Mois : novembre 2011
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Ouyahia : La sécurité du territoire national est «assurée»
La sécurité du territoire algérien est «assurée» et les citoyens «peuvent être tranquilles», a affirmé mardi à Alger le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, en référence à la conjoncture régionale et ses éventuels prolongements en Algérie. M. Ouyahia, qui s’exprimait devant la presse en marge de la cérémonie de présentation des voeux au président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, à l’occasion du 57è anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale, a expliqué son assurance par le fait que l’Algérie a eu à développer une expérience certaine en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité.«Le terrorisme était une bataille dans laquelle, malheureusement, nous avons développé une expérience. Je dis malheureusement parce que nous aurions tellement souhaité que l’Algérie n’eut pas à vivre le terrorisme ni à expérimenter pareil fléau», a-t-il dit, tout en soutenant que l’Algérie avait été parmi les premiers Etats à condamner et à combattre ce phénomène.Au sujet de l’enlèvement la semaine dernière de trois humanitaires européens dans les camps de réfugiés du Sahara Ocdcidental, M. Ouyahia a affirmé que l’Etat et les services concernés faisaient «leur travail» dans le suivi de cette affaire. «Je sais que le monde de l’information du XXIè siècle est un monde direct et «en live» mais les questions de sécurité, de vie et de mort d’otages, ne se traitent pas comme ça, à la légère», a-t-il souligné. A une question sur l’avenir des relations algéro-libyennes, le Premier ministre a réaffirmé que la Libye était un pays «frère et voisin» auquel, a-t-il dit, «nous ne tournerons pas le dos». «Nous n’avons pas l’intention de déménager et les Libyens non plus», a-t-il dit. Interrogé par ailleurs en tant que secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND) sur la position qu’adoptera son parti lors du vote demain mercredi de la loi sur le régime électoral à l’Assemblée, M. Ouyahia a affirmé que le RND avait affiché un «soutien total» et «frontal»aux différents textes de lois soumis par le président de la République.«Ces textes concordent avec nos positions exprimées lors de notre rencontre avec l’Instance des consultations politiques», a-t-il indiqué, relevant que la politique était «une affaire de compromis final».«J’espère que, démocratiquement, chacun acceptera de se soumettre à la décision souveraine de notre Parlement. C’est là une des preuves qu’il est pluriel et que les avis sont différents », a-t-il conclu.Les Débats, 2/11/2011 -
A l’ère de l’arabité et de la… «Qatarité» !!!
Un petit pays. Une petite terre. Un désert où vive quelque deux millions de personnes. Pour la plupart : des étrangers. Un petit sultan qui a pour phobie de devenir le leader arabe du 3ème millénaire. Riche comme Crésus, il se fraie un chemin diplomatique comme rare de ses pairs n’en a jamais conçu le scénario. Riche comme Crésus, il s’est déjà payé une coupe du monde de football qui se jouera en 2022. Et pour ce faire, il aurait corrompu tout un conseil où même Blatter s’était vu indexer de «vendu».Et riche comme Crésus, il se paie chaque dirigeant arabe, ne le trouvant pas conforme à ses visions ou à sa nouvelle politique. Un petit pays. Un petit désert où chaque are entasse et amoncelle des millions de tonnes de pétrole et de gaz naturel. Des dunes redevenues, grâce aux pétrodollars, des espaces verdoyants collés à des buildings haut de gamme et signés par les plus grands architectes de ce monde. Des hôtels à étoiles multiples où seuls les plus huppés et les plus nantis de cette planète risquent d’y faire un tour.Dans ce désert où l’argent coule à flots, il n’y aurait pas de mendiants, ni de grévistes revendiquant une hausse de salaire et encore moins d’émeutiers se soulevant pour une liste de bénéficiaires de logements mal répartis. Dans ce désert où l’argent coule à flots, les autochtones roulent en Lamborghini, en Ferrari et se paient des clubs de football européens.Leur sultan, lui, en djellaba cousue or, seroual serti de diamants et pantoufle chauffante avec perles changeantes, coule des jours heureux en effaçant, de son échiquier, des leaders arabes et en les remplaçant par des Thouars qu’il gave d’argent et de biens personnels. Se faisant aider, pour cela, d’une chaîne satellitaire apparemment arabe, sûrement pro sioniste et indubitablement anti libyenne, anti syrienne, anti algérienne, anti yéménite, anti égyptienne, anti tunisienne, anti irakienne, anti iranienne et anti jordanienne. Arabe, dites-vous???medhayas@yahoo.frLe Carrefour d’Algérie, 2/11/2011 -
L’Espagne sollicite l’aide de l’Algérie pour libérer les otages
Des négociations sont menées tambour battant entre Madrid et Alger en vue de libérer les otages kidnappés au camp de Hassi Roubouni, près de Tindouf, et qui étaient chez les responsables sahraouis et sous leur seule responsabilité. Il y a quelques jours, trois coopérants européens ont été enlevés dans le sud de l’Algérie, mais dans un secteur contrôlé par le Front Polisario. Les dernières bonnes nouvelles disent que les otages sont en vie et détenus par Al- Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), selon un médiateur, confirmant de ce fait, l’ampleur de l’implantation de ce mouvement en Afrique de l’Ouest. Les trois coopérants, membres d’une ONG, – une Espagnole, une Italienne et un Espagnol – ont été enlevés le 23 octobre à Hassi Rabouni, près de Tindouf, une zone qui abrite des camps de réfugiés sahraouis. «Les trois otages européens sont en vie. C’est l’un des ravisseurs, membre d’Aqmi qui nous a communiqué l’information», a affirmé ce médiateur, vraisemblablement un Burkinabé. «Ils (Aqmi) ont dit qu’ils vont communiquer plus tard leurs revendications. Mais pour le moment, les otages sont bien en vie», a ajouté la même source.Le Front Polisario a affirmé que les ravisseurs d’Aqmi étaient venus du Mali et qu’ils avaient ramené leurs otages dans ce pays, ce que les autorités maliennes ont vigoureusement démenti. La branche maghrébine d’Al Qaida, qui n’a pas revendiqué ces enlèvements, retient en otage depuis le 15 septembre 2010 quatre ressortissants français enlevés à Arlit, dans le nord du Niger, sur un site d’extraction d’uranium du groupe français Areva. Sollicié, Alger a assuré à Madrid faire tout son possible pour arriver à libérer les deux ressortissants espagnols, ainsi que l’Italienne, et a affirmé à Madrid avoir mis sur pied une cellule militaire efficace spécialisée dans les opérations de localisation des otages, et que cette unité de combat et de renseignement est opérationnelle. -
21 présidents assassinés par la France ?
LA FRANCE QUI TUE, LA FRANCE QUI PILLE EN AFRIQUEDepuis 1900, plus de 21 présidents Africains, alors au pouvoir, ont été assassinés : beaucoup d’entre eux, gênent les puissances coloniales en place et surtout la France dans notre continent d’Afrique .Bien sur, vous connaissez le SDECE, la DGSE et la DST? Eh bien, ce sont trois services de renseignements français qui ont la réputation de faire des coups d’Etat en Afrique.Depuis de Gaulle, les autorités françaises dénigrent les Africains de cette façon? Comptons le nombre des coups d’État et que la France a préparés, dirigés et soudoyés en Afrique, cela mérite une plainte à la cour pénale internationale contre l’état français. Pourtant les crimes français sont bien connus et les documentaires inondent les télévisions françaises et africaines pour bien se rendre compte qu’effectivement la France tue, empoisonne et pille en Afrique.Le Service de documentation extérieure et de Contre- espionnage (SDECE) a la charge de la «désinformation». Il prépare lui aussi, réussit ou manque des coups. Son territoire privilégié est l’Afrique. La DGSE est le principal service secret vers l’étranger, qui a en charge le contrôle des «gouverneurs à la peau noire». Il y a un autre la DST (Direction de la sécurité du territoire) qui s’occupe de l’intérieur et de l’extérieur de la France pour diverses raisons. D’abord parce qu’il s’agit de protéger la France des dangers de l’immigration. Ensuite, la DST, qui est une police politique, fait la coopération avec l’ensemble des polices politiques de toutes les dictatures du monde. Après la DGSE, la DST et le SDECE, il y a la Direction du renseignement militaire, le poisson- pilote de l’armée qui fait la propagande de la France lors des conflits en Afrique.DE DE GAULLE A SARKOZY : TEL PERE, TEL FILSDe Gaulle a sacrifié les indépendances africaines au profit de celle de la France. Pour quatre (4) raisons : – la première, c’est le rang de la France à l’ONU avec un cortège d’Etat clients qui votent à sa suite ; – la deuxième, c’est l’accès aux matières premières stratégiques (pétrole, uranium) ou encore (l’or, le bois, le cacao…) ; – la troisième, c’est le financement de la vie politique française, à travers des prélèvements sur l’aide publique au développement ou la vente des matières premières ; – et la quatrième raison, c’est le rôle de la France comme sous-traitant des Etats-Unis auprès des pays d’Afrique. Donc, pour ces quatre raisons, la France a mis en place un système qui nie les indépendances. Et, c’est pour ces quatre raisons que le sang coulé sur le continent.Au Cameroun : L’UPC, luttait pour obtenir l’indépendance. Nyobé a été écrasé entre 1957 et 1970 dans un bain de sang qui a fait entre 100.000 et 400.000 morts.Togo Plus d’un quart de siècle de dictature avec la complicité de la France. Trois ans à peine après l’indépendance de la jeune République togolaise, ce fut l’irruption brutale de l’armée dans la vie politique. Le 13 janvier 1963, Sylvanus Olympio, le premier président démocratiquement élu est assassiné par le sergent Etienne Eyadema à la tête d’une clique d’anciens soldats, après la guerre du Vietnam. Ils ont fait un coup d’Etat avec l’appui de l’officier français qui était soi-disant chargé de la sécurité d’Olympio : ils ont assassiné ce président le 13 janvier 1963. Eyadema Etienne a passé plus de quarante ans au pouvoir. Il a fait un règne digne de Ceausescu et laissa un pays qui a sombré dans le chao et dans la pauvreté. Décédé en 2005, son fils Faure Eyadema le remplace et cela aussi n’a été possible qu’avec l’appui de la France. Centrafrique Il y avait un homme d’Etat prometteur, Barthélemy Boganda mort dans un accident d’avion extrêmement curieux. Il ne connaitra pas l’indépendance, la vraie qu’il réclame pour son pays. Barthélemy trouve la mort le 29 mars 1959, dans une catastrophe aérienne entre Berberati et Bangui, alors qu’il était en campagne à l’intérieur de son pays. Abel Goumba, médecin diplômé d’outre- mer, ministre d’Eta et président du Conseil de gouvernement, est chargé de l’intérim. David Dacko, jeune instituteur et héritier spirituel de Barthélemy Boganda et, avec l’appui des milieux français de Bangui, réussit à écarter Abel Goumba de la succession. En juillet 1959, l’Assemblée lui refuse les pleins pouvoirs. Il fait démissionner Abel Goumba resté au gouvernement. Celui-ci fonde alors un parti d’opposition le MEDAC (Mouvement d’évolution démocratique de l’Afrique centrale). Le MEDAC n’aura qu’une courte durée. David Dacko dissout le parti et emprisonne ses dirigeants. La République centrafricaine de David Dacko en proie à de graves crises financières (détournements de deniers publics) au lieu de réagir et d’agir vite décide de remettre le pouvoir au chef d’Etat major le colonel Jean Bedel Bokassa le 1er janvier 1966. La France érige le pays en Empire et pille les ressources centrafricaines. La suite ? Bokassa tombe et meurt dans la misère. Les Comores Deux chefs d’Etat assassinés et deux autres déposés par le mercenaire Bob Denard. Niger Le jour où le Nigérien Hamani Diori a voulu vendre son uranium à un autre pays, il a été déposé par un coup d’Etat militaire au cours duquel il perdit la vie.ASSASSINES, PARCE QU’ILS ONT REFUSES D’ETRE DES «MARIONNETTES» DE LA FRANCEGabon Léon M’ba meurt d’un cancer à Paris à l’hôpital Claude Bernard le 26 novembre 1967. Germain M’ba parent très éloigné de Léon M’ba, Inspecteur des douanes, licencié en droit et diplômé de sciences politiques,il finit ses études à la fin des années 50, au moment où son pays obtient l’indépendance. Nationaliste comme tous les Africains qui ont usé leurs fonds de pantalons sur les bancs de l’université, il ne supporte pas l’idée que ce soit des «marionnettes» de la France qui dirigent le Gabon. M’ba entre dès 1960 dans la vie politique active et devient aussitôt «dangereux agitateur» pour les agents et politiciens français qui assurent sur place l’ordre et la sécurité. Eloigné de Libreville par une importante nomination : secrétaire général adjoint à l’Union africaine et Malgache, il fait partie au début des années 60 du petit club des Africains francophones dont la voix compte sur la scène internationale. Le 19 Février 1964 les parachutistes français rétablissent Léon M’ba à la présidence. Le président démissionne de son poste pour marquer sa réprobation. L’affaire fait beaucoup de bruit et amplifie la campagne de presse contre l’attitude néo-colonialiste de Paris. Germain M’ba apparaît depuis cette affaire comme l’empêcheur de tourner en rond. Rejeté par Paris et par Libreville, il entame alors son errance de paria de la communauté officielle franco- africaine. Il se réfugie d’abord à Brazzaville d’où il est expulsé peu après par les hommes dépendant des services de Jacques Foccart. Il s’installe à Kinshasa, où il est emprisonné pendant un mois. Rejeté d’Afrique, Germain M’ba revient finalement en Europe et collabore au journal Jeune Afrique dont il devient en 1965 le rédacteur en chef adjoint. Affaire Germain M’ba à Libreville 18 Septembre 1971, un diplomate gabonais est abattu. Sa femme et sa fille blessées. Le cadavre disparaît. Tels sont les éléments d’une affaire ténébreuse qui soulève une vive émotion dans la capitale gabonaise. Dans la nuit de jeudi à vendredi, M. Germain M’ba ancien ambassadeur à Bonn nommé à Tokyo, rentre du cinéma en voiture, accompagné de sa femme et de sa fillette. Mme M’ba et sa fillette descendent de la voiture et entrent dans la maison. Au moment où M’ba ferme sa portière, un homme surgit de l’ombre et tire deux coups de pistolet sur lui. Germain M’ba s’effondre en poussant un cri. Et depuis, rien sur cette ténébreuse affaire à Libreville qui interpelle le défunt président Albert Bernard Bongo. Rappelons que c’est sur injonction du vieux Houphouët Boigny que le président gabonais a réintégré Germain M’ba dans le jeu politique.21 PRESIDENTS AFRICAINS, ONT ETE ASSASSINES DEPUIS 1963Depuis 1963 : Voici la liste des 21 présidents Africains, alors au pouvoir, ont été assassinés :– en 1963 : Sylvanus Olympio, président de la rép. du Togo– en 1966 : John-Aguiyi Ironsi, président de la rép. du Nigeria– en 1969 : Abdirachid-Ali Shermake, président de la rép. de Somalie– en 1972 : Abeid-Amani Karumé, président de la rép. de Zanzibar– en 1975 : Richard Ratsimandrava, président de la rép. de Madagascar– en 1975 : François-Ngarta Tombalbaye, président de la rép. du Tchad– en 1976 : Murtala-Ramat Mohammed, président de la rép. du Nigeria– en 1977 : Marien Ngouabi, président de la rép. du Congo-Brazzaville– en 1977 : Teferi Bante, président de la rép. d’Ethiopie– en 1981 : Anouar el-Sadate, président de la rép. d’Egypte– en 1981 : William-Richard Tolbert, président de la rép. de Liberia– en 1987 : Thomas Sankara, président de la rép. de Burkina-Faso– en 1989 : Ahmed Abdallah, président de la rép. des Comores– en 1989 : Samuel-Kanyon Doe, président de la rép. de Liberia– en 1992 : Mohammed Boudiaf, président de la rép. d’Algérie– en 1993 : Melchior Ndadayé, président de la rép. du Burundi– en 1994 : Cyprien Ntaryamira, président de la rép. du Burundi– en 1994 : Juvénal Habyarimana, président de la rép. du Rwanda– en 1999 : Ibrahim Barré-Maïnassara, président de la rép. du Niger– en 2001 : Laurent-Désiré Kabila, président de la rép.du Congo-Kinshasa-en 2011 : Mouammar khadafi, président de la rep du Libye, assassiné par le CNT de la FranceRéflexion, 28/10/2011 -
Polygamie en Libye : Les femmes se révoltent contre la fetwa du CNT
L’une des principales composantes des rebelles, l’organisation des femmes dénommée Les femmes de la Libye libre (Nisa’a libya al hurra) ont saisi le comité des droits de l’homme de l’ONU et publié un communiqué à travers lequel l’organisation se dit «choquée» par les propos du président du Conseil national de transition, Mustapha Abdeljalil, qui avait promis d’instaurer la chariaa et d’abroger la loi interdisant la polygamie.
Selon cette organisation, le discours de Abdeljalil n’était pas à la hauteur des événements, notamment parce qu’«il spoliait les femmes libyennes du droit de choisir librement leur époux» et cela «ouvertement et publiquement» et de «manière dictatoriale», comme s’il s’agissait de quotas de femmes avec lesquelles le CNT allait récompenser les hommes de ses troupes.Mustapha Abdeljalil avait, rappelons-le, annoncé la suspension de toutes les lois contraires à la chariaa, citant entre autres la loi sur le mariage et le divorce qui s’opposait à la polygamie. L’organisation des femmes de la Libye libre a également interpellé le CNT et pris à témoin la communauté internationale sur le sort des femmes violées durant le conflit, ainsi que celui des veuves et mères de famille, insistant sur le fait que «la mentalité libyenne fait que ces femmes ne pourront plus jamais fonder de foyer ni envisager un avenir» autre que celui de l’exclusion. Le communiqué précise que ses revendications englobent aussi bien les veuves des éléments des troupes de Kadhafi que celles des rebelles du CNT. Nisa’a libya al hurra rappelle à cette occasion que le CNT est aveugle devant la souffrance des femmes libyennes et que la priorité était plutôt de prendre en charge leur situation dramatique. Le communiqué indique, entre autres, que les femmes ayant des enfants d’un précédant mariage ne se remarient généralement jamais, alors que des coutumes tribales interdisent à l’homme d’épouser une femme qui soit plus âgée que lui de plus de deux mois, et encore moins une femme divorcée ou «noire de peau». L’organisation qui a annoncé son intention de mener une campagne internationale, a dit connaître les risques que ses membres femmes encourent par leur action, mais a insisté sur le fait que «les Libyens qui sont sortis faire la révolution du 17 février l’ont fait pour la liberté et non pour disposer de harems», pour «faite tomber le régime» au bénéfice de tous les hommes et les femmes du pays. Le communiqué rappelle que «le peuple est sorti dans sa totalité, hommes et femmes, pour la liberté et non pour le mariage», tout en déplorant que «les atteintes à la révolution viennent des Libyens eux-mêmes». Le président du CNT, Mustapha Abdeljalil, a été attaqué personnellement, l’organisation ayant soutenu qu’il n’avait pas le droit, pas plus que son Conseil transitoire, de promulguer des lois ou d’en abroger et qu’il n’avait aucun mandat populaire pour le faire. «Tout ce que les Libyens peuvent s’entendre entre eux en termes de loi, doit se faire de manière constitutionnelle et dans le cadre d’institutions et non par quelqu’un qui s’improvise comme le nouveau mufti de la Libye et qui se donne le droit d’organiser la vie des gens». «N’est-ce pas qu’avec la fin de Kahdafi, c’est la fin du pouvoir personnel qui est fini ?», rappelle encore Nisa’a libya al hurra. Pour celle-ci, Mustapha Abdejalil a prononcé un discours sur la libération, mais n’a dit que des choses contre la liberté. Par ailleurs, les femmes libyennes estiment que leur catégorie a été la plus touchée par le conflit, de part et d’autre, insistant sur le fait que les femmes doivent immédiatement avoir une plus grande représentation politique au sein du gouvernement et le droit de se porter candidates aux élections. Cette montée au créneau des femmes libyennes, face à ce qui s’annonce comme une politique de caporalisation de la société ne fait que confirmer la situation explosive qui menace de jeter le pays dans la guerre civile. Au lendemain du départ de l’Otan, le CNT ne fait toujours pas consensus et les violences ne se sont pas encore arrêtées. Dans son édition d’hier, le quotidien Le Parisien rapportait une «vendetta aveugle contre un ex-bastion de Kadhafi». «Comme à Syrte, des milices poursuivent leurs expéditions punitives, notamment dans la ville de Touarga, ex-bastion de Kadhafistes, où sont revenus des habitants qui ont eu le malheur d’afficher leur soutien au ‘’Guide’’ durant le conflit. Selon l’organisation de défense des droits de l’Homme, Human Rights Watch, ces miliciens tirent sur des habitants non armés, procèdent à des arrestations arbitraires et torturent des détenus. Pour HRW, ces actes de vengeance ‘’portent aujourd’hui atteinte au but même de la révolution libyenne’’». La directrice de l’ONG au Moyen-Orient, Sarah Leah Whitson, en appelle à la nouvelle autorité du pays, le Conseil national de transition (CNT), pour placer ces milices armées sous un commandement unique et permettre aux partisans de Kadhafi d’être jugés par la loi et non pas par les armes. Ces mêmes milices auraient aussi commis des exactions à Syrte, notamment en exécutant de façon sommaire des partisans de Mouammar Kadhafi.Par Nabil BenaliLes Débats, 2/11/2011 -
Al Qaida y el Polisario, ¿amigos o enemigos?
La noticia del secuestro de varios cooperantes en los campamentos de refugiados saharauis en Tinduf (Argelia) y las interpretaciones que desde la diplomacia española o marroquí se están dando de ella han sumido a la sociedad española en cierta perplejidad, por lo que parece necesario hacer algunas puntualizaciones al respecto.Marruecos viene acusando al Frente Polisario desde hace más de una década de entrenar en los campamentos a terroristas de Al Qaida. Es éste, junto a su presunta lucha contra la inmigración ilegal, el argumento estrella del lobby marroquí para buscar apoyos contra la independencia del territorio: un Estado independiente sustentado por el integrismo islamista constituiría un grave peligro en las puertas de Europa. De hecho, durante el mandato de Bush este lobby consiguió que numerosos miembros del Congreso de los EE UU firmaran un escrito por estos motivos en contra de la independencia saharaui, olvidando al parecer que el enemigo terrorista se encuentra en el propio territorio marroquí, a miles de kilómetros de donde malviven los refugiados (recuérdense los atentados de 2003 y 2004 contra la casa española en Casablanca o el 11-M en Madrid).La amenaza terrorista en los campamentos de refugiados es cierta y antigua, aunque no proviene precisamente del gobierno saharaui. En un cable de Wikileaks de 16 de diciembre de 2009 la embajada de EEUU en Argel daba cuenta de que en esas fechas las autoridades saharauis fueron informadas por grupos terroristas islamistas de su intención de atentar contra cooperantes occidentales de los campamentos de refugiados. Las razones de estas amenazas contradicen literalmente las acusaciones marroquíes: los extremistas perciben al pueblo saharaui como «demasiado próximo a Occidente y no suficientemente piadoso, en parte porque los líderes religiosos saharauis han animado a las ONGs occidentales a participar en seminarios sobre diálogo interreligioso y la situación de la mujer». En este mismo cable la embajada estadounidense, habitualmente bien informada, insistía en la permanente presión del Frente Polisario para impedir la entrada incluso ideológica del integrismo islámico en los campamentos. Continúa señalado el cable que «el Frente Polisario es bastante bueno en el control del territorio que administra, pero que, como Argelia, no puede controlar cada centímetro de un territorio tan vasto». En resumidas cuentas, el problema no es que los saharauis entrenen a terroristas o que sean apoyados por éstos, sino que son precisamente los integristas quienes amenazan a los saharauis por su interpretación excesivamente relajada del Islam. El Frente Polisario planta cara abiertamente al terrorismo de Al Qaida, pero abandonarle a su suerte en esta lucha, manteniendo sine die la agonía actual de su población, es jugar con fuego.Si algo pone de relieve este ataque terrorista son las graves consecuencias de la ceguera de Estados como Francia y España, miembros del ‘Grupo de amigos del Sahara Occidental’ (¿amigos de quién?, se pregunta uno), empeñados en apoyar a quien con luz y taquígrafos viola del Derecho internacional; las graves consecuencias de la ocupación militar marroquí que tiene dividido al pueblo saharaui entre quienes soportan las violaciones de sus derechos más elementales en su propio territorio y quienes sobreviven a duras penas, lejos de su tierra, en los campamentos de refugiados; las graves consecuencias de engañar a un pueblo que confió en las Naciones Unidas cambiando hace 20 años las armas por las urnas, con la promesa de un referéndum que nunca llega.Desde la perspectiva del Derecho internacional la solución está meridianamente clara: debe celebrarse un referéndum de autodeterminación en el que participen todos los saharauis inscritos en el censo confeccionado por las Naciones Unidas (que respetaron escrupulosamente los criterios negociados libremente por Marruecos y el Frente Polisario), y sólo ellos.Pese a lo que puedan decir las diplomacias española, francesa o marroquí, no hay problemas técnicos de ningún tipo para llevar a cabo el referéndum. ‘Sólo’ falta lo más importante: la voluntad de llevarlo a cabo. Sólo esta solución puede poner fin al callejón sin salida al que parece abocar la comunidad internacional al pueblo saharaui que, desde un futuro Estado independiente y amigo de España, bien podría convertirse en el eslabón necesario para la tan cacareada ‘alianza de civilizaciones’.JUAN SOROETA LICERAS | PROFESOR DE DERECHO INTERNACIONAL DE LA UPV-EHU
Diariovasco.com, 2/11/2011
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Les investigations se poursuivent
Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a affirmé hier que les investigations se poursuivaient à différents niveaux pour libérer «le plus rapidement» les trois coopérants étrangers enlevés dernièrement dans les camps de réfugiés sahraouis.«Pour l’instant, les investigations se poursuivent à différents niveaux, au niveau des services concernés dans notre pays, mais aussi dans les pays voisins qui sont également désireux de trouver une piste qui peut nous conduire à ces personnes», a-t-il souligné à la presse en marge de la cérémonie de présentation des vœux au président de la République à l’occasion du 57e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale.Mourad Medelci a précisé que l’objectif de ces investigations est de «faire en sorte que ces personnes (deux Espagnols et une Italienne) soient libérées le plus rapidement».Les trois humanitaires, Aino Fernandez Coin, de nationalité espagnole, membre de l’Association des amis du peuple sahraoui en Estrémadure (Espagne), Enrico Gonyalons, de nationalité espagnole, membre de l’ONG espagnole MUNUPAT, et Rossella Urru, une Italienne, membre de l’ONG italienne CCISPP, avaient été enlevés par des inconnus dans la nuit du 22 au 23 octobre dernier.Le responsable de la diplomatie algérienne a insisté sur le fait que «le phénomène de prise d’otages n’était pas nouveau» et que la communauté internationale œuvrait à sa prise en charge, en référence au rapt, la semaine dernière, de trois humanitaires européens dans les camps de réfugiés sahraouis. Il a rappelé dans ce sens qu’au plan juridique, l’Algérie et la Grande-Bretagne avaient pris ensemble la direction d’une initiative visant à criminaliser le paiement des rançons aux groupes terroristes pour la libération d’otages.Mourad Medelci a souligné, en plus de cette initiative, la nécessité de mettre en place un système de prévention contre le risque de prise d’otages «qui soit à la charge de tous les pays et de toutes les institutions y compris celles humanitaires qui viennent aujourd’hui à Tindouf, et demain ailleurs», a-t-il dit.«Maintenant lorsque nous rencontrons un cas précis (l’enlèvement des trois humanitaires européens dans les camps de réfugiés sahraouis), il faut laisser aux services concernés et spécialisés, qui ne sont pas seulement algériens mais de tous les pays concernés par cette question, le soin de le traiter», a-t-il souligné.Car pour lui, la communauté internationale ne va pas aujourd’hui faire autrement que de travailler ensemble pour trouver des solutions à ces problèmes. «Nous ne pouvons pas faire des déclarations au quotidien sauf s’il y a des éléments nouveaux», a conclu M. Medelci.Y. M.Le Jeune Indépendant, 2/11/2011 -
Quarante militants sahraouis des droits de l’homme agressés par la police marocaine
SaharaOccidental : Quarante militants sahraouis des droits de l’homme ont été « agressés et battus » par la police marocaine à leur descente d’avion lundi en fin d’après-midi à l’aéroport d’El Aaiun (capitale occupée du Sahara occidental), rapporte mardi l’agence de presse sahraouie SPS.En provenance d’Alger où ils avaient pris part à la 2ème conférence internationale sur « le droit des peuples à la résistance : le cas du peuple sahraoui » tenue les 29 et 30 octobre, les quarante sahraouis « ont été agressés par des dizaines de policiers armés de matraques qui les ont bastonné et insulté durant plus de quatre heures », indique SPS citant une source officielle.La Nouvelle République, 2/11/2011 -
El gobierno reafirma su apoyo a Marruecos en el conflicto con el Sahara
Ella declaraba lo siguiente: “Creo que es muy positivo para el desarrollo de Marruecos y las singularidades de cada región”.Trinidad Jiménez se refería al plan, que puso en marcha el monarca Mohamed VI el pasado 6 de Enero, con el que se pretende reorganizar el territorio marroquí. No obstante, el problema subyacente es que en este plan se incluye el Sahara como territorio de Marruecos, hecho que viola el mandato de la ONU, que determina que el pueblo Saharaui tiene derecho a la autodeterminación. Este plan cuenta con la oposición acérrima del Frente Polisario (representante legítimo del pueblo saharaui) que decía que tal plan era injusto y que no tenía legitimidad internacional al realizarse al margen de la ONU. Además el Omar Azziman, ex embajador de Marruecos en España y responsable de capitanear el Plan de Regionalización, aseguró durante la presentación del proyecto que si no se alcanza antes una solución con el Polisario para poner en marcha el Plan de Autonomía que el reino alauí propone para el Sahara Occidental en la ONU, se aplicará la regionalización como fase transitoria.
Asimismo la ministra socialista declaraba que la solución al conflicto saharaui tiene que estar en manos del Consejo de Seguridad y que se tiene que hacer valer el derecho a la autodeterminación. Esta declaración contrasta con el hecho que Marruecos, una de las partes implicadas en el conflicto, entrará como miembro del mismo Consejo de Seguridad. Delante de este hecho la Sra. Trinidad Jiménez, afirmaba lo siguiente: « Marruecos es un gran país, que juega un papel importante en el Magreb, que comenzó a acometer reformas hace años que se han intensificado en los últimos meses ». Aquí mostraba la ministra una enorme parcialidad. Por tanto, sonaba a chiste que Trinidad Jiménez confiaba en una solución al conflicto desde la ONU, con el Frente Polisario de interlocutor con Marruecos, y que dicha se realizará de acuerdo a los pretextos fijados por la ONU antes de que Franco muriera y que la marcha verde se efectuase.
La discordante relación del PSOE con el movimiento pro saharaui
El impulso de pacifismo lanzado por Zapatero en su política exterior se ha ido resquebrajando poco a poco. Muestra de ello son los incidentes acontecidos durante un mitin de Rubalcaba (PSOE) en Tenerife este mes, donde fueron expulsados a golpes simpatizantes de los movimientos pro Sahara. Los empujones fueron efectuados por miembros del PSOE, entre ellos Javier Abreu (Alcalde del Ayuntamiento de Laguna). Más tarde la asociación Alternativa si se puede (ASSP) denuncio esta agresión y pidió la dimisión del alcalde. Hasta el momento el alcalde se mantiene en su puesto. Parece que el PSOE relega su bandera eco pacifista y prefiere salvaguardar los intereses de las trasnacionales.
TERCERA INFORMACION, 1/11/2O11
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Charlie Hebdo : Du pain béni pour la campagne électorale de Sarkozy
Cette nuit, les locaux de Charlie Hebdo ont été incendiés à 75%. Tout a brulé. Un attentat bien planifié et synchronisé, puisque la page web de Charlie Hebdo a aussi été piraté, on n’y voit que des symboles islamiques.La campagne présidentielle a pris une nouvelle tournure. Une campagne dans laquelle tous les sondages pointaient vers la chute de Nicolas Sarkozy et le triomphe de François Hollande, candidat du PS. Surtout après l’échec de la solution franco-allemande à la crise grecque. Sarkozy avait besoin d’un coup de main pour se relever d’une descente en enfer déclenchée depuis son arrivée au pouvoir.
Du pain béni pour Sarko. Ce feu va alimenter la polémique sur l’islam, la liberté d’expression. Deux nouveaux sujets qui s’inventent de plein pied dans la compagne présidentielle. La droite dite populaire se lèche déjà les babines pour venir en aide à son candidat ce qui laisse penser qu’il y a eu manipulation, voire implication d’un service quelconque à la solde du candidat française de la droite.
La France, aurait-elle décidé de suivre la voie du Maroc? Rabat, pour freiner la marche libératrice du Printemps Marocain, a exécuté l’attentat de Marrakech pour ressusciter la menace terroriste et maintenir le pouvoir actuel en place. D’autres attentats ont été exécutés par le Makhzen pour attirer le soutien de l’Occidental dans la conflit sur le Sahara Occidental. Un territoire qualifié par Rabat comme « première cause nationale ».