Mois : décembre 2010

  • Répression d’une manifestation pacifique à la ville occupée de Dakhla

    Dakhla (territoires occupés), 30/11/2010 (SPS) Les autorités d’occupation marocaines ont réprimé par la force un sit-in « pacifique » organisé lundi, devant le siège de l’administration coloniale à la ville occupée de Dakhla, réclamant le droit au travail et l’amélioration des conditions sociales des Sahraouis sous occupation marocaine, a indiqué une source du ministère des territoires occupés et de la communauté sahraouie établie à l’Etranger.

    La répression conduite par le tortionnaire marocain Hariz ElArbi, a fait au moins onze (11) blessés, selon un premier bilan cité par la même source.

    Il s’agit de : Mohamed Almoun Abdelahi, Mourad Embarek, Almadah élaïdique, Said Mouissa, Nanah Chouna, Boukhari Abdellahi, Zraiwil Bachri, Mayara Ali, Salami Mayara, Cheikh Alali, Cheikh Hammie.

    Les citoyens sahraouis dans les territoires occupés vivent quotidiennement le pillage illégal du Maroc de leurs richesses et ressources naturelles, alors que la région de Dakhla riche en poissons, ses habitants sont sans emploi et ne bénéficient d’aucun avantage d’une telle exploitation, a regretté la même source.

    Dans sa dernière résolution le Parlement européen (PE) invite l’Union européenne à exiger du Maroc le respect du droit international en ce qui concerne l’exploitation des ressources naturelles du Sahara Occidental.

    Le PE a également exprimé sa « profonde » préoccupation face à la détérioration de la situation des droits de l’Homme au Sahara occidental, réitérant son appel à l’ONU pour la mise en place d’un mécanisme chargé de la protection et la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental, rappelle-t-on. (SPS)
  • Au moins 29 étudiants sahraouis agressés par des colons marocains à la ville de Smara occupée

    Smara (territoires occupés), 30/11/2010 (SPS) Au moins 29 étudiants sahraouis ont été blessés lundi , lors d’une agression des colons marocains contre ces étudiants dans un établissement scolaire de la ville occupée de Smara, a rapporté une source du ministère des territoires occupés et des communautés sahraouies établies à l’Etranger. Les blessés dont la plupart sont des filles ont été transférés à l’hôpital de Smara occupée, a précisé la même source. « À la suite de cet acte ignoble, les colons marocains ont quitté l’école, épaulés par des agents de la police marocaine et ont fermé les rues armés de couteaux et de bâtons de sources », a déploré la même source. Des organisations des droits de l’Homme ont critiqué récemment la situation qui prévaut dans les territoires occupés du Sahara occidental après l’assaut du 8 novembre contre le camp de Gdeim Izik et la répression à El Aaiun, capitale occupée du Sahara occidental. Le Parlement européen a condamné dans une résolution adoptée jeudi dernier l’usage de la violence dans ce camp et a demandé l’envoi d’une mission d’enquête indépendante de l’ONU au Sahara occidental. Il a également exprimé sa préoccupation par la situation des personnes détenues, blessées ou portées disparues, réclamant à ce qu’elles soient traitées conformément aux normes internationales des droits de l’Homme. (SPS)
  • Des parlementaires appellent l’ONU à ouvrir une enquête internationale urgente sur le massacre de Gdim Izik

    Aousserd (camps de réfugiés sahraouis) 29/11/SPS) Les participants à la conférence parlementaire internationale de solidarité avec le peuple sahraoui tenue en marge du 35ème anniversaire de la création du conseil national sahraoui ont appelé les Nations unies à « mener une enquête internationale urgente » sur le massacre perpétré contre le camp de Gdim Izik près d’El Aaiun.

    Les participants à cette conférence « ont dénoncé les graves violations des droits de l’homme commises par le Maroc contre des citoyens sahraouis sans défense dans le camp de Gdim Izik tout en fustigeant la position de la France qui a rejeté toute enquête internationale ».

    A cette occasion, le président du groupe parlementaire d’amitié et de fraternité Algérie-Sahara occidental, et président de la délégation de l’Assemblée populaire nationale (APN) à ces festivités, M. Tayeb Houari a réitéré le soutien de l’Algérie au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination à travers l’organisation d’un référendum libre et intègre en application des décisions de la Légalité internationale.

    De son coté, la présidente de la délégation cubaine, Mme Maria Del Carmelo a souligné la position de son pays qui soutient le droit du peuple sahraoui à la liberté et à l’indépendance mettant l’accent sur la nécessité d’aboutir à « un mécanisme onusien » de contrôle des droits de l’homme au Sahara occidental avant de s’interroger sur la position de Paris vis-à-vis de cette question.

    Le représentant de l’Assemblée mexicaine de solidarité avec le peuple sahraoui, M. Salvador Caro a souligné la nécessité de dépêcher une commission internationale pour enquêter sur le massacre perpétré par l’armée marocaine contre des citoyens sahraouis à Gdim Izik rappelant la position de son pays qui a appelé le Conseil de sécurité à tenir une séance spéciale sur ces massacres.

    Les festivités commémoratives du 35ème anniversaire de la création du conseil national sahraoui (28 novembre 1975) ont débuté dimanche dans les camps de réfugiés sahraouis en présence de délégations de plusieurs pays, rappelle-t-on.(SPS)
  • La présente étape de la lutte sahraouie a placé la cause "au devant" de la scène internationale (Khatri Adouh)

    Aousserd (camps de réfugiés sahraouis) 29/11/2010 (SPS) L’actuelle étape de la lutte du peuple sahraoui a mis porté la cause du Sahara Occidental « au devant de la scène internationale », a déclaré dimanche le président du Conseil national sahraoui, M. Khatri Adouh.

    Intervenant à l’occasion de la commémoration à Aousserd, du 35ème anniversaire de la création du Conseil national sahraoui, M. Adouh a passé en revue les étapes qui ont marqué la création du Parlement sahraoui.

    Le responsable a mis en exergue les points de similitude entre la situation qui caractérisait le peuple sahraoui il y a 35 ans et celle dans laquelle il se trouvait actuellement, expliquant que « si la première étape a été décisive et a permis de réaliser un saut qualitatif » dans la lutte contre l’occupation marocaine, « cette dernière étape a mis la question sahraouie au devant de la scène internationale ».

    Pour sa part, l’ancien président du Conseil national, Mohamed Lamine Ahmed, a souligné que la création du conseil le 28 novembre 1975 a permis la « consécration des principes de l’unité nationale et contribué à la construction de l’édifice institutionnel du peuple sahraoui ».

    Il a en outre mis l’accent sur la nécessité de redoubler d’efforts pour l’amélioration de l’institution législative, afin de faire face aux défis actuels auxquels fait face la question sahraouie sur les scènes nationale et internationale.

    Par ailleurs, un film de court métrage relatant l’action du Conseil national sahraoui pendant 35 ans a été projeté et des interventions et débats sur le rôle et l’histoire de cette institution législative ont été programmés à cette occasion.

    Les participants ont organisé une marche de solidarité avec les habitants de la ville occupée d’El Aaiun pour condamner les crimes perpétrés par les forces marocaines au Sahara Occidental.

    D’autre part les travaux d’une conférence parlementaire de solidarité avec le peuple sahraoui sera animée en présence du président sahraoui, secrétaire général du Front Polisario, M. Mohamed Abdelaziz.

    Les festivités commémorant le 35ème anniversaire de la création du Conseil national sahraoui ont été marquées par la participation de plusieurs délégations d’Algérie, Nigeria, Espagne, Belgique, Irlande, Allemagne, Mexique et de Cuba, ainsi que des organisations solidaires avec le peuple sahraoui. (SPS)