Mois : octobre 2011

  • Du bon usage d’AQMI au Maghreb

    par Kamel Daoud
    Aqmi de qui. Aqmi c’est Al Qaïda du Maghreb selon ses actionnaires. Une filiale devenue automne du holding d’Al Qaïda. Ceci pour la raison sociale. Reste la raison politique. Qui est Aqmi ? C’est selon. Chaque pays de la région ou pays tuteur d’un pays de la région utilise cette association terroriste, selon ses besoins. Et le contraire étant aussi vrai : Aqmi utilise chaque pays selon ses besoins. A la fin, cela devient politiquement très amusant. 
    Exemple : le Marco explique que AQMI a investi le Polisario (avec les trois derniers kidnappings) parce que cela arrange ses ambitions (la reconnaissance de sa souveraineté sur le Sahara Occidental, ndds). En Qaïdisant le Polisario, il y a des chances de le voir bombardé, être dissous, devenir infréquentable et donc impossible à soutenir. Et l’Algérie ? Ici, on Qaïdise les rebelles libyens. Par journaux affidés, on explique que AQMI a été vue pendant le siège de Syrte, que Aqmi est le premier bénéficiaire de la révolution libyenne, que c’est le principal client de la contrebande d’armes dans la région. Cela est un peu vrai mais l’usage fait de cette vérité est autre : terroriser, faire peur aux locaux, criminaliser les révoltes et les révolutions, s’attirer les faveurs de l’Occident pour la fameuse coopération anti-terroriste, se rendre utile dans la région aux yeux des puissances et donc avoir de la vie, de la survie, de la rallonge dans l’existence et éviter le putsch international. 
    Aqmi permet aussi au Mali de faire commerce de ses alliances dans la région. Aqmi permet d’acheter des armes, d’obtenir des crédits dans le cadre de la global-war et de régler son compte à la menace de la révolution. Aqmi, c’est utile, ça se vend bien, ça se mange, ça nourrit son homme et son adversaire. Aqmi est aussi le Lawrence El Maghribi (cousin de Lawrence d’Arabie) du Sahel, dit à moitié Us, dit à moitié français, dit un peu anglais. 
    Cela reste donc intellectuellement comique : chacun dans cette région pense et dit que AQMI c’est l’autre. Dans la littérature des analyses politiques internationales, on pense que AQMI c’est la CIA qui pense que AQMI c’est le DRS qui pense que AQMI c’est le Makhzen qui pense que AQMI c’est le Polisario pendant qu’on pense que AQMI c’est un peu le CNT ou la DGSE. 
    Qui est Aqmi, un peu de tout, pour répondre avec précision et banalité. Le Sahel est la nouvelle terre d’Arabie, avec son pétrole, ses espions, ses faux convertis, ses touaregs, ses aventuriers, ses otages, ses déserts qui tuent et bouleversent, ses frontières et ses faux pays qui changent de frontières en une nuit ou avec un coup de feu. On y trouve des mines riches, de l’or, des pauvres, des migrants et des touristes et des complots. Reste que c’est amusant au nord quand on voit à quoi sert désormais El Qaïda tombée dans le domaine public et l’usage domestique des propagandes.
    Le Quotidien d’Oran, 31/10/2011 
  • Mohammed Abdelaziz réitère la détermination du peuple sahraoui

    Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), a réitéré, à l’occasion de la 2e conférence internationale d’Alger, «la détermination inébranlable du peuple sahraoui de mener à son terme sa lutte de libération des territoires occupés par le royaume du Maroc, afin de bâtir sur le sol national un Etat libre et démocratique».
    Le président de la RASD a saisi l’opportunité de la conférence internationale pour condamner d’une manière énergique le récent attentat terroriste dans les campements des réfugiés, qui s’est soldé par l’enlèvement de trois acteurs humanitaires.
     
    Il a déclaré que la RASD, respectueuse des conventions internationales et signataire des chartes africaines, a lancé un appel à la communauté internationale pour contribuer à la libération des otages et pour condamner cet acte barbare. Le président de la RASD a dénoncé les mobiles politiques qui visent, entre autres, à tarir l’aide humanitaire en faveur des réfugiés. De leur côté, les représentants d’institutions, d’associations et d’organisations non gouvernementales (ONG) de différents pays présents à la conférence d’Alger sur la résistance du peuple sahraoui ont réaffirmé, hier, leur détermination à ne pas quitter les camps de réfugiés sahraouis et à continuer de les soutenir en dépit de l’enlèvement de trois humanitaires. Ils ont affirmé qu’il s’agit d’un «acte de résistance» de leur part à l’occupation illégale du territoire du Sahara occidental par le Maroc. 
    Dans son intervention, le président de l’association italienne de solidarité avec le peuple sahraoui, Fabio Campioli, a indiqué que les associations qui militent aux côtés du peuple sahraoui «ne céderont jamais aux menaces». «Nous n’allons pas céder, nous allons rester dans les camps sahraouis pour apporter toutes notre solidarité. Le terrorisme ne nous fait pas peur», a-t-il lancé, faisant allusion à l’enlèvement, le 22 octobre, de trois membres d’ONG européens dans les camps de réfugiés sahraouis. 
    M. Zerrouki
    Le Jeune Indépendant, 31/10/2011
  • Grève de la faim des détenus sahraouis arrêtés lors de l’attaque de Gdeim Izik

    ALGER– Les détenus sahraouis arrêtés lors de l’attaque en novembre 2010 par les forces d’occupation marocaine du camp de Gdeim Izik entameront « incessamment » une grève de la faim pour dénoncer les conditions « déplorables » de leur incarcération, a indiqué dimanche à Alger la présidente de l’association droits et solidarité France, Mme France Weyl. 
    Le 8 novembre 2010 à Gdeim Izik, les forces marocaines avaient, rappelle-t-on, attaqué des milliers de Sahraouis sans défense, détruisant et brûlant leurs tentes, et les soumettant à la terreur. 23 militants sahraouis avaient été alors arrêtés par les forces marocaines. 
    Les militants sahraouis sont détenus dans la prison de Salé près de Rabat (Maroc) depuis plus d’une année. “Les détenus, qui se plaignent de la lenteur de la procédure menée par un juge d’instruction militaire, sont en détention préventive depuis plus d’un an, alors que les dispositions de l’article 177 du code de procédure pénale marocain, stipulent que l’instruction ne peut dépasser un an”, a expliqué Mme Weyl lors de son intervention à la 2ème conférence internationale sur “le droit des peuples à la résistance : le cas du peuple sahraoui “. 
    Affirmant que l’état de santé des détenus sahraouis “se détériore”, elle a précisé que la plupart des prisonniers souffraient de plusieurs maladies. Elle a ainsi fait état de la non prise en charge médicale des cas d’Ahmed Daoudi, victime de tirs par balles le 24 octobre 2010 et de Mohamed El Ayoubi (57 ans) qui se plaint de troubles physiques et psychiques.
    APS 
  • Le Front Polisario condamne les agissements du bureau de l’AFP à Bamako

    Le bureau de l’AFP, une poignée de mercenaires à la solde du gouvernement marocain, contribue activement, depuis quelques années, à la propagande marocaine visant à salir le nom du Front Polisario et des sahraouis d’une manière générale. 
    Concernant le rapt des coopérants étrangers solidaires avec le peuple du Sahara Occidental, ce bureau a d’abord démenti qu’ils soient arrivés sur sol malien pour le confirmer, une semaine après. 
    Dans une dépêche où se mêle incohérence et délire, le bureau de l’AFP de Bamako parle d’une « branchie sahraouie d’ADMI » qui n’existe que dans l’imaginaire de ces employés corrompus par l’argent du roi Mohamed VI. 
    Face au manque de sérieux de cette agence qui affiche l’ennemitié prouvée du gouvernement français envers  la juste cause du peuple sahraoui, le gouvernement sahraoui vient de condamner les communiqués mensongers de l’AFP. 
    Selon l’agence de presse sahraouie (SPS), « une source gouvernementale sahraouie a démenti l’existence d’une branche de la nébuleuse terroriste Aqmi dans les camps de réfugiés sahraouis, rapporté par l’AFP qui affirme qu’Aqmi a bénéficié de soutien armé et de guides dans les camps de réfugiés sahraouis durant le rapt des trois coopérants européens, enlevés la nuit du 22 octobre dernier.
    « Il n’y pas d’existence d’Aqmi dans les camps de réfugiés sahraouis et les terroristes qui ont mené l’attaque ont tiré sur les coopérants et les gardiens faisant un blessé parmi les otages et un autre parmi les gardiens. Ils ont ouvert le feu pour couvrir leur fuite par des tirs de rafales, contrairement aux mensonges grossiers des commanditaires du bureau de l’AFP de Bamako », a affirmé cette source gouvernementale sahraouie, ajoute la SPS.
    « Le Gouvernement de la RASD et le Front Polisario apportent un démenti formel à la version mensongère et politiquement motivée du bureau de l’AFP de Bamako concernant le récit des détails de l’enlèvement des trois coopérants européens au cours de l’attaque terrorisme survenue le 22 octobre dans les campements des réfugiés sahraouis », a-t-on souligné.
    « Depuis son bureau de Bamako, l’AFP n’a cessé de propager, toujours sous couvert de l’anonymat, de l’intox et de fausses informations dans le seul but de discréditer le Front Polisario et lier le combat de libération national du peuple sahraoui au terrorisme et au crime organisé », a souligné notre source.
    Plus précise, la source sahraouie observe que ce bureau de l’AFP de Bamako, qui a « publié des dizaines de dépêches bourrées de mensonges tout au long des dernières quatre années, vient cette fois-ci de mettre sur le dos d’un médiateur anonyme également, des informations selon lesquelles AQMI aurait bénéficié de l’aide « de complices sur place dans les camps, membres et sympathisants d’Aqmi qui ont fourni des armes et repéré les otages pour leur enlèvement » et que « deux hommes armés et portants l’uniforme du Polisario ont laissé partir les véhicules qui transportent les otages ».
    Le groupe terroriste était venu « bel et bien armé et est reparti d’où il est venu », rappelle le gouvernement sahraoui, précisant que la localisation du lieu d’accueil et de résidence des coopérants étrangers » est connu de tous parce qu’il est le même depuis 1976″.
    Enfin le Gouvernement de la RASD et le Front Polisario « condamnent énergiquement les auteurs visibles et les autres qui se cachent derrière les rideaux qui diffusent de telles mensonges graves et ces accusations grossières pour atteindre leur ignoble objectif politique ».
  • Territoires occupés sahraouis : les violations "massives" des droits de l’homme dénoncées à Alger

    ALGER – Les violations « massives et répétées » des droits de l’homme dans les territoires occupés par le Maroc ont été dénoncées avec force samedi à Alger par les participants à la 2ème conférence internationale sur le thème « Le droit des peuples à la résistance : le cas du peuple sahraoui ».
    Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, qui intervenait à l’ouverture de cette rencontre, a exhorté la communauté internationale, qui s’était empressée d’adopter des résolutions protégeant les civils dans plusieurs régions du monde, à avoir « le même sens de responsabilité vis-à-vis des graves violations des droits humains commises par le Maroc depuis son invasion et dont sont témoins des ONG et institutions des droits de l’homme y compris le Haut-commissariat aux droits de l’homme de l’ONU ».
    « La défense des droits de l’homme est un devoir pour tous et ne doit souffrir d’aucune sélectivité et d’aucun double standard. On ne peut pas s’ériger en défenseurs des droits de l’homme et en même temps nier un autre droit fondamental qui est le droit des peuples à l’autodétermination et ne pas appuyer la résistance légitime des peuples en lutte », a-t-il expliqué.
    Il a appelé à exercer des pressions et imposer des sanctions contre le gouvernement marocain afin qu’il cesse d’empêcher l’organisation d’un référendum pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.
    De son côté, Kamel Rezzag-Bara, membre fondateur du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), a indiqué que l’Algérie « continuera à soutenir le droit fondamental du peuple sahraoui à exercer son autodétermination par la voie d’un référendum libre, juste et transparent ».
    « C’est cela la constance de la position algérienne. Quoi qu’il nous en coûte, le caractère symbolique de notre propre Révolution nous impose de rester fidèle à ses valeurs », a-t-il fait valoir.
    M. Rezzag-Bara a relevé que le Sahara occidental est le seul cas d’occupation illégale d’un territoire par un régime qui « exploite ses richesses sans aucun réel contrôle et sans qu’on mette un terme à cette spoliation », notant que la MINURSO (Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental) est la seule mission onusienne à ne pas avoir de compétence en matière d’observation et de respect des droits de l’homme.
    La commissaire de l’Union africaine (UA) chargée des affaires sociales, Bience Philomina Gawanas, a indiqué que l’UA demeure « solidaire » avec le peuple du Sahara occidental dans sa lutte pour son droit à l’autodétermination.
    « Je suis venue à Alger pour exprimer la solidarité de l’Union africaine et des peuples africains avec la lutte menée par le peuple sahraoui pour recouvrer son indépendance ». Pour elle, « l’Afrique ne sera totalement libre que lorsque le Sahara occidental obtiendra son indépendance ».
    Elle a souligné que l’UA « ne ménagera aucun effort » pour que le peuple sahraoui dispose de son droit inaliénable à l’autodétermination, dénonçant, d’autre part, la « spoliation systématique » des ressources naturelles du Sahara occidental par l’occupant marocain.
    Le secrétaire général du Parti communiste libanais, Khaled Hadadah, a indiqué, pour sa part, que « la seule voie qui reste pour le peuple sahraoui opprimé est celle de la résistance ».
    Il a appelé au respect des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental et à la mise en oeuvre de la feuille de route pour le règlement du conflit, conformément aux résolutions de l’ONU en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
    Le Français, Roland Weyl, vice-président de l’Association internationale des juristes démocrates, a estimé que le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes est la base essentielle du système des relations internationales, rappelant que « le Maroc a occupé le Sahara occidental en violation de l’article 2-4 de la Charte des Nations Unies qui interdit le recours de la force dans les relations internationales ».
    « Juridiquement, l’occupation marocaine est une agression. Le résistance est donc légitime. Le peuple sahraoui est en droit de résister pour reconquérir son indépendance », a-t-il soutenu. M. Weyl a dénoncé la position de la France qui favorise injustement le Maroc et bloque une solution juste et définitive du conflit en usant du droit de veto.
    « Si la France oppose un veto au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à sa mise en œuvre, ce veto doit être considéré comme nul », a-t-il affirmé, expliquant que le Conseil de sécurité a pour rôle de faire respecter les principes fondamentaux de la Charte de l’ONU et non pas de les violer.
    La 2ème conférence internationale sur le thème « Le droit des peuples à la résistance : le cas du peuple sahraoui » réunit une centaine de représentants d’institutions et d’ONG européens, américains, africains et asiatiques, ainsi que des personnalités politiques, universitaires et intellectuels.
    Elle a pour objectif de dénoncer les « violations massives et répétées des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental ». Il est attendu que les participants lancent un appel à l’ONU à appliquer « rapidement » ses résolutions qui, toutes, prévoient un référendum d’autodétermination transparent et loyal sous la supervision des Nations unies.
    Une déclaration finale sera adoptée à l’issue de cette rencontre de deux jours organisée par le CNASPS.
    APS, 30/10/2011
  • Sarkozy paye-t-il des impôts ?

    Cette question tourne depuis un petit moment sur internet : notre kleiner Mann paye-t-il des impôts ?
    Je me méfie toujours de ce type de questionnement car il fleure bon le poujadisme, l’antiparlementarisme, le touspourriisme. Mais comme on a vu à maintes reprises Sarkozy ne pas payer son dû (voire un récent numéro de “ Complément d’enquête ” de Benoît Duquesne sur France2), ou encore s’approprier des stylos de grand prix lors de signatures de traités, on peut se demander s’il n’y a pas chez lui ce qu’on appelle en psychologie une conduite, non pas, dans ce cas d’espèces (sic) une tendance kleptomane mais un comportement du type « je pique et je n’en ai rien à cirer ».
    Je fournis ici des éléments chiffrés précis que je ne suis pas en mesure de vérifier. Sarkozy ne payerait pas d’impôts sur le revenu et fonciers depuis douze ans. Or, ses revenus seraient les suivants :
    – Indemnité mensuelle de Président de la République: 24.874, 55 Euros
    – Retraite de député ( à vie ): 9.298,21 Euros
    – Retraite de ministre (à vie et convertible après son décès en rente viagère pour ses héritiers): 8.776,34 Euros
    – Retraite de maire de Neuilly (à vie ): 6.241, 92 Euros, soit un total mensuel de : 49.191,02 Euros
    Même si, tout à fait légalement, 30 % de ces revenus ne sont pas imposables, il resterait à Notre Président un revenu imposable mensuel de : 34.435,71 Euros
    Sarko ne payerait aucun impôt malgré des réclamations qui lui seraient faites depuis 1995.
    Par ailleurs, Notre Président a déclaré pour l’ISF un patrimoine de 1.576.394 Euros, juste avant l’élection présidentielle.
    Or il serait propriétaire :
    – outre de trois assurances-vie totalisant 897.654 Euros
    – de 1 appartement de 340 m² à Neuilly
    – 3 studios de rapport dans le 6ème arrondissement de Paris
    – 1 résidence d’été de 11 pièces et 13.000 m² de terrain à côté d’Ajaccio.
    – 1 appartement pour les sports d’hiver au-dessus de Chamonix (120 m²)
    – Sans compter quelques jolies collections de tableaux non assujetties à l’ I.S.F..
    Qu’en est-il de tout cela ?

    bernard-gensane, 30/10/2011

  • Le frère de Sarkozy soupçonné de tirer profit de la réforme des retraites

    Guillaume Sarkozy, frère aîné du Président, est délégué général du groupe Malakoff-Médéric, un groupe de retraite complémentaire et de prévoyance © Sipa
    Cela pourrait être un parfait cas d’école pour la commission sur les conflits d’intérêts à laquelle participent en ce moment des hommes politiques de tous bords. Guillaume Sarkozy, frère aîné du Président, assureur de son état, bénéficierait du soutien indirect de Nicolas pour croquer le gâteau de la retraite par capitalisation, selon le site Mediapart. L’accusation, qui s’appuie sur un certain nombre de coïncidences troublantes, semble énorme :
    la réforme des retraites aurait été calibrée pour « asphyxier le système des retraites par répartition » et faire les bonnes affaires de Guillaume Sarkozy. En d’autres termes, les nouvelles mesures d’âge devraient accentuer la baisse du niveau de pensions publiques, et donc le besoin de recourir à des assureurs privés. Mais l’affaire est prise très au sérieux, jusqu’au Parlement, puisque mardi, le député André Gérin (PCF) a relayé ces accusations à l’Assemblée nationale, provoquant un léger malaise, peu de temps avant le vote de la réforme.
    Retour sur les faits. Délégué général du groupe Malakoff-Médéric, un groupe de retraite complémentaire et de prévoyance, Guillaume Sarkozy sera dès janvier 2011 président du conseil de surveillance de Sevriena (le nom de la société est provisoire), un fonds de pension à l’américaine, typique d’un système de retraites par capitalisation. Autrement dit, un fonds d’investissement réservé à l’épargne salariale et à l’assurance retraite « supplémentaire ». Sevriena est une « joint-venture » – coentreprise – issue d’un partenariat entre Malakoff-Médéric, et la Caisse nationale de prévoyance (CNP Assurances), premier assureur de personnes en France. Or le groupe privé CNP Assurances se trouve être depuis 1991 une filiale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), un groupe public, « au service de l’intérêt général et du développement économique ». Pour Mediapart, c’est donc une « alliance contre nature ».
    « N’importe qui aurait pu parier sur le développement de la capitalisation ! » (Malakoff-Médéric)
    Si Sevriena ne doit entrer en activité qu’à partir de janvier 2011, son existence juridique est déjà actée. Le projet remonte à début 2008, de l’aveu même de Malakoff-Médéric. Et force est de constater que Sevriena mise sur un marché plutôt porteur, puisque ,avec la baisse prévue de 8 % du niveau des pensions de retraite en France, le Conseil d’orientation sur les retraites estime que le marché de la retraite par capitalisation représentera un pactole de 40 à 110 milliards d’euros par an à horizon 2020. Pour Mediapart, la mise en oeuvre du projet deux ans avant la réforme des retraites tend à prouver que ses instigateurs en savaient plus que les autres sur la réforme mère du gouvernement Fillon, qui favorise, selon eux, le développement d’un système par capitalisation. « Nous ne contestons pas les faits, nous en contestons l’interprétation », martèle Yann Charron, directeur général adjoint chez Malakoff-Médéric. « Il est ridicule d’insinuer que Guillaume Sarkozy aurait bénéficié d’informations, n’importe qui aurait pu parier sur le développement de la capitalisation, au regard de l’évolution démographique du pays ! » explique Yann Charron.
    Deuxième argument-choc du côté du groupe de prévoyance, qui s’estime victime d’ »amalgame » et de « désinformation » : « La structure commune (SAS) sera une filiale à 50/50 de CNP Assurances et Malakoff-Médéric. Nous sommes un groupe paritaire et mutualiste, à but non lucratif. Et nous continuerons à appliquer les mêmes règles avec cette filiale, à savoir que les résultats financiers qui reviendront au groupe Malakoff-Médéric seront réinvestis au seul service de nos clients. » Tout est fait pour ne pas impliquer personnellement le frère du Président, qui s’abstient de s’exprimer personnellement sur l’affaire. « Je rappelle que Guillaume Sarkozy est salarié de Malakoff-Médéric, il n’en est pas actionnaire et encore moins propriétaire, mais délégué général. Il n’a ni actions ni retraite chapeau ou je ne sais quoi, » rappelle simplement Yann Charron.
    Une seule chose est sûre : le « gâteau » de l’assurance retraite supplémentaire existe bel est bien. La question est de savoir qui va en profiter. Alors, Malakoff-Médéric, sûr de sa bonne cause, pose la question : « Est-ce qu’il ne vaut mieux pas, pour le bien de nos clients, que des acteurs comme nous, paritaires et mutualistes, non lucratifs, soient également sur ce marché ? »


    Le député PCF André Gérin a brandi à l’Assemblée une affiche parodiant celle de la campagne de Nicolas Sarkozy, sur laquelle il est écrit « Ensemble, tout devient possible », sur une photo du Président et de son frère, Guillaume © Sipa

    spread the light, 30/10/2011

  • Los cooperantes secuestrados están vivos y en poder de Al Qaida, asegura un mediador

    Los tres cooperantes europeos (la madrileñaAinhoa Fernández de Rincón y el mallorquín Enric Gonyalons, además de otra mujer italiana, Rosella Urru) que fueron secuestrados el pasado día 23 en el campo de refugiados saharauis de Tinduf « están vivos y en poder del Al Qaida del Magreb Islámico (AQMI) « , según ha afirmado un mediador a la agencia AFP. « Fue uno de sus secuestradores, miembro de AQMI, quien nos comunicó esta información », ha declarado la misma fuente, con base en un país del África del Oeste. También ha indicado que los secuestradores pronto harán públicas sus reivindicaciones para poner en libertad a los cooperantes.
    Según ha informado el mediador, AQMI tenía cómplices en el campo de refugiados saharauis donde se produjo el secuestro. Estos cómplices habrían facilitado las armas y la huida del vehículos de los captores. « Sabemos que dos hombres armados con el uniforme del Frente Polisario dejaron marchar a los vehículos que transportaban a los rehenes », ha manifestado.
    Hasta ahora, el Gobierno saharaui había indicado que los autores del secuestro eran « terroristas » llegados desde Mali que habían regresado a ese país tras el asalto, pero no se había pronunciado sobre la organización a la que pertenecían. Sin embargo, un responsable del Gobierno de Mali ha vuelto a desmentir que los tres europeos se encuentren retenidos en el desierto de su país.
    Los secuestradores aún no han hecho públicas sus reivindicaciones o condiciones para la liberación de los cooperantes, pero el mediador ha indicado que lo harán más adelante.
    Además, este domingo se ha sabido que la ONG vasca Mundubat, donde trabaja Gonyalons, va a mantener todos sus proyectos de cooperación al desarrollo en los campamentos de refugiados saharauis en Tinduf.
    ABC, 30/10/2011
  • Nicolas Sarkozy a augmenté son salaire de 695000 euros

    Les 60000 postes c’est 2.5 MILLIARDS au budget de la dernière année du quinquennat
    Progression arithmétique de raison 500 pour 12000 postes
    Le terme à 5 ans est 2500 (2.5MILLIARDS)
    Il y a cinq budgets en cinq ans et quand on parle de cout pour le budget on parle de l ‘année en cours donc on parle bien d ‘une dépense de 2.5 MILLIARDS à la fin du quinquennat.
    La somme des termes sur cinq ans est effectivement de 7500 (7.5MILLIARDS) comme le dit la droite
    Mais avez vous entendu Fillon ou autres cumuler les niches fiscales sur 5 ans on vous parle de 40MILLIARDS jamais de 200MILLARDS
    Je pense que la droite joue sur les mots, le problème de la mauvaise fois et de la bêtise c est que : la progression est plutôt géométrique
    Pour ceux qui n ont pas compris
    Les députés UMP ont donc décidé d’aligner le salaire du président de la République sur celui du Premier ministre. Ainsi, le président qui touchait jusqu’à présent 101.488 euros brut par an, touchera 240.000 euros, soit une augmentation de près de 140%.
    139000 euros c est déjà pas mal mais si l on raisonne sur cinq ans comme on le fait pour les fameux 60000 postes dont la France a vraiment besoin on peut dire que Nicolas Sarkozy a augmenté son salaire de 695000 euros.
    La Seine Maritime, 30/10/2011
  • Exteriores condena la agresión de Meyer en El Aaiún y presentará una protesta

    Photo: ElMundo.es
    « No descendí de la escalinata del avión porque es de jurisdicción española y no podían, en teoría, hacerme nada allí », ha explicado a ELMUNDO.es el eurodiputado de Izquierda Unida (IU) Willy Meyer, vicepresidente de la Comisión de Asuntos Exteriores del Parlamento Europeo, a quien Marruecos impidió este domingo pisar tierra firme en El Aaiún, capital administrativa del Sahara Occidental.
    Meyer se desplazó desde Gran Canaria a esta ciudad saharaui junto al político de IU José Pérez Ventura, candidato al Congreso por Santa Cruz de Tenerife.
    Pero tuvieron que regresar a la isla redonda con el mismo avión que les llevó hasta El Aaiún después de que agentes « de paisano y uniformados » les obligasen « por la fuerza » a entrar de nuevo en el interior del avión, ha relatado a este periódico Meyer, quien fue agredido por los agentes y ha sufrido una rotura fibrilar en el cuello.
    Según informó el eurodiputado, el Ministerio español de Exteriores se ha puesto en contacto con él para comunicarle que emitirán una queja formal contra Marruecos por este comportamiento y sus abogados estudian también presentar una denuncia ante la Audiencia Nacional. Los hechos se llevarán también al Parlamento Europeo para abordar « una actitud de Marruecos sin base jurídica en un territorio no autónomo ».
    A la llegada de Meyer y Ventura a El Aaiún, un grupo de agentes les esperaba a pie de pista en el aeropuerto y, según el relato del eurodiputado, « no me dejaron ni bajar las escaleras, donde me senté como resistencia pacífica ». Pero a pesar de « que esa zona es de jurisdicción española, subieron, me tomaron por la fuerza y me hicieron entrar por la fuerza en el avión tirándome hacia atrás y haciendo caso omiso a las recomendaciones del comandante que pidió que respetasen a un eurodiputado ».
    « Cuando alguien toma posiciones que no son correctas, ni normales, ni buscan la justicia de una causa, ocurren estas cosas », ha declarado a este periódico el wali (gobernador) de El Aaiún, Khalil Dkhil.
    ‘Tiene posiciones exageradas’
    « Tengo entendido que este señor tiene posiciones exageradas contra nuestros intereses; aquí viajan españoles constantemente y organizaciones sindicales de todas partes sin problema, no es una zona cerrada », ha afirmado el wali, quien negó que Meyer hubiese sido agredido. « Se le ha rogado que regrese a España, pero todo lo demás forma parte de la exageración ».
    En su opinión, la mayoría de saharauis se decanta por el Plan de Autonomía que Marruecos defiende en Naciones Unidas para la zona y « luchamos por la unidad de nuestro país ».
    Meyer viajaba a El Aaiún para verificar las denuncias de activistas saharauis de vulneración de los derechos humanos en el Sahara Occidental. Y tenía la intención, junto a Ventura, de desplazarse a varias ciudades del Sahara Occidental.
    En el aeropuerto de El Aaiún, según asociaciones saharauis, les esperaban « rodeados por la policía » varios ciudadanos saharauis entre los que se encontraba la activista Aminatu Haidar, presidenta del Colectivo Saharaui de Defensa de los Derechos Humanos (Codesa).
    El Mundo.es, 30/10/2011