Mois : novembre 2011

  • Chelgham accuse le Qatar de vouloir imposer son hégémonie en Libye

    Il a minimisé son rôle dans la révolte menée par le peuple libyen

     

    Abderahmane Chelgham, l’ancien ministre des Affaires étrangères du leader libyen El Guedafi et ancien représentant de Libye auprès de l’ONU, a critiqué sévèrement, hier, le rôle du Qatar en Libye, l’accusant de vouloir contrôler le pays tout en appuyant une partie aux dépens d’autres parties. L’ancien bras droit d’El Guedafi a exprimé son opposition à la présence de la coalition internationale en Libye, dirigée par le Qatar, après la fin de la mission de l’OTAN.

    Intervenant dans une émission diffusée par la télévision allemande, Chelgham a condamné le rôle que joue le Qatar, ajoutant que la coalition dirigée par ce pays en Libye reste floue. « Le Qatar dirige les Etats-Unis et la France, d’ailleurs c’est qui Qatar ? Son armée n’est-elle pas composée de mercenaires venus de Bengladesh, de Népal et du Pakistan ? De quoi ce pays est capable ? Je crains que le Qatar attrape le syndrome de la grandeur que celui d’El Guedafi et se considérer comme un leader dans la région. Je n’admettrai jamais cela. Le nombre des martyrs et des blessés libyens dépasse le nombre de la population du Qatar », s’est-il insurgé. 

     
    Dans ce sens, Chelgham a affirmé que le Qatar veut imposer son hégémonie en Libye, relevant que la délégation du CNT qui a visité le Qatar récemment a accepté les conditions de Doha, sachant que les éléments composant cette délégation n’ont pas suffisamment d’expérience politique. Avant d’ajouter : « la délégation du CNT a accepté des conditions imposées par le Qatar que les libyens n’auraient jamais accepté. S’il pensent qu’ils sont capables d’étendre leur hégémonie, ils se trompent, car il seront combattus avec tous les moyens ». « La Libye n’a pas besoin de l’argent du Qatar. Ceux qui ont accompli la mission sur le terrain sont les forces françaises, américaines et britanniques et non pas celles de Qatar », s’indigne-t-il.
     
    El Khabar, 4/11/2011
  • Les présidents des commissions développement, pêche et budget au PE appellent à interrompre l’accord de pêche UE-Maroc

    BRUXELLES – Les présidents des commissions du développement, de la pêche et du budget du Parlement européen (PE) ont récemment appelé les membres du PE à rejeter la prorogation de l’accord de pêche UE-Maroc d’une année, estimant « qu’aucune activité économique légale ne peut être exercée sur un territoire en attente de décolonisation » (le territoire du Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc en 1975, ndds).
    Dans son intervention, le rapporteur de la commission du budget au PE, François Afonso, a souligné que « les fonds des contribuables européens doivent être dépensés avec sagesse et de manière légale », ce qui implique « le rejet de la proposition de prorogation de l’accord de pêche UE-Maroc », a indiqué jeudi l’Agence de presse sahraouie (SPS).
    Pour sa part, Isabella Lovin, rapporteur de la commission de développement au PE a insisté sur la nécessité du rejet par le Parlement européen de la prorogation de l’accord de pêche conclu avec le Maroc. « On ne peut admettre que le Maroc néglige les interrogations de la Commission européenne concernant les attentes du peuple sahraoui », a-t-elle soutenu.
    « La position de l’ONU est claire à ce sujet. Elle estime qu’aucune activité économique ne peut être exercée de façon légale sur un territoire en attente de décolonisation, à condition de respecter les aspirations du peuple de ce territoire », a-t-elle indiqué pour justifier cette position. « Jusqu’à présent, ni le Maroc ni la Commission européenne n’ont donné des preuves concernant la consultation des sahraouis sur l’accord », a-t-elle commenté, indiquant que cela a amené le bureau d’études juridiques relevant du PE à réclamer en 2009 l’interruption immédiate de l’accord ou sa révision’’.
    « L’accord décevant dans son ensemble est le plus préjudiciable pour les contribuables européens parmi les accords conclus par l’UE », lit-on dans un rapport d’évaluation de l’accord de pêche UE-Maroc réalisé par une société de consulting à la demande de la commission européenne. L’accord engendrera une perte financière considérable pour l’UE, a souligné la même source.
    Selon le rapport, l’UE consacre 513 millions d’euros annuellement au secteur de la pêche au Maroc qui n’a utilisé que 15 % du montant. Cependant le Maroc souligne que ce montant ne représente que 20 % des investissements consacrés au secteur de la pêche entre 2008 et 2009.
    APS, 4/11/2011
  • Un site web prétend recueillir les doléances des Marocains

    Rabat.- Le site s’appelle Madalim, et il prétend recueillir les plaintes quotidiennes des Marocains contre l’administration, la police, les politiciens, etc.. On se sait pas encore si on peut se plaindre en visant plus Haut.
    La doléance doit être en vidéo puisque le site Madalim n’a apparemment pas prévu d’autres formes de diffusion.
    Comme l’a signalé l’ancien détenu d’opinion Mustapha Adib, qui a découvert ce site, si « l’idée est géniale et ne pourra qu’apporter un appui à des victimes qui en ont fort besoin, le problème c’est qu’on ne sait pas qui y est derrière ».
    Le site madalim.com a été acheté et est géré par un site « musulman » du nom de art4muslim.com. Ce dernier, créé en avril 2010, est logé à Dubai, aux Emirats arabes unis. Son responsable administratif et technique serait un certain Sami Sami. Sûrement un nom d’emprunt.
    Mais peut-être que le service technique de la DST, toujours à l’affut des sites internet qui bousculent la quiétude du sultan, pourrait nous en dire plus.
    Thami Afailal
    www.madalim.com. A ne pas confondre avec cette supercherie appelée Diwan al Madhalim, devenue depuis mars 2011 Institution du médiateur du royaume du Maroc. Une boutique de farce et attrape.
    DEMAIN, 4/11/2011
  • L’Espagne doit assumer sa responsabilité vis-à-vis du conflit au Sahara occidental

    SEVILLE (Espagne) – L’eurodéputé, l’espagnol Willy Meyer, a indiqué que l’Union européenne (UE) « ne peut pas assumer la responsabilité vis-à-vis de la question du Sahara occidental tant que l’Etat espagnol n’aura pas assumé ses responsabilités juridique et historique en sa qualité d’ancienne colonie de ce territoire ».
    « Nous devons mettre fin à cette situation abominable dans laquelle l’UE se tient à l’écart dans le seul cas en suspens de décolonisation en Afrique », a souligné M. Meyer à l’issue d’une cérémonie devant le consulat du Maroc à Séville, a rapporté jeudi l’Agence de Presse Sahraouie (SPS).
    L’Eurodéputé et vice-président de la commission des Affaires étrangères au Parlement européen, accompagné de l’avocat José Perez, ont été agressés dimanche dernier à l’aéroport d’El Aoun, capitale occupée du Sahara occidental, par la police marocaine, a rappelé SPS.
    « Le Maroc ne veut pas de témoins pour que la police agisse en toute impunité » au Sahara occidental, un territoire où « il n’y a aucune valeur » pour le droit international, a regretté l’eurodéputé.
    Selon le droit international, le Maroc est une force d’occupation et ne possède aucune souveraineté sur le Sahara occidental, a-t-il rappelé. « Nous n’allons pas abandonner le peuple sahraoui, quelles que soient les circonstances », a insisté M. Meyer, cité par l’agence.
    M. Meyer a déclaré, par ailleurs que son parti, Izquierda Unida (la gauche unie) continuera à « oeuvrer pour briser le silence autour de la question du peuple sahraoui et empêcher le gouvernement marocain d’agir en toute impunité ».
    Il a également demandé aux autres formations politiques en Espagne d’adopter une position unanime sur le conflit au Sahara occidental qui soit incluse dans leurs programmes électoraux avant les prochaines élections génér
    APS, 3/11/2011
  • DRAME ET DRACHME… Et si la « Crise », ce n’était pas de sortir de la zone euro, mais d’y rester? … Parce que L’EURO, C’EST « LA ZONE » !?

    Le journal Le Monde, aujourd’hui, publie sur son site des tonnes d’articles sur le drachme grec. Va-t-on retourner au drachme grec?

    Drachme, et drame grec.

    Le drachme, ce serait le drame (le drame grec, ça va de soi)?

    Je ne suis pas économiste, mais il y a des choses que je ne comprends pas…

    D’une part, M. Sarkozy lance un ultimatum à la Grèce : ou bien la Grèce fait ce que M. Sarkozy lui dit de faire, ou bien elle sort de l’euro. Et « sortir de l’euro », dans la bouche de M. Sarkozy, cela semble un drame, le plus grand drame (ou presque…) de tous les temps!

    Mais par ailleurs, les membres du G20, comme on dit en jargon journalistique politiquement correct, « évaluent le coût d’un défaut de la Grèce et les conséquences d’une possible sortie de ce pays de la zone euro ».

    Alors, faudrait savoir. On veut que la Grèce reste dans l’euro, ou pas? Et on veut que la Grèce reste dans l’euro pour sauver la Grèce, ou pour sauver l’euro? Et on veut sauver l’euro pour sauver l’Europe, ou pour sauver les fonctionnaires, les banquiers, les grands économistes, les grandes fortunes de l’euro?
    Et si on veut sauver la Grèce non pas par amour exclusif de la Grèce (malgré les liens de famille que les ancêtres très proches de M. Sarkozy avaient avec ce pays), mais par amour de l’euro, est-il difficile de comprendre que la Grèce ait envie, et surtout qu’elle ait le droit ultra-démocratique d’organiser un referendum?…
    Autre question, qui croit que la crise de l’euro serait « réglée » parce que la Grèce « resterait » dans la « zone euro »?
    Autre question: mais pourquoi faut-il donc, pourquoi « faut-il » selon M. Sarkozy que la Grèce « reste dans l’Euro », et cela alors que tous les pays de la zone euro s’endettent, et que la Chine va racheter ces dettes (ou une partie, ou une énorme partie de ces dettes) de telle sorte que les anciens « maîtres du monde », les Européens, en sont désormais réduits à mendier le rachat de leurs propres dettes par les autres continents, et notamment par la Chine communiste…?
    Barack Hussein Obama Junior et Sarkozy se sont « accordés », dit Le Monde, avant l’ouverture du sommet, sur la nécessité de régler »rapidement » la crise de la zone euro.
    Trois questions d’un imbécile tel que moi :
    1. Pourquoi est-il absolument indispensable que M. Barack Hussein Obama Junior s’occupe de la zone euro?
    2. A quoi servent les sommets si certains de ses chefs s’y « accordent » AVANT ces sommets? Les accords se font-ils pendant ces sommets, ouavant? Si les accords se font avant, à quoi servent ces sommets? A entériner des décisions prises ailleurs? Prises par qui?
    3. Si la « Crise » est si grave, comment espère-t-on la régler « rapidement »? Si on peut la régler rapidement, alors est-elle si grave que cela? Et si elle n’est pas si grave que cela, comment nos génies de la politique et de l’économie ne sauraient-ils pas la régler?
    Barack Hussein Obama Junior et Sarkozy semblent obsédés par l’idée de mettre au point, avec leurs partenaires, « une stratégie de croissance économique mondiale ». Mais, demande l’imbécile notoire que je suis, est-ce que ce n’est pas justement cette croissance et cette recherche de la croissance – une croissance impossible, car nulle croissance ne peut être exponentielle dans un monde dont les ressources ne sont pas exponentielles – qui mènent à la crise?
    Barack Hussein Obama Junior a souligné que l’essentiel de sa conversation avec Sarkozy aurait porté sur « le renforcement de la croissance économique mondiale » afin de« créer des emplois » et (surtout?) de« stabiliser les marchés financiers mondiaux. (…) La partie la plus importante de notre tâche pendant ces deux jours de sommet consiste à résoudre la crise financière ici en Europe ».
    « Ici en Europe », pourquoi le préciser, Obama?You know, « ici en Europe », la plupart des gens savent que Cannes est ici en Europe, you know what I mean?
    Thank you Obama, Thank you Sarkozy…
    Mais un imbécile notoire tel que moi se demande : et si la crise, ce n’était pas de sortir de la zone euro, mais d’y rester?
    Et s’il fallait dire que : l’Euro, c’est la zone!?

    Le Monde et l’illettrisme.En tout cas, le grand journal Le Monde, aujourd’hui, publie sur son site des tonnes d’articles sur le drachme grec. Va-t-on retournerau drachme grec?
    Le drachme, ce serait le drame?
    Mais non, le drachme, ce n’est pas le drame.
    D’autant que, tout le monde le sait (sauf auMonde, visiblement), « drachme » est un mot féminin.
    On dit : la drachme.
    On dit : une drachme. Et la drachme, la drachme millénaire ne serait pas un drame.
    En revanche l’euro, pour l’Europe, le petit euro qui a dix ans de vie et qui devait être la panacée dans l’Eurozone, Euroland, Disneyland…
    Evidemment, si Georges Papandréou, coupable d’avoir proposé de donner la parole au peuple, se fait jeter, son referendum restera un projet mort-né…
    Et pareil si, plus simplement encore, il abandonne son propre « projet » de referendum…
    Quoi qu’il en soit, et avec ou sans la Grèce: Good luck, l’Euro! Ou faudra-t-il dire d’ici peu : good bye?

  • Rajoy empêche un député espagnol du PP « ami » du Maroc de se représenter aux élections législatives

    Tanger.- Gustavo de de Aristegui, un député espagnol du Parti populaire qui est actuellement le porte-parole des affaires étrangères du PP au Congrès des députés (chambre basse), ne rempilera pas. C’est le patron du PP Mariano Rajoy qui en a décidé ainsi.
    Laisser en dehors du parlement cet ex-diplomate après 12 ans de bons et loyaux services aurait mérité une explication. Mais il n’y en a aucune. Du moins publiquement.
    En aparté, c’est une autre histoire. Gustavo de Aristegui, qui s’est mariée l’an dernier avec une Marocaine, une affaire d’ordre privé qui a pourtant fait frémir le PP et ses hautes instances, est accusé par ses « amis » politiques d’être trop proche des autorités marocains. Il attire depuis les ressentiments de ses camarades de parti. Certains d’entre eux l’ont même accusé de « s’être converti à l’islam ».
    Gustavo de Aristegui n’était pas un fidèle de Mariano Rajoy, mais il se considérait le « Monsieur Maroc » du Parti populaire. Il a essayé ces dernières années de renouer le contact avec les Marocains et surtout avec le Parti de l’Istiqlal du premier ministre Abbes El Fassi, membre, comme le PP, de l’Internationale démocrate centriste (IDC).
    Gustavo de Aristegui, qui a obtenu un wissam alaouite en 2008, se voyait occuper un poste d’importance dans le futur et inéluctable gouvernement espagnol dirigé par la droite. Mariano Rajoy en a décidé autrement. Ce qui ne présage rien de bon pour les futures relations maroco-espagnoles.
    C’est pas pour rien que les amis espagnols du Polisario ont salué cet éloignement.
    Abdellatif Gueznaya
    DEMAIN, 2/11/2011
  • Tunisie : Rached Ghannouchi fait la leçon à la France

    Rabat.- Certains, surtout ceux qui ont aidé et soutenu les dictateurs arabes durant des décades (et qui continuent à faire de même avec d’autres…), devraient peut-être revoir leurs copies. Mais l’envie de débiter n’importe quoi apparait comme la plus forte.
    Après la déclaration du ministre français des affaires étrangères, Alain Juppé,sur les « aides de la France qui seraient dorénavant conditionnées à la question des droits de l’homme » en Tunisie, Rached Ghannouchi, le patron d’Ennahda, le mouvement islamiste qui vient de gagner les élections en Tunisie a donné une belle leçon de morale aux Français dans le quotidien Le Monde.
    « Nous n’avons pas besoin d’une telle parole pour respecter les droits de l’homme. Cela fait partie de nos valeurs et de notre religion, et les Tunisiens n’acceptent pas les aides conditionnées. Dans les accords entre Ben Ali et l’Union européenne figurait le respect des droits de l’homme, mais l’Europe a fermé les yeux. Nous souhaitons qu’elle les garde désormais bien ouverts… », a déclaré Ghannouchi qui était considéré comme un pestiféré du temps du concubinage entre les présidents successifs français et le dictateur tunisien.
    D’ailleurs, la France officielle a refusé de féliciter Ennahda pour sa victoire propre et démocratique. Ainsi, Bernard Valero, le porte-parole du ministère français des affaires étrangères, n’a pas voulu commenter les résultats des élections. Ce qui lui a valu une remarque acide du correspondant au Maghreb du quotidien espagnol El Pais : » La réaction des autorités françaises après le dépouillement en Tunisie est à l’opposée de celle qu’elles ont eu, par exemple, après le référendum constitutionnel du 1er juillet au Maroc que les jeunes du Mouvement du 20 Février, l’opposition de gauche, un syndicat et les islamistes de Justice et Spiritualité ont boycotté. « Il apparait d’ores en déjà que le peuple marocain a pris une décision claire et historique », avait déclaré Juppé. « Nous saluons la forte participation du peuple marocain à ce référendum », avait-il ajouté« , écrit Ignacio Cembrero dans son blog.
    Dans un passé pas très lointain, quand les élections étaient falsifiées et que Ben Ali gagnait avec des scores à la 99%, l’Elysée et le Quai d’Orsay se pressaient pour féliciter le dictateur.
    Badr Soundouss
    DEMAIN, 3/11/2011
  • Nouveau coup médiatique de Charlie Hebdo : rupture de stocks !

    « Encore une fois ‘‘Charlie Hebdo’’ frappe un grand coup médiatique et commercial. La droite, qui avait jusque-là grise mine, peut remonter dans les sondages. Les musulmans font vendre… » 

    Haykel Ezzeddine, Genève
    Charia-Hebdo: beaucoup de bruit pour faire raisonner la caisse?
    La droite rapplique chez Charlie Hebdo
    L’incendie criminel contre Charlie Hebdo est condamnable et condamné.
    La liberté d’expression doit être garantie qu’elle concerne un dessin humoristique montrant un Musulman proposant 100 coups de fouets ou un colon juif dans une posture illarante
    Charlie Hebdo avait néanmoins viré le dessinateur Siné qui avait parlé du fils de Sarkozy. Ca ne doit pas se reproduire et tout doit pouvoir être publié.
    Matraquage médiatique hier
    On est en droit de se demander quelle était la cause du matraquage médiatique toute la journée d’hier 1er novembre, notamment chez BFM TV où de manière répétée on a pu voir la Une de Charlie Hebdo et un reportage avec dessinateur Chaarb sur le numéro. Quel en était le but ?
    La droite réactionnaire rapplique chez Charlie hebdo :
    Bertrand Delanoë, socialiste défroqué, soutien indéfectble de la dictature coloniale sioniste a rappelé le combat pour la liberté d’expression
    Le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, soutien de la dictature Ben Ali a fait de même
    Enfin le pire pour la fin, Claude Guéant a fait le déplacement sur le lieu de l’incendie et un discours très idéologique et amalgamant comme d’habitude.
    Charlie-hebdo, soit disant irrévérencieux,
    est un allié objectif de la droite la plus réactionnaire.
  • Les prisonniers de l’affaire de Gdeim Izik toujours en grève de la faim à la prison de Salé

    SALE (Maroc) – Vingt deux détenus politiques sahraouis poursuivent depuis le 31 octobre dernier une grève ouverte de la faim à la prison de Salé pour protester contre leur situation difficile.
    Selon un communiqué du Collectif des défenseurs des droits de l’Homme au Sahara occidental (CDESA), cité par l’agence de presse sahraouie SPS, les prisonniers réclament un procès équitable après un an d’emprisonnement en attente de jugement par un tribunal militaire à Rabat.
    L’administration pénitentiaire avait refusé de recevoir l’avis de grève ouverte de la faim de la part des détenus sans justifier ce refus, ont indiqué les familles des prisonniers.
    Les prisonniers politiques sahraouis avaient publié le 30 octobre dernier un communiqué dans lequel ils avaient annoncé leur grève de la faim ouverte pour protester contre le mauvais traitement dont ils font l’objet dans des postes de police et de gendarmerie marocains.
    Les concernés ont ajouté qu’ils ont été maltraités dans des cellules individuelles sans tenir compte de leurs conditions sanitaires et psychologiques, notamment celles des détenus Mohamed Ayoubi et Ahmed Daoudi, blessé par balle par l’armée marocaine avant l’agression contre le camps de Gdeim Izik.
    Le collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’Homme a appelé à l’accélération d’un procès juste pour les détenus, à mettre un terme aux violations et harcèlements exercés contre eux et à ouvrir une enquête sur les « dépassements » à leur encontre pour le seul tort d’avoir participer pacifiquement à l’exode massif dans le camps de Gdeim Izik en vue de réclamer les droits civiles, politiques et socio-économiques des sahraouis.
  • Parlamento cubano condena agresión marroquí contra europarlamentario en El Aaiún ocupado

    La Asamblea Nacional del Poder Popular de Cuba condenó este martes la agresión física ejercida por fuerzas policiales marroquíes contra el europarlamentario español Willy Meyer el pasado domingo en el aeropuerto de El Aaiún, capital ocupada del Sáhara Occidental.
    En un comunicado citado por Prensa Latina, la Comisión de Relaciones Internacionales del Parlamento cubano explicó que el hecho ocurrió en el aeropuerto de El Aaiún, durante el arribo de Meyer, quien iniciaba una visita de trabajo al Sahara Occidental.
    La policía no permitió su salida del avión, arremetió contra él tan pronto hizo presencia en la escalerilla de la nave, y le propinó una golpiza que le ocasionó heridas en la cara y otras partes del cuerpo, expresó el texto.
    El parlamento rechazó esta « violenta y abusiva conducta de las autoridades marroquíes que viola la integridad física del parlamentario Meyer ».
    Asimismo señaló que el hecho merece la más profunda condena de todos los parlamentarios del mundo y de la opinión pública internacional. (SPS)