Année : 2011

  • Le Maroc, Israel et les Juifs, par Noémie Grynberg

    Quel intérêt peut représenter Israël pour le royaume alaouite ? En fait, dans le monde arabe, le Maroc tient une place particulière vis-à-vis de l’Etat hébreu. Très tôt, le royaume chérifien a souhaité jouer un rôle de médiateur entre le pays juif et ses voisins du Moyen-Orient.
    Hassan II ou le médiateur de la paix

    Dès le sommet arabe de septembre 1965 à Casablanca, le roi Hassan II incite les chefs d’État présents à une « cohabitation paisible » avec Israël sous peine de guerre. Au lendemain de la défaite de la guerre des Six Jours de 1967, le souverain marocain continue à se distinguer par la recherche d’un compromis entre les différentes tendances arabes.

    En 1976, Hassan II poursuit ses efforts et facilite le dialogue ainsi que les rencontres secrètes entre Israéliens et Égyptiens au Maroc. A Fès, Moshé Dayan, ministre des Affaires étrangères et Hassan Touhami, vice-Premier ministre d’Égypte, rapprochent leurs positions en vue des accords de Camp David, précédant de quelques mois la visite historique du président Anouar El-Sadate à Jérusalem.

    Le Roi reçoit le Premier ministre israélien Shimon Pérès à Ifrane, les 21-22 juillet 1986, afin de tenter une relance du processus de paix. Mais l’entrevue se solde par un désaccord qui n’entame cependant pas les liens entre les deux pays.

    En 1994, dans l’euphorie d’après la signature des accords d’Oslo, Hassan II ordonne l’ouverture d’un bureau de liaison marocain à Tel Aviv et d’un bureau de liaison israélien à Rabat. A cette époque, le Maroc est encore parmi les rares pays arabes à avoir des relations formelles et cordiales avec Jérusalem.

    Pour marque la reconnaissance de l’Etat hébreu envers les efforts du royaume chérifien, aux obsèques de Hassan II, le 25 juillet 1999, une forte délégation israélienne, conduite par Ehud Barak récemment élu Premier ministre, assiste aux cérémonies.

    Mais quels intérêts sous-tendent la diplomatie marocaine dans le dossier moyen-oriental ? Selon certains analystes, jusqu’en 1999, le roi du Maroc utilise le conflit israélo-palestinien tant pour briller sur la scène internationale que pour ériger son pays en interlocuteur incontournable dans le processus de paix au Proche-Orient, profondément convaincu semble-t-il qu’une solution politique reste la seule issue.
    Mohamed VI – le changement dans la continuité
     
    En 2000, suite au déclenchement de la seconde Intifada, le Maroc rompt ses relations diplomatiques avec Israël. Mohammed VI, jeune souverain succédant à son père, décide de fermer le bureau de liaison marocain à Tel-Aviv. Toutefois, les liens ne sont pas totalement rompus. Malgré l’effritement ducessez-le-feu, dès 2003, le Maroc cherche à renouer ses relations avec Israël. Des contacts réguliers reprennent au plus haut niveau entre les deux pays. Le Roi Mohamed VI transmet un message aux responsables israéliens leur annonçant sa décision de reprendre des échanges diplomatiques avec l‘Etat hébreu. Une rencontre réunit à Londres le 27 juillet de la même année, les ministres des Affaires étrangères marocain et israélien.

    Ainsi, dans la continuité diplomatique de son père, le nouveau roi rencontre lui aussi plusieurs officiels israéliens : le grand rabbin d’Israël Yona Metzger, le leader du parti Travailliste Amir Peretz ou encore le ministre des Affaires étrangères Sylvain Shalom qui entame une visite officielle de deux jours au Maroc, la première effectuée par un responsable israélien dans le Royaume depuis septembre 2000. Cette visite a été soigneusement préparée par des réunions secrètes entre les responsables des deux pays. Le chef de la diplomatie israélienne se dit « convaincu que le Maroc est disposé à jouer un rôle central dans le processus de paix ». Il ajoute « qu’il est temps que le Maroc et Israël rétablissent des relations plus étroites. Nous avons entretenu de bonnes relations jusqu’à il y a trois ans et nous devrions continuer à les renforcer ». Sylvain Shalom pense qu’une médiation du royaume alaouite pourrait faciliter la mise en oeuvre de la ‘‘feuille de route » pour le règlement du conflit israélo-palestinien. Mais peu à peu, le Maroc s’éclipse de ce dossier épineux.

    En mars 2005, la télévision publique israélienne affirme qu’un accord de principe est finalement conclu entre Mohammed VI et le vice-Premier ministre de l’époque, Shimon Pérès, à l’issue d’une rencontre lors de la commémoration du premier anniversaire des attentats de Madrid en Espagne. En 2007, le royaume alaouite réitère non officiellement son désir de rétablir ses relations avec l’Etat hébreu. Selon certaines sources, cette offre reposerait sur un échange avec Israël en vue d’un fort lobbying israélien en faveur de la politique de Rabat sur le Sahara Occidental. Lors des discussions entre les deux chefs de la diplomatie, Mohamed Benaïssa et Tzipi Livni, les pourparlers semblent pourtant essentiellement axés sur le conflit israélo-palestinien.
    En septembre 2009, le nouveau ministre des Affaires étrangères du gouvernement Netanyahou, Avigdor Liebermann, rencontre lui aussi en secret à New York son homologue marocain, Taïeb Fassi-Fihri, en marge de l’assemblée générale des Nations Unies.

    Un mois plus tard, Tzipi Livni, la chef de fil du parti d’opposition Kadima, participe à une conférence économique internationale au Maroc. Le pays avait pourtant décidé d’annuler son invitation aux représentants du gouvernement israélien, notamment à la vice-ministre de l’Industrie et du Commerce, Orit Noked, invalidant à la dernière minute son visa, en signe de protestation contre le plan de construction de 900 logements dans le quartier de Guilo, à Jérusalem. En dépit du boycott marocain, au grand damne du Likoud et des Travaillistes, Livni décide tout de même de participer à l’évènement, deux jours seulement après avoir soutenu à la Knesset la question de Guilo. La chef de l’opposition israélienne est reçue au Maroc comme un chef d’Etat, le gouvernement ayant mis à sa disposition vingt gardes du corps et bloqué la circulation pour l’occasion.
    La presse marocaine

    Le Maroc possède une presse apparemment plurielle et dynamique qui fait preuve d’une sorte de liberté de ton rare dans le monde arabe. Elle reste néanmoins corsetée par la censure et surtout l’autocensure.
    Selon les différents instituts de recherches sur la démocratie et la liberté dans le monde, le Maroc est considéré comme un pays partiellement libre. Au niveau de la presse, le paysage semble augurer d’une libéralisation à défaut peut-être d’une réelle démocratisation. Aujourd’hui, le Maroc compte 17 quotidiens et 90 hebdomadaires en français et en arabe ainsi que des journaux spécialisés (économie, informatique, famille) et d’une agence de presse – MAP (Maghreb Arabe Presse). Les quotidiens émanent principalement des partis politiques, ce qui ne joue pas en faveur de leur indépendance. La presse hebdomadaire, surtout économique, est peu tournée vers l’international. Cependant, des sujets inattendus sont traités dans les différentes éditions : le sida, la violence à l’égard des femmes, la violence à l’école côté journaux ; l’image du corps dans l’islam, la politique israélienne, la communauté juive ou le colonialisme côté magazines.

    La presse étrangère est largement disponible au Maroc tant qu’elle reste dans les limites fixées par les lois du pays. Le Ministère de la Communication accrédite plus d’une centaines de journalistes étrangers. Malgré cette liberté apparente, l’autonomie journalistique reste restreinte. Bien que la Constitution garantisse la liberté d’expression, la loi sur la Presse interdit la critique de la monarchie et de l’islam. Ainsi, en octobre 2009, les autorités marocaines ont bloqué la diffusion au royaume du quotidien français Le Monde en raison de caricatures du dessinateur Plantu représentant des membres de la famille royale. La diffamation reste en effet une offense criminelle. De plus, le gouvernement marocain est connu pour émettre des directives et conseiller les publications. Le roi Mohamed VI et le gouvernement exercent un contrôle considérable sur les contenus éditoriaux des médias nationaux. Le gouvernement a le pouvoir de révoquer les licences et de suspendre ou de confisquer les publications. En plus de la censure gouvernementale, il existe une autocensure plus diffuse car les journalistes craignent de fortes amandes, des peines de prison ou des intimidation allant jusqu’à des violence physiques.
     
    La télédiffusion demeure elle aussi dominée par l’Etat mais les chaînes satellites étrangères sont captables. Le roi garde l’autorité de nommer les chefs de toutes les stations de radios et de télévisions publiques.

    Internet est accessible à environ 19% de la population. Il n’existe pas de législation officielle régulant son contenu ou son accès pour l’instant mais le gouvernement bloque occasionnellement certains sites et outils en ligne. On peut cependant lire sur certains blogs marocains d’opposition des critiques ouvertes contre le manque de liberté de la presse dans le royaume. Un mal qui semble décidément endémique.
    La diaspora juive marocaine
     
    Elle est estimée aujourd’hui à près d’un million de personnes à travers le monde, principalement regroupées en Israël (750.000), en France (100.000), au Canada (50.000), aux Etats-Unis (20.000), au Brésil (12.000) et au Venezuela (12.000). Cette communauté dispersée s’illustre dans de multiple domaines comme les sciences, les affaires, la politique, le show business, ou l’intelligencia.
    La diaspora juive marocaine est riche de talents variés qui ont marqué de leur emprunte les pays dans lesquels ils se sont intégrés par leur contribution scientifique, économique, académique ou journalistique.
    Tout d’abord, parmi les scientifiques d’origine marocaine travaillant dans la recherche médicale, Lucien Abenhaim, né à Casablanca, est un épidémiologiste reconnu mondialement. De 1985 à 1989, il est chargé de recherche à l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale). Depuis 1999, il enseigne la médecine en France et au Canada. Il a aussi siégé en 2002-2003 au conseil exécutif de l’OMS (Organisation mondiale de la santé).
    Côté affaires, plusieurs personnalités d’origine marocaine doivent leur réussite éclatante au monde de la mode, aussi bien en prêt à porter qu’en haute couture. Ainsi Charles Abehsera, industriel du textile né à Mekhnès, est le propriétaire de la marque de confection pour femme Morgan. Le succès de la maison se mesure au millier de points de vente repartis dans 50 pays avec un chiffre d´affaires annuel de l´ordre de 140 millions d´euros et emploie plus de 1.000 salariés en Europe. Dans le luxe, après être passé chez Lancel, Sidney Tolédano, né à Casablanca, arrive chez Christian Dior pour rajeunir l’image de la prestigieuse maison tout en conservant l’esprit. En 1998, il devient le Président-directeur Général de Christian Dior Couture. Aujourd’hui Sidney Tolédano est également PDG de John Galliano France et Président de la société Fendi. Il a été fait Chevalier de la Légion d’Honneur par Jacques Chirac en juillet 2005.

    Dans le registre de la publicité, Richard Attias, né à Fès, ingénieur de formation, devient président de Publicis Events Worldwide, un réseau mondial dédié à la communication événementielle et spécialisé dans les conférences internationales, les événements institutionnels et le marketing de grands groupes. Richard Attias a notamment participé à l’organisation du lancement de l’Euro en France en 2000. Il s’est aussi occupé en 2004 du congrès de l’UMP au Bourget lors duquel Nicolas Sarkozy a remporté la présidence du mouvement.
    L’échiquier de la politique israélienne, des travaillistes au Likoud en passant par les formations religieuses, rassemble également plusieurs personnalités et non des moindre, originaires du Maroc. A gauche, Shlomo Ben Ami, né à Tanger, a siégé au parlement de 1996 à 2002. Il a été membre de plusieurs comités : Affaires Etrangères et Défense ; Education et Culture ; Constitution, Loi et Justice. Il a occupé la fonction de Ministre de la Sécurité Intérieure puis des Affaires Etrangères dans le gouvernement d’Ehud Barak. Il a participé aux négociations de Camp David en 2000. Shlomo Ben Ami est l’actuel vice-président du Centre International de la paix de Tolède.
    Quant à Amir Peretz, né à Bejaâd, il commence sa carrière politique en tant que maire de Sdérot en 1983 puis devient député travailliste à la Knesset en 1988. Parallèlement, il est élu à la tête de la centrale syndicale Histadrout. Il devient le leader du parti travailliste israélien lors des primaires du parti fin 2005. Il est ensuite nommé Ministre de la Défense en 2006 sous le gouvernement Kadima d’Ehud Olmert. Après l’échec de la seconde guerre du Liban, il perd la présidence du parti travailliste en mai 2007 puis est démissionné du poste de Ministre de la Défense.
    A droite de l’éventail politique, David Lévy, né à Rabat, a débuté sa carrière comme maire de Beit Shéan de 1964 à 1977. Il est aussi élu président de la centrale syndicale Histadrout. Il a siégé en tant que député sans discontinuer de 1969 à 2006, principalement sous la bannière Likoud. Il crée son propre parti « Guesher » (Pont) en 1995. Au cours de sa carrière politique, il a occupé de nombreuses fonctions : Ministre de l’Immigration et de l’Intégration (1977-79), Ministre du Logement et de la Construction (1979-90; 1981-84), Ministre des Affaires Etrangères et Vice Premier Ministre (1990-92; 1996-98) et Ministre sans portefeuille en 2002.
    Pour sa part, Meir Shitrit, né à Ksar es Souk (aujourd’hui Er Rachidia), est devenu Maire de Yavné de 1974 à 1987. Il a successivement été Ministre des Finances en 1999 et 2003, Ministre de la Justice en 2001 et 2006, Ministre des Transports en 2004. En 2005, il quitte le Likoud pour rejoint le nouveau parti d’Ariel Sharon, Kadima. C’est sous cette étiquette qu’il est nommé Ministre de l’Education, de la Culture & du Sport jusqu’en 2006, puis Ministre de l’Intérieur et Ministre du Logement et de la Construction en 2007.
    Dans le camp religieux, le parti Shass du judaïsme sépharade regroupe un grand nombre de Marocains dont le plus célèbre reste Arié Déri, né à Mekhnès, ancien leader du mouvement.
    Si le monde des beaux-arts ou du classique compte moins de Juifs d’origine marocaine, par contre celui du show Biz en reconnaît bon nombre parmi les animateurs télé (Arthur), les chanteurs, les humoristes (Gad El maleh) ou les DJ (David Guetta).
    Enfin, la sphère intellectuelle ou académique n’est pas en reste. En France, dans l’univers de la presse, Pierre Assouline, né à Casablanca, est écrivain, biographe et journaliste au Monde et au Nouvel Observateur, ainsi que chroniqueur pour plusieurs radios dont France Inter, RTL et France Culture. Il est également chargé de conférence à l’Institut d’études politiques de Paris. Pierre Assouline est aussi connu comme critique littéraire.
    Robert Assaraf, né à Rabat, est historien et écrivain. En 1996, il crée le Centre International de Recherche sur les Juifs du Maroc et co-fonde l’Union mondiale du judaïsme marocain en 1999. Il est également le président de la station communautaire parisienne Radio Shalom et vice-président du magazine français Marianne.

    Georges Benssoussan, historien, spécialiste d’histoire juive européenne, de l’antisémitisme, de la Shoah, du sionisme et des problèmes de la mémoire, est directeur de publication de la Revue d’histoire de la Shoah du Mémorial de la Shoah. En 2002, il dirige, sous le pseudonyme d’Emmanuel Brenner, la rédaction d’un ouvrage de témoignages ‘’Les territoires perdus de la République : antisémitisme, racisme et sexisme en milieu scolaire ». Il est le lauréat 2008 du Prix Mémoire de la Shoah, décerné par la Fondation du judaïsme français.

    Pour sa part, Élie Cohen, né à Mekhnès, est un économiste français, partisan d’une régulation de l’économie, proche de la pensée sociale-démocrate. Directeur de recherche au CNRS (centre national de la recherche scientifique), il est aussi connu du grand public pour ses participations à de nombreuses émissions de radio et de télévision.

    Au sein de l’Université, Armand Abecassis, né à Casablanca, docteur en philosophie générale et comparée, enseigne à la faculté de Bordeaux III. Ecrivain, il a publié plusieurs ouvrages sur le judaïsme.

    En Israël, l’université compte une pléiade de professeurs d’origine marocaine, dans toutes les disciplines : sociologie, politique, mathématique, etc. Parmi eux, Robert Elbaz, Professeur de littérature comparée et directeur du Département de langue, littérature et culture françaises à l’Université de Haïfa. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la littérature contemporaine.
    Noémie Grynberg 2010 
  • Une ONG sahraouie appelle Amnesty International à intervenir pour la libération de son président

    El Aaiun (territoires) 02/01/2011 (SPS) Le comité du soutien au plan de règlement onusien et à la protection des ressources naturelles au Sahara occidental a appelé samedi, l’organisation internationale, Amnesty International(AI) à intervenir auprès du Maroc pour la libération de son président, Sid’Ahmed Lemjeyid, selon une lettre parvenue dimanche à SPS.

    « Nous vous demandons d’intervenir auprès du Maroc pour la libération de Sid’Ahmed Lemjeyid, l’assurance de sa sécurité personnelle et physique et tous les droits garantis par les conventions internationales des droits de l’homme », a indiqué la lettre.

    Le Comité a condamné l’enlèvement de Sid’Ahmed Lemjeyid et tous les militants sahraouis des droits de l’homme, estimant « cet acte de violation flagrante des lois internationales des droits de l’Homme ».

    Sid’Ahmed Lemjeyid a été enlevé le 25 décembre dernier à El Aaiun occupée par des agents de la gendarmerie marocaine. Il a comparu le jour suivant devant le tribunal colonial d’El Aaiun pour être transféré au tribunal militaire de Rabat, accusé « d’être en relation avec les évènements du camps de protestation de Gdeim Izik », a souligné la même source.

    Il a été arrêté à plusieurs reprises pour avoir dénoncer le pillage illicite des ressources naturelles au Sahara occidental par l’occupation marocaine et réclamer le droit du peuple sahraoui à l’indépendance et à la liberté.

    D’autre part, les autorités d’occupation ont transféré 19 citoyens sahraouis à la prison marocaine de Salé depuis le 14 novembre dernier, en raison de leur participation dans le camp de Gdeim Izik et aux manifestations d’El Aaiun occupée qui se sont déclenchées après l’assaut meurtrier survenu le 8 novembre dernier pour le démantèlement de ce camp, rappelle-t-on. (SPS)

  • Le peuple sahraoui présente ses condoléances à la famille du journaliste algérien Othmane Senadjki

    Alger, 01/02/2011 (SPS) L’Ambassade de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, a exprimé samedi, les condoléances du gouvernement et du peuple sahraouis à la famille du journaliste, rédacteur en chef du journal algérien El-Khabar, Othmane Senadjki, décédé jeudi soir à l’âge de 51 ans.

    L’Ambassade de la RASD a exprimé au nom du peuple et du gouvernement sahraouis, ses vives condoléances à la famille endeuillée, aux journalistes d’El-Khabar, et à l’ensemble du peuple algérien, à l’occasion de la mort de ce journaliste et écrivain, « reconnu par son travail conforme aux principes de la presse algérienne basée sur la crédibilité et la déontologie journalistique », a écrit l’ambassade sahraouie dans une lettre adressée à la famille du défunt.

    Othmane Senadjki, est l’un des fondateurs du journal El-Khabar, au début de novembre 1990, où il a travaillé en qualité du chef du Département international avant de devenir plus tard rédacteur en chef depuis 1995 jusqu’à sa mort. (SPS).

  • La mission médicale cubaine célèbre le 52ème anniversaire de la Révolution de Cuba dans les camps de réfugiés sahraouis

    Chahid El Hafed (camps de réfugiés), 01/01/2011 (SPS) La Mission médicale cubaine activant dans les camps de réfugiés sahraouis a célébré samedi, le 52ème anniversaire du triomphe de la Révolution cubaine au centre hospitalier de Chahid El Hafed, en signe de solidarité avec le peuple sahraoui (peuple du Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc en 1975, ndds).

    La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de la santé, Sidi Ahmed Tayeb, du secrétaire d’État à l’Environnement et à l’hydraulique, Ahmed Vall Mohamed Yahdih, des médecins, des infirmiers et des fonctionnaires du ministère de la santé publique de la RASD.

    A cette occasion le ministre sahraoui a salué la position indéfectible de la Révolution cubaine de soutien à la juste lutte du peuple sahraoui, affirmant que « cette position n’a pas changée algré la crise économique mondiale ».

    « La présence des missions médicales cubaines et des centaines d’étudiants sahraouis dans les universités et les collèges de Cuba représentent les bonnes relations existantes entre les deux pays », a ajouté le ministre.

    Il a également rendu un vibrant hommage aux martyrs de la Révolution cubaine, exprimant la gratitude du gouvernement et du peuple sahraouis pour la position constante de la République de Cuba au côté de la juste cause du peuple sahraoui pour le recouvrement de ses droits légitimes à la liberté et à l’indépendance.

    Pour sa part, le président de la mission de Cuba, Miguel Céspedes Caballero, « notre présence dans les camps de réfugiés sahraouis, est de fournir une assistance médicale aux réfugiés sahraouis et apporter notre expérience dans les différents domaines de la santé aux Sahraouis ». (SPS).

  • Une ONG sahraouie appelle Amnesty International à intervenir pour la libération de son président

    El Aaiun (territoires) 02/01/2011 (SPS) Le comité du soutien au plan de règlement onusien et à la protection des ressources naturelles au Sahara occidental a appelé samedi, l’organisation internationale, Amnesty International(AI) à intervenir auprès du Maroc pour la libération de son président, Sid’Ahmed Lemjeyid, selon une lettre parvenue dimanche à SPS.

    « Nous vous demandons d’intervenir auprès du Maroc pour la libération de Sid’Ahmed Lemjeyid, l’assurance de sa sécurité personnelle et physique et tous les droits garantis par les conventions internationales des droits de l’homme », a indiqué la lettre.

    Le Comité a condamné l’enlèvement de Sid’Ahmed Lemjeyid et tous les militants sahraouis des droits de l’homme, estimant « cet acte de violation flagrante des lois internationales des droits de l’Homme ».

    Sid’Ahmed Lemjeyid a été enlevé le 25 décembre dernier à El Aaiun occupée par des agents de la gendarmerie marocaine. Il a comparu le jour suivant devant le tribunal colonial d’El Aaiun pour être transféré au tribunal militaire de Rabat, accusé « d’être en relation avec les évènements du camps de protestation de Gdeim Izik », a souligné la même source.

    Il a été arrêté à plusieurs reprises pour avoir dénoncer le pillage illicite des ressources naturelles au Sahara occidental par l’occupation marocaine et réclamer le droit du peuple sahraoui à l’indépendance et à la liberté.

    D’autre part, les autorités d’occupation ont transféré 19 citoyens sahraouis à la prison marocaine de Salé depuis le 14 novembre dernier, en raison de leur participation dans le camp de Gdeim Izik et aux manifestations d’El Aaiun occupée qui se sont déclenchées après l’assaut meurtrier survenu le 8 novembre dernier pour le démantèlement de ce camp, rappelle-t-on. (SPS)

  • Le peuple sahraoui présente ses condoléances à la famille du journaliste algérien Othmane Senadjki

    Alger, 01/02/2011 (SPS) L’Ambassade de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, a exprimé samedi, les condoléances du gouvernement et du peuple sahraouis à la famille du journaliste, rédacteur en chef du journal algérien El-Khabar, Othmane Senadjki, décédé jeudi soir à l’âge de 51 ans.

    L’Ambassade de la RASD a exprimé au nom du peuple et du gouvernement sahraouis, ses vives condoléances à la famille endeuillée, aux journalistes d’El-Khabar, et à l’ensemble du peuple algérien, à l’occasion de la mort de ce journaliste et écrivain, « reconnu par son travail conforme aux principes de la presse algérienne basée sur la crédibilité et la déontologie journalistique », a écrit l’ambassade sahraouie dans une lettre adressée à la famille du défunt.

    Othmane Senadjki, est l’un des fondateurs du journal El-Khabar, au début de novembre 1990, où il a travaillé en qualité du chef du Département international avant de devenir plus tard rédacteur en chef depuis 1995 jusqu’à sa mort. (SPS).

  • La mission médicale cubaine célèbre le 52ème anniversaire de la Révolution de Cuba dans les camps de réfugiés sahraouis

    Chahid El Hafed (camps de réfugiés), 01/01/2011 (SPS) La Mission médicale cubaine activant dans les camps de réfugiés sahraouis a célébré samedi, le 52ème anniversaire du triomphe de la Révolution cubaine au centre hospitalier de Chahid El Hafed, en signe de solidarité avec le peuple sahraoui (peuple du Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc en 1975, ndds).

    La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de la santé, Sidi Ahmed Tayeb, du secrétaire d’État à l’Environnement et à l’hydraulique, Ahmed Vall Mohamed Yahdih, des médecins, des infirmiers et des fonctionnaires du ministère de la santé publique de la RASD.

    A cette occasion le ministre sahraoui a salué la position indéfectible de la Révolution cubaine de soutien à la juste lutte du peuple sahraoui, affirmant que « cette position n’a pas changée algré la crise économique mondiale ».

    « La présence des missions médicales cubaines et des centaines d’étudiants sahraouis dans les universités et les collèges de Cuba représentent les bonnes relations existantes entre les deux pays », a ajouté le ministre.

    Il a également rendu un vibrant hommage aux martyrs de la Révolution cubaine, exprimant la gratitude du gouvernement et du peuple sahraouis pour la position constante de la République de Cuba au côté de la juste cause du peuple sahraoui pour le recouvrement de ses droits légitimes à la liberté et à l’indépendance.

    Pour sa part, le président de la mission de Cuba, Miguel Céspedes Caballero, « notre présence dans les camps de réfugiés sahraouis, est de fournir une assistance médicale aux réfugiés sahraouis et apporter notre expérience dans les différents domaines de la santé aux Sahraouis ». (SPS).

  • Agression contre des prisonnières politiques sahraouies à la carcel negra (prison noire) d’El Aaiun occupée

    El Aaiun (territoires occupés), 31/12/2010 (SPS) Des prisonnières politiques sahraouies ont été attaquées mercredi, par des fonctionnaire de l’administration pénitentiaire marocaine à la carcel negra d’El Aaiun occupée (capitale du Sahara Occidental occupé par le Maroc depuis 1975, ndds), a indiqué une source du ministère des territoires occupés et des communautés sahraouies établie à l’Etranger.

    Il s’agit de : EmFadli Juda, Zahra Alansari, Fatimatu Alsabi, Hayat Rgueibi, Nguiya Hawassi, et Lala Khaiduma Joumani, qui ont été agressées sauvagement de certaines prisonnières marocaines de droits communs enrôlées par l’administration de cette prison, a précisé la même source.

    Selon des déclarations des familles « ce n’est pas la première fois que l’administration pénitentiaire attaquent les prisonniers politiques sahraouis dans le cadre d’une campagne féroce menée par l’Etat marocain contre les militants sahraouis des droits de l’homme », a ajouté la même source.

    Les six activistes sahraouies des droits humains sont privées de tout contact avec le monde extérieur ainsi que la visite de leurs familles et leurs proches, rappelle-t-on. (SPS).

  • Traditionnelle adresse de meilleurs voeux du Président du LDRG

    Guinéennes et guinéens,
    Frères et sœurs,
    Très cher(e)s compatriotes,
     
    Comme il est de coutume, en ce début d’année 2011, au nom de la Ligue des Démocrates Réformistes de Guinée, c’est l’occasion pour moi, non seulement de vous adresser mes meilleurs vœux de nouvel an, mais aussi de jeter avec vous un dernier regard sur l’année écoulée.
     
    Comme toutes les précédentes, l’année 2010 aura aussi été une année riche en enseignement pour la Guinée et l’Afrique en général.
     
    En Guinée, l’année 2010 a été une année d’aboutissement des efforts nationaux et internationaux pour le processus de transition. Même si les élections présidentielles ont mis à rude épreuve l’unité nationale, mais le pire a quand même été évité. Le peuple de Guinée a pu élire un nouveau président de la république.
     
    •           Pour cette nouvelle année, au nom de la LDRG, je formule les vœux d’un renforcement des fondements de notre nation. Je formule aussi les vœux de voire nos gouvernants se mettre à la tâche pour répondre aux immenses attentes des populations guinéennes. Notamment, des mesures de transparences et de bonne gouvernance, mais aussi et surtout, la mise en œuvre de politiques publiques efficaces permettant aux populations guinéennes de satisfaire leur besoin les plus élémentaires.
     
     En Afrique en général, l’année 2010 a vue l’estompement de la tension et le retour de la sérénité dans les crises Nigériennes et Malgaches. De même, 2010 fut marqué sans doute par l’exacerbation de l’horrible conflit ethnico-religieux au Nigéria, et de celui de la RDC qui continu à enregistrer d’innombrables victimes et des violes massifs sans qu’aucune solution ne soit encore trouvée. La sérénité semble aussi revenir peu à peu en Centrafrique.
     
    •            Pour l’année 2011, au nom de la LDRG, sachant que des élections sont prévu dans tous ces pays précédemment cités, je formule les vœux de voire ces élections promouvoir la stabilité et apporter un bonheur pour les peuples de ces pays respectifs.
     
    Encore en Afrique, les nouveaux rebondissements de la crise ivoirienne ne laissent personne indifférent.  
     
    •             Pour l’année 2011, je formule les vœux de voire se rétablir la confiance entre le camp Mr Gbagbo et celui de  Mr Ouattara, et que la force de l’amour et du dialogue triomphe en Côte d’Ivoire.
     
    Toujours en Afrique, l’année 2010 aura également été marquée par le blocage des négociations sur le Polisario suite aux violences intervenues dans le camp de Gdim Izik au sud du Maroc, nous rappelant ainsi que le statu quo dans la question du Sahara occidental ne peut plus tenir.
     
    •           Pour l’année 2011, je formule les vœux de voir la confiance, la raison et la compréhension dominer les rapports sur le différend du Sahara occidental.
     
    Encore en Afrique, l’année 2010 nous a finalement mis face aux réalités de l’ampleur menaçante que prend Al-Qaeda au Maghreb Islamique, mais aussi, celle des Shebabes somaliens qui n’ont pas hésité à frapper au cœur de l’Ouganda et du Kenya. Ce sont là des phénomènes nouveaux qui nous appellent à mettre tous les efforts nécessaires pour la résolution du conflit somalien.
     
    •           Pour l’année 2011, je formule donc les vœux de voir les réseaux d’Al-Qaeda au Maghreb Islamique démantelés, mais surtout que les bruits de fusils et de cannons se taisent en Somalie pour donner une chance au dialogue, à la compréhension et à la tolérance de faire aussi leur chemin pour une paix définitive en Somalie.
     
    En Afrique enfin, en plus des institutions sous-régionales et continentales, le Ghana, le Libéria, la Sierra-Leone, le Kenya, la Tanzanie, le Rwanda, le Botswana, l’Afrique du Sud et bien d’autres pays ont fait la fierté du continent en 2010. Tout en retenant pour dernière image l’excellence, l’hospitalité et la joie offerte par l’Afrique du Sud au monde entier lors de la Coupe du Monde de football, formulons les vœux de voire en 2011 un référendum pacifique et en bon terme au Soudan. Formulons les vœux que l’année 2011 soit encore meilleure en matière de consolidation de la paix et de la démocratie sur le continent. Que cette nouvelle année favorise la réussite du sommet sur le climat prévu en Afrique du sud, qu’elle favorise un consensus mondial en matière de préservation de notre planète. Que 2011 soit une année des peuples. Que cette nouvelle année soit enfin une année de réalisation de l’Unité Africaine.
     
    Mes cher(e)s frères et sœurs, je vous adresse à vous aussi, vos familles et proches, mes meilleurs vœux de nouvelle an. Que cette nouvelle année vous apporte prospérité, succès, réussite, bonheur, joie, paix, amour, amour et encore amour.
     
    Mamadou Oury Diallo
    Président de la LDRG
    Guinée Plurielle, 1/1/2010 
  • Déclaration d’Alger sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux

    L’Algérie, que les combattants pour la liberté ont surnommée «la Mecque des révolutionnaires» pour son soutien sans limites aux causes justes à travers le monde, jouit toujours d’une aura incommensurable auprès de tous les défenseurs des droits des peuples opprimés. Les travaux de la conférence internationale d’Alger sur la célébration du 50e anniversaire de la déclaration de l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux ont montré toute l’étendue du respect voué à l’Algérie. Plus de deux cents personnalités de divers horizons, connus pour leur passé d’hommes libres ayant combattu l’occupation et l’oppression sous toutes leurs formes, ont répondu présent à l’invitation de l’Algérie pour célébrer cet événement. De Kenneth Kaunda, l’ancien président de la Zambie, à Olusegun Obasanjo, le président sortant du Nigéria, à Thabo M’Beki, le successeur de Nelson Mandela à la tête de l’Afrique du Sud, ils ont tenu à rendre hommage au rôle joué par l’Algérie dans la lutte pour la liberté. 
    L’Algérie catalyseur des peuples colonisés
     Ayant apporté son aide à la révolution algérienne et parlant en connaissance de cause, l’avocat de renommée internationale, Maître Jacques Vergès, a affirmé en marge de cette rencontre internationale que « l’Algérie demeure toujours la capitale de tous les pays et les peuples qui luttent pour leur indépendance et leur liberté ». Ce témoignage est une reconnaissance parmi tant d’autres de l’impact du combat de l’Algérie contre l’occupation et de son rôle, une fois son indépendance recouvrée, dans la libération des autres peuples. Le déclenchement de la guerre algérienne contre l’occupant français en novembre 1954 a eu pour effet de motiver les peuples encore sous le joug colonial pour mener une lutte similaire pour s’affranchir du colonialisme. Consciente de cet effet, et surtout désireuse de conserver à tout prix l’Algérie sous son contrôle en raison de l’importance qu’elle représentait à ses yeux, la France était prête à tous les sacrifices pour atteindre cet objectif primordial. Afin de concentrer le maximum de forces pour se maintenir indéfiniment sur la terre algérienne, Paris offrira successivement à la majeure partie qu’elle occupait, ou qui se trouvait sous son protectorat, l’indépendance. Parallèlement à son combat contre la présence militaire française sur son sol, l’Algérie a mené la vie dure à la France sur le terrain diplomatique en s’imposant à l’ONU comme une force respectable, qui lui a valu le soutien de nombreux pays et personnalités, dont celui du défunt président américain John Fitzgerald Kennedy. Cette victoire diplomatique d’un retentissement sans précédent à travers le monde obligera le gouvernement français à organiser un référendum d’autodétermination en Algérie en mars 1962. 
    Les colonies africaines françaises accèdent à l’indépendance
     Entre-temps, Paris avait tenté vainement de rassembler tous ses moyens pour les concentrer en Algérie. C’est ainsi que la France se retira du Viêt-Nam en 1954 et accordera tour à tour à la Tunisie et au Maroc en vingt jours d’intervalle en mars 1956 le statut d’Etats indépendants. Quatre années plus tard en 1960, face aux moudjahidine algériens, qui résistèrent farouchement devant son armée épaulée par l’OTAN, elle donnera l’indépendance à la quasi-totalité de ses colonies en Afrique. Il faut croire que les choses n’ont pas été faites à moitié puisque de nombreux pays de l’Afrique subsaharienne recouvrent leur liberté cette année-là. Cela est intervenu avant même que l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) adopte, le 14 décembre 1960, la résolution 1514 consacrant le droit des pays et des peuples colonisés à l’autodétermination et à l’indépendance. Le cinquantenaire de cette résolution coïncide en effet avec celui de l’indépendance d’une vingtaine de pays africains, dont 14 anciennes colonies françaises, en 1960. Il s’agit du Cameroun, de la Centrafrique, du Congo-Brazzaville, de la République démocratique du Congo (RDC), de la Côte d’Ivoire, du Gabon, du Burkina Faso, du Madagascar, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Nigeria, du Tchad, du Togo, du Sénégal et de la Somalie. 
    Poursuite de la lutte pour la dignité et l’égalité des droits de peuples
    La Conférence internationale d’Alger aura le mérite d’avoir fait réagir ses participants, qui ont réaffirmé « leur attachement au combat pour la dignité, l’égalité et les droits de tous les peuples sans exception ». C’est la satisfaction de Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, qui a indiqué à la clôture de la conférence, qu’« à travers cette déclaration unanimement adoptée, c’est le combat qui continue pour la dignité, pour l’égalité et pour les droits de tous les peuples sans exception ». Idem pour l’ancien secrétaire général de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), Salim Ahmed Salim, lequel a estimé que la Conférence d’Alger est un événement « mémorable ». Selon lui, « la présence d’éminentes personnalités à Alger pour célébrer ce grand événement est un témoignage de notre engagement collectif, non seulement pour la réalisation pleine des objectifs de la Déclaration mais aussi pour lever les obstacles qui empêchent sa mise en œuvre ». Soulignant que « c’était une opportunité pour engager une réflexion et arrêter une meilleure stratégie pour garantir la fin totale du colonialisme dans le monde », il ajoutera que les participants « sont conscients des réalisations qui ont été faites » mais, également, de leur responsabilité dans le « soutien » aux peuples de Palestine et du Sahara Occidental.
    El Djazaïr, Janvier 2011