Le président sahraoui, M. Mohamed Abdelaziz, plusieurs personnalités politiques ainsi que des universitaires de différents pays participeront à cette rencontre, a indiqué mercredi dernier à Alger le vice-président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), M. Saïd Ayachi. Organisée par l’ambassade de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et le CNASPS, cette conférence, qui sera sanctionnée par une déclaration finale, a pour objectifs de «lever l’embargo médiatique sur la cause sahraouie et réaffirmer le droit du peuple sahraoui à résister à l’occupation marocaine», a déclaré M. Ayachi dans une conférence de presse. La conférence a également pour objectifs d’exiger une «assistance humanitaire efficace et multiforme» au profit des réfugiés sahraouis et une application «rapide» de la part des Nations unies de leurs résolutions prévoyant un référendum d’autodétermination «transparent et loyal».
Mois : octobre 2011
-
La 2e conférence internationale d’Alger s’ouvre aujourd’hui
La 2e conférence internationale d’Alger sur le thème «Le droit des peuples à la résistance : le cas du peuple sahraoui» se tiendra à Alger aujourd’hui et demain pour réaffirmer le droit du peuple sahraoui à résister à l’occupation marocaine.La rencontre est organisée, en outre, pour dénoncer les «violations massives et répétées des droits de l’homme dans les territoires occupés» du Sahara occidental, constatées par Amnesty International, Human Rigts Watch, une commission ad hoc du Parlement européen et des juristes. Il s’agit, en outre, de dénoncer la «spoliation des ressources naturelles du Sahara occidental par le Maroc avec la complicité de l’Union européenne», a ajouté M. Ayachi. Il a déploré, à ce propos, «la position de la France qui favorise injustement le Maroc et bloque une solution juste et définitive du conflit en usant de son droit de veto» à l’ONU concernant le projet de confier à la MINURSO (Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental) la prérogative de protéger les droits de l’homme dans les territoires sahraoui occupés.La conférence, qui réunira quelque 400 participants, se veut aussi une opportunité pour réaffirmer la solidarité de la société civile avec le peuple sahraoui et le soutien à sa juste lutte pour son émancipation, a souligné le vice-président du CNASPS.Cette émancipation, a-t-il ajouté, s’inscrit dans le cadre du droit indéniable des peuples à disposer d’eux-mêmes, droit reconnu par la communauté internationale dans la résolution 1514 des Nations unies. Cette conférence sera mise à profit pour organiser une semaine d’amitié et de solidarité de la commune d’Alger-centre avec la wilaya d’El Ayoun. A cet effet, une manifestation citoyenne est prévue au parc Tifariti (chemin Sfindja, Alger) où sera plantée une kheïma sahraouie symbolisant la résistance pacifique et héroïque du peuple sahraoui à Gdeim Izik. Toujours dans l’actualité sahraouie, une dizaine de compagnies pétrolières et gazières britanniques, australiennes et sud-africaines ont apporté leur soutien à la RASD dans sa lutte pour l’indépendance, lors de la 6e rencontre annuelle entre les représentants de la République sahraouie et ceux des compagnies de pétrole et de gaz, qui a eu lieu dans la soirée de jeudi à Londres. L’engagement des milieux pétroliers en faveur de la cause sahraouie a été réitéré lors de cette rencontre, qui a regroupé des compagnies telles que «Premier Oil», «Encore», «Orphil» ou «Europa», qui ont exprimé leur «appui total» à l’avènement de l’indépendance de la RASD. S. T.Le Jeune Indépendant, 29/10/2011 -
Ould Salek dénonce les manœuvres marocaines
Le ministre des Affaires étrangères de la RASD, Mohamed Ould Salek, a affirmé jeudi que le Maroc tente d’exploiter politiquement la question de l’enlèvement dimanche dernier de trois humanitaires européens dans les camps de réfugiés sahraouis. Dénonçant ce qu’il a considéré comme une tentative du Maroc d’exploiter contre le Front Polisario cette affaire, notamment après les déclarations faites par le ministre marocain des Affaires étrangères, Mohamed Ould Salek a fait remarquer à son tour que «le ministre marocain oublie que son pays pratique, depuis 1975, un terrorisme d’Etat contre tout un peuple», dans une déclaration faite aux camps de réfugiés.Il a rappelé que dans une conférence de presse à Rabat, le 25 octobre, «le ministre marocain a profité de l’occasion pour faire passer le message traditionnel du makhzen, fait de mensonges et d’intox contre la noble cause du peuple sahraoui, au lieu de condamner cet abominable acte terroriste». Ceci en répliquant sévèrement que le Maroc «viole au Sahara occidental les droits les plus fondamentaux de l’homme, où les disparitions, la torture, les viols et toutes les pratiques dégradantes sont les pivots de la politique de l’occupation et de la colonisation marocaine dans le territoire sahraoui». Le responsable de la RASD n’a pas manqué de rappeler que le terrorisme est «un phénomène international n’épargnant aucune région du monde et dont sont victimes beaucoup d’Etats» et que, par conséquent «nul n’a le droit de l’exploiter à des fins politiques contre ses ennemis». Mohamed Ould Salek a, dans ce sens, rappelé que «le Maroc, connu pour être l’un des Etats les plus policiers du monde, a été le théâtre d’actes terroristes barbares à Casablanca et à Marrakech entre autres, où des dizaines d’étrangers ont laissé leur vie». «Le gouvernement marocain (…) n’a cessé d’annoncer à une cadence régulière le démantèlement de cellules terroristes marocaines», a-t-il ajouté.Revenant sur les actions entreprises pour libérer les victimes, le ministre sahraoui a affirmé que les recherches se poursuivent en coordination avec les pays voisins pour localiser les ravisseurs et libérer les otages.Dans une déclaration à l’agence de presse espagnole Efe, Ould Salek a indiqué que «le gouvernement de la RASD estime que le mouvement d’Al-Qaïda au Maghreb islamique a organisé et exécuté le crime d’enlèvement des trois travailleurs humanitaires européens dans les camps de réfugiés sahraouis la nuit de samedi à dimanche». Y. M.Le Jeune Indépendant, 29/10/2011 -
Quand les nouveaux maîtres de Tripoli étaient supplétifs du GIA en Algérie
«Nous avons remporté la bataille. Ils ont fui comme des rats», se félicitait Abdelhakim Belhaj, le commandant militaire des rebelles à Tripoli, après que ses hommes eurent pris le contrôle du quartiergénéral de Kadhafi. Les hommes de Belhadj avaient de quoi pavoiser. Ils étaient revenus de loin. Moins d’une année plus tôt, ils étaient en prison, et c’est Seifal- Islam Kadhafi qui s’était chargé d’en libérer 300, lesquels avaient fait amende honorable et promis de ne plus appeler au djihad en Libye. Les négociations secrètes avec les références doctrinales du Groupe islamique combattant libyen – Gicl – avaient atteint leur but.
Le « deal » était le non recours à la violence contre leur libération. Mais le Gicl a fait beaucoup plus qu’une simple repentance. Ses maîtres à penser, dont Abdelhakim Belhaj, avaient publié une étude intitulé « Mourajaât Al-Jamaâ al-libiya », et dont le contenu tendait à interdire désormais le recours à la violence sacré au nom de l’islam. Paroles, paroles, paroles : un mois après leur libération, ils faisaient libérer l’aile pure et dure des islamistes détenus dans les geôles de Kadhafi, et partaient à l’assaut de Tripoli. Ce sont eux, dans une large mesure, qui ont entraîné Mustafa Abdeljalil, un simple pantin désarticulé entre leurs mains, à alterner accusations et attaques contre Alger.Tout était généré par le Gicl, et Abdeljalil, tout comme Mahmoud Jibril, du reste, ne faisait que répéter.UN PASSÉ TRÈS PRÉSENTÀ partir de 1993, le Gicl se mettait sous les commandes du GIA. Des dizaines de représentants du Groupe armé combattant libyen sont venus combattre au côté du Groupe islamique armé en Algérie, dès 1994, à l’époque de Chérif Gousmi, «Abou Abdellah Ahmed», comme simples supplétifs. Ils étaient installés à l’est, mais aussi à Meftah, Cherarba et Larbaâ, dans le Centre du pays. Beaucoup sont morts dans des accrochages avec les unités opérationnelles de l’ANP. Les rapports de l’époque en font foi. Dans un document intitulé «Mon expérience dans le jihad algérien»-un document d’une portée inestimable, rédigé par le référent doctrinal d’Al-Qaïda, à l’époque, «Abou Mossaâb Es-Souri», il est fait état d’un renfort massif des Libyens au profit du GIA. Une autre délégation du Gicl, mais cette fois-ci composée de chefs, est venue voir Djamel Zitouni et discuter du djihad. La rencontre eut lieu à Chréa, ou à Bougara, sur les contrebas des monts de Blida, selon les sources sécuritaires. Zitouni, devenu chef du GIA, ne portait pas en estime la « légion étrangère ». La rencontre se termina par un clash, et les chefs libyens sont rentrés subrepticement chez eux la queue entre les jambes. On ne sait pas si Abdelhakim Belhadj faisait partie de la délégation des chefs du Gicl, mais il parait invraisemblable que Djamel Zitouni, très imbu de sa personne, put rencontrer un autre chef que le chef principal du Gicl, Abdelhakim Belhaj en l’occurrence.Plus tard, Antar Zouabri va les dénoncer comme non salafistes, « ikhwanistes », et un tant soit peu « hérétiques ». Dans un entretien publié dans l’opuscule « Al-Jamaâ » du GIA, dans le n° 10, daté de septembre 1996, il le dit clairement : une rencontre a eu lieu entre les chefs du Gicl et les chefs du GIA, à l’époque, Zitouni. Après un dialogue théologique et hiératique entre les deux groupes, le GIA a constaté que le GICL était plutôt proche de la tendance des Frères Musulmans égyptiens et ses attaches avec le salafisme étaient douteuses. À partir de là, le GIA n’en voulait plus. La guerre est déclarée, et beaucoup de membres du Gicl sont assassinés par les hommes de Zouabri. Certains n’ont eu la vie sauve qu’en se réfugiant chez les groupes affiliés à l’AIS, de Madani Mezrag. En septembre 1996 et septembre 1997, le GIA commet des exactions sur les membres du Gicl. La revue « Al-Ansar », qui paraît à Londres, tente une médiation, puis se démarque elle aussi, du GIA, après les dérives criminelles de Antar Zouabri.Les trois référents doctrinaux du GIA à Londres, «Abou Mossaâb Es-Souri», «Abou Hafs Al-Misri» et «Abou Qatada al-Filistini», se démarquent aussi du GIA, bien que le dernier nommé tentera jusqu’au bout de couvrir les dérives djihadistes de Zouabri. Le 1er octobre 1997, Le Gicl diffuse un communiqué contre le GIA, dans lequel il met en garde contre les dérives djihadistes, les exactions, les crimes et les génocides perpétrés par Antar Zouabri. Le communiqué est signé de la main de « Abou Abdellah Es-Sdaki ». Pour les profanes en la matière, il s’agit de Abdelhakim Belhaj, l’actuel Gouverneur militaire de Tripoli et véritable gourou du CNT et de Mustafa Abdeljalil. Après la création du GSPC, des membres du Gicl sont revenus en Algérie combattre dans les rangs du Groupe salafiste, et les maquis de Tizi Ouzou ont vécu les visites de ces hommes du Gicl, incapables de pointer du nez en Libye, tomber les uns après les autres.Trois d’entre eux ont été interceptés et capturés à Meftah, sur les contrebas des monts de Larbâa.CRAINTES DES CAPITALES OCCIDENTALESLes capitales européennes méconnaissent les membres du Gicl, mais cet homme, Abdelhakim Belhaj, n’est pas un nouveau-venu : plus connu sous le nom d’ «Abou Abdallah Es-Sdaki », il s’agit d’une des principales figures du djihadisme libyen. En réalité, Belhaj incarne toutes les incertitudes autour de la Libye post-Kadhafi et inquiète les services de renseignement de Paris, Londres et Washington. Né le 1er mai 1966 en Libye, Abdelhakim Belhaj a fait ses armes en Afghanistan contre l’URSS, avant de fonder le Groupe islamique combattant libyen (Gicl). Avec l’accord des talibans, cet organisme ouvre plusieurs camps d’entraînement dans ce pays, dont certains formeront des volontaires liés à Al- Qaïda. Affilié en 2007 à l’organisation de Ben Laden, le Gicl devient une priorité pour la CIA. Belhaj est suivi de près par la CIA, depuis 2002, et c’est elle qui l’arrête en 2003 en Malaisie.Remis aux services secrets libyens en 2004, il est libéré cinq ans plus tard, en janvier 2011, Seif al- Islam Kadhafi ayant décidé d’opérer une réconciliation du régime avec les islamistes. Mais Abdelhakim Belhaj se retourne contre son libérateur en février 2011, en rejoignant avec ses hommes la rébellion, dans un premier temps, puis, en menant lui-même, au profit du Gicl, la guerre contre le clan Kadhafi. Les services de renseignement américains suivent donc avec la plus grande attention l’évolution du Gicl. « Les services secrets américains, européens et arabes reconnaissent que l’influence d’anciens membres de ce groupe les inquiète », confiait, mi-juillet, un cadre des renseignements au quotidien New York Times. «Il est facile de changer de nom et de dire «Nous n’appartenons pas à Al-Qaïda», mais la vraie question est de savoir s’ils ont changé d’idéologie… et j’en doute», avait-il ajouté. Abdelhakim Belhaj affirme, d’ailleurs, depuis la prise de Tripoli, que ses troupes « ne respecteraient que ce qui est en accord avec la Charia»Fayçal OukaciLe Courrier d’Algérie, 29/10/2011 -
La sécurité renforcée dans les camps des réfugiés
Le gouvernement sahraoui a imputé, mercredi, l’enlèvement de trois membres d’ONG européennes dans les camps de réfugiés sahraouis à l’organisation terroriste Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). «Les informations et les données dont disposent les autorités sahraouies concordent pour désigner Aqmi comme auteur de l’attaque terroriste et l’enlèvement des trois coopérants européens dans la nuit du samedi à dimanche, 22 octobre», a-ton appris de sources diplomatiques sahraouies, confirmées par le gouvernement sahraoui dans un communiqué diffusé par l’Agence d’information sahraouie (SPS).L’exécutif sahraoui a affirmé qu’il «continue ses efforts pour la libération, sains et saufs, de ces trois victimes du terrorisme et déploie les démarches auprès des pays de la région afin de conjuguer et coordonner les efforts pour atteindre cet objectif». «Le peuple sahraoui, son gouvernement et le Front Polisario renouvellent leur condamnation énergique de cet acte terroriste barbare qui les vise au même titre que les trois coopérants venus alléger leurs souffrances dans le cadre d’une noble mission humanitaire», ajoute le communiqué.Les trois otages, Aino Fernadez Coin, de nationalité espagnole, membre de l’Association des amis du peuple sahraoui d’Estrémadure (Espagne), Enrico Gonyalons, de nationalité espagnole, membre de l’ONG espagnole Mundubat, et Rossella Urru, une italienne, membre de l’ONG italienne Ccispp travaillaient tous trois sur des projets humanitaires dans les camps de réfugiés sahraouis. Les ravisseurs avaient attaqué les sièges des deux ONG et enlevé les trois ressortissants européens en utilisant une voiture tout-terrain et des armes à feu. L’un des otages, l’Espagnol Enrico Gonyalons serait blessé, ainsi que l’un des gardes sahraouis, Omar Ahmed Mohamed, rappelle SPS.Dans ce contexte, selon cette agence, le Conseil des ministres sahraoui a décidé de prendre une série de mesures sécuritaires pour protéger les personnes solidaires avec le peuple sahraoui au niveau des camps des réfugiés sahraouis et des régions libérées, indique-t-on dans un communiqué rendu public à l’issue d’une réunion d’urgence tenue mardi soir sous la présidence de Mohamed Abdelaziz, président de la République sahraouie et secrétaire général du Front Polisario .Le président sahraoui a déclaré que «le combat du peuple sahraoui se poursuit toujours jusqu’à l’indépendance», souligne le communiqué reçu jeudi à l’Agence de presse sahraouie. «Plusieurs mesures sécuritaires ont été prises au niveau des territoires libérés et des camps des réfugiés sahraouis, notamment en ce qui a trait à la protection des personnes solidaires avec le peuple sahraoui», a souligné le président sahraoui précisant que de telles mesures requéraient davantage de vigilance ajoutant que le «combat contre le terrorisme a été imposé aux sahraouis tout comme leur a été imposé le combat pour la libération contre l’ennemi en 1975». La réunion a également porté sur la situation engendrée par l’enlèvement dans la nuit de samedi à dimanche de trois membres d’ONG européennes dans les camps des réfugiés sahraouis.Farid HoualiLe Courrier d’Algérie, 29/10/2011 -
La alianza de los verdaderos terroristas
Cualquiera que se salga del guión de lo establecido por este sistema sanguinario es considerado un terrorista. Hasta al propio Ernesto Che Guevara si viviera en esta época se le compararía con Gadafi, Hugo Chávez, Fidel Castro, Evo Morales, Mahmud Ahmadineyad y otros que se enfrentan y se han enfrentado al capitalismo, condenándolos a ser considerados elementos peligrosos que hay que perseguir, castigar y si se puede asesinar en la horca o con un tiro en la cabeza sin juicio previo.En estos tiempos todas las personas que no compartimos las barrabasadas de este régimen impuesto por la banca y los millonarios corremos grave peligro. La Organización Terrorista OTAN y los gobiernos que la respaldan con el dinero de nuestros impuestos, son capaces de todo con tal de seguirle cubriendo las espaldas al imperio norteamericano, a los ladrones del Fondo Monetario Internacional y a todos los que financian sus crímenes en cualquier parte del planeta.La supuesta muerte de la última victima de estos criminales, el Coronel Muamar el Gadafi, es el claro ejemplo de la parafernalia asesina del bufón Sarkozy y sus siniestros compinches Zapatero, Berlusconi, Merkel y la de otros oscuros dirigentes políticos que respaldan este genocidio contra el pueblo libio, el país más avanzado de África, con menores índices de analfabetismo y mortalidad infantil, ahora parcelado y vendido por los consorcios petroleros, con miles de muertos entre la población civil y con todos sus recursos energéticos privatizados.Las preguntas del millón son: ¿Cual será la próxima guerra? ¿Quién será el siguiente presidente o “dictador enemigo” asesinado? ¿Dónde andan los actores, artistas y “gentes de bien” vinculadas a la campaña del “No a la Guerra” de ZP, mientras se asesina impunemente a todo un pueblo? ¿No es lo mismo la guerra de Libia que las invasiones de Irak y Afganistán? ¿No se generaron las tres guerras para robar y saquear a estos países?Preguntas que seguramente se llevará el viento de la codicia y el crimen, que ya se están encargando de difuminar y tergiversar los medios de comunicación de esta basura de sistema, colocando la imagen terrible de la muerte de Gadafi en las horas en que más niños y niñas ven la televisión, advirtiendo y amenazando a quien se salga del plato de esta dictadura del capital de que les puede suceder lo mismo.Nadie muestra signos de tristeza y asco en sus declaraciones a los medios, desde Zapatero a las ministras Chacón y Jiménez manifiestan su inmensa alegría por un clarísimo crimen que se podía haber evitado. Hasta el Premio Nobel de la ¿Paz? Obama muestra su vergonzosa satisfacción por eliminar bañado en sangre a su enemigo ¿Ya no les queda ni un mínimo de decencia y humanidad? ¿Ni siquiera a los que presumen de llevar en sus siglas la palabra “socialista”? El caso es quedarse con todo y ahora repartirse el pastel sobre la población civil asesinada por la OTAN y sus rebeldes amaestrados.Cuando los cadáveres de la resistencia en Sirte lucen en las calles de una ciudad destruida, el ejército turco invade el territorio de Irak para asesinar a la guerrilla del sufrido pueblo kurdo. En Marruecos su sátrapa monarca planifica con sus milicos la próxima represión contra el pueblo saharaui, las torturas en las cárceles y las violaciones de derechos son la tónica común en un Sahara Occidental ocupado por tropas invasoras. Israel sigue asesinando y reprimiendo al pueblo palestino. No pasa nada, los telediarios están centrados en este nuevo triunfo sobre el denominado “eje del mal”, patentado por los anteriores criminales de guerra que iniciaron las guerras en el Golfo Pérsico.Todo está atado y bien atado, “la democracia” de los poderosos ha triunfado de nuevo. -
Maroc Polisario :qui a intérêt a porter préjudice à la révolution du peuple Sahraoui
Ce n’est pas fortuit que l’attaque terroriste contre le camp de réfugiés sahraouis qui a eu lieu la nuit de 22 au 23 octobre2011 a précédé les arrivées du secrétaire d’Etat adjoint pour les Affaires du Proche-Orient, Jeffrey Feltman, qui est à Alger depuis le 23 octobre pour un séjour de deux jours et celle du président malien Amadou Toumani Touré.C’est là des rencontres programmées avec les responsables algériens, dont le chef de l’Etat, M. Abdelaziz Bouteflika, ne sont certainement pas annonciatrices de jours paisibles pour les groupes terroristes inféodés à Al Qaîda dont les coups d’éclat spectaculaires en plus de leur permettre de vivoter, leur assurent une audience internationale inespérée. Et c’est probablement le but essentiel recherché par la nébuleuse islamiste qui doit son essence à ce type d’opération.Des visites certes programmées, qui s’inscrivent dans le contexte de la crise libyenne dont le premier épilogue s’est achevé par la mort de Mouamar El Gueddafi. Ses conséquences par contre portent les germes d’une déstabilisation latente de la région du Maghreb et nuire à la révolution du peuple Sahraoui pour son indépendance.Disposant d’une logistique impressionnante grace aux parachuttages de la France (véhicules, armes, moyens de communication ultra-modernes et sans doute d’appuis de populations locales), ils sont en mesure de faire des incursions dans les pays frontaliers qui leur servent aussi de bases-arrière (Mali, Niger…) et du des services secrets du roi Mohamed 6 pour accomplir avec une relative facilité et sans subir de revers leurs forfaits. La riposte s’annonce implacable. Le Front Polisario, qui s’est retrouvé en première ligne après l’attaque du camp de réfugiés sahraouis près de Tindouf qui s’est soldée par le rapt de trois travailleurs humanitaires (deux Espagnols et une Italienne), mène la traque contre leurs ravisseurs et a pris «toutes les mesures» pour les ramener «sains et saufs», a déclaré à la presse Mohamed Akiek, le directeur sahraoui de la sécurité.Saidabiida, 25/10/2011 -
Maroc, le dixième mort : Ils ont frappé de nouveau et pris la crème d’entre nous !
Vous devrez, tout de même, vous résoudre à partirpar salah elayoubi , eplume, 28/10/2011Aujourd’hui vendredi 28 octobre, le mouvement du 20 février et l’association des diplômés demandeurs d’emploi, de la ville d’Aït Bouayach, province d’Al Hoceima, enterrent l’un des leurs assassiné, lâchement par les séides du makhzen.De retour de Casablanca, où il avait participé à un sit-in national, organisé par l’association nationale des diplômés chômeurs, Kamal Hussaini se rendait à une réunion en plein air du mouvement du 20 février, lorsqu’il a été attaqué à l’arme blanche par un individu, agissant sans doute sur ordre.Grièvement blessé, Kamal est décédé des suites de ses blessures dans la soirée du jeudi 27.Le plus choquant et le plus révoltant dans cette affaire, ce sont les images véhiculées par Internet, montrant notre camarade, gisant, étendu sur le sol, puis alité sur une couche d’hôpital, faisant le signe de la victoire, preuve, s’il en était, que celui-ci aurait pu être sauvé, si des secours immédiats, lui avaient été prodigués.Des instantanés qui en rappellent d’autres, ceux d’un autre Kamal, Ammari, et celles de Mohamed Bouderoua, tous les deux agonisant, dans le mépris général, dans le couloir lugubre d’un hôpital de seconde zone.Le pouvoir marocain qui se précipite au secours de ses sicaires accidentés, en utilisant les moyens les plus perfectionnés, pour les extirper des carcasses de leurs véhicules, puis les acheminer au moyen d’hélicoptères, vers les hôpitaux les mieux équipés, sifflote, en regardant ailleurs, lorsqu’il s’agit de ceux qui ont osé l’interpeller, sur la gouvernance criminelle régissant le destin de tout un peuple.Encore plus ignoble, pendant que se déroulait cette tragédie, le Maroc claironnait qu’il accueillerait, des combattants libyens blessés par les troupes loyales à Kadhafi et amputait notre pays de plusieurs médecins, pour les envoyer officier dans les établissements hospitaliers libyens.Si nous étions dans le « plus beau pays du monde », ou encore celui » qui fait grandir l’âme » comme ils le prétendent, nos trois compagnons seraient encore en vie.Mais voilà, clamons le, une fois de plus, nous sommes les proies d’une dictature aussi sinistre et sordide qu’abominable, qui a fait du Maroc, un pays à deux étages, comme ces fusées qui, pour s’arracher à la pesanteur terrestre, doivent s’équiper de boosters. En périssant, ceux-ci expédient l’engin dans la stratosphère.Au prix de notre avenir, de notre santé, de notre éducation et de nos vies, ils ont bâti des empires, en abandonnant jusqu’à l’honneur.A Ceux qui pensent qu’ils peuvent, encore, continuer, longtemps, de confisquer notre destinée, nous martyriser, nous avilir, puis nous occire impunément, je dis ceci: vous pouvez nous tuer autant de fois que vous le voudrez, vous devrez, malgré tout, vous résoudre à partir.Source : Solidarité Maroc -
Taïb Fassi-Fihri insinue que le rapt des coopérants européens a été menée avec la complicité des Algériens
Rabat.- Lors de la visite à Rabat de Trinidad Jimenez, la ministre espagnole des affaires étrangères, son homologue marocain, Taïn Fassi Fihri a insinué lors du point de presse commun que des complicités intérieures à l’Etat algérien aurait permis l’opération qui a débouché sur le rapt des trois coopérants européens.« L’Etat algérien a la responsabilité d’assurer la protection de toutes les personnes dans son territoire », a affirmé le ministre en raillant le manque de sécurité dans cette région.De son côté, la ministre espagnole a estimé que la responsabilité d’Al Qaïda dans le rapt, thèse défendue par le Polisario était seulement une « spéculation ».Tout le monde est resté sur sa fin après ce point de presse. Si ce n’est pas Al Qaïda qui a enlevé ces trois coopérants, qui alors ? Des polisariens ?Pourtant, à aucun moment Fassi Fihri, qui a accusé dans le passé le Polisario d’être de mèche avec Al Qaïda (une thèse que les Américains ont réfuté), n’a accusé directement les indépendantistes sahraouis d’être les responsables du rapt.Taïb Fassi Fihri mesure sûrement ses paroles et sa pirouette linguistique cache un petit dilemme. Si finalement il s’avère que c’est Al Qaïda qui a mené l’opération de Rabouni, alors deux conclusions s’imposent. Ni le Polisario ni les Algériens ne contrôlent les camps de réfugiés, devenus des passoires. Ce qui constitue un bon et un mauvais point pour le Maroc.Un bon point parce que cela signifie que les camps de réfugiés sont à l’abandon et que la sécurité est un vain mot. Un mauvais point parce que cela veut dire aussi que ces mêmes camps ne sont pas des centres de « séquestration » comme nous le vend le régime depuis 30 ans.Si tout le monde peut entrer et sortir des camps comme dans un moulin, alors pourquoi les réfugiés ne choisissent pas librement de rentrer au Maroc ?Enfin, si c’est Al Qaïda qui a rapté ces Européens, et on devrait le savoir bientôt, alors tous ces experts étrangers, financés par le Maroc pour pérorer haut et fort que le Polisario a signé une alliance avec AQMI vont devoir opérer un douloureux virage dialectique.Kidnapper des coopérants dans les camps de réfugiés sahraouis c’est pas bien pour le Polisario (drôle de façon de protéger des invités…), mais si c’est Al Qaïda c’est pas non plus bon pour notre propagande officielle.Badr SoundoussDemain, 26/10/2011 -
Dix martyrs du Mouvement du 20 février
Par Ali Fkir, 28/10/2011Liste des martyrs du MVT20FEVRIER( en 9 mois de luttes héroïques du peuple marocain):1. Karim CHAIB, 21 ans, Sefrou, le 20 Février 20112. Imad ALQADI, 18 ans, Al Hoceima, le 20 Février20113. Jawad BENQADDOUR, 25 ans, Al Hoceima, le 20 Février20114. Jamal SALMI, 24 ans, Al Hoceima, le 20 Février 20115.Samir LBOUAZAOUI, 17 ans, Al Hoceima, le 20 Février 20116. Nabil JAAFAR, 19 ans, Al Hoceima, le 20 Février 20117. Fadwa LAAROUI, 20 ans, Souq Sebt, le 21 Février 20118. Kamal AMMARI, 30 ans, Safi, 29 Mai 20119. Mohamed Boudouroua, 38 ans, Safi, 13 Octobre 201110. Kamal Hussaini, Aït Bouayach, 27 Octobre 2011N’OUBLIONS JAMAIS LES MARTYRS MORTS POUR LA DÉMOCRATIE AU MAROCLA LISTE EST LONGUE: de BEN BARKA jusqu’à Kamal Houssaïni en passant par Dahkoune, Zeroual, Saïda….VIVE LA RÉSISTANCE DU PEUPLE MAROCAIN!VIVE LE MVT20FEVRIER!Source : Solidarité Maroc, 28/10/2011 -
SAHARA OCCIDENTAL Ould Salek rappelle à l’ordre Fassi Fihri
Le gouvernement sahraoui prend des mesures de sécurité supplémentaires pour protéger ses invités et rappelle quelques vérités au Maroc.« Plusieurs mesures sécuritaires ont été prises au niveau des territoires libérés et des camps des réfugiés sahraouis, notamment en ce qui a trait à la protection des personnes solidaires avec le peuple sahraoui » affirme Mohamed Abdelaziz, président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et Secrétaire général du Front Polisario, précisant que de telles mesures requièrent davantage de vigilance.
« Le combat contre le terrorisme a été imposé aux sahraouis tout comme leur a été imposé le combat pour la libération contre l’ennemi en 1975 » dit-il ajoutant que « le combat se poursuivra jusqu’à l’indépendance ».C’était mardi soir, à l’issue d’une réunion d’urgence d’un conseil des ministres qui a porté sur la situation engendrée par l’enlèvement dans la nuit de samedi à dimanche de trois membres d’ONG européennes dans les camps des réfugiés. Le ministre sahraoui des Affaires étrangères, M. Mohamed Salem Ould Salek qui a attribué cet enlèvement à l’organisation terroriste Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) n’a pas raté l’occasion pour rappeler à l’ordre le Maroc, qui « oublie » qu’il « pratique, depuis 1975, un terrorisme d’Etat » contre un peuple tout entier.Et pour cause ! Rabat a, toute honte bue, cru bon « d’exploiter politiquement » cet acte terroriste.« Dans une conférence de presse à Rabat, le 25 octobre, M. Fassi Fihri, le ministre marocain, oubliant sans doute que « le terrorisme est un phénomène international n’épargnant aucune région du monde » a profité de l’occasion pour faire passer son message traditionnel, fait de mensonges et d’intox contre la noble cause du peuple sahraoui au lieu de condamner l’abominable enlèvement des trois coopérants européens (Aino Fernadez Coin, membre de l’association des amis du peuple sahraoui d’Estrémadure (Espagne), Enrico Gonyalons, membre de l’ONG espagnole MUNDUBAT, et Rossella Urru, membre de l’ONG italienne CCISPP. Ould Salek a observé que le Maroc « viole au Sahara Occidental les droits les plus fondamentaux de l’homme » où « les disparitions, la torture, les viols et toutes les pratiques dégradantes sont les pivots de la politique de l’occupation et de la colonisation marocaine dans le territoire sahraoui ».
Horizons, 28/10/2011