Mois : novembre 2011
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El Presidente de la República reitera que la independencia es la única solución para la cuestión saharaui
Smara (campamentos de refugiados), 10/11/2011 (SPS).- El Presidente de la República, Mohamed Abdelaziz, reiteró este miércoles que la independencia es la única solución para la cuestión saharaui, durante un discurso pronunciado por el primer aniversario del asalto al campamento de Gdeim Izik, el 08 de noviembre de 2010.« Tras todos estos años y las grandes batallas que ha llevado y llevará el pueblo saharaui no hay cabida para ninguna solución al conflicto del Sáhara Occidental que no garantiza el reclamo legítimo de todos los saharauis a la independencia nacional », dijo el Presidente Mohamed Abdelaziz.El Presidente de la República agradeció a todos los amigos de la causa nacional, asegurando que el pueblo saharaui se adhiere a su lucha nacional. « La opción de lucha pacífica actual no se interpreta como el no retorno a la lucha armada, que es un derecho reconocido por la Carta y resoluciones de las Naciones Unidas para los pueblos coloniales, incluido el pueblo saharaui », indicó.El Presidente Mohamed Abdelaziz señaló que « el aniversario de Gdeim Izik constituye un llamado a todo el pueblo saharaui en los territorios ocupados, los campamentos de refugiados, Sur de Marruecos, los territorios liberados y en el exterior a más unidad para enfrentar a las maniobras y engaños de los invasores e incrementar y diversificar la lucha y resistencia hasta arrebatar la victoria y lograr la independencia total ». (SPS) -
Sarkozy/Hollande : le cynisme crédible contre l’ honnêteté suspecte
Il paraît, en ce 11 novembre 2011 (11/11/11 …), que « le président » Sarkozy aurait « gagné huit points » dans les sondages et en serait donc à 40% d’ « opinions favorables », pendant que « ce pauvre Monsieur Hollande », du haut de son « toboggan », lui, « patinerait » … avant de le descendre sans ménagement au fur et à mesure du déroulement d’ une « campagne » (qui n’ a en fait pas encore commencé) qui va « dévoiler » son inconsistance crasse …Mazette! Sacré Sarko! Voilà sa « machine » à décerveler parfaitement au point … alors même qu’ un « suspense intenable » entoure sa candidature aux élections de 2012! C’ est ben vrai, mon colon, que « le peuple français » n’ en peut plus de ne pas « être sûr » que le « champion incontesté de la droite » sera bien son porte-drapeau flamboyant contre la désormais fameuse sinon déjà « historique » « gauche molle » … sûre d’ elle-même et dominatrice!Le seul petit problème que Sarkozy et sa joyeuse bande du Fouquet’s semblent allègrement « oublier » (syndrôme d’ anosognosie chiraquienne?) c’ est, tout bêtement, que les Français ont beau, selon le mot délicieux de de Gaulle, « être des veaux », ils n’ en souhaitent pas pour autant « aller à l’ abattoir en chantant » et garnir de leurs pauvres carcasses, en se précipitant sur l’ occasion de 2012, la collection de crocs de boucher du locataire actuel de l’ Elysée-Maquignon (ô combien entré là « par effraction » en 2007 par la « grâce » d’ une candidature adverse Royal(e) suicidaire).Non, Monsieur Sarkozy, vous ne « remonterez » jamais la pente inéluctable de votre déchéance entamée dès votre élection fouquet’sienne de 2007! Non, Monsieur Sarkozy, les Français ne veulent plus subir quotidiennement vos Injures d’ Etat!Non, Monsieur Sarkozy, les Français ne veulent plus d’ un « Bonaparte le petit »! Non, Monsieur Sarkozy, ils savent trop, ces Français (de gauche comme de droite!) qu’ en cas de réelection en 2012, ils n’ échapperont pas à un « Napoléon le fanfaron déjanté » qui les entraînera encore plus bas dans la perte de leurs droits fondamentaux de Liberté, d’ Egalité, de Fraternité, si chèrement acquis depuis la Révolution de 1789!Non, Monsieur Sarkozy, vous ne ruinerez pas définitivement les services publics à la française sous le si fallacieux et indigne prétexte que la mondialisation (qui n’ a sûrement pas plus de « sens » que la « démondialisation » …) vous l’ imposerait!Non, Monsieur Sarkozy, les Français ne paieront pas le gros lot (plus de 250 Millions d’ Euros!) que vous avez « accordé » à Monsieur Tapie en « gage de reconnaissance »!Non, Monsieur Sarkozy, les Français ne laisseront pas massacrer méthodiquement leurs écoles, leurs hôpitaux, leur système de santé, leur sécurité, leur dignité : c’ est bien vous, monsieur, qui resterez dans l’ histoire (avec le minuscule petit « h » qui vous va si bien …) comme le povcon nettoyé au karcher … des urnes républicaines!Alors, en ce 11/11/11, savourez vos « huit points de mieux dans les sondages » … mais ne doutez pas une seconde que les Français, certes, grâce à votre misérable quinquennat, n’ ont jamais été aussi povs … mais, tout aussi sûrement … plus jamais cons! Et surtout pas au point de vous réélire! J’ en parie la Rolex que j’ ai volée à moins de cinquante ans (comme tous ceux qui en ont une, volée d’ une manière ou d’ une autre) !MBLe blog de Monsieur Beau, 11/11/2011 -
1er Anniversaire de l’agression de Gdeim Izik : l’indépendance, seule solution au conflit (président de la RASD)
SMARA – Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Mohamed Abdelaziz, a réaffirmé jeudi que l’indépendance nationale de son pays « demeure la seule solution au conflit du Sahara occidental qui satisfait la revendication légitime et légal de tous les Sahraouis ».Dans une allocution dont une copie est parvenue à l’APS à l’occasion du 1er anniversaire de l’agression marocaine contre le camp sahraoui de Gdeim Izik (8 novembre 2010), le président Abdelaziz a réaffirmé son rejet de la solution d’autonomie estimant que « eu égard à tous le hauts faits accomplis et ceux qui restent à accomplir par le peuple sahraoui, l’indépendance nationale reste l’unique issue au conflit du Sahara occidental (…) ».Cet anniversaire se veut, a-t-il dit, une rétrospective des idéaux et principes de la révolution du 20 mai » appelant le peuple sahraoui à unir davantage ses rangs en faveur de l’unité nationale pour faire face aux complots fomentés par les occupants (…) et à résister davantage face à l’occupation jusqu’à l’indépendance ».Pour le président sahraoui, cet évènement est aussi important que le soulèvement de Zemla en 1970, la création du front Polisario et sa proclamation de la lutte armée en 1973 ainsi que la fondation de la République arabe sahraouie démocratique.M. Abdelaziz est revenu sur ce qu’il a qualifié de « terrorisme d’Etat marocain » infligé au peuple sahraoui à l’instar du « crime odieux » perpétré contre ce camp faisant plusieurs morts et de blessés ainsi que plusieurs arrestations de citoyens sahraouis ».Il a par ailleurs rappelé que « 23 détenus politiques sont encore emprisonnés par le gouvernement marocain dans la prison de Salé II ». « Ces vaillants, a-t-il dit, étaient dévoués pour que le peuple sahraoui recouvre ses droits (…) dont le droit à l’autodétermination et à l’indépendance ».En dépit de la « conviction de ces détenus d’opter pour la résistance pacifiste et civique dans le cadre du respect du droit international », le gouvernement marocain les a présenté devant un tribunal militaire ce qui les a poussé, a-t-il soutenu, à observer une grève de la faim qui entame à cette occasion sa deuxième semaine.Le président sahraoui a en outre évoqué les 28 détenus sahraouis arrêtés lors de l’attaque marocaine contre la ville de Dakhla réaffirmant sa solidarité avec tous les détenus sahraouis pour « leur combat légitime » et son attachement à « leur libération sans condition » et à « la poursuite en justice de tous les criminels et bourreaux du gouvernement marocain responsables de graves violations des droits de l’Homme dont témoignent les organisations internationales ».Le président Abdelaziz s’est adressé au peuple marocain le rappelant que l’option « irréversible » du peuple sahraoui d’établir son Etat indépendant « ne constitue en aucun cas une menace à ses voisins et frères », mais émanant plutôt, a-t-il dit, de sa volonté d’instaurer une paix durable qui repose sur le respect de la volonté des peuples (…), du bon voisinage et de coopération entre les peuples de la région et leurs aspirations légitimes pour une union maghrébine « .M. Abdelaziz n’a pas manqué de rappeler l’enlèvement dans les camps de réfugiés sahraouis le 22 octobre dernier de trois coopérants humanitaires européens soulignant sa solidarité avec leurs familles et sa « détermination de poursuivre les efforts jusqu’à leur libération ».APS, 11/11/2011 -
Sahara Occidental, la guerre des pierres
À El Aaiun, au Sahara Occidental occupé, alors que les services municipaux de ramassage des ordures ne font plus leur travail depuis de nombreux mois, laissant cette fonction de la collectivité aux initiatives individuelles, d’autres fonctionnaires du royaume, policiers et miliaires, se montrent très actifs et caillassent les Sahraouis pour les empêcher de rester dans les rues.Voir http://youtu.be/qLziWmOJwW0 édifiant à partir de la 6ème minute, et http://youtu.be/pXg-Z6LU-kA idem à partir de la 2ème minute.Les rues sont donc autorisées aux ordures mais pas aux Sahraouis. Si cette politique qui semble s’être instaurée depuis un an est un défi à la propagande angéliste du Maroc sur le territoire occupé, c’est aussi une technique inédite de promotion du tourisme !Les terrains vagues couverts de poubelles jalonnent la ville occupée autant que les débuts de constructions en parpaing toutes identiques qui témoignent de la volonté effrénée du Maroc d’attirer toujours plus de colons marocains dans ce désert qu’ils n’apprécient que pour les subventions qu’on leur donne pour s’y installer.Pour les touristes non avertis, le Sahara Occidental est un territoire non autonome, la dernière colonie d’Afrique, qui attend qu’aboutisse le processus de l’autodétermination de son peuple originaire, le peuple Sahraoui. Le Sahara Occidental n’est pas le Maroc.Les Marocains qui y vivent, et qui par pan-Sahraouisme peuvent s’affirmer sahraoui et porter les vêtements traditionnels, sont des instruments de la colonisation, déplacés là en pleine infraction à la légalité internationale.Les tonalités orangées des murs des bâtiments, – couleur de crépis imposée de force par les autorités -, comme les places publiques en carton-pâte digne des cartes postales, sont des mirages proposés aux crédules, pour démontrer la bienveillance des autorités coloniales. Cela n’a cependant pas de rapport avec les immenses profits que le roi, ses généraux, les invités étrangers de marque, les entreprises marocaines, espagnoles, françaises… tirent directement ou indirectement des ressources naturelles volées à la terre sahraouie, contre la volonté du peuple.Bien sûr, les choses dites ne sont pas les choses écrites, et les mensonges ont des impacts plus durables que la réalité qui se doit de se démontrer… alors il faut lire entre autres, l’avis du conseil de sécurité de 1975 et la déclaration 34/37 de l’ONU en 1979 :« L’Assemblée générale […] déplore vivement l’aggravation de la situation découlant de la persistance de l’occupation du Sahara occidental par le Maroc et de l’extension de cette occupation au territoire récemment évacué par la Mauritanie »…Dans notre 21ème siècle, il reste une colonie en Afrique, la Sahara Occidental. L’Espagne son ancien colonisateur n’assume pas la responsabilité de l’administration qui lui échoit, pas plus qu’elle n’est cohérente dans son attitude avec le Maroc qui a colonisé partiellement le territoire à partir de 1975.Les sahraouis vivent dans des campements de réfugiés, ou sous l’occupation avec ses violences quotidiennes. En territoires occupés, ils résistent contre le colonisateur quand la valse des diplomaties internationales ne démontre que leur inefficacité. Ils ripostent à coups de pierres au caillassage débridé des autorités.APSO, le 10 novembre 2011 -
Quand l’art déclare la guerre aux armes
Faten HayedLa 5e édition du Festival artistique (Artifariti), qui a eu lieu du 15 au 25 octobre à Tindouf, a rassemblé plusieurs activistes internationaux, dont Maria Antonia Hidalgo.Art-thérapeute et militante pour la cause sahraouie, elle se consacre à redonner envie de grandir aux enfants réfugiés. «L’objectif principal du festival Artifariti est de rendre visible le conflit du Sahara occidental à travers l’activité artistique. C’est une manière de militer. Et oser discuter de ce que les gouvernements taisent», explique Maria Antonia Hidalgo, directrice du Master en art-thérapie et des applications de l’art pour le dialogue et l’intégration sociale (université Pablo de Olavide de Séville, Espagne), présente à Tindouf pour la 5e édition d’Artifariti. Ce festival est un programme de formation et de communication qui vise «à apporter un souffle de liberté et d’espoir aux jeunes réfugiés sahraouis, privés du présent mais luttent pour leur avenir.»Peinture, vidéo, art textile, art-thérapie, sculpture en fer… L’utilisation d’outils contemporains et de matériaux liés à la culture et identité sahraouies permet aux jeunes réfugiés de s’exprimer, sortir de l’isolement et chercher des possibilités de développement personnel et collectif. Selon Maria Antonia Hidalgo «l’art-thérapie est une méthode qui consiste à créer les conditions favorables au dépassement des difficultés personnelles par le biais d’une stimulation des capacités créatrices.» Pour la spécialiste, Artifariti représente par ailleurs «un engagement politique, personnel et professionnel. Je ne peux pas rester indifférente à ce conflit dramatique, dont le responsable est mon pays, l’Espagne.» L’art-thérapie vient aussi à la rescousse des enfants, qui absorbent sans réellement comprendre toute la violence à laquelle ils sont exposés.«Le premier langage de l’enfant est corporel et gestuel avant d’être verbal. Ainsi, l’une des formes les plus naturelles de l’expression infantile se fait à travers ses expressions artistiques, précise-t-elle. L’enfant qui peut réagir sensiblement à ce qu’il entend, voit, touche ou sent, développe plus facilement ses capacités et son désir de communiquer avec les autres. Ainsi toute activité créatrice le rend plus sensible et compréhensif aux choses qu’il fait ou gère.»El Watan, 11/11/2011 -
Le secteur pêche écossais favorise la pêche illégale en eaux occupées
Des personnalités du secteur écossais de la pêche ont plaidé pour la poursuite de l’accord de partenariat UE-Maroc dans le domaine de la pêche, lors d’une conférence organisée par l’eurodéputé écossais Struan Stevenson, jeudi 20 octobre, à Gibraltar.Struan Stevenson, eurodéputé conservateur écossais, est convaincu que le plus critiqué des accords de pêche, celui UE-Maroc, devrait être prolongé. «Si l’UE s’éloigne de cet accord essentiel, la Russie, la Chine ou la Corée vont y aller. Dans de telles circonstances, les efforts de conservation et d’emplois disparaîtraient. En outre, plus de 100 chalutiers espagnols seraient de retour dans les eaux de l’UE, où la plupart des stocks sont déjà pleinement exploités ».Pourtant, une étude d’évaluation indépendante délivrée par un cabinet de conseil à la demande de la Commission européenne, montre que tous les stocks au Maroc et au Sahara Occidental sont déjà pleinement exploités. En conséquence, la poursuite de la pêche de l’UE pourrait gravement nuire aux stocks de poisson de la région, nous informe l’évaluation.Le rapport conclut également que l’accord de pêche controversé de l’Union européenne avec le Maroc est le moins rentable de tous les accords de pêche de l’UE existants avec des pays tiers. Chaque euro investi dans l’accord génère seulement € 0,65 en valeur ajoutée.L’accord a non seulement coûté des millions d’euros à l’UE et contribué à épuiser les stocks de poisson au Maroc et au Sahara Occidental, mais il est également considéré comme une violation du droit international par les juristes de l’ONU et l’UE. En 2002, l’ONU a émis un avis juridique stipulant que les activités économiques au Sahara Occidental ne pouvait être légales que si elles prendraient en compte les souhaits et les intérêts du peuple du territoire. Pour avoir manqué à ces deux aspects, les juristes du Parlement Européen qualifiaient en juillet 2009 l’accord de pêche avec le Maroc de violation du droit international.Mais ces éléments n’ont pas été discutés à la conférence de Gibraltar. Au lieu de cela, la parole a été donnée à Ian Gatt, directeur général de l’Association écossaise des pêcheurs pélagiques (SPFA), et George Nicol, propriétaire du navire écossais « Krossfjord » qui pêche dans les eaux du Sahara Occidental occupé depuis des années. Nicol possède également une usine de traitement à Dakhla, dans le sud de la dernière colonie d’Afrique.Selon une citation de Ian Gatt : « les Opérations écossaises de pêche ont fourni un grand nombre d’emplois dans la région du Sahara Occidental et devraient être récompensées pour cette initiative». Il a ajouté que le Royaume-Uni avait eu un « effet positif sur le territoire du Sahara Occidental ».Le peuple du territoire, les Sahraouis, qu’ils vivent sous le joug de l’occupation marocaine ou dans les camps de réfugiés oubliés dans l’inhospitalier désert algérien, n’ont pas été invités à expliquer comment leurs vies ont été affectées par l’accord de pêche de l’UE avec le régime qui occupe leur patrie.SaharaDoc, 11/11/2011 -
Le mur du Sahara, un mur oublié
Mercredi 23 novembre 2011 à 19h00, salle Espace MarxRue Rouppe 4-1000 Bruxelles
P.A.F. : 2 euros
Après le succès rencontré à propos de la conférence-débat sur le mur israélien, L’Association Culturelle Joseph Jacquemotte et Gramsci Bruxelles poursuivent leur cycle de conférences sur les murs dans le monde en vous proposant :
Le mur du Sahara, un mur oublié
Le Mur de sable (saharaoui) -Un Mur de dunes, de barbelés et de mines, long de 2.700 km, construit par le Maroc, sépare le Sahara Occidental en deux parties inégales, la plus grande et la plus riche se trouvant sous occupation marocaine (…)
Avec la participation de :
SALEK ABDERRAHMAN, Représentation du Front POLISARIO(Sahara Occidental) pour la Belgique et le Luxembourg
VINCENT CHAPEAUX Chercheur post-doctorant en droit international et en relations internationales à l’Université Libre de Bruxelles
WILLY MEYER (sous réserve) élu espagnol au Parlement européen, responsable de la revue du PGEtransform !
Débat animé par Hilt Teuwen, secrétaire générale du Comité belge de soutien au peuple sahraoui.
Plus d’informations dans le document ci-joint.
Documents jointsLe mur du Sahara (PDF – 482.3 ko)
ATTAC Bruxelles, 10/11/2011
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Sahara Occidental : 1er anniversaire de la tragédie de Gdeim Izik
Le premier anniversaire des évènements tragiques de Gdeim Izik, près d’El Ayoune occupée, a été commémoré en Italie, par une dizaine d’ONG amies du peuple sahraoui en présence de représentants du Front Polisario, a appris jeudi, l’APS, auprès de la Représentation sahraouie en Italie.A cette occasion, la militante sahraouie des Droits de l’homme, Soltana Khya, invitée par les autorités locales de Bologne (Emilie-Romagne) a condamné le dernier rapt des humanitaires européens dont une Italienne, dans les camps des réfugiés sahraouis près de Tindouf, exprimant la solidarité de toutes les composantes du peuple sahraoui avec leurs familles. La militante sahraouie a dénoncé la poursuite des « violations flagrantes » des droits de l’homme commises par les autorités d’occupation marocaines au Sahara Occidental, témoignant à cet égard, des exactions dont elle a été victimes elle-même, lors de manifestations pacifiques d’étudiants sahraouis à Marrakech, et dans d’autres villes sahraouies occupées, après l’intervention violente des forces marocaines de répression.Mme Soltana Khya a informé le public que suite à ces manifestations, elle a perdu son oeil droit, ce qui témoigne de la cruauté des forces de répression marocaines, a-t-elle dit. Pour sa part, le chef de la représentation sahraouie en Italie, M. Omar Mih, a évoqué les derniers développements dans le conflit sahraoui, au niveau des Nations unies, soulignant « la collaboration sérieuse » du Front Polisario avec l’envoyé spécial onusien, et sa volonté de « régler pacifiquement la crise », ainsi que « les entraves » dressées par le Maroc devant toute solution du conflit qui passe par l’exercice du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Le diplomate sahraoui, a, en outre, salué la poursuite de la solidarité et du soutien au peuple sahraoui en Italie. Evoquant la tragédie de Gdeim Izik, il a rappelé que l’organisation de ce « camp de la dignité et de la liberté », par les populations sahraouies des territoires occupés, a été « le déclic » donnant lieu aux changements intervenus dans les pays de la région.De son côté, l’ancien conseiller du gouvernement local d’Emilie-Romagne, Ugu Matsa, a évoqué son « propre expérience de soutien au peuple sahraoui en lutte pour sa liberté, faisant part de son entrée au camp de Gdeim Izik, aujourd’hui démantelé, « malgré la surveillance poussée des forces d’occupation marocaines, en se faisant passer pour un citoyen sahraoui ».Echourouk Online, 10/11/2011 -
Un film sur la souffrance du peuple sahraoui choque le public
Le film documentaire « Le problème, témoignage du peuple sahraoui », de Jordi Ferrer et Pablo Vidal (Espagne), a été projeté mercredi soir à Paris devant un public sidéré par l’ampleur des exactions commises par les forces d’occupation marocaines contre les populations sahraouies.Ce long métrage portant sur la lutte du peuple sahraoui pour son droit à l’autodétermination, produit de 5 années d’enquêtes, tourné en caméra cachée, témoigne avec force détails de « l’impunité prévalant au Sahara occidental, où la vie quotidienne est rythmée par la peur, les humiliations les tortures systématiques et la violation permanente des droits de l’homme ».Ce documentaire est réalisé avec une simple caméra, soutenu par des vidéos de téléphones portablesProgrammé à l’initiative de la Plateforme pour la solidarité avec le peuple sahraoui, ce documentaire réalisé avec une simple caméra vidéo, soutenu par des vidéos enregistrées sur téléphones portables par les sahraouis. Il rapporte les témoignages accablants de militants des droits de l’homme sur les sévices subis de la part de l’armée et la police marocaines appuyées par des colons.Les militants des droits de l’homme racontent leur séjour carcéral et les atrocités endurées durant de longues années de détention, privés de leur droits humais les plus élémentaires par une armée et un gouvernement marocains engagés dans une guerre contre un peuple en lutte pour son droit à l’autodétermination.Des images insoutenables ont été diffuséesUne guerre, selon les réalisateurs, qui coûterait quelque 3 millions de dollars par jour au Maroc. Des images insoutenables sont diffusées dans ce documentaire où on voit des Sahraouis brandissant le drapeau de la République arabe sahraouie démocratique réprimés.Des femmes battues avec une sauvagerie inouïe par des militaires marocains dans la rue. Des visages en sang d’enfants piétinés et le lynchage d’un Sahraoui qui a osé clamer « Sahara libre ».La complicité de l’Espagne et la France pour son silence dénoncéeLa complicité de l’Espagne pour avoir signé des accords avec le Maroc pour exploiter les ressources naturelles du Sahara occidental est également dénoncée dans les nombreux témoignages qui accusent aussi la France pour son silence sur ce conflit. Cette dernière « se prévaut des principes d’égalité, de liberté et des droits de l’homme, mais feint d’ignorer l’ampleur du drame du peuple sahraoui », privé de tous ses droits.Aminatou Haider confirme, dans un témoignage, les viols des femmes sahraouies par les soldats marocainsDans son témoignage, la militante sahraouie des droits de l’homme Aminatou Haider, évoque les conditions de détention dans les prisons marocaines où elle a été longtemps détenue, puis libérée sous la pression de la communauté internationale. Elle confirme les viols systématiques des femmes sahraouies par les soldats marocains, sans compter les disparitions de militantes, les humiliations et les cas de torture.Des vidéos montrent les enfants sahraouis terrorisésDes anciens détenus politiques affirment de leur coté que des Sahraouis ont été privés durant leur de longues années de détention du droit de visite de leur proches.Les réalisateurs ont même réussi à filmer secrètement l’intrusion de militaires marocains dans une école où les enfants sahraouis étaient terrorisés à la vue des soldats en armes.Le public qui a suivi la projection choqué par l’ampleur des violencesLors du débat qui a suivi la projection, le public, visiblement choqué par l’ampleur des violences subies par le peuple sahraoui, a notamment soulevé la question des missions limitées de la Minurso (Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental), et son inefficacité à protéger les droits de l’homme dans les territoires occupés.D’autres intervenants se sont interrogés sur les intentions de l’Union européenne (UE) qui signe des accords et attribue le statut avancé à un « Etat colonial ».Certains ont déploré « l’ambiguïté » de la presse française dans son traitement des revendications des peuples et le système des « deux poids deux mesures » qu’elle applique au détriment de la cause sahraouie.L’urgence de la prise en charge de la grave crise humanitaire qui prévaut au Sahara occidental où la population vit « une répression féroce et l’injustice, au mépris de la légalité internationale, sous l’œil indifférent de la communauté internationale », a également été soulevée lors du débat.RADIO ALGERIE, 10/11/2011 -
Guéguerre sur la Toile
Moins de vingt quatre heures après l’incursion des hackers marocains dans des sites d’institutions gouvernementales et d’établissements financiers algériens dont celui de la Direction générale des grandes entreprises (DGI) relevant de la Direction générale des Impôts (DGI), la riposte de leurs homologues algériens ne s’est pas faite attendre. Ces derniers se sont introduits dans pas moins d’une cinquantaine de sites marocains, 174 plus exactement. Tout a commencé dimanche dernier.À l’occasion de la célébration du 36e anniversaire de l’occupation du Sahara Occidental par le Maroc, plusieurs sites d’institutions gouvernementales et d’établissements financiers algériens dont celui de la Direction générale des grandes entreprises (DGI) relevant de la Direction générale des Impôts (DGI) ont été piratés par des hackers se présentant comme étant marocains. «Les forces de dissuasion marocaines défendent les intérêts suprêmes du Royaume » ont, notamment, écrit les Marocains sur les sites algériens piratés. « Il ne fallait pas rester les bras croisés et on devait riposter », a indiqué l’un des hackers à notre source. Sur les sites piratés, les hackers algériens ont posté des messages avec le drapeau national et portant souvent la signature « algerian hacker ». « En réponse à un groupe de Marocains idiots », a indiqué en arabe le même message.Ces mêmes attaques, selon des sources bien informées, ont concerné des entreprises et des institutions marocaines. Il faut dire que c’est la première fois que des hackers algériens mènent une attaque de cette ampleur contre des sites marocains. Les hackers marocains, faudrait-il le noter, multiplient les attaques contre les sites algériens depuis quelques années. À la même période de l’année dernière, quelques jours seulement après le discours du roi marocain), des hackers de la même nationalité (marocaine) ont pris pour cible le site officiel de l’ambassade d’Algérie à Washington. En plus, le site du journal en ligne Tout Sur l’Algérie (TSA) a été aussi attaqué, au même titre que le site de Presse DZ. C’est dire que le malaise diplomatique entre les deux pays voisins qui dure depuis bien longtemps a donné lieu à une autre guerre informatique sans merci. Lequel malaise est alimenté en premier lieu par la position inchangée de l’Algérie vis-à-vis de la question du Sahara Occidental (un Sahara considéré comme étant une partie indissociable du territoire marocain) par les Marocains, rappelé d’ailleurs par ces mêmes hackers. Une situation envenimée aussi par les incessantes demandes officielles marocaines pour la réouverture (du côté algérien) des frontières terrestres fermées depuis 1994. Des sollicitations sans trop d’échos du côté algérien. Du côté marocain, tous les coups sont permis. Au lendemain de la déclaration faite par Mohamed VI à l’adresse des Algériens «pour l’unification du Maghreb » et à court d’arguments pour défendre leurs thèses colonialistes sur le Sahara occidental depuis l’invasion, ou ce que les Marocains aiment nommer «la Marche Verte», des hackers marocains, se voulant des enseignants en histoire, rappellent que le Sahara Occidental ne peut être que marocain.Farid Houali
Le Courrier d’Algérie, 10/11/2011