Année : 2011

  • Les prisonniers sahraouis en péril

    Mohammed Abdelaziz a mis en garde, dans un message urgent cité par l’Agence de presse sahraouie (SPS) adressé au secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-Moon, contre «la détérioration» de l’état de santé de ces détenus en grève de la faim depuis le 31 octobre dernier, imputant «la responsabilité totale» au gouvernement marocain. 
    «Il est injuste que la communauté internationale reste indifférente face aux pratiques du gouvernement marocain d’arrestations de civils sahraouis sans défense dans une zone internationale sous l’égide des Nations unies et de les présenter à des tribunaux militaires pour avoir milité pour les valeurs et les droits légitimes prévus par la charte et les résolutions de l’ONU», a indiqué le président de la RASD. Ces pratiques, a ajouté Mohammed Abdelaziz, dénotent d’un «mépris flagrant (de la part des autorités marocaines) du droit international et du droit international humanitaire», d’où la «nécessité» d’imposer des sanctions et des pressions pour libérer tous les détenus politiques sahraouis, faire la lumière sur le sort de plus de 651 disparus sahraouis, arrêter la spoliation massive des ressources naturelles et détruire le mur militaire qui divise le Sahara occidental par des millions de mines anti-personnel. 
    Dans le même sillage, le président sahraoui a appelé le secrétaire général des Nations unies à 
    amener le gouvernement marocain à mettre fin à cette situation «illégale et immorale et à cesser la politique d’indifférence et d’insouciance», rappelant que ces 21prisonniers sont dans un état «critique», face au mépris des autorités marocaines vis-à-vis de leurs revendications légitimes et justes. Il a, en outre, rappelé que ces prisonniers avaient déjà observé, à cinq Reprises, des mouvements de grève de la faim de différentes durées allant jusqu’à 30 jours. 
    Le président sahraoui a également condamné les conditions de détention dans les prisons marocaines qui se dégradent de plus en plus et les pratiques des autorités de l’occupation marocaine contre les civils et les militants des droits de l’homme, allant jusqu’à leur présentation devant des tribunaux militaires pour leur action pacifiste. Il a rappelé, dans son message, les événements de Gdeim Izik il y a un an, de Dakhla en février et septembre derniers et les «répressions brutales» commises au quotidien par les autorités d‘occupation marocaines contre les civils sahraouis à El-Ayoun, Smara, Boujdour et autres villes dans les 
    territoires sahraouis occupés et dans le sud du Maroc. 
    Le président de la RASD a également réitéré son appel pour élargir les pouvoirs de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) à la protection et la surveillance de la situation des droits de l’homme au Sahara occidental. 
    D’autre part, l’Association marocaine des droits humains (AMDH) a exprimé, hier, sa préoccupation face à la détérioration de l’état de santé des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim dans la prison de Salé depuis plus de deux semaines, indique un communiqué de l’AMDH, repris par SPS. 
    «La réunion a examiné la situation des prisonniers politiques sahraouis à la prison marocaine de Salé depuis plus d’un an, en l’attente d’un procès militaire, appelant à leur libération où à un procès équitable», a souligné le communiqué. L’Association marocaine des droits humains a également déclaré que «les prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim dans la prison de Salé depuis plus de deux semaines vivent dans la prison dans des conditions difficiles et la plupart d’entre eux ont été victimes d’actes de violences». 
    Mohammed Zerrouki
    Le Jeune Indépendant, 17/11/2011
  • Droit à la maltraitance

    Les Sahraouis ont des difficultés à manifester dans leur pays, le Sahara occidental, où les forces d’occupation marocaines sévissent à volonté dans un vain espoir de pouvoir les domestiquer un jour. Le makhzen réplique systématiquement et férocement aux actions des nationalistes sahraouis depuis le déclenchement de leur Intifadha en 2005, sans jamais donner l’impression de pouvoir les réduire un jour. 
    Les Sahraouis, même en détention, ne baissent pas les bras et poursuivent leur lutte par des grèves de la faim. Ce qui contribue à gagner les sympathies à la cause sahraouie, particulièrement dans la partie occidentale du bassin méditerranéen, y compris en Espagne et en France, pays respectivement responsables du ratage de la décolonisation du Sahara occidental et de son maintien sous la colonisation d’un royaume expansionniste dont le sultan est réputé avoir tété à la mamelle tricolore plus qu’à celle de Khouribga. 
    Des prisonniers politiques sahraouis mènent depuis plus d’une quinzaine de jours une grève dans la prison de Salé dans les pires conditions. Les braves ONG multinationales occupées peut-être à défendre la veuve et l’orphelin des «printemps arabes» les ignorent royalement. Et, paradoxalement, c’est l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH), une honorable organisation qui force le respect qui a finalement pris en charge le cas des prisonniers. Chez nous, aucune de nos ligues des droits humains n’a bougé. Ni la demi-ligue de Bouchachi, ni l’autre moitié chapeautée par Zehouane ne se sont affichées dans cette affaire ; encore moins l’observatoire de Ksentini. Comme si les prisonniers sahraouis n’étaient pas des humains comme nous, des Maghrébins autant que nous et donc des frères autant que le sont les Marocains. Sait-on jamais, peut-être qu’ils seraient plus performants à la tête de SPA. 
    Les autorités marocaines qui doivent penser qu’effectivement le silence est d’or, ne s’arrêtent donc pas en si bon chemin. Mardi dernier, Atikou Barrai un jeune militant sahraoui se faisait arrêter à Dakhla pour ses témoignages et contacts avec des ONG. Le problème c’est d’expliquer à Barrai que le sultan a raison et que son pays est marocain. Y a-t-il dans le monde un chef d’Etat prêt à séparer son pays en deux par un «mur de la honte» ? 
    M. Z. mohamed_zaaf@yahoo.fr
    Le Jeune Indépendant, 17/11/2011
  • La primavera árabe y los saharauis

    La Asociación de Mujeres Saharauis en España (AMSE) realizó el jueves 10 de Noviembre en la sede central del Museo Nacional de Antropología (Madrid), la Mesa Redonda “La Primavera Árabe y L@s Saharauis”. Al evento asistieron más de un centenar de personas en representación de partidos políticos, instituciones oficiales y ONGs. La mesa, moderada por Zahra Ramdán Ahmed, Presidenta de la Asociación de Mujeres Saharauis en España, estuvo compuesta por la periodista de RTVE, Yolanda Sobero; la periodista de Radio Nacional de España, Cristina Sánchez, el Profesor de la Universidas Autónoma de Madrid, el antropólogo Juan Carlos Gimeno y la Presidenta del Foro Futuro de la Mujer saharaui Sukeina El-Idrisi. La periodista Cristina Sánchez, enviada de RNE a varios países del Magreb durante los acontecimientos de la primavera árabe, recordó en su intervención la indudable relación entre el campamento saharaui de Gdeim Izik y
    los levantamientos que han tenido lugar en diferentes países durante la llamada primavera árabe. Habló de su experiencia personal en países como Túnez y Libia y como más de dos meses antes de que el ciudadano tunecino Mohamed Bouazizi se prendiera fuego, miles de saharauis se instalaban en el Campamento Dignidad a las afueras de El Aaiun.
    La periodista Yolanda Sobero, de RTVE y experta en el conflicto saharaui recordó como durante los sucesos del pasado año en El Aaiun muchos periodistas se quejaron de que no podían contrastar las informaciones sobre lo que estaba ocurriendo. Ante esto Sobero se preguntaba en cuántos conflictos hoy en día se puede contrastar realmente la información. La periodista afirmó que quienes podían haber ofrecido una visión realmente equidistante debería haber sido la MINURSO. En el informe del Secretario General la información sobre el campamento es, en palabras de Sobero, “decepcionante”. El informe reconoce que la MINURSO no fue capaz de ser observadora directa de lo ocurrido ya que las autoridades marroquíes “les impidieron el acceso”. La ONU reconoció que los obstáculos a la MINURSO violan el acuerdo por el cual se creó la misión. Los cascos azules sólo pudieron entrar el 11 de noviembre, tres días después del desmantelamiento. Sin embargo, a pesar de todo esto, la ONU no hizo ningún tipo de amonestación a Marruecos. La periodista finalizó su intervención recordando que tras 36 años de ocupación el conflicto sigue presente, se sigue hablando de él y los saharauis siguen luchando por su independencia.
    El antropólogo Juan Carlos Gimeno, profesor de la UAM, comenzó su intervención recordando como el problema del Sahara es un problema de España, un problema de descolonización no resuelto.. Se produjo en su momento un abandono que pudo entonces ser “comprensible aunque no justificable” pero hoy en día “no es compresible ni justificable”. Gimeno explicó cómo en un reciente viaje coincidieron con los festejos del día de la Unidad Nacional (12 de octubre), donde participaron 40 activistas de los territorios ocupados. Entre las celebraciones se incluyó la presentación de un libro que un activista había escrito como testimonio sobre su estancia en la cárcel. El activista afirmaba que cada saharaui debe hacer la lucha desde donde se encuentre, los territorios ocupados, los campamentos, la diáspora, el exilio… formando una suma de luchas y resistencias.
    El profesor destacó como durante este viaje se han encontrado con un momento de enorme energía y de gran interés de todos los saharauis por el momento que se está viviendo: activistas, jóvenes, refugiados, militares… y con el Congreso del Polisario en el horizonte.
    En relación al secuestro de los tres cooperantes el profesor afirmó que está claro “a quién beneficia”, aunque no se puede confirmar quién lo ha llevado a cabo y está sirviendo para “sacar de la actualidad informativa algunos temas y meter otros”.
    El profesor recordó como la primavera árabe nació el año 1975 en el Sahara. El pensamiento de Luali Mustafa Sayer, el líder del Frente Polisario, fue profético en afirmar que la lucha de los saharauis finalizaría el día en que los países árabes se levantaran.
    El concepto de dignidad está presente en las primaveras árabes, que como indicó el pensador Noam Chomsky se iniciaron en Gdeim Izik, y los movimientos de los indignados.
    Por su parte la activista saharaui de derechos humanos Sukeina El-Idrisi, presidenta del Foro Futuro de la Mujer saharaui afirmó que “a la primavera árabe le precedió un largo otoño, el otoño de Gdeim Izik”. La activista recordó como “el campamento se levantó en protesta por las condiciones infrahumanas que viven los saharauis en su propia tierra” y fue “el fruto de largos años de injusticia”. Sukeina Idrisi se lamentó de que a pesar de Gdeim Izik la represión continúa hoy en día en los territorios ocupados, y exigió al gobierno de España que cumpla sus compromisos históricos con el pueblo saharaui. Sukeina Idrisi se mostró convencida de que con actividades como la celebrada el jueves en Madrid “la sociedad civil incrementará su presión sobre el gobierno”.
    Para finalizar la actividad, la poetisa saharaui Fatma Galia recitó el poema “He visto mujeres” de su último libro “Nada es eterno”.

    CRISTIANOS DE HOY, 14/11/2011

  • Un militant sahraoui interpellé à Dakhla

    DAKHLA (Territoires Occupés) – Les autorités marocaines ont interpellé mardi le militant sahraoui Atikou Barrai dans la ville de Dakhla pour ses activités militantistes, a indiqué mardi le ministère des territoires occupés et de la communauté sahraouie.
    « Des éléments de la police en tenue civile ont pris le militant sahraoui des droits de l’homme en filature avant de l’interpeller à bord d’un véhicule relevant de la police judiciaire au niveau de la cité Kssikssate », a indiqué mercredi l’agence de presse sahraouie SPS.
    Atikou Barrai s’ajoute ainsi à la longue liste des militants sahraouis qui croupissent dans les prisons marocaines et dont le seul tort est d’avoir « diffusé des témoignages et des enquêtes et d’avoir pris contact avec des organisations de défense des droits de l’homme ».
    Le militant sahraoui a été transféré au poste de police de Dakhla, selon la même source qui a souligné qu’il « subira un interrogatoire avant d’être transféré devant le juge d’instruction près le tribunal d’Al Ayoun ». (APS)
  • L’ambassade du Maroc à Damas attaquée

    Des dizaines de manifestants syriens se sont attaqués mercredi au siège de l’ambassade du Maroc à Damas, suite à l’organisation dans ce pays d’une réunion de la Ligue arabe ayant pour but d’entériner la suspension de la Syrie de l’organisation panarabe.
    Les manifestants, en colère contre le Maroc, ont attaqué la représentation diplomatique avec des pierres et ont descendu le drapeau marocain, a indiqué l’ambassadeur du royaume, Mohammed Khassassi.
    Selon ce dernier, plus de cent personnes ont manifesté devant l’ambassade mercredi après-midi, avant de s’en prendre à la chancellerie en jetant de pierre et des œufs, avant de baisser le drapeau marocain.
  • Maroc / Sahara occidental : Des détenus sahraouis en danger

    Répression – L’obstination du gouvernement marocain qui tente de confisquer au peuple sahraoui le droit à l’autodétermination et à l’indépendance «ne doit pas être encouragée par le silence de la communauté internationale».
    Le président de la République arabe démocratique sahraouie, Mohamed Abdelaziz a appelé l’Organisation des Nations unies (ONU) à intervenir «en urgence» pour sauver la vie des détenus politiques sahraouis en grève de la faim dans la prison marocaine de Salé.
    Dans un message urgent cité par l’Agence de presse sahraouie (SPS), adressé au secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-Moon, le président Abdelaziz a mis en garde contre «la détérioration» de l’état de santé de ces détenus en grève de la faim depuis le 31 octobre dernier imputant «la responsabilité totale» au gouvernement marocain.
    Le président sahraoui a appelé le SG des Nations unies à amener le gouvernement marocain à mettre fin à cette situation «illégale et immorale et à cesser la politique d’indifférence et d’insouciance» rappelant que ces 21prisonniers sont dans un état «critique» face au mépris des autorités marocaines vis-à-vis de leurs revendications légitimes et justes. Il a, en outre, rappelé que ces prisonniers avaient déjà observé, à cinq reprises, des mouvements de grève de la faim de différentes durées allant jusqu’à 30 jours.
    Le président sahraoui a également condamné les conditions de détention dans les prisons marocaines qui se dégradent de plus en plus et les pratiques des autorités de l’occupation marocaine contre les civils et les militants des droits de l’Homme allant jusqu’à leur présentation devant des tribunaux militaires pour leur action pacifiste.
    «Il est injuste que la communauté internationale reste indifférente face aux pratiques du gouvernement marocain d’arrestation de civils sahraouis sans défense dans une zone internationale sous l’égide des Nations unies et de les présenter à des tribunaux militaires pour avoir milité pour les valeurs et les droits légitimes prévus par la charte et les résolutions de l’ONU», a-t-il soutenu. Ces pratiques, a ajouté le président Abdelaziz, dénotent d’un «mépris flagrant (de la part des autorités marocaines) du Droit international et du Droit international humanitaire» d’où la «nécessité» d’imposer des sanctions et des pressions pour libérer tous les détenus politiques sahraouis, faire la lumière sur le sort de plus de 651 disparus sahraouis, arrêter la spoliation massive des ressources naturelles et détruire le mur militaire qui divise le Sahara occidental par des millions de mines anti-personnel.
    Il a rappelé, dans son message, les événements de Gdeim Izik il y a un an, de Dakhla en février et septembre derniers et les «répressions brutales» commises au quotidien, par les autorités de l’occupation marocaine contre les civils sahraouis à El-Ayoun, Smara, Boujdour et autres villes dans les territoires sahraouis occupés et dans le sud du Maroc. Cette situation, a-t-il poursuivi, «exige de trouver un mécanisme onusien qui permet à la Minurso de protéger et surveiller les Droits de l’homme».
    R. I. / APS
  • Sécurité dans les aéroports: «L’Algérie peut être un leader dans la région»

    par M. M.
    Il faudra beaucoup de temps et une coopération multilatérale pour évaluer l’arsenal militaire du régime de Kadhafi et mettre fin à sa prolifération, a en substance indiqué Derrin Smith, le chargé du groupe de travail américain MANPADS Task Force (systèmes portatifs de défense aérienne), lors d’une conférence de presse animée lundi à l’ambassade US à Alger. «La responsabilité de contrôle des armes libyennes relève du rôle souverain du gouvernement libyen», mais la communauté internationale est «prête à l’aider», a déclaré également M. Smith, cité par l’APS. 
    Selon lui, quelque «20.000 missiles sol-air à très courte portée (SATCP) se trouvaient dans des bunkers» mais dont «la plupart ont été détruits dans les raids de l’OTAN» et «se trouvent enterrées sous des tonnes de béton». C’est sans doute pour cela qu’il faudra beaucoup de temps pour faire l’inventaire exact du nombre de missiles restants. «Ce n’est pas une question de quelques semaines ou de quelques mois. Nous aurons besoin d’une coopération et d’un renforcement des capacités à long terme afin d’inventorier les missiles en Libye et de bien les contrôler», a précisé le responsable du MANPADS Task Force. Quant aux nombre de missiles échappant au contrôle du Conseil national de transition libyen (CNT), l’orateur s’est montré incertain, assurant que les Etats-Unis sont disposés à travailler «en étroite collaboration» avec les pays de la région pour renforcer leurs capacités de contrôle aux frontières. C’est justement l’objet de sa visite à Alger, qui était de discuter du sort de ces missiles dont une partie «a peut-être quitté la Libye pour être utilisée contre l’aviation civile et militaire» par des groupes terroristes. Le rôle du MANPADS est de coordonner les efforts des pays du Maghreb et du Sahel dans un cadre transfrontalier afin de mettre fin à la menace de la prolifération de missiles, a-t-il expliqué. 
    Ajoutant le souhait de voir ce rôle s’étendre à l’aide humanitaire et le développement économique dans la région. Interrogé sur la nature et les quantités d’armes qui auraient été saisies au Niger, l’orateur est resté prudent en affirmant que «jusqu’à présent, il n’y avait pas d’indication ou de preuve confirmant que des missiles provenant de Libye soient tombés entre les mains de groupes terroristes ou de malfaiteurs». 
    Lors de la conférence de presse, le chargé du MANPADS Task Force a estimé que «les normes de protection des aéroports en Algérie dépassent celles édictées par l’organisation de l’aviation civile internationale (OACI), et qu’elles sont même, selon lui, plus rigoureuses que celles en vigueur aux Etats-Unis d’Amérique». L’expert américain a indiqué que le système de sécurité des aéroports en Algérie se décline en dix étapes, contre huit aux USA, estimant que l’Algérie «peut être un leader dans la région» dans ce domaine et peut participer à des programmes de formation des cadres des pays de la région de l’Afrique du Nord pour améliorer leurs systèmes de sécurité aéroportuaire. 
    Créé en 2010, le groupe de travail américain, MANPADS Task Force, est composé de représentants des ministères des Affaires étrangères, de la sécurité intérieure et de la Défense nationale. Ses compétences s’étendent à l’échelle régionale et internationale, notamment sur les dossiers de la menace terroriste provenant de la prolifération des missiles sol-air à très courte portée dans la région du Sahel.
    Le Quotidien d’Oran, 16/11/2011
  • Inquiétude de la communauté internationale

    Des missiles échappent au contrôle du nouveau gouvernement libyen
    Trois mille missiles sol-air sont en déperdition en Libye, selon le diplomate de l’Interagency Manpads Task Force (MTF), le Dr Derrin R. Smith. Le diplomate américain, en visite de trois jours en Algérie, a affirmé que ces missiles sol-air de courte portée, que possédait le régime Kadhafi représentent une menace sécuritaire pour la Libye et la région du Sahel. 
    Lors d’une conférence tenue au siège de l’ambassade US, le Dr Derrin a exprimé toute l’inquiétude des responsables américains et de la communauté internationale, ajoutant que «les responsables américains, décidés à les retrouver, s’attelleront conjointement avec l’ONU, l’OTAN, l’UE et l’UA pour trouver une solution au risque qu’ils peuvent éventuellement générer. A cet effet, des groupes d’élite sont engagés en vue de retrouver les armes, selon le Dr Smith, membre de la Task Force au département, chargé du groupe qui a la charge du système portatif de défense aérienne.
    Lors de son séjour en Algérie, le diplomate a eu à s’entretenir sur diverses questions avec les responsables du ministère des Affaires étrangères, ceux de l’aviation civile et un représentant de la présidence de la République et leur a fait part de l’inquiétude de son administration et de la communauté internationale quant à ces armes qui auraient quitté le territoire libyen. 
    «3000 unités des 20 000 que possédait le régime Kadhafi échappent au contrôle du gouvernement libyen,- certaines sources avancent le chiffre de 5000 unités», a affirmé le diplomate. Le gouvernement libyen est souverain et a la charge de contrôler les armes en question. Avec l’aide de la communauté internationale et les pays de la région, dont l’Algérie qui jouit par sa proximité et son savoir-faire incontournable, pour mettre hors d’état de nuire les trafiquants. Il a expliqué que l’aide de la communauté internationale au gouvernement libyen consiste à l’assister pour les recenser et mettre fin à leur prolifération. 
    Le groupe compte, selon lui, coopérer avec ses partenaires, qui sont l’UE, l’OTAN et l’Union africaine, pour récupérer l’arsenal, et ce par l’échange d’informations et de renseignements avec les pays de la région.
    M. Smith a expliqué que la délégation du MANPADS est en Algérie pour discuter de la question des missiles libyens dont une partie aurait quitté la Libye pour être utilisée par les groupes terroristes activant dans la région contre l’aviation civile et militaire. Enfin, le Dr Derrin R. Smith a souligné que l’action du groupe ne se limite pas à la lutte antiterroriste et souhaite que ses efforts s’inscrivent aussi dans le cadre de l’aide humanitaire et le développement économique dans la région. Des représentants du groupe de travail américain ont déjà effectué plusieurs visites en Algérie dont la dernière remonte à juin
    dernier. 
  • Le 12e Marathon du Sahara Occidental aura lieu février prochain

    Les organisateurs du Marathon du Sahara Occidental ont décidé d’organiser la 12e édition de cette manifestation sportive dans les camps des réfugiés sahraouis en guise de solidarité avec le peuple sahraoui et pour briser le blocus médiatique. C’est l’Agence de presse sahraouie (SPS), qu’il l’a indiqué, ce mardi, citant le quotidien La Voz de Asturias.
    Rafael Bariltar et Robbin Rodriguez, deux célèbres athlètes de la région d’Austrias, ont fait part de leur intention de prendre part à cet événement, qui verra la participation de plusieurs sportifs en provenance de 20 pays, précise la même source.
    Les fonds collectés lors de cette manifestation sportive seront destinés au financement de projets humanitaires dans les camps des réfugiés sahraouis, rapporte le quotidien La Voz de Asturias. Celui-ci, ajoute que les organismes participants à cette initiative « visent à sensibiliser l’opinion internationale au conflit du Sahara Occidental qui date de plus de 35 ans devant l’indifférence de la communauté internationale ».
    Le Marathon du Sahara Occidental se propose de sensibiliser à la question du Sahara Occidental à travers le sport, au sein de la société occidentale et de collecter des dons au profit de projets humanitaires dans les camps des réfugiés, soulignent les organisateurs de ce rendez-vous sportif.
    Radio Algérie, 15/11/2011
  • Le président sahraoui appelle le SG de l’ONU à intervenir pour sauver la vie des détenus sahraouis en grève de la faim

    BIR LAHLOU, (Territoires libérés) – Le président de la République arabe démocratique sahraouie, Mohamed Abdelaziz, a appelé l’Organisation des Nations unies (ONU) à intervenir « en urgence » pour sauver la vie des détenus politiques sahraouis en grève de la faim dans la prison marocaine de Salé.
    Dans un message urgent cité par l’Agence de presse sahraouie (SPS), adressé au secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-Moon, le président Abdelaziz a mis en garde contre « la détérioration » de l’état de santé de ces détenus en grève de la faim depuis le 31 octobre dernier imputant « la responsabilité totale » au gouvernement marocain.
    Le président sahraoui a appelé le SG des Nations unies à amener le gouvernement marocain à mettre fin à cette situation « illégale et immorale et à cesser la politique d’indifférence et d’insouciance » rappelant que ces 21 prisonniers se trouvent dans un état de santé « critique » face au mépris des autorités marocaines vis-à-vis de leurs revendications légitimes et justes.
    Il a en outre rappelé que ces prisonniers avaient déjà observé à cinq reprises des mouvements de grève de la faim de différentes durées allant jusqu’à 30 jours.
    Le président sahraoui a également condamné les conditions de détention dans les prisons marocaines qui se dégradent de plus en plus et les pratiques des autorités de l’occupation marocaine contre les civils et les militants des droits de l’Homme allant jusqu’à leur présentation devant des tribunaux militaires pour leur action pacifiste.
    « Il est injuste que la communauté internationale reste indifférente face aux pratiques du gouvernement marocain d’arrestation de civils sahraouis sans défense dans une zone internationale sous l’égide des Nations unies et de les présenter à des tribunaux militaires pour avoir milité pour les valeurs et les droits légitimes prévus par la charte et les résolutions de l’ONU », a-t-il soutenu.
    Ces pratiques, a ajouté le président Abdelaziz, dénotent d’un « mépris flagrant (de la part des autorités marocaines) du Droit international et du Droit international humanitaire » d’où la « nécessité » d’imposer des sanctions et des pressions pour libérer tous les détenus politiques sahraouis, faire la lumière sur le sort de plus de 651 disparus sahraouis, arrêter la spoliation massive des ressources naturelles et détruire le mur militaire qui divise le Sahara occidental par des millions de mines anti-personnel.
    Il a rappelé, dans son message, les évènements de Gdeim Izik il y a un an, de Dakhla en février et septembre derniers et les « répressions brutales » commises au quotidien, par les autorités de l’occupation marocaine contre les civils sahraouis à El-Ayoun, Smara, Boujdour et autres villes dans les territoires sahraouis occupés et dans le sud du Maroc. Cette situation, a-t-il poursuivi, « exige de trouver un mécanisme onusien qui permet à la MINURSO de protéger et surveiller les Droits de l’homme ».
    L’obstination du gouvernement marocain qui entrave une solution juste au Sahara occidental et tente de confisquer le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance « ne doit pas être encouragée par le silence de la communauté internationale » devant les graves exactions et violations des droits fondamentaux du peuple sahraoui.