Mois : décembre 2011

  • Rajoy pone el acento en la Hispanidad. ¿También en África?

    Sin Acritud…
    Ana Camacho (29/12/2011)
    El presidente del Gobierno Mariano Rajoy dijo en su saludo a los militares españoles en misiones internacionales que la España del mandato que estrena en plena vorágine navideña va a cumplir con sus aliados, con su palabra y, sobre todo, que “siempre cumplirá sus compromisos con el mundo”. También dijo cómo cree su Gobierno que debemos acometer los españoles estas tareas: “Lo haremos en defensa de la libertad, de la seguridad y de los derechos humanos de las personas”.
    No hay que perder de vista estas alusiones a la acción exterior porque en el discurso de investidura la economía, las finanzas, las reformas y la lucha contra el flagelo del paro, como es comprensible, dejaron a la diplomacia muy poco espacio pese a que, como el propio Rajoy dijo, este frente es clave para la promoción comercial que nuestras empresas tanto necesitan para generar y asegurar empleos. Lo que sí había dicho Rajoy es que hay que “poner en marcha una política activa en la Unión Europea, influyendo en sus decisiones, aportando soluciones y liderazgo” lo que es lógico por la cuenta que nos trae no seguir por la senda del seguidismo y ninguneo por la que nos fuimos escurriendo durante los mandatos de Zapatero.
    La otra prioridad que Rajoy mencionó en el frente exterior mereció en su investidura fueron nuestros vínculos con Iberoamérica. No dedicó Rajoyninguna mención a África. Casi mejor así, que hacerlo como lo hizo en su momento Zapatero, cuando se declaró muy solemnemente el iniciador de una diplomacia que iba a ser distinta, una diplomacia de sesgo solidario al estilo ONG de desarrollo, haciendo caso omiso de que los africanos necesitan no es limosna sino seguridad jurídica, derechos humanos y mejor aprovechamiento de sus propias riquezas. Para colmo, la política africana deZapatero abochornó a los españoles apuntalando al que ha sido declarado como el peor de los dictadores del continente, Obiang Nguema, y encubriendo la violación de los derechos humanos de los saharauis por parte de los invasores marroquíes.
    Volviendo a Rajoy, sí habría que quedarse con esa alusión, hablando del vínculo iberoamericano, del “papel de la lengua española como nexo de unión e instrumento económico de primer orden” y el “valor de la cultura en español” y su propósito de trasladar, con motivo del Bicentenario de la Constitución de Cádiz, “el mensaje del valor de la cultura en español y la calidad de nuestra democracia”. El guión podría ajustarse como un guante a las necesidad y oportunidades que ofrecen los dos únicos puntos de hispanidad del continente africano (Guinea Ecuatorial y Sáhara Occidental), más aún si a ello se suman las alusiones de ayer a lo de cumplir la palabra, la recuperación de liderazgo y la defensa de la libertad y los derechos humanos.


    La diplomacia buenista del PSOE resultó ser solo una mentira. Para disimular, cuando cambió de tercio Zapatero apeló a los intereses de España que, se supone, iban de la mano de dictadores como Obiang yMohamed VI. Pero la expulsión marroquí de los barcos de pesca españoles y la salida deRepsol de Guinea Ecuatorial, el Kuwait de África, han demostrado que, ni siquiera los intereses económico han salido ganando con este realismo político a costa del sufrimiento de los pueblos saharauis (únicos hispanohablantes del mundo árabe) y guineano (únicos hispanohablantes del África subsahariana). Al liderazgo tampoco le sentó bien porque un país que viola el derecho internacional como hace España al no cumplir sus responsabilidades con el Sáhara o le tiende la mano a un genocida como Obiang, está condenado a ir por los escenarios internacionales con la cabeza gacha. Más aún si todo este despliegue de fracasos y ridículo tiene lugar en su propio patio trasero. ¿Habrá tomado nota de ello el presidente Rajoy?
  • Sahara occidental , Témoignages sur la torture «Ils ont tenté de m’arracher le 2e œil»

    Les militants du Sahara occidental ont réaffirmé une fois de plus leur détermination à poursuivre leur lutte jusqu’à l’obtention de leurs droits.
    «Les forces marocaines ont tenté de m’arracher le deuxième œil. Je n’ai pas peur de la cécité et je suis déterminée à retourner dans les territoires occupés où je lutterai jusqu’à la mort», a martelé la jeune militante sahraouie, Soltana Khaya, en exhibant la cicatrice sur son œil droit, arraché par les «tortionnaires» des forces d’occupation marocaines lors d’une manifestation à Marrakech, du temps où elle était étudiante. «Je suis disposée à sacrifier ma vie pour l’indépendance du Sahara occidental», a lancé Soltana, décidée plus que jamais à porter «haut et fort» la voix du peuple sahraoui «malgré le boycott médiatique imposé par les autorités marocaines».
    Son amie et également militante de la cause sahraouie, Djamila Dember, sœur du jeune Saïd (26 ans), mort assassiné par les forces marocaines en décembre 2010 et dont la dépouille est toujours gardée dans la morgue de l’hôpital d’El Ayoune, affirme, les larmes aux yeux : «Je poursuivrai mon combat malgré les nombreuses tentatives des autorités marocaines d’acheter le silence de ma famille en exerçant sur elle un chantage contre la remise de la dépouille de mon frère». «Ma famille et moi continuons de souffrir et d’exiger un médecin légiste pour effectuer une autopsie sur la dépouille de mon frère afin de déterminer le nombre de balles qu’il a reçues et les circonstances de son assassinat», a-t-elle ajouté. Les témoignages de militants sahraouis sont poignants lors d’une manifestation de solidarité avec le peuple sahraoui, organisée hier mercredi au siège du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (Cnasps). En effet, la délégation de militants des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental ont réaffirmé, dans leurs témoignages, leur «détermination» à poursuivre la «lutte» et la «résistance» jusqu’à l’autodétermination du peuple sahraoui.
    La rencontre a vu la présence d’une cinquantaine de militants sahraouis ayant pris part au dernier congrès du Front Polisario (15-22 décembre 2011) ainsi que de représentants de la société civile algérienne. Dans leurs témoignages, les militants, pour la plupart d’anciens détenus politiques, se sont «félicités» de la réussite de ce dernier congrès. L’un des plus anciens détenus politiques sahraouis, Mohamed Dadech, a affirmé que le dernier congrès du Front Polisario est un message «fort» pour rappeler à la communauté internationale que le Sahara occidental demeure le dernier pays colonisé en Afrique.
    Info-Soir, 29/12/2011
  • Relations algéro-françaises à la veille du cinquantenaire de la révolution, L’avenir face à l’épreuve du passé

    Une relation teintée aux couleurs d’une illisibilité toujours plus opaque pour ne pas se voir. Mais sans refuser de se toucher. Pour expliquer le paradoxe, on a convoqué la métaphore : médicale, conjugale ou météorologique, elle n’a rien permis de comprendre. Et ceux qui par le verbe sèment la haine, par le portefeuille tentent de récolter l’amour…
    Fraîchement accueilli début décembre à Alger où il effectuait une visite officielle, le ministre français de l’Intérieur, Claude Guéant, a quand même couvert d’éloges le président Bouteflika qui ne lui a pas fait la politesse de lui accorder une audience. Dans la constellation sakozyste, M. Guéant est pourtant l’une des étoiles les plus scintillantes. En tout cas, plus que Jean-François Copé reçu à El-Mouradia en septembre alors que le patron de l’UMP, le grand parti de la droite, n’a pas de fonction officielle. Quand il était encore à l’Élysée, le “cardinal” Guéant, secrétaire général mais appelé aussi vice-président, avait eu droit à plus d’égards algériens. “J’ai été très impressionné, je dois dire, par la description que m’a faite le ministre de l’Intérieur de tous les textes qui ont été soit déjà adoptés, soit présentés au Parlement afin de donner un supplément de démocratie à l’Algérie. C’est profondément encourageant”, a quand même jugé M. Guéant en conclusion de son séjour alors que l’ensemble de l’opposition algérienne s’alarme du recul démocratique introduit par les réformes présentement vantées. Une simple manière de préserver l’avenir ? À elle seule, cette attitude peut illustrer l’ambiguïté de la relation entre la France et l’Algérie. Une relation teintée aux couleurs d’une illisibilité toujours plus opaque pour ne pas se voir. Mais sans refuser de se toucher. Pour expliquer le paradoxe, on a convoqué la métaphore : médicale, conjugale ou météorologique, elle n’a rien permis de comprendre. Et ceux qui par le verbe sèment la haine, par le portefeuille tentent de récolter l’amour… L’année qui s’annonce sera celle du cinquantenaire de l’indépendance que l’Algérie semble vouloir célébrer dans la sobriété. Le choix, annoncé par Mourad Medelci lors de son audition à l’Assemblée nationale française, est malheureux s’il a pour but de masquer un bilan bien en deçà des espérances soulevées en 1962. Sans extraire la France d’une occupation plus que centenaire, la Libération y est fêtée avec un grand faste. Les Algériens ont le droit de l’espérer. D’autant que leur libération est le fruit d’une révolution populaire. Sans exclure la solennité, la sobriété serait peut-être le choix de la raison. Ce serait alors une manière de revisiter l’histoire, non pour en gommer les aspérités, mais pour faire de celles-ci les points d’ancrage d’une relation apaisée, seulement tournée vers l’avenir. En recevant récemment Jeannette Bougrab, une ministre française, fille d’un harki, l’Algérie a peut-être désigné la voie qu’elle veut désormais emprunter ? Elle confirme que le blocage du projet de loi criminalisant la colonisation n’est pas qu’un simple incident de parcours parlementaire. Mais au sein de la “famille révolutionnaire”, l’agenda reste ouvert. La demande de “criminaliser le colonialisme” est “une revendication du peuple algérien et elle le restera tant que la France officielle n’assumera pas sa responsabilité”, a encore rappelé Chérif Abbas dont il faut éluder les liens de sa progéniture avec la France. “Cette revendication populaire est plus que légitime et un devoir envers la mémoire des chouhada” (martyrs de la guerre d’indépendance contre la France (1954-1962), a insisté le ministre. La France doit reconnaître les crimes qu’elle a commis en Algérie durant la période coloniale pour “tourner définitivement cette page”, a réaffirmé le 1er novembre le secrétaire général de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM) Saïd Abadou.
    La France qui a décidé de punir par la loi le négationnisme avec le cas du génocide arménien en Turquie refuse pourtant tout acte de repentance sur son passé colonial. Une attitude qui a d’autant moins de chance d’évoluer que la fin de la guerre d’Algérie coïncide avec le plus important rendez-vous électoral du pays. Le maintien du même pouvoir ne devrait pas s’accompagner de changement de position. La droite préfère miser sur les affaires. Un meilleur avenir est sur les rails du métro et du tramway.
    Y. S.
    Liberté, 31/12/2011
  • Sahara… le grand malentendu, par Ali Anouzla

    Lorsque le fondateur du Front Polisario, el Ouali Mustapha Sayyed,  s’était lancé, voilà très longtemps déjà, en direction du sud-est marocain au volant de son Land-Rover, dans une aventure dont il ignorait alors les répercussions, il avait fait cela parce qu’il n’avait trouvé personne pour l’écouter et prendre en considération les demandes de libération de la terre de ses ancêtres, et après qu’il se soit exposé, lui et ses camarades, aux coups et au mépris et à l’injustice. Et aujourd’hui, 35 ans après ces évènements et cette aventure, il existe encore des jeunes, comme el Ouali, qui font comme el Ouali, à chaque fois qu’ils ressentent l’injustice et l’humiliation. Un exemple de ces jeunes, l’un des membres du comité de dialogue d’Igdim Izik, qui a récemment rejoint les camps du Polisario dans le Sud algérien de peur de subir ce que ses amis ont enduré, et fuyant les prisons dans lesquelles croupissent encore des membres de ce comité du dialogue, des gens qui ne sont pourtant impliqués dans aucune action violente ou meurtrière.
     
    On peut ressentir la même impression de suffocation, à la fois ancienne et récente, dans les propos de nombre de dirigeants historiques du Front, comme Bachir Mustapha Sayyed, qui parle d’un obstacle psychologique indépassable, obstacle raconté et décrit par son jeune frère Baba Sayyed  lorsqu’il se remémore les humiliations qu’il avait vécues, lui et ses camarades, au début des années 70, quand ils étaient encore enfants et qu’ils se dirigeaient de leur lieu de résidence à Tan-Tan au village de Bouizakarne où se trouvait leur école. Et le même sentiment de « hogra » et de mépris se retrouvent tel que nous l’avons remarqué, chez un grand nombre d’habitants des camps du Sud algérien qui ont choisi, trente années durant, les conditions difficiles de la vie dans les camps, qui l’ont choisie en raison de leur fierté et d’un sens de la dignité qui a grandi avec eux et en même temps qu’eux, légué de génération en génération…
     
    Ainsi donc, analyser le problème du Sahara à travers les seuls angles – particulièrement complexes – politiques, juridiques et géostratégiques, nous cache la plus grande partie de l’iceberg, celle qui est immergée, à savoir la personnalité du Sahraoui de base. Et ce point est, et a été, de tous temps ignoré par les différentes politiques suivies, jusqu’à aujourd’hui encore, dans les provinces sahariennes. Et c’est ce qui avait poussé Hassan II à déclarer aux dirigeants du Polisario venus le rencontrer à Marrakech que le Maroc a pu avoir la terre, mais qu’il n’avait jamais gagné les cœurs de ses résidents.
     
    Ces paroles ont été prononcées par le défunt roi à la fin des années 80 du siècle dernier, mais elles sont toujours d’actualité. Ainsi, la gestion de l’affaire d’Igdim Izik a montré que le principe qui avait prévalu pour el Ouali Mustapha Sayyed au début des années 80 à Tan-Tan, est toujours le même qui prévaut aujourd’hui, politiquement et socialement. Et cela provient du fait de l’application d’une approche qui confine en grande partie, et malheureusement, à une approche « coloniale« , qui ne voit dans les populations habitant une terre donnée que des « indigènes« , qui place à leur tête un représentant du pouvoir central, qui crée des affidés au moyen de l’économie, et en distribuant rentes et privilèges, des affidés qui sont « élevés » aux rangs de « sages« , de « notables« , de « chioukh« , de « représentants » ou de « tuteurs » des populations, alors que le même pouvoir central sait pertinemment que ces mêmes notables ne représentent que leurs intérêts qui augmentent parallèlement à leurs facultés de chantage sur le pouvoir. Les exemples de cela dans les provinces sahariennes sont légion et les noms sont connus de tout le monde car cela fait trois décennies et demi que l’Etat les nourrit, les entretient et les protège, des Rachid aux Joumani, en passant par les Derhem… Sans compter ceux qui, parmi les agents d’autorité, profitent de cela avec ceux-là, et ceux qui bénéficient de cette situation de ni guerre ni paix dans la région, et que l’on retrouve dans les rangs des généraux et autres officiers qui ont récupéré et se sont partagés des butins d’une  guerre même pas déclarée…
     
    N’a-t-il pas été dit, dans trois discours royaux adressés à la nation, qu’il est nécessaire de réviser la constitution et la structure de cette chose appelée « Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes« , afin de le rediriger vers sa mission première qui est celle de la représentativité véritable des populations et de la défense de leurs intérêts ? Qu’est-il donc arrivé pour que cette volonté royale ne soit pas exécutée ? La difficulté de réponse à cette question ne fait qu’ajouter à la complexité d’une situation que certains utilisent pour en faire une vache à lait. Et les Marocains, qui continuent à payer la facture de cela au détriment de leur qualité de vie, ces Marocains dont une partie a perdu la vie et la jeunesse, n’ont pas accepté de contribuer comme ils l’ont fait avant, au profit d’une poignée de profiteurs qui ont détourné toute cette affaire à leur bénéfice, qui ont hypothéqué le développement du pays tout entier et qui repoussent ce développement à des horizons lointains qui s’éloignent à mesure que l’on s’en approche…
     
    Ainsi, l’affaire du Sahara, montée de toutes pièces par ceux qui y ont intérêt ici et là, est une affaire de libération de la terre et de ses habitants, mais elle a été, et continue d’être, utilisée comme justificatif au retard de l’édification démocratique du Maroc et comme base de la dépendance au lieu de la liberté et, enfin, pousse et incite à ressentir la soumission plutôt que la dignité… Et à l’intérieur des camps, cette affaire est employée pour asseoir la dictature de la majorité tribale, et celle de la direction du Front, sans oublier la menace sur  l’avenir de toute une région, au détriment et sur le compte de la souffrance de populations entières, de tous temps et en tous lieux !
     
    Laissons  maintenant tous ces calculs politiques et politiciens, et examinons la  lueur d’espoir qui reste. Il s’agit de ce sentiment de dignité et d’amour de soi, qui confinent à la fierté, et qui permettent aux habitants des camps de Tindouf de résister, après toutes ces années, sous le froid glacial des hivers rigoureux et la chaleur torride des étés étouffants, supportant, endurant et souffrant de conditions de vie particulièrement difficiles… des accusations, des insultes et des qualifications de « mercenaires » ou de « séquestrés« … Ainsi, de la même manière qu’il ne faut pas imputer aux populations les travers de leurs dirigeants et les revers de leurs politiques ratées, persister à les considérer, de notre part, comme des mineurs incapables de faire, de dire ou de réagir, ne peut qu’alimenter les ressentiments négatifs des populations et creuse davantage le fossé entre eux et nous. En effet, l’écrasante majorité des populations des camps sont nées là-bas et y ont grandi, et plus le temps passe, plus importantes seront les générations qui ne connaissent du Maroc que ce que veulent bien leur en dire les dirigeants du Polisario, à savoir un pays « colonisateur« , et ce que leur en racontent leur parents qui ont connu les douleurs de la guerre et les malheurs des déplacements, mêlant la vérité triste et misérable aux mensonges qui ont vite fait de basculer dans la propagande et dans ses clichés habituels et inlassablement répétés…
     
    Briser l’écueil  psychologique constitué par les grands ratages de part et d’autre nécessitera du temps, et beaucoup de temps, mais cela doit commencer maintenant et avant toute chose par la levée de la « tutelle » imposée aux gens par les deux bords, en permettant la circulation d’une région à l’autre et en libérant les esprits des préjugés que chaque partie nourrit sur l’autre. Et cela aurait dû commencer à partir d’ici, à travers la construction d’un Maroc démocratique, libre, où l’individu se sent digne et où il développe une estime de lui-même. Comme le laisse entendre le dicton marocain, « personne ne quitte les jardins des délices « .
     
    Omar Hadrami, un des premiers compagnons de lutte d’el Ouali, se rappelle que ce dernier lui avait dit, voici très longtemps et alors qu’ils arpentaient les chemins sableux  du Sahara, ce qui s’apparente à une prise de conscience du poids des responsabilités : « j’espère n’avoir pas lésé, ou induit en erreur, mon peuple« . Las, ce que craignait le fondateur du Polisario est devenu aujourd’hui une réalité : le peuple qu’il pensait conduire vers la liberté s’est transformé en masse de réfugiés dépourvus de tout et dispersés aux quatre dunes… El Ouali est mort sans avoir vu cela ; et après lui, c’était au tour d’Hassan II de mourir, mortifié de n’avoir pas pu conquérir le cœur des Sahraouis.
     
    Aujourd’hui, toute cette affaire nécessite le courage d’el Ouali et la hauteur de vue d’Hassan II, un courage et une hauteur de vue dont ont besoin les populations modestes pour croire en un avenir meilleur, et en remplacement de ces politiques employées par les deux parties, ici et là, et qui alternent et entrechoquent répression et supplication…
     
    Lire l’éditorial, en arabe, sur lakome.com



    Source :panoramaroc.ma, 28/12/2011

  • Muere el saharaui quemado a lo bonzo el pasado noviembre. Las autoridades le entierran sin el permiso de su familia

    El miércoles 28 de diciembre de 2011 las autoridades marroquíes se han apresurado en realizar el entierro del ciudadano saharaui « Ardun Muhammad » de una manera confidencial y en ausencia de sus padres y sus hermanos, quienes se negaron a recibir su cuerpo sin que se les aclare las circunstancias de su muerte en el Hospital Ibn Rushd Casablanca, Marruecos. El hombre falleció tras quemarse a lo bonzo elpasado noviembre en protesta contra el gobierno marroquí, cuando exigía trabajo para mantener su familia
    La familia considera que su muerte no es normal, y, posiblemente, puede ser consecuencia de la negligencia médica, ya que la familia en la última visita al hospital en cuestión encontró que su estado relativamente era estable. En esta visita le comentó a su hermana que él no tenía la intención de prender fuego a su cuerpo, y responsabilizó al Pacha marroquí de la ciudad y al presidente del sexto distrito de El Aaiun ocupado.
    La familia del fallecido exige de la autoridades de ocupación marroquí una investigación sobre las circunstancias de la muerte de su hijo después de prender fuego a su cuerpo en circunstancias no aclaradas, el 23 de noviembre de 2011 frente a la autoridades marroquíes de la administración de El Aaiun y en presencia de funcionarios del Ministerio del Interior marroquí, que retrasaron el traslado de la víctima hospital.
    Sahara Tierra Mia, 29/12/2011
  • Le ministre mauritanien des AE qualifie de « très bonnes » les relations entre Nouakchott et Rabat

    Les relations entre Nouakchott et Rabatsont « très bonnes », a assuré mercredi àNouakchott le ministre mauritanien des affaires étrangères et de la coopération,Hamadi Ould Hamadi. 
    Le chef de la diplomatie mauritanienne qui répondait à une question orale posée par un député à l’Assemblée nationale a nié l’existence d’une quelconque alliance avec l’Algérie au détriment du Maroc ou vice versa. 
    Des rumeurs avaient couru récemment sur une froideur dans l’axe Nouakchott – Rabat après la récente visite du chef de l’Etat mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, en Algérie. Pour nous, le Maroc et l’Algérie sont « deux pays frères » et nous sommes soucieux des intérêts que nous partageons avec eux, a dit Ould Hamadi, expliquant que Nouakchott ne se positionne nullement aux côtés de l’un d’eux contre l’autre. 
    S’agissant de la question du Sahara occidental, le ministre mauritanien a rappelé que son pays observe la neutralité totale et que toutes les parties le savent parfaitement.
    Il a par ailleurs indiqué que la Mauritanie entretient des « relations solides » avec le Mali, soulignant que les deux pays s’associent face au terrorisme, ce qui rend « inéluctable la coordination » entre eux. « Les concertations sont en cours entre nous dans les affaires sécuritaires, même si les points de vue divergent parfois », a ajouté le chef de la diplomatie mauritanienne.
    Quand au Sénégal, Ould Hamadi a rappelé qu’il partage le fleuve avec la Mauritanie et que les deux pays disposent de beaucoup d’intérêts communs imbriqués. Il a précisé, dans ce cadre, que les pêcheurs sénégalais capturent dans les eaux mauritaniennes alors que les éleveurs mauritaniens nomadisent sur les terres sénégalaises.
    « Certains différends surgissent de temps à autre mais restent dans leur cadre familial et sont réglés conformément aux coutumes diplomatiques », a fait remarquer le ministre mauritanien.
  • Le PP espagnol pour une solution conforme à la légalité internationale

    Le Parti populaire espagnol (au pouvoir) soutient le processus de négociations entre le Maroc et le Front Polisario en vue de parvenir à une solution conformément aux résolutions du Conseil de sécurité garantissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, indique le parti dans son programme rendu public. 
    «S’agissant de la question du Sahara, nous soutenons le processus de négociations entre les deux parties, sous l’égide des Nations unies, en vue de parvenir à une solution conformément aux résolutions du Conseil de sécurité, au droit international et à la responsabilité historique de l’Espagne», souligne le parti vainqueur des dernières élections législatives et dont le gouvernement a été installé officiellement mardi dernier.
    La responsabilité historique de l’Espagne dans le conflit du Sahara occidental a été sans cesse relevée par les Sahraouis.
    Tout récemment, les participants au 13ème congrès du Front Polisario ont appelé l’Etat espagnol à mettre fin aux souffrances du peuple sahraoui et contribuer activement au parachèvement de la décolonisation du Sahara Occidental envers lequel l’Espagne «demeure responsable politiquement, juridiquement et moralement».
    Ces dernières semaines, la cause sahraouie a enregistré de francs succès sur la scène diplomatique à travers le refus du Parlement européen de renouveler l’accord de pêche avec le Maroc et la décision du congrès américain de conditionner l’aide militaire au Maroc par le respect des droits de l’homme au Sahara occidental.
    Commentant ces deux décisions qualifiées d’ «historiques» par les Sahraouis, le président de la République arabe sahraouie et démocratique (RASD), M. Mohamed Abdelaziz avait affirmé qu’ elles allaient avoir des «effets positifs» sur la cause sahraouie. 
    «Ces décisions, émanant de deux institutions de grande importance sur le plan international, sont un avertissement à la monarchie marocaine pour lui dire que ce qu’elle fait dans les territoires occupés du Sahara occidental est contraire à la légalité internationale», avait-il souligné.
    «Il s’agit aussi d’un message au peuple sahraoui pour lui signifier que sa lutte pour faire valoir son droit à l’autodétermination est juste», avait-il relevé.
  • SAHARA OCCIDENTAL : LE DROIT À L’AUTODÉTERMINATION RÉAFFIRMÉ PAR L’ONU

    Le Front Polisario ne cesse de revendiquer la tenue d’un référendum envisageant plusieurs options, dont celle de l’indépendance, alors que le Maroc défend un régime d’autonomie négocié et un référendum de confirmation à option unique. Cela même si un grand nombre d’Etats et de représentants de la société civile internationale interpellent l’Onu pour l’intensification des efforts en vue de la tenue d’un référendum d’autodétermination dans ce dernier foyer du colonialisme en Afrique. 
    Si ainsi la question des droits des Sahraouis n’a toujours pas été réglée par l’introduction d’un mécanisme de surveillance au sein des missions de la Minurso elle a, néanmoins, suscité des réactions en haute sphère à Washington. En effet dans son dernier rapport sur les droits de l’Homme, le département d’Etat américain a clairement mentionné les assassinats commis par les services de sécurité du gouvernement marocain, les détentions arbitraires et les actes de torture contre les Sahraouis. Suite à ce rapport et aux dénonciations récurrentes des organisations de défense des droits de l’Homme et autres parties le Congrès américain a enfin adopté une loi qui exige du département d’Etat de s’assurer du respect des droits de l’Homme au Sahara occidental avant l’octroi de toute aide financière militaire au Maroc.
    La question du Sahara occidental a, encore une fois, reçu l’appui de l ’Assemblée générale de l’Onu et du Conseil de sécurité qui ont réaffirmé, au cours de cette année, la solution permettant l’autodétermination du peuple sahraoui, mais l’absence de progrès dans le processus des négociations continuent à buter sur des divergences entre le Front Polisario et le Maroc.
    Dans sa dernière résolution sur cette question, l’Assemblée générale de l’Onu a soutenu le processus de négociation initié par le Conseil de sécurité depuis 2007 en vue de parvenir à “une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental”.
    Pour le secrétaire général de l’Onu, M. Ban Ki-moon, si l’on aboutit à un statut final à travers lequel la population sahraouie n’aura pas exprimé ses vues clairement et de manière convaincante,”on risque de créer de nouvelles tensions au Sahara occidental et dans la région”.
    De son côté, le Conseil de sécurité a également avalisé une résolution dans laquelle il a réitéré son engagement à aider les deux parties en conflit, le Front Polisario et le Maroc, à parvenir à une solution qui permette l’autodétermination du peuple sahraoui.
    Le Maroc rappelé à l’ordre
    La victoire particulière obtenue par le Front Polisario dans cette dernière résolution du Conseil de sécurité est que, pour la première fois, cet organe de décision de l’Onu a, sans équivoque, appelé le Maroc, comme pays occupant, à respecter les droits de l’Homme du peuple sahraoui, et ce, après des années de négligence de cette question en raison de l’opposition d’un membre du Conseil de sécurité.
    “Il est important d’améliorer la situation des droits de l’homme au Sahara occidental et d’engager les parties à collaborer avec la communauté internationale pour mettre au point et appliquer des mesures indépendantes et crédibles qui garantissent le plein respect des droits de l’homme”, a finalement admis le Conseil dans sa résolution 1979.
    Considérant, par ailleurs, que le maintien du statu quo n’est pas acceptable à long terme, il a invité les deux parties à faire preuve d’une plus grande volonté politique en vue d’une solution, en discutant de façon plus approfondie de leurs propositions respectives.
    Ce qui a toujours été, d’ailleurs, le point de vue du Front Polisario qui a constamment proposé la tenue d’un référendum envisageant plusieurs options, dont celle de l’indépendance, tandis que le Maroc tient uniquement à un régime d’autonomie négocié et à un référendum de confirmation à option unique.
    Le processus de négociations dans l’impasse

    Lors des débats tenus sur le Sahara occidental à l’Assemblée générale et à la 4e Commission de décolonisation, un grand nombre d’Etats et de représentants de la société civile internationale ont interpellé l’Onu pour l’intensification des efforts en vue de la tenue d’un référendum d’autodétermination dans ce dernier foyer du colonialisme en Afrique, qui est toujours en attente de sa décolonisation définitive. Pour la plupart, si les autorités marocaines sont si sûres, comme elles l’affirment, de l’adhésion du peuple sahraoui au maintien dans le giron du Maroc, pourquoi refusent-elles et sabordent-elles ce référendum d’autodétermination? Il est d’autant plus regrettable qu’en dépit des résolutions de l’ONU consacrant le droit à l’autodétermination, la question de décolonisation du Sahara occidental peine à être dûment menée à son terme, au moment où les Nations unies ont lancé, en 2011, la troisième décennie internationale pour l’élimination du colonialisme (2011-2020). Durant les quatre réunions informelles tenues, cette année, entre le Front Polisario et le Maroc, aucun progrès substantiel n’a été enregistré, malgré les efforts inlassables et la dynamique imprégnée au processus des négociations engagés par l’Envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross. Par ailleurs, si la question des droits des Sahraouis n’a toujours pas été réglée par l’introduction d’un mécanisme de surveillance au sein des missions de la Minurso, elle a, par contre, suscité des réactions en haute sphère à Washington.
    Des assassinats élucidés
    Dans son dernier rapport mondial sur les droits de l’Homme, le département d’Etat américain a clairement mentionné les assassinats commis par les services de sécurité du gouvernement marocain et les détentions arbitraires et actes de torture contre les Sahraouis, ainsi que les mesures coercitives menées contre les organisations internationales des droits de l’Homme et les médias qui traitent de cette question. Dans le sillage de ce rapport et celui de son centre de recherche qui a également fait état de ces violations, le Congrès américain a adopté récemment une loi qui exige du département d’Etat de s’assurer du respect des droits de l’Homme au Sahara occidental préalablement à l’octroi de toute aide financière militaire au Maroc.
    Les dispositions de cette loi stipulent qu’avant le déboursement de fonds au profit du Maroc au titre de l’aide militaire, la secrétaire d’Etat doit soumettre un rapport aux Comités d’affectation des crédits de chacune des deux chambres du Congrès (Chambre des représentants et Sénat), sur les mesures prises par le gouvernement marocain en matière de respect des droits des personnes d’exprimer pacifiquement leurs opinions concernant le statut et l’avenir du Sahara occidental, et d’élaborer un rapport sur les violations des droits des Sahraouis. Plus exigeant, le Congrès a ainsi conditionné l’attribution de l’aide financière militaire américaine au Maroc par le droit d’accès au Sahara occidental, et sans aucune entrave, aux organisations des droits de l’Homme, aux journalistes et aux représentants des gouvernements étrangers.
    Une autre victoire à mettre à l’actif du Front Polisario et du peuple sahraoui.
    Le Midi Libre, 29/12/2011
  • ALGER CRAINT QU’IL SOIT SOUTENU PAR LA FRANCE Baba Laddé appelle à une confédération des Peuls avec Al-Qaïda au Maghreb

    Le visage débonnaire, les yeux luisants et le teint chocolaté de Baba Laddé trompent lourdement sur les intentions de l’homme. L’homme dit être à la tête de centaines de combattants tchadiens très armés. C’est un peu le pendant tchadien de Ibrahi Ag bahanga, mort récemment à Kidal suite à un banal accident. Baba Laddé cherche à fédérer les Peuls de toute la vaste bande saharo-sahélienne. Général autoproclamé, il affirme que son voeu est de renverser Idris Déby et de prendre le pouvoir au Tchad. Pour faire plus inquiétant, il a appelé à une alliance de tous les groupes armés du Sahel, Peuls, Aqmi, Polisario et Touareg réunis. Son ambition démesurée et son esprit farfelu font sourire, mais l’homme possède des milices armées, lance des attaques et ambitionne d’avancer vers l’ouest, c’est-à-dire vers le Niger, le Mali et la Mauritanie, donc aux frontières sud de l’Algérie, où il souhaite rencontrer les rebelles du nord Mali, les membres d’Al Qaida au Maghreb, les Peuls de l’Afrique de l’ouest et les militaires du Front Polisario. Bien sûr, c’est un peu trop pour un seul homme, mais la menace terroriste vaut ce qu’elle vaut, et elle est toujours prise avec le maximum de sérieux par les services de sécurité. Les sources tchadiennes affirment qu’il s’agit d’un ancien sous-officier de l’armée tchadienne originaire du Mayo- Kebbi, qui a fondé le Front populaire pour le redressement, une milice dont les membres sont équipés de kalachnikovs mais aussi d’arcs et de flèches empoisonnées. Profitant de la faiblesse de l’armée centrafricaine, Baba Laddé se rend parfois à Bangui pour s’y ravitailler. Dans une récente déclaration, il appelle à une grande alliance entre les Touaregs, Aqmi, les indépendantistes de l’Ogaden, les Sahraouis du Polisario (du Sahara Occidental, anciennecolonie espagnole envahie par le Maroc en 1975, ndds) et, bien sûr, les Peuls. Les présidents Bozizé et Déby, qui commencent à s’inquiéter de sa capacité de nuisance, réfléchissent à une opération militaire conjointe. Pour le moment, ses turbulences sont suffisantes pour inquiéter le Tchad et la Centrafrique. Mais s’il avance vers l’ouest, il faut le mettre sous la loupe, estime le renseignement des pays du sahel, qui craint que le général autoproclamé ne soit soutenu en soussol par Paris, à laquelle rien n’échappe dans une région où elle a des unités militaires opérationnelles depuis plusieurs années.
    Fayçal Oukaci 

     
    Le Courrier d’Algérie, 26/12/2011
  • Parasité, le 13e congrès sahraoui ?

    Le 6 décembre dernier, les media internationaux nous annonçaient que les autorités mauritaniennes avaient procédé à l’arrestation de deux hommes qui auraient des origines sahraouies, et qui sont soupçonnés d’avoir participé à la prise en otages des trois occidentaux le 23 octobre dans les camps de refugiés, sahraouis près de Tindouf. Un rapt plutôt surprenant et qui est le premier à se produire dans une zone gérée par le Polisario. Un rapt qui a eu une suite aussi surprenante puisque moins d’une semaine après, il a été revendiqué par «Jamaat al-tawhid wal Jihad fi gharb Ifriqiya», un groupe terroriste inconnu au bataillon jusqu’ici. Un groupe qui se plaît à défier Aqmi, le détenteur en titre du monopole du kidnapping dans la région et à se mettre à dos les gens du Polisario, mouvement de libération qui s’est tenu jusqu’ici loin de tout ce qui ressemble à du terrorisme. 
     
    Jamaat al-tawhid ne réclame ni rançon, ni rien et dit qu’elle s’est choisi l’Afrique de l’Ouest comme champ d’action Cependant, en annonçant sa naissance, en fournissant deux de ses membres à la police mauritanienne et en revendiquant le rapt des trois humanitaires espagnols, la Jamaat al-tawhid wal jihad parasite, qu’elle le veuille ou non, le 13e congrès du Front Polisario prévu du 15 au 19 du mois courant à Tifariti, dans les territoires libérés du Sahara occidental. Si on ne peut l’accuser carrément de rouler pour une quelconque DST, on peut constater que le parasitage est bel et bien là, ne serait-ce que par inadvertance.
    Il est aussi présent, aussi nocif que la propagande marocaine qui présente les assises sahraouies comme le pire des complots dans l’histoire, fabriqué par la pire des dictatures de l’univers. Rabat n’hésite pas à répandre et à amplifier les fausses rumeurs sur l’insécurité qui planerait sur le congrès, alors que plusieurs centaines d’étrangers sont prévus à Tifariti à l’occasion de l’événement. Des rumeurs sans portée, incapables de changer quoi que ce soit à l’itinéraire de la lutte sahraouie pour choisir librement son destin. Pas plus tard que vendredi dernier, l’assemblée générale de l’ONU adoptait une résolution prônant «une solution permettant l’autodétermination du peuple du Sahara occidental». Et là, ce n’est ni une rumeur, ni de la propagande ! M. Z. mohamed_zaaf@yahoo.fr
     
    Le Jeune Indépendant, 13/12/2011