Mois : octobre 2011

  • RASD : Éclatante victoire diplomatique à l’ONU

    Dans sa longue lutte pour son indépendance nationale et au moment où le peuple palestinien s’apprête à rentrer aux Nations unis, malgré les entraves et les embûches d’Israël, le peuple sahraoui, en dépit d’un lobbying acharné du Maroc, a remporté une éclatante victoire aux Nations unis. En effet la quatrième Commission de l’Assemblée générale des Nations unies chargée de la décolonisation a adopté, à New York, une résolution sans équivoque réaffirmant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance. 

    La résolution souligne qu’elle «appuie le processus de négociation, initié par la résolution 1 754 (2007) et soutenu par les résolutions du Conseil de sécurité 1 783 (2007), 1 813 (2008), 1 871 (2009), 1 920 (2010) et 1 979 (2011) en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental», tout en louant les efforts déployés par le Secrétaire général de l’ONU, Ban Kimoon, et son Envoyé personnel, Christopher Ross. Rappelant les réunions formelles et informelles qui ont eu lieu entre le Front Polisario et le Maroc, depuis 2007, la résolution «invite toutes les parties et les États de la région à coopérer pleinement avec le Secrétaire général et son Envoyé personnel, et les uns avec les autres». 

    Le texte réaffirme «la responsabilité de l’ONU à l’égard du peuple du Sahara occidental», et salue, à cet égard, les efforts déployés par le Secrétaire général et son Envoyé personnel pour trouver au différend «une solution politique qui soit mutuellement acceptable et assure l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ». Par ailleurs, la résolution se félicite de ce que les parties se soient engagées à continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue «afin d’entrer, de bonne foi et sans conditions préalables, dans une phase de négociations plus intensive, en prenant note des efforts consentis et des développements depuis 2006, assurant, ainsi, et l’application des résolutions du Conseil de sécurité afférentes et le succès des négociations ». 

    Cette résolution, intervient après une semaine de débats par les États membres de l’ONU et la société civile internationale, débats au cours desquels et notamment intervenu l’acteur espagnol de renommée internationale, Javier Bardem, qui a notamment témoigné sur les souffrances du peuple sahraoui mais aussi sur sa ferme volonté de vivre libre. Comme à son habitude, le Maroc a défendu la «troisième voie» néocoloniale qu’il propose, une prétendue autonomie que les Sahraouis ont rejeté en se soulevant à Gdim Ezik et à Dakhla. À cet égard, le ministre des Affaires étrangères de la République sahraouie, Mohamed Salem Ould Salek, a déclaré à New York que l’adoption par la 4e Commission de l’ONU de la résolution sur le Sahara occidental, est «un encouragement appréciable pour hâter la décolonisation du Sahara occidental malgré les obstacles dressés par le Maroc».
  • Résistances

    par K. Selim
    Gilad Shalit n’était pas un «otage», comme l’affirment de manière scandaleuse des médias français. C’est un soldat d’une armée qui occupe des territoires palestiniens et agresse continuellement un peuple. La précision s’impose. Les officiels français ont multiplié les mots de compassion et de dénonciation du Hamas sur le sort du soldat Shalit. Ils ne se sont jamais intéressés au sort du civil franco-palestinien Salah Hamouri, emprisonné par Israël pour ses opinions. La comparaison, absolument pertinente, entre les deux cas est très éloquente. La propagande sur le «pauvre» Shalit est dérisoire. L’essentiel est que les Palestiniens n’ont pas cédé aux pressions qui se sont exercées sur eux. Ils ont obtenu l’un des meilleurs accords possibles en échange de la libération d’un soldat qui était en opération. 
    Les explications embarrassées d’Israël sur un Hamas qui serait devenu «pragmatique» ne méritent pas qu’on s’y étende. Pragmatique, le Hamas, comme les autres groupes palestiniens, l’a toujours été. Les médias occidentaux «découvrent» même que le Hamas peut agir de manière autonome, en fonction de l’intérêt palestinien, sans être ligoté par Damas et Téhéran. Quelle découverte ! 
    Apparemment, les «spécialistes» ne savent plus quoi dire devant un accord qui est manifestement une réussite pour les Palestiniens. Haussons encore les épaules sur ceux qui tentent de rabaisser les choses en suggérant qu’un Israélien vaut 1027 Palestiniens. En réalité, cet accord procède d’une chose aussi vieille que le monde : le rapport de forces. La disproportion des forces entre Israël et les Palestiniens n’a pas besoin d’être expliquée. Comme tout peuple en lutte pour sa liberté, les Palestiniens doivent se battre dans un contexte difficile pour construire un rapport de forces par la résistance. Et celle-ci est multiforme, elle n’est pas que militaire, elle ne peut pas être purement diplomatique. 
    Le Hamas sort-il gagnant de cet accord ? Il ne faut pas couper les cheveux en quatre, la réponse est «oui». Et on doit ajouter que ce n’est pas un cadeau d’Israël. Netanyahu ne cherche pas à renforcer le Hamas, il a seulement pris acte qu’il n’avait pas d’autres moyens pour sortir du cas Shalit. Il continuera de toute évidence à faire la guerre aux Palestiniens, pas seulement ceux du Hamas, mais également ceux du Fatah. Mahmoud Abbas est-il sorti gagnant en osant déposer une demande d’adhésion à l’Onu contre la volonté américaine? La réponse est «oui» aussi. On peut choisir de compter les «coups» de l’un et de l’autre et cela n’est pas forcément faux. 
    Mais ce qui serait erroné, c’est de s’y arrêter. Car, que ce soit le combat pour l’adhésion à l’Onu ou pour la libération des prisonniers, ce sont bien «tous» les Palestiniens qui gagnent. Et il faut tirer absolument l’enseignement évident – mais hélas perdu en raison des divisions inter-palestiniennes – qu’une lutte de libération combine toutes les formes d’actions. Et que les Palestiniens amoindriraient leur capacité à changer le rapport de forces s’ils se privaient de l’un ou de l’autre. 
    Il y a eu, sous l’illusion de la solution par la seule diplomatie qui a été entretenue par les Occidentaux et l’Autorité palestinienne, une division préjudiciable et inutile sur ces questions. Il est impératif que les Palestiniens reprennent le chemin de l’unité. Surtout à un moment où le mouvement des peuples pourrait changer l’ordre des choses.

  • De la Seine au Jourdain

    En ces moments difficiles où les concepts universels de liberté, de justice ou d’anticolonialisme font l’objet d’une sape sournoise de la part des médias les plus puissants, le communiqué des Juifs de France pour la paix, vient mettre du baume à nos cœurs. Du baume parce qu’il est devenu insupportable de se voir taxer d’islamiste, d’antisémite ou d’anti-Marocain dès que l’on s’aventure à défendre les victimes de l’islamophobie, les victimes du sionisme ou les victimes de la politique coloniale du Makhzen. 

    Ainsi, le sensible hommage à nos grands frères, tombés sous la répression assassine de la police française le 17 octobre 1961, prend une dimension particulière quand il est l’expression de Français qui, malheureusement, ont souffert eux aussi de la barbarie fasciste. Certes, tous les Juifs de France n’ont pas cette mémoire éclairée qui accepte de communier contre tous les néocolonialismes, en Cisjordanie ou à Dakhla, mais on doit se réjouir que certains des leurs expient la mauvaise conscience des autres. Pour qu’il n’y ait plus d’amalgame entre Juifs et sionistes d’abord, et pour que nous sachions parler de valeurs universelles partagées ne tolérant aucune restriction sous le fallacieux prétexte de l’appartenance religieuse. Au lendemain de révélations sur le passé tumultueux du chanteur «algérien» Enrico Macias, qui aurait participé à des exactions contre ses frères musulmans engagés dans la Révolution, les positions de l’UJFP, qui précise qu’elle compte parmi ses membres des hommes qui ont lutté au sein du mouvement de libération nationale, viennent sauver le bon sens. Le bon sens qui exige que la douleur doit rapprocher les hommes et, non pas les déchirer dans de sottes privatisations de la souffrance. On peut donc se féliciter que la commémoration d’une triste journée pour l’histoire du peuple algérien fasse remonter du fond de la Seine la culpabilité qui flottera un jour dans les eaux du Jourdain. Comme un cadavre, la vérité qu’on veut noyer finit par réapparaître à la surface de notre mauvaise foi. La France officielle attendra-t-elle encore longtemps pour une repentance plus que justifiée ? 
    Nordine Mezalla
  • L’Onu met le Maroc dos au mur

    La quatrième commission de l’assemblée générale des Nations unies, chargée de la décolonisation, a adopté une résolution qui réaffirme le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance. La résolution souligne qu’elle « appuie le processus de négociation initié par la résolution 1754 (2007) et soutenu par les résolutions du Conseil de sécurité 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009), 1920 (2010) et 1979 (2011) en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental », tout en louant les efforts déployés par le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, et son envoyé personnel, Christopher Ross. 

    Rappelant les réunions formelles et informelles qui ont eu lieu entre le Front Polisario et le Maroc depuis 2007, la résolution « invite toutes les parties et les Etats de la région à coopérer pleinement avec le secrétaire général et son envoyé personnel, et les uns avec les autres ». Le texte réaffirme « la responsabilité de l’Onu à l’égard du peuple du Sahara Occidental », et salue, à cet égard, les efforts déployés par le secrétaire général et son envoyé personnel pour trouver au différend « une solution politique qui soit mutuellement acceptable et assure l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental ». « Il est de la responsabilité des Nations unies d’assurer le règlement de la question du Sahara Occidental, dans le respect du droit indéniable du peuple de ce territoire à l’autodétermination, conformément à la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’Onu et à la pratique des Nations unies en matière de décolonisation », a affirmé Mourad Benmehidi, ambassadeur et représentant permanent de l’Algérie à l’Onu, lors de son intervention devant la 4e AG. 

    Evoquant le plan d’action de l’Onu pour l’application intégrale de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux grâce à l’exercice du droit à l’autodétermination et à l’indépendance, Mourad Benmehidi a affirmé que l’Algérie, qui souscrit résolument à cet objectif, veut espérer que cette troisième décennie apportera l’élan nécessaire pour que le colonialisme soit éliminé complètement et rapidement dans les 16 territoires non autonomes inscrits à l’agenda de décolonisation des Nations unies. En réaction à l’adoption de ladite résolution, le ministre des Affaires étrangères de la République sahraouie, Mohamed Salem Ould Salek, a déclaré que l’adoption lundi par la 4e commission de l’ONU de la résolution sur le Sahara Occidental, est un encouragement appréciable pour hâter la décolonisation du Sahara Occidental malgré les obstacles dressés par le Maroc. Auparavant, le gouvernement sahraoui a relevé « les derniers développements dangereux » enregistrés dans les territoires occupés et l’absence quasi totale de médias et d’observateurs internationaux sur fond de blocus militaire qui frappe la région, en appellent à « l’instauration en urgence d’un mécanisme onusien pour la protection des droits de l’homme au Sahara Occidental ».
  • TERREUR À DAKHLA

    Dans une lettre adressée, lundi dernier, au secrétaire général de l’ONU, le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a dénoncé «un climat de terreur, d’intimidation et les campagnes de harcèlement et de persécution parmi les citoyens sahraouis sans défense, du fait du déploiement d’un important dispositif militaire et policier».
    «Les autorités marocaines ont arrêté, depuis le 25 septembre dernier, plus de 100 militants sahraouis et 20 d’entre eux sont répartis entre les prisons des villes de Dakhla et d’El-Ayoun occupées», a-t-il indiqué. Ces développements, a-t-il dit, «se produisent sur un territoire qui se trouve sous la responsabilité directe des Nations unies et en présence de la Minurso». Le Front Polisario a demandé à l’ONU d’intervenir «rapidement» pour protéger les civils sahraouis et mettre fin à cette tragédie. Le président sahraoui a indiqué que «ces développements attestent de la nécessité de trouver un mécanisme onusien qui permet à la Minurso de protéger les droits de l’homme dans la région». 

    Face à la recrudescence de la situation et à l’absence de journalistes et observateurs internationaux indépendants, le président sahraoui a appelé l’ONU à œuvrer à «la levée du blocus militaire et sécuritaire et à l’envoi d’une mission internationale indépendante pour enquêter sur l’agression marocaine sauvage contre les civils sahraouis». Par ailleurs, l’Association française d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique (Afaspa) a appelé hier, lundi, la France à ne plus s’opposer à l’élargissement des missions de la Minurso, au respect des droits de l’homme et à la protection des populations civiles dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc. 

    L’association, qui dénonce dans un communiqué, «la haine exacerbée entre deux populations (marocaine et sahraouie) subissant les effets d’une même politique d’un régime qui ruine son pays et pille son voisin au profit d’une caste de privilégiés civils et militaires», relève que «le régime colonial marocain, suscite, depuis plusieurs années, l’affrontement entre sa colonisation de peuplement et la population sahraouie qui subit l’occupation de son pays depuis 36 ans».

    «Même au football, une victoire sahraouie est devenue inadmissible pour une population pauvre et facilement fanatisée», déplore l’association qui rappelle qu’«à l’issue d’un match remporté récemment par l’équipe locale de Dakhla sur une équipe venue du Maroc, des affrontements se sont produits, à l’issue desquels deux Sahraouis ont été assassinés».
  • Décolonisation : L’ONU réaffirme le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination

    ALGER – Les Nations unies appuient, plus que jamais, le processus de négociation initié par le Conseil de sécurité en vue de parvenir à une solution politique permettant l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, estiment les observateurs à la suite de la dernière résolution onusienne sur ce territoire sous occupation marocaine.
    Lundi, la 4e Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies chargée de la décolonisation a adopté une résolution réaffirmant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance.
    La résolution en question met l’accent sur le fait que la commission « appuie le processus de négociation initié par la résolution 1754 (2007) et soutenu par les résolutions du Conseil de sécurité 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009), 1920 (2010) et 1979 (2011) en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ».
    Rappelant les réunions formelles et informelles qui ont eu lieu entre le Front Polisario et le Maroc depuis 2007, la résolution « invite toutes les parties et les Etats de la région à coopérer pleinement avec le Secrétaire général et son Envoyé personnel, et les uns avec les autres », réaffirmant « la responsabilité de l’ONU à l’égard du peuple du Sahara occidental ».
    En réaction immédiate à l’adoption de cette résolution, le ministre des Affaires étrangères de la République arabe sahraouie démocratique, Mohamed Salem Ould Salek, a estimé que cet événement représentait ’’un encouragement appréciable à une accélération de la décolonisation du Sahara occidental malgré les obstacles dressés par le Maroc’’.
    Dans une déclaration à la presse à l’issue de l’adoption de cette résolution, le ministre sahraoui a relevé que ’’les 193 Etats membres des Nations Unies représentés au sein de la 4ème Commission de l’Assemblée Générale chargée de la décolonisation viennent de réaffirmer, à l’unanimité, le droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination et la responsabilité des Nations Unies vis-à-vis de notre peuple et la décolonisation de son territoire occupé illégalement par le Maroc’’.
    Selon M. Ould Salek, cette résolution ’’constitue un appui appréciable aux efforts louables que les Nations Unies ne cessent de déployer pour hâter la décolonisation du Sahara occidental malgré les obstacles dressés par l’occupant marocain’’.
    Les débats tenus à l’Assemblée générale et à la 4ème Commission, auxquels ont pris part un grand nombre d’Etats, de groupements régionaux et de représentants de la société civile internationale, ’’ont montré que l’obtention de la liberté et de la souveraineté par le peuple sahraoui et la satisfaction totale de ses droits, constituent le chemin incontournable vers la paix, la stabilité et la concorde dans le nord-ouest de l’Afrique’’, a-t-il soutenu.
    En conséquence, a poursuivi M. Ould Salek, le gouvernement sahraoui et le Front Polisario lancent un appel au Secrétaire général de l’ONU et à son Envoyé Personnel, Christopher Ross, ’’pour accélérer le processus de négociations en cours dont l’objectif final est de garantir l’exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l’autodétermination et l’indépendance.’’
    Le chef de la diplomatie sahraouie a affirmé que le Front Polisario ’’saisit cette occasion pour lancer un appel très pressant au gouvernement marocain, au nom de l’intérêt de tous les peuples de notre région, de cesser de naviguer à contre-courant de l’histoire, et de mettre fin à son agression et ses crimes inqualifiables contre le peuple sahraoui’’.
    ’’Nous réaffirmons la détermination de notre peuple de poursuivre son combat de libération nationale jusqu’à la pleine satisfaction de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance’’, a-t-il ajouté.
  • Etat de santé critique de Cheikh Banka

    L’Union des militants sahraouis pour les droits de l’Homme a exprimé mardi son indignation face à la dégradation de l’état de santé du militant sahraoui pour les droits de l’Homme, Cheikh Banka, détenu dans les prisons marocaines, et qui observe une grève de la faim illimitée depuis le 15 septembre, indique un communiqué de l’Union repris par l’Agence de presse sahraouie (SPS). 

    Le militant sahraoui détenu dans la prison El-Zaki de Salé, souffre de difficultés respiratoires, de fatigue aiguë et d’une hypothermie, souligne l’Union, précisant que ses jours sont en danger. 

    L’organisation sahraouie a dénoncé les pratiques de l’administration carcérale qui, en collaboration avec la délégation générale de l’administration pénitentiaire et les services secrets marocains, réserve « un traitement inhumain » aux militants d’opinion sahraouis en les privant de tout contact avec le monde extérieur. 

    L’Union des militants sahraouis pour les droits de l’Homme a également exprimé sa solidarité avec la famille du martyr Said Dember face aux pratiques des autorités marocaines, réaffirmant son soutien à tous les militants, activistes et prisonniers politiques sahraouis dans la prison Carcel negra d’El Ayoune et toutes les prisons marocaines. 

    L’organisation sahraouie a appelé, dans ce communiqué, les Nations Unies et toutes les organisations internationales des droits de l’Home à intervenir d’urgence auprès du gouvernement marocain afin de sauver la vie de Cheikh Banka et ses codétenus.
     
    Elle a, par ailleurs, réitéré son appel au Conseil onusien des droits de l’Homme et au Haut Commissariat pour les droits de l’Homme à dépêcher une mission internationale indépendante dans les territoires occupés du Sahara Occidental et la ville de Dakhla pour enquêter sur les crimes perpétrés par les autorités marocaines et déférer les responsables devant la justice.
  • Le football sous le ciel du plus beau pays du monde

    DISCLAIMER : Voici un billet que le nouveau stagiaire nous a envoyé. Au vu de la sensibilité du sujet abordé, la lecture de cet article est déconseillée à tous les marocains mâles âgés de 4 à 98 ans.
    Pour toutes vos insultes, crachats ou jets de pierres, vous pouvez vous adresser à l’auteur, alamovsky, sur twitter.
    A.L.
    Les matchs de l’équipe nationale de foot sont donc devenus une énorme machine d’auto -promotion du pouvoir. Le processus est toujours le même, pendant une semaine on nous vend le match comme étant l’événement le plus important du siècle, on nous gave de chants patriotiques et de micro – trottoirs où des quidams plus ou moins connus déclarent leur flamme au mountakhab et leur confiance dans la victoire finale (quelques mots à la gloire de sidna ne sont pas de trop), les billets du match sont vendus au compte goutte de manière à créer un effet de rareté qui donne encore plus l’impression qu’il faut vraiment assister au match à venir, que celui-ci est vraiment spécial.
    Une fois dans le stade, la mécanique est bien huilée, arrivée plusieurs heures avant le match, prise d’antenne, les images (toujours les mêmes) présentent un énorme Tifo à la gloire de notre pays (cette fois-ci on a eu droit au lion qui rugit), le réalisateur s’attarde sur des spectateurs soulevant des énormes portraits de la famille royale, l’hymne national est repris par 45,000 personnes la voix chevretante le tout se clôturant par un immense Allah, Al watane, Al Malik. Pendant le match, normalement on écrase l’adversaire, @MoncefBelkhayat tweet plein de trucs géniaux sur le génie du mountakhab, sur son admiration pour notre équipe nationale. Après le match, c’est concert de klaxons dans tous les centres-villes de Oujda à Lagouira, à nouveau des micro-trottoirs de citoyens qui disent à quel point ils sont fiers d’être marocains (en n’oubliant jamais une petite phrase sympa pour sidna…). Tout le monde est content, le pouvoir s’est payé une semaine d’auto-promotion gratos, pro-bono, pendant ce temps là, on ne parle plus d’intikhabat, on oublie la corruption, le chômage, dak les nihistes/stanistes/mangeurs de ramdan dial le 20 fév… Les matchs de l’équipe nationale sont notre « fix » à nous, on se paie une tranche de rêve, on a l’impression d’être l’Allemagne ou l’Espagne… C’est beau !
    Cette représentation est tellement « 1er degré » tellement assimilable à de la propagande Brejnévienne, que je me dis que c’est pas possible, que les gens doivent doucement se marrer chez eux, que la ficelle est trop grosse, qu’en face c’est la Tanzanie (100 et xième nation au classement FIFA) qu’il faudrait un scénario abracadbrantesque pour que nous ne qualifions pas.. Eh bien non, les gens sont vraiment en lévitation, j’ai regardé le match avec des gens plutôt critiques avec le système, qui aiment débattre, qui n’ont rien du baltagyste urbain.. Et bien là j’avais l’impression qu’ils étaient habités.. « Wow, c’est le plus beau Tifo jamais réalisé », cris d’énervement contre Boussoufa, hurlement de désespoir à l’encontre de Taarabt.. Heureusement, la Tanzanie ne gâche pas l’opération marketing et se laisse massacrer 3-1..
    Le match en soi, j’ai même pas envie d’en parler, on gagne 3-1 contre la 100 et xième nation mondiale (qui a dû participer à deux CAN tout au plus dans son Histoire), dans son ensemble al mountakhab est composé de garçons de bonne famille qui touchotent bien le ballon. Benatia est excellent, Taarabt a quelquechose, mais ce que j’ai surtout remarqué, c’est quand la terrible Tanzanie (je mets au défi quiconque de me citer un joueur de cette équipe) a égalisé, comme des petits garçons habitués à ce que son papa ou sa maman les emmène à l’école, on s’est fait pipi dessus pendant 30 minutes, @MoncefBelkhayat s’est arrêté de Tweeter, et encore notre qualification n’était jamais en danger, sinon Chamakh aurait fondu en larmes sur le terrain… Mais heureusement, tout est revenu dans l’ordre, on a marché sur les vilains tanzaniens.. Ouf, l’opération marketing est saine et sauve, Taarabt s’est même jeté dans les bras de Gerets pour l’embrasser sur les dents, on peut continuer à croire qu’en fait nous sommes la nationalmanschaft, et @MoncefBelkhayatpeut continuer à tweeter des trucs géniaux tout en klaxonnant joyeusement dans sa A8!!!!!
    Takhouar, 12 oct 2011 

  • El aeropuerto de El Prat envía una ambulancia a los campamentos de Tindouf

    El Prat de Llobregat (Barcelona), 11 oct (EFE).- El aeropuerto de El Prat, a través de la sección sindical de CCOO, colabora con el envío de una ambulancia a los campamentos de refugiados de Tindouf, en el Sahara Occidental, según ha informado Aena en un comunicado.
    El proyecto se desarrolla conjuntamente con otras entidades, como L’Hospitalet amb el Sàhara, la Federació de Serveis a la Ciutadania de CCOO o We Can Do It s.l..
    La ambulancia saldrá hoy hacía Orán, vía Alicante, dispone de soporte vital avanzado y servirá a la organización Media Luna saharaui para atender a los refugiados, unas 200.000 personas aproximadamente. EFE

  • Hoy, 1 año de la creación del Campamento de la Dignidad


    Tal día como hoy, hace ya un año, se instaló la primera jaima de la dignidad en Gdeim Izik.

    Miestras en ciudades como Bujador, Smara o Dajla, también instalaban sus jaimas a las afueras de sus ciudades ocupadas, en El Aaiún, se empezó a montar un campamento, campamento que comenzó con una jaima, para pasar a unas decenas, seguir por 400 y llegar a las más de 8 mil, que dieron cobijo a más de 20 mil personas.

    El campamento de la Dignidad comenzó siendo un símbolo de reivindicación, en el que se exigía el fin del expolio de recursos naturales y el cese de la discriminación social al pueblo saharaui, por parte del Régimen ocupante marroquí.

    Fue, desde la primera jaima hasta la última, desde el primer día hasta su destrucción por parte del Gobierno marroquí, un espacio de lucha, de convivencia pacífica, de denuncia por la ocupación y todo lo que ella conlleva, pero sobre todo, un espacio de Libertad.

    Tal día como hoy se clavó la primera piqueta en el árido y pedregos terreno de Gdeim izik, tal día como hoy nació la mayor protesta masiva y pacífica que ha vivido el pueblo saharaui en los últimos años.

    Hoy más que nunca, queremos mandar un mesaje de ánimo y de orgullo a cada saharaui que dejó su casa para instalarse en el desierto y enseñar al mundo la fuerza y la dignidad de su pueblo y de su lucha.

    Y queremos enviar un grito desesperado a la Comunidad Internacional para que recuerde que tal día como hoy, el pueblo saharaui comenzó a darnos una valiosa lección de unidad y respeto, de perseverancia y convencimiento pleno de conseguir sus Derechos, que tal día como hoy comenzó el Campamento de la Dignidad, arrasado brutalmente 28 días despúes y aún sin clarificar los hechos ni motivos.
    ¿Dónde está la investigación imparcial que solicitaba la ONU y el Gobierno Español?

    Aprovechamos este momento para recordar la situación actual de la ciudad ocupada de El Aaiún, que continúa fuertemente miltarizada, los controles policiales y militares se suceden por toda la ciudad y saharauis y marroquíes han sacado sus coches de las calles principales por miedo a lo que pueda pasar durante estos días.

    No hay liberdad de movimimiento en toda la ciudad, ningún saharaui puede circular con sus coches por la carretera que va desde El Aaiún a Smara, la carretera que pasa por las inmediaciones de Gdeim Izik, incluso las personas saharauis que tiene ganado por esa parte del desierto llevan días sin poder ir a llevarle comida y agua, por la negativa de los militares.

    La ciudad está totalmente tomada por miedo del Gobierno ocupante marroquí a que pueda repetirse una protesta semejante a la que hoy cumple un año.

    Viva el Campamento de la Dignidad!
    Viva Gdeim Izik!
    Viva la lucha del pueblo saharaui!