Année : 2010

  • Le Danemark « profondément préoccupé » par les développements au Sahara occidental

    Copenhague (Danemark) 25/12/2010 (SPS) La ministre danoise des affaires étrangères, Mme Lene Espersen, a exprimé samedi, sa « profonde préoccupation » par les développements au Sahara occidental, notamment après l’assaut meurtrier perpétré par l’armée marocaine pour le démantèlement du camp de protestation à Gdeim Izik, prèsde la ville occupée d’El Aaiun.

    « Je suis profondément préoccupée par les développements au Sahara occidental », a déclaré Mme Espersen dans une lettre adressée à l’Organisation danoise Afrika Kontakt, estimant que l’attaque des forces de sécurité marocaines à l’encontre le camp de protestation au Sahara Occidental, le 8 novembre dernier, où des dizaines de personnes ont été tuées et des milliers de blessés, « est formellement regrettable ».

    La ministredanoise a exprimé le soutien de son pays à l’extension du mandat de la MINURSO « pour inclure la protection et la surveillance de la situation des droits humains au Sahara occidental », ainsi que l’envoi d’une mission d’enquête onusienne sur les événements récents dans la ville occupée d’El Aaiun.

    Elle a en outre estimé qu’un éventuel renouvellement de l’accord de pêche entre l’union européenne et le Maroc n’excluant pas les eaux territoriales du Sahara occidental, « est une violation du droit international et du droit légitime du peuple sahraoui à jouir de ses ressources naturelles et haliétiques ».

    Mme Lene Espersen, a, enfin réaffirmé « le soutien de son pays aux efforts des Nations Unies pour trouver une solution mutuellement acceptable au conflit, sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité ». (SPS)

  • Deux militantes sahraouies arrêtées à Casablanca (Maroc) pour leur participation au XVIIème FMJE

    Casablanca (Maroc), 27/12/2010 (SPS) Les services de renseignements marocains ont arrêté dimanche, à l’aéroport de Casablanca (Maroc) les militantes sahraouies des droits humains, Kalthoum Bourhimi et Mariam Lebsir à leur retour d’Afrique du sud où elles avaient participé au XVIIème Festival mondial de la jeunesse et des étudiants, qui s’est tenu à Pretoria du 13 au 21 décembre, a-t-on appris de source judiciaire sahraouie.

    « Les autres membres de la délégation qui les accompagnaient ont été victimes de harcèlement, de provocation et d’un contrôle drastique de la part des autorités d’occupation marocaines, dans le cadre d’une campagne d’arrestations contre les Sahrouis qui lèvent leur voix revendiquer le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », a ajouté la même source.

    Par ailleurs, les autorités d’occupation marocaine avaient arrêté récemment 11 militants sahraouis des droits humains qui tentaient rejoindre la délégation sahraouie au XVIIème FMJE depuis les aéroports d’El Aaiun (Sahara occidental) et Casablanca (Maroc).

    La délégation sahraouie au Festival XVII mondiale de la jeunesse et des étudiants, avait averti depuis Pretoria contre une éventuelle arrestation des 29 activistes sahraouis à leur retour dans les territoires occupés ou au Maroc, rappelle-t-on. (SPS)

  • Visite d’une délégation cubaine dans les camps de réfugiés sahraouis

    Chahid El Hafed, 27/12/2010 (SPS) Une délégation cubaine conduite par le directeur département du Maghreb Arabe et l’Afrique auprès du ministère de la Culture, Gobier Bardo entamera lundi, une à visite de travail de trois jours dans les camps de réfugiés sahraouis dans le cadre de la solidarité avec la lutte du peuple sahraoui pour son indépendance, a-t-on appris de source proche du Ministère de la Culture de la RASD.

    La délégation cubaine sera reçue par la ministre de la culture, Khadija Hamdi et visitera des institutions sahraouies. Elle animera également aux côtés des groupes sahraouis des concerts et des soirées artistiques,a ajouté la même source.

    La ministre de la Culture, Khadija Hamdi avait effectué une visite à Cuba en 2009 où elle avait été témoin de l’expérience cubaine dans le domaine de la culturelle et sa contribution au développement et la promotion de l’État moderne de Cuba, rappelle-t-on. (SPS)

  • Le Danemark "profondément préoccupé" par les développements au Sahara occidental

    Copenhague (Danemark) 25/12/2010 (SPS) La ministre danoise des affaires étrangères, Mme Lene Espersen, a exprimé samedi, sa « profonde préoccupation » par les développements au Sahara occidental, notamment après l’assaut meurtrier perpétré par l’armée marocaine pour le démantèlement du camp de protestation à Gdeim Izik, prèsde la ville occupée d’El Aaiun.

    « Je suis profondément préoccupée par les développements au Sahara occidental », a déclaré Mme Espersen dans une lettre adressée à l’Organisation danoise Afrika Kontakt, estimant que l’attaque des forces de sécurité marocaines à l’encontre le camp de protestation au Sahara Occidental, le 8 novembre dernier, où des dizaines de personnes ont été tuées et des milliers de blessés, « est formellement regrettable ».

    La ministredanoise a exprimé le soutien de son pays à l’extension du mandat de la MINURSO « pour inclure la protection et la surveillance de la situation des droits humains au Sahara occidental », ainsi que l’envoi d’une mission d’enquête onusienne sur les événements récents dans la ville occupée d’El Aaiun.

    Elle a en outre estimé qu’un éventuel renouvellement de l’accord de pêche entre l’union européenne et le Maroc n’excluant pas les eaux territoriales du Sahara occidental, « est une violation du droit international et du droit légitime du peuple sahraoui à jouir de ses ressources naturelles et haliétiques ».

    Mme Lene Espersen, a, enfin réaffirmé « le soutien de son pays aux efforts des Nations Unies pour trouver une solution mutuellement acceptable au conflit, sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité ». (SPS)

  • Algérie : 26,5 tonnes de kif saisies en 2010

    SELON LE DIRECTEUR DE L’OFFICE DE LUTTE CONTRE LA DROGUE : 26,5 tonnes de kif saisies en 2010

    Le nombre de toxicomanes en Algérie a avoisiné les 30 000, les dix dernières années. Les statistiques font froid au dos et les chiffres son effrayants. Autrement dit, la consommation de la drogue dans notre pays est un phénomène qui prend quotidiennement des proportions inquiétantes. Un phénomène qui n’épargne aucune couche de la société. La consommation de la drogue est également une menace constante, dans les villes tout comme dans les zones rurales, y compris dans les milieux scolaires, de même dans les universités, a regretté hier, le directeur de l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT). 

     
    Lors d’une conférence portant sur la consommation de la drogue et ses répercussions sur les sociétés, organisée au Conseil de la Nation, Abdelmalek Sayeh, a indiqué en outre que 85 % des consommateurs de la drogue dans notre pays sont âgés de moins de 35 ans, dont 95% sont du sexe masculin et les 5% restant sont des filles. Et d’ajouter dans ce sillage que 2030 toxicomanes ont été pris en charge entre 1998 et 2009 dans les différents centres hospitaliers dépendant du ministère de la Santé. 
     
    Abordant les opérations de saisies menées par les différents corps de sécurité, le président de l’ONCLDT, a relevé que 26,5 tonnes de cannabis ont été saisies en 2010, un chiffres en baisse par rapport à l’année dernière où 74,643 tonnes de cannabis ont été saisies. Un chiffre qui conjugue selon lui les efforts doublés des services de sécurité, chacun à son niveau, quoi que les frontières Ouest, notamment Oran, demeure la plaque tournante du trafic de la drogue. A l’occasion, le directeur de l’ONCLDT, sans pour autant cacher son inquiétude à ce que le prix du joint du cannabis soit moins cher que la cigarette ordinaire dans les années à venir, relèvera que le danger réel est le fait que notre pays partage les mêmes frontières terrestres avec l’un des pays les plus producteurs du cannabis, le Maroc en l’occurrence. Lequel, Maroc, selon lui qui détient pas moins de 60 % de la production mondiale du cannabis, avec plus de 56 000 tonnes en 2010, dont une majeure partie, transite par le sol algérien pour être acheminée vers d’autres pays d’Europe ainsi que vers les pays du Sahel, là ou le commerce de la drogue est directement lié à AQMI qui en fait, à ses dires, une de ses rentrées financières. 
     
    Pour ce faire, ajoutera Abdelmalek Sayeh, les narcotrafiquants ne lésinent pas sur les moyens. « Pour bâtir cet empire qui génère des milliards de dollars annuellement, les narcotrafiquants usent de tous les moyens possibles. À commencer par des armes redoutables jusqu’à un matériel de télécommunication très sophistiqué », dira-t-il. Par ailleurs, le directeur de l’Oncldt estimera que nul ne peut aborder le sujet de la drogue sans souligner le caractère grave de ce fléau qui préoccupe désormais au plus haut point tous les États et les sociétés de la Planète. « Il n’est pas exagéré en effet d’affirmer que la drogue constitue de nos jours au même titre que d’autres fléaux des temps modernes tels que le terrorisme, le blanchiment d’argent et le sida, une menace réelle des peuples et un obstacle majeur à leur développement », soulignera- t-il. Car, enchainera l’orateur, il est tout a fait évident que le trafic de drogue, en plus du fait qu’il constitue l’une des formes les plus dangereuses du crime organisé transnational est étroitement lié aux autres fléaux. Il occupe le deuxiéme rang mondial après celui de la vente des armes.
    Farid Houali
    Le Courrier d’Algérie, 27/12/2010
  • L’AMDH, une soldate algérienne ?

    Samedi dernier, M. Abd-el-Ilah Benkirane, le SG du Parti justice et développement du Maroc, n’a pas pu s’empêcher de revenir une énième fois sur le conflit qui oppose depuis 35 années le royaume au peuple sahraoui. Nous sommes dans notre Sahara et nous le défendrons comme nous défendrons n’importe quelle région de notre patrie. Les manœuvres adverses ne nous aurons pas», disait-il à l’issue de la session ordinaire de son conseil national». Le lendemain, c’est-à-dire hier, l’une de ses connaissances chez nous, en l’occurrence Aboudjerra Soltani, le patron du MSP, parti islamiste aussi bon teint que le PJD, prenait une délégation et se rendait chez nos hôtes sahraouis à Tindouf pour une séance de fidélité de deux jours. L’homme ira à l’école Mahfoud Nahnah de Mheiriz, une localité des territoires libérés à la frontière mauritanienne, là ou fut attrapé puis relâché Ould Salma, le policier félon passé aux oubliettes, le makhzen jugeant qu’il ne lui sert plus à rien. Gdeim Izik a tout changé. 
    L’événement sanglant a en effet opposé un retentissant démenti aux versions d’Ould Salma qui affirmait aux gens que les Sahraouis des territoires occupés, des territoires libérés, ceux de la diaspora et des camps des réfugiés rêvaient tous de baiser cette majestueuse main qui savait si bien les corriger. A tous ces gens acquis au Polisario, parce qu’il s’était justement déjà posé, du temps du Tercio, comme le fer de lance de la lutte sahraouie, il disait que ce mouvement n’était pas aussi beau que le makhzen et qu’il fallait le troquer avec le Corcas, produit plus… fidèle, plus… honnête. Mais il n’y a pas qu’Ould Salma que Gdeim Izik a mis sur la touche. 
    Cet événement «historique» a eu l’effet d’un véritable séisme politique dont les répliques se manifestent encore jusqu’à nos jours sur la scène nationale marocaine. La commission d’enquête montée par le Maroc officiel pour mettre hors de lumière les graves incidents des 8 et 9 novembre s’apprêterait elle-même à en imputer la responsabilité à Mohamed Jalmous, l’ancien wali d’El-Ayoun, diligemment limogé en son temps. Une conclusion qui rejoint quelque part celle de la respectable AMDH. Pour une fois, on ne pointe pas le doigt sur notre pays. A moins d’accuser Alger d’être l’officier traitant des Jalmous et de l’AMDH.
    m. z. Mohamed_zaaf@yahoo.fr
    Le Jeune Indépendant, 27/12/2010
  • Sahraouis et Palestiniens : invités d’honneur

    En bref Soirées de Danse contemporaine
    Le 2e Festival culturel international de la danse contemporaine, auquel ont participé 13 pays, a pris fin, jeudi soir, au théâtre national algérien Mahieddine Bachtarzi (Alger). La clôture a été marquée par une cérémonie de remise de trophées aux lauréats du concours, organisé dans le cadre de cette édition et auquel ont pris part dix formations.  Le 1er prix a été attribué à la compagnie d’Hervé Koubi (France), tandis que les 2e et 3e prix ont été décernés respectivement au Collectif des jeunes artistes marocains et à la Compagnie nationale de danse de Côte d’Ivoire. 
    Le prix spécial du jury est revenu à la troupe de danse de la maison de la culture de Saïda. Le chorégraphe El Hadi Cherifa a également été honoré à cette occasion, et un hommage à titre posthume a été rendu au dramaturge Mustapha Kateb et au danseur de ballet Hadj Brahim Yacine. 
    Des trophées ont aussi été remis aux pays invités d’honneur de cette édition, à savoir la République arabe sahraouie démocratique (le Sahara Occidental envahie par le Maroc en 1975, ndds) et la Palestine. Aux côtés des neuf groupes de danse contemporaine, venus de plusieurs wilayas, ont participé à cette rencontre les ensembles artistiques de Tunisie, des Etats-Unis, de Suède, de Syrie, du Portugal, de France, du Mali, du Maroc, de Georgie, de Côte d’Ivoire, d’Espagne, du Liban, d’Irak et d’Italie. Le programme de ce festival comportait des spectacles ainsi que des ateliers et des conférences autour de la danse.
    El Watan, 27/12/2010
  • Algérie : 26,5 tonnes de kif saisies en 2010

    SELON LE DIRECTEUR DE L’OFFICE DE LUTTE CONTRE LA DROGUE : 26,5 tonnes de kif saisies en 2010

    Le nombre de toxicomanes en Algérie a avoisiné les 30 000, les dix dernières années. Les statistiques font froid au dos et les chiffres son effrayants. Autrement dit, la consommation de la drogue dans notre pays est un phénomène qui prend quotidiennement des proportions inquiétantes. Un phénomène qui n’épargne aucune couche de la société. La consommation de la drogue est également une menace constante, dans les villes tout comme dans les zones rurales, y compris dans les milieux scolaires, de même dans les universités, a regretté hier, le directeur de l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT). 

     
    Lors d’une conférence portant sur la consommation de la drogue et ses répercussions sur les sociétés, organisée au Conseil de la Nation, Abdelmalek Sayeh, a indiqué en outre que 85 % des consommateurs de la drogue dans notre pays sont âgés de moins de 35 ans, dont 95% sont du sexe masculin et les 5% restant sont des filles. Et d’ajouter dans ce sillage que 2030 toxicomanes ont été pris en charge entre 1998 et 2009 dans les différents centres hospitaliers dépendant du ministère de la Santé. 
     
    Abordant les opérations de saisies menées par les différents corps de sécurité, le président de l’ONCLDT, a relevé que 26,5 tonnes de cannabis ont été saisies en 2010, un chiffres en baisse par rapport à l’année dernière où 74,643 tonnes de cannabis ont été saisies. Un chiffre qui conjugue selon lui les efforts doublés des services de sécurité, chacun à son niveau, quoi que les frontières Ouest, notamment Oran, demeure la plaque tournante du trafic de la drogue. A l’occasion, le directeur de l’ONCLDT, sans pour autant cacher son inquiétude à ce que le prix du joint du cannabis soit moins cher que la cigarette ordinaire dans les années à venir, relèvera que le danger réel est le fait que notre pays partage les mêmes frontières terrestres avec l’un des pays les plus producteurs du cannabis, le Maroc en l’occurrence. Lequel, Maroc, selon lui qui détient pas moins de 60 % de la production mondiale du cannabis, avec plus de 56 000 tonnes en 2010, dont une majeure partie, transite par le sol algérien pour être acheminée vers d’autres pays d’Europe ainsi que vers les pays du Sahel, là ou le commerce de la drogue est directement lié à AQMI qui en fait, à ses dires, une de ses rentrées financières. 
     
    Pour ce faire, ajoutera Abdelmalek Sayeh, les narcotrafiquants ne lésinent pas sur les moyens. « Pour bâtir cet empire qui génère des milliards de dollars annuellement, les narcotrafiquants usent de tous les moyens possibles. À commencer par des armes redoutables jusqu’à un matériel de télécommunication très sophistiqué », dira-t-il. Par ailleurs, le directeur de l’Oncldt estimera que nul ne peut aborder le sujet de la drogue sans souligner le caractère grave de ce fléau qui préoccupe désormais au plus haut point tous les États et les sociétés de la Planète. « Il n’est pas exagéré en effet d’affirmer que la drogue constitue de nos jours au même titre que d’autres fléaux des temps modernes tels que le terrorisme, le blanchiment d’argent et le sida, une menace réelle des peuples et un obstacle majeur à leur développement », soulignera- t-il. Car, enchainera l’orateur, il est tout a fait évident que le trafic de drogue, en plus du fait qu’il constitue l’une des formes les plus dangereuses du crime organisé transnational est étroitement lié aux autres fléaux. Il occupe le deuxiéme rang mondial après celui de la vente des armes.
    Farid Houali
    Le Courrier d’Algérie, 27/12/2010
  • L’AMDH, une soldate algérienne ?

    Samedi dernier, M. Abd-el-Ilah Benkirane, le SG du Parti justice et développement du Maroc, n’a pas pu s’empêcher de revenir une énième fois sur le conflit qui oppose depuis 35 années le royaume au peuple sahraoui. Nous sommes dans notre Sahara et nous le défendrons comme nous défendrons n’importe quelle région de notre patrie. Les manœuvres adverses ne nous aurons pas», disait-il à l’issue de la session ordinaire de son conseil national». Le lendemain, c’est-à-dire hier, l’une de ses connaissances chez nous, en l’occurrence Aboudjerra Soltani, le patron du MSP, parti islamiste aussi bon teint que le PJD, prenait une délégation et se rendait chez nos hôtes sahraouis à Tindouf pour une séance de fidélité de deux jours. L’homme ira à l’école Mahfoud Nahnah de Mheiriz, une localité des territoires libérés à la frontière mauritanienne, là ou fut attrapé puis relâché Ould Salma, le policier félon passé aux oubliettes, le makhzen jugeant qu’il ne lui sert plus à rien. Gdeim Izik a tout changé. 
    L’événement sanglant a en effet opposé un retentissant démenti aux versions d’Ould Salma qui affirmait aux gens que les Sahraouis des territoires occupés, des territoires libérés, ceux de la diaspora et des camps des réfugiés rêvaient tous de baiser cette majestueuse main qui savait si bien les corriger. A tous ces gens acquis au Polisario, parce qu’il s’était justement déjà posé, du temps du Tercio, comme le fer de lance de la lutte sahraouie, il disait que ce mouvement n’était pas aussi beau que le makhzen et qu’il fallait le troquer avec le Corcas, produit plus… fidèle, plus… honnête. Mais il n’y a pas qu’Ould Salma que Gdeim Izik a mis sur la touche. 
    Cet événement «historique» a eu l’effet d’un véritable séisme politique dont les répliques se manifestent encore jusqu’à nos jours sur la scène nationale marocaine. La commission d’enquête montée par le Maroc officiel pour mettre hors de lumière les graves incidents des 8 et 9 novembre s’apprêterait elle-même à en imputer la responsabilité à Mohamed Jalmous, l’ancien wali d’El-Ayoun, diligemment limogé en son temps. Une conclusion qui rejoint quelque part celle de la respectable AMDH. Pour une fois, on ne pointe pas le doigt sur notre pays. A moins d’accuser Alger d’être l’officier traitant des Jalmous et de l’AMDH.
    m. z. Mohamed_zaaf@yahoo.fr
    Le Jeune Indépendant, 27/12/2010
  • Sahraouis et Palestiniens : invités d’honneur

    En bref Soirées de Danse contemporaine
    Le 2e Festival culturel international de la danse contemporaine, auquel ont participé 13 pays, a pris fin, jeudi soir, au théâtre national algérien Mahieddine Bachtarzi (Alger). La clôture a été marquée par une cérémonie de remise de trophées aux lauréats du concours, organisé dans le cadre de cette édition et auquel ont pris part dix formations.  Le 1er prix a été attribué à la compagnie d’Hervé Koubi (France), tandis que les 2e et 3e prix ont été décernés respectivement au Collectif des jeunes artistes marocains et à la Compagnie nationale de danse de Côte d’Ivoire. 
    Le prix spécial du jury est revenu à la troupe de danse de la maison de la culture de Saïda. Le chorégraphe El Hadi Cherifa a également été honoré à cette occasion, et un hommage à titre posthume a été rendu au dramaturge Mustapha Kateb et au danseur de ballet Hadj Brahim Yacine. 
    Des trophées ont aussi été remis aux pays invités d’honneur de cette édition, à savoir la République arabe sahraouie démocratique (le Sahara Occidental envahie par le Maroc en 1975, ndds) et la Palestine. Aux côtés des neuf groupes de danse contemporaine, venus de plusieurs wilayas, ont participé à cette rencontre les ensembles artistiques de Tunisie, des Etats-Unis, de Suède, de Syrie, du Portugal, de France, du Mali, du Maroc, de Georgie, de Côte d’Ivoire, d’Espagne, du Liban, d’Irak et d’Italie. Le programme de ce festival comportait des spectacles ainsi que des ateliers et des conférences autour de la danse.
    El Watan, 27/12/2010