Mois : novembre 2011
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Appel à Genève à la libération des prisonniers politiques sahraouis
Plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) ont appelé à Genève à la libération des prisonniers politiques sahraouis détenus par le Maroc, ou leur jugement équitable en présence d’observateurs internationaux, rapporte vendredi l’agence de presse sahraouie (SPS).Cet appel a été lancé à l’occasion du premier anniversaire de l’assaut des forces marocaines contre le camp de Gdeim Izik, près de la ville d’El Ayoun, capitale occupée du Sahara occidental, a indiqué SPS, citant un communiqué conjoint des ONG.Les ONG ont appelé également à « mettre fin à la répression contre la population civile sahraouie, de respecter l’engagement pris d’accorder un accès sans réserves ni restrictions à tous les titulaires de mandats relevant des procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme dans les territoires non-autonomes du Sahara occidental », précise la même source.Elles ont exhorté en outre le Conseil de sécurité des Nations unies à conférer à la MINURSO « un mandat de protection des droits de l’homme » et invité les détenteurs de mandat pertinents du Conseil des droits de l’homme à « se rendre de toute urgence dans les territoires non-autonomes du Sahara occidental afin d’investiguer sur les violations des libertés et droits fondamentaux relatives à leur mandat », ajoute l’agence sahraouie.Les ONG rappellent aussi dans leur communiqué, qu’un « groupe de 24 militants sahraouis des droits de l’homme, accusés d’être les responsables du Gdeim Izik, sont emprisonnés à la prison de Salé (Royaume du Maroc), en attente de passer devant un tribunal militaire », précisant que leurs conditions sont « précaires » et que les visites des familles sont limitées, et l’état de santé de certains d’entre eux est « préoccupant ».Le communiqué est signé par le Bureau international pour le respect des droits de l’homme au Sahara occidental (BIRDHSO), le Comité suisse de soutien au peuple sahraoui, France libertés, Fondation Danielle Mitterrand, International youth and student movement for the United nations (ISMUN), le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP), Women’s international league for peace and feedom (WILPF).Echourouk Online, 12/11/2011 -
EL FRACASO DE LA ONU, UN RENTABLE NEGOCIO PARA MARRUECOS
Ana CamachoEfectivamente, como decía Óscar Elía Mañú, algo grave ocurre en Naciones Unidas. Cuando se cuentan con las amistades apropiadas, un estado gamberro puede hacer de su capa un sayo sin ningún problema. Ahora toca hablar de ello por el ruido que se ha montado con Irán y su programa nuclear. Pero, por si hay dudas, que le pregunten a los saharauis para los que confiar en una solución pacífica y una mediación de la ONU se convirtió en un grave error.En cambio, para los marroquíes, infractores desde 1975 de la Ley por la que la ONU debería velar, todo son ventajas: no tienen que preocuparse como en el pasado de la guerra con el Polisario porque si los saharauis se mueven, Francia –la gran aliada de los monarcas alauitas Marruecos- promoverá una resolución para declararlos terroristas y acabar con ellos con una intervención armada como la que barrió a Laurent Gbabo en Costa de Marfil o a Gadafi en Libia.Mientras los invasores marroquíes del Sáhara hacen lo debido para que la comunidad internacional crea que el referéndum es una opción inviable, saboteándolo y aplazándolo (para ello la ONUles dio un absoluto control hasta de los horarios de trabajo de la MINURSO, seguirán explotando ilegalmente las riquezas saharauis (sólo en fosfatos ingresan unos 1.250 millones al año) sin que tampoco nadie les pare los pies; lo que se ahorran en defensa gracias al alto el fuego ni siquiera revierte en el pago de una misión (100.000 dólares al día de gasto en 1994) que les subvenciona la “comunidad internacional”…Los marroquíes pueden dar fe de que una misión de la ONU puede convertirse en un provechoso negocio para quienes, como ellos, hacen lo posible para garantizar su fracaso: a pesar de que la ONU no reconoce a Marruecos como la autoridad administradora del Sáhara Occidental, en El Aaiún los marroquíes reciben de la ONU hasta el dinero correspondiente a los cascos azules que se alojan en hoteles propiedad de saharauis. Gracias a ello, esos emprendedores saharauis cobran cuando a los invasores les da la gana mientras las autoridades ocupantes logran nuevas y sustanciosas vías de financiación con un dinero que no les pertenece. Menudo chollo. -
Sahara : Le gouvernement français s’en tiendra-t-il à la stricte application de la légalité internationale ?
ORGANISATION D’UN RÉFÉRENDUM D’AUTODÉTERMINATION AU SAHARA OCCIDENTALLa France fera-t-elle plier Mohammed VI?Paris confirme sa volonté de trouver une issue définitive au conflit à travers l’application des résolutions (1979…) adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies.Après avoir reçu mardi dernier Christopher Ross, au Quai d’Orsay, le gouvernement français, à travers la voix de son porte-parole du ministère des Affaires étrangères, s’est engagé à soutenir le Secrétaire général de l’ONU et son envoyé spécial pour parvenir à une solution politique réaliste, juste et durable à la question du Sahara occidental conformément à la résolution 1979 du Conseil de sécurité… Le gouvernement français s’en tiendra-t-il à la stricte application de la légalité internationale en ce qui concerne la question sahraouie? Prise au pied de la lettre la réponse ne souffre d’aucune ambiguïté. «Nous appuyons l’action du Secrétaire général des Nations unies et de son envoyé personnel pour parvenir à une solution politique réaliste, juste et durable à la question du Sahara occidental conformément à la résolution 1979 du Conseil de sécurité. «La persistance du statu quo n’est dans l’intérêt de personne», a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay. De hauts responsables de la diplomatie française ont reçu le représentant personnel de Ban ki-moon pour le Sahara occidental dans le cadre de sa tournée (occidentale, Ndlr) qui a pour objectif de débloquer le processus de négociations entre le Maroc et le Front Polisario. «Comme lors de ses précédents passages à Paris, M.Ross, envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, a été reçu hier au Quai d’Orsay par les directeurs compétents», a confirmé le porte-parole du département d’Alain Juppé. Que se sont-ils dits? «Cet entretien nous a permis de réitérer notre appui aux efforts de l’envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies et de lui rappeler notre position. Nous soutenons la poursuite des négociations et des pourparlers informels tenus sous les auspices des Nations unies qui permettent de maintenir un contact entre les parties et peuvent seuls contribuer à une avancée substantielle du processus politique», a confié au cours d’un point de presse Bernard Valéro, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. Il faut rappeler que la position française donne l’impression d’avoir évolué après s’être ouvertement exprimée et de manière constante en faveur de la proposition marocaine. Bernard Kouchner l’avait soutenue. «La France, comme d´ailleurs le Conseil de sécurité, juge intéressante la proposition marocaine qui mérite d´être discutée», avait déclaré, au mois de mars 2009, l’ex-ministre français des Affaires étrangères dans une interview accordée au magazine Jeune Afrique au mois de mars 2009.Une sortie médiatique confirmée par une déclaration du Premier ministre français au mois de juillet 2010. «Cette proposition d´autonomie constitue la base la plus pertinente pour sortir de l´impasse. La France encourage les négociations autour de la proposition marocaine…», a souligné François Fillon au cours d´un point de presse qu’il avait tenu à l’occasion de la clôture des travaux de la 10e réunion de haut niveau franco-marocaine, qui a été organisée à Paris. Depuis, les déclarations ont pris un ton plus diplomatique qui sied bien mieux au règlement du conflit sahraoui. «Sur le Sahara occidental, notre position est de soutenir le processus des Nations unies», a laconiquement répondu Alain Juppé, le chef de la diplomatie française, lors de sa visite en Algérie le mois de juin 2011. «Nous soutenons le plan onusien de Christopher Ross et les efforts des Nations unies», a déclaré lundi Xavier Driencourt lors d’une conférence de presse qu’il avait animée le 19 septembre 2011 à Relizane (ouest du pays). Les résolutions adoptées par le Conseil de sécurité garantissent au peuple sahraoui le droit de s’exprimer librement quant à son avenir à travers l’organisation d’un réfenrendum d’autodétermination. La France, traditionnel allié du Maroc, fera-t-elle plier Mohammed VI pour qui la question ne se pose pas depuis que son royaume s’est doté d’une nouvelle Constitution? «Je suis convaincu que, de par son essence démocratique, il donnera (le référendum du 1er juillet 2011, Ndlr) une forte impulsion à la recherche d’une solution définitive pour la juste cause de la «marocanité» de notre Sahara, sur la base de notre Initiative d’autonomie…», avait déclaré le 24 juin 2011 le monarque marocain dans un discours adressé à son peuple. Le Front Polisario a rappelé dimanche l’unique solution envisageable pour mettre un terme au conflit qui l’oppose au Maroc. Elle réside dans l’organisation d’un «référendum d’autodétermination incluant l’option de l’indépendance», a souligné Ahmed Boukhari, son représentant auprès de l’ONU. Un «défi» que Rabat n’ose pas relever.L’Expression, 12/11/2011 -
Sahara occidental : à l’origine des choses
Mohamed VI n’en rate pas une pour tordre le coup à la réalité, se poser en victime et bafouer le droit international, pour autant qu’il lui soit appliqué un jour. Pour autant, aussi, que les Nations unies ne finissent pas par se dissoudre pour que le diktat réel se manifeste ouvertement. Dans ce contexte très favorable à l’iniquité, le monarque appelle à la construction de l’ensemble nord-africain. Au passage, l’Algérie est invitée en filigrane à envoyer le Polisario et ses réfugiés aller chercher asile ailleurs. Car c’est de cela qu’il s’agit et de rien d’autre. De façon, croit-il, à chasser de la scène ce peuple qui témoigne que la terre spoliée lui appartient. Comptant bien sûr, croit-il aussi, mater à huis clos les Sahraouis qui mènent la vie dure à sa soldatesque. Oubliant ce faisant, surtout, qu’on ne peut appeler à l’unité ses voisins quand on affiche une volonté de prédation et d’expansion territoriale. Le dernier des niais ne s’y laisserait pas prendre.Donc, sa majesté n’a aucune intention de céder un iota de sa souveraineté à une Union qui est censée balayer les frontières et les féodalités, au profit de l’épanouissement collectif des Nord-Africains, Sahraouis y compris. Dans ce cas, ces derniers auraient adhéré de plein gré à la reconfiguration de la région. Ce que M6 empêche de se faire et qui nous pousse à une autre réflexion. Ce serait bien de remonter à l’origine du problème et de nous rappeler les différents protagonistes qui ont concouru à créer la situation actuelle. A l’automne 1975, l’Espagne livre le territoire au Maroc et à la Mauritanie, qui l’envahissent le premier par le nord et la seconde par le sud. Fuyant les hordes déchaînées, des dizaines de milliers d’habitants sont rentrés en Algérie.Le fait accompli du Makhzen a pu, par la suite, s’établir avec le retrait de la Mauritanie. Suivant la logique makhzénienne, ce ne serait alors pas juste du tout que le Maroc s’empare tout seul du Sahara occidental. La Mauritanie devrait se plaindre à l’ONU de l’arnaque en cours, qui l’exclut de l’affaire, selon le principe « pourquoi lui et pas moi », parce que les Européens et les Etats-Unis, qui font tout pour que le roitelet de l’Ouest conserve son trône, gèlent pour lui tout seul cette résolution qui avait sommé son père à organiser un référendum d’autodétermination, il y a plus de dix ans. Ce ne serait pas juste que la Mauritanie qui c’était retirée d’elle-même perde la part de territoire que Hassan II ne lui avait pas contestée. Au train où vont les choses et pour respecter l’objectif réduit de la folklorique « Marche verte », la Séguia El Hamra et le Rio de Oro ne devraient pas revenir au seul Maroc. Mais M6 ne fait pas du tout allusion à ce qui a présidé à l’occupation et au découpage concerté du pays sahraoui. Il le revendique en entier et se targue de vouloir, ainsi, défendre l’unité du royaume. Faisant par là même preuve d’une mauvaise foi inqualifiable. Parce qu’il suffirait que Nouakchott se rappelle à son bon souvenir en exhibant ce qu’il faut comme accords conclus pour le faire se contorsionner de confusion. Peut-être fait-il tout ce qu’il faut pour que cela ne se produise pas.
Par Ahmed HalfaouiLes Débats, 12/11/2011 -
Mohamed Abdelaziz : « La seule solution, l’indépendance »
Le président de la République sahraoui, Mohamed Abdelaziz à réaffirmé que l’indépendance nationale de son pays «demeure la seule solution au conflit du Sahara occidental qui satisfait la revendication légitime et légale de tous les Sahraouis». Dans une allocution à l’occasion du 1er anniversaire de l’agression marocaine contre le camp sahraoui de Gdeim Izik (8 novembre 2010), le président Mohamed Abdelaziz a réitéré son rejet de la solution d’autonomie mise de nouveau sur la table par le souverain marocain, estimant que «Eu égard à tous les hauts faits accomplis et ceux qui restent à accomplir par le peuple sahraoui, l’indépendance nationale reste l’unique issue au conflit du Sahara occidental (…)».Cet anniversaire du soulèvement populaire à Gdim Izik se veut, a-t-il dit, une rétrospective des idéaux et principes de la Révolution du 20 Mai» appelant le peuple sahraoui à unir davantage ses rangs en faveur de l’unité nationale pour faire face aux complots fomentés par les occupants marocains (…) et à résister davantage face à l’occupation jusqu’à l’indépendance».Pour le président sahraoui, cet évènement est aussi important que le soulèvement de Zemla en 1970, au Sahara occidental et qui devait aboutir à la création du Front Polisario et à la proclamation de la lutte armée en 1973, puis à la fondation de la République arabe sahraouie démocratique. M. Abdelaziz est revenu sur ce qu’il a qualifié de «terrorisme d’État marocain» infligé au peuple sahraoui à l’instar du «crime odieux» perpétré contre ce camp faisant plusieurs morts et blessés ainsi que plusieurs arrestations de citoyens sahraouis». Il a par ailleurs rappelé que «23 détenus politiques sont encore emprisonnés par le gouvernement marocain dans la prison de Salé II». «Ces vaillants, a-t-il dit, étaient dévoués pour que le peuple sahraoui recouvre ses droits (…) dont le droit à l’autodétermination et à l’indépendance».En dépit de la «conviction de ces détenus d’opter pour la résistance pacifiste et civique dans le cadre du respect du droit international», le gouvernement marocain les a présenté devant un tribunal militaire ce qui les a poussés, a-t-il soutenu, à observer une grève de la faim qui entame à cette occasion sa deuxième semaine. Le président sahraoui a en outre évoqué les 28 détenus sahraouis arrêtés lors de l’attaque marocaine contre la ville de Dakhla réaffirmant sa solidarité avec tous les détenus sahraouis pour «leur combat légitime» et son attachement à «leur libération sans condition» et à «la poursuite en justice de tous les criminels et bourreaux du gouvernement marocain responsables de graves violations des droits de l’homme dont témoignent les organisations internationales».Le président Mohamed Abdelaziz s’est adressé au peuple marocain lui rappelant que l’option «irréversible» du peuple sahraoui d’établir son État indépendant «ne constitue en aucun cas une menace contre ses voisins et frères», mais émanant plutôt, a-t-il dit, de sa volonté d’instaurer une paix durable qui repose sur le respect de la volonté des peuples (…), du bon voisinage et de coopération entre les peuples de la région et leurs aspirations légitimes pour une union maghrébine». Le président sahraoui n’a pas manqué de rappeler l’enlèvement dans les camps de réfugiés sahraouis le 22 octobre dernier de trois coopérants humanitaires européens soulignant sa solidarité avec leurs familles et sa «détermination de poursuivre les efforts jusqu’à leur libération».
Mokhtar BendibLe Courrier d’Algérie, 12/11/2011 -
El viejo discurso de Mohamed VI > Juan Carlos Acosta
Es difícil de entender que la actuación de Marruecos respecto a los derechos humanos y al conflicto del Sahara Occidental no haya movilizado hasta la fecha más que algunos tibios pronunciamientos de la comunidad internacional. La postura de intransigencia de la corte de Rabat a las reglas del juego y la impunidad de la que hace gala generalmente no es un buen ejemplo para la conciencia de los países democráticos, que debieran exigir al unísono la liberación de los territorios ocupados, una superficie equivalente a la totalidad de la geografía legal alauí y uno de los 16 enclaves no autónomos pendientes de descolonización bajo supervisión de las Naciones Unidas, cada día más desautorizada y despojada de contenido y poder.Si bien objetivamente el reino magrebí parece jugar un papel estratégico relevante ante la primera potencia mundial, Estados Unidos, y la propia Unión Europea, no es menos cierto que la alianza no puede ser a cualquier precio, porque las autoridades marroquíes se han acostumbrado al chantaje institucionalizado para hacer y deshacer lo que le viene en gana con el beneplácito resignado de los organismos multilaterales.
Existe una legitimidad internacional que conviene respetar para no sentar precedentes, y ese marco estima claramente que el Sahara Occidental no pertenece a Marruecos, y menos que su estatus pueda negociarse a través de situaciones de conveniencia tanto para Washington como para Madrid, que comulga con piedras de molino desde su claudicación como administrador de la región en 1975. Rabat nos amenaza con dejar pasar a la inmigración y hacer la vista gorda con el fanatismo islámico, el panarabismo y el narcotráfico y, santas pascuas, consigue seguir adelante con sus actitudes represivas y su desprecio a la verdad sin el más mínimo rubor. Además, sus demonios, como Argelia, sirven de excusa para construir una siniestra vía de dominación con los otros pueblos vecinos, mientras se presenta como socio preferente de las potencias occidentales, un flaco favor que se le concede interesadamente y que no llevará de ninguna manera a protegernos de Al Qaeda ni de la llegada de pateras a medio y largo plazo, porque esos fenómenos responden a otras cuestiones que tienen más que ver con los desequilibrios de la mundialización y demandan soluciones más complejas.
El rey alauí y comendador de los creyentes, Mohamed VI, se descolgó el pasado domingo con su enésimo y viejo discurso, con motivo del 36 aniversario de la Marcha Verde, para engañarnos de nuevo y asegurar que Marruecos se compromete “a la plena aplicación” de las resoluciones del Consejo de Seguridad de la ONU, con el fin de llegar a una solución política y definitiva negociada del conflicto, y calificar de “innovadoras” (para echarse a temblar) las nuevas propuestas del enviado especial, el estadounidense Christopher Ross.
La coincidencia hace que también se cumpla un año del violento desmantelamiento del campamento de protesta saharaui de Gdaim Izik, otro de los episodios que marcan en el tiempo la realidad de la forma de proceder de un gobierno que previsiblemente no va a dar marcha atrás en su aspiración hegemónica de anexionarse esos territorios ocupados y que mantiene en el exilio en los desiertos argelinos a su legítima población, una vez más burlada por la indiferencia internacional.
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El viejo discurso de Mohamed VI > Juan Carlos Acosta
Es difícil de entender que la actuación de Marruecos respecto a los derechos humanos y al conflicto del Sahara Occidental no haya movilizado hasta la fecha más que algunos tibios pronunciamientos de la comunidad internacional. La postura de intransigencia de la corte de Rabat a las reglas del juego y la impunidad de la que hace gala generalmente no es un buen ejemplo para la conciencia de los países democráticos, que debieran exigir al unísono la liberación de los territorios ocupados, una superficie equivalente a la totalidad de la geografía legal alauí y uno de los 16 enclaves no autónomos pendientes de descolonización bajo supervisión de las Naciones Unidas, cada día más desautorizada y despojada de contenido y poder.Si bien objetivamente el reino magrebí parece jugar un papel estratégico relevante ante la primera potencia mundial, Estados Unidos, y la propia Unión Europea, no es menos cierto que la alianza no puede ser a cualquier precio, porque las autoridades marroquíes se han acostumbrado al chantaje institucionalizado para hacer y deshacer lo que le viene en gana con el beneplácito resignado de los organismos multilaterales.
Existe una legitimidad internacional que conviene respetar para no sentar precedentes, y ese marco estima claramente que el Sahara Occidental no pertenece a Marruecos, y menos que su estatus pueda negociarse a través de situaciones de conveniencia tanto para Washington como para Madrid, que comulga con piedras de molino desde su claudicación como administrador de la región en 1975. Rabat nos amenaza con dejar pasar a la inmigración y hacer la vista gorda con el fanatismo islámico, el panarabismo y el narcotráfico y, santas pascuas, consigue seguir adelante con sus actitudes represivas y su desprecio a la verdad sin el más mínimo rubor. Además, sus demonios, como Argelia, sirven de excusa para construir una siniestra vía de dominación con los otros pueblos vecinos, mientras se presenta como socio preferente de las potencias occidentales, un flaco favor que se le concede interesadamente y que no llevará de ninguna manera a protegernos de Al Qaeda ni de la llegada de pateras a medio y largo plazo, porque esos fenómenos responden a otras cuestiones que tienen más que ver con los desequilibrios de la mundialización y demandan soluciones más complejas.
El rey alauí y comendador de los creyentes, Mohamed VI, se descolgó el pasado domingo con su enésimo y viejo discurso, con motivo del 36 aniversario de la Marcha Verde, para engañarnos de nuevo y asegurar que Marruecos se compromete “a la plena aplicación” de las resoluciones del Consejo de Seguridad de la ONU, con el fin de llegar a una solución política y definitiva negociada del conflicto, y calificar de “innovadoras” (para echarse a temblar) las nuevas propuestas del enviado especial, el estadounidense Christopher Ross.
La coincidencia hace que también se cumpla un año del violento desmantelamiento del campamento de protesta saharaui de Gdaim Izik, otro de los episodios que marcan en el tiempo la realidad de la forma de proceder de un gobierno que previsiblemente no va a dar marcha atrás en su aspiración hegemónica de anexionarse esos territorios ocupados y que mantiene en el exilio en los desiertos argelinos a su legítima población, una vez más burlada por la indiferencia internacional.
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L’«eurotite», maladie incurable
Par Ahmed MeskineL’euro, devenue une monnaie appauvrissant de plus en plus des catégories sociales, contrairement au destin que lui réservaient ses concepteurs? L’euro en tout cas en phase de remise en cause malgré les nombreuses perfusions germano-français. L’euro qui avale sur son passage, vers une croissance difficile des pays fragiles comme la Grèce mais aussi d’autres paraissant assez fort pour supporter tous les vents comme l’Italie. La France, quant à elle, se met à l’épreuve de l’austérité en essayant de gagner quelques miettes pour sauver la République et les prochaines élections, mettant la droite en péril. Le prix de l’arrogance et du gaspillage, celui aussi d’un libéralisme qui s’est oublié sur le panthéon de la morale pensant que la consommation est le seul atout d’une économie. Et en toile de fonds une devise, le marché, toujours le marché. Le marché de plus en plus loin, de moins en moins sûr. Le marché avec ses prix, comme un délinquant, ne recule devant rien d’autre, que la perte du gain. Où sont donc les prix Nobel d’économie et autres stratèges du capitalisme qui ont préconisé des modèles exportables avec en prime une démocratie de façade. Fin de règne de théories et de calculs où le quantitatif l’emportait souvent sur la raison.
Des taux et des classements d’indicateurs censés donnait l’image parfaite d’un Occident civilisateur aux valeurs douteuses protégeant quelques guerres pour s’approprier plus de richesses, toujours plus de richesses. Combien jette-t-on de nourriture et d’autres biens, devenus «non conformes à la consommation», alors que le reste du monde a faim et soif, au point où des peuples entiers disparaissent pour laisser place à des terres sans hommes? La solution? Il n’y en a point. Le bout du rouleau est déjà là, comme sont déjà là les «indignés», mouvement de révolte tranquille, qui pointent du doigt les banquiers alliés des systèmes et sur lesquels repose la sortie de crise. Ou alors la fin de tout. Le chômage et la perte de tous les avantages de la modernité qui mesurait le bonheur par des chiffres, de simples chiffres muets quand il s’agit de définir le bonheur en dehors de la consommation. Retour à la case départ, à l’échange inégal du temps où l’on traitait l’économie politique d’imparfaite pour traiter certaines questions d’avenir, lui préférant le quantitativisme criminel. Celui qui distribue les revenus en fonction du travail de chacun et non pas en fonction de ses besoins. L’euro donc, enfant légitime du libéralisme, né des entrailles du profit résistera-t-il aux maladies infantiles ou n’était-il qu’un coup pour rien qui a fait perdre à l’Histoire tant de bons moments?
Le Carrefour d’Algérie, 12/11/2011 -
El Gobierno Vasco concede premio de DD.HH a la activista saharaui Aminetu Haidar
Vitoria (País Vasco), 11/11/11(SPS).- El Departamento de Justicia del Gobierno Vasco ha concedido el premio René Cassin de DD.HH en su edición de este año a la activista saharaui Aminetu Haidar por su incansable lucha en la defensa de los DD.HH en el Sahara Occidental.Esta decisión se fundamenta, según el jurado, en que la premiada « representa la lucha del pueblo saharaui por la defensa de los derechos humanos, tarea de especial dificultad y riesgo debido a la obstinada realidad, que demuestra con claridad de qué manera las autoridades marroquíes rompen con los derechos y restringen las libertades de expresión, reunión y asociación », según fuentes EFE.El jurado ha destacado que la defensa de los derechos humanos resulta aún más complicada y arriesgada « para las mujeres saharauis que, desde su papel fundamental en el desarrollo de la vida tradicional, han sido y son objeto de graves abusos a sus derechos humanos », indica la misma fuente.También en la concesión del premio se ha tenido en cuenta que Aminetu Haidar representa el colectivo de « activistas de derechos humanos en los territorios ocupados del Sahara occidental », tal y como señala su candidatura.El galardón es concedidos a aquellas personas o colectivos que con su trayectoria personal o profesional dan testimonio de su compromiso en la promoción y defensa de los derechos humanos, consiste en una distinción honorífica, y en un reconocimiento público.Cabría recordar, que Aminetu Haidar tiene en su haber ya varios premios: Premio Juan María Bandrés a la Defensa del Derecho de Asilo y la Solidaridad con los Refugiados, de la Comisión Española de Ayuda al Refugiado, recibe en Nueva York el Premio al Coraje Civil 2009 de la Fundación Train y recientemente le ha sido concedido el Premio Silver Rose por su sabor por la libertad y la dignidad humanas.También ha sido candidata al Premio Sajarov de Derechos Humanos mientras cumplía condena.René Samuel Cassin (Bayona, 1887 –1976) fue un jurista y juez francés, redactor principal de la Declaración Universal de los Derechos Humanos, y galardonado en 1968 con el Premio Nobel de la Paz. René Cassin es el principal inspirador de la Declaración Universal de los Derechos Humanos, en 1948. SPS -
Las autoridades marroquíes de ocupación agreden a un menor de edad en Smara ocupada
Smara (Sáhara Occidental ocupado), 10/11/2011 (SPS).- Las autoridades marroquíes de ocupación agredieron este miércoles al menor de edad Deihan Anas Bal-lah Albuhali, durante una manifestación de reivindicación del derecho del pueblo saharaui a la libertad y a la independencia, según ha informado el Ministerio de los Territorios Ocupados y las Comunidades en el Exterior.Según la misma fuente, en la manifestación fueron distribuidos panfletos que exigen el fin de la ocupación del Sáhara Occidental, así como boicotear las llamadas elección marroquíes en los territorios ocupados.La manifestación se desarrollo en los barrios ‘Sakani’; ‘Ta-amir’ y el ‘Urguay’ cerca del llamado ‘Ibn Zuher’. (SPS)