Mois : novembre 2011

  • Si Rabat normalise avec Alger qui deviendra son tête de turc?

    Rabat veut normaliser ses relations avec Alger
    Rabat.- Par la bouche de son ministre des affaires étrangères, Taïb Fassi Fihri, Rabat a souhaité aujourd’hui une normalisation complète des relations avec Alger. Le chef du segment diplomatique de la deuxième famille régnante marocaine, les Fassi Fihri, trouve « anormal » que les ponts soient coupés entre les deux principaux Etats du Maghreb.

    « Quelles que soient les divergences, il est anormal de ne pas avoir une relation normalisée avec un pays voisin comme l’Algérie«
    , a déclaré le ministre marocain à l’agence France Presse.

    Oui, mais si on se réconcilie avec la perfide Alger, qui deviendra notre tête de turc ?

    Amine Bouderaâ

    DEMAIN, 17/11/2011

  • Défense : Facebook interdit aux militaires marocains

    L’interdiction, promulguée conformément aux lois martiales, prévoirait même des sanctions à l’encontre des soldats qui ne respectent pas cette décision.

    Au Maroc, plusieurs membres des forces de l’ordre avaient créé des pages sur Facebook au cours des derniers mois pour exprimer leurs revendications matérielles et morales.

    Cette interdiction, rapporte la presse marocaine, s’expliquerait par le fait qu’à travers le monde, Facebook a facilité la chute de nombreux régimes. Et visiblement la monarchie a peur de subir le même sort.

  • Obama et Sarkozy sortent nus du bal des menteurs

    Plus besoin de se triturer les méninges en se demandant pourquoi une escouade du monde dit libre,levée par Obama-Sarkozy-Cameron-Berlusconi se fut jetée comme une horde de hyènes et chacals sur Muammar Khadafi. Oublions, ne serait-ce qu’un instant, le personnage,avec ses facéties, revirements, déclarations outrancières, propositions délirantes et autres extravagances, plus ou moins meurtrières.Mettons dans un tiroir de la commode de nos mémoires ses vraies ou prétendues frasques sur fond de « bunga-bunga »,
    parades d’amazones,camps de concentration pour négro-africains ( qui s’avèreront moins abominables que les lynchages et décapitations desdits par ceux au secours desquels nos champions de la démocratie exportée à coups de Rafale et drones étaient censés se précipiter).
    Ah! La légende du pauvre et innocent peuple libyen massacré par son dictateur et menacé d’extinction par des mercenaires venus des sables du désert! Même les moustiques qui, de temps à autre, s’engouffraient dans les cockpits des avions pour aller goûter le sang des marseillais et autres habitants d’Outre-Méditerranée n’y croyaient plus depuis la seconde vague des attaques disproportionnées de l’OTAN. Mais,passons.Trêve de conjectures. Halte aux tergiversations! Muammar Khadafi n’aura été attaqué par le quartet susnommé qu’à cause de son projet de cesser de faire payer ses livraisons de pétrole en dollars américains.
    Point barre…ou lingot, si vous préférez! Il voulait des dinars, basés sur l’or.Son régime, déjà assis sur 150 tonnes d’or, s’évertuait simultanément à inciter d’autres états africains et du Moyen-Orient à émettre les mêmes exigences.De quoi, selon les analystes les plus dignes de foi, mettre à genoux le dollar et par extension le système monétaire international. Nicolas Sarkozy fut le premier à déclarer publiquement « La Libye est une menace pour la sécurité financière du monde ». Là, pas un mot sur les futures accusations de « massacre d’innocents insurgés » dans le sillage d’un printemps arabe qui commençait à donner des signe de putréfaction en Egypte.
    Dans l’interview de « Russian Times » que je vous envoie, Anthony Wile, éditeur du « Daily Bell », magazine économique pro-libre échange, n’hésita guère lui non plus à affirmer « Oh oui, cela aurait aussitôt provoqué sa dégradation comme « modèle et allié important » et la recherche de prétextes et autres bonnes raisons pour le chasser du pouvoir. » Selon Anthony Wile, le projet « dinar-or » aurait renforcé tout le continent africain aux yeux des économistes à la recherche d’espèces sonnantes et trébuchantes. Sans parler des investisseurs.Mais, ajouta-t-il « Cela aurait eu un effet dévastateur sur l’économie américaine, donc sur le dollar, l’aggravation de l’endettement des autres pays occidentaux et, « last but not least », toute l’élite à la tête du système.
    Déjà en 2009, d’autres analystes, comme Llana Mercer dans un article du « WorldNetDaily » (soit dit en passant tous précipitamment estampillés « anti-war », pacifistes etc…) s’étaient exprimés dans les mêmes termes. « L’offensive contre le plan dinar-or de Khadafi a commencé. », titraient, à tours de rôle, les « insiders ».
    On sait comment le Grand Cirque se termina,avec le « clou » du lynchage, précédé d’une parade de la honte à l’arrière d’une 4×4 et couronné par le retentissement d’une balle destinée au crâne de Khadafi. Puis, il y eut le défilé des badauds devant sa dépouille exposée dans la chambre froide d’un supermarché,etc…
    Mais tout le monde fit semblant d’oublier l’annonce faite, dès le 19 mars 2011 par le Conseil de Transition des rebelles de la création d’une nouvelle compagnie pétrolière. Et,surtout, la désignation de la Banque Centrale de Benghazi comme autorité monétaire compétente, assortie de la nomination d’un Gouverneur de la Banque Centrale de Libye, avec siège temporaire à Benghazi. Du jamais vu, selon les meilleurs spécialistes en la matière
    « Je n’ai jamais vu de Banque Centrale créée en quelques semaines sur la vague d’un soulèvement populaire », s’écria Robert Wenzel dans le « Economic Policy Journal ».Avant d’ajouter:: « Cette insurrection libyenne m’a plutôt l’air d’un jeu de pétrole et d’argent, les vrais rebelles étant utilisés comme des marionnettes, pendant que, en haut lieu,on organisait le transfert du contrôle de l’argent et des livraisons de pétrole. » Les grandes oreilles de Sarkozy et Obama se mirent alors à flotter comme autant de voiles au vent.
    Ichrono, 17/11/2011
  • Le Maroc craint le Parti Populaire.

    Rabat est préoccupée par le changement de la position de l’Espagne dans le dossier du Sahara. Mais depuis octobre, des signes de détente ont été adressés à Mariano Rajoy, leader du Parti Populaire (PP).
    Il y a moins d’un an, plus précisément le 28 novembre 2010, des centaines de milliers de manifestants,3 millions selon des estimations officielles, battaient le pavé à Casablanca, aux cris de : « Parti populaire, ennemi du Maroc ». En tête de cortège se trouvait Abbas el Fassi, actuel premier ministre et leader du parti de l’Istiqlal, première force parlementaire du pays. A ses cotés marchaient des dirigeants d’une douzaine d’autres partis.
    Trois semaines auparavant, les forces de l’ordre marocaines avaient démantelé aux environs de Laâyoune les campements de fortune de protestants sahraouis, suscitant une vague de contestation sans précédent en Espagne, à laquelle s’était joint le PP. Rabat avait répliqué en soutenant cette énorme manifestation.
    Moins d’une année après, ce même parti conservateur et son leader Mariano Rajoy, qualifié alors de « provocateur » par el Fassi, dirigeront l’Espagne, second partenaire économique du royaume.
    Aux yeux des responsables marocains, le PP évoque de mauvais souvenirs et inspire quelques craintes. En 2002, à l’époque de José Maria Aznar, les deux pays ont failli en découdre à l’arme lourde après l’assaut donné par les Marocains sur l’îlot de Laila (Perejil en Espagnol).
    Et même quand Mariano Rajoy a pris les rênes du PP en 2004, les tensions ont persisté, et pas seulement pour la cause sahraouie. Il ya eu, par exemple, les frontières momentanément fermées de Melilla par crainte des nationalistes marocains lors de la visite de Rajoy, en septembre dernier.
    Selon le journaliste Hossein Majdoubi : « au fil des années, aucune relation directe n’a pu être établie entre le PP et la palais royal, qui représente le cœur du pouvoir réel » ; il ajoute que « par ailleurs, Rabat a refusé d’inviter le chef de l’opposition espagnole à visiter le Maroc, ce qui est contraire à la tradition entretenue par les deux pays ». De son coté, Rajoy n’est pas, lui non plus, disposé à respecter cette tradition et a laissé entendre que son premier voyage en tant que président du Conseil ne sera sûrement pas au Maroc.
    L’interlocuteur préféré de Rabat au sein du PP est Gustavo Aristegui , porte-parole parlementaire pour la politique extérieure. Ce dernier s’est marié, courant 2010, à une citoyenne marocaine. Sa non candidature à la Chambre des députés a étonné les cercles de pouvoir marocains, qui se demandent s’il ne s’agit pas d’un message hostile venant du PP, alors que certaines personnes au Maroc rêvaient de le voir désigné ambassadeur au Maroc.
    Et pour compliquer les choses, le diplomate Jorge Moragas, chef du cabinet de Rajoy , a déclaré au journal el Païs en août dernier , qu’il opterait davantage pour une « neutralité active », et qu’il désapprouve catégoriquement la prise de position de l’actuel gouvernement socialiste qui adhère aux thèses marocaines concernant le Sahara (Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole, ndds) , selon les informations révélé par les dépêches de Wikileaks . 
    D’après le journal Al Alam dirigé par le premier ministre, « l’une des priorités stratégiques du Maroc est de préserver son intégrité territoriale ». Le ministre des Affaires étrangères, Taïeb Fassi Fihri a aussi ajouté qu’il ne faut jamais oublier que « 90% des relations maroco-hispanique dépendent du dossier du Sahara ». « Une légère inflexion de l’Espagne sur ce dossier peut provoquer des tourmentes diplomatiques », prévient un diplomate marocain.
    A l’approche du scrutin en Espagne, Rabat a eu des gestes amicaux envers le PP. Le plus frappant de ces gestes a été l’envoi du ministre délégué, chargé des Affaires économiques et générales, Nizar Baraka, à la convention nationale du PP qui s’est tenue à Malaga. De plus, la presse marocaine n’a rien dit lors de la visite électorale de Rajoy à Melilla.
    Après un round d’observation entre Rabat et Madrid, le journaliste Majdoubi prévoit « l’apparition de tensions bilatérales ». Et pour éviter cela, le Centre pour la Mémoire Commune, organe qui analyse les relations hispano-marocaines, « envisage d’organiser plusieurs débats entre les responsables de partis politiques », selon les déclarations de son président Abdeslam Bouteyeb.
    De son coté, Mohamed Aujjar, ancien ministre des Droits de l’Homme au Maroc, ne pense pas que ces affrontements donneront lieu à des incidents diplomatiques. L’Espagne a pour principal objectif d’endiguer une crise économique majeure, tandis que le Maroc doit composer avec « les politiques islamiques », à savoir les courants islamistes. Aujjar ajoute enfin que « nous devrions penser à combiner nos deux réalités ».
    Curieusement, l’héritage que recevra le PP du gouvernement socialiste n’est pas excellent dans ce domaine. Après une vraie lune de miel (2004-2007), la relation bilatérale a été entachée par des crises sur quatre années consécutives. Le plus marquant de ses faits a été la visite des monarques espagnols à Ceuta et Melilla, à la suite de laquelle le Roi Mohammed VI a retiré son ambassadeur d’Espagne pour deux mois. Depuis, il y a eu de nombreuses frictions entre les deux pays, telles que celle provoquée fin 2009 par l’expulsion de l’activiste sahraouie Aminatou Haidar et, au cours de l’été 2010, les fermetures intermittentes des frontières à Melilla.
    Malgré les excellentes relations qu’ont entretenues les deux pays au début, de nombreux problèmes sont restés sans solutions. Par exemple, le partage des eaux territoriales entre les îles Canaries et la côte marocaine, et le développement du Nord du Maroc, en particulier la région de Tanger, zone qui s’est développée sur le compte de Ceuta et Melilla, sans permettre à ces enclaves de s’intégrer dans le tissu économique de cette région.
    Enfin, les grandes entreprises espagnoles, comme Telefonica ou Santander, ont réduit leur présence au Maroc en y investissant moins. Mais pour de nombreuses autres PME, le Maroc représente plus que jamais une aubaine économique.
    Lire l’article, en espagnol, sur elpais.com
    Panoramaroc.ma 17/11/2011
  • Les prisonniers sahraouis en péril

    Mohammed Abdelaziz a mis en garde, dans un message urgent cité par l’Agence de presse sahraouie (SPS) adressé au secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-Moon, contre «la détérioration» de l’état de santé de ces détenus en grève de la faim depuis le 31 octobre dernier, imputant «la responsabilité totale» au gouvernement marocain. 
    «Il est injuste que la communauté internationale reste indifférente face aux pratiques du gouvernement marocain d’arrestations de civils sahraouis sans défense dans une zone internationale sous l’égide des Nations unies et de les présenter à des tribunaux militaires pour avoir milité pour les valeurs et les droits légitimes prévus par la charte et les résolutions de l’ONU», a indiqué le président de la RASD. Ces pratiques, a ajouté Mohammed Abdelaziz, dénotent d’un «mépris flagrant (de la part des autorités marocaines) du droit international et du droit international humanitaire», d’où la «nécessité» d’imposer des sanctions et des pressions pour libérer tous les détenus politiques sahraouis, faire la lumière sur le sort de plus de 651 disparus sahraouis, arrêter la spoliation massive des ressources naturelles et détruire le mur militaire qui divise le Sahara occidental par des millions de mines anti-personnel. 
    Dans le même sillage, le président sahraoui a appelé le secrétaire général des Nations unies à 
    amener le gouvernement marocain à mettre fin à cette situation «illégale et immorale et à cesser la politique d’indifférence et d’insouciance», rappelant que ces 21prisonniers sont dans un état «critique», face au mépris des autorités marocaines vis-à-vis de leurs revendications légitimes et justes. Il a, en outre, rappelé que ces prisonniers avaient déjà observé, à cinq Reprises, des mouvements de grève de la faim de différentes durées allant jusqu’à 30 jours. 
    Le président sahraoui a également condamné les conditions de détention dans les prisons marocaines qui se dégradent de plus en plus et les pratiques des autorités de l’occupation marocaine contre les civils et les militants des droits de l’homme, allant jusqu’à leur présentation devant des tribunaux militaires pour leur action pacifiste. Il a rappelé, dans son message, les événements de Gdeim Izik il y a un an, de Dakhla en février et septembre derniers et les «répressions brutales» commises au quotidien par les autorités d‘occupation marocaines contre les civils sahraouis à El-Ayoun, Smara, Boujdour et autres villes dans les 
    territoires sahraouis occupés et dans le sud du Maroc. 
    Le président de la RASD a également réitéré son appel pour élargir les pouvoirs de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) à la protection et la surveillance de la situation des droits de l’homme au Sahara occidental. 
    D’autre part, l’Association marocaine des droits humains (AMDH) a exprimé, hier, sa préoccupation face à la détérioration de l’état de santé des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim dans la prison de Salé depuis plus de deux semaines, indique un communiqué de l’AMDH, repris par SPS. 
    «La réunion a examiné la situation des prisonniers politiques sahraouis à la prison marocaine de Salé depuis plus d’un an, en l’attente d’un procès militaire, appelant à leur libération où à un procès équitable», a souligné le communiqué. L’Association marocaine des droits humains a également déclaré que «les prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim dans la prison de Salé depuis plus de deux semaines vivent dans la prison dans des conditions difficiles et la plupart d’entre eux ont été victimes d’actes de violences». 
    Mohammed Zerrouki
    Le Jeune Indépendant, 17/11/2011
  • Droit à la maltraitance

    Les Sahraouis ont des difficultés à manifester dans leur pays, le Sahara occidental, où les forces d’occupation marocaines sévissent à volonté dans un vain espoir de pouvoir les domestiquer un jour. Le makhzen réplique systématiquement et férocement aux actions des nationalistes sahraouis depuis le déclenchement de leur Intifadha en 2005, sans jamais donner l’impression de pouvoir les réduire un jour. 
    Les Sahraouis, même en détention, ne baissent pas les bras et poursuivent leur lutte par des grèves de la faim. Ce qui contribue à gagner les sympathies à la cause sahraouie, particulièrement dans la partie occidentale du bassin méditerranéen, y compris en Espagne et en France, pays respectivement responsables du ratage de la décolonisation du Sahara occidental et de son maintien sous la colonisation d’un royaume expansionniste dont le sultan est réputé avoir tété à la mamelle tricolore plus qu’à celle de Khouribga. 
    Des prisonniers politiques sahraouis mènent depuis plus d’une quinzaine de jours une grève dans la prison de Salé dans les pires conditions. Les braves ONG multinationales occupées peut-être à défendre la veuve et l’orphelin des «printemps arabes» les ignorent royalement. Et, paradoxalement, c’est l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH), une honorable organisation qui force le respect qui a finalement pris en charge le cas des prisonniers. Chez nous, aucune de nos ligues des droits humains n’a bougé. Ni la demi-ligue de Bouchachi, ni l’autre moitié chapeautée par Zehouane ne se sont affichées dans cette affaire ; encore moins l’observatoire de Ksentini. Comme si les prisonniers sahraouis n’étaient pas des humains comme nous, des Maghrébins autant que nous et donc des frères autant que le sont les Marocains. Sait-on jamais, peut-être qu’ils seraient plus performants à la tête de SPA. 
    Les autorités marocaines qui doivent penser qu’effectivement le silence est d’or, ne s’arrêtent donc pas en si bon chemin. Mardi dernier, Atikou Barrai un jeune militant sahraoui se faisait arrêter à Dakhla pour ses témoignages et contacts avec des ONG. Le problème c’est d’expliquer à Barrai que le sultan a raison et que son pays est marocain. Y a-t-il dans le monde un chef d’Etat prêt à séparer son pays en deux par un «mur de la honte» ? 
    M. Z. mohamed_zaaf@yahoo.fr
    Le Jeune Indépendant, 17/11/2011
  • La primavera árabe y los saharauis

    La Asociación de Mujeres Saharauis en España (AMSE) realizó el jueves 10 de Noviembre en la sede central del Museo Nacional de Antropología (Madrid), la Mesa Redonda “La Primavera Árabe y L@s Saharauis”. Al evento asistieron más de un centenar de personas en representación de partidos políticos, instituciones oficiales y ONGs. La mesa, moderada por Zahra Ramdán Ahmed, Presidenta de la Asociación de Mujeres Saharauis en España, estuvo compuesta por la periodista de RTVE, Yolanda Sobero; la periodista de Radio Nacional de España, Cristina Sánchez, el Profesor de la Universidas Autónoma de Madrid, el antropólogo Juan Carlos Gimeno y la Presidenta del Foro Futuro de la Mujer saharaui Sukeina El-Idrisi. La periodista Cristina Sánchez, enviada de RNE a varios países del Magreb durante los acontecimientos de la primavera árabe, recordó en su intervención la indudable relación entre el campamento saharaui de Gdeim Izik y
    los levantamientos que han tenido lugar en diferentes países durante la llamada primavera árabe. Habló de su experiencia personal en países como Túnez y Libia y como más de dos meses antes de que el ciudadano tunecino Mohamed Bouazizi se prendiera fuego, miles de saharauis se instalaban en el Campamento Dignidad a las afueras de El Aaiun.
    La periodista Yolanda Sobero, de RTVE y experta en el conflicto saharaui recordó como durante los sucesos del pasado año en El Aaiun muchos periodistas se quejaron de que no podían contrastar las informaciones sobre lo que estaba ocurriendo. Ante esto Sobero se preguntaba en cuántos conflictos hoy en día se puede contrastar realmente la información. La periodista afirmó que quienes podían haber ofrecido una visión realmente equidistante debería haber sido la MINURSO. En el informe del Secretario General la información sobre el campamento es, en palabras de Sobero, “decepcionante”. El informe reconoce que la MINURSO no fue capaz de ser observadora directa de lo ocurrido ya que las autoridades marroquíes “les impidieron el acceso”. La ONU reconoció que los obstáculos a la MINURSO violan el acuerdo por el cual se creó la misión. Los cascos azules sólo pudieron entrar el 11 de noviembre, tres días después del desmantelamiento. Sin embargo, a pesar de todo esto, la ONU no hizo ningún tipo de amonestación a Marruecos. La periodista finalizó su intervención recordando que tras 36 años de ocupación el conflicto sigue presente, se sigue hablando de él y los saharauis siguen luchando por su independencia.
    El antropólogo Juan Carlos Gimeno, profesor de la UAM, comenzó su intervención recordando como el problema del Sahara es un problema de España, un problema de descolonización no resuelto.. Se produjo en su momento un abandono que pudo entonces ser “comprensible aunque no justificable” pero hoy en día “no es compresible ni justificable”. Gimeno explicó cómo en un reciente viaje coincidieron con los festejos del día de la Unidad Nacional (12 de octubre), donde participaron 40 activistas de los territorios ocupados. Entre las celebraciones se incluyó la presentación de un libro que un activista había escrito como testimonio sobre su estancia en la cárcel. El activista afirmaba que cada saharaui debe hacer la lucha desde donde se encuentre, los territorios ocupados, los campamentos, la diáspora, el exilio… formando una suma de luchas y resistencias.
    El profesor destacó como durante este viaje se han encontrado con un momento de enorme energía y de gran interés de todos los saharauis por el momento que se está viviendo: activistas, jóvenes, refugiados, militares… y con el Congreso del Polisario en el horizonte.
    En relación al secuestro de los tres cooperantes el profesor afirmó que está claro “a quién beneficia”, aunque no se puede confirmar quién lo ha llevado a cabo y está sirviendo para “sacar de la actualidad informativa algunos temas y meter otros”.
    El profesor recordó como la primavera árabe nació el año 1975 en el Sahara. El pensamiento de Luali Mustafa Sayer, el líder del Frente Polisario, fue profético en afirmar que la lucha de los saharauis finalizaría el día en que los países árabes se levantaran.
    El concepto de dignidad está presente en las primaveras árabes, que como indicó el pensador Noam Chomsky se iniciaron en Gdeim Izik, y los movimientos de los indignados.
    Por su parte la activista saharaui de derechos humanos Sukeina El-Idrisi, presidenta del Foro Futuro de la Mujer saharaui afirmó que “a la primavera árabe le precedió un largo otoño, el otoño de Gdeim Izik”. La activista recordó como “el campamento se levantó en protesta por las condiciones infrahumanas que viven los saharauis en su propia tierra” y fue “el fruto de largos años de injusticia”. Sukeina Idrisi se lamentó de que a pesar de Gdeim Izik la represión continúa hoy en día en los territorios ocupados, y exigió al gobierno de España que cumpla sus compromisos históricos con el pueblo saharaui. Sukeina Idrisi se mostró convencida de que con actividades como la celebrada el jueves en Madrid “la sociedad civil incrementará su presión sobre el gobierno”.
    Para finalizar la actividad, la poetisa saharaui Fatma Galia recitó el poema “He visto mujeres” de su último libro “Nada es eterno”.

    CRISTIANOS DE HOY, 14/11/2011

  • Un militant sahraoui interpellé à Dakhla

    DAKHLA (Territoires Occupés) – Les autorités marocaines ont interpellé mardi le militant sahraoui Atikou Barrai dans la ville de Dakhla pour ses activités militantistes, a indiqué mardi le ministère des territoires occupés et de la communauté sahraouie.
    « Des éléments de la police en tenue civile ont pris le militant sahraoui des droits de l’homme en filature avant de l’interpeller à bord d’un véhicule relevant de la police judiciaire au niveau de la cité Kssikssate », a indiqué mercredi l’agence de presse sahraouie SPS.
    Atikou Barrai s’ajoute ainsi à la longue liste des militants sahraouis qui croupissent dans les prisons marocaines et dont le seul tort est d’avoir « diffusé des témoignages et des enquêtes et d’avoir pris contact avec des organisations de défense des droits de l’homme ».
    Le militant sahraoui a été transféré au poste de police de Dakhla, selon la même source qui a souligné qu’il « subira un interrogatoire avant d’être transféré devant le juge d’instruction près le tribunal d’Al Ayoun ». (APS)
  • L’ambassade du Maroc à Damas attaquée

    Des dizaines de manifestants syriens se sont attaqués mercredi au siège de l’ambassade du Maroc à Damas, suite à l’organisation dans ce pays d’une réunion de la Ligue arabe ayant pour but d’entériner la suspension de la Syrie de l’organisation panarabe.
    Les manifestants, en colère contre le Maroc, ont attaqué la représentation diplomatique avec des pierres et ont descendu le drapeau marocain, a indiqué l’ambassadeur du royaume, Mohammed Khassassi.
    Selon ce dernier, plus de cent personnes ont manifesté devant l’ambassade mercredi après-midi, avant de s’en prendre à la chancellerie en jetant de pierre et des œufs, avant de baisser le drapeau marocain.
  • Maroc / Sahara occidental : Des détenus sahraouis en danger

    Répression – L’obstination du gouvernement marocain qui tente de confisquer au peuple sahraoui le droit à l’autodétermination et à l’indépendance «ne doit pas être encouragée par le silence de la communauté internationale».
    Le président de la République arabe démocratique sahraouie, Mohamed Abdelaziz a appelé l’Organisation des Nations unies (ONU) à intervenir «en urgence» pour sauver la vie des détenus politiques sahraouis en grève de la faim dans la prison marocaine de Salé.
    Dans un message urgent cité par l’Agence de presse sahraouie (SPS), adressé au secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-Moon, le président Abdelaziz a mis en garde contre «la détérioration» de l’état de santé de ces détenus en grève de la faim depuis le 31 octobre dernier imputant «la responsabilité totale» au gouvernement marocain.
    Le président sahraoui a appelé le SG des Nations unies à amener le gouvernement marocain à mettre fin à cette situation «illégale et immorale et à cesser la politique d’indifférence et d’insouciance» rappelant que ces 21prisonniers sont dans un état «critique» face au mépris des autorités marocaines vis-à-vis de leurs revendications légitimes et justes. Il a, en outre, rappelé que ces prisonniers avaient déjà observé, à cinq reprises, des mouvements de grève de la faim de différentes durées allant jusqu’à 30 jours.
    Le président sahraoui a également condamné les conditions de détention dans les prisons marocaines qui se dégradent de plus en plus et les pratiques des autorités de l’occupation marocaine contre les civils et les militants des droits de l’Homme allant jusqu’à leur présentation devant des tribunaux militaires pour leur action pacifiste.
    «Il est injuste que la communauté internationale reste indifférente face aux pratiques du gouvernement marocain d’arrestation de civils sahraouis sans défense dans une zone internationale sous l’égide des Nations unies et de les présenter à des tribunaux militaires pour avoir milité pour les valeurs et les droits légitimes prévus par la charte et les résolutions de l’ONU», a-t-il soutenu. Ces pratiques, a ajouté le président Abdelaziz, dénotent d’un «mépris flagrant (de la part des autorités marocaines) du Droit international et du Droit international humanitaire» d’où la «nécessité» d’imposer des sanctions et des pressions pour libérer tous les détenus politiques sahraouis, faire la lumière sur le sort de plus de 651 disparus sahraouis, arrêter la spoliation massive des ressources naturelles et détruire le mur militaire qui divise le Sahara occidental par des millions de mines anti-personnel.
    Il a rappelé, dans son message, les événements de Gdeim Izik il y a un an, de Dakhla en février et septembre derniers et les «répressions brutales» commises au quotidien, par les autorités de l’occupation marocaine contre les civils sahraouis à El-Ayoun, Smara, Boujdour et autres villes dans les territoires sahraouis occupés et dans le sud du Maroc. Cette situation, a-t-il poursuivi, «exige de trouver un mécanisme onusien qui permet à la Minurso de protéger et surveiller les Droits de l’homme».
    R. I. / APS