Mois : novembre 2011

  • Ross compte oeuvrer à débloquer le statu quo

    Dans le cadre de sa mission pour le règlement sous les auspices onusiens du conflit opposant le Front Polisario et le Maroc sur le Sahara Occidental, Christopher Ross effectue une tournée de rencontres avec les membres du groupe «les amis du Sahara Occidental», la Russie, le Royaume Uni, les Etats-Unis, la France et l’Espagne.

    Assurant la tâche qui lui a été assignée par le premier responsable de l’ONU, Ban Ki-moon et le Conseil de sécurité dans le suivi et la supervision des négociations entre les deux parties précitées, Christopher Ross effectue sa tournée en question dans une conjoncture particulière. Elle intervient en premier lieu après l’absence de toute avancée effective dans les négociations pour le règlement de la question du Sahara Occidental selon le droit international auquel s’y oppose le Royaume chérifien. Aussi, sa tournée coïncide avec la première commémoration des évènements tragiques survenus, en novembre dernier au Camp de Gdim Mizek, à Laayoune, ville sahraouie sous occupation marocaine. A cela vient s’ajouter par ailleurs, l’appel lancé à l’adresse des membres du Parlement européen par les présidents des commissions du développement de la pêche et du budget du parlement européen pour le «rejet de la proposition de prorogation de l’accord de pêche UE-Maroc». 

     
    En entamant sa tournée par Madrid, après s’être entretenu avec les responsables à Washnigton, Christopher Ross voudrait-il rappeler par les us diplomatiques à l’Espagne, sa responsabilité historique dans son non parachèvement du processus de décolonisation du Sahara Occidental ? L’envoyé de Ban Ki-moon pour le Sahara Occidental s’est entretenu vendredi dernier, avec le secrétaire d’Etat en charge des affaires étrangères espagnoles et de l’Amérique Latine. Une tournée qui, pour Ross vise à «un déblocage» de la situation marquant le cours des négociations entre le Front Polisario et Le Maroc, illustrées par huit rounds informels et quatre officiels et ce, depuis 2007. Il est à rappeler que Rabat persiste à faire valoir son plan d’autonomie sur le droit du peuple sahraoui à un référendum d’autodétermination.
    K. B. 
     
  • Le discours du Roi Mohamed VI s’inscrit en droite ligne de « la politique de fuite en avant »

    CHAHID EL HAFED– Le discours du souverain marocain, le Roi Mohamed VI prononcé à l’occasion du 36ème anniversaire de l’invasion marocaine du Sahara occidental s’inscrit en droite ligne de « la politique de fuite en avant » et dénote de « l’obstination » de Rabat à contourner les résolutions des Nations Unies et le plan de règlement ONU-OUA, a déclaré lundi le Gouvernement sahraoui.

    Dans un communiqué rendu public par le ministère de la Communication, le Gouvernement sahraoui a déploré « la fuite en avant et l’obstination de Rabat à contourner les résolutions des Nations Unies et le plan de règlement ONU-OUA, ratifié par le Conseil de sécurité et signé par les deux parties au conflit en 1991, stipulant l’organisation d’un référendum d’autodéterminationdu peuple sahraoui ».

    « Depuis 1975, le Gouvernement marocain, trouve en la question du Sahara occidental une patère sur laquelle il accroche toutes les crises du Maroc, la mettant à profit cette fois-ci pour distraire l’opinion marocaine des problèmes et des difficultés réelles des citoyens marocains, à l’horizon des élections prévues le 25 Novembre », souligne le communiqué.

    Pour le Gouvernement sahraoui, vouloir inclure le Sahara occidental dans « la régionalisation avancée » est « une incongruité et une mystification » ajoutant que les Sahraouis n’ont rien à y voir, sachant que ce n’est autre qu’une nouvelle tentative de contourner le statut juridique du territoire, « qui attend toujours d’être décolonisé à travers un référendum sur l’autodétermination ».

    La tragédie vécue par les réfugiés sahraouis depuis 36 ans « résulte exclusivement de l’invasion militaire marocaine illégale, qui a entraîné leur exode, fuyant les bombes de napalm et de phosphore », souligne le gouvernement sahraoui qui précise que la question des réfugiés, comme en témoignent les organisations internationales présentes sur le terrain, est « une question politique, dont l’issue est liée à leur droit à l’autodétermination et à l’indépendance ». Le Gouvernement sahraoui rappelle enfin que les organisations internationales compétentes, y compris le Haut commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, témoignent que le Maroc a commis et commet encore de « graves violations » des droits de l’homme contre les citoyens sahraouis sans défense dont la plus saillante est l’intervention militaire « brutale » contre le camp de Gdeim Izik en Novembre 2010, ainsi que celles de Dakhla en Février et Septembre 2011.

    Le gouvernement sahraoui soutient en outre que la fin de la tragédie que vit la région « interviendra lorsque l’Eta marocain mettra fin à la logique de l’occupation et d’annexion par la force ».

    Le Front Polisario, « unique représentant légitime du peuple sahraoui, demeure attaché au droit du peuple sahraoui à son autodétermination, à son indépendance et à l’établissement de sa pleine souveraineté sur son territoire national », ajoute le communiqué. (APS)

  • Discours royal : Bienvenue à la nouvelle « Nouvelle ère »

    Discours royal. Cette fois-ci, le grand oracle, qui vient de rentrer de Paris, a évité la grandiloquence de ses précédents et nombreux discours en liquidant son monologue en dix petites minutes.

    A l’occasion du 36e anniversaire de la Marche verte, le souverain alaouite a axé son discours sur trois points. Le Sahara, bien étendu sinon le discours n’aurait pas de raison d’être, en promettant la poursuite des négociations, qui sont au point mort et dont on ne voit pas la finalité autre que faire plaisir à l’ONU puisque les négociateurs, marocains et polisariens, ne se parlent même pas directement.

    L’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, M. Christopher Cross, doit passer d’une chambre à une autre pour transmettre la parole de l’un à l’autre, et viceversa. Ridicule !

    Quant à l’installation d’un « véritable modèle de régionalisation avancée », promise par le roi, c’est en réalité un véritable serpent de mer dont on ne connaît rien à part les déclarations répétitives de son maître d’œuvre Omar Azziman, un maître tétouani de la langue de bois.

    Le souverain signale que « les premiers bénéficiaires de ces avancées sont nos provinces sahariennes et leurs fils fidèles ». Avec ce qui s’est passé en moins d’un an au Sahara, 12 morts à Gdeim Izik, puis, récemment, sept autres morts à Dakhla, les Marocains devraient commencer à se poser des questions sur le sens de l’adjectif « fidèles » que le Makhzen accolle aux Sahraouis.

    Les virulentes déclarations mettant en cause la version officielle des événements de Gdeim Izik de Guejmoula Bent Abbi, la députée sahraouie membre du bureau politique du PPS et ex-responsable du Polisario ralliée au Maroc, ainsi que celles toutes aussi brutales de Messaoud Ramdane, un membre du CORCAS (Conseil consultatif des affaires sahariennes) et ex-combattant du Polisario rallié également au Maroc (devenu indépendantiste depuis), sur le même sujet, devraient plutôt préoccuper les autorités marocaines.

    Car, la vérité qui dérange, c’est qu’on ne nous aime pas beaucoup au Sahara. Ceux, parmi les Sahraouis, qui disent le contraire sont ou bien des affairistes-opportunistes qui défendent leurs intérêts, ou bien des citoyens courants qui disent une chose en public et son parfait contraire en privé.

    C’est que après le massacre des jeunes recrues marocaines du camp de Gdeim Izik (un jour il faudrait enquêter pour savoir pourquoi on a envoyé des bleus pour contrôler un camp potentiellement explosif dans l’une des zones les plus militarisées de la région), les forces de l’ordre ont répondu par une répression sauvage contre les Sahraouis de Laâyoune. S’en prenant sans aucun discernement autant aux indépendantistes qu’aux Sahraouis pro-marocains.

    C’est d’ailleurs pas pour rien que le wali de Laâyoune, Ahmed Guelmouss, une créature de Fouad Ali El Himma, a été immédiatement relevé et de son poste et mis au placard. Son remplaçant, Khalil Dkhil, dit à ceux qui viennent pour lui demander d’intervenir dans les cas d’arrestation arbitraires et les atteintes flagrantes aux droits de l’homme qu’il n’a « aucun pouvoir« .

    Deuxième sujet abordé, l’«Algérie sœur ». Le roi tend la main au pays voisin « pour la concrétisation commune des attentes des générations présentes et à venir ». Une bonne initiative qui serait sincère le jour où les responsables marocains cesseront de mettre sur le dos des Algériens nos difficultés intérieures.

    Soyons réalistes ! L’Algérie « sœur », du moins l’Etat algérien, n’est pas un enfant de chœur. Les coups bas et la guerre souterraine diplomatique et autre elle connait. Et le Maroc aussi. Mais à quoi sert de lancer une proposition de réconciliation quant quelques jours plus tôt le soldat Taïb Fassi Fihri a insinué que les Algériens pourraient être complices du rapt des Européens du camp de réfugiés sahraouis de Rabouni par AQMI ? L’ennemi implacable de l’Etat algérien n’est-il pas AQMI ?

    Enfin, troisième thème abordé par Mohamed VI, les élections législatives du 25 novembre. Conscient que la participation est un enjeu de ce scrutin, Mohamed VI, appelle à la « mobilisation » des électeurs. Avec son armée de « mokadems », caïds, walis, et depuis peu imams de mosquée, il n’aura aucun mal à rameuter la petite foule qui ira engrosser les légers concoctés par le ministère de l’intérieur. M6 appelle pour cela « tous les acteurs de l’opération électorale » à « être à la hauteur de la nouvelle ère constitutionnelle ».

    « Nouvelle ère constitutionnelle » ? On se demande bien où est passée la « Nouvelle ère » dont jouit le Maroc depuis 1999, avec les droits des Marocains violés chaque jour, des journaux fermés, des journalistes emprisonnés et des centaines de prisonniers politiques.

    Thami Afailal

    DEMAIN, 7/11/2011

  • La huerta extremeña echa raíces en pleno Sáhara

    Foto superior: Mujeres extrayendo agua de un pozo en una huerta en Mauritania impulsada por la ONG Oxfam ante la sequía .El impulso y creación creación de huertas comunitarias por parte de Oxfam « es como si estuviéramos ciegos y Oxfam nos hubiera devuelto la vista”, dice Salika, beneficiaria del proyecto.
    En diversas ocasiones os hemo contado iniciativas que en materia de huertos son objeto desolidaridad internacional ,alguna de ella en el Sáhara .En esta ocasión os contamos otra interesante iniciativa en curso .
    LA REGION DE EXTREMADURA APOYA UN NOVEDOSO PROYECTO DE COOPERACION DESDE EL 2001.La huerta extremeña echa raíces en pleno Sáhara
    La ayuda extremeña permite cultivar nabos, zanahorias, melones y tomates en los invernaderos de los campamentos de refugiados.
    El conflicto que sufre el pueblo saharaui ha provocado, desde finales de los años 90, una situación precaria y de escasez de alimentos en los campamentos de refugiados en los que se asienta esta comunidad africana que pone en riesgo su supervivienca. Una difícil situación que intenta aliviar la ayuda internacional.
    Tal es el caso de la Asociación de Amigos y Amigas del Pueblo Saharaui de Extremadura, que desde el 2001 desarrolla en varios campamentos saharauis un novedoso sistema de ayuda: la producción de hortalizas mediante riego por goteo. El « Huerto de Extremadura » como lo conocen los propios saharauis, está situado al suroeste de Argelia, en la provincia de Dajla y funciona desde la primavera del 2002.
    El impacto positivo de esta iniciativa pionera se amplió posteriormente con dos cultivos más ubicados en las provincias de Njaila y en Smara y se potenció el fomento de medio millar de huertos familiares y cooperativos. Pero, ¿pueden sembrarse hortalizas en pleno desierto del Sáhara? Pues sí. Gracias al agua de pozo en Djala, de un camión cisterna en Smara y del oasis de Njaila, se han obtenido remolachas, zanahorias, cebollas, alubias, melón o calabacines y »hasta tomates, en los dos invernaderos que se han implantado en cada uno de los huertos »,según explica Ignacio Sánchez Pérez, técnico de la asociación que coordinar el proyecto en Extremadura. Su labor le ha llevado a experimentar de primera mano la evolución de las huertas por lo que se siente « orgulloso del trabajo bien hecho y de lo impresionante que es ver los huertos en medio del desierto, gracias al mérito del pueblo saharaui ».
    Más de 80 saharauis sacan adelante con su esfuerzo los cultivos y la siembra de estas huertas extremeñas en Djala, Smara y Njaila, donde lo curioso no es que en condiciones extremas salga adelante la labranza, sino que la mayoría de los trabajadores son mujeres. Según Sánchez, la situación en la zona para la mujer es cada vez más esperanzadora y es el objetivo primordial del proyecto. « Desde administrativas a operarias, la mujeres van cobrando cada vez más protagonismo en la gestión de los cultivos, aunque aún ninguna ha estado en cargos directivos, sí es cierto que cada vez logran mejores posiciones ».
    Estos huertos abastecen a una población de 250.000 saharauis. « La producción se reparte entre toda la población. En nabos por ejemplo, se han producido en el 2008 unos 8.000 kilos de un solo huerto ». Y van más allá, el reto ahora es poder cultivar hortalizas a partir de « semillas locales », señala. Otro objetivo primordial, además de ofrecer una cobertura alimentaria, es reducir la dependencia externa de los refugiados. El efecto humanitario de este proyecto es hoy una referencia internacional en la cooperación.
    Fuente : ISABEL RAMOS ISABEL RAMOS ,en la edición de El Periódico de Extremadura del 25/05/2009
  • MOHAMED VI, LA ONU O LO QUE ES IGUAL A NADA

    Mohamed VI promete aceptar lo que decida el Consejo de Seguridad para llegar a una solución

    El rey Mohamed VI aseguró ayer en un discurso dirigido a la nación que Marruecos se compromete « a la plena aplicación » de las resoluciones del Consejo de Seguridad de la ONU para llegar a « una solución política definitiva y negociada » del conflicto del Sáhara Occidental. « Marruecos seguirá con su cooperación con Naciones Unidas y todas las partes implicadas, con el fin de avanzar en el proceso de negociaciones », dijo el rey en una alocución con motivo del 36 aniversario de la Marcha Verde, que organizó Marruecos en 1975 para anexionarse la excolonia española del Sáhara Occidental.
    El monarca aseguró que Marruecos tendrá en cuenta las « innovadoras » propuestas del enviado especial de la ONU para el Sáhara Occidental, Christopher Ross.
    La alocución del monarca se produjo dos días después de que Ross iniciase una gira por los países más implicados en la resolución del conflicto saharaui.
    Ross lamentó que el diálogo entre Marruecos y el Polisario siga paralizado a causa de las posturas « tan excluyentes » de las partes.
    Por su parte, el Frente Polisario pidió el pasado 25 de octubre al Consejo de Seguridad que no permita que Marruecos bloquee una nueva ronda de conversaciones informales para tratar de impulsar el proceso de paz en el Sáhara Occidental, y advirtió sobre la situación de los derechos humanos en la excolonia español…
    Mohamed VI no se entera y lo que es peor no quiere enterarse.. Lleva un montón de años « aceptando » y diciendo que acatara lo que las resoluciones del Consejo Nacional de la ONU para después hacer lo que le venga en gana, como tantas y tantas resoluciones que ordena este organismo que el o los afectados se lo pasan por su arco triunfal… ¿Que clase de pitorreo es la ONU?
    Este Mohamed sigue con su idea imperialista sin enterarse de que la epoca de los imperios ya paso… Quieran o no quieran el gran sultanato marroqui afortunadamente para los Saharauis no pasara nunca de ser un sueño del tal Mohamed. 
    MEDITERRANEO, 7/11/2011
  • Asamblea por el Sáhara Occidental de la UA


    Jueves, 10 de noviembre de 2011, a las 13.30 horas,
    en el Club Social 2 de la Universidad de Alicante.
    (Junto a la Facultad de Ciencias Económicas y Empresariales)

    CONTACTO:
    BLOG:
    http://asambleasaharaalicante.blogspot.com
    E-MAIL:
    thawra.alicante@gmail.com
    FACEBOOK (PERFIL): Asamblea Sáhara Occidental Ua
    http://www.facebook.com/profile.php?id=100002429450309
    FACEBOOK (PÁGINA): Asamblea por el Sáhara Occidental de la UAhttp://www.facebook.com/home.php#!/pages/Asamblea-por-el-Sahara-Occidental/195995837088894
  • Explosión de una mina al paso de un vehículo de tracción a cuatro ruedas en las afueras de la ciudad de Dajla, Sáhara Occidental

    Oficina Ejecutiva del Colectivo de los defensores saharauis de los derechos humanos (CODESA)
    El Aaiún – Sáhara Occidental – 01 de noviembre de 2011.
    Sobre las nueve de la mañana del 31 de octubre de 2011, los ciudadanos saharauis Laarbi Bouchaib Omar Haidan y su hijo Omar Laarbi Haidan, fueron sorprendidos al explosionar una mina al paso del vehículo de tracción a cuatro ruedas marca Toyota, en el que viajaban por la zona de Wadi Alyenna, en las afueras de la ciudad de Dajla, Sáhara Occidental.
    A causa de la explosión, Laarbi Bouchaib Omar Haidan sufrió múltiples heridas en distintas partes del cuerpo que no revisten gravedad, mientras que su hijo Omar Laarbi Haidan, sufrió graves heridas en las manos, los hombros y la espalda siendo trasladado al quinto hospital militar de El Aaiún, Sáhara Occidental, y posteriormente al hospital Hasan Ibnalmahdi en la misma ciudad.
    Según lo informado por las víctimas, el vehículo quedó gravemente dañado por la fuerza de la explosión y su vida habría corrido peligro, si no hubiesen sido trasladados rápidamente al hospital para recibir asistencia, ya que Omar Laarbi Haidan sufrió graves heridas, y permanece en el departamento de cirugía del citado hospital a la espera de ser intervenido.
    Fuente: poemariosaharalibre.blogspot.com
  • Mohamed VI: Marruecos respetará las resoluciones de la ONU sobre el Sáhara

    El monarca alauí Mohamed VI se ha dirigido esta noche a la Nación para conmemorar el 36 aniversario de la Marcha Verde « en un contexto nacional nuevo marcado por la entrada de nuestro país en una era constitucional nueva ».

    En su alocución ha asegurado que Marruecos está determinado aconsolidar la integridad territorial del país, en la que incluye al Sáhara Occidental. El rey, además, ha dicho que aplicarán las resoluciones de Naciones Unidas sobre el Sáhara.
    El reino alauí, ha señalado, continuará su cooperación con la ONU « para avanzar en el proceso de negociación para alcanzar una solución política definitiva negociada (…) en el marco de la unidad nacional ».
    Según Mohamed VI, se tendrán en cuenta las « innovadoras » propuestas de Christopher Ross, enviado especial de la ONU para el Sáhara Occidental, que inició hace unos días una gira por los países implicados en la resolución del conflicto.
    El rey ha insistido también en que el Sáhara Occidental se va a erigir en verdadero modelo de regionalización avanzada y ha considerado que los saharauis refugiados en los campamentos de Tinduf (Argelia) « siguen sufriendo dentro de una zona aislada y cerrada las carencias más abominables, la represión y la humillación, con su dignidad pisoteada y sus legítimos derechos fundamentales mermados ».
    Ha destacado también la importancia de las elecciones legislativas que se celebrarán el próximo día 25 en Marruecos y ha tendido la mano a Argelia para avanzar en la cooperación regional.
    Durante el discurso, que ha durado 10minutos, el monarca ha estado acompañado por su hijo Mulay Hassan y su hermano Mulay Rachid.
    Hace dos años el monarca advirtió en el discurso de la Marcha Verde de que no cederá ni un solo grano de arena del Sáhara Occidental y en 2010 aseguró que no permitirá ninguna violación o puesta en duda de la marroquinidad de este territorio.
    36 años de la Marcha Verde
    La Marcha Verde fue liderada por Hassan II, que ordenó organizar una caravana de 350.000 marroquíes para penetrar en el Sahara Occidental en 1975 y así anexionarse el territorio.
    « Tenemos que iniciar una marcha verde desde el norte de Marruecos y del este al oeste. Tenemos, querido pueblo, que levantarnos como un solo hombre, con orden y organización, para dirigirnos al Sáhara y encontrarnos con nuestros hermanos allí », pidió Hassan II a su pueblo por aquel entonces.
    El reino alauí apuesta por aplicar en el Sahara Occidental un Plan de Autonomía que el Frente Polisario no acepta. En el seno de Naciones Unidas, los saharauis reivindican el derecho de su pueblo a decidir su destino en un referéndum de autodeterminación.
    A la espera de que se alcance un consenso en el marco de las negociaciones en la ONU, Marruecos quiere poner en marcha unproyecto de regionalización avanzada en el país que comenzará por el Sáhara Occidental. Un proyecto que el Polisario rechaza al entender que es una autonomía encubierta en un territorio bajo disputa desde que España abandonara en 1975 a la que fuera su colonia.
    Omar Azziman, ex embajador de Marruecos en España y responsable de dirigir los trabajos de la regionalización, dijo hace unos meses durante la presentación del proyecto que si no se alcanza antes una solución con el Polisario para aplicar el Plan de Autonomía se servirán de la regionalización como fase transitoria.
    La Comisión Consultiva para estudiar cómo engrasar la maquinaria de la regionalización se creó en enero de 2010 y sigue sin fecha concreta de aplicación aunque su puesta en marcha se contempla en la reforma constitucional que aprobó Marruecos en un referéndum el pasado 1 de julio y que fue anunciada por el rey el 9 de marzo tras casi un mes de protestas en las calles del país promovidas por el movimiento del 20 de febrero, que pide más democracia en Marruecos y que consideró raquíticas las reformas del rey.
    Fecha señalada
    El discurso de hoy llega dos días antes de que se cumpla un año del desmantelamiento del campamento de protesta saharaui de Gdeim Izik que levantaron saharauis de El Aaiún a 15 kilómetros de esta ciudad, capital administrativa del Sahara Occidental, a mediados de octubre de 2010.
    En él habitaron durante semanas más de 25.000 saharauis en 7.500 jaimas. Sus reivindicaciones eran socioeconómicas aunque muchos de los saharauis del campamento asumían también un discurso político y reclamaban la autodeterminación del Sahara Occidental.
    El pasado 8 de noviembre, Marruecos entró por la fuerza en el acantonamiento para ponerle punto y final. En esta operación y los disturbios que le siguieron en la ciudad de El Aaiún perdieron la vida, según las autoridades marroquíes, 13 personas de las que 11 formaban parte de los cuerpos y fuerzas de seguridad del Estado.
    Cientos de saharauis fueron detenidos esos días y un grupo de 23 sigue encarcelado en la prisión de Sale, a pocos kilómetros de Rabat, a la espera de un juicio militar que todavía no se ha celebrado. La mayoría de los presos saharauis iniciaron hace seis días una huelga de hambre abierta para exigir su liberación o un proceso justo.
    El rey ha concedido medidas de gracia hoy a 317 personas entre indultos totales y reducciones de condenas.
    El Mundo, 6/11/2011
  • Conférence-débat « Y aurait-il des élections libres et transparentes au Maroc ? »

    Dans le cadre des Mardis Politiques au Garcia Lorca Alternatives à Bruxelles organise une soirée-débat
    Mardi 15 Novembre 2011 à 19h
    Garcia Lorca Collectif – 47/49 Rue des Foulons – 1000 Bruxelles
    Après « l’adoption » de la « nouvelle » constitution, le régime marocain s’apprête à organiser de «nouvelles» élections le 25 Novembre 2011. Certains partis boycottent, d’autres participent : ce scrutin serait-il libre et transparent ?
    Débat avec la participation de:
    BENADDI Fadi : (PADS )
    BAKKALI Ahmed (USFP)
    LAZAAR Abderazak (VD)
    Représentant (PSU)
    Ouverture des portes: 18h – On peut manger sur place (sandwich / petite restauration) – Entrée Gratuite
    Le PSU (Parti Socialiste Unifié (Maroc)) section Belgique et la Fédération de Belgique de Izquierda Unida-Bruxelles et la Fédération de Belgique de Refundazione Comunisti Italiani ont initié un cadre de travail commun intitulé Alternatives à Bruxelles dans le but de coordonner des actions avec d’autres collectifs progressistes de Bruxelles.
  • L’ajournement de l’édification d’une véritable monarchie parlementaire expose le pays à des risques graves

    Fouad Abdelmoumni
    Rabat, le 6 novembre 2011

    Communiqué de la

    Coalition pour la Monarchie Parlementaire Maintenant
    A l’occasion de la préparation des élections législatives au Maroc : L’ajournement de l’édification d’une véritable monarchie parlementaire expose le pays à des risques graves
    Le changement démocratique au Maroc demeure une exigence première. Une monarchie parlementaire effective est l’unique manière de marier monarchie et démocratie. Et tant que le Maroc n’aura pas réalisé cette mue, il demeurera un pays autoritaire, à la gouvernance médiocre, à la gestion opaque, aux partis politiques marginaux, aux élections factices , aux institutions de façade, à la justice non crédible, à la confiance populaire très faible, à la participation populaire non significative. Le choix et la sanction populaires des gouvernants y resteront inopérants () où l’impunité des responsables de détournement et de dilapidation de deniers publics ou de crimes contre les droits des personnes et de la collectivité bénéficieront de l’impunité.
    Le Maroc est capable de réussir la transformation démocratique à moindres coûts, tant que les milieux protestataires garderont l’espoir que le changement pacifique n’est pas fondamentalement remis en cause. Depuis le 20 février 2011, la répression, la corruption de masse, les mesures en trompe-l’œil, les concessions sujettes à retournement, l’accaparement des espaces de décision ont largement entamé la confiance qui pouvait s’installer. Le comportement primaire des autorités et de leurs affidés à l’occasion de la consultation référendaire du 1er juillet a aggravé la situation. Et le choix de continuer de décrédibiliser le processus électoral aggrave la tendance.
    Les élections continuent d’être supervisées par le même appareil administratif et sécuritaire qui est passé maître dans la maîtrise et la manipulation des élections. Le système de découpage électoral permet aisément d’écraser l’émergence des élites politiques naissantes grâce aux notables et aux barons de la drogue. La place politique continue d’être polluée par des partis politiques créés et alimentés par leur seule inféodation au pouvoir et les rentes qui en découlent. Les élections annoncées pour le 25 novembre 2011 ne présagent donc rien de bon pour le renouvellement des élites, l’épuration de la scène politique, la crédibilisation des processus et des institutions et la mise en place des conditions minimales pour un début de fonctionnement normal (c’est-à-dire autonome, compétitif et représentatif) du gouvernement et du parlement.
    Il convient que les véritables décideurs du pays assument leurs responsabilités face à cette situation. Certes, le processus électif va créer de l’animation et occuper l’espace pendant quelques semaines. Mais il ne manquera pas d’arriver à son terme, avec un système visiblement manipulé, des institutions décrédibilisées, des élites sans identité ni valeurs, un fonctionnement qui ne maquera visiblement pas de rupture avec l’ordre ancien et actuel. Cela se passera au moment où les caisses de l’Etat ne pourront plus supporter les dépenses insupportables engagées pour calmer la rue. Et nous arriverons très rapidement à la conjonction entre aggravation de la crise économique, assèchement des effets des mesures antalgiques et cosmétiques visant à calmer les attentes de la population, et frustration de voir les institutions fonctionner selon les modes archaïques et avec les cadres et personnels éculés que la rue n’a eu de cesse de condamner depuis des lustres, par le boycott puis par la dénonciation publique.
    L’année 2012 et la suivante seront certainement très dures. Quiconque gouvernera le pays sera acculé à prendre des mesures de correction et éventuellement à lancer un effort national de redressement très lourds. Quiconque sera considéré comme responsable de la gestion de l’Etat en paiera un prix lourd en réputation, image et sympathies. Ce prix sera d’autant plus grand si ceux perçus comme décideurs de l’heure sont aussi tenus pour responsables des années antérieures. Il serait donc grave d’exposer la monarchie à cette évaluation, et nécessaire pour tous et pour la stabilité du pays que l’ensemble des acteurs de la place acceptent d’assumer sa sortie claire et nette de l’espace de décision publique. Et pour cela, les priorités demeurent d’abroger les dispositions constitutionnelles rétrogrades, de garantir une compétition électorale saine entre partis et non entre notables, et de promouvoir la transparence, la reddition des comptes et la fin de l’impunité dans la gestion des affaires de l’Etat.