Mois : octobre 2011

  • Riposte d’Alger aux diffamations marocaines : Conférence de solidarité avec le peuple sahraoui

    Conférence internationale à Alger les 29 et 30 octobre

    Une conférence internationale portant sur le droit des peuples à la résistance notamment celui du Sahara Occidental se tiendra, deux jours durant, (les 29 et 30) du mois en cours à Alger. Co-organisée par l’Ambassade de la République arabe sahraouie à Alger et le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (Cnasps),
    ce rendez-vous se propose, selon ses organisateurs, d’être une tribune pour reconnaitre au peuple sahraoui le doit de résister à l’occupation illégale de son territoire par le Maroc. Il se veut également une rencontre pour dénoncer les violations massives et répétées des droits de l’homme au Sahara Occidental par les forces d’occupation marocaines, violations vérifiées et établies par des institutions internationales. 

    Prenant part à cette deuxième conférence internationale, les personnalités participantes se saisiront de cette occasion pour exiger des Nations unies que soit rapidement organisé un référendum d’autodétermination libre et transparent ainsi que le recommande, dans de multiples résolutions, le Conseil de sécurité de l’ONU, ont encore expliqué les organisateurs. «La solidarité avec le peuple sahraoui et le soutien à sa juste lutte pour son émancipation se sont vus renforcés au cours des décennies par le rôle majeur joué par les sociétés civiles du monde de la politique, de la science, des arts, de la culture et des sports », ont unanimement indiqué hier dans ce sens les membres du Cnasps lors d’un point de presse tenu à la veille de cette deuxième conférence internationale d’Alger. 
    En présence des représentants diplomatiques sahraouis, du président de l’APC d’Alger Centre,Tayeb Zitouni, et le vice président du Cnasps Saïd Ayachi, les intervenants se sont beaucoup attardés sur les objectifs d’une telle rencontre à laquelle prendront part, un prix Nobel de la paix (Argentin), des personnalités venues des quatre coins du globe, des représentants des ONG ainsi que des diplomates. Là, sans omettre aussi des universitaires, des juristes et autres journalistes étrangers mais aussi des activistes et anciens détenus sahraouis, qui de par leurs témoignages refléteront le vécu des Sahraouis sous l’emprise des forces marocaines. S’agissant donc des objectifs fixés pour la rencontre, il s’agirait en premier lieu de rassembler des personnalités qui viendront, lors de ce rendez-vous, de réaffirmer le droit du peuple sahraoui à choisir librement son destin et affirmer et proclamer le droit du peuple sahraoui à résister à l’occupation marocaine. Il serait également question lors des débats, de dénoncer la position française officielle qui favorise injustement le Maroc et bloque du coup une solution définitive en allant jusqu’à user de son droit de véto même s’agissant de doter la Minurso d’un mécanisme de protection des droits de l’homme au Sahara Occidental, également dénoncer la spoliation systématique des ressources naturelles des Sahraouis par le Maroc avec la complicité européenne, dont la position concernant le conflit au Sahara Occidental demeure entourée d’ambiguïtés.

    LE DROIT À L’AUTODÉTERMINATION DES SAHRAOUIS : «UN DROIT INÉLUCTABLE»

    Les participants à la rencontre d’hier avec les journalistes au siège du Cnasps ont rappelé à l’occasion le droit des Sahraouis à l’autodétermination, « un droit inéluctable ». « Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes est un droit inaliénable reconnu par toute la communauté internationale. Ce principe fondamental, a trouvé sa pleine expression et a constitué une solution juste et historique pour beaucoup de pays africains ex-colonisés, il y a de cela tout juste 50 ans, leur permettant une naturelle émancipation et à l’accès à la dignité», ont-ils affirmé. Et d’assurer dans ce contexte qu’il est impératif que cette même communauté internationale se mette à contribuer dans les aides humanitaires accordées aux réfugiés sahraouis de Tindouf «car les aides accordées jusque là restent insuffisantes ».
  • Salah Hamouri : L’indifférence de Paris

    Alors que la France s’est félicité la semaine dernière de la libération par le Hamas de Gilad Shalit, le jeune soldat israélo-français retenu par le mouvement palestinien depuis cinq ans, très peu ou pas d’efforts n’ont semble-t-il été déployés par Paris pour tenter d’obtenir la libération d’un autre Français retenu prisonnier, cette fois-ci, dans les geôles israéliennes. Salah Hamouri, un jeune étudiant franco-palestinien, qui, tout comme Gilad Shalit, possède la double nationalité française et israélienne ne suscite visiblement pas la même mobilisation de la part de l’Elysée qu’à suscité le soldat israélien qui n’a pourtant, hormis sa nationalité héritée de sa mère, jamais eu aucun contact avec la France. 
     
    Certes, certains observeront qu’au contraire de Shalit, Hamouri n’est pas un prisonnier de guerre mais un prisonnier de droit commun arrêté en Israël pour projet d’assassinat du chef spirituel du parti ultra-orthodoxe Shass, le rabbin Ovadia Yossef. Condamné à sept ans de prison, il a toutefois toujours clamé son innocence. Mais l’on se souvient bien que Nicolas Sarkozy ne s’est, par le passé, pas embarrassé de ce type de détail. 
     
    En effet, il y a quelques mois seulement le président français à provoqué un incident diplomatique avec les autorités mexicaines en prenant publiquement et sans la moindre ambiguïté la défense de Florence Cassez une française emprisonnée au Mexique pour enlèvement, séquestration, délinquance organisée et possession d’armes à feu et de munitions à l’usage exclusif des forces armées. Cette dernière, qui assure elle aussi être innocente, a reçu le soutien total de l’Etat français et plus particulièrement de Nicolas Sarkozy qui a, à de très nombreuses occasions, évoqué son cas et qui a déclenché tout un processus pour tenter d’obtenir le plus vite possible le transfert de celle-ci vers la France. Des efforts louables des autorités françaises mais qui ne semblent pas s’étendre à tous les citoyens. 
     
    Ainsi, la famille de Salah Hamouri et notamment sa mère, française, a multiplié les efforts pour obtenir l’attention de l’Elysée sur ce dossier, alors que celui-ci a déjà purgé plus de trois années de prison. D’ailleurs, la mère de Hamouri ne demande pas au président français d’intervenir pour obtenir une libération exceptionnelle de son fils mais seulement à ce que Sarkozy veille à ce que les Israéliens le libèrent dans le cadre d’une libération anticipée d’ores et déjà prévue. Reste à voir désormais quelle attitude adoptera dans ce dossier et si finalement après des années d’indifférences quelques actions seront prises.

    F. M. 

     
    Le Jour d’Algérie, 27/10/2011
  • Libye : La famille de Kaddafi porte plainte contre l’Otan

    L’avocat de la famille de l’ancien dirigeant libyen, Maamar Kaddafi, a indiqué hier que la famille du défunt envisageait de porter plainte contre l’Otan pour «crime de guerre» auprès de la Cour pénale internationale, à la suite de la mort de l’ex-leader. «L’homicide volontaire est défini comme un crime de guerre par l’article 8 du Statut de Rome de la CPI», a dit Me Marcel sur les ondes de la radio française Europe 1 sans préciser la date du dépôt de la plainte. «L’homicide de Kaddafi montre que les Etats membres n’avaient pas pour but de protéger la population mais de renverser le régime», a-t-il dit.

    La plainte devrait viser «les organes exécutifs de l’Otan qui ont arrêté les conditions d’intervention en Libye», et remonter la chaîne de responsabilités en amont, jusqu’aux chefs d’Etats des pays de la coalition, a-t-il précisé. «Ou la CPI intervient en tant que juridiction indépendante et impartiale, ou elle ne le fait pas et, alors, la force prime le droit», a poursuivi Me Ceccaldi.

    Le Conseil national de transition (CNT) affirme que l’ancien dirigeant a été tué d’une balle dans la tête dans un échange de tirs. Mais des témoignages et les vidéos tournées au moment de son arrestation laissent penser qu’il a pu être victime d’une «exécution sommaire». Kaddafi et son fils Mouattassin ont été enterrés mardi dans un lieu secret dans le Sahara libyen. Alors que plusieurs organisations internationales, dont l’ONU, ont réclamé une enquête, le président du CNT, Moustapha Abdeljalil, a annoncé lundi la formation d’une commission d’enquête.

    La fin de la mission repoussée à demain

    L’Otan a repoussé à demain sa prise de décision formelle sur la fin de sa mission en Libye en vue de mener de nouvelles consultations avec l’ONU et le Conseil national de transition (CNT), a indiqué mercredi la porte-parole de l’Otan.

    Le Conseil des ambassadeurs des 28 pays membres, qui devait se tenir mercredi après-midi à Bruxelles, a été reporté à vendredi, a précisé la source.

    D’ici à vendredi, le secrétaire général de l’Alliance, Anders Fogh Rasmussen, «va continuer à consulter l’ONU et le CNT», a-t-elle indiqué.

    Le CNT libyen a demandé le maintien de l’Otan jusqu’à la fin de l’année.

    «La Russie souhaite que le Conseil de sécurité débatte de la situation en Libye avant la réunion de l’Otan», a indiqué une source diplomatique.

    Moscou avait présenté ven-dredi un projet de résolution visant à mettre fin aux sanctions, en particulier la zone d’exclusion aérienne.

    Farid D.

     
    Le Jour d’Algérie, 27/10/2011
  • La diffusion des images morbides fait débat

    Les vidéos et images morbides du cadavre de Kadhafi font débat. Depuis l’arrestation, suivie de la liquidation du guide libyen dans des conditions confuses, ces représentations visuelles s’invitent aux regards au gré de l’actualité.
    Aux voix qui s’élèvent, ici et là, pour critiquer ou, à tout le moins, émettre des réserves sur la banalisation – par une diffusion en boucle – des images de la mort, chaînes TV et sites Internet opposent une ligne de défense «professionnelle». Cela, arguent-ils à l’unisson, participe du devoir d’informer, quels que soient le choc et la brutalité des images.
    A force de se répéter à longueur de tribunes libres et d’émissions de décryptage, un débat, à la fois professionnel, moral et académique, s’instaure durablement. A l’heure de la socialisation des médias et de l’émergence irrésistible des réseaux sociaux, les questions fleurissent et nourrissent ce qui ressemble bien à un nouveau cours en sciences de la communication.

    Faut-il, au travers de la fin tragique et peu glorieuse de Kadhafi, prendre acte du «bien-fondé» de la diffusion sans retenue des images de la mort ? Le sociologue des médias et chercheur au CNRS Jean-Marie Charon n’est pas tout à fait convaincu. Ses travaux et ses livres dans le registre des médias et de la communication font autorité. S’agissant des vidéos d’une «brutalité inouïe» de Kadhafi et d’épisodes similaires – la pendaison de Saddam Hussein et l’exécution des (Roumains) Ceausescu –, ce qui pose problème, ce n’est pas tant l’image que la façon dont il est traité, présenté, habillé.

    Nécessité du décryptage et de l’analyse
    Plutôt que de se demander s’il faut «montrer la mort», le sociologue estime que la question qui «s’impose à tous» est celle-ci : «Comment la montrer lorsqu’il s’agit d’événements décisifs dans l’actualité ?»
    Jean-Marie Charon s’en explique dans une «tribune libre» publiée, hier, dans les colonnes du Figaro. «Si l’image témoignage est nécessaire, il n’en reste pas moins souhaitable d’en revenir à l’information sur l’événement lui-même». Qu’elle soit sanglante ou dure aux yeux des téléspectateurs, «l’image choc ne doit pas prendre la place du traitement, de l’explication, du décryptage, du commentaire nécessaire». Or, observe le sociologue, «trop souvent, dans ces circonstances, les images se sont largement substituées à cette contribution effective des rédactions».
    Pour Jean-Marie Charon, l’exercice exige d’autres précautions professionnelles. Quand bien même le travail d’explication et de décryptage est fait, celui-ci «ne devient-il pas vain si le dispositif du journal télévisé ou du site Internet conduit à mobiliser principalement l’émotion, plutôt que de s’adresser à l’intelligence d’un public pour lui permettre de répondre aux questions clés qui se posent à lui ?».
    La diffusion en boucle de vidéos et d’images sur un événement tragique et violent n’est pas systématique. En observateur averti des médias et de leurs publics, Jean-Marie Charon relève, dans le cas d’espèce, une multitude de situations. Des événements ont «tourné» en boucle sur les écrans et la Toile, d’autres ont brillé par leur absence. Trois exemples d’événements ou de situations illustrent une volonté délibérée de faire un embargo sur les images.
    «Le choix d’occulter l’image de la mort a déjà été fait. Qu’il soit la volonté des médias ou un parti pris d’autorités qui entendent ménager le public, voire servir une thèse, c’est l’absence d’images de morts du 11 Septembre, tout comme celles de l’exécution de Ben Laden ou encore lors de ces guerres «modernes» du Golfe ou d’Irak au cours desquelles les aviations pratiqueraient des frappes chirurgicales. Ne pas montrer n’est sans doute pas la bonne formule, suscitant des récits complotistes, comme au lendemain de l’effondrement des tours jumelles».
    Traiter le public en adulte
    Opposé à cet embargo visuel, Jean-Marie Charon est d’avis de «montrer pour témoigner» mais non sans une certaine retenue. S’il insiste, par exemple, sur la nécessité de montrer la «sauvagerie de la répression syrienne», il met en garde contre une diffusion immodérée d’images morbides, comme dans le cas de Kadhafi. «Il faut s’interdire de verser dans l’exposition morbide, comme lorsque des vidéos insoutenables tournent quasiment en boucle sur certaines antennes.» Présenter la mort à l’écran, estime Jean-Marie Charon, «n’est pas un tabou mais exige d’être maîtrisé et raisonné par les rédactions». Des règles professionnelles s’y imposent au premier rang parmi lesquelles la nécessité de «traiter le public en adulte», autrement dit «lui donner la possibilité du choix en le prévenant du caractère des images qui vont être diffusées». En l’occurrence, il s’agit de le prévenir «sérieusement et clairement en lui donnant le délai suffisant pour écarter les enfants ou leur expliquer les images qui passent à l’écran».
    De surcroît, le sociologue des médias met en garde contre la diffusion illimitée dans le temps de séquences morbides. Quelle que soit l’importance accordée à la médiatisation visuelle, «il ne peut s’agir de rediffusion en boucle, qui ne peut empêcher un effet de banalité». Au lieu de diffuser en boucle sur un écran accessible à tout le monde, télévisions et journaux gagneraient à renvoyer vers leurs sites Internet ceux parmi leurs téléspectateurs/lecteurs qui «éprouvent le besoin de vivre l’événement».
    Jean-Marie Charon s’explique davantage sur les raisons d’une telle recommandation. «L’impression est qu’aujourd’hui, la disponibilité quasi instantanée de vidéos des pires situations de tueries ou de catastrophes dans lesquelles la mort se trouve largement exposée constitue une sorte d’alibi pour les télévisions.» Aux critiques qui leur sont quotidiennement adressées, celles-ci rétorquent au moyen d’une formule expéditive : «De toute façon, le public verra ces images sur Internet.» Cet argument, le spécialiste «médias» du CNRS français ne l’entend pas de cette oreille. Selon lui, il existe une différence de taille entre la télévision et le gisement d’images disponibles sur la Toile. Au sein des publics internautes, «chacun a le choix d’aller ou de ne pas aller sur You Tube, d’ouvrir ou non une vidéo installée sur un site d’information. A contrario, l’écran de télévision impose à tous, à toute la famille réunie dans le salon, les images de l’actualité choisies par une rédaction». Indulgent, Jean-Marie Charon dénonce cette «banalisation de la mort et de ses images», l’exposition des «pires violences faites aux hommes, pour un public considéré comme adulte et capable de faire face à de tels spectacles». Cette idée est fausse, s’irrite-t-il. «La télévision est regardée en famille. Des enfants sont exposés aux mêmes images. De la même façon, toute personne dans le public n’arrive pas avec la même histoire et les mêmes réactions possibles à cette réception. L’échappatoire classique pour les responsables de rédactions est de faire référence aux multiples fictions où le crime s’expose à longueur d’épisode. Sauf que le public acquiert très tôt une culture de la télévision qui lui permet de faire la différence entre réalité et fiction.»
    Mohamed Khellaf
    Le Jeune Indépendant, 27/10/2011
  • Le jumelage entre l’APC d’Alger-Centre et El Aaiun a 10 ans

    UNE SEMAINE D’ACTIVITÉS POUR CÉLÉBRER L’ÉVÉNEMENT

    Le lancement de la semaine de solidarité avec le peuple sahraoui s’est effectué hier au jardin Tifarity à Alger, n présence d’une forte délégation des côtés algérien et sahraoui. La délégation sahraouie était conduite par des responsables du Front Polisario et comprend également un groupe d’activistes des droits de l’homme venus des territoires occupés du Sahara Occidental.

    Du côté algérien, des élus de l’APC d’Alger-Centre et des représentants de la
    société civile ont marqué par leur présence ce premier jour de cette semaine culturelle qui s’étend jusqu’au 30 octobre.

    Dans son allocution d’ouverture, le président de l’APC d’Alger-Centre, Tayeb Zitouni, a affirmé que ces festivités marquent 10 ans de jumelage et de solidarité entre sa commune et la ville de El Aaiun, capitale du Sahara Occidental occupé.

    «Nous sommes ici pour donner l’exemple à tous ceux qui doutent de notre engagement en faveur de la cause sahraouie. Pour renouveler notre soutien indéfectible au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance », a-t-il dit.

    Il a souligné que cette semaine culturelle à laquelle prendront part pas moins de 185 participants sera «l’occasion de dire non au colonialisme des peuples». Elle sera aussi une opportunité pour renouveler l’accord de jumelage entre les deux villes. Sa signature aura lieu samedi prochain à l’hôtel Essafir, a-t-il annoncé, ajoutant que plusieurs activités culturelles et sportives sont programmées.

    De son côté, le représentant de la ville de Laâyoune a retracé la genèse du conflit avec le Maroc et le blocus dont souffrent les Sahraouis des territoires occupés, selon ses affirmations. Lui succédant à la tribune, l’ambassadeur de la RASD à Alger, Brahim Ghali, a estimé que la solidarité de l’APC d’Alger-Centre est celle de l’Algérie avec la cause sahraouie.

    Il a rendu hommage à la position qu’exprime l’Algérie sur le dossier, la qualifiant de «digne et harmonieuse avec le droit international et les principes de la révolution du 1er Novembre 1954». Il a réitéré la détermination du Front Polisario de «continuer la lutte jusqu’à l’édification de son Etat indépendant sur l’ensemble de son territoire»..

  • Enlèvement coopérants : "Aucun élément nouveau"

    Profitant de sa présence aux côtés des responsables du Cnasps, le chargé de la communication de l’Ambassade sahraouie à Alger, a assuré que «pour le moment il n’existe aucun élément nouveau» s’agissant de l’enlèvement des trois étrangers à Rabouni (camps des réfugiés de Tindouf) samedi dernier.
     
    À ses dires, les autorités compétentes sahraouies doublent d’efforts afin que «cette question soit résolue dans les plus brefs délais». Répondant aux récentes accusations du Maroc faisant état de la complicité d’islamistes du Polisario dans cet enlèvement », le responsable sahraoui a assuré que ce sont là des accusations infondées. « Le Polisario est innocent », a-t-il précisé. 
     
    A noter enfin qu’à l’occasion du déroulement de cette conférence internationale, une semaine d’amitié et de solidarité de la commune d’Alger-centre avec la wilaya d’El Ayoun sera organisée. A cet effet, une manifestation citoyenne est prévue au parc Tifariti (Chemin Sfindja, Alger) où sera plantée une kheima sahraouie symbolisant la résistance pacifique et héroïque du peuple sahraoui à Gdeim Izik.
     
    F. H.
    Le Courrier d’Algérie, 27/10/2011
  • Pleins feux sur la cause sahraouie

    La 2e conférence internationale s’ouvre ce samedi à Alger

    Mokrane chebbine Le Midi Libre : 27 – 10 – 2011

    La deuxième édition de la Conférence internationale d’Alger sur le «Droit des peuples à la résistance, le cas du peuple sahraoui», s’ouvrira samedi prochain à l’hôtel Dar Diaf de Chéraga (Alger), en présence du président de la RASD, Mohamed Abdelaziz, et d’éminentes personnalités mondiales à l’instar du prix Nobel de la paix, l’Argentin Adolfo Perez Esquivel.

    La deuxième édition de la Conférence internationale d’Alger sur le «Droit des peuples à la résistance, le cas du peuple sahraoui», s’ouvrira samedi prochain à l’hôtel Dar Diaf de Chéraga (Alger), en présence du président de la RASD, Mohamed Abdelaziz, et d’éminentes personnalités mondiales à l’instar du prix Nobel de la paix, l’Argentin Adolfo Perez Esquivel.
    Les représentants du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), organisateurs de cette manifestation, ont expliqué, hier, lors d’une conférence de presse, tenue à Alger, que les objectifs majeurs s’articulent autour de l’accélération du processus d’autodétermination du Sahara occidental et sensibiliser l’opinion internationale que la question. «Nous visons à travers cette conférence à démonter le droit du peuple sahraoui à la résistance et à casser l’embargo médiatique mondial qui pèse que la question, car le Maroc joue sur la montre pour torpiller le droit à l’indépendance des Sahraouis», a affirmé le vice-président du CNASPS, Saïd Ayachi. Ce dernier a énuméré, par ailleurs, les quatre axes principaux de la Conférence internationale d’Alger, et qui s’articulent autour de réitérer le droit des Sahraouis à l’autodétermination, relever les graves atteintes aux droits de l’homme dans ces territoires, dénoncer la spoliation des richesses naturelles au Sahara occidental par les Marocains et les Occidentaux et, enfin, remettre sur la table la question des réfugiés de Tindouf. «Nous voulons relever le défi de démontrer à l’opinion internationale qu’il y a réellement conflit au Sahara occidental entre le Front Polisario et le Maroc, et, de là, lever l’amalgame faisant de l’Algérie une partie de ce conflit», a-t-il encore souligné. De son côté, l’autre représentant du CNASPS, Tayeb Zitouni, qui est également P/APC d’Alger-Centre, a confirmé la présence de plus de 100 participants étrangers à la Conférence internationale d’Alger, qui se veut «un espace d’expression pour l’indépendance du peuple sahraoui et recentrer le débat que son autodétermination». En marge de cette manifestation à laquelle prendront, également, part 100 invités sahraouis et 150 Algériens, une cérémonie de signature de renouvellement du jumelage, déjà existant entre Alger-Centre et la ville d’El-Ayoune, se déroulera à l’hôtel Safir, en présence des autorités algériennes et sahraouies ainsi que des invités étrangers.
    Concernant le programme de la Conférence, en plus de l’intervention des participants, des exposés introductifs seront présentés sur «L’ONU et la non-application de la résolution 1514 et des recommandations pertinentes du Conseil de sécurité», «Les violations massives et répétées des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental», «La spoliation caractérisée des ressources naturelles du Sahara occidental» et «L’insuffisance de l’assistance humanitaire en direction des réfugiés sahraouis».
    Les représentants du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), organisateurs de cette manifestation, ont expliqué, hier, lors d’une conférence de presse, tenue à Alger, que les objectifs majeurs s’articulent autour de l’accélération du processus d’autodétermination du Sahara occidental et sensibiliser l’opinion internationale que la question. «Nous visons à travers cette conférence à démonter le droit du peuple sahraoui à la résistance et à casser l’embargo médiatique mondial qui pèse que la question, car le Maroc joue sur la montre pour torpiller le droit à l’indépendance des Sahraouis», a affirmé le vice-président du CNASPS, Saïd Ayachi. Ce dernier a énuméré, par ailleurs, les quatre axes principaux de la Conférence internationale d’Alger, et qui s’articulent autour de réitérer le droit des Sahraouis à l’autodétermination, relever les graves atteintes aux droits de l’homme dans ces territoires, dénoncer la spoliation des richesses naturelles au Sahara occidental par les Marocains et les Occidentaux et, enfin, remettre sur la table la question des réfugiés de Tindouf. «Nous voulons relever le défi de démontrer à l’opinion internationale qu’il y a réellement conflit au Sahara occidental entre le Front Polisario et le Maroc, et, de là, lever l’amalgame faisant de l’Algérie une partie de ce conflit», a-t-il encore souligné. De son côté, l’autre représentant du CNASPS, Tayeb Zitouni, qui est également P/APC d’Alger-Centre, a confirmé la présence de plus de 100 participants étrangers à la Conférence internationale d’Alger, qui se veut «un espace d’expression pour l’indépendance du peuple sahraoui et recentrer le débat que son autodétermination». En marge de cette manifestation à laquelle prendront, également, part 100 invités sahraouis et 150 Algériens, une cérémonie de signature de renouvellement du jumelage, déjà existant entre Alger-Centre et la ville d’El-Ayoune, se déroulera à l’hôtel Safir, en présence des autorités algériennes et sahraouies ainsi que des invités étrangers.
    Concernant le programme de la Conférence, en plus de l’intervention des participants, des exposés introductifs seront présentés sur «L’ONU et la non-application de la résolution 1514 et des recommandations pertinentes du Conseil de sécurité», «Les violations massives et répétées des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental», «La spoliation caractérisée des ressources naturelles du Sahara occidental» et «L’insuffisance de l’assistance humanitaire en direction des réfugiés sahraouis».
  • Des cercles sionistes accusent Ennahar d’être à la solde de Kadhafi

    Des pages publiées sur le site de socialisation Facebook, hier, accusent Ennahar s’être à la solde du régime de Kadhafi, allant jusqu’à prétendre que ce quotidien aurait reçu de l’argent de Kadhafi au début de l’été dernier.

    Le document qui a été très commenté et critiqué par les internautes algériens qui ont mis en doute sont contenu, comporte beaucoup de contradictions qui laissent croire que ses auteurs l’ont fabriqué et bien choisi le moment, où l’opinion nationale et internationale se pose des questions sur la réalité de ces combattants, après les massacres collectifs qu’ils ont commis contre les pro-Kadhafi et surtout le traitement (moyenâgeux) réservé au colonel Mouammar Kadhafi et à son fils Moâtassim avant et après leurs mort.

    Selon les auteurs de ce document, transmis au ministère libyen des Affaires étrangères, des sommes d’argent, dont une première tranche, auraient été offertes, par le biais de la chambre de partenariat algéro-libyenne, au directeur d’Ennahar et à celui d’un autre quotidien. La deuxième tranche devait suivre plus tard.
    Le document, que beaucoup de commentaires ont critiqué sur l’authenticité, comporte des anomalies ; les lignes vers la fin du texte ne sont pas parallèles aux autres lignes, ce qui laisse croire qu’elles ont été modifiées et falsifiées sur un micro-ordinateur.

    Quant au contenu, le ou les auteurs auraient omis de mentionner à l’entête du document, la fameuse expression utilisée par les responsables libyens dans toutes leurs correspondances « Au premier (septembre) on commence et on va vers l’avant », ce qui laisse sans doute croire à une tentative pour impliquer Ennahar avec le régime de Kadhafi.

    La publication de ce document, qui coïncide avec la publication par Ennahar d’articles sur les atrocités commise par les « combattants libyens depuis quelques jours, laisse croire à une tentative de ternir son image. Les bénéficiaires de cette campagne sont les cercles sionistes qui ont tenté et tentent toujours d’attirer l’Algérie vers le bourbier libyen et de là, vers le chaos.

    Ennahar/

  • El Polisario capaz de asegurar la seguridad

    Europa Press – elperiodicoextremadura.com 26/10/2011

    El Frente Polisario ha respondido hoy miércoles a los Gobiernos de España y Marruecos que dispone de recursos suficientes para garantizar la seguridad en los campamentos de refugiados saharauis en Tinduf (Argelia), por lo que no aceptará la entrada de « armas o Ejércitos » de otros países con la excusa de ayudarles.

    El delegado del Polisario en España, Bucharaya Beyún, ha declarado a Europa Press que ve un « error » la comparecencia conjunta de ayer de los ministros de Exteriores de España y Marruecos en Rabat, en la que Trinidad Jiménez reveló que había pedido a la ONU que enviara una comisión a Tinduf para revisar las condiciones de seguridad en la zona tras el secuestro el sábado de tres cooperantes, dos españoles y una italiana.

    En opinión de Beyún, en esa rueda de prensa ambos pusieron « en duda » la capacidad del Polisario para garantizar la seguridad en los campamentos, una idea que siempre le ha interesado trasladar a Marruecos.

    Ha advertido de que el Polisario está dispuesto a colaborar con el Gobierno español o Naciones Unidas y recibir « ideas » para ver cómo puede mejorar aún más la seguridad en los campamentos, pero ha dejado claro que no aceptará la presencia de « armas, hombres ni Ejércitos » de otros países, porque el movimiento independentista tiene recursos suficientes para defender Tinduf.

    Beyún ha indicado que ya se han tomado medidas para reforzar la seguridad en torno a los cooperantes y visitantes extranjeros en Tinduf.

    En primer lugar, se ha decidido aumentar el número de guardias que custodian las instalaciones en las que viven los extranjeros, hasta dónde precisamente irrumpieron los secuestrados para llevarse a sus rehenes tras maniatar al par de hombres que vigilaban las instalaciones.

    En segundo lugar, a partir del secuestro todos los extranjeros que se encuentren en Tinduf deberán comunicar sus movimientos a las autoridades del Polisario e irán siempre acompañados por personal saharaui.

    Se trata esta última de una medida que « no gusta » a los cooperantes, pero que se hace necesaria, ha reconocido Beyún.

    El representante del Polisario ha confirmado por otra parte que « los primeros indicios » de los que dispone el movimiento apuntan a Al Qaeda como autora del secuestro.

    Aunque los campamentos de Tinduf se sitúan en territorio argelino, este país ha cedido la administración de facto de ese área al Frente Polisario, de manera que los residentes de los campamentos están sometidos a las leyes de la República Arabe Saharaui Democrática, no reconocida por la ONU.

  • Los saharauis apuntan que el secuestro de las cooperantes le hace el juego a Marruecos

    SERVIMEDIA 26 de octubre de 2011

    El delegado saharaui en España, Bucharaya Beyun, replicó hoy a Marruecos que no es quién para poner en duda la seguridad en los campamentos de Tinduf (Argelia) donde fueron secuestrados los cooperantes españoles y que, además, los « autores intelectuales » del secuestro golpearon donde más les duele a los saharauis y más beneficia a Rabat.

    Beyun desdeñó en declaraciones a Servimedia todo lo que pueda decir Marruecos sobre la responsabilidad del secuestro y lamentó que Rabat se haya aprovechado de la promesa de la ministra de Asuntos Exteriores y Cooperación, Trinidad Jiménez, de evaluar las condiciones de seguridad en las que trabajan los cooperantes españoles en los campamentos de Tinduf.

    Este portavoz reivindicó la capacidad de los saharauis para proteger a los cooperantes, recordando que la tuvieron para combatir a Marruecos y mantener a 2.400 prisioneros de guerra. Además, replicó al ministro de Exteriores marroquí, Taieb Fasi Fihri, que su país no es quién para poner en cuestión las condiciones de seguridad porque también ha sufrido muchos atentados terroristas en su propio suelo.

    « Que nadie ponga en duda la capacidad del pueblo saharaui de defenderse a sí mismo y al movimiento solidario », exhortó, recalcando que el Frente Polisario está llevando a cabo « grande esfuerzos » en colaboración con los países de la zona para localizar a los cooperantes.

    Más aún, Beyún insinuó que « Marruecos quiere influir para paralizar el movimiento de solidaridad internacional », que le « molesta mucho » porque aborta la intención marroquí de aislar a los saharauis. De hecho, prosiguió, « los autores intelectuales de este vil acto terrorista pretendían atacar el modelo de seguridad saharaui » y atenazar a este pueblo entre Marruecos y el terrorismo.

    Aunque no se atrevió a afirmar que Marruecos esté directamente detrás del secuestro, pues los primeros indicios y el modus operandi apuntan a Al Qaeda, Beyun sí subrayó que « quien está detrás quiere perjudicar al pueblo saharaui ».

    « Se atacó donde más duele », argumentó, « a quien proporciona muchos medios para la subsistencia » de los refugiados en Tinduf, quienes, en cualquier caso, dijo que dejarán de tener problemas de seguridad cuando puedan ser repatriados al Sahara Occidental.