Année : 2010

  • Le Gouvernement sahraoui présente ses condoléances à la famille du grand journaliste Ricardo Vázquez-Prada

    Chahid El Hafed, 27/12/2010 (SPS) Le Gouvernement de la République sahraouie a adressé lundi, ses plus sincères condoléances à la famille du grand journaliste espagnol, Ricardo Vázquez-Prada, décédé vendredi dernier à l’âge de 68 ans.

    « Nous avons appris avec un grand regret la triste nouvelle de la mort du grand journaliste, écrivain et poète Ricardo Vázquez-Prada », a écrit le ministre de l’infrmation, Mohamed Elmami Tamek dans une lettre adressée à la famille du défunt, exprimant « les condoléances et le soutien du gouvernement et du peuple sahraouis à la famille dans ces moments difficiles ».

    Le défunt a également fait partie du peuple sahraoui et un ami fidèle et solidaire avec la juste cause de ce peuple qu’il a rigoureusement défendu jusqu’au dernier moment de sa vie, a ajouté le texte.

    « Le peuple sahraoui, au côté de la famille du défunt et tous les défenseurs de la liberté et de justice en Aragon, en Espagne et dans le monde, auraient perdu en la personne de Ricardo Vázquez-Prada, un de leurs proches et chers », a regretté le ministre de l’information.

    Une lettre similaire a été aussi adressée à Mme Mercedes Saavedra, presidente de l’Asociation « Um Draiga », des Amis du peuple sahraoui à Aragon (Espagne), dont il fut le premier président, rappelle-t-on. (SPS)

  • Arrestation d’un défenseur sahraoui des droits humains à El Aaiun occupée

    El Aaiun (territoires occupés), 27/12/2010 (SPS) La police marocaine a arrêté samedi, le défenseur sahraoui des droits humains, Sidahmed Lamjayed, « sous prétexte d’avoir un madat d’arrêt à son encontre de la part du procureur du roi », a indiqué une source judiciaire sahraouie.

    L’arrestation de Sidahmed Lamjayed, président du Comité de soutien pour le plan de règlement onusien et la protection des ressources naturelles du Sahara occidental, intervient après deux tentatives précédentes des agents des services secrets marocains qui ont attaqué son domicile pour son arrestation.

    Depuis le 21 mai 2005, M. Lamjayed a été arrêté à plusieurs reprises et harcelé pour sa participation à des manifestations pacifiques réclamant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.

    D’autre part, un autre sahraoui, Mahjoub Bayllat (35 ans) a été arrêté à (Elmarsa), au sud ouest d’El Aaiun, le même jour par des agents de la gendarmerie marocaine et l’ont conduit au commissaire d’El Aaiun où il a été interrogé pendant quelques heures pour sa participation aux manifestations qui ont eu lieu à El Aaiun, début du mois de novembre dernier.

    Auparavant, la gendarmerie marocaine a arrêté deux jeunes sahraouis, Hammam Mohamed et Bara Benlkhair dans la même ville, conduits au commissariat de la ville d’El Aaiun où ils avaient a passé 24 heures avant d’être remis en liberté, a déploré la même source. (SPS)

  • Corruption et lutte contre le trafic de drogue

    Le problème de la drogue s’est invité hier à la Chambre haute. Dans le cadre de ses activités scientifiques et culturelles, le Conseil de la nation s’est penché sur les effets socio-économiques du trafic de drogue et de la toxicomanie. Des effets désastreux, bien entendu, que ce soit sur l’économie nationale ou sur la santé humaine. L’incidence financière de la prise en charge des toxicomanes pourrait être considérée comme une intruse dans le budget consacré à la santé quand on sait le coût des nombreuses maladies chroniques. Loin de nous l’idée de dire qu’il faut écarter ceux qui s’adonnent aux narcotiques d’une prise en charge en rapport avec leur état de dépendance, mais combien on gagnerait si ce fléau pouvait être éradiqué. Le croire relèverait de l’utopie, il est vrai, tant le phénomène a pris de l’ampleur avec le trafic et l’usage de stupéfiants qui s’est intensifié chez nous, en dépit de la lutte contre le trafic de drogue et la toxicomanie. Un travail de titan qui absorbe de l’énergie et de l’argent, et qu’il faut poursuivre chaque jour avec des efforts et des investissements colossaux. Des saisies sont souvent opérées mais elles sont sans commune mesure avec les quantités qui entrent pour y être distribuées ou acheminées vers d’autres pays. 
    De pays de transit, où la consommation fait rage parmi la jeunesse et même chez les adolescents, l’Algérie est devenue une plaque tournante de la drogue provenant essentiellement du Maroc qui inonde un marché de plus en plus prospère. Réputée être l’apanage des jeunes issus des couches défavorisées, la drogue s’est fait un chemin dans les milieux huppés de la capitale et des quartiers chics du pays. Le fléau s’est étendu pour toucher la jeunesse dorée qui en fait un phénomène de mode, presque un signe de richesse. Les lieux de consommation de haut standing sont devenus les repères de dealers qui vont à la rencontre de clients aisés ne lésinant pas sur les moyens pour acquérir leur «produit» de prédilection et, dans ce cas, c’est de la cocaïne qui passe «clandestinement» la frontière algéro-marocaine qu’il s’agit. Les campus et les cités universitaires ne sont pas épargnés, les étudiants sont, eux aussi, la proie de dealers, une proie consentante, il faut le dire puisque ces jeunes gens en quête du savoir s’adonnent aux narcotiques en connaissance de cause. Le danger est réel, il n’est pas besoin que les membres du Sénat le soulignent pour que l’on sache à quel point une frange importante de la population ruine sa santé et celle de l’économie de notre pays. C’est d’un engagement plus radical que nous avons besoin pour ne laisser aucune faille dont profiterait la corruption qui torpille la lutte en facilitant l’introduction de drogues. 
    Par Rachida Merkouche
  • Sahara occidental : Le Maroc veut acheter le silence des «détenus»

    «L’État doit exécuter ses engagements, révéler la vérité au sujet des dossiers des disparus sahraouis et libérer tous les prisonniers politiques sahraouis».
    Après chaque massacre, le Maroc tente de soudoyer les proches des victimes pour acheter leur silence.

    La famille de Saïd Damber, le jeune Sahraoui tué mercredi dernier par un policier marocain, dénonce ces pratiques. Elle  demande après avoir pointé du doigt les responsables de l’hôpital d’El Ayoun qui ont refusé de lui délivrer le rapport médical aux autorités  des explications. Le président sahraoui qui a condamné les assassins d’innocents estime que la victime s’ajoute à la liste des martyrs de la Résistance nationale pour la liberté et l’indépendance.

    Face à la répression, il affirme que son peuple  luttera «le temps nécessaire et se sacrifiera» pour arracher sa liberté. «Nous ne parlerons pas de jours, de dates, ou de ce que nous allons consentir comme sacrifices. Nous atteindrons notre indépendance», a-t-il martelé, accusant le gouvernement français d’être derrière le blocage du processus de la paix dans la région. Ce crime qui  s’inscrit dans le cadre d’une escalade de violence menée par le régime militaire marocain contre les civils sahraouis sans défense n’est pas le premier.

    La police marocaine a arrêté Izana Amidane, la militante sahraouie des droits de l’Homme au moment, où des  mères de Sahraouis kidnappés depuis le 25 décembre 2005 interpellent les autorités marocaines sur le sort de leurs enfants.

    Comme pour rappeler à Rabat sa «sale guerre», une association marocaine de défense des droits de l’homme, a appelé à l’ouverture d’une enquête internationale pour faire la lumière sur la répression du camp de la liberté et  établir les responsabilités. Elle a aussi mis l’accent sur la nécessité de procéder à une enquête intègre et neutre quant au changement inopiné de la position des autorités et leur décision de démanteler le camp de la liberté par la force, alors que les données indiquent que tout le monde s’attendait à la mise en œuvre des résultats du dialogue. 

    Cette organisation non gouvernementale qui a demandé aux autorités marocaines de permettre à la presse étrangère et aux observateurs internationaux d’accéder à l’information milite pour un procès équitable pour  tous les détenus. «L’État doit exécuter ses engagements, révéler la vérité au sujet des dossiers des disparus sahraouis et libérer tous les prisonniers politiques sahraouis», a-t-elle estimé. 
    Djamel O.
    Horizons, 26/12/2010
  • «L’Algérie inondée par la drogue provenant du Maroc»

    Lors de son intervention,  le directeur de l’Office national de lutte contre la drogue, Abdelmalek Sayeh, a fait savoir que le contrôle effectué au niveau des frontières a apporté ses fruits, passant de 75 tonnes saisies , toutes drogues confondues à 26,5 tonnes en 2010. Il met en garde, toutefois, les autorités algériennes sur les drogues  en provenance du Maroc. Ce pays, toujours selon l’orateur, tentera par tous les moyens d’écouler sa marchandise puisque les pays européens enregistrent une autosuffisance en ce qui concerne la production de drogue. «Pour le Maroc, le seul marché qui lui reste c’est celui de l’Algérie , et tous les moyens sont bons pour y faire écouler sa  marchandise. Dans les années à venir, on ne sera pas étonné de voir qu’un joint de cannabis a le même prix que celui d’une seule cigarette. Par la suite, c’est la cocaïne qui sera la drogue la plus répondue et cédée à un prix bas.», a -t-il averti. 
    Pour sa part, le professeur Chbira Mehiedine, dans son intervention portant sur les effets économiques de la drogue et le blanchiment d’argent, a fait état des statistiques, pour le moins qu’on puisse dire, éloquentes. En ce qui concerne l’Algérie, tous les signaux sont au rouge. D’un pays de transit , l’Algérie est devenue un marché consommateur, avec quelques tentatives de production. Le nombre de consommateurs avoisinent les 500 000 dont 80 % ont entre 12 et 35 ans. L’Algérie n’est pas épargnée par le blanchiment d’argent où les barons de la drogue réinvestissent leur argent dans, entre autres,  l’immobilier, les opérations d’import-export et l’achat de bijoux. 
    En Europe, le nombre de consommateurs d’héroïne, à titre d’exemple, avoisine les 4,1 millions. Presque le même chiffre est avancé pour les Etats-Unis d’Amérique, où les consommateurs de cette drogue sont au nombre de 4,5 millions. La Colombie, a elle seule, produit 430 tonnes annuellement,  suivie de la Bolivie avec 120 tonnes. Pour ce qui est de la plante coca  dont on peut extraire la cocaïne de ses feuilles, 1kg de cette plante est vendu à 1,5 dollar. Pour les drogues industrielles, l’ecstasy entre autres, il a été recensé 30 à 40 millions de consommateurs dans le monde. 80 % de cette drogue sont produits dans les laboratoires européens. Abondant dans le même sens que son prédécesseur,  M. Chebira a expliqué,  par ailleurs, que l’argent amassé du trafic de drogue est réinvesti dans des activités légales, par exemple la construction immobilière. Chiffres à l’appui, il fera état, entre 640 millions de dollars et 1 600 milliards de dollars blanchis annuellement. En outre, des centaines de milliers d’ouvriers se reconvertissent dans la production de drogue. Au  Maroc, 300 000 familles vivent de la drogue. En Bolivie, 3% des ruraux travaillent dans la production de drogue.   Dans le monde, des centaines de milliards sont dépensées dans l’achat de drogue. La même somme est allouée pour la lutte contre la drogue. En ce qui concerne la production de l’opium aux Etats-Unis d’Amérique a coûté 194 milliards de dollars dont 110 milliards de dollars comme pertes dans la production. Pour le conférencier, le marché de la drogue se caractérise par une offre non flexible et une demande flexible. En concluant que des grandes sommes en devises émanant du trafic de drogue inondent le marché informel. Saïda G.
  • Corruption et lutte contre le trafic de drogue

    Le problème de la drogue s’est invité hier à la Chambre haute. Dans le cadre de ses activités scientifiques et culturelles, le Conseil de la nation s’est penché sur les effets socio-économiques du trafic de drogue et de la toxicomanie. Des effets désastreux, bien entendu, que ce soit sur l’économie nationale ou sur la santé humaine. L’incidence financière de la prise en charge des toxicomanes pourrait être considérée comme une intruse dans le budget consacré à la santé quand on sait le coût des nombreuses maladies chroniques. Loin de nous l’idée de dire qu’il faut écarter ceux qui s’adonnent aux narcotiques d’une prise en charge en rapport avec leur état de dépendance, mais combien on gagnerait si ce fléau pouvait être éradiqué. Le croire relèverait de l’utopie, il est vrai, tant le phénomène a pris de l’ampleur avec le trafic et l’usage de stupéfiants qui s’est intensifié chez nous, en dépit de la lutte contre le trafic de drogue et la toxicomanie. Un travail de titan qui absorbe de l’énergie et de l’argent, et qu’il faut poursuivre chaque jour avec des efforts et des investissements colossaux. Des saisies sont souvent opérées mais elles sont sans commune mesure avec les quantités qui entrent pour y être distribuées ou acheminées vers d’autres pays. 
    De pays de transit, où la consommation fait rage parmi la jeunesse et même chez les adolescents, l’Algérie est devenue une plaque tournante de la drogue provenant essentiellement du Maroc qui inonde un marché de plus en plus prospère. Réputée être l’apanage des jeunes issus des couches défavorisées, la drogue s’est fait un chemin dans les milieux huppés de la capitale et des quartiers chics du pays. Le fléau s’est étendu pour toucher la jeunesse dorée qui en fait un phénomène de mode, presque un signe de richesse. Les lieux de consommation de haut standing sont devenus les repères de dealers qui vont à la rencontre de clients aisés ne lésinant pas sur les moyens pour acquérir leur «produit» de prédilection et, dans ce cas, c’est de la cocaïne qui passe «clandestinement» la frontière algéro-marocaine qu’il s’agit. Les campus et les cités universitaires ne sont pas épargnés, les étudiants sont, eux aussi, la proie de dealers, une proie consentante, il faut le dire puisque ces jeunes gens en quête du savoir s’adonnent aux narcotiques en connaissance de cause. Le danger est réel, il n’est pas besoin que les membres du Sénat le soulignent pour que l’on sache à quel point une frange importante de la population ruine sa santé et celle de l’économie de notre pays. C’est d’un engagement plus radical que nous avons besoin pour ne laisser aucune faille dont profiterait la corruption qui torpille la lutte en facilitant l’introduction de drogues. 
    Par Rachida Merkouche
  • Sahara occidental : Le Maroc veut acheter le silence des «détenus»

    «L’État doit exécuter ses engagements, révéler la vérité au sujet des dossiers des disparus sahraouis et libérer tous les prisonniers politiques sahraouis».
    Après chaque massacre, le Maroc tente de soudoyer les proches des victimes pour acheter leur silence.

    La famille de Saïd Damber, le jeune Sahraoui tué mercredi dernier par un policier marocain, dénonce ces pratiques. Elle  demande après avoir pointé du doigt les responsables de l’hôpital d’El Ayoun qui ont refusé de lui délivrer le rapport médical aux autorités  des explications. Le président sahraoui qui a condamné les assassins d’innocents estime que la victime s’ajoute à la liste des martyrs de la Résistance nationale pour la liberté et l’indépendance.

    Face à la répression, il affirme que son peuple  luttera «le temps nécessaire et se sacrifiera» pour arracher sa liberté. «Nous ne parlerons pas de jours, de dates, ou de ce que nous allons consentir comme sacrifices. Nous atteindrons notre indépendance», a-t-il martelé, accusant le gouvernement français d’être derrière le blocage du processus de la paix dans la région. Ce crime qui  s’inscrit dans le cadre d’une escalade de violence menée par le régime militaire marocain contre les civils sahraouis sans défense n’est pas le premier.

    La police marocaine a arrêté Izana Amidane, la militante sahraouie des droits de l’Homme au moment, où des  mères de Sahraouis kidnappés depuis le 25 décembre 2005 interpellent les autorités marocaines sur le sort de leurs enfants.

    Comme pour rappeler à Rabat sa «sale guerre», une association marocaine de défense des droits de l’homme, a appelé à l’ouverture d’une enquête internationale pour faire la lumière sur la répression du camp de la liberté et  établir les responsabilités. Elle a aussi mis l’accent sur la nécessité de procéder à une enquête intègre et neutre quant au changement inopiné de la position des autorités et leur décision de démanteler le camp de la liberté par la force, alors que les données indiquent que tout le monde s’attendait à la mise en œuvre des résultats du dialogue. 

    Cette organisation non gouvernementale qui a demandé aux autorités marocaines de permettre à la presse étrangère et aux observateurs internationaux d’accéder à l’information milite pour un procès équitable pour  tous les détenus. «L’État doit exécuter ses engagements, révéler la vérité au sujet des dossiers des disparus sahraouis et libérer tous les prisonniers politiques sahraouis», a-t-elle estimé. 
    Djamel O.
    Horizons, 26/12/2010
  • «L’Algérie inondée par la drogue provenant du Maroc»

    Lors de son intervention,  le directeur de l’Office national de lutte contre la drogue, Abdelmalek Sayeh, a fait savoir que le contrôle effectué au niveau des frontières a apporté ses fruits, passant de 75 tonnes saisies , toutes drogues confondues à 26,5 tonnes en 2010. Il met en garde, toutefois, les autorités algériennes sur les drogues  en provenance du Maroc. Ce pays, toujours selon l’orateur, tentera par tous les moyens d’écouler sa marchandise puisque les pays européens enregistrent une autosuffisance en ce qui concerne la production de drogue. «Pour le Maroc, le seul marché qui lui reste c’est celui de l’Algérie , et tous les moyens sont bons pour y faire écouler sa  marchandise. Dans les années à venir, on ne sera pas étonné de voir qu’un joint de cannabis a le même prix que celui d’une seule cigarette. Par la suite, c’est la cocaïne qui sera la drogue la plus répondue et cédée à un prix bas.», a -t-il averti. 
    Pour sa part, le professeur Chbira Mehiedine, dans son intervention portant sur les effets économiques de la drogue et le blanchiment d’argent, a fait état des statistiques, pour le moins qu’on puisse dire, éloquentes. En ce qui concerne l’Algérie, tous les signaux sont au rouge. D’un pays de transit , l’Algérie est devenue un marché consommateur, avec quelques tentatives de production. Le nombre de consommateurs avoisinent les 500 000 dont 80 % ont entre 12 et 35 ans. L’Algérie n’est pas épargnée par le blanchiment d’argent où les barons de la drogue réinvestissent leur argent dans, entre autres,  l’immobilier, les opérations d’import-export et l’achat de bijoux. 
    En Europe, le nombre de consommateurs d’héroïne, à titre d’exemple, avoisine les 4,1 millions. Presque le même chiffre est avancé pour les Etats-Unis d’Amérique, où les consommateurs de cette drogue sont au nombre de 4,5 millions. La Colombie, a elle seule, produit 430 tonnes annuellement,  suivie de la Bolivie avec 120 tonnes. Pour ce qui est de la plante coca  dont on peut extraire la cocaïne de ses feuilles, 1kg de cette plante est vendu à 1,5 dollar. Pour les drogues industrielles, l’ecstasy entre autres, il a été recensé 30 à 40 millions de consommateurs dans le monde. 80 % de cette drogue sont produits dans les laboratoires européens. Abondant dans le même sens que son prédécesseur,  M. Chebira a expliqué,  par ailleurs, que l’argent amassé du trafic de drogue est réinvesti dans des activités légales, par exemple la construction immobilière. Chiffres à l’appui, il fera état, entre 640 millions de dollars et 1 600 milliards de dollars blanchis annuellement. En outre, des centaines de milliers d’ouvriers se reconvertissent dans la production de drogue. Au  Maroc, 300 000 familles vivent de la drogue. En Bolivie, 3% des ruraux travaillent dans la production de drogue.   Dans le monde, des centaines de milliards sont dépensées dans l’achat de drogue. La même somme est allouée pour la lutte contre la drogue. En ce qui concerne la production de l’opium aux Etats-Unis d’Amérique a coûté 194 milliards de dollars dont 110 milliards de dollars comme pertes dans la production. Pour le conférencier, le marché de la drogue se caractérise par une offre non flexible et une demande flexible. En concluant que des grandes sommes en devises émanant du trafic de drogue inondent le marché informel. Saïda G.
  • Deux militantes sahraouies arrêtées à Casablanca (Maroc) pour leur participation au XVIIème FMJE

    Casablanca (Maroc), 27/12/2010 (SPS) Les services de renseignements marocains ont arrêté dimanche, à l’aéroport de Casablanca (Maroc) les militantes sahraouies des droits humains, Kalthoum Bourhimi et Mariam Lebsir à leur retour d’Afrique du sud où elles avaient participé au XVIIème Festival mondial de la jeunesse et des étudiants, qui s’est tenu à Pretoria du 13 au 21 décembre, a-t-on appris de source judiciaire sahraouie.

    « Les autres membres de la délégation qui les accompagnaient ont été victimes de harcèlement, de provocation et d’un contrôle drastique de la part des autorités d’occupation marocaines, dans le cadre d’une campagne d’arrestations contre les Sahrouis qui lèvent leur voix revendiquer le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », a ajouté la même source.

    Par ailleurs, les autorités d’occupation marocaine avaient arrêté récemment 11 militants sahraouis des droits humains qui tentaient rejoindre la délégation sahraouie au XVIIème FMJE depuis les aéroports d’El Aaiun (Sahara occidental) et Casablanca (Maroc).

    La délégation sahraouie au Festival XVII mondiale de la jeunesse et des étudiants, avait averti depuis Pretoria contre une éventuelle arrestation des 29 activistes sahraouis à leur retour dans les territoires occupés ou au Maroc, rappelle-t-on. (SPS)

  • Visite d’une délégation cubaine dans les camps de réfugiés sahraouis

    Chahid El Hafed, 27/12/2010 (SPS) Une délégation cubaine conduite par le directeur département du Maghreb Arabe et l’Afrique auprès du ministère de la Culture, Gobier Bardo entamera lundi, une à visite de travail de trois jours dans les camps de réfugiés sahraouis dans le cadre de la solidarité avec la lutte du peuple sahraoui pour son indépendance, a-t-on appris de source proche du Ministère de la Culture de la RASD.

    La délégation cubaine sera reçue par la ministre de la culture, Khadija Hamdi et visitera des institutions sahraouies. Elle animera également aux côtés des groupes sahraouis des concerts et des soirées artistiques,a ajouté la même source.

    La ministre de la Culture, Khadija Hamdi avait effectué une visite à Cuba en 2009 où elle avait été témoin de l’expérience cubaine dans le domaine de la culturelle et sa contribution au développement et la promotion de l’État moderne de Cuba, rappelle-t-on. (SPS)