Mois : octobre 2011

  • Poutine promet une politique étrangère «équilibrée» et critique l’Occident

    LE PREMIER MINISTRE RUSSE CANDIDAT AU KREMLIN

    Le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, a promis de poursuivre une politique étrangère «équilibrée» en vue de son retour prévu au Kremlin en 2012.

    Il s’en est également pris à l’Occident, accusé de prêter à tort à la Russie des «ambitions impérialistes», dans une interview télévisée lundi dernier. Interrogé sur l’épithète de «faucon», souvent associée à sa personne, M. Poutine a laconiquement répondu que ce rapace était un «bon oiseau», ajoutant que la Russie allait «continuer de conduire une politique étrangère équilibrée comme dans le passé». «Cela signifie que nous voulons avoir des relations de bon voisinage, des relations amicales avec tous nos partenaires», a-t-il ajouté dans cet entretien diffusé par les trois principales chaînes de télévision russes.

    Interrogé sur sa proposition de créer une union eurasiatique réunissant certains pays de l’ex-

    URSS et sur les accusations d’ «impérialisme » visant la Russie, M. Poutine s’en est pris à l’Europe et aux Etats-Unis. «Nous ne parlons pas de restaurer l’Union soviétique : la Russie n’y voit pas son intérêt aujourd’hui», a-t-il affirmé. L’Union européenne a un degré d’intégration «dont aurait pu rêver l’Union soviétique», et un processus d’intégration est en cours autour des Etats-Unis, a relevé M. Poutine. Et d’ajouter : «Eux, ils peuvent tout faire, et il n’y a pas de problème, mais quand il s’agit de nous, cela s’appelle des ambitions impérialistes.» «Je peux dire à ces critiques, manifestement malhonnêtes : «Occupez-vous de vos affaires, luttez contre l’inflation, contre la dette, contre l’obésité»», a-t-il lancé. 

    M. Poutine a également critiqué la politique des Etats-Unis, sans les citer nommément : «Nous ne voulons pas faire semblant d’être le gendarme du monde, mais s’il y en a qui aiment ça, qu’ils le fassent !». Et d’ajouter : «La Russie ne deviendra jamais le satellite de quiconque. Elle continuera de construire son propre système politique sans recourir ni aux conseils ni aux influences de l’étranger.» Poutine avait annoncé au congrès de son parti Russie unie, le 24 septembre, son intention de redevenir président après le scrutin de mars 2012. Une élection qu’il est quasiment assuré de remporter en l’absence d’une réelle opposition, réduite à sa plus simple expression durant ses deux mandats au Kremlin (2000-2008).

    Des analystes ont ensuite indiqué que les relations entre Washington et Moscou seront plus «équilibrées» après le retour de M. Poutine à la présidence russe. Il a également salué M. Medvedev pour «sa politique de modernisation », ajoutant que c’est la raison pour laquelle il est aujourd’hui proposé pour diriger la liste électorale du parti Russie unie pour le remplacer à la tête du gouvernement russe.

    Vladimir Poutine a appelé récemment à créer une «Union eurasiatique» avec les anciennes républiques soviétiques, tout en soulignant son refus de ressusciter l’URSS. Dans un article publié le mardi 4 octobre pour le quotidien russe Izvestia, l’homme politique le plus aimé de Russie, et fort respecté par les masses arabes, a ajouté : «Nous proposons un modèle d’unification puissante et supranationale, capable de devenir l’un des pôles du monde contemporain.» M. Vladimir Poutine cherche depuis plusieurs années à renforcer ses liens, notamment économiques, avec ses anciens partenaires soviétiques.

    Djamel Zerrouk 

    Le Jeune Indépendant, 19/10/2011
  • Mr Rabouni, le nouveau chef de la sécurité du Polisario

    Le Congrès Général du Front Polisario approche, il aura lieu la deuxième moitié de décembre 2011. La machine de propagande marocaine ne perd pas espoir et elle oriente toute son artillerie sur ce grand évènement sahraoui. Et pour cause ! Le gouvernement marocain n’a pas d’autre alternative pour gagner la bataille du Sahara Occidental. Les aspirations du peuple sahraoui sont couvertes par le droit international : le statut de territoire non-autonome est irréversible et le droit d’autodétermination inviolable. C’est la raison pour laquelle, le Makhzen fait tout pour garder le statu quo dans le but de ne pas avouer sa défaite au peuple marocain, tenter d’atténuer la résistance sahraouie et satisfaire les dessins hégémoniques de la France dans la région. Cela accompagné d’une vaste campagne de désinformation et intoxication. 
    Ainsi, Rabat, depuis des décennies, qualifie le Front Polisario et les sahraouis en général de terroristes, d’extrémistes, de trafiquants de drogue (ironie du sort, le Maroc est le premier pays exportateur de cannabis, fait reconnu par le monde entier) d’Etat inviable, de mercenaires, etc. 
    Rappelons comment le Maroc et son lobby franco-sionniste a voulu faire croire que le Polisario soutenait Gadhafi avec ses combattants. Fait démenti par le CNT libyen. 
    Des dizaines de webs ont été achetées et des dizaines de rapports diffamatoires d’instituts stratégiques fictifs nés de la dernière minute. 
    Le gouvernement marocain, avec sa propagande et mensonges cherche à dissimuler une réalité qui est bien connu de l’opinion internationale et de tous les gouvernements qui suivent de près l’évolution du conflit du Sahara occidental et la situation au Maghreb. 
    A titre d’exemple, personne n’ignore que le régime de Kadhafi a cessé toute aide, même les aides alimentaires destinées aux réfugiés sahraouis pour des raisons bien connues. Hassan II avait livré l’opposant libyen Omar Lemheichi et promis à Gadhafi de le protéger contre les attaques du gouvernement de Ronald Reagan qui en 1986 bombarda la loge de Kadhafi. 
    Gadhafi et Hassan II ont signé en 1984 le traité de « l’Union Arabo-Africaine ». L’axe Rabat-Tripoli, a été matérialisé comme un plan d’ignominie qui était un soutien en argent et armes libyennes pour soutenir la guerre expansionniste du Maroc contre le peuple sahraoui et en contrepartie. Depuis lors, le gouvernement marocain et le régime de Kadhafi n’ont ménagé aucun effort pour mettre fin à la résistance du peuple sahraoui à la fois au niveau militaire et diplomatique et en particulier en Afrique. 
    Étant donné la prédisposition de l’Espagne et la France, les deux alliés du Maroc dans la question sahraouie, à avaler toute sorte de mensonges, la machine de propagande marocaine est allée jusqu’à annoncer le démantèlement de cellules jihadistes au cœur même du Sahara Occidental (El Aaiun et Amgala). 
    Aujourd’hui, Morocco Board, un site makhzénien basé à Washington, nous dit que la premiére dame sahraouie est impliquée dans une affaire de détournement des aides humanitaires. Seulement, il nous dit que le chef des services secrets du Polisario s’appelle Mr Rabouni. Pour amuser nos lecteurs, nous avons choisi ce titre pour notre article. Rabouni est le nom du complexe administratif du Front Polisario dans les banlieues de Tindouf. Le nom du chef des services de sécurité du Polisario est Mohamed Akeik.
    A part Paris et Madrid, beaucoup d’intellectuels marocains sont prêts à avaler ces mensonges. La haine du peuple sahraoui l’ont tété de la MAP, l’agence officielle de presse marocaine qu’ils critiquent souvent. 
    Ils vont croire avec plaisir que le Polisario est une organisation mafieuse comme ils ont cru que Moustapha Ould Selma est un militant des droits de l’homme au moment où ils n’ont pas levé le petit doigt pour Aminatou Haidar. Au contraire, ils ont qualifié cette prestigieuse dame d’agent de l’Algérie. Parce que la MAP l’a dit. Celle-ci est leur seule référence pour la question du Sahara Occidental.
  • La instrumentalización de la mentira contra la causa de los pueblos

    Breve história de la guerra mediática

    Por: Javier Rodríguez 
    En un mundo donde unas minorías sumergidas en un océano de banalidad y frivolidades, detienen el 80% de la riqueza producida por el esfuerzo y el ingenio de la especie humana en su totalidad. Las mismas que consumen el 70% de la producción mundial, desechando el 90% de lo que consumen, vale la pena preguntarse ¬ ¿Cómo logran las minorías opulentas, sostener esa opulencia en detrimento de los pueblos? y ¿Cómo logramos dejar que esto siga sucediendo?.

    Banalidad, frivolidad, consumo, opulencia, ¿Es posible que estas cosas tan inútiles, puedan ser la razón principal de nuestra existencia?. Es como si hubiéramos estupidizado la conciencia colectiva. Indagando a fondo en la historia, desde los antiguos (no solo europeos, también los asiáticos), podemos identificar los medios, utilizados para convencernos de una verdad labrada por la mentira. Los vehículos de la apariencia, la seducción, las emociones inducidas son medios con raíces profundas en nuestra historia, tan profundas son estas raíces, como para sentirse capaces de decretar el fin de la historia misma, tan profundas como para brindar una razonada tésis sobre el significado del mundo globalizado. Poniendo la “mercadolatría” como formato estándar que explica todas las cosas, casi una súper geometría, que explica todas las formas. Es así que el consumo se convierte en culto, la superficialidad una ciencia y los saberes postrados ante el dinero, se ocultan más y más al pueblo.!Más que el mundo al revés, un revés para el mundo!Afortunadamente, aunque tarde, nuestros pueblos se están despertando. Los vientos de cambios son ya una realidad de nuestra época, van despejando apariencias y revelando mentiras. 
    Vale la pena entonces, hacerse viento y despejar la niebla, tratar de entender ¿como?, ¿con cuales mecanismos esas minorías nos engañaron y siguen engañando a amplios sectores populares?.
    Comencemos por la apariencia y el lugar que ha ocupado en la historia.Las apariencias, cualquiera que sea su uso en la historia, son inmutables en la sustancia, “aparentar ser mejor que los demás”. Así resalta en el significado del Yelmo Espartano con su cresta de cerdas de jabalí, para lucir más alto, erizado, más feroz, letal; aparentar superioridad. La apariencia puede ser diseñada para transmitir un mensaje. Por ejemplo: la telenovela en la que detrás de la historia, se posiciona una estática social, basada en la subordinación de los humildes ante los poderosos. La sirvienta es negra o morenita, la señora es blanca indoeuropea, la sirvienta no solo limpia los desechos de la Señora, a su vez, es un desecho humano que aspira ser como su dueña, a través de la humillación y la alienación. La estrategia de dominación de las oligarquías, a través de la historia, se ha transmitido por medio de una imagen seductora que invita a borrar la identidad de los pueblos, y sustituirla con un modelo pre confeccionado dominante. Lo cierto es que la apariencia tiene mucha relación con el Culto de la Guerra.
    Que esperanza pudiera tener un grupo de colectores y artesanos Aqueos, contra una cuadrilla de veteranos Lanceros Espartanos, con una armadura diseñada para exaltar la prestancia física, los pectorales, las piernas, el antebrazo; un pesado escudo en grado de aplastar un cráneo indefenso. Imaginemos la visión que el pueblo aqueo recordará del campo de batalla, después de la derrota ante tal magnífica maquinaria de guerra espartana. Esa Imagen exaltada por la apariencia del vencedor, se impregna en la conciencia y se cultiva con la palabra del narrador. La cultura del vencedor se hace cultura vencedora y la conciencia colectiva recibe la huella de la historia.
    “ Impresionado, el pueblo genera cultura alrededor de las huellas que la apariencia marca en la conciencia colectiva.
    En el culto de la guerra la apariencia es un instrumento para infundir miedo, si me temes harás lo que yo te diga. Es una cruda verdad, es tan cruda que se pudiera infundir miedo sin necesidad del uso perpetuo de la violencia, también porqué la violencia desgasta y su uso continuo deteriora el aparato productivo del dominado. 
    “La Religión. Medio para imponer la dominación, vestida de gracia y salvación
    Hay medios alternativos para infundir miedo y respeto, el más eficaz: la religión. Excelente medio de control de masas con mínimo esfuerzo. ¿Para qué movilizar un costoso ejercito para conquistar territorios, cuando puedes mandar un misionero de avanzada para la conquista cultural?. La religión eleva la guerra tradicional del campo de batalla al campo de la conciencia. Las creencias condicionan la gesta del pueblo y es mejor dominarlo, moldearlo a tu voluntad, que es la voluntad de dios en la tierra.Imaginemos el periodo de colonización de nuestra Abia Yala, Jesús Cristo palestino, viene representado rubio, muy parecido al conquistador, luego se representa muerto y se cuenta que el murió por todos nosotros. ¬No que un grupo de oligarcas judíos de la antigüedad lo asesinaron por sus ideas revolucionarias.¬. Jugando con ese deseo de justicia intrínseco del pueblo, este último termina imolandose por la causa de alguien muy lejano a su realidad. La conquista de la conciencia, permitió el florecimiento de aberraciones sociales como la explotación del hombre por el hombre, la esclavitud, la exterminación física y cultural de pueblos originarios. Las limpiezas étnicas que adornan nuestra historia.
    Por doquier asistimos a la implantación de una ideología definida a sí misma como definitiva y conservadora. Estática. Cuando, no es difícil percibir que la naturaleza de la sociedad es mutable como lo son los pueblos que la componen. Por ende, la ideología es a su vez agente transformador, medio de debate y construcción patria.Con la implantación del régimen colonial de los siglos XV – XVIII se trató de anular el más mínimo rasgo de identidad local. Imposible tarea que despertó las heroicas luchas libertarias de nuestros próceres. La identidad es la linfa de los pueblos, fuente de sus saberes, sus organizaciones y luchas. Esa identidad robada en África, la otra impuesta desde Europa, se conjugaron con las identidades del Abya Yala, dando origen a un nuevo género humano.
    Como decía nuestro Libertador “no somos una copia fallida del Europeo, más bien un nuevo genero humano”. Ésta potente afirmación lleva en su seno la semilla del progresismo, si somos un género nuevo, deberíamos aportar algo nuevo a la humanidad.Y bien, pasaron 200 años para que empezáramos a tomar esa conciencia. Derrotamos al imperio español, fundamos la patria, pero no logramos fundar la nueva conciencia. Nuestro héroe murió en el intento. ¿Cómo es posible que después de completar la parte dura de la empresa, la guerra, nos dejemos impresionar aún por los lujos y los modales prepotentes de la mal llamada Madre Patria? ¿Por que se luchó por la independencia, para seguir llamando al opresor de tal manera?. Una ves más la historia se repite, las oligarquías traicionan a sus pueblos y este, impresionado, genera cultura alrededor de las huellas que la apariencia marca en la conciencia colectiva. Así Santander defendió los intereses oligarcas y propuso un proyecto de país basado en los modales y costumbres de los exdominadores. Páez vio una oportunidad para hacerse oligarca, no obstante sus humildes orígenes. y entre traición y decepción, murió el más grande de los hombres, el más tenaz, inteligente y versado tanto en las armas como en el intelecto, Simón Bolívar, el que no tenía nada que aparentar, pues el era y aún es, la síntesis de ese nuevo género humano. El deseo de justicia y libertad de un pueblo en su lucha para afianzar su identidad en la historia.
    “Bolívar representa el deseo de justicia y libertad de los pueblo en su lucha para afianzar su identidad en la historia.
    La nefasta formula de la historia: Luchas que nacen en el seno de los pueblos, héroes traicionados y caídos, oligarquías toman el control con el engaño. Fue así que del imperio romano se pasó al imperio de la iglesia, a las monarquías absolutas, a la revolución francesa convertida en revolución burguesa, a la independencia de EEUU convertida en el imperio en decadencia que es hoy.La traición a los pueblos esta siempre al asecho.
    En realidad revisar la historia a través del impacto que la apariencia dominadora ejerce sobre los pueblos, es una empresa ardua y no basta este humilde ensayo, escrito de prisa y sin saber si será leído, pero tratemos de mantener la línea central del tema, dejando a posteriores, una mejor y profunda investigación.La historia de los pueblos ha estado marcada por las huellas de la apariencia y de consecuencia, del engaño. ¿Es posible que los pueblos del mundo compartan ese mismo rasgo histórico? Luchas populares para afirmar su identidad en la historia; héroes caídos y/o traicionados; oligarquías empoderadas dictando nuevas identidades al pueblo. Esta fórmula nefasta de la historia, nos ha llevado al punto en el que estamos hoy: desigualdad, injusticia, hambre, cambio climático, contaminación, nuevas enfermedades, entre otras. Son más de siete mil años que aceptamos pasivamente este mecanismo. ¿Como es posible? Fue el pueblo quien descubrió la agricultura, no la oligarquía, esta, se formó con la creación de las ciudades estado de la antigüedad. La técnica nace de los saberes del pueblo en su quehacer cotidiano, ahora bien, ¿porqué los grandes descubrimientos no son populares y siempre aparece un oligarca reclamando la titularidad? Porque el juego esta en, explotar los saberes populares a ventaja de la minoría oligarca, la que detiene el capital y aunque sea floja y bruta, puede comprar el saber y el título.
    “Los pueblos siguen invisibilizados hoy como lo estaban ayer, pero la invisibilidad a la que están sujetos, comienza por la destrucción paulatina de su identidad, la alienación cultural, la aceptación de una ideología diseñada para no cambiar. 
    Más de siete mil años viviendo con la esperanza que la vida social nos garantice: alimentos, salud, abrigo, protección, educación y entretenimiento. ¿Que no son éstos los derechos naturales de la humanidad? Si somos humanos, una especie, ¿Cual es el fin último de esta especie?, naturalmente las especies tienen un fin en particular, ¡Vivir y existir el mayor tiempo posible!. Nuestra especie en particular, tiene un cerebro muy desarrollado respecto a otras especies, pero no conoce aún su función en el universo, se extermina y aniquila a sí misma y a otras especies. ¿Es posible que la naturaleza nos pusiera en este planeta para destruirlo?. Parece una contradicción cuando estudiamos el mundo y reconocemos la función de otras especies, pero no la nuestra. ¿Y si nuestra función fuere revelar los conocimientos?, ¿explicar los fenómenos para mejorar la vida y la existencia de nuestra especie y la de todas las especies que comparten el planeta con nosotros?. Ahora tendríamos que pensar, para cumplir con esta función, ¿no deberíamos estar todos estudiando, preparándonos para ejercer mejor nuestro ácometido?. Bien no parece ser. El estudio es hoy en el 70% del planeta un privilegio de las minorías oligarcas en el poder. Los pueblos siguen invisibilizados hoy como lo estaban ayer, pero la invisibilidad a la que están sujetos, comienza por la destrucción paulatina de su identidad, la alienación cultural, la aceptación de una ideología diseñada para no cambiar. Marx sostiene que “…la lucha de clases es el motor de al historia”, pero ¿no son las clases una invención de las oligarquías?, ¿no son hoy cada día mas relevantes los movimientos sociales que las clases mismas?. Desde las luchas obreras en resistencia durante la revolución industrial y su desenlace en la revolución de octubre 1917, no se ve marcada la historia por una lucha de clase. Al contrario, las reivindicaciones sociales de los 60′ fueron abordadas por masas en lucha, sin distinción de clases. Los que no se vieron en las marchas fueron los oligarcas, pero en París, por esos años se vieron personas de diferentes estratos sociales luchando por las libertades sociales, así como Seattle 1992, pueblos contra oligarquía globalizada, Hoy Foro Social Mundial, donde no hay clases si no, ideas en debate.
    “La Televisión: sublime medio para imponer la dominación, vestido de espectáculo y distracción.
    Después de las dos guerras mundiales 1914 y 1945, derivadas de las luchas oligarcas y no de los intereses de los pueblos, la oligarquía vencedora, encontró un mundo entero postrado a sus pies. El engaño cambio forma y se enriqueció de los avances en las comunicaciones. La religión se vio obsoleta como medio de control social y se inició una nueva era de acumulación y concentración de capitales. El analista económico y asesor imperial Victor Lebone en su relación estratégica de 1949, recitaba:“Nuestra enorme y productiva economía, demanda que el consumo sea nuestro estilo de vida. Que convierta las compras y el uso de bienes en rituales. Que persigamos la satisfacción espiritual y de nuestro ego en el consumo…. Necesitamos cosas consumibles, desechables, reemplazables y descartables con una aceleración jamas vista.” 
    Esto puede ser tomado como el “Manifiesto Capitalista del Nuevo siglo Americano”. La oligarquía, ahora globalizada, se preparaba para su experimento de engaño masivo, la seducción de los bienes de consumo masivo, ahora todos pueden tomar una ducha en sus casas, sin tener que ir a un baño público, todos podemos movilizarnos con un vehículo rápido y confortable. Parafraseando a Mr. Ford, “puedes tener el coche del color que quieras, basta que sea negro”. Nos empezaron a vender el famoso sueño americano, “trabaja duro, consume constantemente y lograras ser rico tu también”. La realidad es que la pobreza era la cédula de identidad de un mundo con una África y una Asia bajo el yugo colonial, una América Latina plagada de dictaduras y caudillos, una Europa destrozada y al suelo, y en fin, una Norte América luciendo las preseas de la victoria con una economía potente pero estancada. Aún la huella dejada por la imagen del hongo nuclear de Hiroshima y Nagasaki, evocan horrores menos blaterados que los de los campos de exterminio nazi. Con la llegada de la Televisión se pudo transmitir la imagen, la voz y la realidad del vencedor. Ese potente medio, acelera el condicionamiento mental, la educación de la voluntad al consumo, la sumisión, la alienación programada. Todos con beneplácito recibimos la TV en nuestras casas y ella hizo su trabajo.Por décadas la humanidad ha sido sometida a un régimen mediático que muestra una pequeñísima porción de la realidad de nuestro planeta, en la mayoría de los casos, muestra solo la realidad del oligarca. Así vemos CNN, proyectando una imagen de si mismo, de veracidad, presencia en los lugares de los hechos, profesionalidad, imparcialidad, pero sus noticias giran alrededor de las bolsas y mercados financieros, sus programas turísticos se basan en viajes de negocios y el deporte más visualizado es el Golf. Prácticamente una programación para burgueses esperanzados de convertirse en oligarcas, no más del 1% de la población mundial vive así. ¿Se imaginan ustedes una madre haitiana preocupada por el Glamour con el que lleva sus hijos a la escuela?, o ¿el Muchacho Saharaui preocupado por su handicap en golf mientras ve su país invadido y reprimido por fuerzas extranjeras?. Asistimos a una descontextualización sistemática de la información, con un formato diseñado para aparentar una realidad idilíaca, un estatus como objetivo, una situación de compras perennes, para liberar la pesada carga del estress cotidiano.
    “No hay lucha más digna que la lucha por los pueblos.
    No hay espacio para el mundo se va acabar. Los pueblos resurgen, impulsados por el eco retumbante del padre Libertador. Hoy la lucha es clara, el horizonte esta despejado, los medios florecen conscientes de su misión, libres e independientes, mostrando la realidad del pueblo, su riqueza espiritual, su ingenio, su estrategia para conducir una féliz existencia. Encontrando esa identidad perdida.Es aquí donde se asienta el suceso de la Revolución Bolivariana, hay una propuesta que cree profundamente en las capacidades de los pueblos, para auto gobernarse, organizarse y ejecutar sus propios proyectos, diagnosticar sus necesidades y ponerle solución directamente. El Estado solo tiene que facilitar la expresión del pueblo y protegerlo de las garras de la dominación imperial.
    Se trata de el más audaz proyecto democrático jamas emprendido por pueblo alguno. Su triunfo es el triunfo de la humanidad entera. No se trata de una receta político económica a seguir, como los nefastos paquetazos del FMI, al contrario es un método, experimentable en cualquier contexto, evaluado en sus exitosas relaciones internacionales como una revolución diplomática, robusta y bien posicionada geoestratégicamente. La línea central de acción es: Transformar desde las bases, todas las estructuras del Estado Burgués en un Estado Comunal Socialista. Otorgando corresponsabilidad al pueblo, dándole espacio, verbo, acción, y lo que más duele a los sectores oligarcas, transfiriendo el poder al pueblo. Decía el Mahadma Ghandi “el mejor de los proyectos es el que afecta positivamente a los más débiles”. (*) Politólogo Popular

    fundarimamii@gmail.com
    Aporrea, 18/10/2011

  • Questions adressés à la Commission Européenne par Raul Romeva

    Question avec demande de réponse écrite E-009341/2011 
    à la Commission 
    Article 117 du règlement 
    Raül Romeva i Rueda (Verts/ALE) 
    Objet: VP/HR – Attaques de civils sahraouis à Dakhla 
    Depuis le 25 septembre, les civils sahraouis de la ville de Dakhla font face à des attaques brutales de la part des forces armées marocaines. Plusieurs ONG ont notamment dénoncé l’assassinat de Mohamad Lamine Lahbib Echiaa[1]
    Les Sahraouis sont en danger et voient leur vie menacée. Leurs maisons sont pillées et leurs propriétés brûlées. Il n’y a aucune couverture médiatique, l’impunité est donc générale. 
    Les Marocains tentent d’occulter ces faits et soutiennent explicitement l’armée dans ses attaques contre la population sahraouie. 
    C’est pourquoi je demande à Madame Ashton: 
    Est-elle consciente des abus perpétrés par le Royaume du Maroc? 
    Ces abus ont-ils des conséquences sur la relation bilatérale UE-Maroc? Quelles sanctions seront appliquées? 
    Entend-elle faire pression sur le Maroc pour qu’il respecte les droits de l’homme et la liberté d’expression du peuple sahraoui? 
    L’UE met-elle sur la table des négociations bilatérales le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui? 
    L’UE entend-elle porter l’affaire devant le Conseil des droits de l’homme des Nations unies? Entend-elle demander à l’ONU d’établir un mécanisme réalisable pour activer la mission de l’ONU pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental? 
    [1] Dénonciation des ONG CODESA, AsVDH, CODAPSO, CSPRON, FAFESA et autres. 
  • Hach Ahmed: “Intentan implicar a los saharauis en crímenes contra la humanidad”

    La agencia oficial marroquí MAP, informó que “cerca de 556 mercenarios del frente Polisario, enviados para reforzar las tropas de Gadafi, han sido arrestados por los combatientes del consejo nacional de transición libio (CNT)”. 
    Esta es una prueba irrefutable que ilustra claramente la campaña sistemática de mentiras y difamaciones denigrantes, orquestada por el estado marroquí contra el pueblo saharaui y el frente POLISARIO, donde el ocupante, desde hace ya decenas de años, intenta implicar a los saharauis en crímenes contra la humanidad: droga, terrorismo, mercenarios…etc. para lograr su objetivo, el estado marroquí no ha escatimado esfuerzo alguno para comprar lobbis, la edición de webs de intoxicación e informes difamatorios por encargo.
    El gobierno de la RASD y el frente POLISARIO desmienten rotundamente estas calumnias que pretenden perjudicar la imagen de la noble causa del pueblo saharaui y su lucha de liberación nacional por la libertad y la autodeterminación. Los valerosos combatientes del ELPS no han estado, ni estarán jamás involucrados en ningún conflicto fuera de las fronteras de la república saharaui y su única misión sigue siendo conseguir la soberanía y la integridad territorial de la RASD.
    El Gobierno Marroquí con su propaganda y mentiras, busca disfrazar una realidad que es de sobra conocida por la opinión internacional y todos los gobiernos que siguen de cerca la evolución del conflicto del Sahara Occidental y la situación en el Magreb. 
    Se sabe perfectamente que el régimen de Gadafi cesó todo tipo de ayuda a la lucha del pueblo saharaui contra el expansionismo marroquí desde julio de 1982 con el propósito de afianzar en 1984 una unión con el Gobierno marroquí llamada “Unión Arabo-Africana”. El eje Rabat-Trípoli se materializó como un ignominioso plan que supuso un apoyo financiero y armamentístico de Libia a Marruecos en su guerra expansionista contra el pueblo saharaui y como contraparte, la entrega por el Gobierno de Marruecos de opositores libios exiliados en Marruecos como fue el caso del Coronel Mehaichi y sus compañeros, la persecución de opositores en Europa y en los Estados Unidos así como, una campaña de buenos oficios para rehacer la reputación perdida del Coronel Gadafi ante ciertas capitales. Desde entonces, el Gobierno marroquí y el régimen de Gadafi no han escatimado esfuerzo alguno para acabar con la resistencia del pueblo saharaui tanto a nivel militar como diplomático y particularmente en África. 

    El Gobierno de la RASD y el Frente POLISARIO ven como algo urgente la necesidad de constituir una comisión independiente de investigación para desvelar a la opinión pública toda la verdad sobre este grave asunto de difamación. 
    Las nuevas autoridades libias, representadas por el Consejo Nacional de Transición (CNT) les corresponden desmentir, sin demora, las mentiras y los enredos pérfidos propagados por el ocupante marroquí. Es por el bien de los pueblos de Libia y el Sahara primero y a favor de todos los pueblos de la región.
  • Ghana pide una solución al conflicto del Sáhara Occidental conforme a la voluntad del pueblo saharaui

    El vicepresidente de la República de Ghana, John Dramani Mahama, ha pedido este miércoles una solución al conflicto del Sáhara Occidental conforme a la voluntad, libremente expresada, del pueblo saharaui, según un comunicado hecho público por la Embajada de la RASD en Accra.

    Durante un encuentro en la sede de la presidencia con el embajador de la República Árabe Saharaui Democrática en Ghana Mahayub Sidina, el Vicepresidente de Ghana ha insistido que « ya es hora que el problema del Sahara Occidental, al igual que otros conflictos, encuentre una solución conforme a la voluntad, libremente expresada, del pueblo saharaui ».

    John Dramani Mahama ha subrayado que, por su historia anticolonial, « uno de los principios que guían la política de Ghana es el principio de la libertad y la autodeterminación ».

    Por su parte, el embajador de la República Saharaui en Accra, Mahayub Sidina ha informado a su anfitrión sobre los últimos desarrollos de la lucha del pueblo saharaui por sus legítimos derechos a la autodeterminación e independencia y especialmente en las zonas ocupadas.

    En este sentido, ha denunciado « la represión que está ejerciendo marruecos en este momento contra la población saharaui indefensa en Dajla, El Aaiún y otras partes del territorio bajo ocupación ». Por último, ha agradecido al Gobierno de Ghana su apoyo a la causa saharaui durante todos estos años.

  • ONU : Le Polisario trouve  » incongru » la candidature du Maroc au Conseil de sécurité

    NATIONS UNIES (New York) – Le Front Polisario a saisi les Représentants permanents des Etats auprès de l’Onu sur « l’incongruité » de la candidature présentée par le Maroc visant à occuper un des sièges des membres non permanents du Conseil de sécurité. 
    La prochaine élection de cinq membres non permanents du Conseil de sécurité pour la période 2012-2013 est prévue pour vendredi prochain, dans laquelle deux sièges doivent être attribués à des pays africains en remplacement du Nigeria et du Gabon dont le mandat est arrivé à expiration. 
    Dans une lettre adressée aux ambassadeurs des Etats auprès des Nations Unies, le représentant du Front Polisario à l’ONU, M. Ahmed Boukhari, a souligné qu’en se présentant comme l’un des candidats africains au Conseil de sécurité, « le Maroc défie la décision prise unanimement par le sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine, en juin dernier à Malabo (Guinée équatoriale), qui a endossé les candidatures de la Mauritanie et du Togo » pour les deux postes vacants réservés aux pays africains au sein de cet organe de décision de l’ONU. 
    Qui plus est, a argumenté M. Boukhari, « le Maroc ne fait plus partie de l’Union africaine depuis 1984, et il ne serait donc pas judicieux de récompenser cette obstination dont fait montre ce pays à l’encontre des décisions de l’UA ». 
    D’autant plus, a-t-il encore soutenu, « le Front Polisario et le Maroc sont les deux parties au conflit du Sahara occidental, qui est à l’ordre du jour du Conseil de sécurité ». 
    En outre, a fortement insisté le représentant du Front Polisario, les résolutions 3437 et 3519 de l’Assemblée générale de l’ONU ont reconnu que « le Maroc occupe illégalement le Sahara occidental » où il a engagé « une politique de violation des droits de l’homme attestée par des organisations internationales crédibles ». 
    « Malgré les efforts passés et actuels des Nations unies pour obtenir un véritable processus d’autodétermination pour le Sahara occidental, aucun résultat significatif n’a encore été atteint en raison des obstructions de ces efforts opérées par le Maroc », a-t-il regretté. Sur la base de l’ensemble de ces faits, le Front Polisario estime qu’il serait « injuste et profondément préjudiciable pour la crédibilité du Conseil de sécurité qu’un déséquilibre soit généré en raison de la présence d’une des deux parties (au conflit) au sein du Conseil, notamment dans des moments d’impasse et d’incertitude face au processus de paix de l’ONU ». 
    Dans ce sens, M. Boukhari a exprimé son espoir que tous les Etats membres des Nations Unies « examinent avec précaution les répercussions d’un tel scénario sur les perspectives de la réalisation d’un règlement pacifique au Sahara occidental, ainsi que sur la paix et la sécurité dans la région du Maghreb dans son ensemble ». 
    Il est à souligner que la 4ème Commission de l’ONU chargée de la décolonisation a adopté récemment une résolution qui réaffirme le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance. Cette résolution a noté clairement qu’elle appuyait le processus de négociation soutenu par les résolutions du Conseil de sécurité « en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ». 
    Le Conseil de sécurité se compose de 15 membres, dont 5 membres permanents (Chine, Etats-Unis, Russie, France et Royaume-Uni) et 10 membres élus par l’Assemblée générale pour un mandat de deux ans.
    NEWS80, 18/10/2011
  • Carta pública de APPA (Asociación para el Progreso de los Pueblos de África), dirigida a los parlamentarios europeos que votaron en contra de que el Tribunal de Justicia Europeo pudiera examinar el Tratado de Pesca entre la Unión Europea y Marruecos

    La Asociación para el Progreso de los Pueblos de África (APPA) ha dirigido una carta pública a los parlamentarios europeos que votaron en contra de que el Tribunal de Justicia Europeo pudiera examinar el Tratado de Pesca entre la Unión Europea y Marruecos, para que este tribunal pudiera emitir un dictamen sobre su legalidad o ilegalidad.

    Especialmente significativo ha sido el voto en contra para que el Tribunal de Justicia Europeo pudiera examinar ese tratado de pesca, ha sido el de los parlamentarios del Partido Popular y del PSOE, que olvidando los lazos que unen a España con el pueblo saharaui, ha impedido que ese tribunal dictamine sobre la ilegalidad o no de ese acuerdo. Ilegalidad que, desde APPA, consideran probada desde el punto de vista que Marruecos ha ocupado militarmente un territorio que no pertenece al reino alauita, según constatan los hechos y las resoluciones de la ONU.

    Por su interés publicamos el contenido de las dos cartas, una en español y la otra en inglés:

    Carta dirigida a Parlamentarios Europeos españoles

    Señoría:

    Usted ha votado en contra de que el Tribunal de Justicia Europeo pudiera examinar el Tratado de Pesca entre la Unión Europea y Marruecos, para que este tribunal pudiera emitir un dictamen sobre su legalidad o ilegalidad.

    En este Tratado de Pesca no solo está en juego una cuestión de intereses, los de la UE y Marruecos, sino también de derechos; los del pueblo saharaui.

    Ciertamente que se trata de un pequeño e indefenso pueblo con el cual aún mantenemos algunas vinculaciones y obligaciones históricas. Por estas dos razones: porque es un pueblo indefenso y por nuestra vinculación histórica tenemos obligación de defender esos derechos. Esos acuerdos favorecen la persistencia en la ocupación ilegal del territorio saharaui por parte de Marruecos; es como un aval de la Unión Europea a esa ocupación, lo cual entorpece la posibilidad de que el pueblo saharaui ejerza su derecho a la autodeterminación.

    Con este voto negativo Usted ha dado a entender que prefiere no saber la verdad, o peor aún: que Usted tiene la sospecha, o la certeza, de que los acuerdos son ilegales y por esa razón impide que el tribunal se pronuncie; para poder obrar sin compromisos morales.

    Ningún país ha reconocido que la ocupación del Sahara por Marruecos sea legal. Sin embargo la ONU, la UA, muchas organizaciones internacionales como A. I. Human Rights Watch y muchos países sí que han denunciado esa ocupación. Pero ésta se mantiene por la fuerza con el apoyo de poderosos países como Francia y los EEUU, y también por la Unión Europea que se pliega a los dictados de Francia.

    A la Humanidad le ha costado mucho avanzar en el principio del respeto a la ley; sería muy peligroso retroceder a la ley de la fuerza.

    Con motivo de las manifestaciones populares de estos últimos meses, especialmente en el Reino Unido, el Premier inglés denunció una alarmante falta de principios morales en la sociedad europea… ¿dan ejemplo sus dirigentes?

    Es posible que su actitud haya sido en obediencia a las indicaciones de su partido: le recuerdo que en cuestiones de derecho y de justicia no se admite la disculpa de la obediencia debida, solo existe la conciencia.

    Le pedimos que en la negociación del nuevo Acuerdo de Pesca cambie Usted el sentido de su voto en favor del pueblo saharaui, nuestros antiguos compatriotas; porque es de justicia. También para evitar que, cansados de tanto esperar y tantos abusos, se vean obligados al empleo de la violencia en defensa de su libertad. Si esto ocurriera, serían responsables todas las personas que han contribuido a perpetuar la tragedia de este pueblo.

    Espacios Europeos, 18/10/2011

  • Deux marches simultanées à Safi pour réclamer justice

    Des centaines de personnes ont pris part à deux marches simultanées, dimanche en fin d’après midi, dans la ville marocaine de Safi (350 km au sud de Rabat), pour exiger la traduction devant la justice des responsables de la mort, en l’espace de 4 mois, de deux militants du mouvement du « 20-Février ». Ces deux marches se sont ébranlées du domicile de Mohamed Boudaroua, mort il y a trois jours, et de la maison de Kamel Amari, mort en début juin, en direction de la morgue de l’hôpital de la ville, où se trouve encore le corps de la deuxième victime, pour exiger de « traduire les auteurs de ces actes » devant la justice et signifier la solidarité des habitants de la ville aux familles des défunts, a déclaré à l’APS un militant du mouvement contestataire, initiateur de cette journée de manifestation.

    Selon Hakim Saykouk, enseignant et membre du Conseil marocain d’appui au Mouvement du 20-Février (CNAM20), cette manifestation visait à dénoncer « la répression qui s’abat sur les militants du mouvement du 20-Février dans la ville de Safi » et à réclamer la traduction devant la justice des auteurs de ces actes. 

    Il a ajouté que la famille de Mohamed Boudaroua refuse de l’enterrer avant les résultats de l’autopsie, effectuée vendredi par trois médecins légistes devant un docteur-observateur mandaté par l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH) en accord avec le syndicat des médecins de la ville. 

    Ces deux marches interviennent, trois jours après la mort d’un diplômé chômeur marocain, Mohamed Boudaroua (38 ans), militant du « Mouvement du 20-Février », suite à une chute du toit d’un immeuble abritant l’Agence nationale pour l’emploi au Maroc (ANAPEC). 

    Selon le mouvement contestataire, la victime, licencié en littérature arabe et possédant six autres diplômes notamment en mécanique industrielle, a été poussé par un policier qui voulait le faire descendre du toit de cet immeuble, occupée par les demandeurs d’emploi et en sit-in depuis dix jours. 

    Cette version a été réfutée par la police qui a affirmé que la victime s’est jetée elle-même du toit de l’immeuble après avoir menacé de s’immoler par le feu.

    C’est le deuxième décès enregistré par le mouvement du 20-Février dans la ville de Safi, relève-t-on
    En juin dernier, un militant, Kamal Amari, sans appartenance politique, est mort dans un hôpital de Safi, suite à des blessures occasionnées durant une manifestation dans cette ville. 

    Selon Hakim Saykouk, militant du mouvement à Safi, Kamel Amari avait reçu des coups donnés par sept membres des services de sécurité avant qu’il ne soit « abandonné » dans la nuit à 20 km de la ville. 

    La victime avait été retrouvée par des membres du CNAM20 qui l’ont évacué dans un état critique à l’hôpital de la ville où il a trouvé la mort. 

    Le mouvement contestataire du 20- Février tire son appellation de la date des premières grandes marches, il y a huit mois, pour revendiquer des changements profonds au Maroc sur les plans politique, social et économique, notamment l’instauration d’une monarchie parlementaire et une constitution démocratique émanant du peuple.