Mois : mars 2011

  • Le RASD dénonce une manœuvre humiliante et indigne

    Une importante quantité d’huile de table destinée au peuple sahraoui est en souffrance depuis quelques jours au niveau du port d’Oran. Le Croissant-Rouge sahraoui a refusé de prendre en charge cette marchandise en provenance du Programme alimentaire mondial (PAM) du fait qu’elle est d’origine marocaine.
    En effet, le PAM, structure de l’ONU, a expédié vers le port d’Oran une quantité de 462 tonnes d’huiles de table destinée au peuple sahraoui. La marchandise était transportée dans 24 conteneurs appartenant à l’armateur danois Maersk Line. L’origine du produit (fabriqué par le Maroc) a été mentionnée sur les caisses et sur les étiquettes des bouteilles dans deux langues, le français et l’anglais. Les caisses en carton portaient aussi le sigle de l’organisation onusienne. Quant aux étiquettes des bouteilles, elles portaient le drapeau européen des 27 pays membres. 

    Le consul de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Oran, Said Filali, a fait une déclaration à ce sujet. Il a tenu à dénoncer «cet acte venant d’un pays qui a colonisé, depuis plus de 35 ans, le peuple sahraoui». «Il s’agit d’un don humanitaire venant d’un pays qui agresse le peuple sahraoui. Nous l’avons refusé car cette action ne répond pas aux conditions dans lesquelles sont organisées les actions humanitaires. Le peuple sahraoui ne peut pas accepter de consommer cette huile de table», a-t-il confié. 
    Les responsables de la RASD ont saisi les autorités du PAM, auteur de cet envoi, afin qu’elles reprennent possession de cette aide et de l’orienter vers une autre destination. «Le PAM a compris notre refus. Nous le remercions pour cette compréhension. Il reste à rappeler que le peuple sahraoui a appelé la communauté internationale à organiser un blocus économique contre le Maroc. En réponse à notre demande, le Maroc a acheté de l’huile alimentaire en l’offrant aux Sahraouis de manière à nous humilier. 

    Cela n’est pas acceptable ni politiquement, ni moralement et même du point de vue humanitaire. Nous sommes prêts à mourir de faim, mais jamais accepter à manger dans les mains marocaines tant qu’il continue (le Maroc) à agresser notre pays et notre peuple. Nous remercions le PAM d’avoir compris notre refus, malgré les besoins de notre peuple réfugié dans des camps depuis 35 ans», a précisé le responsable sahraoui dans sa déclaration. 

    Le consul de la RASD lance un appel aux forces internationales à intervenir pour libérer et sauver le peuple sahraoui de l’occupation marocaine au moment où elles se sont mobilisées pour protéger d’autres peuples, à l’instar des Libyens. «Notre peuple souffre depuis 35 ans. Nous lançons aujourd’hui cet appel d’intervention armée des forces internationales afin de mettre fin à l’agression marocaine qui dure depuis plus trois décennies», a tenu à ajouter M. Filali. 

    Les autorités marocaines, aidées et soutenues par des pays européens, ainsi que l’Organisation onusienne, ont commis une erreur grave impardonnable surtout dans le cadre du conflit Polisario-Maroc. Il est inconcevable que le PAM et la Commission européenne laissent passer une telle action «humiliante» envers une population qui fait face au colonialisme marocain. Cela démontre, pour les personnes averties, le mépris condamnable de l’ONU et de la Commission européenne vers la question sahraouie, au moment où on se précipite à intervenir pour «sauver» des populations entières au motif de droit humanitaire.
    A travers cette action, on se rend compte de la politique de deux poids, deux mesures, devenue le propre de l’ONU et de l’Union européenne quand il s’agit de certaines régions souffrant des affres de l’occupation illégale des territoires. L’Union européenne n’est pas à sa première bavure. Elle avait accepté de torpiller les accords internationaux pour exploiter les richesses halieutiques d’un territoire pourtant considéré par les Nations unies comme non autonome.
    Le Temps d’Algérie, 22/03/2011
  • Des dizaines de blessés après une manifestation à Casablanca

    Casablanca (Maroc), 16 mars 2011 (SPS) Des dizaines de personnes ont été blessées, certaines grièvement, mardi à Casablanca après que la police marocaine eut tenté de pénétrer au siège d’un parti de gauche où s’étaient réfugiés des manifestants, ont rapporté des témoins.

    Après la dispersion par la force d’un rassemblement pacifique pour réclamer des réformes politiques, des dizaines de manifestants se sont réfugiés à l’intérieur du siège du Parti socialiste unifié (PSU), d’opposition de gauche.

    Vers 14h GMT, les forces de l’ordre ont tenté d’y donner l’assaut, mais n’y sont pas parvenues face, notamment, à la résistance des manifestants. Des témoins, parmi lesquels plusieurs journalistes, ont vu que des dizaines de personnes avaient été blessées, certaines grièvement.

    « J’ai vu une femme enceinte et des jeunes filles sauvagement tabassées par la police. C’était d’une rare violence », a dit Hassan Hamdani, de l’hebdomadaire indépendant Tel Quel, présent lors de l’assaut.

    Un peu plus tôt, des militants du mouvement « Jeunes du 20 février », qui revendiquent des changements politiques de fond au Maroc, ont été empêchés violemment par la police d’organiser un rassemblement, le même jour à Casablanca, a-t-on appris auprès d’animateurs du mouvement.

    Selon, Oussama El Khlifi, un des principaux animateurs du mouvement qui a été libéré après son arrestation plus tôt par les forces de police, a précisé que d’autres activistes ont été également arrêtés, parmi eux Chahida Tifraz et Ahmed Mediani.

    « Toutes les personnes arrêtées ont été relâchées suite au sit-in de protestation, organisé par les manifestants devant le siège local du Parti socialiste unifié (PSU) », a-t-il déclaré, en ajoutant que « beaucoup de militants ont été blessés lors de l’intervention de la police ». (SPS)

  • AI demande de l’ONU la mise en place d’une composante des droits de l’homme au Sahara occidental

    New York 16 mars 2011 (SPS) Le SG de Amnesty International (AI), Salil Shetty a demandé de l’Organisation des Nations Unies la mise en place d’une composante des droits humains au sein de la mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso).

    Lors d’une réunion mardi avec le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon à New York, Shetty a exhorté l’ONU à inclure la question des droits humains dans le mandat de sa mission au Sahara occidental.

    « Aujourd’hui plus que jamais, nous avons besoin que les Nations unies s’emploient à placer les droits fondamentaux au cœur des réformes en Afrique du Nord et au Moyen-Orient », a déclaré Salil Shetty.

    « L’ONU doit saisir l’occasion de se rapprocher des mouvements de jeunes et des organisations de la société civile qui ont tant fait pour promouvoir les droits humains et la réforme politique dans la région », a-t-il ajouté.

    De son côté, Ban Ki-Moon a assuré Salil Shetty que l’ONU faisait tout ce qui était en son pouvoir pour remédier aux problèmes relatifs aux droits humains en général, tout en admettant que certaines attentes n’étaient pas encore satisfaites, notamment dans le domaine de la prévention des violations des droits humains et de l’impunité dont jouissent leurs auteurs. (SPS)

  • La Tunisie appelle à une solution au conflit du Sahara occidental conformément à la légalité internationale

    Tunis, 16 mars 2011.- Le premier ministre tunisien, Béji Caïd Essebsi a déclaré mercredi, la nécessité de trouver une solution politique et définitive à la question du Sahara occidental conformément à la légalité internationale pour la relance de l’Union du Maghreb arabe (UMA).

    « Il est important de trouver une solution politique et définitive à cette question conformément à la légalité internationale », car elle « constitue un obstacle » à l’Union du Maghreb Arabe (UMA), a déclaré Béji Caïd Essebsi à la fin d’une visite qui l’a conduit en Algérie et au Maroc.

    Lors d’un entretien avec le roi du Maroc Mohammed VI, le premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi a insisté sur la nécessaire relance de l’UMA. Un déblocage qui passe, selon lui, « par la résolution du problème du Sahara occidental », rappelle-t-on. (SPS)

  • Transfert de trois prisonniers politiques sahraouis de la prison marocaine d’Oukacha vers la prison de Salé

    Casablanca (Maroc), 12 mars 2011 (SPS) Les autorités d’occupation marocaines ont procédé mercredi, au transfert des prisonniers politiques sahraouis, Ali Salem Tamek, Brahim Dahane et Hammadi Nassiri de la prison d’Oukacha (Casablanca) vers celle de Salé (Rabat), a-t-on appris de source judiciaire sahraouie.

    Les trois prisonniers politiques sahraouis ont été transférés de la prison de Salé où ils croupissaient depuis octobre 2009, en novembre dernier vers la prison d’Oukacha, a rappelé la même source.

    Ces mêmes militants sahraouis des droits humains ont été arrêtés en octobre 2009 en compagnie de Mme Degja Lachgar, Saleh Loubeihi, Rachid Sghayer et Yahdih Ettarouzi. Ils sont accusés d’ »atteinte à la sécurité de l’Etat » pour avoir effectué du 26 septembre au 6 octobre 2009 une visite dans les camps de réfugiés sahraouis et les territoires libérés de la RASD, rappelle-t-on . (SPS)

  • La question des droits de l’homme au Sahara occidental n’est pas négociable, ni un marchandage politique (diplomate sahraoui)

    Bruxelles, 12 mars 2011 (SPS) Le représentant du Front Polisario en Europe, M. Mohamed Beissat a indiqué que « la question des droits de l’homme au Sahara occidental n’est pas négociable et non marchandage politique, sinon des engagements qui doivent être respectés et mis en oeuvre immédiatement ».

    Réagissant aux déclarations du ministre marocain des Affaires étrangères, Taieb Fassi Fahri, selon lesquelles, « la partie sahraouie aurait rejeté l’inclusion des droits de l’homme durant la dernière réunion de Malte », M. Beissat a précisé que les droits de l’homme « ne sont pas un sujet de négociation ni de marchandage politique ».

    « De telles déclarations reflètent la mauvaise intention et l’absence d’une volonté politique » chez la partie marocaine dans la recherche d’une solution politique juste et durable devant permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance, a-t-il estimé.

    « Si le MAE marocain prenait cette question au sérieux, il doit s’adresser au gouvernement de son pays pour libérer plus de 120 prisonniers politiques sahraouis, faire la lumière sur le sort de plus de 500 disparus et 151 prisonniers de guerre sahraouis aux mains du Maroc », a souligné le diplomate sahraoui.

    M. Beissat a enfin insisté sur la nécessité de la mise en place d’un mécanisme onusien pour la protection et la surveillance des droits humains dans les territoires occupés du Sahara occidental, appelant à ouvrir le territoire aux observateurs internationaux, aux organisations des droits humains, aux ONG et aux médias étrangers qui souhaitent se rendre pour s’enquérir de visu de la situation des droits de l’Homme qui prévaut dans ces territoires. (SPS)

  • Fathallah Arsalan : Le temps des constitutions octroyées est révolu !

    Commentant la révision de la constitution, annoncée par le Roi, M. Fathallah Arsalan, porte-parole du Mouvement Al Adl Wal Ihsane a donné au site aljamaa.net la déclaration suivante :

    Après trois semaines de mouvements de protestation populaire réprimés sauvagement par le makhzen et dont le bilan s’élève à plusieurs martyrs et à un nombre non défini de blessés, sans parler de verdicts très sévères et prononcés à la hâte contre les manifestants détenus, le discours du Roi est venu pour annoncer une mesure officielle, au sujet de laquelle nous apportons les observations suivantes :

    1. Le discours a annoncé un amendement constitutionnel qui sera opéré selon le même schéma adopté aux constitutions précédentes, ce qui en fait une constitution octroyée par décision individuelle ; et ce depuis la désignation de la commission, jusqu’à la définition de ses conditions, de ses critères et ses restrictions, comme de son champ d’action, de ses délais et de l’évaluation de ses résultats. Ce qui veut dire qu’elle est démunie des plus simples exigences requises pour une constitution démocratique, qui veulent que la commission émane du peuple, qu’elle ait une liberté d’action et de réflexion sans lignes rouges, ni restrictions, que ses décisions soient indépendantes et qu’elle puisse se référer au seul peuple pour trancher. Ceci, bien-sûr, après avoir ouvert la possibilité à toutes les composantes pour participer librement au débat.

    Ceci n’étant pas le cas, et cette condition étant décisive, elle a été la grande absente dans la gestion officielle de l’affaire. Comment peut-on alors concevoir une constitution populaire démocratique alors qu’elle demeure octroyée par une seule partie qui s’en accapare la conception et la médiatisation, tout en y interdisant aux opposants d’agir et de s’exprimer librement. C’est là exactement le même climat qui a vu naître les constitutions précédentes taillées sur mesure et dont les résultats étaient connus d’avance. Dans ce climat où règne cette mentalité de tutelle exercée sur le peuple, et où l’on continue à spolier la volonté du peuple, le référendum ne serait autre chose qu’une carte muette déposée dans une fausse urne qui illustre cette obstination à produire une constitution pérennisant l’hégémonie et le despotisme.

    Ce qui a été annoncé démontre l’absence de toute volonté de changement réel, comme il prouve une volonté affirmée de compter sur des promesses et des vœux qui ont déjà fait leurs preuves pour absorber les colères populaires.

    Ce qui est demandé clairement : une assemblée constituante, émanant du peuple, dans sa forme comme dans son contenu et sa composition, et qui produirait un changement constitutionnel essentiel sur lequel s’accorderaient toutes les composantes du peuple marocain, sans exclusion aucune.

    2. Les prérogatives du roi et les comportements politico-économiques de l’institution royale et de son entourage constituent l’essence du problème, sinon le problème même. Comment donc seraient-elles la solution, toute la solution ?

    3. Dans ce qui a été annoncé, il y a pérennisation de la sacralité qui constitue un véritable problème, au niveau religieux comme aux niveaux légal et rationnel. Ce principe est le seul apanage de Dieu, comme l’est celui de l’infaillibilité pour Son Messager – Prière et Salut sur lui.

    4. Le discours passe sous silence la question du makhzen économique, celle du pillage de la richesse nationale, la paupérisation du peuple et la confiscation de son droit au travail, à l’enseignement, à la médication et au logement. Comment peut-on alors concevoir une quelconque réforme alors qu’une hégémonie effroyable est exercée sur les richesses du pays ?

    5. En l’absence des principes précités qui constituent les composantes essentielles d’une véritable volonté de changement, il n’y aura aucun autre objectif de ce qui a été annoncé que celui de gagner du temps pour contenir la colère du peuple et de lui faire perdre une opportunité véritable de faire aboutir ses réclamations très légitimes.

    Aljamaa.net, 10/03/2011

  • Des manifestants à Rabat réclament un Etat de droit

    Plusieurs centaines de manifestants, des jeunes en majorité, ont participé dimanche à un rassemblement éclair devant le Parlement marocain à Rabat pour réclamer «un État de droit» et des réformes politiques et sociales «radicales» au Maroc.

    Plusieurs centaines de manifestants, des jeunes en majorité, ont participé dimanche à un rassemblement éclair devant le Parlement marocain à Rabat pour réclamer «un État de droit» et des réformes politiques et sociales «radicales» au Maroc. Les manifestants répondaient à un appel lancé via Facebook, soutenu par des militants de défense des droits de l’homme. Ils se sont rassemblés dans le centre de la capitale marocaine avant de se diriger vers le Parlement où ils se sont figés pendant quelques minutes, faisant le V de la victoire. A Casablanca, plusieurs centaines de personnes, selon un journaliste de l’AFP, se sont réunies sans incident sur la place Mohammed V, dans le centre-ville, portant des pancartes avec les mots «dignité», «justice sociale», «non au cumul du pouvoir et de la fortune». 

    Dans la foule se trouvaient de nombreux membres de l’important mouvement islamiste Justice et Bienfaisance, une organisation non reconnue, mais tolérée, qui a récemment appelé à un «changement démocratique urgent» au Maroc. Un autre rassemblement d’une centaine de manifestants a eu lieu à Tanger, dans le nord du Maroc. Les forces de l’ordre sont intervenues pour disperser un groupe de jeunes venus perturber la manifestation, selon les autorités locales. «Nous ne voulons pas de réformes ponctuelles, nous voulons un changement radical», affirmait Kamilia Raouyne, une étudiante de 20 ans venue manifester à Rabat, portant sur la poitrine une pancarte avec les mots «la femme», un morceau de scotch représentant un bâillon sur les lèvres. La jeune fille voulait attirer l’attention sur la condition des femmes au Maroc, expliquant que «le mariage des mineurs est toujours autorisé, que la polygamie existe toujours, que le travail des femmes est moins payé que celui des hommes». «Nous voulons un État de droit, une Constitution qui respecte les droits de l’homme», lançait un autre manifestant, Ali Ayman, étudiant en art dramatique de 20 ans. 
  • Tlemcen : 30 tonnes de cuivre saisies

    La brigade régionale de lutte contre les stupéfiants de la douane de Tlemcen a mis la main, hier, à 6h30, sur deux véhicules de gros tonnage, de type Shackman, contenant une quantité importante de cuivre rouge, jaune et blanc, estimée à 30 tonnes.

    Les douaniers, en barrage camouflé à la sortie de l’autoroute Est-Ouest étaient intrigués par la marchandise suspecte, du gravier provenant du nord du pays à destination de la frontière avec le Maroc. Interceptés, les deux camions contenaient, sous le gravier, du cuivre. Les deux conducteurs, originaires de Chlef, passeront aux aveux : le chargement prohibé a été effectué dans la wilaya de Chlef et était destiné vers le tracé frontalier pour être acheminé ensuite au Maroc. La valeur marchande est estimée à 10 milliards de centimes. Après audition, les mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République qui les a placés sous mandat de dépôt.          
  • Des dizaines de blessés dans une manifestation à Tiznit

    Tiznit (Maroc) 06 mars 2011 (SPS) La répression violente des forces de sécurité marocaines contre une manifestation pacifique tenue samedi à Tiznit, demandant un changement au Maroc, a fait selon un premier bilan des dizaines de blessés, a rapporté dimanche, la presse marocaine.

    Les mêmes sources ont indiqué l’existence des militants de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) parmi les blessés, réaffirmant la détermination des manifestants à poursuivre leurs mouvements pour un changement au Maroc.

    Au moins 6 personnes auraient trouvés la mort depuis le début des protestations au Maroc et des centaines de blessés dans différentes villes du Maroc, alors que des dizaines ont été jugés pour avoir mener des mouvements de protestation.

    Le parti ‘Ennahj Eddimocrati’ a appelé, dans un communiqué, le peuple marocain à « rester uni pour résister à la répression et les tentatives menées par le régime marocain pour faire taire les revendications légitimes du peuple appelant à un changement, à une vie décente et à éliminer la tyrannie d’Etat au Maroc ».

    Dans ce contexte des marches de protestation sont prévues dimanche dans plusieurs villes marocaines pour réclamer un changement à l’appel de la coordination de soutien au mouvement du 20 février. (SPS)