Mois : octobre 2011

  • Le Forum de Sao Paulo manifeste son soutien au peuple sahraoui

    Le Forum de Sao Paulo a salué la lutte du peuple sahraoui et appelé l’ONU à l’organisation du référendum d’autodétermination au Sahara Occidental en accord avec le droit international.

    « Nous somme solidaires avec la lutte du peuple palestinien pour la création d’un Etat national indépendant et nous saluons l’accord entre ses diverses forces politiques, en même temps, nous exigeons le rétablissement des frontières existantes de 1967. Nous saluons et manifestons à nouveau notre appui au peuple sahraoui et à la République Arabe Sahraoui Démocratique, pour la reconnaissance de sa souveraineté nationale, et nous appelons l’Organisation des Nations Unies à intensifier ses efforts pour que le peuple sahraoui puisse exercer son droit à l’auto-détermination, par le biais d’un référendum en accord avec le droit international », a déclaré le Forum dans sa déclaration finale dont nous publions ci-dessous le texte intégral.

    Déclaration finale – XVII Rencontre du Forum de São Paulo

    La XVII Rencontre du Forum de São Paulo, qui a eu lieu à Managua, à l’occasion du 50ième anniversaire de la création du Front Sandiniste de Libération Nationale du Nicaragua et le 116ième anniversaire de la naissance du Général Augusto C. Sandino, a vu la participation de 640 délégués de 48 partis provenant de 21 pays, ainsi que 33 invités de 29 partis provenant de 15 pays d’Afrique, d’Asie et d’Europe.

    Les organisations et participants de la XVII Rencontre ont débattu pendant cinq jours de thèmes de grand intérêt pour les peuples latino-américains et pour l’humanité toute entière, tels que : le projet alternatif des forces populaires, progressistes et de gauche en Amérique Latine et dans les Caraïbes ; les accomplissements des gouvernements et des parlements nationaux, régionaux et locaux, impulsés par les partis du Forum ; la cris internationale sous tous ses aspects : économique, alimentaire, énergétique, climatique, social et politique ; la lutte pour la décolonisation et la souveraineté nationale ; les menaces et les tragédies causées par les politiques de l’impérialisme et de la droite, telles que le narcotrafic et le crime organisé, qui portent atteinte à la paix, aux droits humains et aux droits des peuples.

    Nous avons aussi débattu de sujets de la plus grande importance, comme la nécessité de la démocratisation de l’information, de la communication et de la culture ; la lutte pour l’extension des droits et de la participation des femmes, de la jeunesse, des ethnies et peuples originaires ; la défense des droits des travailleurs migrants et leurs familles ; les défis à relever par les mouvements sociaux ; la thématique de la défense et de la sécurité.

    Nous, les partis politiques participant à la XVII Rencontre, qui gouvernons déjà un bon nombre de pays de notre continent, nous réaffirmons notre ferme détermination à continuer à bâtir un changement d’époque, ce qui requiert de nouvelles avancées de la gauche et des forces populaires et progressistes latino-américaines et caribéennes, lors des élections au courant de l’année 2011 ; en Argentine, afin de mettre en déroute la droite et d’approfondir les changements ; au Pérou, avec Ollanda Humala, un patriote qui s’identifie fermement avec la démocratie et s’engage de manière à ce que la prospérité économique bénéficie aux secteurs précarisés de son pays ; au Nicaragua, avec le Commandant Daniel Ortega, le combattant et homme d’Etat expérimenté, le dirigeant révolutionnaire sandiniste ; et au Guatemala, avec Rigoberta Menchú, la protectrice de nos peuples originaires et Prix Nobel de la Paix, comme candidate de toutes les forces unies de la gauche, ce qui constitue un résultat historique qui nous remplit d’allégresse.

    Le Forum de Sao Paulo félicite, pour sa vaillance et sa vocation indéfectible pour la démocratie, le Président Rafael Correa, à l’occasion de son indiscutable victoire au référendum pour l’établissement de politiques qui approfondissent le processus de changement en cours en Equateur.

    Les victoires de la gauche, depuis l’élection du Commandant Hugo Chávez en 1998, au triomphe du FMLN avec Mauricio Funes en 2009, montrent notre force politique, en partie comme le résultat du rejet du néolibéralisme et de la politique traditionnelle ; mais surtout comme l’activité organisée de la gauche, qui a conquis non seulement des gouvernements nationaux, mais aussi des gouvernements locaux, territoriaux et des espace au sein des pouvoirs législatifs. Depuis ces nouvelles positions de pouvoir politique, nous avons établi comme objectif le démantèlement du modèle néolibéral et la construction d’une alternative qui réponde aux exigences immédiates et historiques de nos peuples.

    Les politiques de gouvernement impulsées par la gauche et les forces populaires et progressistes latino-américaines et caribéennes, orientées sur la redistribution de la richesse, sur le contrôle des ressources naturelles et sur la participation croissante des citoyens et des secteurs sociaux à la vie politique et économique, accompagnées de l’institutionnalisation correspondante à de tels processus, marquent la voie en direction de ce processus de changement, qui a comme point de référence initial la nécessité de formuler et de construire des projets alternatifs au néolibéralisme. La redistribution du revenu, la démocratisation de la communication et la défense de la souveraineté nationale constituent des demandes communes auxquelles les forces de gauche du continent ne peuvent pas renoncer.

    Le dépassement du néolibéralisme surgira de la diversité des processus nationaux, de l’unité des forces progressistes et de gauche, de sa consolidation, de l’approfondissement des changements et de la radicalisation de la démocratie, ce qui permettra d’atteindre des niveaux supérieurs de développement social. La crise capitaliste actuelle constitue de nouveaux défis pour les mouvements sociaux ; non seulement par la dénonciation du modèle néolibéral, mais aussi par la construction d’alternatives historiques.

    Les politiques et réalisations des forces de gauche qui gouvernent en faveur des secteurs populaires de notre continent se manifestent dans des projets de construction sociale qui correspondent, pour chacun d’entre eux, aux réalités des pays qui leur correspondent, parmi lesquels se distingue toujours la Révolution Cubaine, engagée en ce moment, et une fois de plus, dans son perfectionnement, à travers l’actualisation de son modèle économique, accompagnée par la plus ample participation populaire, ce qui lui confère une signification très particulière lorsque nous considérons que le processus révolutionnaire dans la plus grande île des Antilles a été une source d’inspiration pour les révolutionnaires du monde entier, et que sans sa contribution, l’apogée de la gauche et du mouvement populaire n’auraient pas été possible, en Amérique Latine, à l’aube de ce nouveau siècle.

    Une fois de plus, nous avons répudié la terrible injustice, l’arbitraire, le manque d’éthique et la double morale employés par l’impérialisme nord-américain, contre les cinq héros cubains combattant le terrorisme qui ont été maintenus emprisonnés, alors que d’un autre côté sont absous les délits bien plus graves d’un terroriste et délinquant, Luis Posada Carilles, qui les a confessé et bénéficie malgré tout de protection ; et alors que depuis cinquante ans est appliqué le plus long blocus contre un pays, avec pour objectif d’affamer et de décimer par les maladies tout un peuple, parce qu’il a décidé de construire son propre destin, d’une façon qui ne plaît pas aux puissants de la planète.

    En Amérique Latine, des processus révolutionnaires et de changement social se développent et démontrent qu’avec ses politiques et sa promotion de projets alternatifs, les intérêts populaires ne peuvent être défendu avec efficacité qu’en comptant sur la présence d’une force organisée qui se confronte à la droite, à l’oligarchie et à l’impérialisme. Les preuves de ceci et des politiques signalées plus haut sont, en plus de la Révolution Cubaine et de son exemple mentionné avant : le Nicaragua et sa Révolution Sandiniste à nouveau en marche, chrétienne, socialiste et solidaire ; le Venezuela et sa Révolution Bolivarienne et la construction du socialisme du XXI siècle ; le Salvador avec le passage de pouvoir de l’oligarchie et la grande maturité du FMLN dans ses alliances avec le gouvernement qui a initié des changements propices pour son pays ; ainsi que les grands changements au Brésil et en Uruguay ; la Bolivie avec la construction d’un Etat Plurinational et le socialisme communautaire ; l’Equateur avec la Révolution Citoyenne ; le Paraguay accomplissant des améliorations remarquables des conditions de vie de son peuple ; l’Argentine récupérant le pays de la prostration et la débâcle dans lesquelles l’avait laissée le néolibéralisme, et promouvant de nouveaux droits.

    Néanmoins, les succès obtenus dans les récentes luttes ne doivent pas nous entrainer à sous-estimer le danger qui existe parmi nous, sous la forme d’une contre-attaque de l’impérialisme, de la droite et des oligarchies locales dans notre continent, dont les bases militaires étrangères dans divers pays et territoires coloniaux sont prêtes à entrer en action à n’importe quel moment. De même, lors de ses attaques contre les gouvernements progressistes et révolutionnaires, la droite a eu systématiquement recours à la fraude électorale, dont l’exemple le plus évident est celui du Mexique ; et a renoué avec l’utilisation de coups d’Etat, lesquels ont été déjoués par les forces populaires au Venezuela, en Bolivie et en Equateur.

    Forum de São Paulo réaffirme son appui au Front de Résistance Populaire du Honduras (FNRP) dans sa lutte de résistance contre le gouvernement actuel qui n’est rien d’autre qu’une prolongation du coup d’Etat perpétré contre le gouvernement légitime de José Manuel Zelaya. Nous accompagnons le processus de médiation en cours pour le retour du Président Zelaya.

    Nous réaffirmons que tant que les demandes du FNRP ne sont pas satisfaites, nous refusons le retour du Honduras dans les espaces internationaux desquels il a été légitimement expulsé, comme l’Organisation des Etats Américains (OEA) et les Système d’Intégration Centre-américain (SICA), lequel se trouve dans une véritable situation de paralysie, comme résultat de toute une crise générée par le coup d’Etat.

    Nous réitérons notre ferme conviction que le conflit interne en Colombie, en présence de profondes racines historiques et socio-économiques, ne peut être résolu que par la voie de la négociation politique. Nous réaffirmons notre appui au Pôle Démocratique Alternatif, parti de l’unité de la gauche colombienne et unique parti d’opposition.

    Nous exprimons notre solidarité avec la lutte du peuple haïtien pour la reconstruction de son pays, pour la résolution des conséquences des politiques qui l’ont mené à la pauvreté, y compris celles mises en oeuvre face aux désastres naturels, et pour la défense de sa souveraineté face à l’interventionnisme des Etats-Unis d’Amérique et d’autres puissances impérialistes.

    Nous appuyons la lutte du Peuple Mapuche au Chili, peuple qui exige sa reconnaissance en tant que peuple originaire.

    Le XVII Forum de São Paulo a eu lieu lors de moments particulièrement complexes et dramatiques au niveau mondial. Les rébellions populaires dans le monde arabe, où se distinguent la Tunisie et l’Egypte, nous montrent que les peuples ne restent pas passifs éternellement, et nous rappellent que la réaction mondiale et l’impérialisme ne restent jamais indifférents et feront tout ce qui est possible afin de frustrer la poussée révolutionnaire de la rébellion.

    Nous signalons la violation flagrante de la souveraineté nationale du Liban, dont le peuple est bombardé par les forces de l’OTA, ce qui constitue une attaque massive des puissances impérialistes de la planète contre une seule nation, souveraine et indépendante, et qui par conséquent a le droit de choisir par elle même le régime socio-économique et politique qui lui convient le mieux et qui correspond à ses propres aspirations, à sa culture et à sa manière de voir le monde et la vie ; comme de résoudre ses problèmes et ses conflits internes sans impositions externes.

    Le Forum de São Paulo demande l’arrêt de l’agression impérialiste contre le peuple libyen, en commençant par la suspension immédiate des bombardements ; de même, le Forum souligne la nécessité d’un cessez-le-feu des deux parties en conflit au Liban, mettant fin à la confrontation fratricide, afin de trouver une solution pacifique à la guerre civile, sans conditions préliminaires qui feraient seulement obstacle aux efforts qui peuvent être entrepris pour parvenir à la paix.

    Dans ce sens, nous adhérons à toutes les initiatives qui promeuvent la paix en Lybie, telles que celles qui ont été proposées par l’ALBA, l’Union Africaine et le groupe constitué par le Brésil, la Russie, L’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.

    Nous somme solidaires avec la lutte du peuple palestinien pour la création d’un Etat national indépendant et nous saluons l’accord entre ses diverses forces politiques, en même temps, nous exigeons le rétablissement des frontières existantes de 1967. Nous saluons et manifestons à nouveau notre appui au peuple sahraoui et à la République Arabe Sahraoui Démocratique, pour la reconnaissance de sa souveraineté nationale, et nous appelons l’Organisation des Nations Unies à intensifier ses efforts pour que le peuple sahraoui puisse exercer son droit à l’auto-détermination, par le biais d’un référendum en accord avec le droit international.

    Le Forum de São Paulo réitère sa position, qui considère que le terrorisme ne peut pas être combattu avec plus de terrorisme, avec le mépris la souveraineté nationale, la violence contre les civiles et les exécutions d’individus.

    Les élites dans les pays dominants ont fait appel au stigmate du terrorisme afin de criminaliser la lutte juste des peuples pour leur liberté et la défense de leurs droits, pendant que de l’autre côté est pratiqué le terrorisme d’Etat et est utilisé le prétexte des actions « humanitaires ». De même, nous dénonçons la prétention des E. U. A. à imposer son agenda de Sécurité Hémisphérique, particulièrement dans certains pays, dont les gouvernements de droite promeuvent la militarisation de la sécurité publique, en menaçant la démocratie, la paix et les droits humains.

    Dans un monde globalisé où les forces réactionnaires mondiale et l’impérialisme agissent de manière toujours plus agressive, et à un moment caractérisé par une des plus profonde et complète crise du capitalisme, les processus d’intégration n’ont jamais été si nécessaires, en tant que garanties pour que notre continent ait une identité et un poids spécifique, avec une capacité d’influence dans le monde actuel.

    Dans ce sens, il est opportun de souligner la déroute de l’initiative nord-américaine de Zone de Libre-échange des Amériques (ZLEA), et l’essor d’alternatives telles que l’Alliance Bolivarienne des peuples d’Amérique Latine et des Caraïbes (ALBA), initiative qui se distingue dans les espaces d’intégration et d’union latino-américaine et caribéenne par la pratique systématique de la solidarité entre les peuples, l’amélioration des conditions de vie et la défense des droits sociaux des secteurs populaires, dans les pays qui font partie de cette alliance et dans d’autres, qui sans être membres, ont bénéficié de ses projets spécifiques.

    Une expression très importante de l’intégration continentale souveraine est l’Union des Nations Sud-Américaines (UNASUR), union dans laquelle les pays sud-américains avancent dans la défense des intérêts communs de nos peuples. Nous saluons le rôle de l’UNASUR contre les coups d’Etat en Bolivie et en Equateur, et dans l’accord entre la Colombie et le Venezuela et la normalisation de leurs relations. Nous reconnaissons le rôle du récemment défunt ex-président argentin Néstor Kirchner en tant que premier secrétaire général de cet organisme.

    Un événement véritablement historique se développe, depuis le moment où, de manière unanime, les pays membres du Groupe de Rio ont décidé la construction d’une nouvelle organisation continentale, qui regroupera tous les pays d’Amérique Latine et des Caraïbes : la Communauté des Etats Latino-américains y Caribéens (CELAC). Nous demandons l’inclusion de Porto Rico dans cet organisme comme une manière d’avancer dans la lutte pour obtenir la reconnaissance de son plein droit à la souveraineté nationale.

    La persistance du colonialisme constitue une situation particulièrement grave sur notre continent, situation qui affecte directement Porto Rico, la Martinique, la Guadeloupe, Curaçao, Aruba, Bonaire, la « Guyane française », les îles Malvines argentines, et qui constitue un obstacle pour la réalisation complète du processus d’intégration et représente en même temps une menace pour la souveraineté des peuples d’Amérique Latine et des Caraïbes. Le Forum de São Paulo réaffirme sa solidarité avec les peuples de tous les continents qui luttent pour le respect de leur souveraineté et qui s’opposent à la domination et à l’exploitation.

    L’impérialisme, la droite continentale et les oligarchies prétendent retarder et empêcher l’intégration continentale. Ce fut l’objectif de la ZLEA, comme celui des Traités de Libre Commerce et aussi de l’Accord du Pacifique, signé à Lima et qui a réuni les gouvernements du Mexique, de la Colombie, du Pérou et du Chili, intéressés par un Traité de Libre Commerce (TLC) avec les Etats-Unis et alliés de la politique extérieure de Washington.

    Nous signalons que le Forum de São Paulo réalisera sa prochaine rencontre à Caracas en solidarité avec la Révolution Bolivarienne, à l’occasion de l’installation de la CELAC et dans le cadre du Bicentenaire de nos indépendances.

    Il faut souligner l’importance vitale du débat qui a eu lieu lors de la XVII Rencontre du Forum de São Paulo, sur les thèmes de la stratégie et des projets alternatifs de la gauche latino-américaine et caribéenne, et de l’unité des peuples de notre continent pour la défense de ses intérêts face aux agissements des grandes puissances, qui prétendent perpétuer leur domination historique, qui nous a précipité dans la misère et les injustices sociales. Seulement unis nous pourrons vaincre, c’est la raison d’être du Forum de São Paulo en tant qu’espace de rencontre des forces populaires, progressistes et révolutionnaires, qui luttent pour un continent où règnent la justice, la liberté, la prospérité et un futur socialiste pour nos peuples.

    Il est important de signaler que le Nicaragua, pays qui siège cette XVII Rencontre du Forum de São Paulo, se prépare à un nouveau triomphe de la gauche latino-américaine et caribéenne, au mois de novembre, avec son candidat, le Commandant Daniel Ortega, à qui nous offrons tout notre appui. La XVII Rencontre du Forum de São Paulo conclut en exprimant sa profonde gratitude au peuple nicaraguayen et en manifestant son plus ferme soutien au triomphe électoral du Front Sandiniste de Libération Nationale.

    Vive l’unité des peuples d’Amérique Latine et des Caraïbes.

    Managua, le 20 mai 2011

  • Les raids de l’Otan : Loin d’être une réussite

    Des études récentes montrent que les raids de l’Otan ne sont pas une réussite, contrairement à ce que l’organisation laisse entendre, selon un article du Guardian. Alex Strick van Linschoten et Felix Kuehn, deux chercheurs basés à Kandahar, ont montré que les rapports de l’Otan relatant le franc succès de leurs raids de nuit seraient en fait complètement exagérés. Ce serait pour donner l’image que la guerre qu’ils mènent en Afghanistan avance, mais en réalité, ces raids de nuit seraient bâclés. Pour un «leader» taliban tué, il y a aurait également une moyenne 8 autres personnes autour qui meurent.

    Les résultats des chercheurs n’ont donc rien à voir avec les déclarations de l’Otan et «il y a toujours un grand nombre d’Afghans victimes de ces raids de nuit», explique Linschoten. Les deux chercheurs ont aussi révélé que les agents de l’Otan gonflent le nombre de chefs talibans tués ou emprisonnés qu’ils communiquent aux médias américains.

    Dans un rapport pour le réseau d’analystes en Afghanistan, les deux chercheurs ont ausculté les communiqués de presse publiés par la Force internationale d’assistance à la sécurité (Isaf) de l’Otan de décembre 2009 à septembre 2011, pour créer le profil type des raids visant à capturer ou tuer les leaders talibans. Linschoten soulève également que le terme de «leader» employé dans ces communiqués, est «tellement vague qu’il ne veut plus rien dire». 

    Les leaders sont en fait parfois seulement des «facilitateurs», c’est-à-dire des gens dont la maison a été occupée par des insurgés, par exemple. Un article du USA Today de mars 2011 relate les chiffres de l’armée américaine, selon lesquels 900 leaders talibans auraient été capturés lors de raids entre juillet 2010 et mars 2011. Pourtant, le rapport des deux chercheurs révèle que les chiffres du communiqué de presse ne comptaient que 215 leaders capturés, et 95 tués, 180 facilitateurs capturés et 10 tués, bien loin, donc, des 900 annoncés.

    Une étude précédente, citée par le Guardian, avait d’ailleurs montré que de nombreuses personnes qualifiées de «leaders» capturées pendant ces raids de nuit, avaient en fait été libérées par l’Isaf par la suite. «Le terme ‘’leader’’ est utilisé afin de donner l’impression qu’il est porté atteinte aux têtes des talibans, mais cette prétention n’est pas conforme à la réalité». 

    L’ancien commandant de l’Isaf, le général David Petraeus, était en charge des raids de nuit avant d’être nommé à la tête de la CIA. Le rapport montre qu’il utilisait des statistiques erronées pour prouver que l’Otan arrivait à éliminer les insurgés talibans. 
    Le Quotidien d’Oran, 15 oct 2011
  • Appel au rassemblement autour du Front Polisario

    Le Président de la Rasd, Mohamed Abdelaziz, a affirmé, à l’occasion du 36e anniversaire de la déclaration de l’unité nationale sahraouie, que cette unité a consacré le consensus et la cohésion des Sahraouis pour la réalisation de leurs nobles objectifs. S’exprimant dans un discours aux camps des réfugiés sahraouis de Tindouf, M. Abdelaziz, également secrétaire général du Front Polisario, a ajouté que l’unité nationale est «un élément clé qui a contribué à la libération et à l’édification de l’Etat sahraoui et mis en échec les plans de l’occupation marocains visant à diviser le peuple sahraoui et à saper son unité».

    «L’unité nationale a consacré le consensus et la cohésion des Sahraouis pour la réalisation de leurs nobles objectifs», a souligné le président sahraoui dans une allocution à l’occasion du 36e anniversaire de la déclaration de l’unité nationale. Il a en outre qualifié ces festivités d’»événement historique exceptionnel

    qui rappelle les priorités de la 12e conférence du Front Polisario», soulignant l’impératif de «faire face à certains dangers qui guettent la société, à leur tête le recul de la croissance démographique».

    Le responsable du Polisario a saisi l’occasion pour condamner «les actes de répression pratiqués par les autorités d’occupation contre les citoyens sahraouis dans les régions occupées du Sahara occidental». Pour lui, «le soulèvement dans les régions occupées a été un choix stratégique saillant dans le parcours de résistance et de lutte de notre peuple».

    Mohamed Abdelaziz a rappelé que la résistance sahraouie «prend ses racines au début du mouvement national dans lequel s’est engagé le peuple sahraoui depuis les manifestations contre la présence coloniale espagnole, le soulèvement historique de Zemla en 1970 et les manifestations de Tantan en 1971 et 1972». Il a précisé, que la position de la partie sahraouie «se résume au fait qu’aucune partie ne saurait décider à la place du peuple sahraoui» et que le peuple sahraoui «est seul habilité à trancher la question de sa souveraineté sur le Sahara occidental», tout en réitérant sa «détermination» à coopérer avec le Secrétaire général des Nations unies et son envoyé personnel en vue de «parvenir à un règlement juste et durable de la cause sahraouie».

  • Una ONG marroquí alerta del agravamiento de la situación de los DDHH en Sáhara Occidental

    MADRID, 14 Oct. (EUROPA PRESS) –

    La Asociación Marroquí por los Derechos Humanos (AMDH) ha alertado en su último informe sobre el agravamiento de la situación de los Derechos Humanos en los territorios ocupados de Sáhara Occidental y ha solicitado que se acelere el establecimiento del mecanismo de Naciones Unidas para monitorizar e informar sobre los abusos de los derechos fundamentales.

    El documento recalca que se ha producido una drástica escalada de los abusos de los Derechos Humanos y ha advertido sobre el aumento del “chovinismo” y la agitación de los colonos marroquíes contra los saharauis.

    En este sentido, ha señalado que los colonos están imponiendo una atmósfera de miedo e intimidación a través del fortalecimiento de la militarización y el cerco contra la ciudad de El Aaiún, según recoge la agencia de noticias saharaui SPS.

    Por último, el documento ha condenado las campañas de represión contra las protestas pacíficas en El Aaiún y ha solicitado a los juristas marroquíes e internacionales que acometan acciones para solicitar la implementación de un mecanismo de Naciones Unidas para monitorizar estos abusos.

    Fuente: www.europapress.es

  • Critican doble rasero de la ONU hacia Sahara Occidental


    El líder del Frente Polisario, Mohamed Abdelaziz, criticó hoy el doble rasero de Naciones Unidas cuando interviene en nombre de la protección de civiles y cierra los ojos ante el conflicto en el Sahara Occidental, informa PL.

    En una carta dirigida al secretario general de la ONU, el también presidente de la República Árabe Saharaui Democrática denunció que la organización internacional ignora lo que ocurre en ese territorio, donde los civiles sufren agresiones y violaciones de sus derechos por parte de las autoridades marroquíes de ocupación.

    Abdelaziz considera que esa actuación de Naciones Unidas resulta injustificada, ilegal e inmoral y solicitó al ente mundial que aplique sanciones contra Marruecos hasta que su gobierno cumpla con las resoluciones sobre el Sahara Occidental y ponga fin a su política colonial en territorio.

  • Willy Toledo por un frente común de la izquierda

    «Un frente común unitario de la izquierda es fundamental, la única vía posible para alcanzar unos resultados que puedan influir en el Parlamento». Así se expresa el actor Willy Toledo (Madrid, 1970) en torno al actual momento político de nuestro país, inmerso de lleno en unas elecciones generales anticipadas para las que rige todavía una antidemocrática ley electoral blindada por el PSOE y el PP para que, pervirtiendo nuestra democracia, produzca un bipartidismo artificial.

    Unos días antes, lo escuchamos en el Teatro Alfil, junto al también actor Alberto San Juan y al editor José María Fernández-Cuesta, presentando Razones para la rebeldía. Un valiente alegato de ciento cuarenta y una páginas, resultado de una larga conversación con el periodista Pascual Serrano, autor de obras críticas y desmitificadoras como Traficantes de información. Ahora, este actor conversa con nosotros para Crónica Popular, en su casa del madrileño barrio de Carabanchel. Lo hace con naturalidad, dejando fluir tranquilamente, sin vehemencia alguna, unas palabras que expresan sólidas convicciones ideológicas y políticas. Resultaría imposible no dar la razón al ex secretario general del PCE, Julio Anguita, cuando escribe en el prólogo a Razones para una rebeldía que Willy Toledo «es un rebelde sin pose ni afectación».

    Willy Toledo pasó de ser conocido por su interpretación en películas y series de televisión de amplia aceptación popular a serlo por sus posiciones políticas en favor de los más desfavorecidos. Y, resueltamente, sin ambigüedades, contra el capitalismo y las políticas neoliberales aplicadas en España por el PSOE… Hoy, este actor, que desde hace ocho años vive sin televisión en su casa y al que «no llama la atención ni la fama, ni el dinero ni los privilegios», encarna el compromiso coherente de un ciudadano en la lucha política cotidiana:

    «Soy un ciudadano al que su conciencia obliga a participar. Me encuentro a gusto trabajando en el mundo del cine, en el tajo. Pero, luego, ya en la parafernalia, me siento como un pez fuera del agua. Con el tiempo y la experiencia me he dado cuenta de que sólo ser actor no me hace feliz. Cuando empecé a ser conocido sentí como una obligación implicarme en la realidad política. Pero, años atrás, también me di cuenta de que cuando acudía a apoyar una acción de protesta o reivindicativa, los medios de comunicación terminaban hablando del actor o del famoso “concienciado” en lugar de hablar de la noticia real… Entonces, decidí acudir como ciudadano normal. Los actores debemos implicarnos en política en el mismo grado que cualquier otro ciudadano».
    La guerra de Irak

    En Razones para la rebeldía sitúa los hitos que jalonaron su transformación en un verdadero activista. Y él los recuerda para Crónica Popular.

    «Hubo un punto de inflexión en el que pasé de ser una persona concienciada a ser algo más, a ser más activista, más ideologizado. Fue en año 2000, con la Ley de Extranjería de Aznar. Después de haber participado en una manifestación en contra de la ley, le dije a mi amigo el también actor Alberto San Juan: Está bien ir a manifestaciones. Pero creo que debemos dar un paso más e implicarnos activamente en la lucha por los derechos humanos y sociales. Al día siguiente había una asamblea en Lavapiés para decidir un encierro en una parroquia de Vallecas. Fuimos y terminamos encerrados durante un mes en aquella parroquia, junto a setenta u ochenta personas de más de una docena de nacionalidades…

    »Aquellos días tenía trabajo pero cuando lo terminaba, volvía a la iglesia. Ya nada fue igual. En aquella parroquia aprendí cómo funcionan los movimientos sociales y la lucha política. Allí realmente aprendí a implicarme».

    Dos años más tarde, tuvo una intervención memorable contra la guerra de Irak, contra la que se manifestó abiertamente desde su puesto de presentador de los Premios Goya, algo insólito, que sorprendió incluso a los mismos trabajadores de la televisión pública…

    «Fueron tres horas en directo y en la primera cadena de TVE. Me contaron que, a la mañana siguiente los trabajadores de TVE se abrazaban e, incluso, algunos lloraban por haber visto aquel grado de libertad de expresión que no habían vivido en los últimos años. Era el momento en que Aznar estaba en plena crisis de grandeza y de soberbia, era recibido por Bush y su hija se casaba con todo el boato y la ostentación posible en el monasterio de El Escorial».

    Desde hace meses, se pronuncia en contra de otras guerras en las que España está interviniendo. Como la de Libia. Pero es consciente de ya no existe en nuestro país aquella unidad de la izquierda que se observaba en contra de la guerra Irak.

    «Si hoy hiciéramos una obra sobre la guerra de Libia, otra guerra igual de imperialista y criminal a la de Irak, ni los ayuntamientos del PP ni los del PSOE nos contratarían. Y, además, estoy convencido de que si ahora quisiéramos hacer algo similar a la gala del “No a la guerra” en la presentación de los Premios Goya mucha gente de la que entonces nos apoyó recurrirían ahora a idénticas acusaciones a las que esgrimió entonces el PP. El PSOE se está alineando “con los máximos criminales del planeta».
    Orlando Zapata

    El segundo punto de inflexión, su posición sobre la muerte Orlando Zapata en una cárcel de Cuba, tras una huelga de hambre.

    «Lamento absolutamente la muerte de cualquier ser humano. Y mucho más la de alguien encarcelado y en huelga de hambre. Pero cuando ocurrió la de Orlando Zapata aclaré que este señor al que se llamó disidente no era más que un delincuente común manipulado por otras personas para que se pusiera en huelga de hambre y llegara al extremo de perder la vida. Entró en la cárcel varias veces por delitos tipificados como comunes en todos los países, incluido Cuba. Por allanamiento de morada, por crear desórdenes públicos y por abrirle la cabeza a un vecino con un machete… Decir todo esto me costó un verdadero linchamiento…».

    Entonces y ahora, para él está claro que la muerte de Zapata fue utilizada como una pieza más lanzada contra el régimen cubano, cuyos logros defiende públicamente.

    «Cuba es el país que ha sufrido más ataques terroristas de todo el mundo. Cuba es un referente para la izquierda mundial. Incluso, en las recientes revoluciones árabes se enarbolaban banderas con la efigie del Che Guevara y de Fidel Castro. Eso sucede por varias razones. Entre otras, porque en ningún lugar del mundo se puede hablar de justicia social si no se garantizan primero derechos humanos fundamentales, como la alimentación, la educación, la vivienda o la sanidad. Y en Cuba van sobrados de educación y salud, mientras que las otras necesidades, aunque de forma precaria, las atienden. Yo he visto más miseria en Miami, desde donde salen todos los ataques contra la revolución, que en Cuba. Allí se aprecia la realidad palpable de que un sistema socialista es posible».

    Palestina y el pueblo saharaui

    Willy Toledo presta un particular apoyo a la lucha del pueblo saharaui, al que se siente muy unido desde niño. Una solidaridad transmitida por su padre, nacido en Canarias. Y, para empezar, denuncia sin paliativos la postura de los gobiernos españoles…

    «España es el país que ha hecho peor la descolonización. Todavía unos días antes de la Marcha Verde, que no era un movimiento civil sino que detrás de ella estaba el Ejército marroquí, fuertemente armado, Juan Carlos de Borbón aseguraba a los saharauis que siempre serían españoles. Y, sin embargo, España abandonó completamente al pueblo saharaui. Y todos los Gobiernos españoles han olvidado la responsabilidad de España. Además, España está siendo cómplice de los crímenes que se llevan a cabo contra el pueblo saharaui por parte del ejército marroquí. Empresas españolas obtienen cada año muchos millones de euros con la venta de armas a Marruecos. Y todo el material antidisturbios con el que Marruecos reprime a los saharauis está vendido por España».

    Además, frente a la propaganda de carácter nacionalista difundida desde Rabat, revela las verdaderas razones por las que Marruecos ocupó militarmente el Sahara e incumple sistemáticamente las resoluciones de la ONU sobre la celebración de un referéndum.
    «Las tierras del pueblo saharaui fueron ocupadas por puros intereses económicos».

    «Las tierras del pueblo saharaui fueron ocupadas por puros intereses económicos. El Sahara occidental tiene las mayores reservas mundiales de fosfatos e importantes recursos naturales en sus costas, que son expoliados por grandes empresas pesqueras españolas. Mientras tanto, en los territorios ocupados por Marruecos se está viviendo represión, torturas y desapariciones. Comprendería muy bien que el Frente Polisario terminara su tregua. Yo seré el último que anime al pueblo saharaui a volver a guerra. Pero lo están empujando a retomar las armas. Y si lo hacen tendrán mi ayuda, aunque tampoco quiero que bombardeen Marruecos para liberar el Sáhara. Porque sé que no va a morir Mohamed V. Van a morir los marroquíes».

    En pleno mes de junio último, pocos días después de concluir Razones para una rebeldía, Wiily Toledo se embarcó junto a otros españoles en la II Flotilla a Gaza, con el objetivo de romper el bloqueo israelí y llevar ayuda humanitaria al pueblo palestino.

    «Hace tiempo que decidí que ser rojo significa luchar y pelear por mejores condiciones para la vida de los seres humanos. Y a los palestinos los están matando. Están siendo objeto de una auténtica limpieza étnica y ya les han robado, desde 1948, el 90% de su territorio. Hoy, el pueblo palestino es un pueblo sometido, humillado y asesinado, al que se impide trabajar, ir al médico o estudiar y que tiene 11.000 presos políticos, cientos de ellos menores de edad. El gheto de Varsovia de ayer es el gheto de Gaza de hoy».

    El 15-M

      Sin olvidar este marco internacionalista, interviene como activista en los movimientos sociales que, desde meses atrás, han surgido en España. Entre ellos, en el 15-M, con cuyos integrantes participó en las acampadas en la Puerta del Sol de Madrid, aunque lo hizo de manera discreta, evitando aparecer ante los medios como protagonista.

    «El 15M es lo mejor que ha pasado en este país en los últimos años. La desobediencia civil que supuso haber ocupado la Puerta del Sol se ejerció sin ningún tipo de miedo ni de reparo. Hemos dado un paso de gigante para exigir democracia. A pesar de que existe una sensación errónea por muchos de los participantes del 15- M de que esa fecha es el día Cero del año Cero de las movilizaciones políticas… Y no pueden ignorar así a los cientos de miles de ciudadanos de este país y de otros que no sólo estuvieron luchando y peleando por lo mismo que se pide desde el 15- M sino que han muerto por ello».

    Willy Toledo, que no oculta su identificación con la experiencia de la CNT en Barcelona tras el golpe de Estado de 1936, participó en las últimas elecciones municipales como último candidato de la lista en El Coronil de Sevilla, de la coalición IU-CUT, la formación política del Sindicato de Obreros del Campo (SOC).

    «Acepté apoyarlos de forma simbólica, porque sé que el SOC, porqué sé cuáles son sus propuestas y que las llevan a cabo cuando les vota. En los sitios donde gobiernan, como Marinaleda, ha conseguido un nivel cero de desempleo, vivienda para todos, acogen a los inmigrantes, ocupan latifundios y organizan cooperativas. El SOC no rehúye ningún conflicto y los afronta mediante la desobediencia civil».

    Al final de la conversación, tras criticar la Ley Sinde, que «reduce el acceso a la cultura a las élites», y afirmar que «del mismo modo que el capitalismo es incompatible con la democracia también lo es la Monarquía», recuerda que hoy muchos españoles se están rebelando por muchas razones…

    «Entre otras, porque hemos perdido la soberanía, ya que son los mercados y las instituciones financieras los que dictan a los gobiernos lo que tienen que hacer, tenemos una ley de extranjería racista e injusta, los derechos constitucionales como la vivienda o el trabajo no se cumplen… Y porque están dando los primeros pasos, que pueden ser irreversibles si no les ponemos remedio, para que la sanidad y la educación se privaticen…».

    CRONICA POPULAR, 12/10/2011

  • ONU ratifica derecho a autodeterminación en el Sahara Occidental

    Naciones Unidas, 11 oct (PL) El gobierno saharaui saludó hoy una nueva resolución adoptada por el Comité de Descolonización de Naciones Unidas que ratifica el derecho a la autodeterminación del pueblo del Sahara Occidental.

    En una declaración emitida en la ONU, el canciller de la República Árabe Democrática Saharaui (RASD), Mohamed Salem Ould Salek, reiteró la responsabilidad de la organización mundial en la descolonización de ese territorio ocupado por Marruecos.

    El ministro consideró que el texto aprobado la víspera estimula los esfuerzos de la ONU para acelerar la descolonización del Sáhara Occidental, a pesar de los obstáculos impuestos por la ocupación marroquí”.

    Asimismo, reclamó acelerar las negociaciones hacia el objetivo final de garantizar el ejercicio del derecho inalienable del pueblo saharaui a la libre determinación e independencia.

    Ould Salek pidió al gobierno de Marruecos que “deje de navegar contra la marea de la historia y ponga fin a su agresión y a sus atroces crímenes contra el pueblo saharaui”.

    El canciller resaltó el apoyo recibido por la RASD en la ONU de parte de numerosos mecanismos regionales, entre ellos el Grupo de Río y la Comunidad del Caribe (Caricom).

    La resolución adoptada ayer sin votación en el Comité de Descolonización reafirmó el derecho inalienable de todos los pueblos a la libre determinación y a la independencia y la validez de todos los acuerdos de la ONU sobre el Sahara Occidental.

    Al mismo tiempo destacó las rondas de conversaciones oficiales e informales celebradas entre Marruecos y el Frente Polisario desde 2007 hasta julio de 2011.

    El texto subrayó que esos intercambios están dirigidos a lograr “una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable que conduzca a la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental”.

    En ese sentido, instó a ambas partes a entrar en “una fase más intensiva de las negociaciones, de buena fe y sin condiciones previas”.

    La ONU tiene el compromiso de realizar un referéndum en ese territorio y desde 1991 estableció allí una misión (Minurso) integrada ahora por unos 230 efectivos procedentes de 30 países.

    El Sahara Occidental está incluido en la lista oficial de 16 territorios no autónomos reconocidos como tales por el Comité de Descolonización de la ONU.

    Fuente: www.prensa-latina.cu

  • Mauritanie, Maroc, Togo: Campagne de lobbying pour un siège non permanent au Conseil de sécurité


    C’est finalement le 21 octobre prochain que les pays membres des Nations Unies choisiront les Etats africains qui vont remplacer le Nigeria et le Gabon comme membres non permanents du Conseil de sécurité pour la période 2012-2013.

    Trois pays sont en lice pour représenter le continent noir : la Mauritanie, le Maroc et le Togo. Si pour ce dernier pays, déjà fort du soutien des pays membres de la CEDEAO et de l’Unité Africaine, tout indique qu’il conserve de grandes chances, la lutte sera par contre rude entre les deux pays membres de l’Union du Maghreb Arabe.

    Le Maroc, soutenu par la Turquie, les monarchies pétrolières du Conseil de coopération du Golfe (CCG) (Arabie Saoudite, Bahreïn, Emirats Arabes Unis, Koweït, Oman et Qatar), mène une grande campagne de lobbying pour décrocher un siège non permanent au Conseil de sécurité au moment où l’affaire du Sahara Occidental n’en finit pas de finir.

    Un banquier mauritanien, dont la banque a déjà plusieurs filiales dans la zone CFA depuis 2006, a été approché par ses partenaires de l’Office Chérifien du Phosphate et par le ministre marocain des affaires étrangères, Taïb Fassi Fihri pour se rendre au Mali et en Guinée où il a été reçu, ce lundi 10 octobre 2011, au palais Sekhotouréyah de Conakry par le président Alpha Condé.

    Mauritanie 24, 11/10/2011
  • LIBYE : La situation inquiète même l’ONU

    Dans un passé récent, les rebelles avaient indiqué que Saad Kadhafi a demandé une trêve afin d’engager des négociations avec le nouveau pouvoir comment a-t-il pu sortir du bastion de Bani Walid alors que ce dernier était entièrement assiégé, selon les informations véhiculées par les portes paroles du CNT. Depuis, aucune autre information n’a filtré. A tripoli, on apprend que des militaires armées jusqu’aux dents se sont pris au cultes musulmans, une mosquée a été même attaquée et des tombes saccagées. Ces militaires seraient selon des agences d’information au nombre de trois cents portant des barbes et habillés en treillis militaires. 

     

    Sur un autre registre, le nouveau pouvoir en Libye a indiqué qu’il avait procédé à l’arrestation du chef des renseignements généraux, de l’ancien régime qui fut aussi le deuxième homme de l’ex Guide de la révolution du premier septembre 1969. Des journalistes en mission en terre de la Jamahirya l’auraient vu prisonnier dans une demeure dans le quartier Zanata à Bani Wali bastion où l’armée du CNT a suspendu ses actions militaires à cause des pertes subies. Dans ce vaste désert, des milliers de familles prises entre deux feux tentent sans rien prendre avec eux la ville à cause des batailles acharnées entre rebelles et partisans de Kadhafi toujours en fuite. Interrogées par des journalistes, les familles ont fait état de plusieurs combats de rue acharnés, les morts des deux camps jonchent le sol. 

    Aussi paradoxal que cela puisse paraître, les journalistes présents sur le terrain indiquent à qui veut les entendre que le CNT ne dispose d’aucune information. Tantôt, il avance des centaines de militaires de pro kadhafi qui occupent la ville de Bani Wali ou Syrte tantôt, les partisans de l’ancien Guide sont des milliers de militaires retranchés dans la ville de Bani Wlid de 100.000 habitants. Le CNT indique que les brigades de Kadhafi y utilisent des civils comme boucliers humains et ont déployé des armes lourdes sur les toits des maisons où vivent des familles, ce qui empêche l’Otan et le CNT de les prendre pour cibles. 

    Chez les familles c’est un autre son de cloche : « Nous avons été à plusieurs reprises bombardés, nos enfants sont morts sous les bombes et les tirs anarchiques des deux camps » indiquent un vieil homme fuyant l’enfer de Bani Walid, des témoignages accablants. C’est d’ailleurs, la raison pour laquelle, les Nations unies se sont déclarées plus généralement inquiètes pour les populations prises au piège dans les bastions tenus par les hommes de Kadhafi. « Notre grande préoccupation, à l’heure actuelle, concerne Syrte, d’où nous parviennent des informations selon lesquelles il n’y a plus ni eau ni électricité », a déclaré à Reuters Valerie Amos, chef du Bureau de coordination des affaires humanitaires. Il est à vrai dire, que selon tous les témoignages recueillis par des journalistes en place, la situation humanitaire prête dans le sens le plus large du terme à l’inquiétude. Une inquiétude à laquelle doivent faire face ceux qui crée ce bourbier libyen qui s’apparente à quelques variantes près à ceux en Irak, Afghanistan. Selon, les responsables du nouveau pouvoir, l’armée progresse vers la ville de Syrte dont on avait annoncé il y a deux jours, qu’elle est contrôlée à presque cent pour cent. Ils ne sont qu’à cent kilomètres, espérons qu’on en finisse vite avec cette guerre fratricide dans le souci de minimiser les morts dans les deux camps.

    Le Carrefour d’Algérie, 13/10/2011
    Par Redha B.