البيضاء في : 12 – 12 – 2010
– – عضو الجمعية المغربية لحقوق الانسان
البيضاء في : 12 – 12 – 2010
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Décembre 2009. Marilyn Droog s’envole pour le Sahara occidental. Elle y a été invitée par le Front Polisario.
«Tout a commencé, sans doute, quand j’étais enfant. J’avais été confrontée, avec des émotions très intimes, aux histoires des Sahraouis à la télévision. Beaucoup plus tard, j’ai créé Aqualika, un site internet qui permet de récolter des informations des gens du désert pour trouver de l’eau et conserver la vie dans les déserts. Je pensais que récolter des informations auprès de ces gens permettrait d’exploiter ces connaissances dans les régions semi-désertiques où le désert avance. Dans ce cadre, j’ai rencontré, lors d’une soirée avec des touaregs à Bruxelles, Mohamed Sidati, le représentant de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) auprès de l’Union européenne qui m’a donné sa carte de visite.»
Complexité
«Le 13 novembre 2009, dans le cadre d’une formation aux constellations que je pratique, je voulais montrer ce qu’est une « intelligence collective », et j’ai invité différentes personnalités dont Mohamed Sidati qui était venu avec son collègue représentant en Belgique, Salec Abderrahman. Ils sont venus avec la question de la paix – question d’extrême urgence pour eux.
Dans la constellation, on a trouvé effectivement des nouvelles pistes d’espoir, des choses à mettre en place pour que la paix soit possible pour ce peuple de 170.000 personnes réfugiées dans des camps en Algérie gérés par l’ONU. On a pu voir aussi toute la complexité de la situation – une partie de territoire « libre », l’essentiel occupé par le Maroc et une partie de la population réfugiée depuis trente-quatre ans dans les camps. Et toute la précarité des trois situations… si un bouge, les autres sont en danger, etc. Durant cette constellation, on a aussi vu apparaître l’importance des médias pour faire sortir ce peuple de l’oubli et de l’impasse, en mettant l’accent sur les « bons points », notamment pour que l’ONU puisse prendre mieux en charge ses responsabilités. Puisque tout ça semblait tellement favorable, Mohamed Sidati m’a invitée sur place.»
C’est à ce moment que Marilyn Droog se rend compte de l’urgence d’agir. «Oui, j’ai très bien compris l’urgence de la situation à travers cet exercice d’intelligence collective. Les jeunes veulent la guerre, parce qu’il ne veulent plus vivre comme ça, ils ne veulent plus d’un avenir bloqué – ça fait tout de même trente-quatre ans que ça dure.»
Nous sommes donc début décembre 2009. Elle est l’invitée officielle du Front Polisario. «J’étais accompagnée par Salec Abderrahman avec une sorte de plan diplomatique me permettant de voir tout ce qui m’intéresserait. J’y ai notamment rencontré les ministre de l’Environnement et de la Communication, des femmes, j’ai pu visiter un centre d’accueil pour les handicapés, etc. J’ai été reçue dans des familles, logée comme eux dans des tentes – ce sont d’énormes tentes de l’ONU regroupées en vastes bourgades qu’ils appellent « wilayas ». Ce sont les femmes qui construisent les tentes à partir du tissu qui leur est donné par l’ONU – c’est un travail colossal. Autour, il y a quelques bâtiments en terre battue crue, les sanitaires, les cuisines et encore l’une ou l’autre chambre en fonction de la taille des familles – ces camps connaissent une importante croissance démographique. Et tout est très très propre.»
C’est donc ce qu’on appelle «être logée chez l’habitant»…
«J’ai partagé la vie des familles. J’ai partagé leur nourriture, même si elles préparaient des plats plus fournis qu’à l’ordinaire – j’ai eu droit à un peu de légumes, un peu de fruits et très peu de viande. J’ai lu dans un rapport espagnol que, nourris par l’aide alimentaire internationale, la plupart des enfants son anémiques, de même que les femmes enceintes, et beaucoup souffrent de diabète. Donc moi, j’ai vraiment eu un régime alimentaire particulier.»
Pourquoi alors menacer de faire une grève de la faim? «J’ai été très bien accueillie, très heureuse. Et même s’il s’agit d’un pays africain qui correspond à la pire image de pauvreté qu’on peut imaginer, il est vrai ce cela ne justifiait pas une grève de la faim.
Au moment où la séance d’intelligence collective du 13 novembre se terminait, il y avait un très grand vent à Bruxelles et la fenêtre du local a sauté hors de ses gonds, – littéralement – sans se casser, mais cela a aussi fait partie de la constellation. C’était du vent du Sahara qui était chargé de sable, et je me suis tout de suite trouvée en connexion avec quelque chose de là-bas… c’était surprenant. J’ai su plus tard qu’Aminatou Haidar, qui est la « Gandhi » sahraouie, revenue des États-Unis où elle avait reçu son prix Robert Kennedy, avait été empêchée par les autorités marocaines de rentrer chez elle au Sahara occidental et était bloquée à Lanzarote (Canaries) sans passeport. Pour protester contre ce traitement injuste et illégal, elle se mit en grève de la faim dans des locaux de l’aéroport de Lanzarote.
Lorsque j’étais là-bas donc, elle en était arrivée au 20e jour de sa grève de la faim. Au moment où il était prévu pour moi de rentrer à Bruxelles toute la population était évidemment dans de grandes vibrations émotionnelles et en lien affectif avec cette situation dramatique. C’est dans cette situation que j’ai fait trois constellations avec les femmes, qui m’ont demandé avec insistance d’entrer en contact avec Aminatou Haidar, pour lui donner de la force, pour comprendre la situation de son point de vue. Par ce biais, nous avons travaillé ensemble pour aussi comprendre les positions du Maroc et de la communauté internationale, les enjeux cachés, et les espoirs éventuels que le peuple pouvait avoir pour rentrer au pays. On a creusé tout ça de plus en plus en profondeur, notamment aussi avec des journalistes. Et tout cela m’a amenée à focaliser sur ce je considère comme un des nœuds de la situation, à savoir ce que j’appelle le blocage – sinon le blocus – médiatique.»
Blocages
Il s’agit ni plus ni moins du lieu de convergence de tous les enjeux politiques, culturels, historiques et territoriaux, formant une sorte de toile d’araignée dans laquelle est piégé le peuple sahraoui.
«À part le village principal, aucune wilaya ne dispose d’électricité. Leur nouvelle station de télévision, très peu expérimentée, ne touche donc presque personne sur place. Ils sont par ailleurs en compétition avec Al Jazeera, qui est marocaine et qui ne s’intéressait pas au sort d’Aminatou Haidar.»
Un second blocage est d’ordre plutôt culturel mais qui, en débordant du territoire, se donne des airs politiques…
«C’est un blocage nord-sud et capitaliste-communiste. Une des raisons pour lesquelles on ne les écoute pas c’est parce qu’ils ont une culture qui copine avec le Cuba de Fidel Castro. Beaucoup parlent « rebelle » comme à Cuba. En ajoutant à ce message communisant l’appellation guerrière de leur organe représentatif, « Front Polisario », cela suffit pour rebuter l’Occident. De plus, comme ils sont techniquement toujours en guerre, les hommes sont habillés en militaires, même s’ils vivent une vie pacifique depuis plus de vingt ans. Afin de remédier à ce bocage, les Sahraouis se sont engagés dans une importante révolution culturelle.»
Valeurs
«Mais en attendant, voici un peuple pacifique, modèle à maints niveaux (organisation, éducation, valeurs), non reconnu, médiatiquement hermétique, qui ne dérange personne, complètement démuni et évoluant depuis plus de trente ans en état de captivité sous la « surveillance » de l’ONU, et dont la jeunesse sacrifiée nourrit de plus en plus de colère et de haine. Et voilà que la santé d’Aminatou Haidar se met à se dégrader dans l’indifférence générale…»
La goutte d’eau…
«Quand j’ai pris mon billet d’avion en main parce que le lendemain j’allais rentrer… j’ai passé une très mauvaise nuit. Je ne me sentais pas du tout le droit de les quitter comme ça. J’en savais tant et tant sur la réalité et la sincérité de leurs aspirations profondes à la paix, j’étais trop consciente de tous les blocages et de la complexité de la situation. Je ne pouvais pas ne pas être solidaire et ne pas m’engager en faveur d’Aminatou Haidar. D’autant que j’étais là-bas et que je voyais clairement qu’en Occident personne ne savait même qui elle était… Et donc, ce jour-là, j’ai décidé de rester par solidarité en menaçant d’entamer moi aussi une grève de la faim.»
Marilyn Droog se met surtout à ameuter les instances internationales, la presse européenne et toutes ses connaissances. «Ça a permis toutes sortes de concordances de temps, comme une alchimie. La situation s’est rapidement mise à évoluer, le bouchon a sauté. Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’en est mêlé dès le lendemain. « Le Monde » a publié un article, et suite au dossier de presse que j’avais envoyé tous azimuts, d’autres organes d’information ont suivi. En quelques jours, le verrou médiatique avait sauté.»
Rentrée à Bruxelles, Marilyn Droog poursuit sa route aux côtés des Sahraouis.
«Les constellations montrent une évolution vers des dialogues confidentiels de très haut niveau entre Marocains et Sahraouis. Ce n’est pas étonnant car, après tout, ces deux peuples partagent les mêmes valeurs fondamentales. Il y aura aussi, de part et d’autre, des deuils à faire, et une reconnaissance du mal que chacun a fait à l’autre.»
Pour cette psychologue bruxelloise, la vie ne sera plus la même.
«Oui, cette expérience change ma vie. J’ai surtout envie de saluer avec le plus grand respect la détermination du peuple sahraoui pour accéder à l’autodétermination. J’ai pu voir que c’est sur ce chemin-là qu’ils se construisent, c’est un moteur pour eux. J’aimerais que le monde entier, qui est responsable de leur sort, puisse aussi s’imprégner du respect de leur aspiration à l’autodétermination. C’est au point que leurs valeurs, qui sont solidarité, respect, démocratie et autodétermination – les valeurs qu’ils partagent avec tous les peuples du désert – sont vraiment porteuses pour eux… jusque dans l’éducation même des handicapés graves. Qu’y a-t-il de plus admirable chez un peuple que d’arriver à être cohérent avec ses valeurs? Pour moi c’est réellement magistral – dans le sens que ce sont des maîtres pour moi.»
Et d’ajouter, presque symboliquement: «Depuis, j’ai encore été amenée à travailler en constellations sur les relations Nord-Sud, notamment concernant le Congo. Me voilà donc embarquée pour l’Afrique… via les intelligences collectives.»
*http://www.abunde.com/FR/newsletter/news100118.html
« Nous sommes des accusés, sans être des criminels. Le gouvernement marocain parle d’atteinte à la sécurité d’Etat, il s’agit plutôt du droit des peuples à décider de leur avenir », écrit le journal citant les militants sahraouis, rappelant que « certains (d’entre eux) sont en prison depuis plus d’un an ».
Pour le journal, ce procès « est un des nombreux moments du conflit entre Rabat et les gens du désert, qui luttent depuis plus de 35 ans pour le Sahara occidental ».
Le journal souligne que les avocats italiens des accusés sahraouis (Brahim Dahane, Ahmed Nassiri, Ali Salem Tamek, Lachgare Degia, Yahdih Ettarrouzi Rachid, Sghavar Lebaihi et Saleh), « se battent contre les caprices de la bureaucratie marocaine » pour assister au procès.
Il y aura aussi des observateurs italiens magistrats, membres de la société civile et un journaliste, indique le journal, qui rappelle que des membres de la délégation italienne ont été reçus il y a quelques jours par la vice-ministre des Affaires étrangères Stefania Craxi, à qui ils ont expliqué les objectifs de leur mission au Maroc.
« Il y aura un procès pour juger des droits, d’abord et avant tout celui de l’autodétermination (qui) est reconnu au peuple sahraoui par de nombreuses résolutions de l’ONU », ont-ils dit dans une déclaration, souligne la Repubblica, qui rappelle le report de ce procès à deux reprises, « en raison de perturbations causées par les avocats marocains, qui ont organisé des manifestations contre les défendeurs » des accusés.
Le journal revient sur le conflit sahraoui, estimant qu’il s’agit d’une « histoire sans fin », qui a commencé avec la « marche verte » en 1975. « Aujourd’hui, au moins 200.000 qui vivent dans les camps sahraouis à la frontière avec l’Algérie dans les conditions aux limites de la survie », écrit le journal, pour qui les récents « affrontements d’El Aaiun et la controverse entourant le procès de sept militants, sont une autre preuve que cette question est encore loin d’être résolue ». (SPS)
L’agence officielle marocaine (MAP) a publié mardi des nouvelles selon lesquelles, « quatre parlementaires marocains ont été blessés dans une attaque soutenue par les délégations de l’Algérie et Cuba ».
Selon Moussa Salma, président de la délégation sahraouie, après ces fausses déclarations et en réaction aux plaintes déposées par les délégations de la République sahraouie, l’Algérie et Cuba, les organisateurs du festival ont demandé à la délégation marocaine à « désavouer ces fausses allégations » dont le but était d’empêcher l’organisation de cette manifestation.
Les délégations participantes XVII ème Festival international de la jeunesse et des étudiants ont organisé mercredi une manifestation devant l’ambassade du Maroc à Pretoria, pour exiger la fin de l’occupation illégale Sahara occidental et à réitérer leur soutien inconditionnel à la lutte du peuple sahraoui pour le recouvrement de son droit inaliénable à l’autodétermination et l’indépendance.
Les manifestants ont soulevé des banderoles sur lesquelles on peut lire : « l’Espagne responsable, Maroc coupable », en présence des chefs des délégations participantes, notamment de Cuba, Venezuela, Etats-Unis, Algérie, Zimbabwe, Namibie, Angola, Espagne et d’Afrique du Sud.
Dans une déclaration lue à la fin de la manifestation, les participants ont réaffirmé leur rejet de l’occupation marocaine du Sahara occidental, et leur condamnation totale des violations systématiques des droits de l’homme commises par le Maroc contre la population sahraouie dans les territoires occupés.
Les manifestants ont également exprimé leur « profonde préoccupation » au sujet de la situation qui prévaut dans les territoires occupés, en particulier après l’assaut contre le camp de Gdeim Izik le 8 novembre dernier et l’escalade qui l’a suivie à la ville occupée d’El Aaiun pour faire calmer la voix du peuple sahraoui qui revendique pacifiquement son droit à l’autodétermination et l’indépendance.
Ils ont en outre scandé des slogans tel que « Zapatero traître », » Maroc coupable, l’Espagne responsable », « Nous voulons la justice », « Mohamed VI tortionnaire, le Polisario vaincra », ainsi que des pancartes avec des photos des victimes sahraouies de la répression marocaine. (SPS)
Dans un message parvenue à SPS, le président sahraoui a appelé le secrétaire général de l’ONU, à intervenir en urgence pour « stopper la campagne de diffamation chauvine et raciste menée par le gouvernement marocain contre le peuple sahraoui » et en « finir avec le climat de peur et de terreur sévissant dans les territoires occupés par le Maroc », a indiqué le message.
L’attaque de Gdeim Izik nous porte à croire que le pire reste à venir, a ajouté le président Abdelaziz, soulignant « le besoin pressant d’un mécanisme onusien efficace de protection et de contrôle des droits de l’Homme au Sahara Occidental ».
« Depuis plus d’un mois maintenant après cette attaque abjecte contre des citoyens innocents et sans défense (…) nous ignorons toujours les détails de ce qui s’est réellement passé et le sort des disparus et des détenus », a-t-il précisé.
Les autorités marocaines qui ne s’étaient pas suffi de commettre le crime de Gdeim Izik, s’attèlent à dissimuler ses traces, en imposant un blocus à El Aaiun en interdisant l’accès aux territoires sahraouis occupés, d’observateurs et de journalistes indépendants internationaux », a conclu le président sahraoui.(SPS)
Organisée à l’initiative de l’Organisation nationale des enfants de martyrs (ONEC), cette rencontre qui a regroupé les responsables locaux de l’ONEC et de plusieurs autres organisation sociales et féminines, ainsi que des représentants du Front Polisario, a été une occasion de réitérer le soutien et la solidarité du peuple algérien à la juste cause sahraouie et dénoncer les violations des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés.
Intervenant au cours de cet rassemblement, des représentants de la société civile à Bechar ont vigoureusement dénoncé « l’agression sauvage » perpétrée par les forces d’occupation marocaines contre les citoyens sahraouis sans défense, tout en appelant la communauté internationale, notamment, l’ONU à protéger les sahraouis.
Dans ce contexte, ils ont appelé également l’organisation onusienne à élargir le mandat de la Minurso à la surveillance et protection des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés.
Les participants à ce rassemblement, qui s’est déroulé à la maison de la culture de la ville de Bechar, ont été invités par la suite à suivre un documentaire, d’une trentaine de minutes, retraçant la lutte du peuple sahraoui et les souffrances qu’il endure depuis 35 ans pour exercer son droit à l’autodétermination et l’indépendance. (SPS)
La question du Sahara occidental est l’une des plus importantes en Afrique et un cas de décolonisation, ajoutant que l’OUA puis l’UA « ont pris une position assez forte en faveur du Polisario ».
M. Monteiro, ancien ministre mozambicain de l’Information, représentant du Frelimo à Alger dans les années 1970, a en outre souligné que « personne ne peut s’opposer à la volonté d’un peuple d’être indépendant », affirmant que « la volonté d’un peuple d’être indépendant et de s’affirmer est inébranlable ».
Le responsable mozambicain qui animait une conférence à l’Institut diplomatique et des relations internationales, est revenu sur l’aide apportée par Algérie aux mouvements de libération en Afrique au plan militaire et diplomatique.
« L’Algérie, a-t-il dit, avait développé le sentiment nationaliste et dénoncé le colonialisme auprès des alliés des pays colonisateurs », ajoutant que « les diplomates algériens ont porté, à l’étranger, la voix des pays africains colonisés et l’Algérie s’est retrouvée dans une situation singulière de trait d’union entre l’Afrique du Nord et l’Afrique Australe ». (SPS)
البيضاء في : 12 – 12 – 2010
– – عضو الجمعية المغربية لحقوق الانسان
L’exposition intitulée « Stop au génocide du Maroc contre le peuple sahraoui » montre une grande variété d’images qui dénoncent la répression marocaine, l’agression contre le camp de Gdeim Izik et l’existence d’un mur militaire de 2.700 km entouré de près de 7 millions de mines et qui divise le Sahara Occidental et son peuple en deux parties, depuis plus de deux décennies.
Les participants à cet événement qui ont visité l’exposition, ont exprimé leur condamnation et leur rejet de la répression et du génocide commis par le régime marocain contre les civils sahraouis revendiquant de manière pacifique leur droit à l’autodétermination et à l’indépendance.
José Casado de Venezuela, avec une image des sahraouis torturés par le régime de Rabat, a promis à certains membres de la délégation marocaine présente, que « la jeunesse bolivarienne continuera à lutter jusqu’à l’indépendance du peuple sahraoui.
Son compatriote Omar Nasser a condamné le génocide contre le peuple sahraoui, exprimant son engagement à soutenir et défendre la cause du peuple sahraoui dans tous les forums du monde.
Abdala Atiemar du Soudan, a réaffirmé le rejet de la jeunesse soudanais de toutes les formes de torture, de génocide et d’occupation, ainsi que son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, conformément aux résolutions du Conseil sécurité, en vue de mettre fin à la tragédie de ce peuple qui souffre de l’occupation illégale depuis plus de 35 ans.
Mme Caroline Petreli, du Parti des travailleurs du Brésil, a salué le rôle des femmes dans la défense de la cause sahraouie, soulignant que « plus de 70% de ces images sont des femmes torturées par le régime d’occupation de Mohamed VI ».
Parmi les délégations ayant visité l’exposition on cite, la Suède, l’Afrique du Sud, Algérie, Vietnam, Royaume-Uni, Autriche, Inde, Bangladech, Panama, Cuba, la Corée du Sud, l’Espagne, le Zimbabwe, le Honduras, le Venezuela, le Brésil, l’Angola, le Soudan, le Canada, l’Iraq , la Libye, le Pakistan, entre autres.
Le Sahara occidental a été élu en septembre dernier, membre du Comité international d’organisation, au nom de l’Afrique pour l’organisation du XVII Festival mondial des jeunes et des étudiants qui se tient en Afrique du sud du 13 au 21 décembre 2010, rappelle-t-on. (SPS)