Mois : décembre 2010

  • ABC : Rabat et la vérité

    À travers l’agence officielle de presse MAP, les autorités du Maroc ont recommencé à lier le Front Polisario avec la séquestration de trois coopérants Espagnols aux mains d’Al Qaida au Maghreb Islamique, une affaire résolue il y a quelques mois. 
    Les affirmations de l’agence soutiennent que des membres du Front kidnappent des étrangers pour ensuite « les vendre » aux terroristes qui négocient réellement les rachats. En semant ces soupçons sans présenter une seule preuve, le régime alaouite prolonge l’ombre des doutes et de son opacité sur ce qui s’est réellement passé à El Aaiún (capitale occupée du Sahara  Occidental, ndds). Sa campagne d’image reste inexorable. Ça oui, sans jamais dire la vérité.
    ABC, Editorial, 7/12/2010
  • Qu’es-ce-que le Maroc a peur qu’on découvre?

    Qu’est-ce-que le Maroc a peur qu’on découvre au point de faire appel à une puissance pour empêcher des enquêtes au Sahara Occidental?
    On le sait, c’est la France qui a empêché le Conseil de Sécurité de l’ONU d’élargir le mandat de la MINURSO aux droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc et les camps de réfugiés sahraouis en Algérie.
    Ça vous rappelle pas le veto américain contre l’enquête des crimes perpétrées par Israel à Ghaza? Encore un point de ressemblance entre les conflits israélo-palestinien et maroco-sahraoui.
  • Condamnation de l’agression marocaine contre Layoune Rachida Dati : «Oui, j’ai voté contre…»

    Ayant voté contre la résolution du Parlement européen condamnant le Maroc pour agression contre des civils sahraouis (au Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc en 1975, ndds), Rachida Dati a tenté hier de justifier sa position plutôt pro-marocaine.

    Lors d’un point de presse tenu à Alger, l’ancienne Garde des sceaux du gouvernement français et actuelle eurodéputée, estime que la décision du Parlement européen était «précipitée». «Nous n’avons pas assez d’informations et nous n’avons pas débattu de ce sujet», a-t-elle expliqué. Ajoutant que son opposition à cette résolution se justifie notamment par «cette image diffusée par un média espagnol concernant le conflit israélo-palestinien et qui a été attribuée aux forces marocaines». «Ce qui n’augure pas d’avoir toutes les vérités», a-t-elle relevé. 

     
    Rachida Dati a soutenu également qu’elle a un mandat à respecter, et en votant contre cette résolution adoptée à la majorité elle n’a pas «d’intérêt personnel à défendre» et qu’elle œuvre pour «l’intérêt général». Visiblement mal à l’aise sur ce dossier, Mme Dati a essayé d’occulter sa partialité en faveur du Maroc en puisant dans ses origines maghrébines. Un discours qu’elle a d’ailleurs entretenu, même en évoquant les relations algéro-marocaines. Elle a dit être «bien et mal placée pour en parler». Dans ce conflit, «je dois choisir entre mon père et ma mère», a-t-elle avancé, rappelant qu’elle est de père marocain et de mère algérienne. Toutefois, elle a révélé bien connaître le Maroc et a comblé d’éloges ses dirigeants. A une question sur une éventuelle guerre entre l’Algérie et le Maroc, elle dira ne «pas pouvoir imaginé un conflit armé entre les deux pays» et souligné «avoir confiance en le sens de responsabilité de leurs dirigeants».

    L’UPM est «en panne politique»

    Lors d’une conférence intitulée «Quel avenir pour l’Union pour la Méditerranée ?» animée hier à l’Ecole supérieure des sciences politiques, Rachida Dati a fait savoir que l’UPM connaît des difficultés, mais n’est pas totalement en panne. Selon elle, les blocages sont «d’ordre politique et diplomatique». Mais sur le plan économique, culturel et social, les choses avancent bien, estime-t-elle. Pour argument, l’eurodéputée citera l’entame ou programmation de projets dans différents domaines, tels que l’énergie solaire, les projets d’infrastructures, la protection de l’environnement et notamment, le nucléaire civil. Quant aux causes politiques du blocage dont les conséquences risquent de paralyser indéfiniment l’Union pour la Méditerranée, la conférencière fera miroiter un semblant d’espoir mais sans faire de proposition concrète pour sortir de l’inertie actuelle. Ainsi, elle dira que le conflit palestino-israélien ne devrait pas forcément être réglé pour que l’on passe à l’édification de l’UPM. Certes, il est regrettable de constater que la colonisation se poursuit en Palestine, mais les négociations entre les deux parties sont toujours en cours, a-t-elle déclaré en substance. Et de conclure que malgré les contraintes qui se dressent, elle compte sur «le volontarisme des chefs d’Etat» pour faire avancer les choses.

    Visa et immigration, oui mais…

    Rachida Dati a également évoqué les relations algéro-françaises et noté que l’Algérie a toujours dit les choses «directement» et de «manière brutale», ce qui est une bonne chose et permet aux deux pays d’avancer, a-t-elle expliqué. Concernant la politique française en matière d’immigration, l’oratrice a tenu à justifier la politique du président Sarkozy, critiquée et qualifiée de raciste. Pour Mme Dati, l’objectif recherché par le renforcement des mesures de sécurité à l’encontre des immigrés clandestins est de dissuader «les filières de criminels et de passeurs» responsables de la mort des harraga en mer. «Nous ne sommes pas pour une immigration zéro, ni régulation facile», a-t-elle soutenu, précisant que «faciliter les régularisations, c’est encourager les criminels».
    Par Aomar Fekrache

    Le Jour d’Algérie, 7/12/2010
  • Les Herzenni papers ou le Wikileaks marocain

    En août 2008, Al Jarida Al Oula, titre aujourd’hui disparu, avait publié des témoignages inédits de personnalités de premier plan sur les décennies de répression du makhzen sous Hassan II. Ils étaient le fruit d’auditions menées par l’IER* dans le cadre de ses investigations sur les cas de violations graves des droits de l’homme de 1956 à 1999. Leur contenu n’a pas été rendu public, seuls de rares témoignages diffusés sur les ondes de la télévision avaient été mis en scène pour faire croire à une catharsis nationale. Il était de notoriété publique que certaines dépositions avaient été tenues secrètes, notamment celles concernant l’emblématique affaire Ben Barka, auxquelles le rapport final de l’IER ne réservera qu’une part bien infime de ses conclusions. 
    Il s’agissait comme l’avait avoué Driss Benzekri d’une concession faite au régime pour des raisons d’ordre sécuritaire. Le scoop d’Al Jarida Al Oula représente la quintessence du travail journalistique : celui de révéler au public des informations d’intérêt général que rechigne à dévoiler l’Etat. Ahmed Herzenni, le successeur de Benzekri à la tête du Conseil consultatif des Droits de l’Homme décida alors de faire appel à la justice pour contraindre Al Jarida Al Oula au silence. 
    Cette volonté affichée de dissimuler des informations dont la finalité est justement d’être divulguées (il ne s’agissait pas de mettre en péril la sécurité de l’Etat, mais au contraire d’en affirmer la démocratisation supposée) fut le fait, dans le cas d’espèce, de l’instance suprême dont la mission était justement de faire la lumière sur la face obscure du régime. Cette posture effarante avait prouvé l’échec patent de toute la philosophie de réconciliation annoncée en grande pompe par l’IER, car sans recherche de vérité totale, point d’apaisement et surtout pas de garantie de ne pas voir la monarchie commettre à nouveau de telles infamies au nom de la raison d’Etat. Sa bonne intention a ainsi été complètement démentie. 
    Ce reniement devait briser le consensus espéré autour de la question des Droits de l’Homme, le rapprochement entre société civile et pouvoir n’ayant pas été cimenté. 
    L’affaire Herzenni a été le symbole médiatique de l’anéantissement des efforts consentis par les victimes des années de plomb et une poignée d’optimistes naïfs qui voulaient croire que l’IER permettrait à la nation tout entière de passer le cap de la barbarie. Elle rappelle celle des Pentagon papers survenue en 1971 aux Etats-Unis entre l’administration Nixon et le New York Times. La Maison blanche avait désespérément tenté  de faire cesser la publication de documents confidentiels du Pentagone sur la guerre du Vietnam. Une affaire d’Etat qui contribua à condamner cette guerre aux yeux de l’opinion publique américaine. La Cour suprême en décidera autrement, confortant l’idée que l’intérêt public dépasse celui des gouvernants. Pour le journalisme américain, cela devait ouvrir l’ère de défiance des médias vis-à-vis de l’exécutif dont l’affaire du Watergate en sera plus tard le symbole ultime. Wikileaks la perpétue aujourd’hui avec son infoguerre planétaire.
    Ali Amar
    * Instance Equité et Réconciliation
    Voxmaroc Blog, 06/12/2010
  • Maroc-France : Nicolas Sarkozy reste le Régent du Maroc

    L’image qu’on fait de Maroc est celle de Cardinal italien Mazarin donnant des instruction à sa maitresse la Reine de France sur l’oreiller: le petit roi Mohamed VI reste un enfant né avec une cuillère d’or dans la bouche et ses serviteurs lui donnent le blaphématoire nom de « Moulana » alors que seul Dieu est notre Seigneur alors que le petit roi est un saigneur; c’es un petit roi constipé et manquant d’expérience, c’est une marionnette entre les mains Nicolas Sarkozy, Régent du Maroc quis n’hésite pas à instrumentaliser le Maroc contre l’Algérie pour déstabiliser un pays , une ancienne colonie. 

    Ce vendredi 3 décembre 2010 dans la soirée par les quotidiens El Pais et Le Monde, viennent de prouver, s’il en est vraiment besoin, que le Maroc est en proie à une grande instabilité à cause de la stupidité du petit roi. La politique hostile du petit roi à l’égard de l’Algérie n’est en fait qu’une commande de Paris laquelle n’a jamais vraiment accepté l’indépendance algérienne.

    la France tente de régler ses comptes avec l’Algérie en appuyant le Maroc du tourisme homosexuel et pédophile. La France en armant les terroristes dans le Sahel veut garder une influence malsaine dans cette région stratégique du monde. 

    Les Français, du fait du poids de leur histoire coloniale sanguinaire au Maghreb, sont incapables de jouer un rôle constructif dans le conflit du Sahara Occidental.


    Malheureusement, les plaisanteries ont leurs limites et les clés du Makhzen ne sont pas détenues par Moulay Rachid. Et en attendant des jours meilleurs, le petit roi  continue à patiner dans ses médisances et ses crises de désespoir..
    Saidabiida Blog, 4/12/2010

  • Condamnation de l’agression marocaine contre Layoune Rachida Dati : «Oui, j’ai voté contre…»

    Ayant voté contre la résolution du Parlement européen condamnant le Maroc pour agression contre des civils sahraouis (au Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc en 1975, ndds), Rachida Dati a tenté hier de justifier sa position plutôt pro-marocaine.

    Lors d’un point de presse tenu à Alger, l’ancienne Garde des sceaux du gouvernement français et actuelle eurodéputée, estime que la décision du Parlement européen était «précipitée». «Nous n’avons pas assez d’informations et nous n’avons pas débattu de ce sujet», a-t-elle expliqué. Ajoutant que son opposition à cette résolution se justifie notamment par «cette image diffusée par un média espagnol concernant le conflit israélo-palestinien et qui a été attribuée aux forces marocaines». «Ce qui n’augure pas d’avoir toutes les vérités», a-t-elle relevé. 

     
    Rachida Dati a soutenu également qu’elle a un mandat à respecter, et en votant contre cette résolution adoptée à la majorité elle n’a pas «d’intérêt personnel à défendre» et qu’elle œuvre pour «l’intérêt général». Visiblement mal à l’aise sur ce dossier, Mme Dati a essayé d’occulter sa partialité en faveur du Maroc en puisant dans ses origines maghrébines. Un discours qu’elle a d’ailleurs entretenu, même en évoquant les relations algéro-marocaines. Elle a dit être «bien et mal placée pour en parler». Dans ce conflit, «je dois choisir entre mon père et ma mère», a-t-elle avancé, rappelant qu’elle est de père marocain et de mère algérienne. Toutefois, elle a révélé bien connaître le Maroc et a comblé d’éloges ses dirigeants. A une question sur une éventuelle guerre entre l’Algérie et le Maroc, elle dira ne «pas pouvoir imaginé un conflit armé entre les deux pays» et souligné «avoir confiance en le sens de responsabilité de leurs dirigeants».

    L’UPM est «en panne politique»

    Lors d’une conférence intitulée «Quel avenir pour l’Union pour la Méditerranée ?» animée hier à l’Ecole supérieure des sciences politiques, Rachida Dati a fait savoir que l’UPM connaît des difficultés, mais n’est pas totalement en panne. Selon elle, les blocages sont «d’ordre politique et diplomatique». Mais sur le plan économique, culturel et social, les choses avancent bien, estime-t-elle. Pour argument, l’eurodéputée citera l’entame ou programmation de projets dans différents domaines, tels que l’énergie solaire, les projets d’infrastructures, la protection de l’environnement et notamment, le nucléaire civil. Quant aux causes politiques du blocage dont les conséquences risquent de paralyser indéfiniment l’Union pour la Méditerranée, la conférencière fera miroiter un semblant d’espoir mais sans faire de proposition concrète pour sortir de l’inertie actuelle. Ainsi, elle dira que le conflit palestino-israélien ne devrait pas forcément être réglé pour que l’on passe à l’édification de l’UPM. Certes, il est regrettable de constater que la colonisation se poursuit en Palestine, mais les négociations entre les deux parties sont toujours en cours, a-t-elle déclaré en substance. Et de conclure que malgré les contraintes qui se dressent, elle compte sur «le volontarisme des chefs d’Etat» pour faire avancer les choses.

    Visa et immigration, oui mais…

    Rachida Dati a également évoqué les relations algéro-françaises et noté que l’Algérie a toujours dit les choses «directement» et de «manière brutale», ce qui est une bonne chose et permet aux deux pays d’avancer, a-t-elle expliqué. Concernant la politique française en matière d’immigration, l’oratrice a tenu à justifier la politique du président Sarkozy, critiquée et qualifiée de raciste. Pour Mme Dati, l’objectif recherché par le renforcement des mesures de sécurité à l’encontre des immigrés clandestins est de dissuader «les filières de criminels et de passeurs» responsables de la mort des harraga en mer. «Nous ne sommes pas pour une immigration zéro, ni régulation facile», a-t-elle soutenu, précisant que «faciliter les régularisations, c’est encourager les criminels».
    Par Aomar Fekrache

    Le Jour d’Algérie, 7/12/2010
  • L’activiste sahraoui Ali Salem Tamek décerné du prix José Manuel Méndez de l’Assemblée Tenerife

    Las Palmas de Gran Canarias, 06/12/2010 (SPS) L’Assemblée Tenerife (Espagne) a dédié le prix José Manuel Méndez de droits de l’homme et la justice sociale au militant sahraoui des droits humains Ali Salem Tamek, arrêté depuis octobre 2009 à la prison de Salé (Maroc) en attente d’un jugement reporté à plusieurs reprises.

    La cérémonie de remise aura lieu vendredi prochain à l’occasion de la journée des droits humains universels, selon l’Assemblée. Il sera remis à l’activiste sahraoui, Elmami Amar Salem au nom d’Ali Salem Tamek qui se trouve toujours en prison à Salé.

    Marié et père d’une fille, Ali Salem Tamek a été arrêté en octobre 2009 en compagnie de six autres défenseurs sahraouis à leur retour d’une visite de leurs proches dans les camps de réfugiés. Quatre d’entre eux dont une femme ont été mis en liberté provisoire, alors qu’Ali Salem Tamek et deux autres croupissent encore en attente de jugement.

    Ils avaient menés plusieurs grèves pour réclamer leur droit à un jugement équitable ou leur libération immédiate et sans conditions.

    En dédiant cette première édition du Prix José Manuel Méndez à Ali Salem Tamek, l’Assemblée de Tenerife, tient à honorer les défenseurs sahraouis des droits humains, afin de contribuer à améliorer la situation humaine, selon un communiqué rendu publique par l’Assemblée.

    Elle lance également un appel à la communauté internationale, en particulier à l’Espagne et la France, afin d’intervenir auprès du Maroc pour mettre fin à la répression dans les territoires occupés du Sahara occidental et se conformer aux résolutions des Nations Unies, appelant au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. (SPS)

  • Les Herzenni papers ou le Wikileaks marocain

    En août 2008, Al Jarida Al Oula, titre aujourd’hui disparu, avait publié des témoignages inédits de personnalités de premier plan sur les décennies de répression du makhzen sous Hassan II. Ils étaient le fruit d’auditions menées par l’IER* dans le cadre de ses investigations sur les cas de violations graves des droits de l’homme de 1956 à 1999. Leur contenu n’a pas été rendu public, seuls de rares témoignages diffusés sur les ondes de la télévision avaient été mis en scène pour faire croire à une catharsis nationale. Il était de notoriété publique que certaines dépositions avaient été tenues secrètes, notamment celles concernant l’emblématique affaire Ben Barka, auxquelles le rapport final de l’IER ne réservera qu’une part bien infime de ses conclusions. 
    Il s’agissait comme l’avait avoué Driss Benzekri d’une concession faite au régime pour des raisons d’ordre sécuritaire. Le scoop d’Al Jarida Al Oula représente la quintessence du travail journalistique : celui de révéler au public des informations d’intérêt général que rechigne à dévoiler l’Etat. Ahmed Herzenni, le successeur de Benzekri à la tête du Conseil consultatif des Droits de l’Homme décida alors de faire appel à la justice pour contraindre Al Jarida Al Oula au silence. 
    Cette volonté affichée de dissimuler des informations dont la finalité est justement d’être divulguées (il ne s’agissait pas de mettre en péril la sécurité de l’Etat, mais au contraire d’en affirmer la démocratisation supposée) fut le fait, dans le cas d’espèce, de l’instance suprême dont la mission était justement de faire la lumière sur la face obscure du régime. Cette posture effarante avait prouvé l’échec patent de toute la philosophie de réconciliation annoncée en grande pompe par l’IER, car sans recherche de vérité totale, point d’apaisement et surtout pas de garantie de ne pas voir la monarchie commettre à nouveau de telles infamies au nom de la raison d’Etat. Sa bonne intention a ainsi été complètement démentie. 
    Ce reniement devait briser le consensus espéré autour de la question des Droits de l’Homme, le rapprochement entre société civile et pouvoir n’ayant pas été cimenté. 
    L’affaire Herzenni a été le symbole médiatique de l’anéantissement des efforts consentis par les victimes des années de plomb et une poignée d’optimistes naïfs qui voulaient croire que l’IER permettrait à la nation tout entière de passer le cap de la barbarie. Elle rappelle celle des Pentagon papers survenue en 1971 aux Etats-Unis entre l’administration Nixon et le New York Times. La Maison blanche avait désespérément tenté  de faire cesser la publication de documents confidentiels du Pentagone sur la guerre du Vietnam. Une affaire d’Etat qui contribua à condamner cette guerre aux yeux de l’opinion publique américaine. La Cour suprême en décidera autrement, confortant l’idée que l’intérêt public dépasse celui des gouvernants. Pour le journalisme américain, cela devait ouvrir l’ère de défiance des médias vis-à-vis de l’exécutif dont l’affaire du Watergate en sera plus tard le symbole ultime. Wikileaks la perpétue aujourd’hui avec son infoguerre planétaire.
    Ali Amar
    * Instance Equité et Réconciliation
    Voxmaroc Blog, 06/12/2010
  • Maroc-France : Nicolas Sarkozy reste le Régent du Maroc

    L’image qu’on fait de Maroc est celle de Cardinal italien Mazarin donnant des instruction à sa maitresse la Reine de France sur l’oreiller: le petit roi Mohamed VI reste un enfant né avec une cuillère d’or dans la bouche et ses serviteurs lui donnent le blaphématoire nom de « Moulana » alors que seul Dieu est notre Seigneur alors que le petit roi est un saigneur; c’es un petit roi constipé et manquant d’expérience, c’est une marionnette entre les mains Nicolas Sarkozy, Régent du Maroc quis n’hésite pas à instrumentaliser le Maroc contre l’Algérie pour déstabiliser un pays , une ancienne colonie. 

    Ce vendredi 3 décembre 2010 dans la soirée par les quotidiens El Pais et Le Monde, viennent de prouver, s’il en est vraiment besoin, que le Maroc est en proie à une grande instabilité à cause de la stupidité du petit roi. La politique hostile du petit roi à l’égard de l’Algérie n’est en fait qu’une commande de Paris laquelle n’a jamais vraiment accepté l’indépendance algérienne.

    la France tente de régler ses comptes avec l’Algérie en appuyant le Maroc du tourisme homosexuel et pédophile. La France en armant les terroristes dans le Sahel veut garder une influence malsaine dans cette région stratégique du monde. 

    Les Français, du fait du poids de leur histoire coloniale sanguinaire au Maghreb, sont incapables de jouer un rôle constructif dans le conflit du Sahara Occidental.


    Malheureusement, les plaisanteries ont leurs limites et les clés du Makhzen ne sont pas détenues par Moulay Rachid. Et en attendant des jours meilleurs, le petit roi  continue à patiner dans ses médisances et ses crises de désespoir..
    Saidabiida Blog, 4/12/2010

  • L’activiste sahraoui Ali Salem Tamek décerné du prix José Manuel Méndez de l’Assemblée Tenerife

    Las Palmas de Gran Canarias, 06/12/2010 (SPS) L’Assemblée Tenerife (Espagne) a dédié le prix José Manuel Méndez de droits de l’homme et la justice sociale au militant sahraoui des droits humains Ali Salem Tamek, arrêté depuis octobre 2009 à la prison de Salé (Maroc) en attente d’un jugement reporté à plusieurs reprises.

    La cérémonie de remise aura lieu vendredi prochain à l’occasion de la journée des droits humains universels, selon l’Assemblée. Il sera remis à l’activiste sahraoui, Elmami Amar Salem au nom d’Ali Salem Tamek qui se trouve toujours en prison à Salé.

    Marié et père d’une fille, Ali Salem Tamek a été arrêté en octobre 2009 en compagnie de six autres défenseurs sahraouis à leur retour d’une visite de leurs proches dans les camps de réfugiés. Quatre d’entre eux dont une femme ont été mis en liberté provisoire, alors qu’Ali Salem Tamek et deux autres croupissent encore en attente de jugement.

    Ils avaient menés plusieurs grèves pour réclamer leur droit à un jugement équitable ou leur libération immédiate et sans conditions.

    En dédiant cette première édition du Prix José Manuel Méndez à Ali Salem Tamek, l’Assemblée de Tenerife, tient à honorer les défenseurs sahraouis des droits humains, afin de contribuer à améliorer la situation humaine, selon un communiqué rendu publique par l’Assemblée.

    Elle lance également un appel à la communauté internationale, en particulier à l’Espagne et la France, afin d’intervenir auprès du Maroc pour mettre fin à la répression dans les territoires occupés du Sahara occidental et se conformer aux résolutions des Nations Unies, appelant au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. (SPS)