Mois : novembre 2011

  • Le Président sahraoui appelle Mme Ashton à intervenir pour sauver la vie des prisonniers politiques en grève de la faim

    Le Président de la République sahraouie, M. Mohamed Abdelaziz, a appelé le Haut Représentant de l’Union européenne aux affaires étrangères et à la sécurité, Mme Catherine Ashton, à intervenir en « urgence » pour sauver la vie des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim à la prison marocaine de Salé, a indiqué samedi l’Agence de presse sahraouie (SPS). 
    M. Abdelaziz a appelé Mme Ashton « à une intervention urgente pour assurer la protection des innocents et amener le Maroc à mettre fin à cette illégale et immorale situation ». Il a indiqué que « l’obstination » du gouvernement marocain à rejeter une solution définitive au conflit au Sahara occidental, en interdisant au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination, « ne peut être passée sous silence par la communauté internationale ». 
    Le président Mohamed Abdelaziz a réitéré son appel à imposer les sanctions nécessaires contre le Maroc pour la libération des prisonniers politiques sahraouis, et la clarification du sort des sahraouis plus de 651 disparus. Il a également déploré « la passivité de l’Union européenne face aux violations marocaines des droits humains contre les civils sahraouis au Sahara occidental, un territoire encore sous la responsabilité de l’ONU ».
  • L’UE suit avec grand intérêt la situation des droits de l’Homme au Sahara Occidental

    L’Union européenne (UE) a souligné qu’elle « suit avec grand intérêt » la situation des droits de l’homme au Sahara occidental tout en réaffirmant son soutien aux efforts consentis par le Secrétaire général de l’ONU visant « un règlement juste » de la question du Sahara occidental.

    Cette position de l’UE publiée lundi par l’Agence de presse sahraouie (SPS) est intervenue en réponse à une lettre adressée le 15 octobre par le Front Polisario à la Représentante de l’Union européenne aux Affaires étrangères et à la sécurité, Catherine Ashton, sur la situation dramatique des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés. Mme Ashton a affirmé que l’UE, à travers l’ensemble de ses instances et organismes, « suit avec un grand intérêt la situation au Sahara occidental » et réaffirme son soutien aux efforts déployés par le Secrétaire général de l’ONU et sa volonté de parvenir à une « solution juste, durable et mutuellement acceptable » qui garantisse au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination conformément aux objectifs et principes de la Charte des Nations unies, ajoute SPS. Dans un message adressé au ministre sahraoui délégué pour l’Europe, Mohamed Sidati, la Chef de la diplomatie européenne a appelé les deux parties au conflit à « cesser toute provocation » de nature à entraver le processus de règlement lancé par l’ONU à travers les négociations et à respecter les engagements internationaux se rapportant aux droits de l’Homme. L’UE a réitéré son « engagement » à examiner le thème des droits de l’Homme au Sahara Occidental lors de ses rencontres et réunions régulières avec le Royaume du Maroc soit au cours des réunions périodiques ou lors des rencontres bilatérales. 

     
    Echourouk, 22/11/2011
  • Un cinéaste installé en Lozère présente son film

    Catherine Gaillard
     
    Vous venez de vous installer en Lozère. Comment s’est fait le choix de notre département ?

    Les choses se sont faites progressivement. Une partie de ma famille est en Aveyron. Nous sommes aux Bondons. Cette partie de la Lozère a un rapport à la nature assez fort. La plupart de mes films se passent dans des espaces assez vides, ça ressemble. Et ce qui nous a amenés à rester, c’est le rapport aux gens, dans un processus d’échanges et de transmission. Avec l’idée de pouvoir faire un film ensuite ici, en Lozère.

    Tout cela était de bonnes raisons pour s’installer et vivre à partir d’ici, tout en continuant mon activité de cinéaste. Mais on peut la faire de n’importe où pourvu que le lieu soit inspirant. La Lozère offre de grandes possibilités de travailler son imaginaire.

    Parlez-nous un peu de votre parcours de cinéaste.

    La plupart de mes films se déroulent en Afrique, au Sahel ou au Sahara, en Mauritanie, Algérie, Sahara occidental… Ce qui m’y a amené et qu’on retrouve dans mon dernier film, c’est le mode de vie basé sur la transhumance et le nomadisme. Et comment ce mode de vie détermine une façon d’être, de penser, détermine aussi une relation au temps et à l’espace.

    Les nomades passent les frontières mais ça reste leur territoire. Le conflit sahraoui, c’est l’histoire de leurs ancêtres. Mon dernier film évoque ce mur de 2 400 km construit dans le Sahara, ce que peu de gens savent. Avec le problème de l’enfermement et de l’entrave. Je voulais témoigner de ça.

    Mes films se passent dans un coin du monde bien précis, mais peuvent résonner de façon universelle. La Lozère a pour moi, en tant que cinéaste, la même potentialité. Quand on est sur le mont Lozère, on est là, on pourrait être ailleurs. Les paysages sont immuables. Il y a la possibilité de remonter le temps. Une ville change de physionomie d’année en année. Ça permet aux spectateurs de retrouver une histoire commune à tous les individus.

    Vous serez ce soir au Trianon. Est-ce important de rencontrer le public ?

    Un film, c’est deux ou trois ans entre l’idée qui naît dans ma tête et le film achevé. La diffusion télévisuelle est importante car elle touche un large public. Ce que permet une salle ou un festival, c’est que les gens se retrouvent ensemble pour une expérience collective. C’est important de revenir sur le film, de l’éclairer autrement. Dans notre société de plus en plus individualiste, pouvoir, parmi d’autres, formuler des questions personnelles est rare. On revient à un échange humain. C’est précieux. Le regard que portent les gens sur mes films m’éclaire sur mon travail. C’est toujours fascinant quand quelqu’un voit quelque chose de nouveau ou de pas prémédité dans votre histoire. Ça fait avancer.

     
    MIDI LIBRE , 22/11/2011
  • Sobre el PP y el Sáhara

    « Las revoluciones en el norte de África han abierto oportunidades e incertidumbres. España asumirá un compromiso activo de ayuda a la consolidación de la democracia en el Mediterráneo, en línea con la renovada política europea de vecindad. ». Tomado del programa electoral 2011 del PP.

    Jorge Moragas, dirigente del PP, reiteró en febrero de este año, la posición de su partido favorable a la celebración del referéndum en el Sáhara Occidental que certifique el derecho de autodeterminación del pueblo saharaui (1)

    El senador popular Alejandro Muñoz-Alons defiende ante la Cámara el derecho de autodeterminación del pueblo saharaui y exige que se ponga fin a la sistemática violación de los derechos humanos en el territorio, 30 de noviembre de 2010. (2)
    El congresista del PP Guillermo Mariscal, y hablando en nombre de su partido, se compromete el 11 de mayo 2011 a « equilibrar » la posición de España respecto al conflicto del Sáhara y a promover el referéndum de autodeterminación si ganan las próximas elecciones. (3)
    En la imagen tomada de la Red, González Pons, responsable de comunicación del PP, participando en la manifestación a favor de ese derecho de autodeterminación, el pasado noviembre de 2010.

    No estamos aquí para recordar unas cuentas que todavía no están pendientes. Antes, y como ciudadanos que somos, exigiremos con rigor y tenacidad el cumplimiento de los compromisos que han otorgado al Partido Popular la confianza mayoritaria del pueblo español. También en lo que se refiere al Sáhara Occidental, y más ahora que ese partido dispone de herramientas suficientes para que sus políticas cristalicen en hechos.

  • DESCALABRO ELECTORAL DEL LOBBY PROMARROQUÍ EN ESPAÑA

    Los resultados electorales del 20N han sido claros y contundentes. Hay muchos causas que han contribuido a este vuelco electoral que ha supuesto una inversión de la relación entre los dos grandes partidos respecto a los años ochenta del siglo pasado. Evidentemente, estos resultados son un triunfo incontestable del Partido Popular al que hay que añadir el aparatoso hundimiento del Partido Socialista Obrero Español que le lleva a los niveles más bajos desde la transición democrática.
    La gestión de la crisis económica y los cinco millones de desempleados ha sido el factor determinante de este vuelco. No obstante, hay otros factores adicionales que han contribuido a la falta de credibilidad del PSOE y que no solamente son atribuibles a la gestión de la crisis sino que son de carácter estructural y que le han deslegitimado tanto como defensor de los servicios públicos y del Estado del Bienestar como valedor de la democracia y los Derechos Humanos en el mundo.
    En esta cuestión han jugado en contra aspectos como el papel subalterno que en sus politicas el gobierno español ha asumido frente a otros estados en la Unión Europea y la falta de una respuesta coherente en la defensa de estos postulados.
    El PSOE podría haber perdido las elecciones por presentarse como valedor de los servicios públicos y el Estado de Bienestar en favor del Partido Popular como defensor de un liberalismo económico que flexibilizara las relaciones laborales y reduzca el papel del estado en la organización de la sociedad, pero no ha sido el caso. Su desafección y fuga de votos es transversal y abarca tanto a la derecha como a la izquierda lo que implica que su falta de credibilidad es generalizada.
    En cuanto a su política exterior tampoco le ha granjeado ningún tipo de credibilidad, y quizás sus dirigentes por arrogancia no quieran reconocerlo, pero la denominada Alianza de Civilizaciones en general y enfoque de sus relaciones con Marruecos en particular, tampoco ha convencido a casi nadie. La incoherencia de defender procesos democratizadores de la denominada primavera árabe aún a costa de que fueran sangrientos en algunos países y la indiferencia hacia los derechos más elementales de otros pueblos ha fulminado cualquier tipo de crédito.
    En concreto la falta de de honestidad del gobierno con el pueblo saharaui también le ha pasado factura. Mirar para otro lado frente al asesinato, la agresión, la violencia (incluso contra ciudadanos españoles),la contribución a la expoliación de los recursos naturales, la complicidad con la burla contínua de las leyes internacionales e incluso la participación activa en maniobras en el seno de la ONU para socavar las opciones del pueblo saharaui o la excesiva complicidad panfletaria respecto a los supuestos cambios democráticos en Marruecos no ha tenido buena acogida en la ciudadanía.
    La justificación en base a unos supuestos intereses tampoco ha funcionado, la estrategia de vender Marruecos como paraíso de las inversiones para empresas españolas ha chocado con la arbitrariedad con las que han sido tratadas muchas empresas españolas y la escasa rentabilidad de algunas apuestas como el ilegal y vergonzante acuerdo pesquero entre la UE y Marruecos ha sido vista por la ciudadanía como una relación asimétrica en la que el principal beneficiario es Marruecos y no España.
    El tratamiento privilegiado que el gobierno daba a Marruecos frente a otros actores del Magreb tampoco ha favorecido la interlocución con otros países importantes como Argelia; tratamiento que a nivel diplomático nadie percibe su reciprocidad y que se ejemplifica en el cambio de voto hacia Brasil por parte de Marruecos en detrimento de Moratinos para presidir la FAO.
    En resumen, en este asunto la ciudadanía ha percibido la gestión del gobierno socialista como calamitosa.
    Se puede afirmar que este problema tiene escasa incidencia en la voluntad de los electores dado que sólo el descalabro afecta al PSOE y podemos poner sobre la mesa el caso del avance electoral de la promarroquí CiU en Cataluña. En primer lugar el ascenso de CiU no va a ser determinante para la gobernabilidad del estado y de entrada no tiene que tener más incidencia que otras opciones que también han subido y son declaradamente prosaharauis. En segundo lugar, habá que buscar otros factores para explicar su empuje electoral dado que esta fuerza se ha granjeado apoyos electorales con un discurso que bordeaba xenefobia frente a la inmigración en general pero hacia la marroquí en particular.
    Se puede dudar sobre la futura política del Partido Popular respecto al Sáhara Occidental, es verdad que cuando estuvo en el gobierno no ha reconocido la RASD, pero si es cierto que el gobierno de Aznar fué uno de los promotores del Plan Baker II y se opuso siempre a una solución unilateral promarroquí, esperemos que así continúe y se dé un impulso al derecho a la autodeterminación reconocido por la ONU para el pueblo saharaui.
    El resto de las fuerzas que han irrumpido con fuerza en el nuevo parlamento como Izquierda Unida y la Unión de Progreso y Democracia han apoyado con decisión al pueblo saharaui.También parece que va a seguir teniendo un fuerte apoyo de la mayoría de los partidos nacionalistas de diferentes comunidades autónomas.
    Por lo tanto, las relaciones excluyentes que pretende Marruecos que establezca España en el Magreb electoralmente no aportan nada porque no convencen a casi nadie y creo que es un buen momento para la causa saharaui en España que las autoridades de la RASD y el Frente Polisario non deberían desaprovechar.
  • Les chefs des Etats Majors des Armées appellent du Mali à des opérations militaires combinées

    Les chefs d’Etats Majors des armées du Sahel ont exprimé leur inquiétude par rapport au retour des combattants Touaregs qui ont servi au sein de l’armée de Mouammar Kadhafi, vu la situation difficile dans les régions du Nord du Mali et du Niger.

    Cette situation qui pourra être un terrain fertile pour la création de groupes armés entrainés sur l’utilisation de l’artillerie lourde. D’où la décision des chefs d’Etats Majors de confier la mission aux politiques pour mener les pourparlers avec des partenaires occidentaux.

    Le ministre malien de la défense a appelé, hier, à passer aux opérations militaires combinées entre les quatre pays du Sahel, et ce, en attendant la réunion prévue à Bamako, qui verra la participation du chef d’Etat Major de l’Armée Populaire Nationale algérienne le général major Ahmed Gaid Salah, ainsi que les membres du groupe, a rapporté l’agence algérienne de presse. Les participants à cette réunion vont aborder le dossier des milliers de combattants Touaregs revenants vers leurs pays d’origine fuyant la guerre en Libye, où ils ont exercé en tant que combattants au profit de l’Armée régulière Libyenne.

    Notons que la présidence des armées du Sahel va être transférée à la Mauritanie. Cette nouvelle présidence a appelé à mener des opérations militaires combinées, suite à l’absence de la sécurité dans les pays du Sahel.

    Les chefs des Etats Majors de l’armée des pays du Sahel veillent à examiner et à analyser la situation sécuritaire dans la région et à l’échange des analyses et renseignements concernant les développements enregistrés dans le dossier de la lutte antiterroriste et crime organisé au vu des événements accélérés depuis le début de cette année, pour assurer une coordination meilleure concernant les mesures à prendre dans le cadre du conseil des chefs des Etats Majors des Armées des pays du Sahel.

  • A qui profite le conflit Algéro-marocain ?

    Le raffermissement des relations de fraternité et de coopération entre l’Algérie et le Maroc passe au préalable par la préservation des intérêts mutuels. L’attitude des occidentaux à ce sujet dont celle de la France fait partie d’une politique qui veille à ne rien imposer au Maroc. Les relations économiques justifient davantage le soutien inconditionnel de Paris à Rabat. Il faut savoir que la France est le premier partenaire commercial du Maroc avec un volume d’échange de 5,3 milliards d’euros et 20 % de parts de marché. De plus, environ 600 entreprises françaises, employant 70 000 personnes, sont présentes au Maroc où résident près de 40 000 Français. 
     
    Cette réalité économique pousse la France à tout mettre en œuvre pour préserver ses intérêts économiques au Maroc et sa place de premier partenaire du Royaume. D’autant qu’elle doit faire face à une concurrence accrue de l’Espagne et surtout des Etats-Unis qui bataillent dur pour inciter les pays du Maghreb à se tourner vers Washington plutôt que vers l’Union Européenne. Par exemple, alors que Rabat s’est engagé depuis mars 2000 dans un processus progressif de démantèlement douanier avec l’UE, les Etats-Unis viennent de signer un accord de libre-échange avec le Maroc. Celui-ci fait partie d’un vaste projet américain appelé projet Eizenstat, qui vise à créer une zone de libre-échange entre les trois principaux pays du Maghreb et les Etats-Unis. 
     
    Les prises de positions françaises sur le Sahara Occidental s’inscrivent également dans le jeu géopolitique de la France au Maghreb. Alors que son influence y décroît au profit des Etats-Unis et dans une moindre mesure de l’Espagne, Paris veille à entretenir de bonnes relations avec Alger et Rabat, de façon à préserver la stabilité de la zone. Sans perdre de vue que le temps est compté. Au moment où l’Europe s’élargit à l’Est, qui peut en effet garantir que la politique méditerranéenne d’une Europe à vingt-cinq sera la même que celle de l’Europe des quinze ? Quel sera l’avenir et les retombées d’une normalisation entre l’Algérie et le Maroc sur la France. 
    REFLEXION.DZ, 22/11/2011
  • El silencio atronador de la televisión de Marruecos

    Ignacio Cembrero
    Por: Ignacio Cembrero | 22 de noviembre de 2011
    Los medios de comunicación públicos marroquíes ignoran las manifestaciones a favor del boicoteo de las elecciones
    Acaso sean traidores de la patria o, por lo menos, unos irresponsables, pero son numerosos y se coordinan bien. Aunque solo sea por eso se merecen un hueco en los telediarios de Marruecos.
    El domingo pasado fueron varias decenas de miles los marroquíes, que en más de 60 ciudades, se echaron a la calle para preconizar el boicoteo de las elecciones del próximo viernes que describen como
    una mascarada. Hespress, una web informativa marroquí independiente, afirma que en Tánger hubo 100.000 manifestantes, un tangerino de cada siete. La agencia Reuters indica, por su parte, que en esa ciudad eran solo 10.000, en Casablanca 6.000, en Rabat 3.000 y así sucesivamente hasta pequeñas aglomeraciones urbanas como Alhucemas, en el norte, o Khenifra, en el centro.
    ORILLA SUR, 21/11/2011
  • Ouverture d’une représentation sahraouie en Italie

    Une nouvelle représentation diplomatique sahraouie dédiée aux victimes du camp de la liberté (Gdeim Izik) a été ouverte dans la ville italienne de Sesto Fiorentino (Florence) qui viendrait renforcer l’action diplomatique sahraouie en Toscane, a indiqué, M. Omar Mih, représentant sahraoui en Italie, cité par l’APS. «L’inauguration de cette nouvelle représentation est un signe de soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination de la part des élus locaux de Sesto Fiorentino», a souligné le maire de la ville Gianni Gianassi.
     
    «Cette représentation est dédiée à la mémoire des victimes des événements sanglants survenus il y a un an au camp de la liberté, près d’El Ayoun, Gdeim Izik, démantelé par l’armée marocaine d’occupation», a expliqué M. Mih, rappelant que « le premier anniversaire de ces événements commémoré avec éclat en Italie a été une occasion pour dénoncer les violations des droits de l’homme au Sahara occidental ».
     
    La nouvelle représentation diplomatique sahraouie vient «nouer les liens de coopération entre la RASD, l’administration municipale et les ONG locales solidaires avec le peuple sahraoui en lutte pour son droit à l’autodétermination», a souligné le diplomate sahraoui.
    Lors de la cérémonie d’ouverture, qui a eu lieu en présence de nombreux citoyens de la ville et des représentants d’associations amies du peuple sahraoui et la militante sahraouie des droits de l’homme, Mme Sultana Khaya, les amis du peuple sahraoui ont réaffirmé la poursuite de la coopération avec les réfugiés sahraouis malgré le dernier rapt d’humanitaires européens survenu dans les camps, a-t-on indiqué.
  • Les sahraouis veulent un engagement à l’image d’Aznar

    La victoire du parti populaire (PP) de Mariano Rajoy aux élections générales en Espagne suscite un intérêt particulier chez les dirigeants du Front Polisario. Ces derniers espèrent que Rajoy adoptera la même politique que son prédécesseur à la tête de la droite espagnole, José Maria Aznar.
    «Nous espérons une continuité de la politique adoptée par Aznar quand il était à la tête du gouvernement espagnol de 1996 à 2004, a affirmé l’ambassadeur de la RASD à Alger, Brahim Ghali contacté pour une réaction après la victoire de Rajoy.M. Ghali a précisé que le gouvernement espagnol sous la direction d’Aznar avait régulièrement soutenu les efforts de l’ONU et rappelé ses responsabilités dans le conflit du Sahara occidental.
    Nous avons l’espoir de voir aussi la position du nouveau gouvernement claire, qui doit assumer le rôle historique de l’Espagne vis-à-vis de la décolonisation du territoire sahraoui, a-t-il dit.
    Le Parti populaire (PP) est crédité, avec 44,62% des suffrages, d’une double majorité absolue parlementaire, soit 186 des 350 députés et 136 des 208 sénateurs. Aux précédentes législatives, en mars 2008, il avait obtenu 39,94% des voix, 154 députés et 101 sénateurs. Le président de la RASD, SG du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, a adressé un message de félicitations au président du PP, Mariano Rajoy, affirmant que «le peuple sahraoui qui suit avec intérêt ces élections qui se tiennent dans une situation particulièrement «délicate», estime que «le futur gouvernement en Espagne sera en mesure d’assumer sa responsabilité historique conformément au droit international dans la recherche d’une solution juste et durable au conflit du Sahara occidental». Mohamed Abdelaziz a assuré le chef du PP, Mariano Rajoy, de trouver en la direction politique sahraouie «un interlocuteur attentif et disponible pour mener à bien cette mission».
    Y. M.
    Source : Le Jeune Indépendant