Mois : novembre 2011

  • Le Mekhzen trouvera-t-il la formule pour se mettre à l’abri des évènements secouant le monde arabe ?

    Le Maroc, un pays où le roi possède toujours de larges pouvoirs

     

    La scène politique au Maroc a enregistré des changements radicaux, et ce, depuis la mort du roi chérifien Hassan II et l’accession de Mohamed VI au trône. La mort d’Hassan II, un roi visionnaire, qui possédait toutes les cartes pour préserver les rapports de force à la faveur de son pays, grâce à son charisme, une qualité que son fils ne possède pas. Ainsi, Hassan II a laissé des lacunes flagrantes que son héritier n’a pas pu combler, notamment avec l’apparition d’une nouvelle génération de politiciens, issus de traditionnelles formations politiques et des revendications émanant de la rue, tout particulièrement celles des courants islamistes.

    Cependant, le système politique actuel au Maroc n’arrive pas à s’adapter aux nouvelles donnes qui secouent le monde arabe. D’une part, il tient à préserver l’autorité du roi, qui reste presque absolue, mais d’autre part, il se trouve dans une position l’obligeant à répondre aux exigences de la rue. C’est-à-dire un royaume à l’instar de celui de l’Espagne. En vue de s’adapter et se mettre à l’abri des évènements qui secouent le monde arabe, il a été constaté un net recul de l’influence du Mekhzen, qui est constitué comme étant un système politique, économique et financier, auquel revient la prise de décisions. 

     
    Il a été relevé également, le recul de l’influence des partis traditionnels, que ce soit pour ceux relevant à la coalition au pouvoir, ou bien ceux fondés récemment. Mohamed VI n’est pas resté insensé à la situation qui prévaut dans certains pays arabes. Tôt, il a décidé la révision de la constitution, ouvrant la voie à d’autres acteurs politiques, dont des islamistes, comme El Ihssan, El Adl et le Mouvement du 20 février, largement soutenus par la rue. Dans le même sillage, le jeune roi a procédé à la restructuration de l’armée et les services de renseignements et la nomination de nouvelles personnalités à la tête des régions et des provinces. Tout cela, sans rompre avec les alliances traditionnelles, dans le souci de garantir les rapports de force et de faire face aux revendications de la rue, tout en prenant en considération les défis régionaux et extra régionaux qui guettent les pays arabes, ainsi que les retombées de la crise mondiale.
    El Khabar, 20/11/2011
  • L’Algérie annonce une politique de rapprochement avec les pays maghrébins

    Le ministère des affaires étrangères a annoncé un plan de rapprochement avec ses quatre voisins de l’union du Maghreb déclarant que cela s’inscrivait dans le cadre « d’un plan ambitieux pour renforcer ses relations avec ses voisins, que ce soit le Maroc, la Mauritanie, la Tunisie ou la Libye », il semble qu’un changement s’est produit dans la vision des officiels algériens sur les changements régionaux, ce qui explique les entretiens entre le président Bouteflika et les « nouveaux dirigeants » de la région, qui reflète un état d’ « alerte » face à l’augmentation de l’influence d’autres parties régionales notamment « le conseil de coopération du golfe ».

    Les déclarations du ministère des AE, hier, expliquent le rapprochement entamé par l’Algérie avec les pays de l’union du Maghreb, le Maroc, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie ces derniers jours, ce qui explique les entretiens du président Bouteflika avec le président du CNT libyen, Mustapha Abdeljalil, l’envoi de deux ministres à Rabat pour examiner les relations avec le Maroc, l’invitation officielle au président du mouvement tunisien Ennahda, Rached Ghannouchi et l’accord sur une coopération stratégique avec la Mauritanie lors de la réunion de la commission mixte la semaine dernière. Le ministère des AE a déclaré dans deux communiqués hier l’un sur les relations maghrébines et l’autre sur la politique de proximité avec les pays maghrébins, signés par Amar Belani, le porte parole officiel, que « l’Algérie a commencé il y a quelques mois à mettre en place un plan ambitieux pour renforcer les relations avec tous ses voisins membres de l’union du Maghreb et au niveau du sahel et du Sahara ». Ajoutant que le programme concerne « le Maroc, la Libye, la Tunisie et la Mauritanie…des réunions importantes tenues ces dernières semaines ont décidé de renforcer le dialogue de politique bilatérale, de dynamiser les structures et renforcer les activités de l’union du Maghreb, considérant que c’est un choix stratégique nécessaire ». Le ministre des affaires étrangères a envoyé une correspondance au gouvernement marocain, soulignant qu’il était nécessaire de laisser le dossier du Sahara occidental entre les mains de l’ONU au vu de la nécessité de redynamiser les structures gelées de l’union du Maghreb, et a indiqué dans on deuxième communiqué sur les relations entre Alger et Rabat que « le Maroc est un pays voisin et frère, nous espérons établir des relations de coopération sincère et exemplaire dans l’intérêt de nos deux peuples et la poursuite des nos relations sur des bases de complémentarité, de solidarité et de bon voisinage . Ce qui signifie que la question du Sahara occidental doit être entre les mains de l’ONU pour parvenir à une solution onusienne qui soit conforme au droit international ».

     
    El Khabar, 20/11/2011
  • Seif al-Islam «Tirez-moi une balle dans la tête»

    «Contrairement à ce qui a été dit dans certains médias, Seif Al-Islam ne nous pas proposé de l’argent, il nous a demandé de lui tirer une balle dans la tête et qu’on l’amène (mort) à Zenten», a raconté Al-Ajmi al-Atiri, le chef de la brigade de Zenten qui a arrêté Seif Al-Islam.

    «Seif al-Islam a été arrêté à 01H30 dans la nuit de vendredi à samedi» dans la région de Wadi al-Ajal, dans le sud désertique, a raconté Al-Ajmi al-Atiri. «Il disait qu’il était blessé, il avait trois doigts coupés. Seif al-Islam a expliqué qu’il avait été blessé lors d’un bombardement de l’Otan», a expliqué Al-Atiri. Seif al-Islam, 39 ans, est arrivé vers 16H00 (14H00 GMT) dans le petit aéroport de Zenten, selon des images filmées avec une caméra par un combattant ex-rebelle. D’après ces images, il est descendu de l’avion dans une grande pagaille, une foule de combattants et de curieux se bousculant pour le voir, le filmer et même le frapper. Arborant une barbe poivre et sel, il portait un turban et un long manteau marrons, une partie de ses doigts était bandée. Aucune expression ne se lisait sur son visage, mais il semblait en bonne santé, malgré ses blessures aux doigts, toujours selon ces images.

     
    Algérie 360, 20/11/2011
  • Le taux de participation critère de crédibilité des réformes

    Le Maroc s’apprête à vivre leur première expérience des élections parlementaires, la semaine prochaine. 13 millions de marocains sont attendus dans les urnes pour choisir 395 députés pour les représenter. Le dépouillement des bulletins de vote nous ferons savoir quel sera le parti vainqueur, qui procèdera à la formation du prochain gouvernement marocain.

    En vertu des derniers amendements de la constitution marocaine, le chef du gouvernement sera désigné par le parti majoritaire dans les élections. Ce qui signifie que le parti vainqueur dans les prochaines élections au Maroc formera le prochain gouvernement marocain tout en prenant compte des voix des électeurs. Le prochain gouvernement marocain sera formé loin dans l’absence des désignés par le roi.

    L’importance de ces élections consiste dans le fait qu’elles soient les premières qui porteront au pouvoir un parti choisi par le peuple pour gérer les affaires du pays. Ce qui signifie la possibilité qu’un parti islamiste prenne le pouvoir, notamment, le parti pour la justice et le développement, qui est un parti de tendance islamiste et qui est d’une grande popularité.

    Cependant, d’autres pensent que le parti de l’ « indépendance », présidé par l’actuel premier ministre marocain, Abbas Al Fassi emportera la majorité des sièges du prochain parlement.

    L’enjeu principal des élections qui auront lieu le 25 novembre en cours, est le taux de participation à ces dernières. Le palais royal s’attend à une participation massive dans l’objectif de donner plus de crédibilité aux réformes qu’il a lancées depuis l’annonce de l’amendement de la constitution, dans une tentative d’anticiper la colère de la rue suite aux mauvaises conditions de vie. Il est utile de signaler que le taux de participation dans les dernières élections organisées au Maroc en 2007, était relativement faible, ne dépassant pas les 37%.

     
    El Khabar, 20/11/2011
  • Catherine Hébert et Yanick Letourneau honorés

    MONTRÉAL – La cinéaste québécoise Catherine Hébert et le réalisateur et producteur Yanick Létourneau ont été honorés lors de la 14e édition des Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM).
    Catherine Hébert a reçu le Grand prix de la compétition nationale longs métrages avec Carnets d’un grand détour pour «l’approche cinématographique et le continent intérieur de la réalisatrice qui sont d’une grande sensibilité».
    Le prix de la critique et de la cinémathèque québécoise a été décerné au film Les États-Unis d’Afrique, de Yanick Létourneau, qui aborde la question de l’engagement politique, notamment par le biais de la musique.
    Bouton, du réalisateur Res Bazli, a reçu le prix du public tandis que le prix du meilleur espoir Québec/Canada a été décerné à Xun Yu pour le film The Vanishing Spring Light.
    Le prix du meilleur court métrage international est allé à Flynig Anne (Anne Vliegt) de la Néerlandaise Catherine Van Campen, tandis que le prix du moyen métrage international a été remis à Hula and Natan de Robby Elmaliah.
    Out of Reach du réalisateur Jakub Stozek a obtenu une mention spéciale pour «sa force narrative et l’utilisation créative du son».
    Le belge Pierre-Yves Vanderweerd et son Territoire Perdu, sur le Sahara occidental, a reçu le Grand prix ainsi que le prix Montage de la compétition internationale longs métrages, alors que Natalia Almada et son El Velador a eu le prix Image dans la même compétition.
    Un jury composé de cinq détenues du pénitencier de Joliette a choisi comme coup de cœur le filmThe Tiniest Place (El lugar más pequeño) de la réalisatrice Tatiana Huezo, notamment «pour les avoir fait voyager grâce à ses images époustouflantes et pour le courage et la détermination des habitants d’un petit village pris à l’intérieur d’une guerre civile, qui ont le désir ardent de survivre».
    Entre le 9 et le 20 novembre, près de 200 films ont été projetés pendant cette édition revampée des RIDM.
    Tahrir, Place de la libération, du cinéaste italien Stefano Savona a clôturé les Rencontres.
    Le film sur le célèbre cabaret parisien Crazy Horse, du réalisateur américain Frederick Wiseman, avait ouvert les rencontres, suscitant une controverse pour le choix d’une «œuvre complaisante et sexiste», soulignait-on dans une lettre signée par une vingtaine de cinéastes.
    «Étant donné qu’un tiers des signataires n’ont pas vu le film de Wiseman, il nous semble que la critique proposée relève dès le départ d’une prise de position plus proche d’un inquiétant dogmatisme que de l’espace de liberté et d’échange que les RIDM représentent», avait réagi le RIDM.
  • L’UE appelée à intervenir pour sauver la vie des prisonniers sahraouis en grève de la faim

    BIR LAHLOU – Le président de la République sahraouie, Mohamed Abdelaziz, a appelé le Haut Représentant de l’Union européenne aux affaires étrangères et à la sécurité, Mme Catherine Ashton, à intervenir en « urgence » pour sauver la vie des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim à la prison marocaine de Salé, a indiqué samedi l’Agence de presse sahraouie (SPS).
    M. Abdelaziz a appelé Mme Ashton « à une intervention urgente pour assurer la protection des innocents et amener le Maroc à mettre fin à cette illégale et immorale situation ».
    Il a indiqué que « l’obstination » du gouvernement marocain à rejeter une solution définitive au conflit au Sahara Occidental, en interdisant au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination, « ne peut être passée sous silence par la communauté internationale ».
    Le président Mohamed Abdelaziz a réitéré son appel à imposer les sanctions nécessaires contre le Maroc pour la libération des prisonniers politiques sahraouis, et la clarification du sort des sahraouis plus de 651 disparus. Il a également déploré « la passivité de l’Union européenne face aux violations marocaines des droits humains contre les civils sahraouis au Sahara occidental, un territoire encore sous la responsabilité de l’ONU ».
    Le président sahraoui a appelé en outre à la « libération immédiate des détenus sahraouis ou à un procès équitable assuré par un tribunal civil », rappelant que « ces détenus politiques sont en grève de la faim depuis le 31 octobre 2011 en guise de protestation contre leur détention illégale, les conditions d’incarcération difficiles et leur privation de leurs droits les plus élémentaires ».
    Pour le président sahraoui, « la situation sanitaire de ces prisonniers politiques s’aggrave de jour au jour, regrettant que les autorités marocaines continuent à négliger les revendications de ces militants sahraouis des droits humains menacés d’être traduits devant une cour martiale ». Il a également demandé l’extension des prérogatives de la Mission pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) à la protection et la surveillance des droits humains au Sahara occidental.
    APS

  • Rassemblement pacifique des sans-emploi sahraouis pour revendiquer leur droit à un travail décent

    SMARA (TERRITOIRES OCCUPES) – Les sans-emploi sahraouis dans la ville de Smara occupée ont organisé un rassemblement pacifique devant le siège de « la préfecture » où sont installées la plupart des administrations des autorités d’occupation marocaines pour revendiquer leur droit au travail et à une vie décente.
    Les protestataires ont revendiqué « leur droit légitime à un recrutement direct dans le corps de la fonction publique » et l’accélération de la mise en œuvre du décret en vertu duquel les diplômés universitaires sont recrutés de facto, a indiqué samedi l’agence de presse sahraouie (SPS).
    Le comité représentant les cadres sahraouis sans-emploi a averti les autorités d’occupation marocaines contre toute exclusion des sans-emploi sahraouis du recrutement direct.
    Les autorités d’occupation marocaines ont adopté, depuis leur invasion du Sahara occidental « une politique d’exclusion et d’appauvrissement des citoyens sahraouis au moment où les colons marocains bénéficient d’avantages et d’aides en vue d’y inverser l’ordre démographique », ajoute la même source.
    Toutes les villes sahraouies connaissent ces derniers jours des manifestations de sans-emploi revendiquant leur droit de bénéficier des recettes des richesses naturelles de leur pays exploitées par le Maroc, conclut SPS.
    APS
  • Presidente de ASVDH de visita a Suecia

    Estocolmo, 19 /11/11.(SPS).- El ex-preso político, activista de derechos humanos y presidente de la Asociación Saharaui de Víctimas de Violaciones Graves de los Derechos Humanos está de visita en Suecia a invitación de varias organizaciones no gubernamentales.
    Brahim Dahan fue recibido en el ministerio de asuntos exteriores por altos cargos del ministerio a quienes informó de la situación de las continuas violaciones de derechos humanos perpetradas por las fuerzas de ocupación marroquíes contra ciudadanos saharauis indefensos, según un comunicado de la representación del F. Polisario en Suecia.
    En el Parlamento sueco fue recibido por diputados de los partidos socialdemócratas, Centro demócrata-cristiano, Verde e Izquierda y mantuvo entrevistas en medios escritos y audiovisuales suecos, así mismo dio una charla seguida de un debate en la Universidad de Uppsala.
    El Presidente de la Asociación saharaui de víctimas de graves violaciones de DD.HH mantuvo separados encuentros con Amnistia Internacional, Emmaus, Swefor, VastsaharaActionen, Frieningen Vastsahara y otras ONGs.
    En todos sus encuentros Brahim Dahan informò sobre las violaciones de los derechos humanos, la situación en las zonas ocupadas, el bloqueo informativo, el saqueo de los recursos naturales y la falta de progreso en el proceso de paz.
    Todos los interlocutores del activista saharaui le han reiterado su apoyo al derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación y su condena a las agresiones contra la población saharaui indefensa y la constante violación de sus derechos.
    Dahan ha participado en las actividades del seminario « los dias de Olof Palme », la jornada de los jóvenes socialdemócratas, la ceremonia de entrega del premio Per Anger 2011 del que fue ganador en el 2009.
    Brahim Dahan, fundador de la Asociación Saharaui de Víctimas de Violaciones Graves de los Derechos Humanos Cometidas por el Estado Marroquí, le ha llevado a la cárcel durante períodos prolongados, sufriendo también torturas.
    . El Premio Per Anger es un galardón internacional establecido en 2004 por el Gobierno sueco para promover iniciativas en el ámbito humanístico y democrático.SPS
  • Proyectan construir una escuela en los Campamentos de Refugiados Saharauis

    A Estrada (Galicia) ,19/11/11(SPS).- El IES Manuel García Barros de A Estrada hizo entrega este jueves a la Asociación Solidariedade Galega co Pobo Saharaui de los fondos recaudados a través de la venta del libro-deuvedé que incluye el corto de animación Dairas. Los representantes locales de la asociación recibieron los fondos en un evento celebrado en dicho instituto.
    El fondo recaudado será la base de un proyecto de construcción de una escuela en los Campamentos de Refugiados Saharauis, según fuentes de forodevigo.es
    El delegado de Solidariedade Galega co Pobo Saharaui, agradeció sumamente la implicación de estudiantes y profesores para hacer posible esta iniciativa solidaria.
    Por su parte, la directora del instituto, Giséle Maïssa, agradeció a la asociación la oportunidad de colaborar con una « causa fantástica.
    Juan Soutelo, recibió en nombre de la asociación los 8.000 euros que serán destinados a la construcción de la escuela en los campamentos saharauis.
    El IES García Barros no da por concluido su apoyo con esta contribución. El instituto prevé organizar en Navidad una recogida solidaria de material escolar para la nueva escuela y el taller de creación artística del centro continuará recaudando fondos con sus actuaciones para financiar el proyecto.SPS
  • CEAS-Sahara denuncia la ilegalidad de los acuerdos pesqueros UE-Marruecos

    Madrid,19/11/11(SPS).- La Coordinadora Estatal de Asociaciones Solidarias con el Sáhara, en una carta dirigida a Eurodiputados de todas las nacionalidades, ha mostrado su preocupación por la vigencia del llamado Acuerdo de Colaboración en el Sector Pesquero entre la Comunidad Europea y el Reino de Marruecos.
    La asociación según este documento ha iniciado esta campaña de presión secundada por todo el movimiento asociativo y ha indicado que la inclusión de aguas pertenecientes al territorio del Sáhara Occidental no está reconocida por la legalidad internacional, pretende además presionar a los Eurodiputados de cara a futuras votaciones para “actuar con justicia, dejando de lado intereses nacionales o partidistas”.
    CEAS-Sahara se basa en una Resolución del Consejo de Seguridad de la ONU de 1999 sobre recursos naturales en territorios no autónomos, y un dictamen legal elaborado para el mismo organismo, que en 2002 estableció que la actividad sobre los recursos naturales del Sáhara Occidental es ilegal”. El propio autor del dictamen, Hans Corell, mostró tiempo después su malestar por la escasa atención prestada por la UE, afirmando que “es evidente que un acuerdo en el cual no se hace distinción entre las aguas limítrofes que separan el Sáhara Occidental y las de Marruecos viola el Derecho Internacional”.
    La UE ha decidido prorrogar el actual acuerdo pesquero con Marruecos hasta febrero de 2012, aunque esta prórroga todavía necesita el consentimiento de la Euro cámara, que por el momento bloquea la decisión. Aún así, el régimen actual concede 119 licencias a la flota comunitaria a cambio de una compensación de 36,1 millones de euros anuales.
    Según la nota de la asociación se han hecho iniciativas al respecto por parte del eurodiputado catalán Raül Romeva que forzó una votación para trasladar el tema al Tribunal de Justicia de Luxemburgo pero fue rechazada. Además, dos comisiones del Parlamento Europeo, la de Desarrollo y la de Presupuestos, han mostrado en el último mes su postura contraria a la renovación de los acuerdos, poniendo también en entredicho su rentabilidad económica.
    El expolio de recursos naturales constituye uno de los frentes de batalla del movimiento solidario español con el pueblo saharaui y la existencia de este tipo de acuerdos viene siendo denunciada desde hace años por organizaciones internacionales como Western Sahara Resource Watch (WSRW), indica la asociación en su nota.SPS