Mois : octobre 2011

  • A Taza, des manifestants ont traité les Alaouites de « voleurs


    Pour la première fois, depuis le début du printemps marocain, la famille alouite a été mis en cause d’une manière directe et claire. Selon Demain, le dimanche 2 octobre à Taza, lors de la manifestation hebdomadaire du mouvement du 20 février, des activistes ont scandé des slogans jamais entendus jusqu’à aujourd’hui.

    « La monarchie est corrompue », ont commencé par chantonner les manifestants, puis les slogans de sont endurcis : « Aâlache h’na fokkara, al alaouiyine cheffara« . « Pourquoi nous sommes pauvres? » demande la personne qui tient le mégaphone. « Parce que les Alaouites sont des voleurs« , lui répondent ses troupes.

    Au Maroc, la société bouge et le roi Mohamed VI reste inerte cherchant protection dans les méthodes de son père : nouveaux partis, nouvelles alliances, constitution maquillée… 

     
  • La flatterie dévergondée de Jeune Afrique


    Le magazine Jeune Afrique vit sous perfusion de l’argent du roi du Maroc et d’autres dictateurs africains. Cela, personne ne l’ignore, il suffit de regarder les fleurs qu’il jette au Maroc et au roi Mohamed VI. La dernière en date, un article qui s’en prend au mouvement 20 février sous le titre « Trop de contestation tue la contestation ». Trop de flatterie tue aussi la flatterie. Comme ce nouvel article qui, sous le titre de  » Libye : les kaddafistes rêvent du Maroc loue une supposée tradition d’hospitalité du royaume chérifien envers les exilés politiques. Raison pour laquelle  » il semble que ce pays ne soit qu’une étape, la destination finale de leur choix étant le Maroc ».
    Pourtant, c’est ce même magazine qui a publié, il y a quelques années, que le roi Hassan II avait livré à Gadhafi l’opposant libyen Omar Lemheichi afin d’arrêter son soutien politique et logistique à la cause sahraouie.

    L’ex-ambassadeur libyen auprès de l’ONU, Mohamed Chalgham, raconte dans les mémoires qu’il est en train d’écrire, que le défunt roi marocain l’aurait vendu pour la coquette somme de 200 millions de dollars.

    Omar El Mhichi avait été le compagnon de Mouammar Kadhafi lors du coup d’Etat de 1969 contre le roi Idriss 1er. Membre du Conseil de la révolution, ministre du Plan et unique intellectuel de l’équipe dirigeante libyenne, il avait coupé les ponts avec le régime en 1975 après avoir dénoncé la dérive despotique de Kadhafi.

    Les seuls « exilés » que le Maroc a vraiment chouchoyé étaient des dictateurs sanguinaires et ils s’appelaiet Mohamed Redha Pahlevi (Shah d’Iran), Mobutu Sese Seko, et d’autres de la même espèce.
    Une autre fleur vendue au Makhzen est la position de ce magazine sur le conflit du Sahara Occidental, où Jeune Afrique a toujours été un relais de la propagande marocaine.
  • Le 20 février attaque directement le système politique

    Cette fois, les activistes du 20 février ont franchi un pas, brandissant des slogans s’attaquant directement au système politique du pays, et demandant, en toute simplicité, sa chute. Ces slogans ont été sortis pour la première fois, et d’une manière totalement inattendue, dans les locaux du PSU à Casablanca, après l’intervention de l’un des activistes les plus en vue (Mounaîm Ouhti) qui demandait la chute du système, aussitôt suivi par l’assistance. Dans une déclaration à al Massae, Ouhti a affirmé que la chute du système ne signifie pas nécessairement celle du chef de l’Etat, mais de tout le système qui l’entoure, et a insisté sur la fait que les revendications du mouvement vont dans le sens de la monarchie parlementaire. Ouhti a avancé comme preuve de sa bonne foi le fait qu’en Egypte, Moubarak est bien parti, mais que son sytème est resté, dans une tentative de démontrer qu’il faut dissocier les deux choses.

    Par ailleurs, les jeunes du mouvement du 20 février ont appelé, mercredi prochain, à un « sit-in artistique » devant la préfecture de police de Casablanca, pour dénoncer les relations tendues qui prévalent actuellement entre les forces de sécurité et les artistes engagés, et dont l’acuité est montée d’un cran avec l’arrestation du rappeur el Haqed et les menaces de mort proférées contre l’humoriste Ahmed Snoussi, alias Bziz.

    La réunion au siège du PSU aura connu des moments de tension lorsque des élements du Mouvement, qui s’autodésignent comme « indépendants » et que les autres désignent, eux, comme « perturbateurs » ont essayé d’entrer dans la salle de réunion. Ils ont été empêchés par le service d’ordre du 20 F, et tout le bruit qui a découlé de ces explications a dérangé les habitants de l’immeuble qui se sont mis de la partie en jetant sur les activites de l’eau et d’autres choses…

    Et, pour finir, les gens du PSU sont entrés eux aussi dans la danse, par la voix de leur SG Mohamed Moujahid qui a déclaré son soutien total, et depuis le début, au 20 F en raison de ses revendications pour une monrachie parlementaire, dans lesquelles le parti se retrouve, mais, a-t-il ajouté, il est hors de question que les locaux du PSU servent d’enceinte pour contester la nature du régime, et qu’il fallait mettre bon ordre à cela.

    Panoramaroc, 06 OCT 2011

  • Affaire des Philippins du Palais : le « représentant du roi » rectifie certaines informations, mais pas toutes….


    Tanger.- Le représentant légal du roi, l’avocat d’affaires Hicham Naciri, a envoyé à la fin du mois de septembre un droit de réponse au quotidien espagnol El Pais (un quotidien qui écrit beaucoup de choses sur le Maroc, contrairement à une certaine frange de la presse française qui préfère évoquer les charmes de nos palaces ou les bienfaits que va nous fournir le TGV de Sarkozy).

    Dans cette réponse, le fils du ministre de la justice, avocat comme papa Mohamed, lance une dure charge contre El Pais. « L’information contenue dans votre article inclue des faits incertains qui portent gravement préjudice à l’honneur et à la réputation de Sa Majesté le roi du Maroc, Mohammed VI », décoche le fils Naciri, qui garde actuellement la boutique de papa pendant que celui-ci surveille les juges du royaume.

    Il faut dire qu’au Maroc, le cabinet des Naciri c’est l’ONA des cabinets d’avocats d’affaires. Il n’y a pas un seul secteur de l’économie nationale où il ne soit pas présent. Être avocat du chef de l’Etat, ça paye dans un pays sous-développé et soumis à l’absolutisme.

    El Pais avait publié dans un article intitulé « Un bataillon d’ouvriers philippins réforme la résidence du roi du Maroc ». Dans cet article le journal espagnol avançait que c’est l’entreprise de la famille de l’ex premier ministre Rafik Hariri qui était chargée de la besogne, que 167 ouvriers philippins (dont le riz qu’ils avalaient était importé spécialement des Philippines) s’activaient à rendre plus belle l’un des trente et quelques palais du souverain, et que le roi qui gérait personnellement à bout de baguette tout ce beau monde avait prévu d’installer dans sa chambre une télé de 3,35 mètres de long, et pour sa royale épouse, Salma Bennani, une télé de taille moindre. 2,66 mètres de longueur seulement.

    Dans son article, le journal El Pais a tenu à signaler qu’il avait repris cette information de quelques sites internet marocains, dont Lakome.

    Mais voilà, comme au Maroc le roi n’envoie jamais de droit de réponse aux journaux qui publient des informations qu’il considère incorrectes (pour cela il envoie sa police !), et qu’il n’a que mépris pour la presse de son propre pays (même celle qui est aux ordres), son avocat d’affaires a ciblé El Pais, et par conséquence ignoré Lakome et les autres sites qui sont pourtant à l’origine de l’information.

    Dans son droit de réponse, le fils du ministre de la justice dément les informations publiées. La société de Rafik Hariri n’est pas en charge de la réhabilitation du palais, qu’il n’y a aucun Philippin dans le chantier ni de traces de ce riz si coûteux, et enfin les dimensions des télés prévues pour les chambres souveraines n’existent pas. Soit !

    Mais, Hicham Naciri n’a pas répondu à tout ce qui était écrit dans l’article. Par exemple, il n’a pas démenti, comme l’a souligné l’article, que Mohamed VI « possède 27 palais et résidences royales« , que la famille royale marocaine possède de nombreuses propriétés à l’étranger, comme le château de Betz (El Pais a oublié de citer l’Hôtel de Broglie, à Paris), et que enfin, et c’est l’élément le plus délicat, que le budget annuel du palais royal s’est élevé en 2010 à 228 millions d’euros. « Le double de l’argent versé par l’Etat au palais de l’Elysée, en France, alors que le Produit intérieur but français est 30 fois supérieur au Marocain », soulignait El Pais.

    Mais peut-être que dans hâte à répondre, l’avocat d’affaires Hicham Naciri a oublié de démentir ces informations.

    Il faut dire aussi qu’ El Pais est coutumier de ce genre d’exploits. En décembre dernier, se basant sur les câbles américains de Wikileaks, il avait publié un article intitulé « Le Palais royal [se trouve] au sommet de la corruption au Maroc, d’après les États-Unis ». Un article qui logiquement aurait du « porter gravement préjudice à l’honneur et à la réputation de Sa Majesté le roi du Maroc, Mohammed VI », si on se réfère aux paramètres d’indignation de Hicham Naciri. Mais curieusement, quand cette explosive information a été publiée par El Pais, mais aussi par Le Monde, The New York Times et The Guardian, le fils Naciri et son donneur d’ordres n’ont pas bronché.

    C’est comme s’ils n’avaient rien vu, rien lu. Ou plutôt, ils n’avaient rien à redire.

    Abdellatif Gueznaya

    DemainOnline, 07 OCT 2011
  • El Derecho internacional ante el conflicto del Sahara Occidental

    Los acontecimientos que se están desarrollando en el Sahara ocupado y la infinidad de debates sobre la materia que inundan nuestros medios de comunicación en los últimos tiempos hacen necesaria una recapitulación de lo que establece el Derecho internacional sobre este conflicto.

    La violación sistemática de los derechos humanos de la población saharaui en los territorios ocupados es una triste realidad desde hace más de tres décadas, pero la forma en que el ejército marroquí procedió a desmantelar el campamento de Agdaym Izik y la represión posterior desplegada a lo largo de todo el territorio ha convertido esta situación en límite. Es indudable que estamos ante graves violaciones de derechos humanos, pero debe subrayarse que éstas no son más que la consecuencia última de otra grave violación: la del derecho a la libre determinación del pueblo saharaui, afirmado con rotundidad por los órganos principales de las Naciones Unidas.

    España tiene la obligación jurídica de promover el ejercicio del derecho a la libre determinación del pueblo saharaui, pues es, de iure, la Potencia administradora del territorio. Mediante los acuerdos tripartitos de Madrid, nuestro país entregó el territorio a quienes, tal y como previamente había afirmado la Corte Internacional de Justicia, no tenían título jurídico sobre él. Como ha señalado en numerosas ocasiones la Asamblea General de la ONU, un Estado no pierde la condición de Potencia administradora, ni queda liberado del cumplimiento de las obligaciones que se derivan de ella por el simple hecho de afirmarlo.

    En consecuencia, tal y como estableciera la Asamblea General en 1979, Marruecos es la potencia ocupante ilegal del territorio, de la misma forma que lo es Israel en los territorios ocupados palestinos. Por ello, Marruecos viola sistemáticamente, entre otros, el IV Convenio de Ginebra, que establece las obligaciones de la potencia ocupante, entre las que destaca la prohibición de trasladar parte de su propia población al territorio ocupado (art. 49). En la actualidad se estima que en el territorio hay cuatro colonos marroquíes por cada saharaui.

    Como consecuencia de la ilegalidad de la ocupación del territorio por Marruecos, hoy es el día en que ningún Estado, ni siquiera Francia, su más fiel e incondicional aliado, ha reconocido la anexión. Por esta misma razón, tal y como ha señalado la Asesoría Jurídica de la ONU y ha corroborado el Parlamento Europeo en sendos dictámenes, la explotación de los recursos naturales saharauis sin el visto bueno de sus representantes (Frente POLISARIO) y sin que repercuta en beneficio de la población saharaui, constituye una violación del Derecho internacional. La Unión Europea, que alardea de defender los derechos humanos en el mundo, condicionando la aplicación de sus acuerdos con terceros Estados al respeto por éstos de los derechos humanos, mira a otro lado cuando se trata de Marruecos, y viola conscientemente el Derecho internacional.

    Pero merece la pena analizar, siquiera someramente, los argumentos utilizados por el ejecutivo español para no condenar la situación y no apoyar decididamente la aplicación del Derecho internacional, pues, debe decirse claramente, apoyar la libre determinación del pueblo saharaui no supone ponerse del lado de una de las partes, sino simple y llanamente defender la aplicación del Derecho internacional, lo que, además, ya hiciera en el conflicto de Irak.

    Un argumento ya clásico es que España mantiene una posición de “neutralidad activa” ante el conflicto. Pero lo cierto es que la neutralidad no existe en Derecho: quien no apoya su cumplimiento está apoyando su violación. Por otra parte, nuestro gobierno ha llegado a sostener que Marruecos podría considerar tal condena como una injerencia en sus asuntos internos. Pues bien, desde la aprobación de la Resolución 1514 (XV) de la Asamblea General sobre la concesión de la independencia a los países y pueblos coloniales, de la que ahora se cumplen 50 años, y que sentó en gran medida las bases de la descolonización, está fuera de cualquier discusión mínimamente rigurosa el hecho de que no se trata de un asunto interno marroquí, sino internacional, porque el Sahara Occidental es un territorio pendiente de descolonización y no forma parte del territorio marroquí.

    Tras su victoria electoral, el Gobierno socialista afirmó que los principios éticos y el respeto del Derecho Internacional inspirarían su acción exterior, pero ahora son los “intereses nacionales” los que prevalecen sobre aquéllos. Pero es que, además, de la forma en que está actuando ni siquiera está garantizado ese interés nacional, pues Ceuta y Melilla han sido y seguirán siendo moneda de cambio en nuestras relaciones con Rabat, con o sin Sahara por medio; la inmigración ilegal seguirá siendo organizada desde las costas saharauis y marroquíes por quienes pretenden luchar contra ella; y la eficacia de Marruecos como freno a la entrada del integrismo terrorista en Europa -que, por otra parte, es abiertamente rechazado por la sociedad saharaui, que practica una versión abierta del Islam- puede, al menos, ponerse en entredicho tras los atentados de Casablanca (contra la Casa de España, en 2003) y Madrid (2004).

    Tras tres lustros de guerra de liberación nacional, cuya legitimidad es avalada por el Derecho internacional, en 1991 el Frente POLISARIO decidió sustituir las armas por las urnas, en la confianza de que las Naciones Unidas serían capaces de llevar a buen puerto un Plan de Paz que había sido negociado libremente por las partes. Pero desde su puesta en marcha este Plan fue boicoteado por Marruecos, tal y como ha denunciado, entre otros, James Baker. Existe ya un censo para el referéndum confeccionado por las Naciones Unidas, pero el veto francés impide su celebración. Mientras el Plan de Paz continúa estancado y en el Sahara ocupado se producen estas graves violaciones de derechos humanos, nuestro país se preocupa de su interés nacional, la Unión Europea del suyo y las Naciones Unidas se limitan a “deplorarlas”. En esta tesitura, si finalmente se le impide al pueblo saharaui decidir libremente su futuro mediante un referéndum de autodeterminación, en los términos que establecen las resoluciones de las Naciones Unidas, nadie le podrá acusar de no haber explorado todas las vías pacíficas imaginables para poner fin a su sufrimiento.

    Artículo firmado por Juan Soroeta Liceras, Juan Miguel Ortega Terol y otros 71 profesores de Derecho Internacional Público y Relaciones Internacionales pertenecientes a 32 universidades españolas, además de la Asociación Española para el Derecho Internacional de los Derechos Humanos (AEDIDH)

    Relación de firmantes del artículo, por orden alfabético:

    Montserrat ABAD CASTELOS
    Profesora Titular de Derecho Internacional Público
    Universidad Carlos III de Madrid

    Oscar ABALDE CANTERO
    Profesor Asociado de Derecho Internacional Público
    Universidad del País Vasco

    Joana ABRISKETA URIARTE
    Profesora de Derecho Internacional Público
    Universidad de Deusto.

    José ABU-TARBUSH
    Profesor Titular de Relaciones Internacionales
    Universidad de La Laguna

    Joaquín ALCAIDE FERNÁNDEZ
    Catedrático de Derecho Internacional Público y Relaciones Internacionales
    Universidad de Sevilla.

    Nicolás ALONSO MOREDA
    Profesor contratado de Derecho Internacional Público
    Universidad del País Vasco

    Milagros ÁLVAREZ VERDUGO
    Profesora Agregada de Derecho Internacional Público y de la UE
    Universidad de Barcelona

    Mariano Javier AZNAR GÓMEZ
    Catedrático de Derecho Internacional Público y Relaciones Internacionales
    Universidad Jaume I de Castellón.

    Anna María BADÍA MARTÍ
    Catedrática de Derecho Internacional Público
    Universidad de Barcelona.

    Juan Manuel BAUTISTA JIMENEZ
    Profesor Contratado Doctor de Derecho Internacional Público
    Universidad de Salamanca

    Irene BLÁZQUEZ NAVARRO
    Profesora Contratada Doctora de Derecho Internacional Público
    Universidad Autónoma de Madrid

    David BONDÍA GARCÍA
    Profesor Titular de Derecho Internacional Público
    Universidad de Barcelona

    Maria Dolores BOLLO AROCENA
    Profesora Titular de Derecho Internacional Público
    Universidad del País Vasco

    Margalida CAPELLÀ I ROIG
    Profesora Contratada Doctora de Derecho Internacional Público
    Universidad de las Islas Baleares

    Rubén CARNERERO CASTILLA
    Profesor Asociado de Derecho Internacional Público y Relaciones Internacionales Universidad Complutense de Madrid

    Mireya CASTILLO DAUDÍ
    Profesora Titular de Derecho Internacional Público
    Universidad de Valencia.

    Javier CHINCHÓN ÁLVAREZ
    Profesor Ayudante Doctor

    José Manuel CORTÉS MARTÍN
    Profesor Titular de Derecho Internacional Público y Relaciones Internacionales
    Universidad Pablo de Olavide

    José Luis DE CASTRO RUANO
    Profesor Titular de Relaciones Internacionales
    Universidad del País Vasco

    Carmelo FALEH PÉREZ
    Profesor Contratado Doctor de Derecho Internacional Público y Relaciones Internacionales
    Universidad de Las Palmas de Gran Canaria.

    Carlos FERNÁNDEZ DE CASADEVANTE ROMANÍ
    Catedrático de Derecho Internacional Público y Relaciones Internacionales
    Universidad Rey Juan Carlos de Madrid

    Natividad FERNÁNDEZ SOLA
    Catedrática de Derecho Internacional Público
    Universidad de Zaragoza

    Antonio FERNÁNDEZ TOMÁS
    Catedrático de Derecho Internacional Público
    Universidad de Castilla-La Mancha.

    Jaume FERRER LLORET
    Catedrático de Derecho Internacional Público y Relaciones Internacionales
    Universidad de Alicante

    Ignacio FORCADA BARONA
    Profesor Titular de Derecho Internacional Público y Relaciones Internacionales
    Universidad de Castilla-La Mancha.

    Carmen GARCÍA CURBELO
    Profesora de Derecho Internacional Público
    Universidad de La Laguna

    Rafael GARCÍA PÉREZ
    Profesor Titular de Relaciones Internacionales
    Universidad de Santiago de Compostela.

    Felipe GÓMEZ ISA
    Profesor Titular de Derecho Internacional Público
    Universidad de Deusto

    Luis Norberto GONZÁLEZ ALONSO
    Profesor Titular de Derecho Internacional Público
    Universidad de Salamanca

    Alfonso GONZÁLEZ BONDÍA
    Profesor Titular de E.U. de Derecho Internacional Público y Relaciones Internacionales
    Universidad Rovira i Virgili.

    Rafael GRASA HERNÁNDEZ
    Profesor Titular de Relaciones Internacionales de la Universidad Autónoma de Barcelona.

    Cesáreo GUTIÉRREZ ESPADA
    Catedrático de Derecho Internacional Público y Relaciones Internacionales
    Universidad de Murcia

    Rosario HUESA VINAIXA
    Catedrática de Derecho Internacional Público y Relaciones Internacionales
    Universidad de las Islas Baleares.

    Iñigo IRURETAGOIENA ARRIZABALAGA
    Profesor Adjunto Doctor de Derecho Internacional Público
    Universidad del País Vasco

    Ferrán IZQUIERDO BRICHS
    Profesor Ayudante de Relaciones Internacionales
    Universidad Autónoma de Barcelona.

    Joan David JANER TORRENS
    Profesor Titular de Derecho Internacional Público
    Universidad de las Islas Baleares

    Carolina JIMÉNEZ SÁNCHEZ
    Doctorando Área Derecho Internacional Público y Relaciones Internacionales
    Universidad de Málaga

    Francisco JIMÉNEZ GARCÍA
    Profesor Titular Derecho Internacional Público
    Universidad Rey Juan Carlos (Madrid)

    María Isabel LIROLA DELGADO
    Profesora Titular de Derecho Internacional Público y Relaciones Internacionales
    Universidad de Santiago de Compostela.

    Ana Gemma LÓPEZ MARTÍN
    Profesora Titular de Derecho Internacional Público
    Universidad Complutense de Madrid.

    Ana María MANERO SALVADOR
    Profesora Titular de Derecho Internacional Público
    Universidad Carlos III de Madrid

    Araceli MANGAS MARTÍN
    Catedrática de Derecho Internacional Público y Relaciones Internacionales
    Universidad de Salamanca

    Juan José MARTÍN ARRIBAS
    Profesor Titular de Derecho Internacional Público
    Universidad de Burgos

    Carmen MARTÍNEZ CAPDEVILA
    Profesora Titular de Derecho Internacional Público
    Universidad Autónoma de Madrid

    Antonio MARTÍNEZ PUÑAL
    Profesor Titular de Derecho Internacional Público y Relaciones Internacionales
    Universidad de Santiago de Compostela

    Luis MARTÍNEZ SANSERONI
    Profesor Titular de Derecho Internacional Público
    Universidad Complutense de Madrid.

    Nicolás NAVARRO BATISTA
    Profesor Titular de Derecho Internacional Público y Relaciones Internacionales
    Universidad de Las Palmas de Gran Canaria

    Esperanza ORIHUELA CALATAYUD
    Catedrática de Derecho Internacional Público y Relaciones Internacionales
    Universidad de Murcia.

    Juan Miguel ORTEGA TEROL
    Profesor Titular de Derecho Internacional Público
    Universidad de Castilla-La Mancha.

    Gustavo PALOMARES LERMA
    Profesor Titular de Relaciones Internacionales
    Universidad Nacional de Educación a Distancia

    Carmen PÉREZ GONZÁLEZ
    Profesora Contratada de Derecho Internacional Público
    Universidad Carlos III de Madrid.

    Antoni PIGRAU SOLÉ
    Catedrático de Derecho Internacional Público y Relaciones Internacionales
    Universidad Rovira i Virgili

    María Teresa PONTE IGLESIAS
    Catedrática de Derecho Internacional Público y Relaciones Internacionales
    Universidad de Santiago de Compostela

    Jorge PUEYO LAGO
    Catedrático de Derecho Internacional Público
    Universidad de Santiago de Compostela

    Francisco Javier QUEL LÓPEZ
    Catedrático de Derecho Internacional Público
    Universidad del País Vasco.

    Antonio REMIRO BROTONS
    Catedrático de Derecho Internacional Público
    Universidad Autónoma de Madrid

    Adela REY ANEIROS
    Profesora Titular de Derecho Internacional Público
    Universidad de A Coruña

    Rosa María RIQUELME CORTADO
    Catedrática de Derecho Internacional Público y Relaciones Internacionales
    Universidad de Murcia.

    Ángel J. RODRIGO HERNÁNDEZ
    Profesor Titular de Derecho Internacional Público y Relaciones Internacionales
    Universidad Pompeu Fabra

    Eva M. RUBIO FERNANDEZ
    Profesora de Derecho Internacional Público
    Universidad de Murcia

    Julia RUILOBA ALVARIÑO
    Profesora Titular de Derecho Internacional Público y Relaciones Internacionales
    Universidad Rey Juan Carlos de Madrid

    María Ángeles RUIZ COLOMÉ
    Profesora Titular de Derecho Internacional Público
    Universidad Complutense de Madrid.

    Ana María SALINAS DE FRÍAS
    Profesora Titular de Derecho Internacional Público y Relaciones Internacionales
    Universidad de Málaga.

    José Antonio SANAHUJA PERALES
    Profesor Titular de Relaciones Internacionales
    Universidad Complutense de Madrid.

    Ángel SÁNCHEZ LEGIDO
    Profesor Titular de Derecho Internacional Público
    Universidad Castilla-La Mancha

    Jaume SAURA ESTAPA
    Profesor Titular de Derecho Internacional Público y Relaciones Internacionales
    Universidad de Barcelona

    Juan SOROETA LICERAS
    Profesor Titular de Derecho Internacional Público
    Universidad del País Vasco.

    Nicole STOFFEL VALLOTON
    Profesora Titular de Derecho Internacional Público
    Universidad Complutense de Madrid

    María del Carmen TIRADO ROBLES
    Profesora Titular de Derecho Internacional Público y Relaciones Internacionales
    Universidad de Zaragoza

    Soledad TORRECUADRADA GARCÍA-LOZANO
    Profesora Titular de Derecho Internacional Público y Relaciones Internacionales
    Universidad Autónoma de Madrid

    María Isabel TORRES CAZORLA
    Profesora Titular de Derecho Internacional Público y Relaciones Internacionales
    Universidad de Málaga

    Alexander UGALDE ZUBIRI
    Profesor Agregado de Relaciones Internacionales
    Universidad del País Vasco

    Jesús VERDÚ BAEZA
    Profesor Asociado de Derecho Internacional Público y Relaciones Internacionales
    Universidad de Cádiz

    Carlos VILLÁN DURÁN
    Asociación Española para el Derecho Internacional de los Derechos Humanos (AEDIDH)

    Asociación Española para el Derecho Internacional de los Derechos Humanos (AEDIDH)

  • El adalid de la lucha de los saharauis

    Con mucha atención he leído las declaraciones de Javier Bardem que se postula como el adalid de la lucha de la comunidad saharaui. No creo que el pueblo saharaui necesite de este magnífico actor en mitad de un largo litigio del que nos debería preocupar el poso de odio que está dejando entre marroquíes y saharauis. Ver a estos dos colectivos enfrentados en un desgarrador cuerpo a cuerpo en la ciudad de El Aiún y últimamente en la ciudad de Dajla merece una intervención mucho más seria que un discurso en el que entre otras muchas cosas el actor pide enmarcar el problema saharaui en el fenómeno de la primavera árabe. No creo siquiera que sea necesario porque el origen del despertar árabe se podría situar en Gdeim Izik, el campamento saharaui de El Aiún que fue desmantelado violentamente por las fuerzas de seguridad marroquís el pasado 8 de noviembre y desencadenó una batalla campal sin precedentes en la antigua capital española y acabó con un siniestro saldo de decenas de heridos y muertos en los dos lados, tanto en las filas saharauis como en las filas marroquís.

    Sí es cierto que Javier Bardem ha logrado volver a poner de relieve el olvido de un conflicto movido por intereses, por unos recursos naturales codiciados, que hasta el momento ha provocado una situación de inestabilidad que afecta a todo el Magreb. Pero lo que está claro es que el litigio no se resolverá, ni mucho menos, con manifestaciones como la de Bardem porque la llave sigue estando en manos de los líderes políticos mundiales que mantienen una postura neutral, a favor de las tesis marroquís o del Polisario dependiendo de la conveniencia o de los intereses.

    Lo que quiero decir es que ni los partidarios ni opositores de las reivindicaciones saharauis se están dando cuenta de las consecuencias tan gravosas del aletargado conflicto que, además de seguir derramando sangre, ha provocado perjuicios irreparables entre saharauis y marroquís, que pueblan un mismo territorio. Ahora son los jóvenes marroquís los que actúan –sospechosamente de forma unilateral– contra sus vecinos saharauis o compañeros de colegio. Esto, habría que decirle al señor Bardem, es también digno de ser denunciado ante la ONU. Que mientras ambos bandos negocian en las Naciones Unidas una falsa salida, los civiles marroquís y saharauis siguen siendo víctimas de una cuestión sin visos de solución porque ya no hay voluntad política para que se resuelva.

    Pasarán otros 30 años y el saldo de heridos y muertos entre ciudadanos marroquís y saharauis continuará incrementándose y las violaciones de los derechos humanos seguirán cometiéndose al tiempo del “bla bla bla” de “buscar una solución que satisfaga a las dos partes”. Como esa solución no llega, al menos, que la comunidad internacional haga algo para evitar nuevos estallidos de violencia y sus cascos azules amplíen competencias para situaciones que atañen a los derechos humanos. Y mientras esa solución no llega, al menos mantener a la población del Sáhara en una situación de dignidad, que sus condiciones de vida mejoren y sus condiciones de trabajo también. No se puede permitir que en el siglo XXI el drama de un histórico problema de descolonización afecte al desarrollo de los países y a la evolución humana. Hay que buscar soluciones, lejos de las armas, y hay que encontrarlas en la diplomacia, en el intercambio de intereses, le diría al señor Bardem. ¿O es que usted piensa que el conflicto del Sáhara no afecta también a la sociedad civil marroquí? Si Marruecos, en vez de destinar esas desorbitadas cantidades de dinero a los cuerpos y fuerzas de seguridad desplegadas a lo largo de los miles de kilómetros del Sáhara, los dedicara a paliar las necesidades sociales de este país, otro gallo cantaría.
    Por Beatriz Mesa Garcia ,– 5 octubre, 2011

  • COLONIALISMO EN EL NORTE Y CENTRO DE ÁFRICA. Conferencia de Berlín

    La incorporación de África al mercado mundial y su dominación por las potencias europeas atravesó dos etapas. La que va del siglo XV al XIX, en que prevaleció el comercio de esclavos, seguida por la penetración económica y territorial de Francia y Gran Bretaña en la primera mitad del siglo XIX. En segundo lugar, el período de acelerada colonización a partir de la conferencia de Berlín en 1885.

    El principal interés de Gran Bretaña y Francia se concentró en los territorios del norte de África. Aunque nominalmente, desde Egipto a Túnez eran provincias del imperio otomano, la debilidad de Estambul posibilitó a los gobernantes locales ganar una creciente autonomía. Los grupos económicos y los gobiernos europeos vieron en esta zona amplias posibilidades para encarar actividades lucrativas: préstamos a los gobiernos, construcción de ferrocarriles e inversión en la explotación de productos locales. Egipto, por ejemplo se convirtió en un abastecedor clave de algodón para la industria textil inglesa. Además, los capitales encontraron en los gobiernos de estos países, actores interesados en atraerlos para llevar a cabo la modernización que les posibilitaría cortar sus lazos con el imperio otomano….

    La penetración europea fue motorizada por Francia con el desembarco en la costa argelina en 1830. La ocupación efectiva del territorio sólo pudo concretarse en la década siguiente luego de derrotar la resistencia que le opusieran los agricultores del norte y las tribus del desierto. La influencia francesa se extendió a Egipto donde apoyó la construcción del canal de Suez inaugurado en 1869. Inmediatamente Gran Bretaña decidió controlar esta vía de comunicación decisiva para preservar sus intereses imperiales en la India. Primero compró acciones de la compañía del canal y finalmente, al producirse el levantamiento de 1881 rechazando la presencia extranjera, el gobierno británico, en forma unilateral, ocupó militarmente el país. Egipto siguió siendo formalmente una provincia del Imperio Otomano, pero de hecho, en lugar de semi-independiente bajo el poder turco, pasó a ser semi-independiente bajo la dominación británica. Aunque se mantuvo en su cargo al jedive, el poder real quedó en manos del gobernador británico Lord Cromer

    Francia, excluida de Egipto, avanzó decididamente sobre Túnez y con mayores dificultades sobre Marruecos donde debió enfrentar la resistencia de Alemania en dos ocasiones, en 1905 y en 1911. Al mismo tiempo, intentó llegar a las fuentes del Nilo avanzando desde Senegal. En Fashoda (1898) las fuerzas francesas fueron detenidas por los británicos que bajaban desde Egipto hacia Sudán para controlar el movimiento musulmán dirigido por el Mahdi Finalmente Gran Bretaña y Francia pusieron fin a su rivalidad en África: la primera reconoció el predominio francés en la costa del Mediterráneo, excepto Egipto, y Francia aceptó que el valle del Nilo quedara en manos de los ingleses. La delimitación de las soberanías en el ámbito colonial permitió avanzar en la formación de la triple Entente.

    La subordinación de Túnez y Marruecos siguió el mismo camino que la de Egipto.

    Entre 1881 y 1912, todos los territorios de la costa mediterránea de África fueron ocupados por un país europeo. La última anexión fue la de las provincias otomanas de Cirenaica y Tripolitania (Libia) concretada por Italia en 1912 con la anuencia de Francia que así se aseguró el control de Marruecos. En la cruenta y costosa guerra con el sultán, los italianos fueron favorecidos por el levantamiento en los Balcanes que dispersó el esfuerzo de las tropas otomanas.

    En un segundo plano, Portugal y España básicamente retuvieron las posesiones del período previo. La primera se mantuvo en las islas de Cabo Verde y Príncipe y en las costas de Angola y Mozambique. En estos territorios debió enfrentar una dura resistencia de las poblaciones locales antes de avanzar hacia el interior y en virtud de la oposición británica no logró enlazarlos. En 1879 incorporó la colonia de Guinea Bisseau. Por su parte España consolidó la colonia de Guinea Española (Guinea Ecuatorial) y sobre la base de Ceuta y Melilla, enclaves conquistados en las guerras de la Reconquista libradas contra los árabes, recibió de Francia en 1912, la región del Rif, al norte de Marruecos y la de Ifni al sur, junto al Sahara. La ciudad de Tánger fue declarada puerto libre internacional. Después de la conferencia de Berlín incorporó el Sahara Español.

    Las pretensiones del rey belga Leopoldo II sobre el Congo y el ingreso tardío de Alemania al reparto colonial llevaron a la convocatoria de la conferencia en Berlín que habría de aprobar los criterios para legitimar la apropiación del territorio africano. En 1884, el canciller alemán Otto von Bismarck, invitó a catorce potencias a reunirse para discutir sus reclamos en torno al continente africano. Durante la Conferencia de Berlín, las principales metrópolis, Alemania, Francia, Inglaterra y Portugal, optaron por evitar la existencia de fronteras comunes entre sus nuevos dominios y reconocieron la potestad de Leopoldo sobre vastos territorios de África Central. El reclamo del rey belga ofreció una salida a las ambiciones encontradas de las mencionadas potencias por controlar las importantes vías de comunicación fluvial de la zona.

    En su afán de ingresar al reparto colonial, el rey belga no dudó en prometer que su tutela sobre el Congo pondría fin a la explotación de seres humanos brutalmente reducidos a la esclavitud. En combinación con las empresas instaladas en la región recurrió al soborno, al secuestro y al asesinato en masa para someter a la población local a la inhumana tarea de recoger el caucho. En virtud de las denuncias de este sistema, el parlamento belga retiró sus derechos al rey en 1908 y la colonia quedó bajo el control del cuerpo legislativo que mantuvo el régimen de concesiones a las compañías privadas.

    Un año después, del encuentro en Berlín, Alemania y Gran Bretaña deslindaron sus posesiones en la zona centro oriental. Esta región no ofrecía demasiados alicientes, pero el tardío avance alemán a través de la Compañía Alemana del África Oriental, incitó a los Londres a ganar posiciones. Los gobiernos de ambos países acordaron que en el sur, Tanganica (parte de la actual Tanzania), Ruanda y Burundi, constituirían el África oriental alemana, mientras que el norte, Zanzíbar (parte de la actual Tanzania), Kenia y Uganda, se sumaron al imperio británico. En la parte occidental Alemania incorporó: Togo, Camerún, África del Sudoeste (actual Namibia)

    El canal de Suez dio nuevo valor estratégico al cuerno de África. En 1862 los franceses compraron el puerto de Obock, origen del actual Djibouti y los ingleses ocuparon el norte de Somalía en 1885. Los italianos fracasaron en el intento de dominar Etiopía, fue el único país europeo derrotado militarmente por la resistencia de la población local. El emperador etíope Melinek II, embarcado en la unificación del reino, logró que el resto de las potencias le aseguraran su independencia a cambio de ventajas económicas. Italia recibió el sur de Somalia y Eritrea. Los italianos volvieron a Etiopía en 1935 bajo el gobierno fascista de Benito Mussolini y en esa ocasión lograron someterla.

    En 1875, excepto África del sur, la presencia europea seguía siendo periférica, las naciones occidentales controlaban únicamente el 10% por ciento del continente. En 1914 sólo existían dos Estados independientes: Liberia y Etiopía. Francia y Gran Bretaña fueron las principales beneficiadas por el reparto de África.

    Numerosas economías autosuficientes quedaron destruidas. Los intercambios internos, como el caso del comercio transahariano y el de la zona interlacustre del África oriental y central, fueron desmantelados o subordinados. También se vieron afectados negativamente los vínculos existentes entre África y el resto del mundo en especial la relación con India y Arabia. A medida en que la economía colonial maduraba, prácticamente ningún sector de la sociedad africana pudo quedar al margen de los parámetros impuestos por los centros metropolitanos. Los Estados colonialistas se aliaron a los capitales privados en la coacción de la población y la explotación de los recursos. La economía colonial pasó a ser una prolongación de la de la potencia colonizadora, sin que ninguna de las decisiones económicas como ahorro, inversión, precios, ingresos y producción tuviera en cuenta las necesidades locales. Los objetivos de la colonización fueron, en su forma más pura, mantener el orden, evitar grandes gastos y organizar una mano de obra productiva a través del trabajo forzado o en formas apenas encubiertas de esclavitud. Este sojuzgamiento desató numerosos movimientos de resistencia. La guerra del impuesto de las cabañas en Sierra Leona, la revuelta bailundu en Angola, las guerras maji maji en el África Oriental alemana, la rebelión bambata en Sudáfrica, por ejemplo, testimonian con sus miles de víctimas el rechazo de los pueblos africanos. En todos los casos fracasaron ante la superioridad económica y militar de Occidente.

    Carpetas docentes de Historia. FaHCE-UNLP

    SIEMPRE HISTORIA, 06/10/2011

  • « La cuestión del Sáhara Occidental no es un problema de convivencia »

    Hoy ha pasado por los Desayunos de la 1 la ministra de Asuntos Exteriores, Trinidad Jiménez y la sensación que ha quedado es la de mezquindad. Jiménez no ha podido ser más falsa, más cínica a la hora de responder por la cuestión del Sáhara. Ana Pastor ha preguntado si era tan optimista con este asunto como con el problema palestino y Jiménez se ha limitado a responder que « es complicado avanzar cuando las partes, el Frente Polisario y Marruecos, están tan enrocadas en sus posiciones ».
    No contenta con ello, la ministra ha asegurado que « nosotros mismos hemos aportado ideas a las negociaciones » -no ha especificado cuáles-, añadiendo que »por mucho que el Grupo de Amigos del Sáhara (España, Francia, EEUU…) lo intentamos, si las partes no son flexibles no podremos avanzar ».

    ¿Qué esperan del Frente Polisario? ¿Qué se le puede reprochar a un pueblo al que han robado el derecho de autodeterminación, sus propias tierras? Pedirle al pueblo saharaui que acepte la autonomía sería como pedir a un propietario de un inmueble que perdone y conviva con el okupa. Y eso no pasa, el Estado no lo permite… les suena, ¿verdad?

    Pero el momento en el que la ministra se ha cubierto de gloria, en donde más muestras de ruindad ha dado, es cuando ha reducido la cuestión del Sáhara Occidental a una cuestión política, negando que « como sucede en Palestina, existan problemas de convivencia ». ¿Cómo puede atreverse siquiera a hacer tal afirmación a un año de la matanza que supuso el desmantelamiento del campamento Gdeim Izik y en plena oleada de violancia marroquí en Dajla (con varios muertos y torturas)?

    Ya no es que Jiménez evada la responsabilidad moral de España respecto al pueblo saharaui o que incluso en alguna ocasión haya negado el papel que el Derecho Internacional aún nos otorga, el de potencia administradora del Sáhara Occidental, es que sencillamente, ha negado por completo el problema.

    ¿Tendrá que ver esa negación con el hecho de que estas semanas España esté de reuniones en Rabat para abordar el repunte del a inmigración ilegal en las costas españolas? ¿O con que hace tan sólo unos días se haya conseguido en la Unión Europea que el Acuerdo de Pesca con Marruecos -que fundamentalmente beneficia a España mientras esquilma los recursos naturales saharauis- no vaya al Tribunal Internacional para valorar su legalidad?

    Trinidad ha dado hoy en la cadena pública la imagen de la España más mercenaria. Y lo ha hecho con una sonrisa de oreja a oreja.

    Y con la crisis, aún más mercenaria… y con menos principios.
  • La UA adopta un informe de la misión sobre el Sáhara que denuncia violaciones de los DDHH por parte marroquí

    MADRID, 7 (EUROPA PRESS)

    El Parlamento Panafricano –cuerpo legislativo de la Unión Africana (UA)– ha adoptado un informe de la misión sobre el Sáhara Occidental que denuncia violaciones de los Derechos Humanos en los territorios ocupados por Marruecos.

    La ruandesa Juliana Kantengwa ha sido la encargada de presentar el informe, que también ha recalcado el « total vacío informativo impuesto contra la población saharaui ». Kantengwa ha señalado que Sáhara Occidental es actualmente reconocido por más de 70 países y que es miembro de la UA, por lo que ha reclamado la celebración de un referéndum que determine su futuro, opción « que no ha de estar sujeta a negociación ».

    Asimismo, el informe recomienda que el Parlamento Panafricano refuerce su defensa de las reclamaciones del pueblo saharaui garantizando que el problema tiene relevancia en la agenda de las futuras cumbres de la UA. Kantengwa ha pedido también a la UA que, a través del Consejo de Paz y Seguridad, solicite a los Estados miembro que impongan sanciones para forzar al Gobierno marroquí a acatar las resoluciones de Naciones Unidas.

    Por último, Kantengwa ha pedido al Parlamento Panafricano que pronuncie una declaración de condena a las violaciones y abusos de los Derechos Humanos de Marruecos contra la población marroquí en los territorios ocupados, según ha informado la agencia de noticias saharaui SPS.

  • Una mirada a la esperanza

    Jesús Sánchez Martos 07/10/2011

    Hay una gran diferencia entre la noche y el día en los campamentos de refugiados saharauis de Tindouf, en el sur de Argelia: la noche, cálida en todos los sentidos, un silencio profundo y respetuoso y un cielo estrellado sin un ápice de contaminación ambiental ni lumínica que nos permitía admirar la belleza de cada una de las estrellas que aprendí a diferenciar gracias a Silvia y Manolo.

    El día, extremadamente caluroso, con un sol inclemente que ciega y quema con una media superior a los 45 grados centígrados y que hace que desde las 12 de la mañana a las 18 horas parezca que todo queda en silencio, porque salir a la calle es un verdadero suplicio y un claro riesgo para la salud, sobre todo de los niños y los enfermos.

    Un pueblo orgulloso de sus orígenes, el Sáhara Occidental, el que otrora fuera español, y que no quiere renunciar a sus raíces españolas, pero especialmente humilde y modesto, aceptando en todo momento la colaboración y la ayuda que cualquier país, pero especialmente España, sin rencor por la historia para muchos olvidada, pueda facilitarles para continuar « sobreviviendo » y esperando la justicia internacional que no llega tras los más de 36 años de exilio forzado, como consecuencia de la ocupación de Marruecos de un territorio que aún lleva el nombre de Sáhara Occidental. Un territorio especialmente rico por sus fosfatos y por la gran costa pesquera, productos que desde entonces, y no sabemos ni porqué ni hasta cuando, están siendo ilegalmente explotados por el gobierno marroquí.

    Niños en el colegio, con los pupitres y material escolar que les llegan de la ayuda internacional, pobres materialmente pero especialmente ricos de espíritu, sonrientes, alegres y felices con sus juegos, que nos acogen con un cariño especial y con una mirada que refleja la esperanza de un futuro que no ven llegar. Son los que consiguen vencer a la gran mortalidad neonatal, que aun no esta determinada epidemiológicamente pero que según todas las fuentes llega a superar el 45 por ciento.

    Niños que viven en familia pero que una gran mayoría de ellos, más del 35 por ciento presentan una anemia ferropénica, como consecuencia de una mala alimentación desde su nacimiento. Niños que desde pequeñitos presentan problemas respiratorios similares al asma, porque desde que nacen respiran la agreste arena del desierto, que es la verdadera causante de la silicosis del adulto. Niños que solo pueden estudiar en la escuela los estudios primarios, porque sus profesores no están capacitados para ofrecerles una enseñanza secundaria de calidad, y que abandonan sus familias para poder seguir estudiando en Argelia, Libia o Cuba. Son los niños que desde hace años viajan a España con sus « vacaciones de paz » para huir del aplastante calor de Julio y Agosto y que gracias a la solidaridad de muchas familias españolas, pueden conocer un mundo totalmente diferente. Pero a pesar de ello, tras estos dos meses de vacaciones están deseando volver a vivir con sus familias.

    La crisis económica que a todos nos afecta, también afecta a estos niños, porque desde hace dos años han disminuido las familias que los quieren acoger durante los meses de más calor en ese inhóspito desierto, donde les ha tocado vivir por el olvido de la comunidad internacional y por expreso deseo del gobierno marroquí. Sus padres y hermanos, los adultos de los campamentos, nos acogen con un cariño especial en sus propios hogares, jaimas y casas de adobe fabricadas por ellos mismos, y con una esperanza que nosotros no podemos hacer realidad, pero que vemos en sus profundas miradas.

    No piden comida ni dinero, y ni siquiera comodidades. Solo piden comprensión y ayuda para que los niños puedan estudiar junto a sus familias y para que puedan tener una mejor salud, que algún día les permita conocer a sus abuelos, de los que hoy no pueden disfrutar, sencillamente porque ahora no llegan a vivir los años necesarios.

    Los dispensarios o consultorios, atendidos por profesionales de enfermería con una limitada capacitación profesional, no cuentan con los mínimos recursos necesarios y cuando los hay, en muchas ocasiones no funcionan adecuadamente. Cuatro hospitales regionales y un hospital nacional, que carecen de todo, incluso de la « actitud necesaria » por parte de los profesionales sanitarios para que pudieran funcionar mejor. Aparatos de rayos y ecógrafos que no funcionan, arrinconados a la espera no sabemos de qué; falta de higiene y limpieza que según el Director del Hospital Nacional, se debe a que todos los que trabajan en este campo son voluntarios y se cansan de no recibir honorarios ni motivación…

    Pero un Gobierno, con un Primer Ministro y unos Ministros de Sanidad, de Educación y de Cooperación que con toda nobleza y humildad, aceptan nuestras críticas constructivas y nos piden ayuda, especialmente en formación, para que los profesores puedan impartir la enseñanza secundaria a los niños y para que los profesionales de enfermería puedan tener una capacitación lo más adecuada posible para hacerse cargo de la salud de la población, ya que solo cuentan con 8 médicos para las más de 200.000 personas que tratan de ver la luz cada día en los campamentos de refugiados de Tindouf, y que no disponen de los medicamentos necesarios para tratar a los hipertensos y diabéticos, solo por cuestiones burocráticas.

    Esta es la fotografía que conservaré durante mucho tiempo en mi retina y mi corazón y que sin duda suscribirán mis compañeros de expedición: Silvia Arias, Directora de la Oficina de Acción Solidaria y Cooperación, Rosalía Aranda, Decana de la Facultad de Formación de Profesorado y Educación, Julio Ancochea, Coordinador de Ciencias de Salud, José Manuel García de la Vega, Director del Departamento de Química Física Aplicada y Liuva González del Área de Voluntariado Internacional, todos ellos de la Universidad Autónoma, que era quien coordinaba y lideraba esta expedición humanitaria, y un gran experto en estas lides como es mi compañero de fatigas en Haití, José Manuel Solla Camino, Presidente de la Fundación SEMG Solidaria.

    Llegamos a los campamentos de refugiados en nombre de la Comunidad Autónoma de Madrid, cuyo Gobierno financia este importante programa de formación para los profesores y los profesionales de enfermería, y en el que están totalmente implicadas las seis Universidades Públicas de Madrid. Ahora, nos toca trabajar a todos. A todos los que nos hemos implicado formando la Alianza Sáhara Salud y a todos aquellos que quieran unirse a esta iniciativa para ayudar a salir del « agujero » al pueblo saharaui. Necesitaremos voluntarios, profesionales de la educación y profesionales de enfermería que quieran ofrecer su experiencia, su tiempo y parte de su vida personal y familiar, a un proyecto que ahora nace con una gran ilusión y que a buen seguro pronto llegará a buen puerto.

    Cualquier profesional de la salud, de enfermería o medicina que quiera ayudar a esta nueva Alianza, lo podrá hacer, sea o no de la Comunidad de Madrid, porque este es un proyecto humanitario que no tiene ningún tipo de barreras ni entiende de fronteras. Formaremos a profesionales de enfermería, que sin duda serán el verdadero motor del cambio en sus indicadores de salud y enfermedad y a profesores que garantizarán una adecuada enseñanza secundaria. Pero también necesitaremos en esta nueva Alianza Sahara Salud, la ayuda de cualquier empresa que quiera colaborar en este humanitario proyecto y la de cualquier otra persona que pueda aportar su pequeño granito de arena.

    Lo único que se necesita es querer y recordar que « no hay mayor error que no hacer nada en la vida porque solo se pueda hacer un poco ». Ese « poco », seguro que sabrá agradecerlo el pueblo saharaui, pero sobre todo los niños con los que he podido convivir estos inolvidables días; esos niños que nos han sabido transmitir su « mirada hacia la esperanza », sin olvidar el alto precio que están pagando por el « sueño de su libertad ».

    Dr. Jesús Sánchez Martos
    Catedrático de Educación para la Salud
    Universidad Complutense de Madrid