Mois : novembre 2011

  • Gdeim Izeik, une année après

    ALORS QUE LE MAROC CÉLÈBRE LE 36e ANNIVERSAIRE DE LA MARCHE VERTE

    On l’a surnommé le camp de la Liberté, c’était la plus grande manifestation sociale au Sahara occidental depuis 1975. Entre 15 000 et 20 000 Sahraouis y vivaient, sous des tentes à une douzaine de km de El Ayoun, capitale occupée du Sahara occidental pour protester contre la politique du Maroc et réclamer leurs droits. Lundi 8 novembre 2010 à l’aube, la barbarie marocaine a précédé le réveil des Sahraouis. Le campement a été démantelé de force par l’armée marocaine. Le bilan officiel de la tuerie demeure à ce jour méconnu même si, de part et d’autre, l’on parle de 36 morts, une centaine de détenus et autres disparus. Ce qui est sûr et même certain c’est que ce jour-là, les Marocains ont tenté un génocide. Dans un bref entretien accordé au Courrier d’Algérie en mars dernier, la militante espagnole Isabel Terraza et son ami Antonio Velazquez, témoins oculaires des événements, n’a jamais cru qu’un humain pouvait, en aucun cas, faire preuve d’une telle violence envers un autre. «Franchement moi, personnellement, il m’est trop difficile de revenir sur ce qui s’est passé ce jour-là. En un mot, c’était un génocide. Cela restera gravé dans ma mémoire tant que je serai vivante. Oui, nous étions témoins du démantèlement du camp de Gdeim Izik, moi et mon ami. Nous y étions depuis les premiers jours de son installation soit depuis le 20 octobre 2010 plus exactement. Disons que nous avons beaucoup appris bien avant l’installation du campement en dehors de El Ayoun par les jeunes sahraouis et là un fait nous a marquées », at- elle témoigné. Une année est déjà passée. Et rien n’a changé. La situation dans les territoires occupés demeure la même face à un royaume marocain qui fait fi à toutes les condamnations de la communauté internationale imposant ainsi son diktat à des populations meurtries affamées et pourchassées au quotidien.

    TRENTE SIX ANS DEPUIS LA MARCHE VERTE

    Depuis quelques jours déjà, les chaînes de télévisions satellitaires marocaines n’ont cessé de diffuser des vidéos, reportages et autres infos concernant ce qui est appelé communément « la Marche Verte ». Des hymnes à la gloire de l’ancien monarque Hassan II ont été également diffusés à l’occasion. Le 6 novembre 1975 est une date que les Marocains glorifient. En commémoration du 36e anniversaire, l’hériter du trône, le roi Mohammed VI a appelé dimanche l’Algérie à coopérer efficacement pour la construction d’un Maghreb nouveau qui serait un «véritable moteur de l’unité arabe» capable d’assurer la «stabilité et la sécurité dans la zone sahélo-saharienne». «Le Maroc réitère sa disposition à tout mettre en oeuvre et notamment avec l’Algérie soeur, dans le cadre de la dynamique actuelle pour la concrétisation commune des attentes des générations présentes et à venir qui aspirent à l’avènement d’un ordre maghrébin nouveau», a déclaré le roi dans un discours à la nation. Et comme à chaque occasion, l’Algérie est prise à partie par le souverain marocain estimant que le plan d’autonomie élargi proposé pour résoudre ce conflit était crédible, appelant les différentes parties à oeuvrer pour trouver une solution politique définitive négociée. Il a en outre dénoncé les pires formes de privation, de répression, d’humiliation dans les camps des réfugiés sahraouis établis à Tindouf, appelant de même au recensement des réfugiés sahraouis de Tindouf qu’il considère tout bonnement comme étant des ressortissants marocains. «Nous récusons les manipulations (…) des adversaires de notre intégrité territoriale qui ignorent (…) les appels répétés notamment ceux du Conseil de sécurité de l’ONU et du Haut- Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR), pour que celui-ci procède à un recensement garantissant à nos frères de Tindouf le droit humain à une protection juridique, et leur permettant de jouir de tous leurs autres droits», a encore souligné Mohamed VI .

    LA QUESTION DU SAHARA OCCIDENTAL : UNE PATÈRE DES MAROCAINS.

    Quelques instants juste après le discours de Mohamed VI adressé à ses fidèles, la réaction du gouvernement sahraouie ne s’est pas trop faite attendre. La question du Sahara occidental est une «patère» du gouvernement marocain où il accroche les difficultés et les problèmes des citoyens à chaque fois que la pression populaire se fait sentir au Maroc, a indiqué un communiqué du gouvernement sahraoui, en réaction aux déclarations du Roi du Maroc, dimanche à l’occasion de l’anniversaire de son invasion militaire du Sahara occidental en 1975. «Encore une fois, comme d’habitude depuis 1975, le gouvernement du Maroc, trouve en la question du Sahara une patère sur laquelle il accroche toutes les crises du Maroc, la mettant à profit cette fois-ci pour distraire l’opinion marocaine des problèmes et des difficultés réelles des citoyens marocains, à l’horizon des élections prévues le 25 Novembre», souligne un communiqué du ministère de l’Information sahraoui. Déplorant la fuite en avant et l’obstination de Rabat à contourner les résolutions des Nations unies et le plan de règlement de ONU-OUA, ratifiée par le Conseil de sécurité et signé par les parties au conflit en 1991, stipulant l’organisation d’un référendum à l’autodétermination du peuple sahraoui, le gouvernement sahraoui a réaffirmé que la fin de la tragédie des peules de la région «interviendra lorsque l’État marocain mettra fin à la logique de l’occupation et de l’annexion par la force». La tragédie vécue par les réfugiés sahraouis depuis 36 ans «résulte exclusivement de l’invasion militaire marocaine illégale», qui a entraîné leur exode, fuyant les grêles des bombes au napalm et au phosphore. Leur question, comme témoignent les organisations internationales présentes sur le terrain, est «une question politique, dont l’issue est liée à leur droit à l’autodétermination et à l’indépendance », rappelle le communiqué publié dimanche, dont une copie est parvenue à l’APS. Par conséquent, affirme le gouvernement sahraoui, vouloir inclure le Sahara occidental dans «la régionalisation avancée », préconisée par Mohamed VI, est «une incongruité et une mystification». Les Sahraouis n’ont rien à y voir, sachant que ce n’est autre qu’une «nouvelle tentative de contourner le statut juridique du territoire, pour autant que c’est une zone internationale en passe d’être décolonisée à travers un référendum sur l’autodétermination». À cet égard, si le Roi du Maroc soumet une «proposition unilatérale coloniale», contraire aux principes qui régissent les questions de décolonisation, le Front Polisario, «unique représentant légitime du peuple sahraoui», a défendu et défendra «le droit du peuple sahraoui au choix démocratique et transparent, à travers un référendum libre, équitable et impartiale d’autodétermination, avec toutes les options, en particulier le droit à l’indépendance et l’établissement de sa pleine souveraineté sur son territoire national », a ajouté le texte.

    Farid Houali
    Le Courrier d’Algérie, 8/11/2011

  • Un año de las jaimas de la libertad

    «No me gusta el rey de Marruecos». Lo dice Bacha, la hija de Moula Balkhir, mujer de uno de los 24 saharauis presos que siguen en la cárcel de Salé, cerca de Marruecos, a la espera de juicio militar desde eldesmantelamiento del campamento de protesta saharaui de Gdeim Izik.
    Bacha tiene sólo 24 meses de vida y el año pasado fue una de las miles de saharauis que vivieron en el acantonamiento. Ahora reside temporalmente en Salé con otras familias de El Aaiún, capital administrativa del Sahara Occidental, para poder visitar a su gente en la cárcel dos veces por semana.
    El «campamento de la dignidad», como se le apodó, fue levantado a 15 kilómetros de El Aaiún a mediados de octubre de 2010. Su desmantelamiento, y los posteriores disturbios que se registraron en la ciudad, en los que se enfrentaron ciudadanos saharauis y marroquíes abrieron una brecha aún mayor entre estas dos comunidades y convirtieron este conflicto en el mayor registrado en el Sahara Occidental en los últimos años.
    En Gdeim Izik habitaron durante un mes más de 25.000 saharauis en 7.500 jaimas. Sus reivindicaciones eran socioeconómicas aunque muchos de los saharauis del campamento asumían también un discurso político y reclamaban la autodeterminación del Sahara Occidental en la que se ha calificado por muchos analistas como la primera protesta de la primavera árabe.
    Violencia
    Allí crearon un «mini estado saharaui» que recordaba a los campamentos de refugiados de Tinduf y organizaron su propia seguridad, servicios de limpieza o de reparto de víveres, relata a este periódico uno de los saharauis que pusieron en marcha Gdeim Izik y que prefiere mantenerse en el anonimato. Antes del desmantelamiento, el comité de negociación del campamento mantuvo conversaciones con las autoridades marroquíes –llegaron a reunirse con el ministro del Interior- para desbloquear la situación.
    Conversaciones que «a pesar de las promesas de Marruecos de cumplir con nuestras reivindicaciones sociales y económicas» desembocaron en el desmantelamiento, dijo entonces a El Mundo Omar El Mumeini, uno de los responsables saharauis de las negociaciones.
    Entre las 5.00 y las 6.00 de la madrugada del pasado 8 de noviembre Marruecos entró por la fuerza en el acantonamiento para ponerle punto y final. En esta operación y los disturbios que le siguieron en la ciudad de El Aaiún perdieron la vida, según las autoridades marroquíes, 13 personas de las que 11 formaban parte de los cuerpos y fuerzas de seguridad del Estado. Cientos de saharauis fueron detenidos.
    El 8 de noviembre el reino alauí despertó al campamento con el ruido de helicópteros militares y sirenas de ambulancia y vehículos policiales. Así anunciaron una evacuación en la que, según fuentes saharauis, seutilizaron gases lacrimógenos, piedras, porras, cañones agua caliente y balas de caucho. Marruecos justificó la operación con el argumento de que algunos de los saharauis de Gdeim Iizik estaban ahí en contra de su voluntad y para impedir actos violentos planeados por algunos individuos que habían introducido armas.
    Miedo a las protestas
    «En las últimas semanas han venido muchos policías y militares para estar preparados si hay manifestaciones», explica a ELMUNDO.es Hassana Duihi, miembro del Comité de Presos Saharauis. «Desde el desmantelamiento, además, ocuparon la zona de Gdeim Iizik con un cuartel militar».
    «Todos nos preguntamos si hoy habrá protestas en las calles, sigue habiendo mucho dolor entre los saharauis por todo lo que pasó», continúa. La activista Aminatu Haidar, presidenta de Codesa (Colectivo Saharaui para la Defensa de los Derechos Humanos), tampoco sabe concretar si la gente saldrá a las avenidas de El Aaiún para recordar los sucesos de Gdeim Izik.
    En su opinión, la situación ha empeorado y asegura que la represión se está centrando también ahora en los niños. «He puesto una denuncia porque a la salida del colegio la policía amenazó a mi hijo y le dijeron que lo iban a dejar en una silla de ruedas».
    Haidar, además, recuerda que de los 24 presos de Gdeim Izik encarcelados en Salé, 22 empezaron en la medianoche del domingo una huelga de hambre abierta para reclamar su liberación o un juicio justo.
    La francesa Claude Mangin, mujer de Enamaa Asfari, uno de los elementos más politizados del campamento, ha denunciado recientemente que hasta agosto de 2011 estuvo aislado en una celda y ha criticado la lentitud del proceso y que continúen en detención preventiva un año después de su detención.
    Además, se queja de que algunos de ellos están enfermos y no han recibido los cuidados necesarios, de que no pueden recibir correo, ni acceder a la biblioteca o de que tienen restringidas las llamadas telefónicas.
    «Al principio no podían ni ducharse, y sólo desde mayo podemos llevarles comidas preparadas, ropa o mantas, antes sólo nos dejaban entregarles agua y fruta», dice Mustapha El Machdoufi, hermano de otro de los presos que se ha desplazado a Salé con otras familias para visitar a su gente. «Esperemos que pronto puedan tener acceso a un juicio justo», reclama.
    ELMUNDO.ES,  8/11/2011
  • ¿Apátridas?

    ANA PEDRÓN – Villaseco del Pan, Zamora – 08/11/2011
    Indignante. Una vez más no puedo cumplimentar un simple cuestionario electrónico. La causa, haber nacido en el Sáhara Occidental, actualmente territorio pendiente de descolonización de España, tutelado por la ONU, aunque invadido desde 1975 por Marruecos. Pues bien, a la hora de rellenar « país de nacimiento », una pone: España. Después te preguntan por la provincia, buscas y no aparece el Sáhara Occidental, ni el apartado de antiguos territorios. Bueno, me resigno, si no soy española, soy saharaui. Imagino que a los saharauis les pasará igual, pero a la inversa. si no pueden ser saharauis, serán españoles, pues el Sáhara con España si ha tenido vínculos, pero con Marruecos, nunca. Busco país y no aparece. Buscaré por ciudad de nacimiento: El Aaiún… y se la han adjudicado a Marruecos. ¿Cuándo se ha hecho el referéndum de autodeterminación? ¿Cuándo ese referéndum salió favorable a Marruecos? Porque uno no se pasa 36 años en un campo de refugiados para luego otorgar su país al vecino invasor.
  • Gdeim Izik: triste aniversario

    Hoy es un triste aniversario: el del violento asalto de Gdeim Izik, el Campamento Dignidad, por parte de Marruecos,que conllevó, no sólo el apaleamiento y tortura de decenas de saharauis sino incluso, la muerte de algunos de ellos. Y el aniversario es más triste aún porque el Gobierno español y con él, la Unión Europea (UE) se limitaron a correr un tupido velo. España se desentendió de aquella clara vulneración de los Derechos Humanos y, aún peor, fue cómplice, cediendo al bloqueo informativo impuesto por Marruecos. Bernardino León, entonces secretario de Estado de Exteriores, llamó personalmente a los periódicos que Mohamed VI habia elegido a dedo, con nombres y apellidos de los periodistas que permitirían informar del asunto. Y cuando llegaron a El Aaiún, los mandaron de nuevo a casa.
    Así se las gasta Marruecos en la cuestión del Sáhara Occidental. Y así lo podemos leer en el informe que la organización Sahara Thawra ha publicado con motivo del año de Gdeim Izik. A fin de cuentas, sus cooperantes estuvieron sitiados en El Aaiún y fueron testigos de excepción de la agresión marroquí. Un triste relato con todo lujo de detalles:
    – “El desalojo del Campamento fue llevado a cabo por las unidades de intervención militar y las fuerzas de seguridad, que utilizaron cuchillos para romper las cuerdas que sostenían las jaimas haciéndolas caer sobre las personas mayores, mujeres y niños que se refugiaban en ellas”.
    – “Un grupo de mujeres y algunos jóvenes buscaron refugio en casas en las afueras del campamento, para escapar de los combates, pero las unidades de seguridad militar marroquíes detectaron su ubicación, fueron brutalmente apaleados antes de permitir a las mujeres salir en medio de insultos y actos degradantes contra su dignidad, mientras arrastraban hacia los camiones y coches a los hombres”.- “Las armas utilizadas por estos cuerpos policiales y militares fueron gas lacrimógeno, balas de caucho y balas reales, sumado a la presencia de varios cuerpos especiales vestidos de negro y con la cara tapada, que se unieron a la intervención militar”.
    – “Me llevaron al cuartel de gendarmería de El Aaiún. Es un cuartel muy antiguo, desde la época española. Me llevaron a un lugar de tortura dentro del cuartel, había todo tipo de material de tortura, palos, porras, espadas, cuerdas, una silla y cables de electricidad. Allí encontré a 68 personas, con las manos atadas, todas estaban heridas, sangrando. Recibimos todo tipo de torturas. Nos pegaron constantemente, nos echaban botellas llenas de orina por encima, además de insultarnos”.
    Terrible testimonio. Y ni siquiera hace falta mirar hacia una organización pro-saharaui; bastaría con coger el último informe del Observatorio para la Protección de los Derechos Humanos, organismo conformado por la Federación Internacional de los Derechos Humanos y la Organización Mundial contra la Tortura, titulado ‘La Perseverancia del Testimonio’. 
    En él, se destaca -además de que los avances democráticos de Marruecos que nos quieren vender en la UE no son tales- que “la situación de los Derechos Humanos en el Sáhara Occidental no ha mejorado en 2010-2011″, y a pesar de ello la renovación del mandato de la MINURSO continúa sin extenderse en lo que respecta a estos derechos. El informe hace mención explícita al asalto del que hoy se cumple un año, calificándolos de“violentos enfrentamientos entre las fuerzas del orden y habitantes saharauis”.
    Sin duda, dos informes de recomendada lectura para Trinidad Jiménez y su equipo -y para los que vienen-, sobre todo un día como hoy, en este triste aniversario que convocará a las 19:00h una concentración ante la Embajada de Marruecos de Madrid y, ya el sábado 12 de noviembre, la manifestación estatal en Madrid por un Sáhara Libre.
    De David Bollero/ Posos de anarquía http://blogs.publico.es
  • Ciudadanos de honor de la RASD Enviado el Sunday, 06 November a las 21:46:51

    EL PRESIDENTE DE LA REPÚBLICA ÁRABE SAHARAUI DEMOCRÁTICA, MOHAMED ABDELAZIZ, HA CONCEDIDO LA CIUDADANÍA DE HONOR SAHARAUI A ANTONIO VELÁZQUEZ E ISABEL TERRAZA, EN UN ACTO CELEBRADO EL DÍA 3 DE SEPTIEMBRE, EN LOS CAMPAMENTOS DE REFUGIADOS DE TINDUF, ANTE NUMEROSOS AMIGOS Y AUTORIDADES.
    El pasado día 3 de septiembre, como consecuencia de la estancia de los activistas de la causa saharaui, Isabel Terraza y Antonio Velázquez, en los campamento de refugiados en Tinduf, les fue reconocido su enorme esfuerzo, trabajo, entrega y la gravedad que para sus vidas supuso su estancia y trabajo en el campamento de Gdeim Izik y días posteriores en la ciudad ocupada de El Aaiun, donde consiguieron realizar un ingente e insuperable trabajo de constatación, de filmación y de denuncia de una represión brutal, ciega y genocida del campamento de Gdeim Izik, comienzo de la Primavera Árabe, con riesgo para sus vidas, los cuales, encontrándose en lugares ocultos de la ciudad de El Aaiun y siendo buscados intensamente por las tropas de ocupación barrio a barrio, calle a calle, casa a casa, supieron resistir heroicamente y, desde dentro, seguir realizando la denuncia de lo que estaba sucediendo, hasta su salida el día, 17 de noviembre de 2010.
    Las razones de la Presidencia saharaui para la concesión de tan alta distinción fueron: “Ellos han resistido como todos los habitantes saharauis del campamento Gdeim Izik y han sido objeto de amenazas de muerte, de persecución, incluso peores que muchos saharauis, viviendo antes esa amenaza continúa, han mantenido ese esfuerzo, han sacado un documental extraordinario y han sido unos testigos excelentes. Debemos por lo tanto, agradecerles y rendirles un homenaje y otorgarles la nacionalidad de honor saharaui”.
    En el acto no se olvidó a los miles de saharauis que sufrieron y sufren la represión, a los presos políticos en las mazmorras y cárceles en Marruecos y en el Sahara Occidental ocupado y se reconoció, en dicho acto, el valor, sacrificio y la integridad del pueblo saharaui, resistente a .la ocupación de su tierra y de su país y al desmantelamiento de un campamento de la libertad que ha sido y es un orgullo para la República Árabe Saharaui Democrática, para el pueblo saharaui, para todo el movimiento solidario y amigos de este pueblo.
    Desde esta Fundación felicitamos a Antonio e Isabel por tan justo reconocimiento, a la RASD y al Frente Polisario por la generosidad demostrada, así como un agradecimiento a todos aquellos que hicieron posible que floreciera aún más la esperanza de la libertad, en el campamento de Gdeim Izik.
  • Marruecos hace de la cuestión del Sáhara Occidental un « gancho » para colgar sus crisis (Ministerio Información)

    El gobierno de Marruecos hace de la cuestión Sáhara Occidental un « gancho » para colgar sus crisis y para « distraer » a la opinión pública interna de los verdaderos problemas y dificultades de los ciudadanos, así ha considerado el Gobierno saharaui al discurso pronunciado ayer, domingo, por el rey de Marruecos por el 36 aniversario de la invasión militar del Sáhara Occidental en 1975.
    « Una vez más, como es habitual desde 1975, el gobierno de Marruecos hace de la cuestión del Sahara un gancho en el que cuelga todas las crisis de Marruecos, aprovechando este momento para distraer a la opinión pública interna de los verdaderos problemas y dificultades reales de los ciudadanos marroquíes, en víspera de las elecciones del 25 de noviembre próximo », indica el comunicado del Ministerio de Información saharaui.
    « El discurso del rey de Marruecos es una continuidad de la política de huida hacia adelante para eludir las resoluciones de las Naciones Unidas y el Plan de Arreglo de la ONU y la Organización de la Unidad Africana, ratificado por el Consejo de Seguridad y firmado por las dos partes en conflicto en 1991, y que estipula la organización de un referéndum de autodeterminación del pueblo saharaui », recalca el texto.
    « La tragedia que padecen los refugiados saharauis desde hace 36 años es resultado exclusivamente de una ilegal invasión militar marroquí, que llevó a su éxodo, huyendo de las bombas de napalm y fósforo blanco prohibidos internacionalmente », ha recordado el Ministerio de Información.
    En este contexto, ha subrayados que las organizaciones internacionales presentes sobre el terreno son testigo de que la existencia de los refugiados saharauis es por « una cuestión política, cuya solución pasa por un referéndum de autodeterminación ».
    Sobre el llamado proyecto de « regionalización avanzada », el Gobierno saharaui ha insistido que « es cuestión marroquí que no tiene nada que ver con los saharauis ». « Es un intento para eludir la condición jurídica de un territorio considerado zona de conflicto en espera de la celebración de un referéndum de auto determinación », añade el documento.
    « Si el rey de Marruecos presenta propuesta colonial y unilaterales, que va encontrar de los principios que rigen los procesos de descolonización, el Frente Polisario, único representante legítimo del pueblo saharaui, defendió y defenderá el derecho de ese pueblo a un referéndum de autodeterminación justo, democrático y transparente que incluye todas las opciones, especialmente la independencia y el establecimiento de su Estado soberano », ha reiterado el Gobierno saharaui.
    Por último, el Gobierno saharaui que ha condenado este discurso, insiste en que « el fin de los sufrimientos en la región del Magreb Árabe y el norte de África están vinculados al fin de la ocupación militar por Marruecos del Sáhara Occidental ».
    Chahid El Hafed, 07/11/2011
    Fuente: SPS
  • Dos comisiones parlamentarias votan contra el acuerdo de pesca con Marruecos

    La prórroga vulneraría el Derecho internacional al cubrir las aguas de la antigua colonia del Sáhara Occidental.
    Las comisiones de Desarrollo y de Presupuesto de la Eurocámara han votado hoy en contra de prorrogar el acuerdo pesquero con Marruecos, que expirará en febrero de 2012 y que vulneraría el Derecho internacional al cubrir las aguas de una antigua colonia: el Sáhara Occidental.
    El voto de estas comisiones no es vinculante pero será remitido a la comisión de Pesca del PE para que el día 22 lo tenga en cuenta a la hora de emitir su pronunciamiento sobre si conviene extender el acuerdo de la UE con Marruecos.
    La Eurocámara tiene previsto votar este asunto en el pleno de diciembre, han explicado a Efe fuentes parlamentarias.
    Según el texto respaldado hoy por sendas comisiones parlamentarias el convenio UE-Marruecos «entraña un riesgo de violación del Derecho internacional» pues «este acuerdo cubre las aguas territoriales del Sáhara Occidental, antigua colonia española, cuando dicho territorio sigue estando inscrito por las Naciones Unidas en la lista de territorios por descolonizar».
    Las comisiones de Presupuesto y Desarrollo han abogado por la elaboración de un protocolo que refuerce las contrapartidas medioambientales y económicas en beneficio del desarrollo de todas las poblaciones locales afectadas y respete los compromisos internacionales adoptados en el marco de ONU sobre el Sáhara Occidental.
    En los términos actuales, el acuerdo ofrece 119 licencias a la flota europea, más una cuota adicional para especies como la anchoa, caballa o arenque, que situarían en 138 el número de embarcaciones beneficiadas.
    Los navíos españoles cuentan con un centenar de permisos, aunque no se utilizan todos, y se ven favorecidos sobre todo barcos con puerto en Andalucía y Canarias.
    Las recomendaciones del ponente de Presupuestos, el ecologista francés François Alfonsi, coinciden con la opinión de la ponente de Medioambiente, la sueca y también miembro de los Verdes Isabella Lövin, que urge en su informe a la Eurocámara a que rechace la prórroga de un acuerdo que «supone pérdidas financieras para la UE y un daño ecológico a los caladeros saharianos» .
    Lovin destaca que el acuerdo con Marruecos registra el nivel de relación coste/beneficio más bajo de todos los firmados, pues la UE recibe 0,65 euros por cada euro invertido, en comparación con un promedio de 1,4 euros para los demás acuerdos del sector
    Añade la eurodiputada sueca asimismo que el estado de los recursos pesqueros es alarmante y que todas las poblaciones están totalmente explotadas o sobre-explotadas, salvo en el caso de la sardina en las aguas del Sáhara Occidental.
  • GDEIM IZIK: UN AÑO DESPUÉS DE LA BARBARIE CONTINÚA LA DIGNIDAD

    Hace hoy un año, veinte mil saharauis acampaban en mitad del desierto para reclamar sus derechos. Una protesta pacífica en la que se reivindicaba lo que la legalidad internacional y Naciones Unidas reconocen como propio del pueblo saharaui y la hipocresía y el oportunismo político de la sociedad internacional niegan. Gdeim Izik era un ejemplo de democracia, de lucha pacífica y de dignidad. Marruecos acabó con él. Tal día como hoy de hace un año, Marruecos decidió derribar por la fuerza aquel campamento que era conocido como el campamento de la dignidad. Saquearon, detuvieron, torturaron, secuestraron, violaron, persiguieron, apalearon a toda persona sospechosa de ser saharaui. El Aaiún estuvo durante semanas sitiado por el ejército y los gritos de dolor a causa de las torturas y palizas todavía resuenan en nuestra memoria.
    Ante una protesta pacífica, ante los gritos de los y las saharauis, Marruecos respondía con disparos, torturas y secuestros. Trataron de acallar su voz, pero el clamor del pueblo saharaui fue más sonoro que nunca. Aunque expulsaron a toda la prensa extranjera, amenazaron y persiguieron a observadores internacionales, impidieron la entrada a delegaciones de parlamentarios y difundieron noticias falsas, Mohamed VI no pudo impedir que Gdeim Izik recorriera el mundo. Este ejemplo de dignidad, de lucha pacífica y de democracia traspasó las fronteras, rompiendo el bloqueo informativo forjado durante 36 años.
    El campamento de la dignidad sirvió de modelo a otros muchos pueblos y la causa saharaui se dio a conocer más intensidad que nunca. Las manifestaciones en el extranjero se multiplicaron y fuimos muchas las personas que gritamos ¡basta! ante la barbarie cometida por Marruecos. Sin embargo, nuestro Gobierno, obviando lo que exigía su ciudadanía, prefirieron rendirse ante Marruecos. Escogieron ser súbditos de una monarquía absolutista, antes que defensores de la justicia y de los derechos humanos. El desmantelamiento por la fuerza de Gdeim Izik todavía no ha sido condenado por el Gobierno español, tampoco las detenciones arbitrarias, las torturas y los juicios injustos que le siguieron. España sigue sin asumir su responsabilidad legal, ¡es la potencia administradora del Sahara Occidental! Tampoco asume su responsabilidad histórica y moral ¡Es la que vendió nuestras tierras a Marruecos! España es cómplice del expolio que sufren nuestros recursos con la complicidad de la Unión Europea que da título de preferente a una monarquía absolutista que viola los Derechos Humanos y hace caso omiso de las resoluciones de la ONU.
    Un año después los focos ya no miran al Sahara Occidental, pero las torturas, las detenciones arbitrarias, los juicios injustos, los secuestros continúan. Dajla, El Aaiún, Smara y todas las ciudades y pueblos del Sahara Occidental siguen ocupadas por un país que viola sistemáticamente los derechos humanos. Hecho que Naciones Unidas prefiere obviar, la misión del Sahara Occidental, la MINURSO, es la única misión de la ONU, que no cuenta con un observatorio de Derechos Humanos.
    Los saharauis y las saharauis después de 36 años continuan sin poder reclamar sus derechos, son discriminados y discriminadas y sus riquezas son expoliadas. Por ello, seguirán resistiéndose a vivir como extranjeros en su propia tierra. Denunciaremos la constante violación de los derechos humanos. Reclamaremos lo que la legalidad internacional y Naciones Unidas declaran. Seguiremos luchando por un Sahara Libre.
    Por ello, reivindicamos al Gobierno de Marruecos que cese ya las violaciones de DDHH en los Territorios Ocupados del Sáhara Occidental. Del mismo modo, le exigimos que dé los pasos adecuados, de acuerdo a la legalidad internacional para que se celebre el referéndum de autodeterminación que pertenece al pueblo saharaui. Denunciamos el expolio de los recursos naturales saharauis que está llevando a cabo y exigimos su cese inmediato.
    Por ello, reivindicamos que la Unión Europea y el Gobierno español acaben con todos los acuerdos comerciales con Marruecos, en especial con aquellos que afecten a los recursos naturales del Sáhara Occidental. Marruecos no puede ser un socio preferente de la Unión Europea hasta que no respete los derechos humanos y la legalidad internacional.
    También reclamamos a Naciones Unidas que se posiciones de una manera rotunda a favor del referéndum de autodeterminación, tal y como declara la legalidad internacional. Así como que incluya en las funciones de la MINURSO la vigilancia de los DDHH en los Territorios Ocupados del Sáhara Occidental.
    Por último exigimos al Gobierno español que asuma sus responsabilidades históricas y morales con el pueblo saharaui. Pero también que cumpla con sus responsabilidades legales, como potencia administradora, y facilite el fin del proceso de descolonización mediante el referéndum de autodeterminación del pueblo saharaui.
    Desde aquí reiteramos nuestra solidaridad con Ainhoa, Enric y Rosella. Los tres cooperantes secuestrados mientras participaban en proyectos de apoyo al pueblo saharaui en los campamentos de población refugiada de Tinduf y exigimos su pronta liberación.
    ¡SÁHARA LIBRE!
  • Apoyo a la lucha del pueblo Saharaui

    Desde el grupo de trabajo de política internacional os invitamos a apoyar la lucha del pueblo saharaui, aqui el enlace con el documento que hemos redactado que contestualiza la propuesta de los puntos que pedimos de llevar a consensos

    Os pedimos reflexionar y consensuar los siguientes puntos

    Por todo ello, en el grupo de trabajo de Política Internacional hemos consensuado en la reunión del 31 de octubre de 2011 lo siguiente, y lo llevamos a la Asamblea General de Sol y a la de Pueblos y Barrios de Madrid:

    Apoyo a la autodeterminación del pueblo saharaui.

    Exigimos al Gobierno español que asuma sus responsabilidades como potencia administradora del Sáhara Occidental y que vele por los derechos del pueblo saharaui y por que tenga lugar el proceso de autodeterminación que finalice con la descolonización.

    Exigimos al Gobierno español y a la Unión Europea que cesen su actividad comercial con Marruecos hasta que no se respeten los derechos del pueblo saharaui. En especial con aquellos recursos naturales provenientes del Sáhara Occidental, pues es un expolio ilegal. La Unión Europea debe dejar de considerar a Marruecos como socio preferente hasta que no se respeten los derechos del pueblo saharaui.

    Exigimos a Naciones Unidas que lleve a cabo el referéndum de autodeterminación del pueblo saharaui y que incluya entre las funciones de la MINURSO la vigilancia del respeto a los Derechos Humanos en el Sáhara Occidental.

    Exigimos al régimen marroquí que cese la violación sistemática de los Derechos Humanos de los saharauis y que inicie el proceso de autodeterminación del pueblo saharaui.

    y participar en:

    – La concentración convocada el miércoles, 8 de noviembre, a las 19h. frente a la embajada de Marruecos, con motivo del aniversario del desmantelamiento de Gdeim Izik;

    – La manifestación estatal por la autodeterminación del pueblo saharaui, convocada el sábado, 12 de noviembre, a las 12h., desde Atocha hasta Ópera.

     
  • Eurodiputados de Presupuestos y Desarrollo piden bloquear la prórroga del acuerdo de pesca con Marruecos

    Las comisiones de Presupuesto y de Desarrollo del Parlamento Europeo se han pronunciado en contra de prorrogar el acuerdo pesquero entre la Unión Europea y Marruecos, un convenio que ha sido ampliado hasta febrero de 2012 de manera provisional por los 27 para permitir a la flota comunitaria en la zona, en su mayoría española, seguir faenando.

    Se trata de dos opiniones que la comisión europarlamentaria competente, la de Pesca, puede tener en cuenta para preparar la posición que el pleno de la Eurocámara debe someter a votación. La agenda prevé el voto del pleno antes de que acabe el año, en el mes de diciembre, aunque no está claro que se pueda cumplir el calendario, explican fuentes europeas.

    Entre los principales obstáculos que este acuerdo ha encontrado entre los eurodiputados está el de las dudas que los servicios jurídicos del Parlamento Europeo mostraron respecto a que el acuerdo respete los derechos de la población del Sáhara occidental, que reclama que sus aguas sean excluidas del pacto.

    La posición en contra que ha votado la comisión de Desarrollo también apunta que la evaluación del acuerdo realizada por una consultora externa ha sido « una de las evaluaciones más negativas jamás llevadas a cabo en lo que respecta a acuerdos bilaterales de pesca ». El acuerdo, además, « registra el nivel de relación coste/beneficio más bajo de todos los acuerdos », añade el texto de la comisión europarlamentaria, que también pone en duda un efecto positivo en el sector del país magrebí.

    « UE recibe 0,65 euros por cada euro invertido (en comparación con un promedio de 1,4 euros para los demás acuerdos). Ello incluye 780 puestos de trabajo de la UE, lo que significa que la UE subvenciona cada puesto con 45.000 euros », argumenta el texto de los eurodiputados.

    Los países de la UE han acordado prorrogar el actual acuerdo pesquero con Marruecos hasta febrero de 2012, aunque esta prórroga todavía necesita el consentimiento de la Eurocámara, que por el momento bloquea la decisión. Aún así, los barcos europeos pueden seguir faenando en las aguas que gestiona Marruecos gracias a un pacto provisional entre Bruselas y Rabat.

    El régimen actual concede 119 licencias a la flota comunitaria –de las que un centenar son para España, sobre todo para barcos andaluces y canarios– a cambio de una compensación de 36,1 millones de euros anuales.

    Con la ampliación provisional, la comisaria de Pesca, Maria Damanaki, pretende ganar tiempo para estudiar « a fondo » la información proporcionada por Rabat sobre el impacto regional del acuerdo en vigor, es decir, si beneficia a la población local del Sáhara occidental y si se cumplen los criterios de pesca sostenible, antes de redactar otra propuesta para negociar las condiciones de un nuevo acuerdo « a largo plazo », más allá de 2012. 

     
    iNFORMATIVOS TELE5, 7/11/2011