Année : 2010

  • Procès des sept militants sahraouis : les témoignages des observateurs étrangers

    ROME– Le procès des sept militants sahraouis des droits de l’homme, accusés d’ »atteinte à la sécurité de l’Etat » marocain, a été reporté au 7 janvier prochain, et les observateurs étrangers présents à l’audience ont été humiliés, a appris l’APS samedi à Rome auprès d’un observateur italien. Le procès des militants sahraouis, reporté à deux reprises, s’est ouvert vendredi devant devant le tribunal de première instance d’Aïn Seba’a (Casablanca), dans un « climat de tension élevée » et d’ »hostilité » envers les nombreux observateurs étrangers, a précisé Cinzia Terzi, observatrice italienne. Le tribunal a également reporté à mercredi prochain, sa réponse à la demande de libération provisoire des détenus introduite par la défense des militants sahraouis, a ajouté l’observatrice.  

    Algérie Info, 18/12/2010

    Mise à jour du 19/12/2010 :

    Le procès a été reporté au 7 janvier 2011 en raison des perturbations causées par certains avocats marocains et de l’assistance qui ont empêché son déroulement. Les militants sahraouis sont persécutés pour leur position de défense du droit du peuple du Sahara Occidental à l’autodétermination et l’indépendance. Le Maroc occupe le Sahara Occidental depuis 1975 et l’ONU cherche à y célébrer un référendum d’autodétermination.

  • Rebonds – De la naissance du Tiers-monde à Bandoeng à la «Déclaration d’Alger» : La lutte continue !

    Les «enfants» de 1514 tournent «résolument vers l’avenir» leur regard en souhaitant établir des relations renouvelées, équilibrées et transparentes avec tous les pays du monde. Dans la Déclaration d’Alger qu’ils ont adoptée à l’unanimité mardi soir au Palais des Nations, ils ont affiché une réelle détermination à «entrer» dans l’Histoire. Non pour y faire de la figuration mais pour la marquer, comme l’ont fait leurs ancêtres en 1955 à Bandoeng en donnant naissance au Tiers-monde. Notamment dans les grands forums internationaux où ils comptent «opérer des forcings» pour «faire entendre leurs voix» et «secouer le cocotier». 
    Dans cette Déclaration rédigée en 25 points, ils ont réaffirmé «la validité et la pertinence de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux» et exprimé leur conviction que «le parachèvement de la décolonisation est inéluct! able». 50 ans après la résolution onusienne «1514» sur la décolonisation,16 Etats sont toujours sous domination à travers le monde. Parmi eux, la Palestine et le Sahara Occidental qui sont devenus au fil du temps «otages» d’un Conseil de sécurité, pris lui aussi en otage par les grandes puissances pour servir leurs intérêts au détriment de ceux qui militent pour leur indépendance et leur émancipation. «Le colonialisme, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, est contraire aux buts et principes de la charte des Nations unies et aux normes du droit internationale», indique la Déclaration en d’Alger qui rejette tout alibi. 
    Des pays et des peuples qui ont eu ou arraché leur indépendance durant les années 1960, certains souffrent du néocolonialisme, un concept qui fâche énormément en cette année 2010 où au moins 14 ex-colonies qui ont «reçu» leur indépendance d’une France refusent encore de «s’autodécoloniser», fêtent leur 50 ans d’indépendance, avec en arrière! -plan une vision néocoloniale des Métropoles que résume en deu! x phrases le discours prononcé par Nicolas Sarkozy en juillet 2007 à Dakar : «Le drame de l’Afrique n’est pas dans une prétendue infériorité de son art, sa pensée, de sa culture (…) le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire». La Françafrique ou la Mafiafrique est dite. Et pourtant, un autre discours est possible. Il suffit juste aux états colons de, revoir leurs politiques de «coopération», synonymes le plus souvent de pillage des ressources naturelles, s’inscrire dans une perspective de réparation du fait colonial, cesser de mettre en exergue le mythe de la «civilisation» qu’ils ont ramenée de chez eux et de glorifier le colonialisme. 
    L’indépendance économique et la souveraineté des pays dans la gestion de leur ressource constituent le nouveau défi auquel sont confrontés les pays du Sud. Les participants, dont des figures emblématiques des mouvements de libérations, des ex-chefs d’Etat, des prix Nobel, venus des quatre coins ! de la planète, veulent deux choses. Une, la promotion d’un partenariat avec d’autres pays, si celui-ci ne man?uvre pas pour réduire leur capacité de décision et leur souveraineté sur leurs ressources. Deux, faire passer la Déclaration d’Alger pour un message destiné à l’Humanité pour qu’elle se mobilise contre toutes les formes d’asservissement de l’homme. ÉGALER LES AUTRES 50 ans après la «1514», les pays et peuples qui ont été colonisés au nom d’un idéal «civilisateur» refusent de l’être de nouveau. Sous n’importe quel stratagème. Y compris avec leurs bases militaires pour lutter contre le terrorisme. Déterminés à faire face aux défis induits par la mondialisation et à «participer pleinement» à la gouvernance mondiale, ils semblent avoir saisi la «portée» profonde de la phrase du président Nelson Mandela : «Les pays nouvellement indépendants ont acquis seulement le droit à la liberté mais pas encore la liberté». 
    A Alger, mardi soir, si personne n’avait en tête l’intention! de réanimer le Mouvement des non-alignés en ces temps où la souveraineté des Etats nouvellement indépendants est mise régulièrement à rude épreuve, plusieurs présents n’ont pas vu d’un mauvais oeil la «possibilité» de transformer un jour la Déclaration d’Alger en «fondation» d’un quelque chose qui permettrait aux ex-colonisés de voir plus clair dans un monde qui subit de plein fouet un reclassement géopolitique. Surtout s’ils optent pour une coopération Sud-Sud tous azimuts, en ces temps où certains au Nord veulent imposer la révision des concepts de souveraineté et de l’intangibilité des frontières «ethnicisées» pour «gangrener» les ex-colonies par des conflits interethniques et des génocides. 
    Aujourd’hui, le Sud, y compris le continent africain, sait qu’il possède tous les atouts pour égaler les autres puissances économiques du monde. Surtout si le centre de gravité du capitalisme mondial continue à se déplacer et oligopoles se constituent chez lui. Il a, en sus des richesses naturelles, un potentiel humain à même de tordre le coup au néo-co! lonialisme culturel, lui permettre de se frayer une place de choix comme puissance économique, politique et culturelle et établir des relations audacieuses avec les Etats du Nord. Pour exemple, l’Afrique qui est exclue de la mondialisation, – elle pèse moins de 2% des échanges mondiaux et des investissements étrangers directs – pourrait négocier sa place, si l’intérêt que lui portent la Chine, l’Inde et le Brésil, les puissances montantes du Sud, en sus de celui des Etats-Unis et de l’Europe, est bien géré. Idem pour l’Asie et l’Amérique du Sud qui sont en train d’émerger et de vivre démocratisation, éclosion d’une société civile et d’ONG, comme le Continent noir, qui efface peu à peu l’image d’un continent synonymes de coups d’Etat et de sacs de riz pour s’offrir celle d’une Afrique promue «priorité stratégique» de tout le monde. Il est vrai que l’Afrique a appris depuis à relever la tête et que si en 1995 35 des 53 pays étaient en guerre, aujourd’hui, il reste à peine 4 conflits, dont ceux de la Côte d’Ivoire et du Soudan.
    Les «enfants» de 1514 tournent «résolument vers l’avenir» leur regard en souhaitant établir des relations renouvelées, équilibrées et transparentes avec tous les pays du monde. Dans la Déclaration d’Alger qu’ils ont adoptée à l’unanimité mardi soir au Palais des Nations, ils ont affiché une réelle détermination à «entrer» dans l’Histoire. Non pour y faire de la figuration mais pour la marquer, comme l’ont fait leurs ancêtres en 1955 à Bandoeng en donnant naissance au Tiers-monde. Notamment dans les grands forums internationaux où ils comptent «opérer des forcings» pour «faire entendre leurs voix» et «secouer le cocotier». Dans cette Déclaration rédigée en 25 points, ils ont réaffirmé «la validité et la pertinence de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux» et exprimé leur conviction que «le parachèvement de la décolonisation est inéluctable». 50 ans après la résolution onusienne «1514» sur la décolonisation,16 Etats sont toujours sous domination à trave! rs le monde. Parmi eux, la Palestine et le Sahara Occidental qui sont devenus au fil du temps «otages» d’un Conseil de sécurité, pris lui aussi en otage par les grandes puissances pour servir leurs intérêts au détriment de ceux qui militent pour leur indépendance et leur émancipation.«Le colonialisme, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, est contraire aux buts et principes de la charte des Nations unies et aux normes du droit internationale», indique la Déclaration en d’Alger qui rejette tout alibi. Des pays et des peuples qui ont eu ou arraché leur indépendance durant les années 1960, certains souffrent du néocolonialisme, un concept qui fâche énormément en cette année 2010 où au moins 14 ex-colonies qui ont «reçu» leur indépendance d’une France refusent encore de «s’autodécoloniser», fêtent leur 50 ans d’indépendance, avec en arrière-plan une vision néocoloniale des Métropoles que résume en deux phrases le discours prononcé par Nicolas Sarkozy en juil! let 2007 à Dakar : «Le drame de l’Afrique n’est pas dans une prétendue ! infériorité de son art, sa pensée, de sa culture (…) le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire». La Françafrique ou la Mafiafrique est dite. Et pourtant, un autre discours est possible. Il suffit juste aux états colons de, revoir leurs politiques de «coopération», synonymes le plus souvent de pillage des ressources naturelles, s’inscrire dans une perspective de réparation du fait colonial, cesser de mettre en exergue le mythe de la «civilisation» qu’ils ont ramenée de chez eux et de glorifier le colonialisme.L’indépendance économique et la souveraineté des pays dans la gestion de leur ressource constituent le nouveau défi auquel sont confrontés les pays du Sud. Les participants, dont des figures emblématiques des mouvements de libérations, des ex-chefs d’Etat, des prix Nobel, venus des quatre coins de la planète, veulent deux choses. Une, la promotion d’un partenariat avec d’autres pays, si celui-ci ne man?uvre pas pour réduire! leur capacité de décision et leur souveraineté sur leurs ressources. Deux, faire passer la Déclaration d’Alger pour un message destiné à l’Humanité pour qu’elle se mobilise contre toutes les formes d’asservissement de l’homme.ÉGALER LES AUTRES50 ans après la «1514», les pays et peuples qui ont été colonisés au nom d’un idéal «civilisateur» refusent de l’être de nouveau. Sous n’importe quel stratagème. Y compris avec leurs bases militaires pour lutter contre le terrorisme. 
    Déterminés à faire face aux défis induits par la mondialisation et à «participer pleinement» à la gouvernance mondiale, ils semblent avoir saisi la «portée» profonde de la phrase du président Nelson Mandela : «Les pays nouvellement indépendants ont acquis seulement le droit à la liberté mais pas encore la liberté». A Alger, mardi soir, si personne n’avait en tête l’intention de réanimer le Mouvement des non-alignés en ces temps où la souveraineté des Etats nouvellement indépendants est mise régulièrement ! à rude épreuve, plusieurs présents n’ont pas vu d’un mauvais ?il la «po! ssibilité» de transformer un jour la Déclaration d’Alger en «fondation» d’un quelque chose qui permettrait aux ex-colonisés de voir plus clair dans un monde qui subit de plein fouet un reclassement géopolitique. Surtout s’ils optent pour une coopération Sud-Sud tous azimuts, en ces temps où certains au Nord veulent imposer la révision des concepts de souveraineté et de l’intangibilité des frontières «ethnicisées» pour «gangrener» les ex-colonies par des conflits interethniques et des génocides. Aujourd’hui, le Sud, y compris le continent africain, sait qu’il possède tous les atouts pour égaler les autres puissances économiques du monde. Surtout si le centre de gravité du capitalisme mondial continue à se déplacer et oligopoles se constituent chez lui.Il a, en sus des richesses naturelles, un potentiel humain à même de tordre le coup au néo-colonialisme culturel, lui permettre de se frayer une place de choix comme puissance économique, politique et culturelle et établir des ! relations audacieuses avec les Etats du Nord. Pour exemple, l’Afrique qui est exclue de la mondialisation, – elle pèse moins de 2% des échanges mondiaux et des investissements étrangers directs – pourrait négocier sa place, si l’intérêt que lui portent la Chine, l’Inde et le Brésil, les puissances montantes du Sud, en sus de celui des Etats-Unis et de l’Europe, est bien géré. Idem pour l’Asie et l’Amérique du Sud qui sont en train d’émerger et de vivre démocratisation, éclosion d’une société civile et d’ONG, comme le Continent noir, qui efface peu à peu l’image d’un continent synonymes de coups d’Etat et de sacs de riz pour s’offrir celle d’une Afrique promue «priorité stratégique» de tout le monde. Il est vrai que l’Afrique a appris depuis à relever la tête et que si en 1995 35 des 53 pays étaient en guerre, aujourd’hui, il reste à peine 4 conflits, dont ceux de la Côte d’Ivoire et du Soudan. 
    Algérie Info, 18/12/2010
  • Quel rôle veulent Paris et Madrid dans la recherche d’une solution au Sahara Occidental

    Aliot-Marie et Jiménez déterminées à trouver une solution au Sahara Occidental : Quel rôle veulent Paris et Madrid ?

    Réunis vendredi à Paris, les chefs de la diplomatie française et espagnole, qui ont évoqué le conflit sahraoui, proposent de jouer “un rôle positif” pour lui trouver une solution, alors que leur homologue de la RASD, Ould-Salek demande à l’ONU l’exclusion de la France et de l’Espagne du “club des amis du Sahara occidental” en raison de leur alignement inconditionnel sur la position marocaine.
    En marge de la réunion informelle, qui se tient à Manhasset près de New York entre le Maroc et le Front Polisario, les chefs de diplomaties française et espagnole, Mmes Michèle Alliot-Marie et Trinidad Jiménez, ont tenu une réunion vendredi à Paris pour discuter du conflit du Sahara occidental, auquel elles semblent accorder une importance particulière, si l’on en juge par leurs déclarations respectives. “Nous pensons qu’il s’agit du rôle le plus positif que les deux pays peuvent jouer dans cette question”, dira la ministre espagnole au cours d’un point de presse conjoint avec son homologue française : “Nous sommes bien décidées à travailler ensemble pour que l’on puisse trouver une solution et j’ai tenu à saluer les efforts de l’Espagne dans ce sens”.
    Même son de cloche du côté de son homologue ibérique, qui a indiqué que “le plus important est d’aider les parties à trouver une solution juste, durable et acceptée par les parties”, en insistant sur le fait que les deux pays veulent “appuyer aujourd’hui les négociations (informelles) qui se déroulent à New York et continuer à travailler dans le cadre du Groupe des amis et dans le cadre des Nations unies”. Montrant l’intérêt de Paris pour le Maghreb, Mme Alliot-Marie dira que le conflit autour du Sahara est “l’un des éléments qui freinent la capacité d’avoir une action commune au Maghreb, et c’est la raison pour laquelle nous souhaitons qu’il puisse trouver une solution en toute bonne foi”. “Il est important à la fois pour les intéressés, les parties et pour pouvoir mieux lutter contre le terrorisme, qu’il puisse y avoir une réelle entente au niveau du Maghreb”, soulignera-t-elle, tout en estimant nécessaire de “rétablir la confiance”. 
    Il y a lieu de signaler que le rôle joué jusque-là par l’Espagne et la France dans le conflit est loin d’être du goût des Sahraouis, qui ont demandé par la voix de leur ministre des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, l’exclusion de ces deux pays du club des amis du Sahara occidental. Le chef de la diplomatie sahraouie a appelé, dans une déclaration écrite, “à exclure la France et le gouvernement Zapatero du Groupe d’amis du SG pour le Sahara occidental pour leur alignement inconditionnel sur les thèses coloniales marocaines et leur rôle dans le blocage du processus de décolonisation du territoire sahraoui”. “L’Espagne, sous la direction du gouvernement socialiste, dirigé par M. Zapatero, s’est alignée tout simplement, depuis 2004, sur la politique de Paris en s’activant pour légitimer le fait accompli colonial marocain”, a affirmé Ould Salek, qui a estimé que “la présence de ces deux pays au sein du Groupe d’amis du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental est devenue un obstacle à la contribution positive de ce groupe et affaiblit considérablement les chances de voir le Conseil de sécurité exiger l’accomplissement de la mission de la Minurso et l’avènement de la paix, juste et durable tant souhaitée par tous les peuples des deux rives de la Méditerranée”. 
    Il a notamment rappelé que pour le gouvernement sahraoui, la Minurso n’a pu s’acquitter de sa mission exclusive d’organisation du référendum prévu par le Plan de règlement de 1991, “non pas à cause de la volonté manifeste du gouvernement de Mohammed VI de renier les engagements souscrits officiellement et d’une manière solennelle par le roi Hassan II, mais parce que les deux pays, qui ont colonisé l’Afrique du Nord, se sont opposés clairement à une décolonisation pacifique et paisible du Sahara occidental”. Il n’hésitera pas d’accuser Paris et Madrid de vouloir “confisquer le droit inaliénable et imprescriptible du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance et faire obstacle à l’exercice de ce droit à travers le référendum d’autodétermination, pourtant accepté par les deux parties au conflit après 17 années de guerre dévastatrice, et endossé à l’unanimité par le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale des Nations unies”. 
    À partir de ces conclusions, et au nom de son gouvernement et du Front Polisario, le ministre lancera “un appel pressant” au Conseil de sécurité pour “assumer ses responsabilités devant cet état de choses”, en exigeant “l’accomplissement” du mandat de la Minurso à travers “l’application du Plan de règlement qui constitue la seule solution que les deux parties au conflit ont solennellement signée sous les auspices et la garantie du Conseil”.
    JournalDZ, 19/12/2010
  • SIDI BELABBES : La consommation du kif change de cap

    Étiqueté depuis bien longtemps, comme étant, fief du cannabis, Sidi-Bel-Abbès est en passe de se départir ,à tout point de vue de cette réputation surfaite qui lui colle tristement aux basques depuis longtemps. Cependant, les services concernés dont la gendarmerie, la police et les douanes ont communiqué une quantité ,bien loin des autres prises de l’année dernière et qui renseigne partiellement du recul de ce fléau .Cette baisse assez sensible,pour ainsi dire s’explique en grande partie par le recul aussi de la contre bande qui depuis l’ouverture de l’autoroute est ouest préfèrent faire l’impasse à Sidi Bel Abbés ,transit par excellence, il n’y a pas longtemps du cannabis,pour passer directement Alger. 
    Mais il n’y a pas uniquement l’autoroute qui en est à l’origine . Il y a également d’autres motifs de satisfaction tels que Les dispositifs de renforcement de la lutte contre ce poison et la mise en place d’une stratégie nationale visant à enrayer ou du mois diminuer la vente de la drogue. Il a été convenu dans un premier temps de s’attaquer à la source donc à la racine de ce fléau en serrant davantage l’étau à la frontière Maroco-Algérienne, (fermée depuis 1994 notamment à cause du conflit du Sahara Occidental occupé par le  Maroc depuis 1975, ndds)  jugée derrière tous ces maux sociaux. Épatés, toute fois par le gain facile, les gros bonnets qui continuent à jouir quand bien même des complicités à tous les niveaux, semblent pris entre le marteau des coups Butoirs des services de sécurité et l’enclume du profit tiré de cette matière prohibée. 
    Pour en revenir au bilan d’une année d’activité, il y a lieu de noter que par rapport à l’année dernière où on a saisi en tout et pour tout 16 kg de kif contre 47 kg saisi en 2009 soit , une baisse de 48 pour cent, nous été signalée. C’est dire que l’étau serré autour des gros bonnets dont deux ont tombé à Sidi Bel Abbes, le mois d’octobre, y est pour quelque chose. Ils étaient arrêtés à bord du camion,transportant 100 kg de kif. Comme il est utile de signaler que ce recul est du également à la consommation des psychotropes pour leur prix abordable dans la mesure que se sont des chômeurs donc incapable d’acheter du kif dont la bonne qualité est cédée à des prix excessivement élevés. Autant dire, la consommation de la drogue, l’apanage il n y a pas longtemps , de couche défavorisée, a changé de camp pour devenir celle des nantis. Il ressort, en effet, d’une simple enquête que les nantis forment une grande partie du marché de consommation. Ils sont la cible privilégiée des dealers en col blanc. Tenez vous bien, qu’une plaquette de 20 grammes haute qualité est vendu à 1000 DA. Même les gens qui en vendent sont loin de tout soupçon par ailleurs, les autres, c’est à dire les démunis en particulier les chômeurs, pris dans le piège de la dépendance consomment du kif conçu avec des produits que nous préférons les taire par respect à notre lecteurs.
    Bel Abbès Info, 19/12/2010
  • Les USA disent que le front Polisario n’a aucun lien avec le terrorisme.

    L’Agence Marocaine de presse et d’autres médias marocains, très souvent pilotés par les services de renseignements du Makhzen marocain, font de plus en plus apparition sur les sites mauritaniens pour nous dénigrer le mouvement du F. Polisario au Sahara Occidental.

    La majorité de ces soi disant dépêches d’informations nous dit que la direction du F. Polisario est infiltrée par la mouvance de l’AQMI. On cite même les médias américains les plus éloignés pour donner crédit à ces allégations. Je dois dire que l’AQMI est déjà bien implanté au Maroc.

    Les attentats de Casablanca et autres villes marocaines en attestent de cette triste réalité mondiale du terrorisme. Donc, le Makhzen et ses renseignements spéciaux, ne doivent pas essayer de percuter ce constat sur le F. Polisario et le peuple sahraoui, puisque ce mouvement de libération est loin d’être lié, de prêt ou de loin, aux mouvances terroristes.

    D’ailleurs, dans les câbles de Wikileaks, la diplomatie américaine et les services de renseignements des USA disent clairement que le Front Polisario n’a pas de lien avec le terrorisme et l’extrémisme religieux. C’est ce que rapporte le très respecté Journal Espagnol El Pais (édition du samedi 11 décembre 2010), dont je cite ici les grands extraits:

    « Le Front Polisario ne soutient pas le terrorisme et l’extrémisme religieux, et s’attache à poursuivre et à combattre le trafic d’armes destinées aux organisations terroristes » , a précisé la même source. «Il ne favorise pas également l’accès des sites extrémistes à l’intérieur des camps de réfugiés sahraouis, a ajouté la même source », citant une source diplomatique des USA.

    Selon un document confidentiel publié en décembre 2009, sur la base des contacts menés par l’une des ambassades des États-Unis d’Amérique avec le Haut Commissariat pour les réfugiés, l’Organisation des Nations Unies et américaine des organisations non-gouvernementales dans la région, « le Front Polisario mène une lutte contre l’émigration clandestine, le trafic d’armes et de la drogue ».

    Le Front Polisario a encouragé des organisations non-gouvernementales occidentales à participer à des forums sur le dialogue mondial, dont le dialogue interreligieux, qui se tient chaque année dans les camps de réfugiés sahraouis, a rappelé la même source.

    Donc, j’aimerais bien que les services de presses et de renseignements marocains arrêtent de bombarder les mauritaniens avec leurs infos tronquées et biaisées relativement au peuple sahraoui et les laisser juger par eux-mêmes la situation qu’ils connaissent très bien pour avoir été partie pris dans ce maudit conflit. Je donc fais confiance aux mauritaniens et à leur jugement, compte tenu de l’histoire et de leur proximité avec ces braves sahraouis.
    Jean Tremblay

    CRIDEM, 19/12/2010
  • Les avocats des 7 détenus sahraouis dénoncent les conditions de déroulement de leur procès

    Le collectif d’avocats chargés de la défense des 7 militants sahraouis des droits de l’Homme qui devaient être jugés vendredi dernier devant le tribunal de première instance de Casablanca et dont le procès a été renvoyé au 7 janvier, ont dénoncé hier, les conditions dans lesquelles s’est déroulé ce procès marqué par «plusieurs anomalies». Le collectif a affirmé que les observateurs de France, d’Italie, d’Espagne et de Suède, présents au procès, «ont été soumis à des intimidations» dès l’entrée du tribunal et dans la salle d’audience. De nombreuses personnes prenaient en photo les observateurs qui ont été délestés de leur téléphones portables, ordinateurs et modem «au moment même où cette mesure n’a pas été imposée au public venu nombreux», ont-ils témoigné. 
    Le collectif d’avocats a également tenu à préciser que cinq observateurs n’ont pu assister à la deuxième partie de l’audience et qu’«ils ont été poussés en dehors de la salle d’audience par une partie du public qui les a soumis à des violences physiques». Les forces de police, ont-ils ajouté, ont empêché l’entrée dans la salle d’audience du journaliste marocain Chebari Abdelmoumène, membre du secrétariat de la Voie démocratique (parti de la gauche radicale marocaine) connue pour se positions en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui. Les avocats ont, en outre, signalé que dès leur arrivée au tribunal, la salle d’audience était déjà bondée et que plus de «80 avocats qui apparemmentn’avaient aucun lien avec l’audience étaient debout, au premier rang, et empêchaient les observateurs de suivre le procès». 
    Les avocats chargés de la défense affirment également avoir fait l’objet «d’intimidations» et ont été relégués au quatrième banc derrière les avocats marocains venus en nombre, alors que l’avocat marocain et défenseur des accusés, Me Mustapha Errachidi a été pris à partie et accusé de «trahison» par ses confrères marocains. Toutes les places assises étaient également occupées par des civils marocains criant des slogans et brandissant des drapeaux marocains et des photos du roi, ont-ils rapporté, par ailleurs, soulignant que les plaidoiries des avocats de la défense ont été interrompues à plusieurs reprises par des cris provenant de la salle d’audience. 
    La Nouvelle République, 19/12/2010
  • Deux poids, deux mesures

    L’un des objectifs des Nations Unies est de faciliter la coopération dans les domaines du Droit et de la sécurité internationale, du progrès social et des Droits de l’Homme. Il y a quelques jours, nous avons pu voir comment les Nations Unies ainsi que toute la diplomatie internationale peuvent être efficaces dans le cadre d’une violation flagrante des droits des citoyens.

    À l’issue des présidentielles en Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo a refusé de laisser le pouvoir à Alassane Ouatarra, vainqueur des élections. Cette atteinte aux Droits en présence d’observateurs internationaux ainsi que les violences qui ont suivi ont entraîné une condamnation unanime de la part de la communauté internationale.

    Toutefois, la réaction internationale n’est pas toujours aussi rapide dans la condamnation des atteintes au droit international ni aux Droits de l’Homme. Presque muette après les 35 ans d’occupation illégale du Maroc au Sahara Occidental, cette même communauté internationale, si véloce à défendre les Droits du Citoyen et à protéger les principes des Droits de l’Homme, n’a pourtant pas bougé il y a moins de deux mois lorsque les forces militaires marocaines ont détruit avec violence un campement pacifique de Sahraouis.

    Le secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-moon a déclaré, il y a deux jours, que le maintien de Laurent Gbagbo conduirait à une « parodie de démocratie ».

    Mais qu’en est-il de la démocratie marocaine lorsque des manifestants sont attaqués et arrêtés par des forces armées et leurs biens détruits ? Qu’en est-il de la démocratie lorsque les disparus se comptent par centaines et que les témoignages de torture des Sahraouis dans les lieux de détention de la police nous arrivent tous les jours ? Ban Ki-moon trouve inacceptable que les observateurs internationaux, journalistes et ONG, ne soient pas libres de travailler en Côte d’Ivoire, alors qu’à aucun moment il n’ai parlé du fait qu’aucun journaliste étranger ni membre d’ONG n’ai été autorisé à mettre le pied sur le sol du Sahara Occidental. Deux poids, deux mesures ?

    L’Union Européenne ainsi que les Etats-unis se disent prêts à prendre des sanctions économiques et diplomatiques contre Gbagbo et ses proches. Par contre, sur la question sahraouie, le Conseil de l’Europe se cache derrière le fait que « le Sahara occidental est en dehors du champ d’application géographique du Conseil de l’Europe. En conséquence, l’organisation n’est pas directement impliquée dans les efforts internationaux visant à trouver une solution au conflit dans cette partie du monde. »

    Pour Nicolas Sarkozy, « Ce qui se passe en Côte d’Ivoire est parfaitement inadmissible ». Le président français non seulement parle de sanctions, mais surtout fait de cette question un problème urgent à résoudre au plus vite. Lors de l’attaque des soldats marocains sur les civils sahraouis, la réaction n’a pas été aussi prompte et la seule action de la France a été d’utiliser au Conseil de Sécurité son droit de veto pour faire en sorte qu’une mission d’enquête indépendante ne soit pas envoyée sur place pour une investigation sur les derniers événements.

    Protéger le Maroc et son roi à tout prix ? Pourtant Nicolas Sarkozy le dit : c’est « à lui de choisir quelle est l’image qu’il veut laisser dans l’Histoire. S’il veut laisser l’image d’un homme de paix, il est encore temps, mais le temps presse ». Une phrase que devraient aussi bien méditer Laurent Gbagbo que Mohamed 6.

    Parfois, certains scrutins prennent aux yeux de la communauté internationale plus d’importance que d’autres. Entre les élections présidentielles de la Côte d’Ivoire et le référendum d’autodétermination de la dernière colonie d’Afrique, le choix semble avoir été fait.

    APSO, le 18 décembre 2010.

  • Rencontre de Manhasset : Le Maroc au pied du mur

    Comme lors des dernières discussions, tenues en novembre dernier, l’Algérie est présente depuis jeudi à la reprise des cycles de discussions informelles entre le Maroc et le Polisario
    dans la banlieue de New York. Tenues sous la houlette des Nations Unies, via son émissaire dans la région Christopher Ross et en présence, outre l’Algérie, de la Mauritanie en tant que pays voisin, les discussions vont durer jusqu’à aujourd’hui.

    S’il est difficile d’anticiper sur les résultats de la rencontre, il reste qu’une éventuelle avancée dans les discussions apparaît à priori difficile. Le contexte dans lequel intervient la réunion
    n’est pas de nature à restaurer la confiance. L’on se rappelle des discussions de novembre dernier qui se sont terminées en queue de poisson, chaque partie campant sur ses positions, d’autant qu’à la même période le Maroc avait lancé un assaut sur un campement marocain
    à Gdeim Zik. 

    Cet assaut avait fait plusieurs morts, selon le Polisario et 13 selon le Maroc. Mais les événements ont été tels que de nombreuses capitales occidentales, d’ordinaire complaisantes, ont demandé l’ouverture d’une enquête sous l’égide de l’ONU. Le parlement européen a
    d’ailleurs voté une résolution dans ce sens. Eu égard à la tension qui persiste entre les deux parties, difficile donc d’imaginer une évolution dans le dossier. «On parle de mesures de confiance. Mais la confiance n’existe pas. Le Maroc est figé sur ses positions. 
     
    Rien ne peut sortir de cette phase de discussions», a déclaré Ahmed Boujari, représentant à l’ONU du Front Polisario, dont les propos ont été repris par les agences de presse. «Nous voudrions maintenir ouverte la voie diplomatique. Mais une solution définitive ne peut voir le jour sans que le Maroc ne prenne ses responsabilités. Nous demandons l’implication active et sincère du Conseil de sécurité. La position de la France est aussi critiquable car elle soutient le Maroc», a-t-il ajouté. Et c’est sans doute là ou se trouve le blocage. En effet, le Maroc jouit du soutien de la France et des Etats-Unis. Mais les sahraouis, attachés à l’idée de l’organisation du référendum d’autodétermination sous l’égide de l’ONU n’exclut pas de reprendre les armes au cas où le Maroc persiste dans son intransigeance. Mais au-delà ce problème empoisonne les relations intermaghrébines et grève l’intégration régionale.
    Ouest Tribune, 19/12/2010
  • Procès des sept militants sahraouis : les témoignages des observateurs étrangers

    ROME– Le procès des sept militants sahraouis des droits de l’homme, accusés d’ »atteinte à la sécurité de l’Etat » marocain, a été reporté au 7 janvier prochain, et les observateurs étrangers présents à l’audience ont été humiliés, a appris l’APS samedi à Rome auprès d’un observateur italien. Le procès des militants sahraouis, reporté à deux reprises, s’est ouvert vendredi devant devant le tribunal de première instance d’Aïn Seba’a (Casablanca), dans un « climat de tension élevée » et d’ »hostilité » envers les nombreux observateurs étrangers, a précisé Cinzia Terzi, observatrice italienne. Le tribunal a également reporté à mercredi prochain, sa réponse à la demande de libération provisoire des détenus introduite par la défense des militants sahraouis, a ajouté l’observatrice.  

    Algérie Info, 18/12/2010

    Mise à jour du 19/12/2010 :

    Le procès a été reporté au 7 janvier 2011 en raison des perturbations causées par certains avocats marocains et de l’assistance qui ont empêché son déroulement. Les militants sahraouis sont persécutés pour leur position de défense du droit du peuple du Sahara Occidental à l’autodétermination et l’indépendance. Le Maroc occupe le Sahara Occidental depuis 1975 et l’ONU cherche à y célébrer un référendum d’autodétermination.

  • ORAN : 20 ans de réclusion pour détention de 100 kg de kif

    Deux affaires de trafic de drogue ont été traitées dernièrement par le tribunal criminel d’Oran. Dans la première étaient impliqués les dénommés S.A. et K.H. Le 10 novembre de l’année dernière, des individus revenaient de la frontière marocaine avec 100 kilos de kif traité à bord de leur véhicule. Dans la précipitation, le véhicule fait un accident qui le rend inutilisable. L’un des trafiquants fit alors appel à son frère pour l’aider à se « débarrasser » d’abord de la marchandise. 
     
    Pour la voiture hors d’usage, on verra après. Mais s’était sans compter sur les patrouilles incessantes effectuées par les éléments de la douane nationales qui ont remarqué le transbordement intriguant des paquets d’un véhicule à l’autre. S’approchant plus près, les douaniers découvrirent ce dont ils se doutaient. Il s’agissait, en effet, de pas moins de 100 kilos de kif traité en plaquettes de 500 grammes destinés à la vente. Les mis en cause ont été arrêtés à l’exception du chef de la bande qui s’est éclipsé avant l’arrivée des douaniers. 
     
    Appelés devant le tribunal criminel pour s’expliquer, les accusés ont nié le fait d’appartenir à un réseau de trafiquants de drogue. Le dénommé K.H. a déclaré qu’il ne faisait qu’apporter de l’aide à son frère et qu’il ignorait totalement la nature de la marchandise. Imperturbable dans son réquisitoire, le procureur de la République a réclamé la peine de 20 de réclusion criminelle pour les deux accusés. Après délibérations, le tribunal criminel d’Oran a condamné S.A. à 20 ans de réclusion, H.K. à 5 ans de la même peine et à la perpétuité par contumace pour le présumé chef de la bande en état de fuite. 
    Réflexion, 19/12/2010 

    Commentaire de Diaspora Saharaui :
    Le trafic de drogues est la principale source de financement du pouvoir à Rabat. Les dernières révélations de Wikileaks sur la complicité du palais royal dans le trafic de cannabis sont encore une preuve de l’utilisation par le Maroc de cette source pour financer l’effort de guerre au Sahara Occidental et maintenir le statu quo qui menace la stabilité de toute la région.