
A cet effet, des organisations internationales ont été interpellées afin de briser ce silence, ce mur de la honte construit depuis les années 80 par le Maroc, et qui divise le Sahara Occidental en deux parties sur plus de 2000 km. Lors de cette rencontre placée sous le thème de « L’épopée du camp de Gdim Izik » et organisée sous le slogan « Promotion des femmes sahraouies pour la libération et la préservation des acquis », une énorme solidarité de la part des participantes étrangères ainsi que des Organisations non gouvernementales (ONG) a été exprimée envers le peuple sahraoui, et en particulier à la femme sahraouie qui mène une lutte incessante pour la liberté. Dans ce sens, le congrès se tient dans des conditions « exceptionnelles » a précisé la Secrétaire générale de l’UNFS, Mme. Fatma Mahdi, tant sur le plan international, régional que local. Evoquant la situation interne, elle a précisé que la question sahraouie traverse une « période difficile sur le plan international » et que le peuple sahraoui mène un véritable combat à tous les niveaux pour protéger les droits de l’Homme aussi bien dans les régions occupées qu’au sud du Maroc.
Dans un second temps, elle a dénoncé la position « immorale » de la France qui se place en faveur du Maroc et sa consécration de la politique de « deux poids deux mesures » qui domine les relations internationales. Les travaux du congrès se poursuivent par la présentation et le débat du rapport de l’Union pour la période (2009-2011). Les délégations étrangères se sont rendues, hier, à Ousserd, qui abritera des festivals locaux. Aujourd’hui, des visites seront organisées dans différents endroits, tels les établissements nationaux dont l’Hôpital national, le Musée national et le siège de l’Association des parents des détenus sahraouis. Face à ce terrible « mur de la honte » marocain, une délégation d’élus français ainsi que des représentants de la société civile doivent également y faire partie
Asma Harouz
Asma Harouz
Le Maghreb, 24/04/2011
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