Mois : novembre 2011

  • Des présidents de commission appellent à interrompre l’accord de pêche UE-Maroc

    S’achemine-t-on droit vers le rejet de la prorogation de l’accord de pêche UE-Maroc ? Les présidents des commissions du développement, de la pêche et du budget du Parlement européen viennent, en effet, d’appeler les membres du PE à rejeter la prorogation de l’accord de pêche UE-Maroc d’une année, estimant « qu’aucune activité économique légale ne peut être exercée sur un territoire en attente de décolonisation ». 
    Lors de son intervention, le rapporteur de la commission du budget au PE, M. François Afonso, a indiqué que « les fonds des contribuables européens doivent être dépensés avec sagesse et de manière légale », ce qui implique « le rejet de la proposition de prorogation de l’accord de pêche UE-Maroc ». 
    De son côté, Mme Isabella Lovin, rapporteur de la commission de développement au PE, a insisté sur la nécessité du rejet par le Parlement européen de la prorogation de l’accord de pêche conclu avec le Maroc. « On ne peut admettre que le Maroc néglige les interrogations de la Commission européenne concernant les attentes du peuple sahraoui », a-t-elle soutenu. « La position de l’ONU est claire à ce sujet. Elle estime qu’aucune activité économique ne peut être exercée de façon légale sur un territoire en attente de décolonisation, à condition de respecter les aspirations du peuple de ce territoire », a-t-elle indiqué pour justifier cette position. « Jusqu’à présent, ni le Maroc ni la Commission européenne n’ont donné des preuves concernant la consultation des sahraouis sur l’accord », a-t-elle commenté, soulignant au passage que cela a amené le bureau d’études juridiques relevant du PE à réclamer en 2009 l’interruption immédiate de l’accord ou sa révision ». 
    « L’accord décevant dans son ensemble est le plus préjudiciable pour les contribuables européens parmi les accords conclus par l’UE », lit-on dans un rapport d’évaluation de l’accord de pêche UE-Maroc réalisé par une société de consulting à la demande de la commission européenne. L’accord engendrera une perte financière considérable pour l’UE, a souligné la même source. Selon le rapport, l’UE consacre 513 millions d’euros annuellement au secteur de la pêche au Maroc qui n’a utilisé que 15 % du montant. 
    Ramy N.
    Le Maghreb, 5/11/2011
  • Amnesty appelle Tunis à ne pas extrader l’ex-premier-ministre libyen

    Baghdadi Mahmoudi
    Amnesty International a demandé vendredi au gouvernement tunisien de ne pas extrader vers la Libye l’ex-premier-ministre libyen, estimant qu’il risque d’être victime de « graves violations des droits de l’Homme » dans son pays. M. Al-Mahmoudi, emprisonné en Tunisie, est sous le coup d’un mandat d’amener des autorités de Tripoli. La justice tunisienne doit examiner mardi la demande libyenne.
    « Amnesty International estime que s’il rentrait en Libye, il pourrait être exposé à de réels risques, de graves violations des droits de l’Homme, notamment la torture (…), une exécution extrajudiciaire et un procès injuste », a déclaré à l’AFP le porte-parole d’Amnesty pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord, James Lynch.
    L’organisation de défense des droits de l’Homme, basée à Londres, a envoyé le 26 octobre dernier une lettre au ministère tunisien de la Justice et des Droits de l’Homme lui demandant de ne pas extrader l’ancien ministre.
    La Tunisie et la Libye sont liées par une convention d’entraide et de coopération judiciaires, qui prévoit notamment des mesures d’extradition.
    Premier ministre jusqu’aux derniers jours du régime du colonel Mouammar Kadhafi, M. Al-Mahmoudi avait été arrêté en Tunisie, le 21 septembre, près de la frontière algérienne et condamné en comparution immédiate à six mois de prison pour « entrée illégale » sur le territoire, avant d’être acquitté. Mais il avait été maintenu en détention jusqu’à ce que Tripoli émette un mandat d’amener, le 28 septembre.
    Limitrophe de la Libye, la Tunisie a constitué un lieu de passage ou de séjour pour les Libyens depuis le début du conflit mi-février. Tunis a reconnu le Conseil national libyen (CNT) le 22 août, après la prise de Tripoli, et s’est engagée à coopérer dans le domaine de la sécurité avec les nouvelles autorités libyennes. L’avocat de l’ancien premier-ministre, Me Mabrouk Kourchid, avait expliqué lundi que son client craignait pour sa vie car, après la mort du colonel Kadhafi, « il est le seul ancien haut dirigeant libyen à détenir les secrets de l’Etat libyen ».
    Radio Algérie, 5/11/2011
  • Algérie / Burkina-Faso : Clôture des travaux de la 7ème session de la Commission mixte de coopération algéro-burkinabé

    La 7ème session de la Commission mixte de coopération algéro-burkinabé a clôturé ses travaux vendredi soir à Ouagadougou par l’adoption de plusieurs recommandations permettant l’élargissement et la diversification de la coopération bilatérale. 
    Cette session, dont les travaux ont été co-présidés par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, et le ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale du Burkina-Faso, M. Yipen Djibrill Bassolet, s’est focalisée particulièrement sur les créneaux qui ont enregistré des résultats concrets, à la satisfaction des deux parties.
    Il s’agit notamment de la coopération dans le domaine de la formation où le Burkina Faso bénéficie, annuellement, de quotas de bourses offertes par le Gouvernement algérien.
    Cette session a, en outre, permis aux délégations des deux pays de prospecter de nouvelles pistes de coopération et d’identifier des actions nouvelles de coopération, notamment dans le domaine des technologies de l’information et de la communication et dans celui de la solidarité et de l’action sociale, ouvrant ainsi des perspectives prometteuses aux relations de peuple à peuple.
    Le volet commercial a également fait l’objet d’une attention soutenue, confortée par la volonté de créer des flux d’échanges bénéfiques aux deux parties.
    Dans ce contexte, une exposition spécifique de produits algériens à Ouagadougou, qui se tiendra du 19 au 26 décembre 2011, est en cours de préparation.
    Par ailleurs, les résultats de cette session ont été jugés « hautement positifs » en termes de renforcement du cadre juridique de la coopération et de planification des activités bilatérales convenues entre l’Algérie et le Burkina-Faso.
    Dans ce sillage, les deux Ministres ont procédé à la signature d’une Convention dans le domaine de l’agriculture, d’un accord de coopération dans le domaine de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication ont été également signés, à la même occasion, des mémorandums d’entente dans les domaines de l’artisanat, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ainsi que dans le domaine de la coopération, de la jeunesse et des sports, pour les années 2012-2014 et un programme d’échanges culturels, pour les années 2012 à 2014. 
    La tenue de la session de la Commission mixte de coopération algéro-burkinabé a été saisie par les deux ministres qui ont eu des entretiens ayant permis de procéder à un échange de vues sur un large éventail de questions d’intérêt commun, notamment celles relatives à la sécurité dans la région sahélo-saharienne.
    Les deux parties ont mis en exergue la convergence de vues sur l’ensemble des questions examinées et réaffirmé le ferme engagement des deux pays à faire de la région sahélo-saharienne « un espace de paix et de prospérité partagés ».
    Dans ce contexte, la partie Burkinabé, qui a exprimé un vif intérêt pour les résultats de la conférence d’Alger du 07 septembre 2011 entre les pays du champ et les partenaires extrarégionaux, a félicité l’Algérie pour la dynamique engrangée par cette rencontre. 
    La question du Sahara Occidental a été également abordée. Les deux parties, qui ont tenu à rappeler qu’il s’agit d’une question de décolonisation, ont réitéré leur soutien aux efforts du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Sahara Occidental, en vue d’un règlement conforme aux résolutions pertinentes des Nations Unies.
  • Monsieur Sarkozy cessez d’insulter mon pays !

    Je veux être clair. Je suis franco-suisse et je vis en Suisse. Je n’aime pas que l’on insulte la France. Mais je supporte encore moins que l’on insulte le pays où je suis né et où je vis, la Suisse. Or, voici qu’un certain Sarkozy, vient d’insulter, encore une fois, le peuple suisse.
    Le journaliste Ian Hamel (extraits ; lien en bas de page) résume : « « Sarkozy remet la pression sur la Suisse », annonce samedi matin en une La Tribune de Genève. Jean-Noël Cuénod, envoyé spécial du journal à Nice, termine son éditorial par ces mots : « La situation économique est telle en Europe que le secret bancaire paraît plus menacé que jamais. La Confédération (ndmg – La Suisse) estime être l’autre victime du G20, après la Grèce. En effet ne se retrouve-t-elle pas mise au ban de la communauté internationale, en compagnie de dix autres petites entités peu reluisantes fiscalement comme Antigua-et-Barbuda, les Seychelles et le Vanuatu ? Le président français a conclu le sommet de Cannes, vendredi soir, en déclarant : La Suisse et le Liechtenstein ne se qualifieront pas pour la phase deux de l’examen de transparence fiscale tant qu’ils ne remédieront pas à certaines déficiences qui sont identifiées ».
    Ian Hamel : « En Clair, le G20 sanctionne le refus de la Suisse (et de son appendice, le Liechtenstein) de procéder à l’échange automatique d’informations entre autorités fiscales nationales. Or il n’y a pas de plus grand affront pour Berne que d’être comparée à des petits paradis fiscaux exotiques. Contrairement au Paraguay ou à Panama, la Suisse est une vraie démocratie. Ses magistrats répondent aux commissions rogatoires internationales. Et ses banques, malgré quelques accrocs, sont réputées dans le monde entier. La radio suisse romande a aussitôt donné la parole à Pascal Saint-Amans, responsable de l’Organisation de coopération et de développement économiques ».
    Ian Hamel : « Pour ce dernier, « il est dommage que la Suisse ait ainsi été mise en avant, car des progrès ont été faits ». Le Temps, autre quotidien genevois, constate que le G20 épargne les paradis fiscaux placés « sous l’influence de ses membres ». Le Royaume-Uni protège les îles anglo-normandes, la Chine, Hongkong, et la France, la principauté de Monaco, située à un coup d’accélérateur de la ville de Nice. On estime que 28% de la fortune mondiale offshore prospère dans les coffres des banques à Genève, Zurich et Lugano. Le Luxembourg arrive en deuxième position avec 18%, et le Royaume-Uni, avec 14%. Avec la crise de la monnaie européenne, chaque jour, l’équivalent de 80 milliards de dollars fait l’objet d’une transaction entre l’euro et le franc suisse », conclut Ian Hamel.
    Pour ce qui me concerne, trois précisions s’imposent, concernant les chiffres ci-dessus, et, concernant Sarkozy. Primo, les 28% attribués à la Suisse me semblent totalement exagérés. Secundo, 80 milliards $ de transaction, en dépit des apparences, ce n’est pas grand-chose dans le monde d’aujourd’hui. Tertio, il est insultant pour la Suisse, que Sarkozy se permette de clôturer le G20, en détournant l’attention de l’opinion publique européenne, sur la Confédération helvétique.
    De quel droit inique et usurpé Sarkozy se permet-il de montrer du doigt la Suisse avec autant d’arrogance, d’ignorance et de mauvaise fois ? De quel droit Sarkozy se permet-il de traiter la Suisse comme un petit cancre ? De quel droit Sarkozy, durant tout le G20, s’est-il placé sur pied d’égalité, avec Obama et avec Angela Merkel, alors que la France ressemble à la Grèce, et, non pas, aux USA ou à l’Allemagne ?
    Nous en avons assez que Sarkozy traite ­ en êtres inférieurs –, les Grecs, les Portugais, les Espagnols, les Italiens, les Suisses, les Israéliens, etc. Nous en avons assez de voir cet individu – ridicule et morveux – se placer bien plus haut que le niveau réel, auquel il est descendu en chute libre – et avec lui la France entière – depuis 2007. Nous en avons assez de ce petit monsieur complexé qui a entraîné l’OTAN dans une guerre – imbécile et ruineuse ­– en Libye. Nous en avons assez de cet individu – au plus bas dans les sondages de son propre pays –, et qui, non content d’avoir refusé les coupures drastiques s’imposant à l’appareil de l’Etat français, se permet, par-dessus le marché (sans jeu de mot), de jouer le donneur de leçons, pédant et insolent, au monde entier ; monde entier qui ne lui a pourtant rien demandé.
    Oui, nous en avons plus qu’assez de ce président français, qui se prend pour le président de la planète, causant ainsi, un tort énorme, à l’image – déjà sérieusement écornée – de la France. Nous en avons franchement marre de ce petit mec sans envergure qui nous prend de haut. On nous demande – encore et toujours – qui nous soutiendrons aux présidentielles en avril 2012. Désormais, la réponse, pour moi qui suis franco-suisse, est claire.
    Je soutiendrai le candidat ou la candidate qui parlera de la France là où elle est réellement et dans l’état où elle se trouve vraiment. Et non pas là où certains voudraient la hisser, en se soulevant sur la pointe de leurs pieds, en dressant leur nuque, en affrontant les autres du menton, avec les épaules gesticulantes, avec un rictus morveux au coin des lèvres, les narines qui frémissent nerveusement, le front plissé, plein de tics, le faciès complètement défiguré par de bouffonnes grimaces. Il fallait que cela soit écrit par quelqu’un une bonne fois pour toutes. C’est maintenant chose faite.
    Michel Garroté
    Rédacteur en Chef  www.dreuz.info
  • Sarkozy Obama désormais grand amis

    Ne soyons pas dupe.
    Les Américains n’ont aucun intérêt a une Europe unis et dominante, tant politiquement que financièrement.
    Le récent discours show a heure de grande écoute sur une volonté commune et autosatisfaisante de venir sauver le monde. Alors qu’il est clair pour tous que ces 2 la n’ont rien en commun, ni sur la politique économique, ni sur les ingérences en Extrême-orient. Déja physiquement le feeling passe pas chez eux. Mais nous pouvons le voir, les choses ont changé depuis quelques semaines.
    En réalité, les conseillers de Barack ne cache pas la volonté de travailler avec un grand pays européens particulièrement si ces partenaires lui font la gueule. Une vrai bouée de sauvetage en cas de dérivé européenne pour la France.
    Ainsi qu’une carte de force pour Sarkozy, pour prendre quelques centimètres de contenance et d’indépendance vis a vis des partenaires européens. Un genre de « menace » qui a mon avis personnel ne pèsera pas lourd. La place est déjà prise par l’Angleterre.
    Ouvrez les yeux les problèmes européens ne sont pas au 3 milliards du RSA pour les chomeurs, a la baisse du pouvoir d’achat, ou a la tva des restaurateurs. Mais bel et bien a une gouvernance d’élite qui c’est montré incapable d’aligner 2 chiffres et jouant les goldenboys dans la sphère des finances avec des banques privés, (hedge funds), logé dans les paradis fiscaux collaborant avec des régimes de pays externes aux conditions sociale et fiscale préhistorique.
    Des banques hors la loi capable d’annoncer des taux d’intéret de 20% sur une semaine, puis de fermer boutique dans les 24 heures avec des centaines de milliards sans rendre aucun compte.
    Peut être tout cela ne serait qu’une simple film cinemato-démocratique comme on sait bien le faire. Et qu’il n’y aurait pas tant a s’inquiéter.
    Peut être qu’en réalité, comme on l’entend, la dette du tiers monde ramené a 50% nous mettrait dans une situation si délicate que catastrophique. Devrait t’on avoir avoir peur
    A moins qu’une autre élite, moins naïves et moins bavardes, qui travaillerai a l’instauration d’un nouvel ordre mondial devrait passer par une étape concrète d’appauvrissement des grands pays riches. Qui a part leurs belles urnes gauche ou urnes droite ne feront pas vraiment le poids.
  • C’est quoi être pauvre ?

    par Notre Bureau De Bruxelles : M’hammedi Bouzina Med
    «Quand les riches se font la guerre, ce sont les pauvres qui meurent» (J. P. Sartre) 
    Par manque d’argent, l’Europe vit une crise politique gravissime, nous dit-on. La famille européenne est donc si pauvre que cela qu’elle n’arrive pas à faire face à ses dettes. Mais à qui doit-elle de l’argent cette Europe qui crie au secours ? Qui détient les dettes de l’Europe ? Economistes, démographes, financiers et autres intelligences, en avance sur la nôtre, annoncent aux enfants qui ne sont pas encore nés qu’ils viendront au monde avec de lourdes ardoises à payer. Ils avertissent les travailleurs d’aujourd’hui sur le risque de ne jamais profiter de leurs pensions et retraites. Jeunes, vieux, bébés et jusqu’aux fœtus dans les ventres des mamans, tous sont en sursis dans cette Europe à qui bien d’autres peuples envient son aisance, son mode de vie et rêvent d’y vivre. Fichtre ! Ils sont bien embêtés ces dirigeants européens qui ne comprennent pas pourquoi leurs citoyens sont si «indignés» par la tournure que prend l’aventure de la famille européenne et les perspectives d’avenir qu’elle leur promet. L’Europe pauvre ? 
    300 millions d’euros dépensés par la France dans la guerre en Libye, 50 millions pour la Belgique, le Royaume-Uni a dépensé plus que les deux premiers, l’Allemagne n’a même pas regardé à la dépense et c’est du territoire grec que décollaient les bombardiers F 16, drones chargés de missiles en direction de la Libye. Avec tant de services rendus aux «alliés», la Grèce au bord de l’agonie, n’a jamais pensé sans doute, être traitée si indignement par sa famille. 
    Ainsi, au soir du 21 juillet dernier, en plein bombardement de la Libye, à partir de la Grèce, les Européens lui promettaient bien une autre rallonge de 10 milliards et dotaient leur Fonds de stabilité financière (FESF) de 440 milliards d’euros, porté à 1.000 milliards, le 26 octobre dernier. Diantre ! L’Europe n’est pas si pauvre que cela. Il doit y exister un trésor mystérieux que l’on cache aux Européens. Ce n’est pas de l’imagination que cette histoire de trésor caché ; parce qu’il n’y a qu’à écouter les «débats» dans les cafés, bistrots et lieux de travail pour se convaincre du climat surréaliste dans lequel «nage» le bon peuple. 
    Un exemple concret ? Voici l’une des blagues qui circulent dans les lieux publics et la toile du Net : c’est l’histoire d’un village français qui a toujours vécu du tourisme. Et en ces temps de «crise» ses habitants endettés les uns par rapport aux autres, vivaient la peur au ventre. Soudain, un riche touriste… chinois débarque dans l’unique hôtel du village. Il demande une chambre et pose un billet de 100 euros entre les mains de l’hôtelier et monte visiter la chambre. Aussitôt, l’hôtelier courut rembourser les 100 euros au boucher qui le fournissait en viande. Le boucher courut, à son tour chez le paysan qui lui fournissait la viande à qui il devait 100 euros. Le paysan fit de même pour rembourser vite, les 100 euros à la «fille de joie» du village en raison des moments de tendresse qu’elle lui avait procurés. «La fille de joie», sans attendre fila chez… l’hôtelier pour lui rembourser les 100 euros qu’elle devait pour la chambre qu’elle louait pour «la joie» des hommes du village. Et c’est à ce moment précis que le touriste chinois descendit l’escalier de l’hôtel et dit : «la chambre ne m’intéresse pas, elle n’est pas à mon goût». Joignant le geste à la parole, il reprit son billet de 100 euros et quitta le village. Au final, dans le village personne n’a gagné, personne n’a perdu et tout le monde a remboursé sa dette. Ainsi, la vox populi se demande bien si tout le cauchemar de la dette du «village européen» n’est rien d’autre qu’une histoire de joie, de volupté, d’excès et d’hôtel ? L’un des ex présidents de la première banque du monde, le FMI, n’a-t-il pas, lui aussi, succombé à une crise de «charme» d’une jolie fille dans un hôtel ? Est-ce un hasard que le Sommet du G 20, c’est-à-dire les pays les plus riches de la planète, se tienne dans la coquette ville de Cannes, réputée accueillir de riches touristes, leurs yachts et abriter de célèbres casinos de jeux de… hasard ? C’est même un peu étrange que les 20 plus riches du monde ainsi que la 1ère banque du monde, le FMI, se plaignent d’être endettés. Dans ce cas, de quoi vont pouvoir bien parler les 20 pays les plus pauvres du monde s’ils décident, un jour, de se réunir en «Sommet» ? La seule certitude des pauvres c’est qu’ils connaissent la fermeté de leurs usuriers. Au moindre défaut de payement, ils seront saisis, grâce à la justice, de leurs maigres biens. Les riches, grâce toujours à la justice, iront s’il le faut jusque chez les pauvres pour se faire payer.
    Le Quotidien d’Oran, 5/11/2011
  • Malgré l’abandon du référendum grec: L’Italie sous surveillance du FMI

    Les dirigeants du G20, qui cherchent à éviter coûte que coûte une propagation de la crise grecque, toujours possible malgré l’abandon du référendum, ont décidé de placer l’Italie sous surveillance du FMI et convenu de mesures cherchant à éviter au monde une nouvelle récession. 
    La Grèce a certes officiellement renoncé hier vendredi à son projet de référendum sur le plan de sauvetage de ce pays, qui avait plongé lundi l’avenir de la zone euro dans l’incertitude et provoqué la stupeur des partenaires de l’Europe au sein du G20. Mais, entre-temps, la pression des marchés s’est accentuée sur l’Italie, troisième économie de la zone euro, quatrième emprunteur dans le monde, et principale cible des investisseurs en cas de propagation de l’incendie. Ce pays sera dorénavant sous surveillance du Fonds monétaire international (FMI), qui va contrôler, aux côtés de la Commission européenne, ses engagements budgétaires, a-t-on assuré de sources européennes concordantes. 
    Le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, a accepté ce rôle du FMI, selon ces sources qui évoquent une surveillance «stricte» de la mise en oeuvre des mesures de réduction du déficit public du pays. Rome a donné une version légèrement différente: l’Italie n’a pas accepté une «surveillance » formelle par l’institution de Washington mais est prête à lui demander 
    des «conseils» ou des «avis», selon une source gouvernementale italienne. Les Européens espèrent ainsi renforcer leur crédibilité, mise à mal par la crise grecque, face à leurs partenaires américains et des pays émergents. 
    «Le message que nous devons envoyer, c’est un message de crédibilité », a martelé jeudi le président français Nicolas Sarkozy. 
    Le président français avait retrouvé jeudi soir son homologue américain Barack Obama et tous les principaux dirigeants européens, y compris M. Berlusconi, pour un énième mini-sommet de crise consacrée à la zone euro. Outre une surveillance accrue de l’Italie, ces dirigeants ont examiné les moyens de renforcer les pare-feux indispensables pour éviter la contagion de cette crise de la dette qui mine l’Europe depuis plus de deux ans. La question de l’augmentation des ressources du FMI a ainsi été évoquée. Le G20 va accepter, selon un projet de communiqué final, une possible augmentation des ressources du Fonds par des pays volontaires. 
    «Les Etats qui le souhaitent pourront, vers l’automne 2012, augmenter leur participation bilatérale aux ressources du FMI», a expliqué cette source en évoquant un passage de la déclaration finale des principaux pays riches et émergents. Le ministre britannique des Finances George Osborne s’est dit confiant hier vendredi sur les chances d’accord. Mais a toutefois indiqué une source proche du G20, plusieurs pays emmenés par les Etats-Unis sont réticents à inscrire un chiffre dans le marbre tant que la zone euro n’a pas ramené l’ordre chez elle. «Il y a beaucoup de pression sur la zone euro, de la part de nombreux pays», a relevé un responsable britannique. Les principales économies de la planète veulent aussi ramener la croissance sur des bases durables en s’efforçant de corriger les déséquilibres économiques mondiaux. La Chine et l’Allemagne s’engagent ainsi à prendre des mesures pour soutenir leur demande intérieure afin de soutenir la croissance mondiale en cas d’aggravation de la crise, selon ce projet de communiqué final du sommet du G20. De manière plus structurelle, les pays émergents qui ont une balance commerciale excédentaire, ce qui concerne au premier chef la Chine, promettent de faire évoluer leur modèle économique «vers une croissance tirée par la demande interne, de manière à soutenir la reprise mondiale et la stabilité financière», selon ce texte. 
    Les dirigeants des principaux pays riches et émergents avaient tenté, jeudi, au premier jour de leur sommet, d’afficher un front uni face à la crise de la dette et aux soubresauts grecs qui risquent de déclencher, selon les termes de l’un d’eux, une «réaction en chaîne » pour l’économie mondiale. Mais, même si le référendum a été finalement abandonné, les moyens de sortir de la crise politique et financière dans laquelle s’enfonce la Grèce sont encore loin d’être trouvés. Le Premier ministre grec Georges Papandréou allait tenter lors d’un vote de confiance à haut risque au Parlement dans la nuit de vendredi de rester en place, le temps de garantir le lancement du plan européen anticrise qui doit sauver son pays de la faillite et le maintenir dans l’euro. Les places boursières européennes restaient hier matin suspendues aux nouvelles venues d’Athènes sans tendance vraiment nette. Les places financières asiatiques ont, elles, clôturé en hausse dans l’espoir d’un renoncement au référendum.
    Le Quotidien d’Oran, 5/11/2011
  • Le soutien d’Obama à Sarkozy, un tournant dans la campagne ?

    LE PLUS. L’interview conjointe est un symbole fort : deux candidats à leur propre succession allient leur force. Toutefois, l’exercice reste à portée limitée à six mois de l’échéance française, dans une conjoncture incertaine et alors qu’Hollande n’est pas encore parti en campagne.
    Par Aurore Gorius Journaliste
    L’interview conjointe diffusée vendredi soir sur TF1 et France 2 est un joli cadeau de Barack Obama à Nicolas Sarkozy. Les deux hommes, pourtant, ne s’apprécient guère. Depuis 2007, les maladresses du président Français ont souvent agacé le locataire de la Maison Blanche dans un renversement des rôles inédits, Washington s’offusquant du manque de savoir-vivre affiché sans complexe par un cow-boy ayant fait ses classes à Neuilly, France. Drôle d’époque.
    L’époque… Crise financière et économique aux parfums d’avant-guerre, échéances électorales des deux côtés de l’Atlantique : les dirigeants en place ont besoin d’afficher leur union face aux difficultés. Le message de vendredi était destiné aux opinions publiques des deux pays : « nous sommes aux commandes, nous travaillons main dans la main pour trouver ses solutions ». Restaurer la confiance, convaincre de l’efficacité de leur action : les deux présidents, candidats à leur propre succession, avaient un intérêt commun. Peu importe les inimitiés, donner des gages à des opinions publiques anxieuses est devenu un passage obligé.
    Le coup de com’ bénéficie plus à Nicolas Sarkozy, en pleine reconquête de l’opinion, qu’au président américain (qui met son mandat en jeu six mois après son homologue, en novembre 2012). Le président a fait de ce G20 qui se tenait à Cannes (localisé en Espagne par CNN) un moment-clé de son retour au premier plan médiatique. Dans sa stratégie de « re-présidentialisation », le soutien du président américain est un argument de poids. Nicolas Sarkozy a d’ailleurs tenu à conclure l’interview par une référence à la Libye (« tous les soldats sont rentrés vivants »), l’œil soudainement humide. Un brin calculé, un tantinet too much, Mister président.
    La popularité de Barack Obama devrait déteindre
    Mais l’exercice devrait s’avérer efficace, au moins à court terme. Barack Obama jouit d’une jolie popularité en France. Le président français devrait capitaliser quelques points de sondages supplémentaires dans les jours à venir et confirmer ainsi sa dynamique ascendante depuis une semaine. Parler de tournant décisif dans la campagne présidentielle est cependant plus que prématuré.
    A six mois du scrutin, dans une conjoncture des plus flottantes, l’incertitude règne. Les communicants de l’Elysée ont sorti le grand jeu – l’interview conjointe est une première – comme pour tenter de conjurer le pire. Si, par malheur, la crise économique devait s’aggraver en 2012, Nicolas Sarkozy essuierait un échec, qui serait sanctionné dans les urnes.
    La campagne, quant à elle, n’a pas vraiment commencé. Foi de CSA ! Nicolas Sarkozy vient de donner, à dix jours d’intervalle, deux interviews en direct sur les deux plus grandes chaînes du PAF, mais elle ne seront pas décomptées de son temps de parole. Puisqu’il n’est pas candidat… CQFD. Plus sérieusement, pendant que les deux présidents enregistraient leur interview télévisée, François Hollande inaugurait la foire du livre de Brive-la-Gaillarde, en Corrèze.
    François Hollande ne veut pas partir trop tôt
    Dans la course qui les oppose, les deux concurrents français avancent en crabe. Hollande triomphe-t-il pendant les primaires ? Nicolas Sarkozy, bien malgré lui, est aux abonnés absents. Et depuis que le président orchestre son retour médiatique, le candidat socialiste temporise, fait volontiers profil bas. L’heure de l’affrontement n’a pas encore sonné et, sans adversaire réel, les points marqués sont loin d’être acquis.
    Le timing sera un élément décisif, plus que n’importe quel coup de com’. Nicolas Sarkozy, désormais, ne voudra plus quitter la scène médiatique. Mieux, il ne le pourra plus. Après la reconquête, il annoncera sa candidature en février, avant de se lancer dans la dernière ligne droite. Du côté de François Hollande, en campagne depuis mars dernier, l’habileté politique consiste à ne pas partir trop tôt face à Nicolas Sarkozy, sans se laisser trop distancer.
    Comme dans toutes les campagnes présidentielles, celui qui imprimera sa marque, fixera l’agenda, sera le probable vainqueur en mai. Le temps de la bataille des idées, des propositions et réponses concrètes à la crise devrait bientôt arriver (on a hâte, on l’espère !) L’affichage aux côtés du populaire Barack risque alors de ne plus peser lourd dans la balance, face aux attentes des électeurs. 
    Le nouvel Obs, 5/11/2011
  • ¿De la primavera al invierno árabe?

    Por Isaac Bigio
    Cuando en el hemisferio norte se iniciaba la primavera en su región árabe floreció una ola de protestas pro-democracia produciéndose los desplomes de las tiranías de Túnez y Egipto.
    Hoy las fuerzas de la OTAN aseguran que esta oleada ya acabó con un tercer dictador (el libio), al cual se le ha exhibido ante muchos visitantes en un congelador.
    Varios de los medios occidentales ahora dicen que los nuevos objetivos de la primavera árabe deben ser las autocracias de Siria y Yemen, en tanto que algunos críticos indican que la refrigeración del cadáver de Gadafi es una muestra que ésta se puede desvirtuarse o helarse, tal como empieza a ponerse el clima septentrional.
    En Túnez y Egipto multitudes, particularmente en la capital, tomaron las calles, impidieron que las FFAA les confrontasen y produjeron un derrumbe sin mucha sangre de longevos déspotas.
    Inicialmente eso parecía que podía pasar en Libia. Sin embargo, allí ocurrió un fenómeno muy diferente. El régimen mantuvo apoyo popular en la capital y varias zonas (cosechado las reformas sociales que hizo) y la lealtad del grueso de las FFAA. La rebelión libia, en vez de basarse en el apoyo de los insurgentes vecinos pro-democracia (tal como suele pasar en toda ola internacional de revoluciones), terminó comandada por la OTAN (cuyos bombardeos fueron quienes minaron al gadafismo) y apadrinada por algunas petro-monarquías árabes que, al mismo tiempo, habían entrado a Bahréin para sofocar a su primavera de marchas pro-democracia.
    Washington se lavó las manos ante la ocupación de Bahréin y utilizó a esos mismos reinos para ser los principales proveedores árabes de dinero, víveres, armas y hombres para los rebeldes libios, los cuales se han reapropiado de la bandera del depuesto rey autocrático Idris y también flamean en muchas partes el estandarte de Qatar.
    Occidente quiere que esos movimientos anti-dictatoriales se centren en la mitad de las naciones árabes: aquellas que, como Irak, Túnez, Egipto, Libia, Siria y Yemen, son repúblicas que en algún momento han propiciado el panarabismo anti-EEUU. En cambio, se busca eludir de hablar sobre la otra mitad de países árabes que está compuesto por monarquías sanguinarias (Marruecos, Jordania, Arabia Saudita, Kuwait, Bahréin, Qatar, Emiratos Unidos y Omán), la mayoría de las cuales no permiten parlamentos, sindicatos o partidos, mantienen las peores formas de opresión a la mujer y la poligamia en el mundo, no le dan la ciudadanía a la mayoría de sus trabajadores y masacran a otras etnias árabes (como la mayoría chiita de Bahréin o la hispana del Sahara occidental ocupado por Marruecos). La mayor de ésta (la saudita) proscribe iglesias y fue el principal creador de Al Qaeda (cuyo ciudadano Bin Laden lideró).
    Mientras que esas monarquías quieren congelar y revertir esa primavera, y EEUU la quiere canalizar hacia una liberalización económica y política de la región, hay otras fuerzas que buscan que ésta desemboque en un nacionalismo islámico o hasta que empalme con las protestas anticapitalistas que proponen ocupar las grandes metrópolis del Norte.
    CUBA NUESTRA, 5/11/2011
  • El enviado especial del SG de la ONU en gira por Europa en esfuerzos por “desatascar” el proceso de negociaciones

    Madrid, 05/11/11 (SPS).- El enviado especial del Secretario General de la ONU, Christopher Ross llegó ayer viernes a la capital española en el marco de una gira que emprendió el 14 de octubre pasado en Washington por los países que conforman el Grupo de Amigos para el Sahara Occidental (EEUU, Reino Unido, Rusia, Francia y España) y que participa en la elaboración de las resoluciones del Consejo de Seguridad sobre la región.
    La visita del enviado personal del secretario general de la ONU se produce en un momento de estancamiento de las conversaciones directas entre Marruecos y el Frente Polisario sobre el futuro del Sahara Occidental.
    Ross ha mantenido un encuentro en Madrid en el Ministerio de Asuntos Exteriores y Cooperación con el secretario de Estado de Asuntos Exteriores e Iberoamericanos, Juan Antonio Yáñez-Barnuevo donde han examinado el estado de las negociaciones entre Marruecos y el Frente Polisario y los esfuerzos que se está realizando en el seno de Naciones Unidas para lograr una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable para las partes, conforme a los principios y propósitos de la Carta de Naciones Unidas.
    Tras visitar la capital española, Ross estará visitando París, Moscú, Londres y Ginebra.
    Marruecos y el Polisario han celebrado ocho rondasde negociaciones, cuatro de ellas directas en Manhasset, auspiciadas por Naciones Unidas entre 2007 y 2008 y cuatro rondas de conversaciones informales, las más recientes se celebraron los pasados noviembre, diciembre, enero y junio también en Manhasset, también las partes han mantenido conversaciones informales en la isla mediterránea de Malta .La octava ronda de conversaciones informales se celebró a finales de julio sin avances sustanciales. A estas citas han asistido delegados de Argelia y Mauritania, en calidad de países vecinos. (SPS)