Mois : octobre 2011

  • Quand la France va-t-elle féliciter Ennahda en Tunisie?

    Ignacio Cembrero
    Par Ignacio Cembrero
    La France a été mesquine vis à vis de la Tunisie qui accouche d’une démocratie. Son ministre des Affaires Étrangères, Alain Juppé, a certes salué “le bon déroulement des premières élections libres en Tunisie”, mais il n’est pas allé au delà. Pas un mot pour féliciter les vainqueurs à commencer par les islamistes d’Ennahda. Pas un mot non plus pour souligner la volonté de Paris de travailler avec le nouveau gouvernement issu des urnes.
    Au contraire, les messages émis à Paris sont parsemés de remontrances. Ils sont « comminatoires » écrit le site « Leaders » de Tunisie. « La France sera vigilante sur le respect des droits de l’homme et des principes démocratiques » en Libye et en Tunisie, a prévenu mercredi le président Nicolas Sarkozy lors du dernier conseil des ministres, comme si la situation dans les deux pays était comparable. Et puis Juppé en a rajouté une couche évoquant « les lignes rouges à ne pas franchir ». « On va être très vigilants et nous avons des moyens d’exprimer cette vigilance », a-t-il menacé.
    Enfin Bernard Valero, le porte-parole du Quai d’Orsay, s’est refusé vendredi à commenter les résultats officiels des élections que venait de rendre public le jour même l’ISIE, l’organe indépendant tunisien qui les a organisées, sous prétexte qu’ils n’étaient pas encore définitifs. D’après Ridha Torkhani, l’un des responsables de l’ISIE, on ne connaîtra les résultats définitifs que vers le 10 novembre, mais ils ne varieront guère par rapport à ceux annoncés vendredi.
    On peut certes s’inquiéter légitimement des intentions, sur le moyen ou le long terme, d’Ennahda. Mais d’abord il faut être bon prince et se réjouir du démarrage de cette expérience démocratique en Afrique du Nord, manifester sa volonté de l’épauler, de travailler main dans la main avec les nouveaux représentants du peuple tunisien.
    La France était bien moins vigilante du temps de la dictature du président Zine el Abidine Ben Ali dont le système politique était considéré comme un modèle par nombre de dirigeants gouvernementaux français. Faut-il encore rappeler que la ministre des Affaires Étrangères, Michèle Alliot-Marie, avait offert le 11 janvier, trois jours avant la chute du dictateur, « le savoir faire des forces se sécurité [françaises] reconnu dans le monde entier » ? Cette aide aurait pu permettre, selon la ministre, de « régler des situations sécuritaires de ce type ». En Tunisie il n’y avait donc, d’après elle, qu’un problème sécuritaire que Paris pouvait contribuer à résoudre.
    La réaction des autorités françaises après le dépouillement en Tunisie est à l’opposée de celle qu’elles ont eu, par exemple, après le référendum constitutionnel du 1er juillet au Maroc que les jeunes du Mouvement du 20 Février, l’opposition de gauche, un syndicat et les islamistes de Justice et Spiritualité ont boycotté. « Il apparait d’ores en déjà que le peuple marocain a pris une décision claire et historique », avait déclaré Juppé. « Nous saluons la forte participation du peuple marocain à ce référendum », avait-il ajouté.
    La participation a été au Maroc, d’après le Ministère de l’Intérieur, de 72,65%, mais ce chiffre ne prend pas en compte les millions de marocains adultes non inscrits, souvent volontairement, sur les listes d’électeurs. Si on les prend en considération la participation réelle a été à peu près de 40%, selon, par exemple, l’intellectuel laïc Fouad Abdelmoumni ou le mouvement islamiste Justice et Spiritualité.
    La réaction de l’ancienne puissance coloniale en Tunisie contraste aussi avec celle des ses partenaires européens. Tous, à commencer par Berlin ou Rome, se sont empressés de se réjouir de la tenue d’élections libres. Madrid, de son coté, « félicite les partis » tunisiens représentés à l’Assemblée Constituante et offre ses bons services pour rédiger une Constitution démocratique. Londres ne demande qu’à « travailler étroitement avec le nouveau gouvernement ». En Europe c’est, sans nul doute, Catherine Ashton, la Haute Représentante de l’Union pour les Affaires Étrangères, qui est allé le plus loin en félicitant « le parti Ennahda qui a recueilli le plus grand nombre de voix ».
    Les américains, eux, ont devancé tout le monde en matière de louanges et d’encouragements à la nouvelle Tunisie. Aux félicitations du président Barack Obama s’est ajoutée l’intervention de l’ambassadeur américain à Tunis, Gordon Gray. Que le futur premier ministre tunisien, probablement Hamadi Jebali, soit islamiste ne lui pose guère problème.
    « L’administration américaine travaillera avec le prochain gouvernement tunisien quelle que soit sa composition dans le mesure où ce gouvernement reflète le choix tu peuple », a déclaré d’emblée l’ambassadeur à Tunis au moment même ou à Paris le porte parole du Quai d’Orsay en était encore à refuser de commenter le résultat des élections tunisiennes.
    « L’administration américaine n’a pas de réserves concernant la réussite d’Ennahda aux élections à la Constituante parce qu’il s’agit d’un parti islamique », a-t-il ajouté. « Le mouvement Ennahda a souligné, à plusieurs reprises, son engagement à adopter un régime civil », a-t-il rappelé. Du coup les américains vont mettre en marche trois initiatives, modestes mais symboliques, d’appui à la relance économique de la Tunisie.
    La France qui a été la dernière puissance occidentale à lâcher Ben Ali est à nouveau la dernière quand il s’agit de fêter avec les tunisiens la démocratie naissante.
    Source : Rive Sud, 31/10/2011
  • Mohamed VI no ha querido recibir a Trinidad Jiménez

    La ministra de Asuntos Exteriores ha ido a Marruecos. Con los datos legales y políticos en la mano se puede decir, objetivamente, que esta visita es un fracaso. Después de haber traicionado a los saharauis y despreciado a los argelinos, el gobierno de Rodríguez Zapatero ha fracasado en aquello en lo que más presumía, las relaciones con Marruecos que, según su ex-ministro Moratinos Cuyaubé iban muy bien.
    I. LOS DOS ÚLTIMOS ENCUENTROS BILATERALES DE LOS MINISTROS DE EXTERIORES DE ESPAÑA Y MARRUECOS
    Para situar la cuestión en su debido contexto, conviene hacer un poco de historia acerca de los dos últimos encuentros bilaterales de los ministros de Exteriores de España y Marruecos.
    El 3 de noviembre de 2010, Taieb Fassi-Fihri, ministro de Exteriores de Marruecos viajó a España a entrevistarse con su homóloga,Trinidad Jiménez García-Herrera. En aquel viaje, el ministro marroquí, confortado por las risas y sonrisas de Trinidad, se dedicó a insultar a la prensa española y a mentir, con arrogancia, negando que las Naciones Unidas ordenen celebrar un referéndum de autodeterminación en el Sahara Occidental.
    El día 25 de octubre de 2011, casi 12 meses después, Trinidad Jiménez García-Herrera viaja a Rabat y se entrevista con su homólogo y con el primer ministro marroquí. Allí, velando su larga cabellera, ofreció una ofrenda floral en el mausoleo del criminal Hassán II, al tiempo que loaba sin pudor al régimen autocrático de la dinastía alauita y sus supuestas « reformas » y apoyaba los planes anexionistas ilegales de Marruecos sobre el Sahara Occidental.
    II. LA RELACIÓN DEL GOBIERNO RODRÍGUEZ CON MARRUECOS: UN FRACASO JURÍDICO
    Este verano, el ex-ministro Moratinos, se hallaba unos días de visita en Marruecos, alabando las « reformas » del régimen que,traicionándole, no le votó para ser máximo responsable de la FAO.
    Allí concedió una entrevista a un diario del entorno del majzen,publicada el 13 de julio de 2011, y dijo esto:

    P. Marruecos y España han celebrado el 4 de julio último el 20 aniversario de la firma del tratado de amistad, cooperación y buena vecindad. Veinte años después: ¿cómo están las relaciones entre los dos países?
    R. Debo mencionar que yo he redactado una decena de artículos de este tratado en el hotel Hilton de Rabat en 1991. Yo era en esa época subdirector general para Africa del Norte. Guardo un muy buen recuerdo de estas negociaciones. Estoy orgulloso de este tratado. (…)
    Se puede decir con mucho orgullo que el tratado de amistad, buena vecindad y cooperación marcha bien.

    Vayamos al texto del tratado del que tan orgulloso está Moratinos Cuyaubé.
    El artículo 1.2 del capítulo Primero de este tratado dice:

    Las Altas Partes Contratantes, deseosas de reforzar y potenciar los lazos que las unen, se proponen establecer un marco de contactos políticos bilaterales más acorde con el nivel de cooperación y concertación al que aspiran. A tal efecto, acuerdan institucionalizar lo siguiente:
    (…)
    2. Reunión semestral, en España y Marruecos alternativamente, de los Ministros de Asuntos Exteriores de ambos países

    Ya sabemos que Trinidad Jiménez García-Herrera tiene un cierto dominio de las matemáticas, pero parece que nadie puede discutir que « reunión semestral » significa reunión cada SEIS meses.
    Y ocurre que entre la última reunión bilateral y la actual han pasado casi DOCE meses.
    La cuestión, por tanto, es muy simple.
    Si fuera verdad que las relaciones de España y Marruecos fueran tan buenas, ¿por qué no se ha respetado lo dispuesto en el tratado de « amistad, cooperación y buena vecindad »?
    Es un hecho, objetivo, que desde el punto de vista jurídico, la política exterior de Rodríguez y Moratinos, continuada sumisa y entusiásticamente por Jiménez, ha sido un fracaso total.
    III. LA RELACIÓN DEL GOBIERNO RODRÍGUEZ CON MARRUECOS: UN FRACASO POLÍTICO
    Cualquiera que conozca el sistema marroquí, y sin duda, el Embajador de España en Marruecos lo conoce, sabe que el único poder que existe allí es el del rey. Y que la política exterior es algo que decide el rey en persona. Fassi-Fihri no es más que un entusiasta ejecutor que procura, eso sí, añadir dosis extra de anti-hispanidad a la ya bastante hispanófoba política del majzen.
    Precisamente por eso, el « test » para saber cuando de verdad hay una buena relación con Marruecos (y « buena » es LO CONTRARIO de « sumisa ») es cuando el rey se entrevista con el visitante.
    Mohamed VI despreció a Moratinos y no le concedió ni una sola entrevista en los últimos años en que éste fue ministro. Bien es cierto que a Moratinos no le ha importado y sus elogios hacia el régimen alauita son directamente proporcionales al desprecio que ese régimen le ha mostrado.
    Y ahora Mohamed VI ha despreciado a Trinidad Jiménez. De poco ha servido que Trinidad se prestara a velar su larga cabellera para homenajear al tirano difunto, Hassán II.
    La magnitud del desprecio se halla en esta clave: Mohamed VI cuando le interesó, recibió a Trinidad Jiménez García-Herrera, con su larga cabellera, cuando Trinidad no tenía ninguna responsabilidad oficial. Fue en la vergonzosa visita a Mohamed VI que Jiménez hizo junto a Rodríguez en diciembre de 2001. Recordemos que en octubre de 2001, Mohamed VI retiró a su embajador en España porque el gobierno de España (de Aznar) se negó a apoyar en la ONU un plan de « autonomía » para el Sahara Occidental. Rodríguez y Jiménez, en lugar de apoyar al gobierno de España se fueron a pactar Dios sabe qué con Mohamed VI.
    Quizás porque Mohamed VI no la recibió, Trinidad fue al mausoleo, para ser « recibida » por Hassán II.
    IV. LECCIONES QUE NO SE DEBEN OLVIDAR
    Los medios « progresistas », en especial los cercanos al « felipismo » machacaban a la opinión pública con la idea de que las relaciones de España y Marruecos eran « malísimas » en la época de Aznar.
    Sin embargo, cuatro meses antes de dejar el poder, en diciembre de 2003, Mohamed VI recibió a Aznar en la cumbre de Marrakech, y los ministros de Exteriores de Aznar (Ana Palacio, Josep Piqué) eran recibidos por el autócrata alauita.
    Ahora que un nuevo gobierno de España se asoma al horizonte, y cuando es previsible que el majzen se haga « notar » (el secuestro de los cooperantes en Tinduf es una muestra) conviene no olvidar ciertas ideas.
    Sólo una España que se haga respetar, será respetada.
    Y ese respeto, empieza, por cierto, por cumplir el compromiso que España asumió en su día: celebrar un referéndum de autodeterminación en el Sahara Occidental.
    NOTA:
    Sin embargo, resulta inencontrable, al menos para mí, en la página web del Ministerio y en especial en la información sobre la visita de la ministra a Marruecos.
    Carlos Ruiz Miguel, 29/10/2011
  • Homenaje a los que se quedaron en el Sáhara

    Luis de Carlos Calderón. Finales de 1975, el gobierno español dimite de sus responsabilidades con respecto a la provincia del Sahara Español. Militares y civiles se ven abocados a abandonar todas sus propiedades y posesiones, una querida tierra y a todo un pueblo. Salvo unos muy pocos, entre ellos tres misioneros oblatos de María Inmaculada: Mons. Félix Erviti, el P. Camilo González y el P. Gaspar Alonso. Un pueblo sufría, y estos oblatos, misioneros católicos, quisieron quedarse y sufrir con los saharauis. Pero para entender esta decisión tendríamos que retrotraernos a los comienzos de su estancia y labor en el Sahara.
    El 5 de julio de 1954, se erige la “Prefectura Apostólica de Sahara Español e Ifni”. La prefectura apostólica es una determinada porción de la Iglesia, un tipo de jurisdicción territorial provisional, establecida en tierras de misión para su atención pastoral. Con una feligresía, estable y numerosa, se constituiría en diócesis. En el citado año de 1954, comienza la andadura de la misión Oblata con la llegada a Sidi Ifni, primera sede de la prefectura, de los oblatos Mons. Félix Erviti Barcelona, primer prefecto apostólico que lo sería desde el 19 de julio de 1954 hasta el 2 de mayo 1994, los PP. Ángel Vega, Antonio Muñiz, Alejandro Tacoronte Aguilar y los HH. Sebastián Medinabeitia, Cirilo y Sebastián San José. En lo que respecta al Sahara trabajarían, principalmente, en Villa Bens, El Aaiún, Villa Cisneros y La Güera. En 1959, la sede de la Prefectura fue trasladada a El Aaiún. Posteriormente, a partir de la década de los 60, arribaron al
    Sahara los PP. Rafael Álvarez, David López, Camilo González Riaño. El 2 de mayo de 1970, ante la nueva realidad, la denominación de la jurisdicción sería “Prefectura Apostólica de Sahara Español”.
    La Misión se hace cargo de la población civil española y cristiana, pues el
    descubrimiento de Fosfatos hace llegar técnicos y trabajadores con sus familias, a los
    que se garantiza el culto religioso católico. Al principio con las dificultades de la
    carencia de infraestructuras, templos y viviendas. Después, en la época de mayor
    actividad, entre los sesenta y mediados de los setenta, los oblatos celebraron numerosas
    bodas, bautizos y primeras comuniones, como consta en los archivos parroquiales. Hasta
    cuatro iglesias había en El Aaiún, hoy sólo queda una. En esta primera etapa, los
    misioneros visitan a las familias, especialmente a aquellas que estaban en poblaciones
    distantes, desarrollan las catequesis, los cursillos de cristiandad, y otras actividades. Se
    encargan de la enseñanza de la religión y de otras materias primero en colegios y,
    después, también en Institutos. Prácticamente, la enseñanza en El Aaiún, empezó en la
    Iglesia. De los militares, en su mayor parte, se encargarían los sacerdotes castrenses.
    Con el auge de la actividad económica y la apertura de colegios, los saharauis, ante
    la nueva situación, van cambiando su nomadismo por el sedentarismo. Se origina
    para ellos un nuevo tipo de sociedad con más comodidades y puestos de trabajo. Los
    misioneros pronto entablan una magnífica y sincera relación con los naturales de
    aquella tierra como lo demuestra el hecho de que se mantenga más de medio siglo
    después. Soy testigo del cariño que los saharauis profesan a los misioneros católicos por
    su trato durante la presencia española y por su permanencia, sin fisuras, después de la
    invasión marroquí.
    Una segunda etapa de presencia misionera y evangelizadora, se inicia con el exilio
    de la mayor parte del pueblo saharaui. El 2 de mayo de 1976, ante la nueva realidad,
    nueva denominación: “Prefectura Apostólica de Sahara Occidental”. Todo un reto para
    los que, en nombre de Jesucristo, han de lidiar con una sociedad que sólo satisface
    al Majzen: división entre los colonos marroquíes y los saharauis, con problemas de
    convivencia; represión; estado de pobreza con revueltas de cariz político y socio-
    económico y, en consecuencia, un alto índice de emigración; descontento, por parte
    de los saharauis, con la MINURSO y su inoperancia; fundamentalismo religioso,
    especialmente entre los marroquíes, fomentado por el Majzen que, además, siempre
    ha restringido la actividad de la Iglesia en el Sahara por las simpatías de los saharauis
    hacia el catolicismo. Lo que en Marruecos no es apoyado impidiendo la predicación y
    expulsando cristianos, en el Sahara es, todavía, más dificultado.
    Durante esta etapa, aparece en escena un segundo prefecto, Acacio Valbuena
    Rodríguez, que desempeñaría su responsabilidad desde el 10 de julio de 1994 hasta 25
    de febrero de 2009. El administrador apostólico actual es el P. Mario León Dorado.
    De decenas de miles de católicos en el pasado, la atención a la comunidad cristiana
    se centra, hoy en día, en un número que se puede contar con los dedos de las manos
    en las celebraciones de las misas para los hispano-parlantes y anglófonos, tanto en
    El Aaiún como en Dajla (Villa Cisneros): algunos nostálgicos, turistas, y miembros
    de la MINURSO de diversas confesiones cristianas. Por tanto, carácter provisional
    de la comunidad cristiana dada la gran movilidad de sus componentes. También, los
    misioneros imparten clases de español, mientras aprenden árabe y hassanía; cooperan
    con asociaciones y ONG’s locales, y mantienen un diálogo interreligioso con el que
    el misionero hace presente a Jesucristo. El testimonio de estos consagrados ayuda a
    superar prejuicios e intolerancias. La atención a los más abandonados es correspondida
    por el aprecio y respeto de la mayor parte del pueblo, especialmente de los saharauis
    que expresan su cercanía a los misioneros interesándose por su religión, oración y vida.
    La misión se ha mantenido y se mantiene, a pesar de las dificultades económicas y de
    personal, como un lazo de unión más entre el pasado y el presente del pueblo saharaui.
    Como les gusta decir a los saharauis los “padres” se han comportado y se comportan
    como tales. Esperemos que un día, libres del absolutismo del Majzen como pueblo
    independiente, puedan profundizar en la realidad de que, detrás del sacrificio de estos
    misioneros, se encuentra el amor de Dios, en Cristo su Hijo.
  • El manto de silencio sobre el Sáhara

    Hay verbos que son incompatibles . Cuando escuchamos “vamos a visitar el Sáhara occidental” y después oímos : “queremos conocer la situación de los derechos humanos”, ya sabemos que no habrá un final feliz. Eso es lo que le ocurrió este fin de semana al eurodiputado Willy Meyer y al abogado Pérez Ventura. Los políticos de IU anunciaron a los periodistas su intención de viajar a El Aaiún, y Marruecos movilizó a su comité de expulsión. No faltaron las amenazas a través de la diplomacia: enviaron un mensaje al Ministerio de Asuntos Exteriores de España para decirles que no los iban a dejar acceder a los territorios ocupados.
    Desgraciadamente la expulsión de un eurodiputado no se convertirá en escándalo internacional. Ni siquiera será una noticia de portada en la mayoría de los periódicos españoles. Marruecos ha logrado que la violación de los derechos humanos en el Sáhara Occidental deje de ser noticia. Los mismos medios y periodistas que escriben con entusiasmo sobre la primavera africana, sobre los avances de algunos países en la conquista de la democracia y los derechos humanos, apenas dedican espacio y tiempo a analizar el estancamiento de la monarquía alauí en materia de derechos humanos. Marruecos sigue siendo un estado dirigido por una familia que ostenta el poder económico y político, a través de un entramado corrupto coformado por la familia real y los pelotas de la corte.
    El secuestro de tres cooperantes internacionales en los campos de refugiados saharauis en Rabuni dejó desconcertado al Frente Polisario. Se trata de un duro golpe contra la cooperación internacional y la causa saharaui. Los mismos que criminalizan al Polisario, que hablan de unas posiciones islamistas que no tienen, que pintan un panorama de fanatismo si el Sáhara occidental logra su soberanía, asisten ahora confusos a esta situación: ¿si Al Qaeda tiene relaciones con el Polisario, cómo se puede explicar que secuestre a tres cooperantes?
    La decisión de la ministra de Asuntos Exteriores de mantener su visita a Marruecos unos días después del secuestro de los 3 cooperantes . Está claro que Trinidad Jiménez estaba muy ilusionada en visitar por primera vez Rabat, pero podía haberse contenido y dedicar su agenda a realizar los movimientos diplomáticos necesarios para localizar a los cooperantes. Porque su encuentro con el ministro de Exteriores de Marruecos sólo sirvió para que Taib Fasi Fihri desplegara su habitual estrategia de propaganda contra Argelia y contra el Frente Polisario. El ministerio español de Exteriores ordena silencio absoluto a los cooperantes y representantes institucionales que están en los campamentos saharuis en Argelia, y la ministra convoca una rueda de prensa con el enemigo número uno del Polisario y Argelia. Si existe un gobierno en el mundo que tiene especial interés en que el secuestro de los cooperantes acabe mal es el ejecutivo del que forma parte Taib Fasi Fihri.
    Con la expulsión del eurodiputado Willy Meyer y el abogado Pérez Ventura de el Aaiún, Marruecos vuelve a mostrar su auténtica cara. La primavera en el Magreb se transforma en otoño eterno en el Aaiún. Pueden caer algunas hojas de la constitución, en una operación de marketing que pretende mantener esa imagen de monarquía modernizada. Pero la libertad de expresión y los derechos democráticos en el reino de Marruecos sólo son pura retórica. La expulsión ilegal de Meyer y de Pérez Ventura son la última prueba de las auténticas intenciones de Marruecos respecto al futuro del Sáhara: seguirá el inmovilismo, y mantendrán el manto de silencio con el que cubren todo lo que ocurre en el Aaiún a la población saharaui.
    SOMOS NADIE, 31/10/2011
  • Le soutien de la France à la colonisation marocaine dénoncé

    La conférence internationale d’Alger portant sur le thème « droits des peuples à la résistance, cas du peuple sahraoui » a clôturé ses travaux, hier, par l’adoption d’une déclaration, réaffirmant « la légitimité du combat de libération nationale du peuple sahraoui et son droit à la résistance pacifique » contre l’occupation marocaine du Sahara Occidental. 
    Tout en «félicitant et en encourageant les Sahraouis dans leur lutte pour la liberté la dignité» les participants aux profils différents et en provenance des quatre coins du monde ont réitéré leur «détermination à poursuivre leur soutien au peuple sahraoui dans sa résistance» à divers niveaux. Si Mme Bience Philomina Gawanas, commissaire de l’Union africaine, en charge des affaires sociales a rappelé dans son allocution, samedi, premier jour des travaux de la Conférence précitée la déclaration du militant ghanéen, le défunt Krouma, ceci a été pour illustrer la portée des hommes et femmes épris de justice dans leur soutien aux causes justes, dont celle du peuple sahraoui. «Krouma a soutenu que la décolonisation de l’Afrique demeure inachevée tant qu’il y aura un peuple africain sous le joug colonial» a rappelé, Bience Philomina Gawanas. Le Sahara Occidental étant inscrit depuis les années soixante, période de la colonisation espagnole de ce territoire comme question de décolonisation, le droit du peuple sahraoui au référendum d’autodétermination «est irréversible et incontournable», soulignent les participants dans leur document final. 
    Partant, les juristes, personnalités politiques, responsables d’associations, d’experts et des élus des peuples s’engagent à consentir davantage d’effort dans leur soutien au peuple sahraoui et à sa résistance. Un effort dont l’interpellation de l’ONU à faire valoir la force du droit sur le droit de la force par «l’application immédiate» du droit international au Sahara Occidental. La déclaration rappelle pertinemment l’application des résolutions onusiennes via l’organisation du référendum d’autodétermination «accepté par les deux parties», le Front Polisario et l’occupant marocain «endossé par le Conseil de sécurité, le plan de règlement de 1991». Plan qui a été traduit par le Conseil de sécurité aboutissant sous les auspices onusiens au cessez-le feu entre les deux parties précitées et «la création de la mission des Nations unies pour un référendum au Sahara Occidental (Minurso)». Par ailleurs, les participants comptent intensifier leurs actions à divers niveaux, en vue de briser le blocus médiatico-politique imposé au Sahara Occidental par l’occupant marocain avec l’appui de ses alliés, notamment la France. A ce propos, il est question dans la déclaration finale de la conférence précitée que «les participants déplorent la partialité de la France» et ce, dans son approche politique en direction du Maroc et de la colonisation du Sahara Occidental. 
    Un soutien inconditionnel de la France, membre permanent au Conseil de sécurité et détenteur de veto qui a «entraîné des blocages intolérables de la solution négociée par le Front Polisario et le Maroc, et endossée à l’unanimité par le Conseil de sécurité». Blocage qui perdure pour le règlement de la dernière question de décolonisation en Afrique inscrite à L’ONU et qui, par son retardement fait perdurer les souffrances du peuple sahraoui aspirant à recouvrir ses droits élémentaires et fondamentales et de surcroît consacrés dans l’esprit et les textes de la Charte onusienne et les résolutions de l’ONU. Le Maroc dans sa colonisation du Sahara Occidental en 1975, suite aux accords de Madrid et la dérobade de l’Espagne à assumer ses responsabilités historiques par le parachèvement du processus de décolonisation au Sahara Occidental, persiste à faire fi de la légalité internationale. Pour les juristes présents au cours des deux jours de la Conférence, dont l’australien, John Robert Down ou le français Roland Weyl, «le droit est au dessus de tous», son application ne doit pas être retardé ou tributaire voire otage des intérêts du colonisateur et ses alliés. 
    La France est placée au premier rang de responsabilité dans les atteintes des droits de l’homme perpétrées par les autorités coloniales marocaines dans les territoires sahraouis occupés. Répressions et oppressions des militants sahraouis des droits de l’homme dans les territoires occupés, dilapidations des richesses naturelles au Sahara Occidental dont les accords de pêche entre l’UE et Rabat, et l’exploitation par Rabat du phosphate sahraoui. 
    A cela vient s’ajouter, comme souligné par la déclaration finale de la Conférence, les emprisonnements et les procès arbitraires pratiqués par les autorités coloniales de Rabat à l’encontre des Sahraouis des territoires occupés, simple fait qu’ils réclament pacifiquement le droit à exprimer leur autodétermination. La Conférence internationale d’Alger a chargé dans sa déclaration «les co-organisateurs de saisir les Etats du monde, les organisations multilatérales et les ONG internationales pour user de leur pouvoir» lit-on et ce, «afin que cesse le calvaire du peuple sahraoui». Ceci en lui permettant «qu’il puisse choisir librement son destin», conclut la déclaration de la Conférence internationale de soutien à la résistance sahraouie. 
    KARIMA BENNOUR
  • Gdeim Izik, 8 de noviembre de 2010: un año después

    Un año después de la barbarie de las fuerzas de seguridad marroquíes contra el pueblo saharaui, continúa la dignidad, Por ello, las asociaciones Ceas-Sáhara, Femas, Papps, Puas, Wsrw, Thawra y la Liga de Estudiantes Saharauis, convocan a una concentración ante la Embajada de Marruecos, en Madrid, Calle Serrano, 179, el 8 de noviembre a las 19.00 horas.
    El texto de la convocatoria es el siguiente:
    Hace un año, veinte mil saharauis acampaban en mitad del desierto para reclamar sus derechos. Una protesta pacífica en la que se reivindicaba lo que la legalidad internacional y Naciones Unidas reconocen como propio del pueblo saharaui y la hipocresía y el oportunismo político de la sociedad internacional niegan. Gdeim Izik era un ejemplo de democracia, de lucha pacífica y de dignidad. Marruecos acabó con él. Tal día como hoy de hace un año, Marruecos decidió derribar por la fuerza aquel campamento que era conocido como el campamento de la dignidad. Saquearon, detuvieron, torturaron, secuestraron, violaron, persiguieron, apalearon a todo sospechoso de ser saharaui. El Aaiún estuvo durante semanas sitiado por el ejército y los gritos de dolor a causa de las torturas y palizas todavía resuenan en nuestra memoria.
    Ante una protesta pacífica, ante los gritos de los saharauis, Marruecos respondía con disparos, torturas y secuestros. Trataron de acallar su voz, pero el clamor de los saharauis fue más sonoro que nunca. Aunque expulsaron a todos los periodistas extranjeros, amenazaron y persiguieron a los observadores internacionales, impidieron la entrada a delegaciones de parlamentarios y difundieron noticias falsas, Mohamed VI no pudo impedir que Gdeim Izik recorriera el mundo. Este ejemplo de dignidad, de lucha pacífica y de democracia traspasó las fronteras, rompiendo el bloqueo informativo forjado durante 36 años.
    El campamento de la dignidad sirvió de modelo a otros muchos pueblos y la causa saharaui se dio a conocer más intensidad que nunca. Las manifestaciones en el extranjero se multiplicaron y fuimos muchos los que gritamos ¡basta! ante la barbarie cometida por Marruecos. Sin embargo, nuestro Gobierno, obviando lo que decían sus ciudadanos, prefirió rendirse ante Marruecos. Escogieron ser súbditos de una monarquía absolutista, antes que defensores de la justicia y de los derechos humanos. El desmantelamiento por la fuerza de Gdeim Izik todavía no ha sido condenado por el Gobierno español, tampoco las detenciones arbitrarias, las torturas y los juicios injustos que le siguieron. España sigue sin asumir su responsabilidad legal, ¡es la potencia administradora del Sáhara Occidental! Tampoco asume su responsabilidad histórica y moral ¡Es la que vendió nuestras tierras a Marruecos! España es cómplice del expolio que sufren nuestros recursos con la complicidad de la Unión Europea que da título de preferente a una monarquía absolutista que viola los Derechos Humanos y hace caso omiso de las resoluciones de la ONU.
    Un año después los focos ya no miran al Sáhara Occidental, pero las torturas, las detenciones arbitrarias, los juicios injustos, los secuestros continúan. Dajla, El Aaiún, Smara y todas las ciudades y pueblos del Sáhara Occidental siguen ocupadas por un país que viola sistemáticamente los derechos humanos. Hecho que Naciones Unidas prefiere obviar, la misión del Sáhara Occidental, la MINURSO, es la única misión de la ONU, que no cuenta con un observatorio de Derechos Humanos.
    Los saharauis después de 36 años continúan sin poder reclamar sus derechos, son discriminados y sus riquezas son expoliadas. Por ello, seguirán resistiéndose a vivir como extranjeros en su propia tierra. Denunciaremos la constante violación de los derechos humanos. Reclamaremos lo que la legalidad internacional y Naciones Unidas declaran. Seguiremos luchando por un Sáhara Libre.
    Por ello, reivindicamos al Gobierno de Marruecos que cese ya las violaciones de DDHH en los Territorios Ocupados del Sáhara Occidental. Del mismo modo, le exigimos que dé los pasos adecuados, de acuerdo a la legalidad internacional para que se celebre el referéndum de autodeterminación que pertenece al pueblo saharaui. Denunciamos el expolio de los recursos naturales saharauis que está llevando a cabo y exigimos su cese inmediato.
    Por ello, reivindicamos que la Unión Europea y el Gobierno español acaben con todos los acuerdos comerciales con Marruecos, en especial con aquellos que afecten a los recursos naturales del Sáhara Occidental. Marruecos no puede ser un socio preferente de la Unión Europea hasta que no respete los derechos humanos y la legalidad internacional.
    También reclamamos a Naciones Unidas que se posiciones de una manera rotunda a favor del referéndum de autodeterminación, tal y como declara la legalidad internacional. Así como que incluya en las funciones de la MINURSO la vigilancia de los DDHH en los Territorios Ocupados del Sáhara Occidental.
    Por último exigimos al Gobierno español que asuma sus responsabilidades históricas y morales con el pueblo saharaui. Pero también que cumpla con sus responsabilidades legales, como potencia administradora, y facilite el fin del proceso de descolonización mediante el referéndum de autodeterminación del pueblo saharaui.
    Desde aquí reiteramos nuestra solidaridad con Ainhoa, Enric y Rosella. Los tres cooperantes secuestrados mientras participaban en proyectos de apoyo al pueblo saharaui en los campamentos de refugiados de Tinduf y exigimos su pronta liberación.
    La nota de prensa finaliza con un ¡Sáhara Libre!, y una invitación a ver el estreno del documental, Thawra “Gdeim Izik: la primera de las revoluciones árabes”, que se emitirá a las 21:00 horas, después de la concentración, enCSO Casablanca, Calle Santa Isabel nº21 (Metro Antón Martín o Atocha)
  • El Polisario asegura que no hay presencia de AQMI en los campamentos de refugiados de Tinduf

    El Frente Polisario ha negado este lunes que haya presencia de Al Qaeda en el Magreb Islámico (AQMI) en los campamentos de refugiados saharauis de la región argelina de Tinduf, donde fueron secuestrados en la noche del 22 al 23 de octubre tres cooperantes, dos españoles y una italiana. 
    «No hay presencia de AQMI en los campamentos de refugiados saharauis y los terroristas que realizaron el ataque abrieron fuego sobre los cooperantes y los vigilantes del centro», ha explicado una fuente gubernamental saharaui citada por la agencia oficial de noticias saharaui, SPS. 
    Esta versión se contradice con la difundida por algunos medios de comunicación que apuntan a que los secuestradores iban desarmados y que contaron con la colaboración de miembros y simpatizantes de AQMI de los propios campamentos saharauis. 
    ULTIMA HORA, 31/10/2011
    Los secuestrados son Ainhoa Fernández de Rincón, perteneciente a la Asociación de Amigos del Pueblo Saharaui de Extremadura, y Enric Gonyalons, natural de Mallorca, cooperante de Mundubat. La cooperante italiana, ha sido identificada como Rosella Urru, según el Ministerio de Información de la autoproclamada República Arabe Saharaui Democrática (RASD). 
    Los secuestradores entraron en el campamento donde residen los cooperantes en un 4×4 y atacaron el lugar. Uno de los rehenes y un guardia saharaui resultaron heridos en el fuego cruzado con los secuestradores, según la RASD.
  • CC.OO.: Foro por los Derechos Humanos en el Sáhara Occidental el 4 y 5 de Noviembre en Santander

    La celebración del Foro supone el remate a una serie de actividades programadas a lo largo del presente año en el marco de un proyecto de sensibilización y que Cantabria por el Sáhara viene desarrollando conjuntamente con la Fundación Mundubat.
    La organización desea recalcar nunca se había llevado a cabo en Cantabria un Foro de esta categoría, por lo que la asistencia es una excelente oportunidad para participar y a informarnos de primera mano sobre el conflicto del Sahara Occidental, con unos ponentes de excepción.
    En la página web de Cantabria (enlaces asociados) están a tu disposición la hoja de inscripción, programa, cartel y toda la información necesaria.
    CCOO es una organización sensibilizada y colaboradora en pro de la lucha Saharaui, y Cantabria por el Sáhara es una de las organizaciones sociales que tradicionalmente secundan y participan en las movilizaciones de la clase trabajadora.
    LA CERCA, 31/10/2011
  • UE lamenta agresión a legislador español y anuncia investigación a detalle

    En la declaración leída en nombre de la jefa de la diplomacia europea, la Unión recuerda que el « cumplimiento con los principios de los derechos humanos es un asunto clave en las relaciones UE-Marruecos ».
    Bruselas • La Unión Europea (UE) ha lamentado hoy la agresión por parte de la policía marroquí en el Sáhara Occidental al eurodiputado español de Izquierda Unida (IU) Willy Meyer y ha anunciado que estudiará el caso en detalle.
    « La Alta Representante, Catherine Ashton, lamenta profundamente este incidente registrado en El Aaiún y asegura que seguirá el caso muy de cerca a través de la delegación de la UE en Rabat », ha explicado hoy un portavoz comunitario.
    En la declaración leída en nombre de la jefa de la diplomacia europea, la Unión recuerda que el « cumplimiento con los principios de los derechos humanos es un asunto clave en las relaciones UE-Marruecos ».
    Según Ashton, el estatuto avanzado de relaciones que Bruselas concedió al país norteafricano ofrece una nueva herramienta para tratar estos asuntos y da al bloque capacidad para ser « más exigente » en materia de derechos humanos.
    Además, el portavoz ha recordado que el caso del Sáhara Occidental se trata de forma regular en los contactos de la UE con las autoridades marroquíes.
    « La Unión Europea apoya los esfuerzos del secretario general de las Naciones Unidas con el fin de una solución justa, duradera y mutuamente aceptable que permita la autodeterminación del pueblo saharaui », ha explicado.
    Ayer, Meyer y el candidato al Congreso por Tenerife de Izquierda Unida, José Pérez Ventura, fueron agredidos por policías marroquíes cuando trataban de descender de su avión en el aeropuerto de El Aaiún.
    Al ser violentamente empujado, el eurodiputado rodó por las escalerillas y se magulló el cuello y otras partes del cuerpo, que le obligaron a ser tratado en un hospital de Las Palmas de Gran Canaria.
    MILENIO, 31/10/2011
  • Denuncian en Cuba violación de derechos del pueblo saharaui

    La Habana, 31 oct .- El vicepresidente del Colectivo Saharaui de los Defensores de los Derechos Humanos en el Sahara Occidental, Alí Salem Tamek, denunció las violaciones contra ese pueblo a pesar de testigos internacionales.
    En entrevista con el diario Juventud Rebelde, Tamek dijo que Marruecos comete muchas de sus atrocidades teniendo como testigos a las fuerzas de la MINURSO (misión de los cascos azules de la ONU), pero esto no repercute en los debates de ese órgano.
    El Alto Comisionado de las Naciones Unidas encargado de derechos humanos visitó los territorios ocupados en mayo de 2006, allí encontró a muchas víctimas y vio manifestaciones reprimidas por la ocupación, aseveró.
    Sin embargo, expuso, lo más que hizo fue un informe que resultó silenciado porque se mantuvo secreto.
    « Varios juristas y abogados del Parlamento Europeo también han sido testigos de la situación. Diversas instituciones jurídicas han descrito como catastrófica la violación de los derechos humanos en esos lugares; pero todo sigue igual », señaló.
    Tamek aseguró que diversas organizaciones jurídicas e instituciones no gubernamentales, así como el Frente Polisario, están exigiendo la implementación de mecanismos para controlar el cumplimiento de los derechos humanos en la región.
    Ello no se ha logrado, indicó, porque a nivel internacional « algunas potencias no trabajan para que se cumpla esa exigencia ».
    En el mundo prevalece la fuerza, criticó, y estos países emplean el pretexto de proteger a los civiles para llevar a cabo la interferencia y la intervención, como ocurrió en Libia hace poco, y en Iraq en su momento.
    De acuerdo con el rotativo, desde 1975 el Ejército marroquí ha ejercido una permanente violencia contra la población saharaui y las fuerzas invasoras obligaron a gran parte de esta a huir al desierto.
    Los persiguieron y bombardearon con napalm, fósforo blanco y bombas de fragmentación, subrayó.
    En los territorios ocupados, afirmó la publicación, ese país lleva a cabo detenciones arbitrarias, torturas y juicios sumarios, mientras gendarmes saquean las casas de quienes defienden los derechos a la independencia.
    Destacó que aún se desconoce el paradero de al menos 526 saharauis desaparecidos hace 36 años y sus familiares no tienen noticias de ellos, pues el Estado marroquí les prohíbe ese derecho. (PL)