Mois : novembre 2011

  • Javier Barde colabora con Naciones Unidas en un documental para denunciar los abusos de los derechos humanos en los territorios ocupados por Marruecos

    Pillan a Penélope Cruz y a Javier Bardem jugando con Leo en el parque
    Las fotos de los últimos tiempos de Penélope Cruz y Javier Bardem son siempre una bonita estampa familiar, lejos de cualquier morbo, para que vamos a engañarnos, más allá de ir viendo crecer a Leo y saber cómo es el fruto de la unión de los dos actores españoles más internacionales.
    Pe y Bardem han aprovechado un descanso de la película que Cruz está rodando en Italia (la película Venuto al Mondo) y han pasado toda una tarde de relax con su bebé (que ya ha cumplido 10 meses) en un parque de Roma, aprovechando el extraño buen tiempo de este mes de octubre.
    La pareja aún babean con Leo y no paran de hacerle mimos y darle besos. Javier además hace reír al pequeño haciéndole juegos y jugueteando con su perro. ¡Qué lejos está esta imagen paternal de Bardem de sus papeles de malo malísimo en el cine!
    Al caer la tarde, empezó a refrescar en Roma y la parejita se fue dando muestras de nuevo de lo bien que están juntos: Javier no desaprovechó el frío para abrazar a su esposa, con la que se casó en julio después de tres años de noviazgo.
    Los días de estampa familiar tendrán un paréntesis. Javier ha abandonado Italia, donde se encontraba para acompañar a su mujer, para desplazarse a Nueva York donde colabora con Naciones Unidas en un documental para denunciar los abusos de los derechos humanos en los territorios ocupados por Marruecos del Sáhara Occidental.
  • La MINURSO accusée de complicité avec le Maroc

    Montrez-moi le texte de l’accord militaire # 1 
    Faites pression sur l’ONU et la MINURSO, la force de paix de l’ONU au Sahara occidental, pour le rétablissement du texte de l’Accord militaire #1 et de la Carte # A4-010 sur le site MINURSO. Ce texte et une carte vont clairement à l’encontre de la prétension marocaine qu’il contrôle tout le Sahara occidental et que le mouvement indépendantiste du Polisario n’a pas de présence là-bas. L’absence de cette information – retiré par la MINURSO à un moment déterminé de l’année en cours- joue en faveur des propagandistes du Maroc. La MINURSO ne répondra pas aux demandes d’éclaircissement sur cette affaire.
    S’il vous plaît écrivez aux opérations de maintien de paix de l’ONU et / ou à la MINURSO pour demander pourquoi la l’Accord Militaire # 1 et Carte # A4-010 ont été retirés du site Web de la MINURSO, et demandez leurs réintégration.
    Vous pouvez contacter des opérations de maintien de l’ONU à http://www.un.org/en/peacekeeping/about/contact.asp , et vous pouvez envoyer un courriel à la MINURSO à minursoinformationofficer@un.org. Le texte suggéré se trouve ci-dessous, ou écrivez que le vôtre.
    Texte proposé : 

    Cher Monsieur ou Madame
    J’essaie de trouver des copies officielles de l’Accord Militaire (MA) # 1 et de la Carte N°: A4-010, relatifs à l’accord de cessez-le-feu de 1991 entre les forces armées marocaines et le Front Polisario au Sahara occidental. Ils étaient disponibles via le site Web local de la MINURSO avant 2010. Cependant, depuis que le site a été redessiné, ces matériaux n’ont plus été disponibles sur le site de la MINURSO, et ne semblent pas être disponibles sur d’autres sites Web de l’ONU.
    Pouvez-vous s’il vous plaît m’indiquer ce texte sur une source officielles de l’ONU au public?.
    Je serais également très reconnaissant pour toute information sur les raisons pour lesquelles ce texte a été retiré du site Web de la MINURSO, et je demande que ces documents soient rétablis.
    Cordialement

    Contexte

    En 1975, le Maroc a envahi le Sahara occidental. En 1991, l’ONU a négocié un cessez-le feu entre les forces armées marocaines et le mouvement indépendantiste du Polisario. La Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara occidental (MINURSO) a été créé pour organiser un référendum sur l’autodétermination pour ce territoire non autonome, et de surveiller le cessez le feu.Les termes du cessez-le-feu ont été énoncés dans l’Accord militaire ( MA) # 1 et la carte n ° A4-010 (voir image à gauche), qui décrivent les zones définies dans le cessez-le comme suit: Une zone tampon de 5 km (3 miles) de large au sud et à l’Est du mur [le mur de 1500 km construit par le Maroc pour sécuriser les zones qu’il a occupées dans le nord et l’ouest du Sahara occidental]; Deux Zones restreintes de 30 km (19 mi) le long du mur. La zone tampon est inclus dans la Zone Restreinte du côté du POLISARIO et le mur est inclus dans la Zone Tampondu du côté de l’armée marocaine;
    Deux zones avec des restrictions limitées (ALR), qui sont, toutes les deux, vastes, étendues de terres du Sahara occidental sur les deux côtés respectivement.
    Le texte de l’Accord Militaire # 1 est embarrassant pour le Maroc, qui prétend contrôler l’ensemble du Sahara occidental. La réalité de la partition signifie que le plan du Maroc pour une autonomie limitée pour le territoire est inapplicable. Le Plan d’autonomie ignore le fait que cette «solution» ne peut s’appliquer que dans les zones du Sahara occidental sous contrôle marocain, et non pas à l’ensemble du territoire. Il ignore également le sort des 165 000 réfugiés sahraouis déplacés par le conflit. Les propagandistes marocains affirment que les zones au sud et à l’est du mur sont une «zone tampon» mise en place par l’ONU, à partir de laquelle le Polisario est barré. En fait, elles sont constituées de la Zone Restreinte et de l’Espace des restrictions limitées, qui sont équivalentes aux zones se trouvant du côté du mur contrôlé par le Maroc.
    A un moment donné, en 2010 le texte de L’AM # 1 et Carte n ° A4-010 ont été retirés du site Web de la MINURSO, une action qui est bénéfique pour le Maroc et préjudiciable au processus de paix. Une force de paix mandatée pour surveiller un cessez-le-feu doit être transparente à l’égard de son mandat et ses objectifs. La MINURSO ne l’est pas, et la suppression de cette information vitale pourrait être interprété comme une action visant à favoriser le Maroc dans sa campagne de propagande. La MINURSO a ignoré les demandes répétées à ce sujet. 
    Nick Brooks
    Source : Sand & Dust, 1/11/2011
  • Les assurances d’Ouyahia

    “Les citoyens peuvent être tranquilles.” C’est ce qu’a assuré, hier, le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, allusion faite à la conjoncture régionale et ses éventuels prolongements en Algérie. Selon ses propos rapportés par l’APS, M. Ouyahia tient cette assurance du fait que “l’Algérie a eu à développer une expérience certaine en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité”. Manière pour lui de mettre en valeur l’expérience acquise par notre pays dans ce domaine, donc en mesure de résister contre toute sorte de menace terroriste et/ou criminelle. 
    S’exprimant en marge de la cérémonie protocolaire du 57e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, le Premier ministre regrettera toutefois que cette expérience ait été développée “malheureusement” dans la bataille contre le terrorisme. Une bataille dans laquelle les algériens ont payé un lourd tribut. “Je dis malheureusement parce que nous aurions tellement souhaité que l’Algérie n’eut pas à vivre le terrorisme ni à expérimenter pareil fléau”, a-t-il dit, non sans rappeler que l’Algérie avait été parmi les premiers États à condamner et à combattre ce phénomène. Interpellé sur l’enlèvement, la semaine dernière, des trois humanitaires européens dans les camps de réfugiés sahraouis, à Tindouf, M. Ouyahia répliquera par la plus simple des formules : “l’État et les services concernés font leur travail dans le suivi de cette affaire.” Ceci, avant de s’en prendre aux médias auxquels il reproche leur “légèreté” dans le traitement de ce genre d’affaires. “Je sais que le monde de l’information du XXIe siècle est un monde direct et en live mais les questions de sécurité, de vie et de mort d’otages, ne se traitent pas comme ça, à la légère”, a-t-il dit. 
    Répondant à l’inévitable question sur l’avenir des relations algéro-libyennes, le Premier ministre a réaffirmé que la Libye était un pays “frère et voisin auquel nous ne tournerons pas le dos”. “Nous n’avons pas l’intention de déménager et les Libyens non plus”, a-t-il ajouté. Interrogé par ailleurs sur la position qu’adoptera son parti lors du vote, prévu pour aujourd’hui, de la loi sur le régime électoral à l’APN, M. Ouyahia a affirmé que “le RND avait affiché un soutien total et frontal aux différents textes de lois soumis par le président de la République”. En sa qualité de secrétaire général du RND, il expliquera que “ces textes concordent avec nos positions exprimées lors de notre rencontre avec l’Instance des consultations politiques”, tout en relevant que “la politique était une affaire de compromis final”. Et d’ajouter : “J’espère que, démocratiquement, chacun acceptera de se soumettre à la décision souveraine de notre Parlement. C’est là une des preuves qu’il est pluriel et que les avis sont différents.”
    Liberté, 2/11/2011
  • Ils voulaient l’empêcher de parler : Kadhafi tué par la France et les Etats Unis

    Témoin gênant lors d’un procès au Tribunal pénal international (TPI), le colonel Kadhafi aurait été liquidé par la France et les Etats-Unis, qui avaient en fait planifié son assassinat bien avant le 20 octobre, jour de sa capture et de sa mort, près de Syrte, alors qu’il tentait de quitter la ville.
    C’est ce que révèle le quotidien satyrique français le «Canard Enchaîné», selon lequel aussi bien les Etats-Unis que la France voulaient liquider physiquement le colonel, et éviter sa comparution devant des juges du TPI. La hantise était que ‘’ce nouvel ami de l’Occident aurait pu rappeler ses excellentes relations avec la CIA ou les services français, l’aide qu’il apportait aux amis africains de la France, et les contrats qu’il offrait aux uns et aux autres. Voire plus grave, sait-on jamais?’’. C’est à partir de ce moment que la mission des ‘’troupes au sol’’ a changé pour devenir en quelque sorte ‘’liquidez Kadhafi’’.
    La liquidation physique de Kadhafi, une affaire de ‘’Barbouzes’’ scabreuse qui n’a pas encore révélé tous ses secrets, alors que l’acte de décès de l’ex-dirigeant libyen a été signé par Washington et Paris, dès l’intervention des avions de l’OTAN en Libye. Officiellement pour protéger les civils contre les exactions des militaires pro-Kadhafi. Officieusement pour soutenir la rébellion et chasser du pouvoir un homme devenu trop gênant.
    InfoSoir, 2/11/2011
  • "L’Espagne doit assumer sa responsabilité dans le conflit du Sahara occidental avant l’UE", affirme l’eurodéputé Willy Meyer

    Séville (Espagne), 03 nov 2011 (SPS) L’eurodéputé, Willy Meyer a déclaré que l’UE ne peut pas assumer la responsabilité dans la question du Sahara occidental tant que l’Etat espagnol n’aurait pas assumé ses responsabilités juridique et historique en sa qualité d’ancienne colonie de ce territoire, à l’issue d’une cérémonie devant le consulat du Maro à Séville.
    « Nous devons mettre fin à cette situation abominable dans laquelle l’Union européenne se tient à l’écart » dans le seul cas en suspens de décolonisation en Afrique, a indiqué M. Meyer, soulignant que « l’UE ne peut assumer cette responsabilité tant que l’État espagnol ne l’aurait pas assumée ».
    L’Eurodéputé et vice-président de la commission des affaires étrangères au Parlement européen, l’Espagnol ,Meyer Willy en compagnie de l’avocat José Perez, ont été agressés dimanche dernier à l’aéroport d’El Aaiun, capitale occupée du Sahara occidental, par la police marocaine.
    « Le Maroc ne veut pas de témoins pour que la police agisse en toute impunité » au Sahara occidental, un territoire où « il y a aucune valeur » pour le droit international, a regretté l’eurodéputé.
    Selon le droit international le Maroc est une force d’occupation et ne possède aucune souveraineté sur le Sahara occidental, a-t-il rappelé.
    « Nous n’allons pas abandonner le peuple sahraoui, quelque soient les circonstances », a insisté M. Meyer, réaffirmant que « C’est la deuxième fois de venir à El Aaiun et il y aura une troisième, quatrième et cinquième ».
    Par ailleurs M. Meyer a déclaré que son parti, Izquierda unida (la gauche unie) continuera à « œuvrer pour briser le silence autour de la question du peuple sahraoui et empêcher le gouvernement marocain à agir en toute impunité ».
    Il a également demandé aux autres formations politiques en Espagne à adopter une position unanime sur le conflit au Sahara occidental qui soit incluse dans leurs programmes électorales avant les prochaines élections générales du 20 novembre. (SPS)
  • L’UA réitère sa condamnation pour l’enlèvement de trois humanitaires européens des camps de réfugiés sahraouis

    Addis-Abeba, 02 Novembre 2011 (SPS) L’Union africaine (UA) a condamné mardi l’opération terroriste qui a conduit à l’enlèvement de deux Espagnols et une Italienne de la résidence des étrangers dans les camps de réfugiés sahraouis le 23 Octobre 2011, a rapporté un communique parvenu à SPS.
    « L’Union africain a condamné sévèrement cet acte lâche », a déclaré le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping.
    « M. Ping a exprimé la solidarité de l’Union africaine avec les familles des otages, appelant les pays de la région à intensifier leur coopération pour lutter contre le terrorisme dans le Maghreb », a –t- il ajouté.
    « L’UA suit avec attention les développements de l’enlèvement de trois humanitaires européens et poursuit les opérations de recherche » des ravisseurs et la libération des otages sains et saufs, rappelle-t-on. (SPS)
  • Genève : Le Maroc demande la suppression de l’assistance internationale accordée aux réfugies sahraouis

    Question des réfugies sahraouis à Tindouf : Le Maroc s’attaque de nouveau à l’Algérie 
    Le royaume du Maroc semble déterminé à violer le droit du peuple sahraoui à son droit à l’autodétermination et à présenter l’Algérie à la communauté internationale comme étant le responsable du blocage que connaît cette question. La dernière tentative du Maroc date d’hier, où le représentant de ce pays au Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés a fait de la présentation du rapport mondial sur les réfugiés une opportunité à ne pas rater pour s’attaquer à Algérie. 
    Pendant, les débats le délégué marocain, a posé, selon un communiqué du centre de presse des Nations unies, une question sur les stratégies déployées par le HCR pour garantir le retour librement consenti des réfugiés dans les situations prolongées et s’est interrogé sur les nouvelles stratégies envisagées dans ce contexte. Dans ses propos le représentant marocain considère les réfugies sahraouis comme des otages ou des prisonniers forcés à s’installer dans ces camps. En outre, il estime que l’assistance aux réfugies sahraouis à Tindouf  » «ne pouvait être octroyée qu’en organisant l’enregistrement et le recensement de la population concernée. 
    En mots clairs, il demande la suppression de l’assistance internationale accordée à ces refugies.» Cette question a été évoquée à maintes reprises et butte le refus de l’Algérie quant à ce recensement», a déclaré la représentante du Maroc. 
    Cette agitation du représentant marocain n’est qu’une atteinte à l’Algérie et une ignorance des efforts qu’elle a 
    déployés pour assurer le bien-être des réfugies et pour un règlement équitable de la question sahraouie. M. Mouard Benmehidi, délégué de l’Algérie au HCR n’est pas resté bras croisés face à ces agissements, il a, en effet, indiqué que l’Algérie avait ouvert ses frontières à tous les réfugies sans exception et son intervention est purement humanitaire. A titre illustratif il cité le cas des réfugiés ayant fui la Libye, que l’Algérie a accueillis. 
    «Qu’en est-il de la protection juridique et des services pour des réfugiés comme les réfugiés sahraouis de Tindouf, et existe-t-il un plan du Haut-Commissariat pour répondre à ces cas spéciaux?» S’est interrogé le délégué de l’Algérie. 
    Il a souligné, en outre, que «l’Algérie continuait également d’accueillir à Tindouf l’une des 30 situations de réfugiés prolongées dans le monde». il ajoute : «Il s’agit, a-t-il dit, de réfugiés des territoires non autonomes du Sahara occidental qui attendent leur rapatriement librement consenti dans le cadre de la mise en œuvre d’une solution juste et mutuellement acceptable». 
    En revanche, il a fait savoir la satisfaction de l’Algérie quant au contenu de ce rapport notamment en ce qui concerne les progrès réalisés, en janvier 2011, dans la reprise des visites familiales par avion entre les réfugiés 
    sahraouis vivant dans les camps de Tindouf en Algérie et leurs familles au Sahara occidental. Il a ensuite évoqué l’élan de solidarité humanitaire lors de la crise libyenne, à travers une prise en charge rapide des réfugiés au niveau des frontières avec la Libye, en mettant à leur disposition des centres d’accueil et de transit dotés de tous moyens d’hébergement, de restauration et de prise en charge médicale. 
    Il a également selon toujours la même source, fait état de l’assainissement de la situation administrative de ces personnes en coordination avec leurs représentations diplomatiques et l’organisation de leur rapatriement vers leur pays d’origine. 
    R. C.
    Les Débats, 3/11/2011
  • Un fléau dont le coût est astronomique La cybercriminalité inquiète le monde

    Plus de 900 dirigeants et experts mondiaux représentant une soixantaine de pays, ont entamé à Londres la conférence internationale sur la cybercriminalité pour examiner les moyens de renforcer la lutte contre ce phénomène. Le but essentiel de la rencontre, la première du genre, est de trouver une stratégie de lutte commune pour s’attaquer a un fléau dont le cout est estimé a 600 milliards de livres Sterlings dans le monde. La réunion de deux jours organisée par le Foreign Office, se tient dans une conjoncture marquée par la recrudescence des actes de piratage informatique en Grande Bretagne. 
    La veille de la réunion, l’agence d’interception britannique GCHQ, a averti que les attaques cybernétiques contre les systèmes informatiques du Royaume-Uni ont atteint des niveaux inquiétants. L’été dernier, un grand nombre d’attaques cybernétiques ciblant le Foreign Office et d’autres ministères, ont été déjouées, souligne la même source. A l’ouverture des travaux le ministre des Affaires étrangères William Hague, a affirmé devant les dirigeants politiques, les experts mondiaux, les représentants de compagnies de sécurité informatiques des cinq continents que «beaucoup de pays et de représentants ici présents ont des vues très différentes. 
    Mais les raisons de coopérer sont beaucoup plus convaincantes que les questions qui nous divisent». Il a appelé les participants à une «démarche collective» pour assurer dit-il, que l’énorme potentiel de l’Internet «soit utilisé dans un monde plus sûr et plus prospère». Il s’agit également, a-t-il ajouté, «de promouvoir les opportunités économiques et sociales qu’offre le réseau Internet». « Partout dans le monde, nous voyons une explosion de nouvelles façons d’accéder aux informations et à la connaissance. L’avantage économique est clair et aujourd’hui le développement de l’Internet influe sur la croissance du PIB mondial», a souligné M. Hague lors de cette conférence. 
    Il a néanmoins mis en exergue le phénomène de la cybercriminalité qui se développe à l’ombre de l’essor remarquable des réseaux informatiques dans le monde. «Partout il ya des gens et des groupes qui cherchent à transformer nos renseignements personnels en argent ou de faire des ravages sur le net pour exprimer des revendications politiques», a-t-il affirmé. 
    Plusieurs recommandations ont été proposées lors de la conférence, telles que la nécessité de respecter les droits individuels de la vie privée et à assurer une protection adéquate de la propriété intellectuelle, la nécessité pour les Etats et gouvernements de travailler ensemble pour s’attaquer collectivement à la menace des criminels agissant en ligne, et la promotion d’un environnement concurrentiel. 
    Riad D.
    Les Débats, 3/11/2011
  • La démocratie mal venue en Grèce

    Heureusement pour la Grèce que, pour le moment du moins, on ne peut pas lui faire un sort comme celui fait à la Libye. On se contente juste de ruer dans les brancards et de tenter de trouver des menaces qui marchent. On vous le dit, la démocratie n’est pas du tout à l’ordre du jour quand il s’agit de sauver les banques. Même si elle est chantée, à tout va, même si elle sert à se faire élire pour tirer la légitimité qu’il faut, il y a des situations où les peuples ne doivent pas du tout être consultés. C’est ce qu’est en train de comprendre le peuple grec, qui a obligé son Premier ministre Georges Papandreou à recourir à un référendum populaire sur la façon dont doit être gérée la question de la dette et, par extension l’économie du pays. Cela a suffi pour que l’on crie : «au fou !» et qu’on le somme de revenir sur sa décision. 
    Dans le même temps les places boursières, prises de panique, se rétractent. Le Dax à Francfort, perd 5%, le CAC 40 à Paris chute de 5,38%. La bourse de Londres cède 2,21%, celle de Milan 6,80% et celle de Madrid 4,19%. Les banques ont perdu jusqu’à 17% et peut-être plus. Tout ça à cause de l’un des recours les plus démocratiques qui soient. Tout ça parce que c’est un peuple qui doit décider de ce qu’il faut faire et non un gouvernement. Un gouvernement qui s’était engagé le 27 octobre passé, lors d’un sommet européen, à livrer le pouvoir de gérer la Grèce à une Troïka constituée des représentants de l’Union européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international. Le projet étant de veiller à ce que les mesures d’austérité préconisées par un plan de «sauvetage» soient bien mises en œuvre. 
    Le problème est que l’on avait tenu compte du fait que la population grecque, la principale concernée par la chose, manifestait depuis des mois contre les conditions qu’on lui infligeait. Papandréou aurait eu peur de la rue, c’est ce qu’on lui reproche ouvertement, et veut la consulter sur l’accord en question. Ce que ne tolèrent pas Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, les principaux parrains du processus d’assujettissement des Grecs à la vérité du marché. D’ailleurs un communiqué cinglant est publié qui dit que : «La France et l’Allemagne sont déterminées à assurer avec leurs partenaires européens la pleine mise en œuvre, dans les meilleurs délais, des décisions adoptées par le sommet». 
    L’enjeu est de sauver les meubles avant la réunion des chefs d’Etat du G20, qui risque de voir sa stratégie européenne prendre l’eau. Exit la voix du peuple, c’est ce qui est dit. Surtout qu’on sait d’avance qu’il ne sera pas du tout d’avis de payer la note. Alors, il ne doit pas être mêlé à ce qui le regarde au premier chef. Ce qui crée comme un malaise, quand on sait ce que ces mêmes dirigeants font en matière de démocratisation et ce qu’ils en disent à tout va. En tout cas, nous sommes devant le premier cas d’école qui met à nu, devant le monde entier, les subtilités de la démocratie patentée. Les Grecs, en priorité, jugeront de ce qu’il en est en réalité, eux, qui viennent d’apprendre que leur souveraineté ne fait pas le poids devant les intérêts occultes de la grande finance. 
    Par Ahmed Halfaoui
    Les Débats, 3/11/2011
  • Libye / CPI : Seïf al-Islam négocie sa reddition

    La CPI est toujours en train de négocier une possible reddition du fils et dauphin de l’ancien dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi.
    La Cour pénale internationale (CPI) «a reçu des questions de personnes liées à Seïf al-Islam sur les conditions légales relatives à sa possible reddition», a déclaré le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, hier, mercredi, devant le Conseil de sécurité de l’ONU. Moreno-Ocampo a précisé plus tard que la CPI n’avait plus eu de contacts depuis «plusieurs jours» avec l’entourage de Seïf al-Islam.
    Moreno-Ocampo a reconnu qu’il craignait que des mercenaires tentent d’aider Seïf à prendre la fuite. Il a aussi indiqué que le nouveau gouvernement libyen pourrait éventuellement se charger du procès visant Abdullah al-Senussi, l’ancien beau-frère du dictateur, l’ancien chef du renseignement libyen. La CPI a émis des mandats d’arrêt le 27 juin dernier contre Kadhafi, Seïf et Senussi, les accusant de crimes contre l’humanité lors de la répression des manifestations en Libye.
    Les accusations pesant contre Kadhafi seront officiellement abandonnées lorsque la Cour recevra la preuve qu’il a été tué le 20 octobre dernier. Son fils et son beau-frère n’ont pas été vus en public depuis la mort de Kadhafi. Des représentants de Seïf al-Islam ont posé des questions sur ce qui se passerait s’il devait comparaître devant des juges et les possibilités d’acquittement, a expliqué le procureur devant les quinze pays membres du Conseil de sécurité. La Cour a «clarifié» le fait qu’en vertu du statut fondateur de la CPI, Seïf al-Islam «pourrait demander aux juges de ne pas ordonner son retour en Libye après sa condamnation ou son acquittement».
    «Les juges peuvent également décider de son extradition vers un autre pays», a indiqué Moreno-Ocampo. Les autorités libyennes ont expliqué à la CPI qu’elles préparaient leur propre procès. Moreno-Ocampo a souligné qu’il appartiendrait aux juges de la CPI de se prononcer sur la juridiction requise pour le procès de Seïf al-Islam. «Nous recevons également des informations sur le fait qu’un groupe de mercenaires pourrait tenter de faciliter sa fuite de Libye.
    Nous en appelons aux Etats pour qu’ils fassent tout ce qu’ils peuvent pour entraver une telle tentative», a-t-il dit. Moreno-Ocampo a dit qu’il appartenait à Seïf et Senussi «de décider s’ils se rendent, restent cachés ou tentent de prendre la fuite vers un autre pays. Il appartient au Conseil de sécurité de s’assurer qu’ils seront traduits en justice pour les crimes dont ils sont accusés», a-t-il dit. Certains des comptes bancaires du fils de Kadhafi, y compris ceux à Londres, ont été gelés, mais Seif al-Islam a encore «du liquide et de l’or» pour financer l’aide de mercenaires, a-t-il ajouté.
    Des enquêteurs de la CPI se sont rendus en Libye la semaine dernière pour collecter davantage de preuves concernant Seïf al-Islam de même que sur des accusations de viols en série commis par les forces de Kadhafi lors de la répression des manifestations.
    Des accusations de crimes ont également été formulées contre les forces de l’OTAN qui ont mené des frappes contre des cibles du camp de Kadhafi et contre les forces du Conseil national de transition, «y compris la détention de civils soupçonnés d’être des mercenaires», a encore indiqué le procureur. «Ces accusations seront examinées de façon indépendante et impartiale» par la CPI, a-t-il promis.
    InfoSoir, 3/11/2011