Mois : octobre 2011

  • Une autre mort… encore gratuite !

    Il parait que Kadhafi est mort ! Sans doute assassiné ! Le monde sidéré a pris cette habitude maintenant et depuis l’assassinat du Président Saddam Housseine par les Américains et leurs complices de l’intérieur de l’Irak, de voir des dirigeants arabes tombés comme des malfrats par des mains étrangères ! Tombés comme des criminels sous différents prétextes : de la dictature, à l’acquisition d’armes ‘prohibées’, de génocide aux droits de l’homme !
    Le même scénario est appliqué scrupuleusement pour ce faire ! Conçu dans des officines occidentales, il commence par un haro sur le baudet, une accusation gratuite portée en toute hâte à un conseil de sécurité aux ordres pour finalement verser dans la guerre ! Epaulé de l’intérieur ou non, le dit scénario ne saurait s’arrêter sans parvenir à ses fins à savoir la liquidation de celui qui a osé narguer les maitres actuels du monde ! Ceux-là, imbus par leur personnalité de ‘seigneur ‘ n’ont cessé depuis leur assassinat de Saddam, d’envoyer des messages macabres aux autres dirigeants surtout arabes leur montrant les deux chemins à suivre : le chemin de l’échine courbé comme certaines dictatures dans ce même monde arabe ou …celui de Saddam et de Kadhafi !
    Jamais les gouvernements occidentaux n’ont eu les mains aussi libres, aussi audacieuses pour nuire aux pays faibles et surtout le monde arabe comme aujourd’hui ! La disparition de l’Union soviétique qui réglait par sa puissance un équilibre précaire n’est plus là pour le faire !
    C’est à se demander s’il y aura encore des Chefs d’Etats qui œuvreront pour l’intérêt de leurs peuples sans se faire imposer une politique par certains pays occidentaux !
    El Bidri, 21/10/2011
  • Odieuse machination !

    Bouleversante, cruelle, la scène de capture de l’ancien guide libyen à quelques jours d’un jour sacré – qui rappelle bien celle de Saddam Hussein en 2007-, restera dans les annales du fait que cette mise à mort d’un autre âge constitue un acte inédit dans le monde contemporain et aura une incidence directe et assez déroutants pour ceux qui ont monté cette « révolution » et préparé ainsi l’opinion à célébrer dans la joie la mort du tyran.
    Aidés par les chaînes d’information arabes – qui diffusaient en boucle les premières images montrant le corps déchiqueté de Kadhafi et des scènes de liesse dans les villes libyennes –, le CNT a rapidement réussi à occulter les interrogations qui se posaient à l’annonce de la nouvelle : dans quelles circonstances cette capture – et celle de ses deux enfants, Mouattaçem et Seyf El Islam, tués le même jour- a-t-elle eu lieu ? Car s’il est vrai que tout était permis dans cette guerre «légitime», il demeure important, pour l’opinion internationale, de savoir de quelle façon Kadhafi a été tué, et surtout par qui ? 

    La commission des droits de l’Homme de l’ONU a demandé hier l’ouverture d’une enquête sur les circonstances de la mort de Kadhafi et proteste contre les atteintes aux conventions de Genève relatives aux droits des prisonniers. Le mystère demeurait jusqu’à hier entier sur cette surprenante capture, d’autant plus qu’aucune autorité ne l’avait revendiqué. Ce qui ne serait pas, d’ailleurs, facile, à assumer, au vu de ce qui a été fait du corps montré sans vie du chef libyen. Ainsi, des sources médiatiques françaises avaient indiqué, juste après l’annonce de l’information, qu’un bombardier français aurait ciblé un convoi de véhicules qui pourrait être celui qui transportait le chef libyen, en fuite depuis plus d’un mois. Alors que le commandement de l’Otan se gardait de tout commentaire sur ce mystérieux épisode, en préférant évoquer le même jour un calendrier de retrait, qui restera cependant à définir. 

    Dans tous les cas de figure, la mort de Kadhafi ressemble à une exécution, au motif que les troupes rebelles étaient, à elles seules, incapables d’avancer dans la ville de Syrte qu’ils tentaient d’occuper depuis plusieurs semaines. Mais les nouveaux dirigeants libyens, soucieux des dividendes immédiats d’une telle victoire «victoire», ne veulent même pas en parler. Pour donner à cet événement un caractère solennel, le porte-parole du CNT s’empressait d’annonce «la libération» de la Libye qui devait prendre date hier vendredi. Plus condamnable est l’attitude immorale des chaînes d’information du Golfe, qui, encore une fois, se distinguent par la diffusion de la culture du sadisme, en ne s’enhardissant pas à montrer ces scènes insoutenables de cadavre lynché par des combattants en furie. Des images dont on ne soupçonne pas toutefois qu’elles pourraient «banaliser la violence», comme on ne se gênait pas autrefois de reprocher aux mêmes chaînes, pour les scènes «horribles» imputées à Al-Qaïda qu’elles diffusaient systématiquement. 

    Les Occidentaux se trouvent, en effet, dans la même posture que les «terroristes» islamistes en acceptant de retransmettre de pareilles images, sans se soucier de l’immoralité dont risque d’être frappé leur projet de démocratisation qu’ils ambitionnent d’exporter dans cette partie du monde. Sinon comment interpréter les commentaires, à chaud, des dirigeants de ces pays à propos de la mort de Kadhafi, en disant que celle-ci «est susceptible d’ouvrir la voie à l’avènement de la démocratie», sans condamner ces glissements dangereux ? La course au pouvoir a déjà commencé Par ailleurs, la précipitation dans «l’exécution» de l’ex-guide libyen — car c’en est bien une — voulue autant par les coalisés occidentaux que par les supplétifs de Benghazi, exprime toute l’anxiété avec laquelle les sponsors de cette guerre essayaient de trouver une issue à l’impasse à laquelle elle est confrontée dans ce pays, face à l’enlisement durable des troupes de l’Otan et l’indécision dans le choix d’une nouvelle stratégie. Par ailleurs, il est clair que la fin de la guerre en Libye n’indique pas un retour immédiat de la stabilité, loin s’en faut. Les tiraillements publics entre diverses factions de la rébellion ne sont pas faits pour asseoir un régime stable et apte à relever les défis qui attendent les nouveaux maîtres de Tripoli. Il y a d’abord les prémisses d’une course sanglante au pouvoir, qui était inaugurée, il y a deux mois, par l’assassinat du chef militaire de la rébellion, le général Abdelfattah Younes, par les djihadistes proches d’Al-Qaïda, lesquels semblent avoir, pour l’instant, le dessus sur le plan de l’organisation militaire et qui posent déjà un problème pour les parrains occidentaux, qui font de la lutte antiterroriste leur cheval de bataille. 

    A cela, il faudrait ajouter l’immixtion directe des pays européens dans la gestion des affaires de la nouvelle Libye qui pose d’ores et déjà le problème de souveraineté dans ce pays déchiré. Quand Kadhafi rendait hommage à Saddam Coutumier aux sorties rocambolesques, le guide libyen Mouammar Kadhafi a été le seul chef d’Etat arabe à avoir réagi à la nouvelle de l’exécution de l’ancien président irakien, le 1er janvier 2007. Il a comme d’habitude bien tenu à marquer sa différence en décrétant un deuil de trois jours dans son pays. En signe de compassion, mais aussi de protestation contre une décision «arbitraire, rendue par une juridiction illégitime», comme il l’a formulé lors d’une conférence qu’il a tenue le jour même à Tripoli devant un parterre de diplomates et de théologiens de différentes confessions. Il a demandé à ce que les commanditaires du chaos actuel en Irak soient identifiés et jugés. S’adressant aux chefs d’Etat arabes réunis en sommet à Riyad, fin mars 2007, il a dans une intervention mémorable et prémonitoire, prévenu les différents dirigeants arabes de subir le même sort que Saddam, «en se faisant égorger comme des moutons» s’ils ne faisaient rien pour s’unir et affronter l’adversité.
    MUSSA A.

  • Et maintenant à qui le tour ?

    Kadhafi est mort après avoir résisté des semaines durant les armes à la main, comme il l’avait dit et répété. Il a été assassiné par une balle tirée à bout portant dans la tête quelques minutes après son arrestation, alors qu’il ne représentant plus aucun danger.
    C’était ce dernier jeudi à quelques centaines de mètres de Syrte. La ville située à l’ouest de Tripoli où, avec son fils Mouatasim également tué et quelques fidèles, ils s’étaient retranchés pour livrer leur dernière bataille contre les combattants du Conseil national de transition libyen appuyés par les frappes aériennes de l’Alliance atlantique. Le corps sans vie de celui qui fut le guide suprême de la révolution libyenne a été traîné jusqu’à Misrata où il a été exposé au public. 

    Ainsi a péri celui qui durant 42 ans avait mené d’une main de fer la Libye. Des jours auparavant, rien n’avait été épargné pour préparer l’opinion publique à la mise à mort du dictateur. Tout avait été bien orchestré sur la base d’un scénario monté par les services secrets français et britanniques qui s’en sont donné à cœur joie. 

    «Et maintenant à qui le tour ?», avait prédit le leader libyen s’adressant aux rois et chefs d’Etats arabes réunis lors du sommet de la Ligue arabe tenu au lendemain de la mort par pendaison du président irakien Saddam Hussein. Plusieurs de ses interlocuteurs présents, dont le Tunisien Benali, l’Egyptien Moubarak, le Syrien Bachar El Assad et le Yéménite Ali Salah Abdallah avaient tous éclaté de rire. C’était comme s’ils avaient la certitude qu’ils ne seront jamais inquiétés. Eux et les rois arabes alliés des démocraties occidentales, qui les utilisaient pour assurer leur mainmise sur les ressources pétrolières du Golfe ou en chiens de garde pour consolider leur stratégie d’aide à Israël. Les révolutions successives intervenues ces derniers mois dans divers pays arabes en appellent d’autres. Elles devraient aboutir à la même fin que celle ayant ponctué le règne des dictateurs irakien, égyptien, tunisien, ce 20 octobre 2011 libyen et dans les prochains jours ou semaines, syrien et yéménite. 

    La fin des opérations de l’Otan en Libye est annonciatrice d’une autre étape d’une nouvelle forme de colonisation sous l’argument de «protection des populations civiles» chère à la démocratie occidentale quand il s’agit de l’appliquer dans un pays arabe. Tout autant que l’ONU, cette démocratie est oublieuse des génocides dont sont victimes les peuples palestinien et sahraoui (peuple du Sahara Occidental, envahie par le Maroc en 1975, ndds), dont les terres sont occupées par Israël et le Maroc. «Et maintenant, à qui le tour ?» 

    Pour ne pas avoir su interpréter sa propre tirade et tirer les conclusions, Mouammar Kadhafi a, quelques années plus tard, vécu 9 mois des évènements qui allaient entraîner sa chute et sa mort. De simple révolte limitée à la seule ville de Benghazi déclenchée en février 2011, le mouvement s’est transformé au fil des jours en une révolution. Des civils armés de bric et de broc s’étaient levés contre la dictature de Kadhafi et son livre vert qu’ils ont brûlé. La répression a été sanglante. L’engagement du guide libyen de raser Benghazi avait été suivi par l’intervention in extremis de l’Otan mandatée par les Nations unies pour protéger la population civile. «Nous allons purifier la Libye centimètre par centimètre, maison par maison, ruelle par ruelle», avait menacé encore une fois Kadhafi. Il s’en était pris avec mépris à ceux qui, parmi son peuple, avaient pris les armes et qu’il a qualifiés de «rats d’égout». Appuyées par les bombardements aériens de l’Otan puis armés et conseillés par les forces spéciales françaises et britanniques, les kataïebs libyennes ont progressé difficilement. Ils sont arrivés à libérer au fil de leur avancée les villes l’une après l’autre. Après avoir atteint la capitale Tripoli, ils sont allés débusquer Kadhafi et ses fils dans leur dernier repaire, la ville de Syrte qui leur opposa une résistance de plusieurs jours. 

    Le prix à payer durant ces neuf mois de sang et de feu est lourd. Plus de 25 000 morts et disparus, des milliers d’autres blessés, handicapés à vie et sans abri, des villes et localités dévastées et une économie à genoux. «Maintenant, nous devons nous mettre au travail pour le redressement de notre pays. Nous appelons nos amis de l’extérieur à nous aider à construire une nouvelle société libyenne basée sur la démocratie et un esprit d’ouverture sur le monde», a indiqué dans une déclaration télévisée Imad Elbanani, analyste politique et directeur du groupe national consultatif libyen. Tout en reconnaissant l’existence de résidus anti-révolutionnaires et la multiplication de contacts pour la constitution d’un gouvernement, El-Banani a appelé à la mobilisation de toutes les forces politiques de Libye pour l’instauration de toutes les libertés démocratiques et assurer leur garantie par le biais d’une nouvelle Constitution et la mise en place d’institutions adéquates ; l’adoption de mesures urgentes de salut national et de créer les conditions nécessaires pour récupérer les armes entre les mains des civils. Ce sont ces armes fournies aux combattants anti-Kadhafi par la France, la Grande-Bretagne, l’Italie et le Qatar qui poseraient problème. 

    Outre le fait qu’une importante quantité de ces armes serait déjà entre les mains de plusieurs tribus libyennes de la bande frontalière avec l’Algérie, différentes sources occidentales indiquent qu’une autre partie tout aussi importante aurait été remise à des mercenaires. Les mêmes sources précisent qu’aussitôt le dossier libyen clos avec la mise en place d’agents français à des postes stratégiques dans les institutions de cet Etat, ces mercenaires entraînés pour des opérations de déstabilisation devront entrer en territoire algérien. Ils auront pour mission d’infiltrer les quelques groupuscules armés algériens encore sur le terrain et avec leur soutien, multiplier les actes terroristes dans différentes régions de l’Est algérien. Vraies ou fausses, ces informations qui méritent d’être vérifiées interviennent au moment où Interpol invite expressément Seif El Islam Kadhafi à se rendre et que les USA parlent de la fin prochaine des opérations de l’Otan en Libye.
    A. DJABALI

  • Militares españoles y el Sáhara

    Luis de Carlos Calderón. Llegó el momento de abandonar el Sahara. Los militares de entonces, más fieles al mando que a un sistema político, miraban a su general en jefe morir sin poder dar una salida justa a los españoles nativos o residentes en el Sahara. Su sucesor, basándose en la disciplina militar, dio las injustas órdenes consabidas de abandono de la provincia española. Salían de una tierra amada entre lágrimas, rabia contenida, desilusión, confusión, unos por ver al pueblo que dejaban atrás sin protección, otros veían a los que les escupían; unos a los fieles, otros a los que les asediaban con armas; unos a los que firmaban un pacto con ellos, otros a los que se vendían a Marruecos. A partir de aquel momento, muchos militares quisieron reflejar, en sus escritos, los sentimientos que se apoderaron de sus almas en los días tristes del abandono y los que han ido aflorando, en el transcurso de los años, contemplando el lamentable presente de esta siempre hermosa tierra africana. Una experiencia que embarga su ánimo y que bascula entre la impotencia y una sensación de incumplimiento de unos compromisos con un territorio en el que habían vivido años felices, con los compatriotas nacidos en aquellos lares, pues todos afirman que disfrutaron de la amistad del noble pueblo saharaui.
    Los hubo que se comprometieron de por vida con los saharauis como el coronel José R. Diego Aguirre, que fuera el responsable de los Servicios de Inteligencia españoles en la provincia y que escribiera una historia del Sahara Español; sería nombrado ciudadano de honor de la RASD. Otros se dedicaron a denunciar el entramado de intereses y componendas que llevaron, según unos al abandono y, según otros, a la traición. Así, el general Fernando de Sandoval y Coig que, después de años destinado en el territorio, sería hasta 1973 Secretario General del Gobierno del Sahara y cuyo libro “Sahara: abandono o traición” sería presentado por el teniente general Fernando de Santiago y Díaz de Mendívil. En la misma línea, se situaron capítulos de libros del general Rafael Casas de la Vega y del coronel Carlos de Meer o los artículos, en prensa canaria y peninsular, del coronel Luis Tapia Aguirrebengoa que fuera comandante de la 10ª Bandera del 4º Tercio y tcol. en Smara. Los hay que, posteriormente, se han hecho presentes en los medios audiovisuales como los coroneles José M. Manrique García, Amadeo Martínez Inglés, Javier Perote Pellón, y el comandante Manuel Díaz López.
    Con inmenso cariño hacia aquellas tierras y sus habitantes, y con emocionado recuerdo a la vida militar y a la labor realizada por España, exponen sus vivencias el coronel José Falcó Rotger, los Generales de División Miguel Simón Contreras y Mariano Fernández – Aceytuno y Gavarrón, el coronel Jerónimo García – Ceballos, y el capitán Francisco J. González del Piñal. Algunos quisieron detallar el desarrollo del conflicto y sus posibles soluciones como el tcol. Ignacio Fuente Cobo. El general de la Guardia Civil José E. Alonso del Barrio se remonta, en su obra, a acontecimientos en los años cincuenta y sesenta. Unas letras del teniente general Gerardo Mariñas Romero, expresan un sentimiento común: “La Legión (…) estaba deseando batirse con las fuerzas marroquíes (…). Durante la « marcha verde » la pasividad del Polisario fue absoluta y en vez de cooperar con nuestro Ejército que trata de impedir la invasión de SU país, se refugian sus guerrillas en las zonas de Hausa, Farsia y Mahbes, pero eso sí, alentados por los argelinos (…). Después de más de once años de lucha contra las FARs. marroquíes, los hombres del Polisario siguen combatiendo por SU Patria. En el campo político mantienen sus esperanzas” (El Sahara. “Ejercito” Nº 577).
    Muchos dejo en el tintero. No se caracteriza el militar español por ser besa – babuchas del Sultán marroquí. pocos los hubo en el momento histórico de su abandono y, otros pocos, heredan hoy su actitud. No voy a mezclar sus nombres con los anteriores pues desmerecen. Visitan Rabat para rendir pleitesía a las autoridades que mantienen una injusta invasión antes de retornar, por unos días, al Sahara en el que estuvieron destinados. Una injusticia no se compensa con otra injusticia. Así, siendo cierto que, en medio de la confusión, algunos saharauis fueran injustos con el ejército español y con lo que representaban, sintiéndose estos militares expulsados, lo encomiable sería que la reacción sea en justicia, según el criterio cristiano, y no de venganza. “Se lo merecen” resumiría su pensamiento. En este contexto, es en el que esta minoría de jefes militares retirados felicita al absolutismo del Majzen, alabando los progresos del Sahara “marroquí”. ¿Qué les hace felices de la situación que vive el pueblo saharaui? ¿Tal vez que se les obligue a hablar en francés y no en español como su otro idioma, a escribir Laayoune y no Aaiún? ¿Acaso la destrucción del fuerte de Villa Cisneros y otras edificaciones españolas? ¿El robo de los fosfatos o la explotación ilegítima del banco pesquero? ¿Las violaciones de los derechos humanos? No sumaré los incumplimientos para con España de lo firmado, en su momento, por el gobierno marroquí. Venir a estas alturas de la historia a afirmar, con cinismo, que las tropas marroquíes no dispararon un tiro contra los españoles, no es de recibo o es que ¿estaban de acuerdo con la “marcha verde”? No sabemos lo que hay detrás de estas posturas guiadas por la venganza pero, en cualquier caso, no se concilia con el espíritu tradicional de los soldados españoles. No es de extrañar que lleguen a ser denominados, por las autoridades alauitas, “marroquíes de corazón”. 
    Puedo entender el desasosiego que produce el que se comparen injustamente la actuación española y la marroquí, usando términos como ocupación, yugo, opresión aplicándose indistintamente a España y a Marruecos. Que décadas de buena convivencia sean resumidas por contados representantes del Polisario por unos puntuales, desgraciados y lamentados por todos, hechos en 1970, lleva a engaño. Pero a mí nunca se me ocurriría por ello aplaudir al Majzen ni mucho menos su invasión del Sahara.
    En definitiva, hay militares que, con esfuerzo y no por turismo, viajan a Tinduf y son recibidos con banderas españolas; los hay que, con desagrado, por la invasión marroquí, recorren los lugares de sus pasados destinos en el Sahara ocupado; y los hay que son recibidos por las autoridades marroquíes y son premiados por su comprensión con la violación de los DDHH contra los que tuvieron su DNI español. Tal vez, a unos y a otros, les viene bien recordar el denominado incidente de Tichla, ejemplo de lealtad y de grandeza militar de un sargento saharaui, que resumo: El Comandante del Grupo Nómada de Villa Cisneros y Delegado del Gobierno, Troncoso, en un vuelo de reconocimiento, observó que sobre el puesto de Tichla, aún ondeaba la bandera española. Ordenó al piloto aterrizar. Al acercarse Troncoso al puesto, se encontró al Sargento Brahim uld Burhui, con sus 10 askaris formados y dando novedades. Troncoso les metió prisa, tenían un momento para recoger el equipo y subir al Junkers, no los quería abandonar. El Sargento Brahim lo comunicó a sus soldados, pero le hizo saber al Comandante que no se podían ir de esa manera: 

    -¡Cómo que no!, hay que irse ahora, Brahim, me la estoy jugando para poder evacuarte. 
    -Hay que arriar antes la bandera, mi Comandante, como es debido. ¿Da su permiso para disparar una descarga de fusilaría?, no tengo corneta.
  • Mariem Hassan, la voz del desierto

    “La mía es música saharaui, hecha por una saharaui. Los músicos con los que he trabajado, y trabajo, siempre se han acercado al haul. Lo que pasa es que la música saharaui, como música del desierto, está abierta a influencias del norte, del sur y del este”. 
    Mariem Hassan, conocida como la voz más representativa del Sáhara Occidental, recita las raíces e influencias de su música, tan ligada a la causa saharaui, a la vez que interpreta los últimos cambios dentro del mundo árabe producidos durante el último año.
    Con tan solo tenía 18 años, Mariem Hassan escuchó el discurso que Felipe González pronunció en el campo de refugiados saharaui en la Hamada de Argelia. Allí vivía con su familia después de haber huido del Sáhara Occidental tras la Marcha Verde marroquí. Desde entonces, la cantante ha experimentado una larga carrera profesional que la ha llevado a escenarios de buena parte del mundo, desde Berlín a Venezuela o a Sudáfrica. En todos ellos Hassan ha mantenido firme la vertiente reivindicativa de sus canciones a favor de la independencia del pueblo saharaui. El apelativo de ‘la voz del Sáhara Occidental’ es ya inseparable de su nombre y de su música.
    Más de 30 años después y con la experiencia que el tiempo otorga, Mariem Hassan se ha visto con fuerzas de contestar párrafo por párrafo aquel discurso de Felipe González. El resultado se incluye dentro de su último disco Shouka (2010, Nubenegra) y como tema capital contiene lo que muchos no han tardado en calificar como la primera cantata del Sáhara Occidental.
    Tras este último gran proyecto, la inquieta Mariem Hassan tiene ya en mente hacia dónde evolucionar en futuros trabajos. Como asegura, el blues es un campo que le gustaría explorar, una música perfecta para indagar en los puntos de encuentro entre África y América y en el que, al tratarse de Hassan, seguro que habrá espacio para la lucha y la reivindicación política.
    Su último disco, Shouka (espina), tiene como elemento central una canción que responde punto por punto al discurso que dio Felipe González en 1976 mostrando su apoyo al pueblo saharaui. ¿Por qué este preciso discurso?

    He elegido éste en concreto porque fue un discurso que creó una ilusión muy fuerte entre todos nosotros, desamparados en medio de la Hamada argelina. Creímos sus palabras, pero cuando llegó al poder expulsó de España al representante del Frente Polisario. Nos engañó y no se lo hemos perdonado. Llevamos la espina todos estos años clavada en nuestras almas. Por eso ahora, que tengo la oportunidad, le contesto con lo que sé hacer, una canción.
    ¿Estuvo usted presente?, ¿qué recuerda de aquel momento?
    Sí, sí que estuve presente en el famoso discurso. Recuerdo que hacía calor, a pesar de que estábamos en noviembre. A Felipe lo recuerdo jovencito. Todos los saharauis, hombres, mujeres y niños lo escuchamos con mucha atención y aplaudimos con euforia cada frase suya. Por eso después nos sentimos tan traicionados.
    De vivir en un campo de refugiados saharauis en Argelia, usted pasó a convertirse en un único de la música de su pueblo. ¿Cómo logró hacerlo?
    El gran cambio llegó en 2004, cuando Baba Salama, un gran amigo, productor y guitarrista, me ayudó a montar mi propio grupo y empezamos a dar conciertos por España y Europa.
    Su música tuvo ya un marcado carácter político desde sus inicios. ¿Qué nació primero en usted, la pasión por la música o la lucha por la reivindicación saharaui?
    Primero la música. Luego, cuando comprendí la situación de los míos, se unieron música y lucha. Aunque fue desde muy pronto porque siendo aún muy jovencita ya cantaba en actos independentistas. Siempre ha sido así. Mientras mi pueblo no sea libre yo seguiré luchando por mantener viva su cultura y lograr la independencia.
    La canción que abre el disco, ‘Azzagafa’ (cultura), defiende la expresión cultural como forma de combatir al enemigo. ¿Qué opina de la situación de la cultura saharaui en el Estado de Marruecos?
    Marruecos hace todo lo posible por machacar la cultura saharaui. No sólo en los territorios ocupados sino también fuera, en cualquier otra parte del mundo. Por ejemplo, si yo doy un concierto en una ciudad donde haya funcionarios marroquíes de los consulados o las embajadas, siempre tratan de boicotearlos.
    Usted es uno de los máximos representantes de la música haul. Sin embargo, su trayectoria profesional le ha llevado a tocar con músicos numerosos países. Si tuviera que definir su música, ¿cómo lo haría?
    Es música saharaui, hecha por una saharaui. Los músicos con los que he trabajado, y trabajo, siempre se han acercado al haul. Lo que pasa es que la música saharaui, como música del desierto, está abierta a influencias del norte, del sur y del este, ya que al oeste tenemos el mar. La verdad es que toda la gente que me rodea ha sido siempre muy amable y yo les agradezco el esfuerzo, porque reconozco que no es fácil. Además, si lo que hacen está bien y aporta cosas positivas al resultado final, yo trato de adaptarme y de no ser intransigente. Entre toda esta gente también están las personas de Nubenegra, que siempre han cuidado de mí y de mi música.
    Este año hemos visto levantarse a diferentes pueblos árabes en contra de sus dirigentes. ¿Cree usted que esta ola de protestas puede llegar al Sáhara y que se incrementen de nuevo las reivindicaciones del pueblo saharaui?
    Bueno, en realidad a los saharauis nos cabe el honor de haber sido los primeros en levantarnos. No podemos olvidar las protestas en Noviembre del año pasado de Gdeim Izik, el campamento a las afueras de El Aaiún en el Sáhara Occidental, ocupado por Marruecos. Los marroquíes lo arrasaron y el Gobierno Español miró para otro lado. Todavía no se ha investigado lo sucedido, no sabemos qué pasó en realidad.
    Estas revueltas han vuelto a poner de relieve la situación de la mujer en los países árabes, cuya situación es muy diferente dependiendo de sobre qué país estemos hablando. ¿Cómo definiría la situación de la mujer saharaui dentro del mundo árabe?
    Nosotras, las que vivimos o hemos vivido en los campamentos de refugiados de la Hamada argelina, somos las mujeres más libres del mundo árabe.
    Sin embargo, desde diferentes sectores se critica que el Frente Polisario no haya aprobado un código civil que regule los derechos de la mujer, que siguen bajo la jurisdicción musulmana, sometidas a la autoridad del marido.
    Aquí está usted equivocado. Hay cantidad de documentales hechos por los españoles, italianos, americanos y de muchos otros países, en los que se puede comprobar el papel que juega la mujer en la sociedad civil de la RASD. Le aconsejo que vea alguno.
    ¿Qué opina de la petición de Palestina a la ONU para que se le reconozca como un Estado?, ¿cree que va a servir para algo?
    Los palestinos están en su derecho a pedirlo, igual que nosotros, los saharauis. Hay que ir más allá del debate de si sirve o no sirve. Lo que hay que hacer es pedirlo y luchar porque reconozcan los dos estados, el palestino y el saharaui.
    La República Árabe Saharaui Democrática (RASD) es reconocida por 82 Estados y por algunas organizaciones internacionales como la Unión Africana, pero ¿cree que este reconocimiento luego se plasma en la situación real de los habitantes saharauis?
    Pues aparentemente no, porque desde Europa todo se ve con unos ojos muy particulares. Sin embargo, en la práctica la solidaridad de muchos estados con la RASD es muy importante, lo que quiere decir que no estamos aislados. Este año, por ejemplo, yo he estado en Caracas, en una Semana Cultural Saharaui, con una delegación presidida por nuestra ministra de cultura la Sra. Khadija Hamdi, organizada por el Ministerio de Cultura de Venezuela, y fue estupendo. Y el año que viene espero poder actuar en Sudáfrica y en algún otro país africano y latinoamericano. Otra cosa es que España, Francia y Estados Unidos apoyen a nuestro invasor, Marruecos, como lo hacen. Una vergüenza.
    Y para terminar. Después de más de treinta años de carrera, ¿cómo ve el futuro? ¿Tiene ya en mente algún nuevo proyecto en concreto?
    Después del concierto de la semana pasada en Valencia, que organizó el Comité español de ACNUR, no tengo grandes proyectos programados. Ahora estoy centrada en la presentación de una formación totalmente nueva, con dos músicos que conocí en Berlín, un guitarrista tejano, Ryan Donohue, y el serbio Marko Jovanovic, que toca la armónica. Estoy muy contenta porque en los ensayos han salido cosas muy buenas. Con ellos me gustaría grabar un disco en el que el blues estuviera muy presente. Un poco más para adelante, en noviembre voy a hacer una gira por los campamentos para promocionar la escuela de música que el Ministerio de Cultura de la RASD ha construido en el 27 de Febrero. Además, esta gira también es para apoyar el programa Una guitarra para El Sáhara, de Nubenegra.
    (Entrevista publicada en www.mediterraneosur.es ) 

  • Le lynchage de Gadhafi : un western spaghetti

    Ceux qui secouaient un Gadhafi saignant et terrifié dans des images qui font déjà partie de l’histoire n’étaient pas des occidentaux, mais des Libyens, mais tout le monde sait que c’était l’OTAN qui a donné le coup de grâce au régime de Gadhafi et qui ont attaqué le convoi dans lequel l’ancien Guide de la Libye essayait de fuir. Des images que les africains ne sont pas près d’oublier.
    Il est vrai que Gadhafi était un tyran, un dictateur et un satrape, mais il ne l’est pas plus que d’autres dictateurs qui jouissent du plein soutien de la France. Les crimes de Kadhafi ne sont pas pires que ceux de Teodoro Obiang en Guinée équatoriale, où règne la peur et l’impunité, la dictature libyenne n’était pas plus inhumaine que celle Jameh Yahya de Gambie qui persécute les journalistes, les homosexuels et les démocrates, ou celle du Maroc où le régime écrase la population du Sahara Occidental et tue les jeunes du Mouvement 20 Février.
     Pour des millions d’Africains, la différence est claire. Premièrement, tous ces dictateurs sont fidèles à l’Occident, lui servent d’une manière ou d’une autre, négocient avec le pétrole ou sont soumis aux ordres qui viennent de Paris ou de Washington. Par contre, Gadhafi était un allié inconfortable, quelqu’un qui parlait de l’unité de tous les Africains, de la nécessité de rennoncer au FMI et de créer un Fonds Monétaire Africain, quelqu’un qui misait sur l’Union africaine au point de devenir le principal bailleur de fonds des missions de cette organisation supranationale.
    Deuxièmement, personne n’est conscient du fait que la Libye post-Kadhafi est une entreprise savoureuse. Les compagnies pétrolières multinationales ont déjà partagé le gâteau et l’on ne parle pas de bagatelles, mais de milliards d’euros en pétrole et en gaz dans un monde où le carburant devient rare.
    Les images de Gadhafi lynché par une foule afolée donne une idée de la justice que la France veut exporter en Afrique. La justice des matons des Western spaghetti qui encouragent les lynchages.
    Les images de Gadhafi livré à la colère de la population, puis abattu à coups de balles rappelle trop le président ivoirien, Laurent Gbagbo, et sa femme Simone, humiliés dans une chambre d’hôtel à Abidjan et transformés en trophée de chasse avec lequel chacun pouvait se photographier. En Côte d’Ivoire, c’était l’ONU et l’armée française qui ont bombardé le palais présidentiel pour que les rebelles de Ouattara, assoiffés de sang puissent semer la terreur à la maison à travers les rues d’Abidjan sans être inquiétés, comme ils avaient déjà fait dans la moitié du pays. 
    L’attaque de convois en Libye fait-il partie de la défense de la population civile? Le ministre russe des Affaires étrangères,  Sergueï Lavrov, a souligné vendredi que le convoi de l’ex-leader libyen « ne  menaçait personne » lorsqu’il a été frappé par les forces de l’Otan, dont le  mandat était la défense de la zone d’exclusion aérienne.


    « Il n’y a aucun rapport entre la zone d’exclusion aérienne et une attaque  contre un objectif au sol, en l’occurrence le convoi, d’autant qu’il ne peut  être question de protéger des civils vu que ce convoi n’attaquait personne. On  peut même dire qu’il était en fuite », a déclaré M. Lavrov à l’antenne de la  radio Echo de Moscou. 


    De qui se moquent-ils? Les limites de l’ingérence, n’ont-ils pas été franchies?
  • Convocatoria acto de mañana: Lanzarote

    RED ESPACIO SAHARA LANZAROTE CONVOCA A LOS MEDIOS DE COMUNICACIÓN: 
    A la entrega de firmas y manifiesto, para la paralización del expediente de expulsión de José Morales Brum, a la Delegada del Gobierno en Canarias , así como, la reiteración de la petición de reunión solicitada el pasado 1 de septiembre de 2011.
    LUGAR: Plaza de la Feria (Delegación del Gobierno) Gran Canaria.
    FECHA: Mañana, 21 de octubre de 2011 a las 10:45 horas. 
    Tras la improcedente apertura de un expediente de expulsión del Estado español del activista uruguayo, pro Derechos Humanos, José Morales Brum, por parte de la Delegación del Gobierno en Canarias, basado en endebles argumentos, decenas de organizaciones, entidades y personalidades de diferentes ámbitos exigirán, a través de un comunicado, a la Delegación del Gobierno en Canarias el archivo definitivo de dicho expediente.
    A la entrega acudirán: Carmelo Ramírez , presidente de FEDISA, Ana Caballero, portavoz del movimiento social ASAMBLEA POR TENERIFE, Lemtat Ahmed , Delegada de la Asociación de mujeres saharauis (AMSE) en Las Palmas, Quino Sagaseta, abogado laboralista y representante del colectivo JUSTICIA Y SOCIEDAD y el actor Willy Toledo, entre otros miembros del movimiento solidario con el pueblo saharaui
  • Lettre de Mohamed Sidati à M. Catherine Ashton sur la répression marocaine

    Madame la Baronesse Ashton of Upholland,
    Haut Représentante de l’Union Européenne pour les affaires étrangères et la politique de Sécurité.

    Après avoir sévi avec une brutalité extrême contre les populations civiles de Dakhla, les forces d’occupation marocaines ont frappé de nouveau, cette fois à El Aaiun, chef lieu du territoire du Sahara Occidental illégalement occupés par le Maroc.

    En effet ce 9 Octobre 2011, une tentative de rassemblement pacifiques par les sahraouis en souvenir de Gdeim Izik* est reprimée dans le sang. La réaction des forces marocaines est d’une violence inouïe. Celles-ci ont encerclé les lieux pour traquer et pourchasser les manifestants, plusieurs ont été blessés dont des femmes : Sultana Khaya activiste des droits de l’homme connue, est parmi les victimes. Des coups lui ont été assenés au visage, avec le dessein prémédité de défigurer encore son visage. 

    Sultana avait perdu l’œil droit, suite à une agression policière sur sa personne le 9 avril 2007. Au total plus de 20 sahraouis dont 9 femmes souffrent de blessures. Mbarka Ndour femme handicapée, a été brutalisée, s’en est sortie avec des lésions sur le corps. Comme à l’accoutumée, les autorités marocaines ont procédé à des arrestations, déclenchant une chasse à l’homme sur l’étendue du territoire du Sahara Occidental qu’elles occupent illégalement. 

    Les autorités marocaines ont renforcé l’État de siège existant déjà dans El Aiun. Toutes les issues de la ville sont bouclées par les forces d’occupation (formées de plusieurs corps, armée, forces auxiliaires, police, gendarmerie, et agents de sécurité qui essaiment la ville) patrouillent,. Elles font régner un climat de peur et de terreur. Un Fait devenu récurrent est le recours aux colons marocains installés au Sahara Occidental ; lesquels sont épaulés, manipulés par les forces de Sécurité pour multiplier les provocations, les intimidations, les incitations à la haine raciale à l’endroit des sahraouis autochtones. Tout cela bien sûr, se déroulent sous le regard protecteur et bienveillant des autorités marocaines, qui agissent dans l’impunité et pratiquent ainsi le terrorisme d’Etat.
    Les évènements tragiques qui se déroulent au Sahara Occidental, ne peuvent et ne doivent laisser indifférente l’Union Européenne ; elle qui fait du respect des droits de l’Homme un principe cardinal de sa politique extérieure.

    L’union Européenne qui a choisi de faire du régime répressif marocain un partenaire, en lui octroyant un statut privilégié, en lui prodiguant des aides financières sans compter, dispose de suffisamment de moyens pour infléchir la politique d’occupation et de répression de celui ci au Sahara Occidental.

    Il est affligeant de constater qu’au moment où l’ONU réaffirme dans une nouvelle résolution le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination, l’UE continue d’observer le silence devant les graves violations des droits de l’homme commises par l’Etat marocain au Sahara Occidental.

    Nous réitérons la demande pressante et solennelle à L’Union Européenne, pour qu’elle intervienne en toute urgence, afin de venir en assistance à une population en danger, et pour que soit mis un terme au meurtre et à la répression au Sahara Occidental.

    Mohamed Sidati
    Ministre Délégué pour l’Europe, Membre de la Direction du Frente POLISARIO
  • Le satisfecit de Londres

    L’Algérie et la Grande-Bretagne ont enregistré avec « satisfaction » l’évolution « positive » des relations algéro-marocaines, a indiqué, hier à Alger, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. 

    « Nous avons marqué (l’Algérie et la Grande-Bretagne) notre satisfaction quant à l’évolution positive des relations bilatérales entre l’Algérie et le Maroc dans une perspective de consolidation de l’intégration maghrébine », a-t-il déclaré. 

    Le ministre a, également, indiqué avoir évoqué avec son homologue britannique le processus d’autodétermination au Sahara Occidental soutenu par les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. « Ce processus doit donner la possibilité au peuple sahraoui de s’autodéterminer. Nous souhaitons simplement que les négociations s’accélèrent (entre le Front Polisario et le Maroc) le plus tôt possible pour que cette question soit réglée le plus rapidement », a ajouté Medelci. 

    Le ministre a, en outre, précisé avoir consacré avec son homologue britannique une part « non négligeable » de leurs entretiens à l’évaluation de la situation régionale et internationale. « Nous avons parlé de la question du Sahel et de la Libye et j’ai eu également à informer mon homologue sur les derniers développements sur la scène syrienne et sur la scène palestinienne », a-t-il ajouté.
  • Secretos que no serán develados

    La muerte, que algunos esperaban, implica que se evitará un largo y complejo proceso que hubiese dividido a Libia y avergonzado a los gobiernos y compañías petroleras occidentales.

    Los dimes y diretes sobre su captura desataron celebraciones en todo el país y ayudaron a bajar los precios del crudo.

    Atrapado con vida, seguramente habría generado un amargo debate sobre si debía ser juzgado en el país o extraditado a la Corte Penal Internacional, que hace unos meses emitió una orden de arresto en contra suyo.
    Un juicio hubiese dado al excéntrico y peculiar coronel un podio desde donde atacar tanto a los nuevos líderes como al mundo occidental, revelando secretos que quisieran olvidar.

    Desde que Libia salió de su aislamiento internacional en la última década, muchas firmas petroleras firmaron acuerdos multimillonarios.

    Pero lo peor para el gobierno interino y la OTAN podría haber sido que Gadafi siguiera prófugo, quizá desapareciendo en el Sahara para formar nuevas milicias y desestabilizar. También podría haber usado la oportunidad para abrir viejas heridas políticas y generar el mayor daño posible.

    Con el cuchillo entre los dientes, la prensa mundial buscaría cualquier detalle jugoso acerca de cómo las grandes potencias –que ahora le dieron la espalda– cortejaron a Gadafi, ayudándolo a depositar su fortuna y a reconstruir su industria del llamado oro negro.

    Con Osama Bin Laden muerto y los líderes talibanes y de Al Qaeda cada vez más perseguidos, algunos temen que los asesinatos o muertes « accidentales » de enemigos –en lugar de complejos juicios o confinamientos en lugares como Bahía Guantánamo– se erigieron en una opción demasiado atractiva.
    Marcelo Michalijos/ »La Nueva Provincia »