économique devait s’aggraver en 2012, Nicolas Sarkozy essuierait un échec, qui serait sanctionné dans les urnes.La campagne, quant à elle, n’a pas vraiment commencé. Foi de CSA ! Nicolas Sarkozy vient de donner, à dix jours d’intervalle, deux interviews en direct sur les deux plus grandes chaînes du PAF, mais elle ne seront pas décomptées de son temps de parole. Puisqu’il n’est pas candidat… CQFD. Plus sérieusement, pendant que les deux présidents enregistraient leur interview télévisée, François Hollande inaugurait la foire du livre de Brive-la-Gaillarde, en Corrèze.François Hollande ne veut pas partir trop tôtDans la course qui les oppose, les deux concurrents français avancent en crabe. Hollande triomphe-t-il pendant les primaires ? Nicolas Sarkozy, bien malgré lui, est aux abonnés absents. Et depuis que le président orchestre son retour médiatique, le candidat socialiste temporise, fait volontiers profil bas. L’heure de l’affrontement n’a pas encore sonné et, sans adversaire réel, les points marqués sont loin d’être acquis.Le timing sera un élément décisif, plus que n’importe quel coup de com’. Nicolas Sarkozy, désormais, ne voudra plus quitter la scène médiatique. Mieux, il ne le pourra plus. Après la reconquête, il annoncera sa candidature en février, avant de se lancer dans la dernière ligne droite. Du côté de François Hollande, en campagne depuis mars dernier, l’habileté politique consiste à ne pas partir trop tôt face à Nicolas Sarkozy, sans se laisser trop distancer.Comme dans toutes les campagnes présidentielles, celui qui imprimera sa marque, fixera l’agenda, sera le probable vainqueur en mai. Le temps de la bataille des idées, des propositions et réponses concrètes à la crise devrait bientôt arriver (on a hâte, on l’espère !) L’affichage aux côtés du populaire Barack risque alors de ne plus peser lourd dans la balance, face aux attentes des électeurs.Le nouvel Obs, 5/11/2011 -
¿De la primavera al invierno árabe?
Por Isaac BigioCuando en el hemisferio norte se iniciaba la primavera en su región árabe floreció una ola de protestas pro-democracia produciéndose los desplomes de las tiranías de Túnez y Egipto.Hoy las fuerzas de la OTAN aseguran que esta oleada ya acabó con un tercer dictador (el libio), al cual se le ha exhibido ante muchos visitantes en un congelador.Varios de los medios occidentales ahora dicen que los nuevos objetivos de la primavera árabe deben ser las autocracias de Siria y Yemen, en tanto que algunos críticos indican que la refrigeración del cadáver de Gadafi es una muestra que ésta se puede desvirtuarse o helarse, tal como empieza a ponerse el clima septentrional.En Túnez y Egipto multitudes, particularmente en la capital, tomaron las calles, impidieron que las FFAA les confrontasen y produjeron un derrumbe sin mucha sangre de longevos déspotas.Inicialmente eso parecía que podía pasar en Libia. Sin embargo, allí ocurrió un fenómeno muy diferente. El régimen mantuvo apoyo popular en la capital y varias zonas (cosechado las reformas sociales que hizo) y la lealtad del grueso de las FFAA. La rebelión libia, en vez de basarse en el apoyo de los insurgentes vecinos pro-democracia (tal como suele pasar en toda ola internacional de revoluciones), terminó comandada por la OTAN (cuyos bombardeos fueron quienes minaron al gadafismo) y apadrinada por algunas petro-monarquías árabes que, al mismo tiempo, habían entrado a Bahréin para sofocar a su primavera de marchas pro-democracia.Washington se lavó las manos ante la ocupación de Bahréin y utilizó a esos mismos reinos para ser los principales proveedores árabes de dinero, víveres, armas y hombres para los rebeldes libios, los cuales se han reapropiado de la bandera del depuesto rey autocrático Idris y también flamean en muchas partes el estandarte de Qatar.Occidente quiere que esos movimientos anti-dictatoriales se centren en la mitad de las naciones árabes: aquellas que, como Irak, Túnez, Egipto, Libia, Siria y Yemen, son repúblicas que en algún momento han propiciado el panarabismo anti-EEUU. En cambio, se busca eludir de hablar sobre la otra mitad de países árabes que está compuesto por monarquías sanguinarias (Marruecos, Jordania, Arabia Saudita, Kuwait, Bahréin, Qatar, Emiratos Unidos y Omán), la mayoría de las cuales no permiten parlamentos, sindicatos o partidos, mantienen las peores formas de opresión a la mujer y la poligamia en el mundo, no le dan la ciudadanía a la mayoría de sus trabajadores y masacran a otras etnias árabes (como la mayoría chiita de Bahréin o la hispana del Sahara occidental ocupado por Marruecos). La mayor de ésta (la saudita) proscribe iglesias y fue el principal creador de Al Qaeda (cuyo ciudadano Bin Laden lideró).Mientras que esas monarquías quieren congelar y revertir esa primavera, y EEUU la quiere canalizar hacia una liberalización económica y política de la región, hay otras fuerzas que buscan que ésta desemboque en un nacionalismo islámico o hasta que empalme con las protestas anticapitalistas que proponen ocupar las grandes metrópolis del Norte.CUBA NUESTRA, 5/11/2011 -
El enviado especial del SG de la ONU en gira por Europa en esfuerzos por “desatascar” el proceso de negociaciones
Madrid, 05/11/11 (SPS).- El enviado especial del Secretario General de la ONU, Christopher Ross llegó ayer viernes a la capital española en el marco de una gira que emprendió el 14 de octubre pasado en Washington por los países que conforman el Grupo de Amigos para el Sahara Occidental (EEUU, Reino Unido, Rusia, Francia y España) y que participa en la elaboración de las resoluciones del Consejo de Seguridad sobre la región.La visita del enviado personal del secretario general de la ONU se produce en un momento de estancamiento de las conversaciones directas entre Marruecos y el Frente Polisario sobre el futuro del Sahara Occidental.Ross ha mantenido un encuentro en Madrid en el Ministerio de Asuntos Exteriores y Cooperación con el secretario de Estado de Asuntos Exteriores e Iberoamericanos, Juan Antonio Yáñez-Barnuevo donde han examinado el estado de las negociaciones entre Marruecos y el Frente Polisario y los esfuerzos que se está realizando en el seno de Naciones Unidas para lograr una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable para las partes, conforme a los principios y propósitos de la Carta de Naciones Unidas.Tras visitar la capital española, Ross estará visitando París, Moscú, Londres y Ginebra.Marruecos y el Polisario han celebrado ocho rondasde negociaciones, cuatro de ellas directas en Manhasset, auspiciadas por Naciones Unidas entre 2007 y 2008 y cuatro rondas de conversaciones informales, las más recientes se celebraron los pasados noviembre, diciembre, enero y junio también en Manhasset, también las partes han mantenido conversaciones informales en la isla mediterránea de Malta .La octava ronda de conversaciones informales se celebró a finales de julio sin avances sustanciales. A estas citas han asistido delegados de Argelia y Mauritania, en calidad de países vecinos. (SPS) -
Asociación austriaca condena secuestro de cooperantes europeos
Viena (Austria),04/11/11(SPS).-La asociación austriaca de solidaridad con la causa saharaui, Fox Helva condenó este viernes en un comunicado el acto terrorista que llevó al secuestro de tres cooperantes extranjeros en los campamentos de refugiados saharauis cerca de Tinduf.L a asociación austriaca según el comunicado,” quiere expresar su solidaridad ilimitada con el pueblo saharaui en estos momentos difíciles de su lucha y con las familias de las víctimas y todas las organizaciones, asociaciones y organismos a los que pertenecen los cooperantes secuestrados, asimismo exige a la comunidad internacional en general y especialmente la UE, que condenen este acto cobarde y hagan todo lo posible para poner en libertad a los cooperantes y llevar los autores ante la justicia.La Asociación austriaca concluyó su declaración expresando su decisión de seguir apoyando al pueblo saharaui, que sufre por la crueldad de la ocupación hasta que recupere su derecho legítimo. (SPS) -
Las 35 evidencias del Sáhara contra la propaganda
EL SAHARA OCCIDENTAL, HISTÓRICAMENTE, NUNCA FUE MARROQUÍLuis de Carlos CalderónAl hilo de los últimos acontecimientos, muchas personas se acercan, por primera vez, a la realidad del pueblo saharaui. A ellos les dedico este artículo, después de comprobar la desorientación de la mayoría, como consecuencia del desconocimiento generalizado, fruto de años de silencio mediático y de los manipuladores marroquíes que cuentan con un ejército de periodistas y políticos “interesados” en España.Los gobernantes del Sultanato alauita, disfrutan de un gran poderío propagandístico y de unos servicios secretos muy hábiles. En este contexto, recordar que toda propaganda busca el efecto de dar a conocer un producto o una doctrina o cualquier otro hecho o cosa, según el caso. En un sentido negativo, el poder de la propaganda es tal que puede conseguir que cualquier persona no aprecie lo que realmente tiene ante sí. Cuando la filosofía se disparató, apartándose del estudio de la realidad que se ofrecía al observador, empiezan a surgir, como consecuencia lógica, movimientos como el Nacional –Socialismo y el Socialismo Comunista que, a su vez, en el terreno social fueron verdaderos especialistas en afirmar y convencer a las masas de lo que la realidad negaba. Pongamos como ejemplos, la superioridad de la raza blanca en el primero y el bienestar de la clase obrera en el segundo. Hoy podemos entender, un poco mejor, por ejemplo, los eufemismos y las manipulaciones que niegan la evidencia de la cultura de la muerte y de la destrucción de la familia. Sólo hay que hacer la debida propaganda y, como papagayos, muchos repetirán las consignas. En estos últimos años, el dominio marroquí, en el aspecto propagandístico, ha constituido un sufrimiento más para el pueblo saharaui.Se profundiza poco y se olvida mucho lo que se complementa con la conocida frase “Si una mentira se repite mil veces, se convierte en verdad”. La propaganda, sin referencias éticas, vincula al enemigo a una idea representada por un símbolo negativo para provocar su rechazo con base en ese símbolo y no de acuerdo con la verdad. “Calumnia que algo queda” podría ser su manifestación cotidiana. Como vemos, el uso inmoral de la propaganda va contra la verdad y la evidencia con el conocimiento claro de quien la utiliza a sabiendas de que miente. Un ejemplo claro lo encontramos en un análisis de las declaraciones de los dirigentes de Marruecos, y de los titulares y las redacciones de las noticias, en sus medios de comunicación, desde hace décadas con una constancia demoníaca. Así, también, en los últimos acontecimientos. Por ello, con 35 breves notas de fácil lectura, una por cada año de cautiverio del pueblo saharaui, expongo una serie de evidencias para los que desean conocer el porqué de la rebelión de un pueblo que, a falta de una nacionalidad reconocida, son españoles y deberían ser protegidos como tales.Evidencias:1.- El Sahara Occidental, históricamente, nunca fue marroquí. Dictamen del Tribunal Internacional de Justicia de la Haya (16 de octubre de 1975).2.- Los saharauis no quieren ser marroquíes como demuestran los hechos.3.- El Sahara Occidental es un territorio no autónomo, según la ONU, pendiente de descolonización.4.- El Sahara O. fue invadido por Marruecos por las armas en dos fases (1976 y 1979).5.- Marruecos ha impedido, con malas artes, la celebración de un referéndum de autodeterminación. En justicia, sólo el pueblo saharaui es el que debe decidir sobre su futuro.6.- Hay decenas de resoluciones de la ONU desatendidas por Marruecos.7.- Ninguna nación reconoce la pretendida soberanía marroquí sobre el Sahara.8.- La ONU no presiona a Marruecos como sí lo hizo con otras naciones en el pasado en orden a la libertad e independencia de colonias.6.- La MINURSO, “Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sahara Occidental”, lleva 19 años sin cumplir con su obligación.9.- La mitad del pueblo saharaui vive en el exilio y la otra mitad bajo ocupación.10.- El pueblo saharaui bajo dominio marroquí, en su mayoría, vive en pobreza.11.- El pueblo saharaui exiliado en el desierto argelino sobrevive en condiciones inhumanas.12.- Marruecos, que no respeta los DDHH de su propio pueblo, practica el terrorismo de Estado contra el saharaui.13.- Marruecos ha construido varios muros de la vergüenza, rodeados de minas, que dividen el territorio saharaui.14.- En 35 años, miles de saharauis han muerto y otros tantos han sido torturados bajo la represión marroquí.15.- Los servicios secretos marroquíes son expertos en presentar una realidad falsa.16.- Marruecos expolia las riquezas del Sahara.17.- Los colonos marroquíes ya son mayoría en el territorio ocupado, sin que nadie se lo haya impedido. Tienen preferencias laborales, ayudas familiares, etc.18.- El Majzen, élite dirigente de Marruecos, poder fáctico con un modo de gobernar represivo, absolutista, y arbitrario, miente aplicando a los saharauis los delitos que Marruecos comete.19.- El cuento de la autonomía, reconociendo una injusta soberanía marroquí, lo vienen repitiendo los sultanes, Hassan II y, después, Mohamed VI, desde 1975.20.- Francia, interesadamente, protege a Marruecos con el derecho a veto en la ONU y en el resto de los foros internacionales.21.- La UE viene siendo cómplice del expolio de las riquezas del Sahara.22.- Muchos políticos españoles tienen intereses personales o privados en Marruecos. Otros, simplemente, están comprados por el oro del Sultán.23.- Los saharauis son hispanos en África y así se sienten. Marruecos destruye los edificios y recuerdos españoles.24.- Entre las naciones más solidarias con los saharauis están la práctica totalidad de los pueblos hispanos.25.- España es la administradora de iure del Sahara, pero no cumple con su obligación como sí lo hizo Portugal con Timor.26.- El PSOE gobernante ha traicionado sus compromisos con el Sahara.27.- Los gobiernos españoles han vendido, ilegal, al ser una zona en conflicto, y reiteradamente, armas a Marruecos con las que se reprime y mata a los saharauis.28.- Españoles, de todas las ideologías, apoyan un futuro en libertad para el Sahara.29.- Los españoles se muestran solidarios con la acogida de niños, en verano, y con la ayuda de diversas instituciones a los campamentos de Tinduf.30.- Desde la finalización de la guerra, los saharauis se han comportado pacíficamente. El campamento destruido recientemente era pacífico hasta su aplastamiento.31.- A diferencia de Marruecos, el pueblo saharaui, en su mayoría musulmán, se encuentra muy unido a lo que supuso para él la Iglesia Católica y la respeta.32.- La mujer saharaui representa, en su sociedad, un papel similar al mundo occidental frente a otros países islámicos. La poligamia sincrónica está, por convencimiento, prácticamente desterrada.33.- A partir del 15 de agosto de 2010, en el calendario la Asunción de la Virgen a los cielos en la que algunos saharauis (que yo conozco) creen, se han multiplicados los signos de la liberación del Sahara.34.- El Sultán está nervioso y el Majzen tiembla.35.- El camino emprendido es irreversible: el mundo sabe que los saharauis quieren ser independientes. -
La MINURSO acusada de complicidad con Marruecos
Muéstrenme el texto del Acuerdo Militar # 1Hagan presión sobre la ONU y la MINURSO el contingente de paz de la ONU para Sáhara Occidental, para que restaure el texto del Acuerdo Militar # 1 y el mapa # A4-010 en la pagina web local de la MINURSO. Este texto y un mapa van claramente en contra de la pretensión de que Marruecos controla todo el Sáhara Occidental y que el movimiento independentista Frente Polisario no tiene presencia allí. La ausencia de esta información – retirada por la MINURSO en un momento determinado de este año, favorece
a los propagandistas de Marruecos. La MINURSO no responderá a las solicitudes de aclaración sobre este asunto.Por favor, escriban a las operaciones de mantenimiento de la paz de la ONU y / o a la MINURSO para preguntar por qué el Acuerdo Militar # 1 y el Mapa # 4-010 fueron retirados de la web de la MINURSO, y pidan su reintegración.Pueden contactar con las operaciones de maintenimiento de paz de la ONUhttp://www.un.org/en/peacekeeping/a…, y pueden enviar un correo electrónico a la MINURSO a minursoinformationofficer CLn un.org. El texto propuesto está debajo, o pongan su propio texto.Texto propuesto:
“Estimado señor o señora Busco una copia oficial del contrato militar (MA) # 1 y el mapa nº A4-010, relativos al alto el fuego de 1991 entre las fuerzas armadas de Marruecos y el Frente Polisario en el Sáhara Occidental. Se encontraban disponibles en la página web local de la MINURSO hasta el año 2010. Sin embargo, desde que el sitio fue rediseñado, estos materiales ya no son disponibles en el sitio de la MINURSO, y no parecen estar disponibles en otras paginas web de la ONU. ¿Por favor, puede indicarme el texto de una fuente oficial de la ONU destinada a todo el público? Le agradecería también cualquier información sobre por qué este texto fue retirado de la página web de la MINURSO, y le ruego sean restaurados estos documentos.
Cordialmente”ContextoEn 1975, Marruecos invadió el Sáhara Occidental. En 1991, la ONU negoció un alto el fuego entre las fuerzas armadas de Marruecos y el movimiento independentista Frente Polisario. La Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum en el Sáhara Occidental (MINURSO) fue establecida para celebrar un referéndum de autodeterminación para este territorio no autónomo, y para supervisar las condiciones del cese de hostilidades. Las condiciones del alto el fuego fueron enunciadas en el Acuerdo Militar (MA) # 1 y el Mapa N º A4-010 (ver imagen izquierda), que describen las zonas definidas en el alto el fuego de la siguiente manera: Una amplia zona de amortiguación de 5 km (3 millas) al sur y al este del muro (la muralla de 1500 km construida por Marruecos para asegurar las áreas que ocupó en el norte y oeste del Sáhara Occidental); dos zonas restringidas de 30 km (19 millas) a lo largo del muro. La zona de desarme está incluida en el área restringida en la parte del Frente Polisario y el muro está incluido en el zona de desarme de la parte ocupada por el ejército marroquí; dos áreas con restricciones limitadas, que son grandes extensiones de tierra en el Sáhara Occidental en ambos lados, respectivamente.El texto del acuerdo militar No. 1 es embarazoso para Marruecos, que pretende controlar la totalidad del Sáhara Occidental. La realidad de la partición significa que el plan de Marruecos para una autonomía limitada para el territorio no es aplicable. El plan de autonomía pasa por alto el hecho de que esta « solución » sólo puede aplicarse en zonas del Sahara Occidental bajo control marroquí, no todo el país. También ignora la situación de los 165.000 refugiados saharauis desplazados por el conflicto. Los propagandistas de Marruecos afirman que las zonas del sur y al este del muro son « zona tampones » establecidas por la ONU, desde las cuales el Frente Polisario se encuentra desalojado. En realidad, son zonas constituidas de la Zona de Desarme y el Espacio de Restricciones Limitadas, que son equivalentes a las zonas que se encuentran del otro lado del muro controlado por Marruecos.En un momento dado, en el 2010, el texto del AM #1 y el Mapa No A4-010 fueron retirados de la web de la MINURSO, una acción que beneficia a Marruecos y en detrimento del proceso de paz. Un contingente de paz mandatado para supervisar un alto el fuego debe ser transparente con respecto a su mandato y sus objetivos. La MINURSO no lo es, y la retirada de esta información vital podría ser interpretada como una acción que favoriza a Marruecos en su campaña de propaganda. La MINURSO ha ignorado las reiteradas solicitudes al respecto.Nick BrooksSand & Dust, 1/11/2011Traducción : Diaspora Saharaui -
Un enlèvement bizarre
Diego CamachoSon but était apparemment trois coopérants, deux Espagnols et une Italienne, mais il paraît qu’il ya un autre but plus profond : intervenir décisivement dans la perception politique du Maghreb.Juste après l’enlèvement, des versions différentes surgissent. D’un côté, celles qui essayent de lier le Front Polisario au terrorisme islamiste dans la région. De l’autre côté, celles qui cherchent à disculper les Sahraouis et l’Algérie de la responsabilité même en acceptant une certaine responsabilité dans la sécurité des camps.La tentative faite par le Maroc pour établir des liens entre le Polisario et Al Qaïda vient de loin et il a tout de suite cherché la connexion immédiatement après l’enlèvement. Il suffit de voir le visage de satisfaction du ministre marocain des Affaires étrangères et d’entendre ses paroles, lors de la visite de Trinidad Jiménez à Rabat, pour comprendre qu’un acte terroriste dans le pays voisin, loin de l’alarmer, il le rendait heureux. De manière simultané, apparassaient aux Etats-Unis une série de journalistes chargés de jouer les amplificateurs dans une tentative d’influencer l’opinion publique américaine. Ces deux coïncidences permettent de soupçonner que l’exploitation de l’enlèvements dans les médias de communication sociale et dans un sense unique, malgré le manque d’information réellement fiable, était quelque chose de préparé à l’avance.Dans une opération de ce genre, l’objectif est de prendre les otages. La difficulté n’est pas dans l’approche de la cible ni dans l’attaque, mais dans la retraite. Dans la première, les différents éléments du commando peuvent converger séparément dans le voisinage de la cible, ce qui rend sa détenction pratiquement impossible si elle est bien exécutée. L’attaque est également simple à réaliser, si l’on a d’abord étudié les postes de garde, la fréquence de la relève et si l’on a des informations sur la localisation de la cible. Cette information qui est facilement accessible sur le terrain sans lever les soupçons, est également disponible via satellite. Mais pour cela, il faut disposer du satellite. Le retrait est la véritable clé de l’opération. Si elle échoue, tout s’écroulera, puisque le but n’était pas d’attaquer le camp, mais de montrer son insécurité et ainsi donner le coup de grâce à la coopération internationale.La position de l’UE et l’ONU est honorable en signalant que la coopération avec les camps n’allait pas s’arrêter. Une position pragmatique, tant que l’on ne soulève pas plusieurs interrogations, et qui contraste avec la position prise par le gouvernement espagnol dans la voix de sa ministre des Affaires étrangères, lorsqu’elle demanda urgemment la nomination d’une commission pour analyser la sécurité des camps et sa recommandation de ne pas s’y rendre. Ce que Jimenez a demandé est souhaité par Rabat, d’où son voyage précipité vers le pays voisin. Plus logique serait se déplacer vers le Mali, qui est l’endroit où on nous dit que se trouvent les otages.Notre gouvernement, imprésentable à cause de son attitude, a apparemment tout compris. Si c’est le cas, il pourrait donner des explications et du même pas nous parler du résultat des rapports qu’il avait demandés au gouvernement marocain il ya un an, lorsque des soldats et des colons ont écrasé le camp Gdeim Izik.Revenant à l’enlèvement, il semble que les terroristes ont des problèmes pendant l’attaque car ils sont découverts et ils doivent blesser un gardien et un otage pour pouvoir s’enfuir. Leur retraite apparemment commence à 02 :00 du matin. Le chemin le plus court vers le Mali se trouve par la piste de Tindouf vers Ain Ben Tili et de là vers Bir Mogrein et continuer vers vers le sud. Cet itiniéraire d’évasion est une erreur du point de vue tactique, sauf s’il ya la complicité du Front Polisario. C’est une erreur, étant donné que le temps de Tindouf à Ain Ben Tili par piste est d’au moins 6 heures. Un temps plus qu’assez pour que les forces du Front Polisario puissent couper le chemin aux ravisseurs au lever du soleil. Se détourner vers l’Est de la piste de Tindouf veut dire sortir des points d’eau, et en allongeant l’itinéraire perdre avant la protection de la nuit. Se détourner à l’ouest de la piste de Tindouf c’est tomber sur le mur marocain ou sur Tifariti, dans ce cas-ci, le soleil bien levé.L’autre possibilité c’est, une fois arrivés à Mahbes, se diriger vers l’ouest et par la Hamada aller en direction vers Echediria, cela permettrait d’atteindre le mur et s’installer en pleine nuit en territoire contrôlé par le Maroc. L’hypothèse de se diriger vers le nord veut dire pénétrer en territoire algérien.Ces deux dernières hypothèses permettraient de déplacer les otages par avion vers leur destination finale, qui serait le moyen le plus sûr d’atteindre la destination finale avec le moins de risques.Connaître l’itinéraire choisi devient l’un des facteurs nécessaires, bien qu’insuffisant pour identifier les auteurs.L’obtention d’informations sur le terrain est aujourd’hui l’outil d’information essentiel.N. de la R.L’auteur est colonel diplômé en Opérations Spéciales et en sciences politiques et membre du conseil d’administration de l’APPA (Association pour le progrès des peuples d’Afrique)Espacios Europeos, 11/04/2011