Mois : avril 2011
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Paris veillera au grain
Les droits de l’homme au Sahara occidental ne sont apparemment pas les mêmes qu’ailleurs dans l’optique d’une ONU qui tolère qu’on les viole lorsque l’auteur est un roi béni d’Israël mais qui réagit violemment lorsque l’auteur figure parmi les mal aimés de Tel-Aviv et de ses vassaux occidentaux. Dans les territoires occupés du Sahara occidental, les populations sont régulièrement réprimées depuis le déclenchement de l’Intifada en mai 2005. Les civils sahraouis organisent des manifestations pacifiques et en récoltent les arrestations, la torture, les bastonnades et les saccages de leurs domiciles. Parfois ils en meurent sous les coups de leurs tortionnaires avec la complicité des colons marocains. Leurs multiples grèves de la faim, les nombreuses protestations écrites adressées par le président Mohamed Abdelaziz à Ban Ki-moon et les condamnations des forces honorables dans le monde n’y changent rien. Des forces qui demandent avec insistance mais vainement à ce que l’ONU assure la protection des populations sahraouies dans les territoires occupés du Sahara occidental. Sarkozy y veille, lui qui va jusqu’à bombarder un pays souverain pour justement protéger les populations civiles de la Libye qui se remettent au drapeau de Senoussi, roi libyen « dégagé » en 1969 par Kadhafi. Sarkozy royaliste ? Hier l’US-Western Sahara foundation (USWSF, Fondation américaine pour le Sahara occidental) a appelé à son tour le Conseil de sécurité de l’ONU à introduire un mécanisme de surveillance des droits de l’homme dans le mandat de la MINURSO. « Le Conseil de sécurité a une obligation particulièrement importante de protéger ceux dont les vies sont en danger en raison de leur soutien au droit à l’autodétermination », considère l’USWSF, dans une correspondance signée par une soixantaine de personnalités internationales dont des membres du Congrès américain et adressée au président du Conseil de sécurité à la veille des consultations sur la question sahraouie devant se tenir du 15 au 27 du mois en cours. Mais quelles chances ont-ils d’être écoutés, à un moment où Mme Clinton trouve à la proposition marocaine d’autonomie un charme aussi saisissant que celui de… Monika Lewinski. Le makhzen peut dormir sur ses deux oreilles. Ocampo n’ouvrira pas d’enquête sur ses « bienfaits » au Sahara occidental.M. Z. mohamed_zaâf@yahoo.frLe Jeune Indépendant, 06/04/2011 -
La politique de l’UE avec ses voisins du sud au débat
Session plénière du 4 au 7 avrilLa politique de l’UE avec ses voisins du sud au débatLes révolutions et les protestations populaires en Tunisie, en Égypte, en Syrie, au Yémen et au Bahreïn, et le conflit libyen, mettent en épreuve la politique de voisinage de l’Union Européenne après avoir défini un nouveau contexte pour une politique qui a été lancée en 2004 afin de renforcer la prospérité, la stabilité et la sécurité aux frontières extérieures de l’Union Européenne. Pour la réviser et pour l’adapter à la nouvelle réalité, il faut répondre d’avance aux questions comme quel doit être le rôle de l’Europe dans la région, ou comment l’UE peut appuyer la démocratie émergente. Cette semaine, l’Eurochambre débat en réunion plénière comment doit être la politique de voisinage à partir de maintenant.En réalité, l’on pourrait dire que la politique de voisinage européenne sont, en réalité, deux : l’une orientée aux pays du sud, et l’autre à ceux de l’Est de l’Union Européenne. Une double dimension qui, pour le rapporteur parlementaire Mario David, est plus que justifiée par la « nature complètement différente » des deux. « Nos voisins de l’Est sont des pays européens qui pourraient devenir membres de l’Union Européenne; avec les pays du sud, mon rêve est d’établir un espace économique méditerranéen avec la nouvelle démocratie qui se développera », continue David.Ce député européen portugais du groupe du Parti politique européen rappelle que, dans la proposition de la résolution qu’il a présentée à la réunion plénière de l’Eurochambre au nom de la commission parlementaire des Affaires Etrangères, les députés européens reconnaissent que la politique de voisinage « n’a pas réussi à promouvoir et à garantir les droits de l’homme dans des pays tiers ».Une opportunitéA cause de cela, le texte demande que les leçons opportunes de ce qui est arrivé jusqu’à présent soient en tirées, et que dans l’avenir, elles des évaluations continuelles soient réalisées, que les députés européens qualifient comme une « opportunité de corriger dans l’avenir des déficiences possibles et des options maladroites ».Les membres de la commission d’Affaires Etrangères du Parlement Européen veulent que l’UE garantisse « un rôle actif et non pas limité à apporter de l’argent, particulièrement en ce qui concerne le processus de paix au Proche Orient et la situation dans le Sáhara Occidental ».Pour David, l’Union Européenne doit assumer le leadership international dans la région, au côté de la Ligue Arabe, en mettant en place les changements institutionnels prévus par la politique extérieure et de sécurité commune.De fait, les pays voisins de l’Union Européenne au sud sont d’une importance stratégique fondamentale, surtout concernant des sujets d’immigration en Europe depuis l’Afrique. Dans ce contexte, la résolution met en relief un « important rôle » que certains de ces pays peuvent jouer dans la gestion des flux migratoires, en mettant l’accent « sur le fait que la coopération dans la gestion des flux migratoires doit pleinement être cohérente avec les valeurs de l’UE et les obligations juridiques internationales ».Nouveau contexte et nouvelles opportunitésEn 2008, l’Union Européenne a mis en place l’Union pour la Méditerranée, afin de structurer la coopération entre l’Union Européenne et les pays appartenant au nouvel organisme, ainsi qu’entre ces pays. Cependant, le processus est tombé dans un état de blocage lorsqu’en novembre 2010, les chefs d’État et de gouvernement des pays de l’Union pour la Méditerranée ont décidé d’ajourner sine die leur réunion suivante, vues les difficultés inhérentes au processus de paix au Proche Orient.Les députés européens montrent dans la résolution leur « profonde préoccupation » devant ce fait qu’envoie « un message négatif à la population et les institutions de la région ». Cependant, David est optimiste et considère que « les événements récents ont démontré l’importance de l’Union pour la MéditerranéeSource : Parlamento EuropeoTraduction non-officielle de Plan de Paix -
Messahel : "Il est “anormal” que la Minurso soit la seule mission des Nations unies à ne pas inclure les droits de l’homme dans son mandat"
L’Algérie premier partenaire économique et commercial du Royaume-Uni au MaghrebL’Algérie, grâce à un volume d’échanges dense et diversifié, est devenue le premier partenaire économique et commercial du Royaume-Uni dans la région du Maghreb, a indiqué mardi le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel. Les domaines de coopération entre les deux pays sont multiples et concernent, notamment, les secteurs économique, financier, culturel, scientifique et technique, a souligné M. Messahel lors d’un point de presse animé conjointement avec le ministre britannique chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, M. Alistair Burt. “Sur le plan commercial, le volume des échanges avoisine les deux milliards de dollars”, a relevé le ministre à l’issue des travaux de la 5e session du comité politique bilatéral algéro-britannique.L’Algérie exporte pour plus d’un milliard de dollars, essentiellement en hydrocarbures et en produits dérivés, et importe du Royaume-Uni pour environ 800 millions de dollars en équipements et produits alimentaires. En matière d’investissements, la présence du Royaume-Uni est “beaucoup plus marquée” dans le secteur de l’énergie dans lequel la compagnie pétrolière British Petroleum est l’un des premiers investisseurs en Algérie.Le Royaume-Uni est également présent dans les secteurs de l’industrie pharmaceutique, les télécommunications et les finances, et a marqué son intérêt pour les ressources en eau, les infrastructures, les énergies renouvelables et l’agriculture. M. Messahel a indiqué que cet intérêt pour forger un “partenariat de qualité” entre les deux pays, a été encouragé par la décision de réduire le risque-pays, prise par l’organisme assurance crédit britannique.Dans le domaine judiciaire, la coopération algéro-britannique est caractérisée par la conclusion de plusieurs accords, alors que dans les secteurs culturel, scientifique et technique, ainsi que dans celui de la défense, cette coopération a connu une “évolution positive”, a-t-il souligné. Les deux parties ont relevé aussi au cours de leurs discussions les “grandes opportunités” qu’offrent l’Algérie et le Royaume-Uni pour un développement “plus dense” de leur coopération.Les deux parties ont, en outre, exprimé leur satisfaction quant à la qualité de leurs relations “qui ne cessent de se renforcer” et connaissent une “nouvelle dynamique”, comme en témoignent la régularité des consultations politiques au plus haut niveau, ainsi que les échanges de visites entre délégations des deux pays. “Il est évident que ce dynamisme répond à une volonté politique commune d’approfondir notre coopération dans tous les domaines”, a affirmé le ministre.Au chapitre des questions internationales, les deux parties ont évoqué les développements intervenus en Libye et leurs répercussions sur la sécurité et la stabilité dans la région. A ce propos, M. Messahel a rappelé à son interlocuteur britannique la position de l’Algérie qui, dès le début de la crise libyenne, a signifié son rejet du recours à la force pour le règlement des différends et appelé au dialogue entre toutes les parties pour une issue pacifique “qui prenne en charge les aspirations du peuple libyen frère à la démocratie et au progrès social et économique, loin de toutes les formes d’ingérence ou d’interférence étrangère”. “Partant de ce principe, l’Algérie a, aussi bien dans le cadre de la Ligue arabe que de l’Union africaine, appelé au cessez-le-feu pour épargner au peuple libyen frère des pertes en vies humaines et des destructions d’infrastructures préjudiciables à son économie”, a-t-il encore rappelé. Elle a également encouragé, a-t-il dit, “l’ouverture d’un dialogue entre l’ensemble des protagonistes” pour “baliser le chemin aux réformes souhaitées par le peuple libyen”.Les deux parties ont évoqué, dans le même cadre, les répercussions de la crise ouverte en Libye sur la sécurité et la stabilité régionale, particulièrement dans la région du Sahel où “les groupes terroristes qui y activent peuvent exploiter la situation créée pour s’accaparer d’un armement lourd et sophistiqué de nature à mettre en péril la sécurité dans cette région et bien au delà”. Au sujet de la question du Sahara occidental, M. Messahel a réaffirmé le soutien de l’Algérie aux efforts du secrétaire général de l’ONU visant à trouver une solution politique au conflit, prévoyant l’autodétermination du peuple sahraoui, conformément à la doctrine des Nations unies et aux règles du droit international en la matière.Le ministre a salué, par la même occasion, les efforts déployés par le Royaume-Uni, au sein du Conseil de sécurité, pour permettre la mise en place d’un mécanisme de suivi et de surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental, estimant qu’il est “anormal” que la Minurso soit la seule mission des Nations unies à ne pas inclure les droits de l’homme dans son mandat, malgré les appels répétés de la communauté internationale.APS, 6/4/2011 -
Le Polisario appelle à exercer les « sanctions nécessaires » contre le Maroc pour l’amener à respecter la légalité internationale au Sahara occidental
Bir Lahlou (territoires libérés), 03 avril 2011 (SPS) Le président de la République, SG du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz a appelé l’ONU à exercer « toutes les pressions et les sanctions nécessaires » contre le gouvernement marocain pour la mise en œuvre des exigences de la légalité internationale et à accélérer la tenue d’un référendum libre, juste et impartial pour l’autodétermination du peuple sahraoui.« Nous vous demandons instamment, et à travers vous toute la communauté internationale, à intervenir afin d’accomplir les idéaux de liberté, la démocratie, le respect des droits de l’homme et la protection des civils sans défense dans les territoires occupés du Sahara occidental, de la répression marocaine », a écrit le président de la République, Mohamed Abdelaziz dans une lettre au SG de l’ONU, Ban Ki-moon.
Dans ce contexte, il a réitéré l’appel du Front Polisario sur « la nécessité d’accélérer » l’envoi d’une mission d’enquête internationale au Sahara occidental pour faire la lumière sur les crimes commis par les forces et les autorités marocaines durant l’assaut meurtrier contre le camp de Gdeim Izik en novembre dernier et les évènements sanglants qui l’ont suivis à la ville occupée d’El Aaiun et dont le nombre des victimes n’a pas encore été défini.
« Il est temps de mettre fin au statut illégal et immoral, que représente la présence de l’occupation marocaine au Sahara occidental, les pratiques coloniales, le pillage des ressources naturelles et les violations des droits de l’homme », a estimé le président de la République.
M. Abdelaziz a appelé également à la libération « immédiate et inconditionnelle » de tous les prisonniers politiques sahraouis, y compris ceux de Gdeim Izik et à faire toute la lumière sur le sort de plus de 651 disparus sahraouis depuis l’invasion militaire du Sahara occidental le 31 octobre 1975, y compris le groupe de 15 jeunes enlevés le 25 décembre 2005, ainsi que plus de 151 prisonniers de guerre aux mains du Maroc.
Il a enfin demandé le démantèlement du mur de la honte marocain qui s’étend sur une longueur de 2700 km et qui divise le Sahara occidental et son peuple en deux parties. (SPS)
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Sahara : lueur d’espoir avec les manifestations au Maroc
Environ 4.000 personnes ont manifesté pacifiquement dimanche à Casablanca pour réclamer davantage de «démocratie et de justice sociale», a constaté un journaliste de l’AFP. Selon la police, 2.500 personnes ont participé à cette manifestation et les organisateurs avancent pour leur part le «chiffre de 10.000». «Non à la corruption», «il faut mettre un terme à l’injustice sociale», «le peuple veut mettre un terme à l’autoritarisme», scandaient les manifestants, pour la plupart des jeunes du Mouvement du 20 février, qui manifeste pour des réformes démocratiques. L’article 19 de l’actuelle constitution marocaine, qui consacre le statut religieux du roi Mohammed VI, a été critiqué par certains manifestants qui ont demandé son abrogation lors de la prochaine réforme politique. Dans un discours tenu le 9 mars, le roi Mohammed VI a annoncé d’importantes réformes politiques visant notamment à renforcer l’indépendance de la justice et la séparation des pouvoirs. Les manifestants ont aussi appelé à la «démission du gouvernement» ainsi que le «renforcement des libertés publiques» et la «fin de l’imputé». «Nous réclamons le jugement de ceux qui ont dérobé les deniers publics», «nous voulons un Maroc nouveau et une nouvelle constitution», ont également scandé des manifestants parmi lesquels se trouvaient des islamistes du mouvement Justice et Bienfaisance, l’un des plus importants au Maroc.Ces manifestations annoncent un changement dans le climat qui prévalait dans le Sahara Occidental, jusqu’ici utilisé par le gouvernement marocain pout imposer une sorte de consensus qui frenait les revendications politiques et sociales du peuple marocain.Le Sahara Occidental était l’une des lignes rouges dont la première, celle du roi, vient d’être franchie par le mouvement du 20 février qui revendique ouvertement une monarchie parlementaire dans laquelle le roi règne et ne gouverne pas. La deuxième ligne, celle du Sahara Occidental, appelée « intégrité territoriale », sera franchie, à son tour, dès que le peuple marocain imposera un régime qui assure une véritable liberté d’expression où toutes les vérités sur l’annexion du territoire sahraoui seront dévoilées. -
Arrivée d une délégation des pays donateurs aux camps de refugies sahraouis
Chahid el Hafed , 03 avril 2011 (SPS) Une délégation des ambassadeurs, représentants des pays donateurs et agences internationales d aides humanitaires au peuple sahraoui est arrivé dimanche aux camps de réfugiés sahraouis dans le cadre d une visite de travail de quelques jours pour s enquérir de la situation humanitaire des réfugiés sahraouis.La délégation a été reçue par le président du Croissant-Rouge sahraoui (CRS), Bouhoubeini Yahya, avant de visiter les dépôts du CRS afin de s informer sur la nécessite d accroitre les aides humanitaires en faveur des refugies sahraouis.
Durant son séjour, la délégation se rendra dans les différentes wilayas de RASD et aura des réunions avec les autorités administratives dans ces wilayas et des institutions sahraouies.La délégation comprend le président du Croissant-Rouge algérien ,les ambassadeurs et les représentants de la Suisse, la Grande-Bretagne, Espagne, Italie, France, Portugal, Autriche, Pays-Bas, l’Ukraine, le Nigéria, États-Unis, le Canada et le Brésil et des agences d’aide humanitaire, comme : ECHO, le HCR et le Programme alimentaire mondial (PAM). (SPS)
chahid el Hafed , 03 avril 2011 (SPS) Une délégation des ambassadeurs, représentants des pays donateurs et agences internationales d aides humanitaires au peuple sahraoui est arrivé dimanche aux camps de réfugiés sahraouis dans le cadre d une visite de travail de quelques jours pour s enquérir de la situation humanitaire des réfugiés sahraouis.
La délégation a été reçue par le président du Croissant-Rouge sahraoui (CRS), Bouhoubeini Yahya, avant de visiter les dépôts du CRS afin de s informer sur la nécessite d accroitre les aides humanitaires en faveur des refugies sahraouis.
Durant son séjour, la délégation se rendra dans les différentes wilayas de RASD et aura des réunions avec les autorités administratives dans ces wilayas et des institutions sahraouies.La délégation comprend le président du Croissant-Rouge algérien ,les ambassadeurs et les représentants de la Suisse, la Grande-Bretagne, Espagne, Italie, France, Portugal, Autriche, Pays-Bas, l’Ukraine, le Nigéria, États-Unis, le Canada et le Brésil et des agences d’aide humanitaire, comme : ECHO, le HCR et le Programme alimentaire mondial (PAM). (SPS)
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Le MAE de la Colombie demande des explications à l’ambassadeur marocain pour ingérence dans les affaires de la Colombie
Bogota, 31 mars 2011 (SPS) Le MAE de la Colombie a demandé des explications de l’ambassadeur marocain en Colombie, Noureddine Khalifa pour son ingérence « davantage dans les fonctions et les opinions politiques » du député Germain Navas Talero de la question du Sahara occidental, selon un communiqué du ministère des AE de la Colombie.Le ministère colombien des Affaires étrangères a tenu à rappeler à l’ambassadeur marocain que « toutes les communications dont les diplomates accrédités auprès de la Colombie ont l’intention de communiquer aux autorités de ce pays « doivent passées par le ministère des Affaires étrangères », selon les normes internationales.
D’autre part, M.Navas Talero a invoqué que l’ambassadeur du Maroc l’avait empêché à plusieurs reprises d’exercer ses droits en tant que parlementaire et citoyen colombien, rappelle-t-on de même source.
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L’Afrique du Sud réitère son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination
Pretoria, 31 mars 2011 (SPS) Le vice-ministre des Affaires étrangères d’Afrique du Sud, Marius Fransman, a réitéré mercredi le soutien de son pays au droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination à l’issue d’une réunion avec le coordinateur sahraoui avec la MINURSO, M’hamed Khadad, en visite de travail de quelques jours en Afrique du Sud, a indiqué un communiqué de l’ambassade de la RASD à Pretoria.« Nous réitérons la position constante du gouvernement d’Afrique du Sud au droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination », a déclaré Marius Fransman au cours de cette rencontre qui a eu lieu au siège du ministère des Affaires étrangères d’Afrique du Sud.
Pour sa part, Le diplomate sahraoui a informé son interlocuteur des derniers développements de la question du Sahara occidental et du processus de négociations entre le Front Polisario et le Maroc sous les auspices de l’ONU pour la recherche d’une solution définitive à la dernière colonie en Afrique par la voie d’un référendum juste et transparent devant permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit à l’autodétermination et à l’indépendance.
L’Afrique du Sud, le Nigeria et le Gabon sont les trois pays africains représentés au Conseil de sécurité qui débattra à la fin avril le renouvellement du mandat de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental, rappelle-t-on de même source.
La réunion a été assistée au niveau de l’Afrique du Sud par le directeur de l’Afrique du Nord auprès du MAE, Makina et de la prtie sahraouie par l’ambassadeur à Pretoria, Salah Alabd et Elmami Brahim, conseiller à l’ambassade..
L’ambassadeur sud-africain auprès de l’ONU, Baso Sangqu, aavit reçu lundi dernier la ministre de la Culture, Khadija Hamdi, en présence de délégués de l’Algérie, la Tanzanie, l’Ouganda et du Nigeria.
Durant cette réunion, , Baso Sangqu a appelé le Conseil de sécurité l’inclusion de la protection des droits de l’homme au Sahara occidental au mandat de la MINURSO, rappelle-t-on. (SPS)
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"La légalité internationale et les droits de l’homme au Sahara occidental", thème d’une conférence à Alicante (Espagne)
Alicante (Espagne), 31 mars 2011 (SPS) La question du Sahara occidental a été le sujet d’un débat de la deuxième conférence internationale, sous le thème : « la légalité internationale et les droits de l’homme au Sahara occidental », qui se tient du 29 mars au 01 avril 2011 à Alicante en Espagne, a indiqué le SG de l’Association internationale des juristes pour le Sahara occidental (AIJSO), M. Felipe Briones, dans un communiqué rendu publique mercredi.La conférence assistée par plus de 200 experts en droit international, spécialisés dans le conflit sahraoui, aura à débattre l’aspect juridique du conflit, la question des droits de l’homme et le pillage des ressources naturelles du Sahara occidental, a ajouté la même source.
Pour sa part, M. Briones a appelé la communauté internationale à « honorer ses engagements envers la solution du conflit du Sahara occidental à l’instar du Timor oriental » et à « mettre fin aux graves violations des droits de l’homme perpétrées par le Maroc dans les territoires occupés du Sahara occidental ».
Le SG de l’AIJSO a souligné que le peuple sahraoui a été le premier à mener la révolte contre les régimes dictatoriaux des pays arabes à travers le camp de protestation de Gdeim Izik près de la ville d’El Aaiun occupée en novembre dernier.
A cet égard , M. Briones s’est dit « optimiste quant à la reconnaissance des revendications légitimes du peuple sahraoui et de ses droits inaliénables à l’autodétermination et à l’indépendance ».
Pour Briones, « l’Espagne demeure la puissance administrative du Sahara occidental, qu’elle a abandonné à son sort en 1976 ».
Il est à rappeler que la première Conférence de l’Association internationale des juristes pour le Sahara occidental, a eu lieu en 2008 à Las Palmas aux Iles canaries. (SPS).
Alicante (Espagne), 31 mars 2011 (SPS) La question du Sahara occidental a été le sujet d’un débat de la deuxième conférence internationale, sous le thème : « la légalité internationale et les droits de l’homme au Sahara occidental », qui se tient du 29 mars au 01 avril 2011 à Alicante en Espagne, a indiqué le SG de l’Association internationale des juristes pour le Sahara occidental (AIJSO), M. Felipe Briones, dans un communiqué rendu publique mercredi.
La conférence assistée par plus de 200 experts en droit international, spécialisés dans le conflit sahraoui, aura à débattre l’aspect juridique du conflit, la question des droits de l’homme et le pillage des ressources naturelles du Sahara occidental, a ajouté la même source.
Pour sa part, M. Briones a appelé la communauté internationale à « honorer ses engagements envers la solution du conflit du Sahara occidental à l’instar du Timor oriental » et à « mettre fin aux graves violations des droits de l’homme perpétrées par le Maroc dans les territoires occupés du Sahara occidental ».
Le SG de l’AIJSO a souligné que le peuple sahraoui a été le premier à mener la révolte contre les régimes dictatoriaux des pays arabes à travers le camp de protestation de Gdeim Izik près de la ville d’El Aaiun occupée en novembre dernier.
A cet égard , M. Briones s’est dit « optimiste quant à la reconnaissance des revendications légitimes du peuple sahraoui et de ses droits inaliénables à l’autodétermination et à l’indépendance ».
Pour Briones, « l’Espagne demeure la puissance administrative du Sahara occidental, qu’elle a abandonné à son sort en 1976 ».
Il est à rappeler que la première Conférence de l’Association internationale des juristes pour le Sahara occidental, a eu lieu en 2008 à Las Palmas aux Iles canaries. (SPS).