Mois : décembre 2010
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Le Maroc «principale source d’instabilité»
Le royaume du Maroc est la «principale source d’instabilité» dans la sous-région du nord-ouest de l’Afrique, a souligné le président de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd), Mohamed Abdelaziz, dans un entretien accordé à plusieurs médias et publié dans son intégralité sur le site d’information mauritanien Nouakchott Info.Mettant en exergue le fait qu’aucun acte terroriste ou d’instabilité ne s’est produit depuis le 6 septembre 1991, date du cessez-le-feu entre le Maroc et le Front Polisario, dans les territoires sahraouis libérés, le président Abdelaziz a affirmé que du point de vue sahraoui «c’est le royaume du Maroc qui est la principale source d’instabilité dans la sous-région du nord-ouest de l’Afrique».«La guerre que mène le Maroc au Sahara occidental, pour imposer un état de fait militaire et annexer par la force ce territoire, est une source d’instabilité, de tension permanente et de malentendus entre les Etats et les parties, qui empêche l’existence de politique de confiance, de coopération et de bon voisinage pour faire face aux problèmes qui existent ou qui peuvent exister», a-t-il poursuivi.Dans sa réponse à une question relative à des allégations sur «l’utilisation des territoires sahraouis libérés comme zone de transit par des groupes terroristes de l’Aqmi», M. Abdelaziz a relevé que dans ces zones libérées il y a les observateurs des Nations unies, notamment de la Minurso (Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental) et l’administration et les forces armées de la Rasd, outre qu’elles sont ouvertes aux visiteurs internationaux.«Ces accusations sont, en toute franchise, l’œuvre du Maroc dont les services officiels s’en font l’écho pour porter atteinte au peuple sahraoui et à l’Etat sahraoui et aussi pour jeter de la poudre aux yeux à l’opinion publique internationale», a-t-il ajouté.Le président sahraoui a rappelé, dans ce contexte, que le Maroc est considéré comme l’un des plus anciens pays producteurs de drogue, en particulier le haschisch qu’il exporte partout, notamment en Europe, via la mer, l’Algérie, le Sahara occidental, la Mauritanie via l’océan et le désert saharien, affirmant que «c’est ce qui explique la présence de bandes spécialisées dans le trafic de drogue».A propos des négociations informelles de Manhasset, il a insisté sur le fait que c’est le Maroc qui bloque les négociations, rappelant, à cet effet, que la Rasd a fait des «concessions» en acceptant de soumettre au peuple sahraoui l’offre marocaine «d’autonomie», à côté de celle de l’indépendance. «C’est une concession énorme (…).Mais nous disons même plus : si le peuple sahraoui choisit l’indépendance, nous sommes prêts à négocier avec le Maroc dans un climat serein et avec un esprit d’ouverture et d’entente, et à discuter avec lui de ses préoccupations économiques, stratégiques et sécuritaires de façon ouverte et positive», a-t-il souligné. M. Abdelaziz est revenu, en outre, sur l’attaque sanglante perpétrée par les forces armées marocaines dans le camp de Gdeim Izik, le 8 novembre passé, notant que cette attaque est intervenue 8 heures environ avant le début des négociations de Manhasset.«Nous étions soumis à un véritable tiraillement, à savoir agir par sentiments et émotions ou agir avec raison», a-t-il expliqué, relevant que le timing de l’attaque sur Gdeim Izik «laissait le sentiment que le Maroc voulait se soustraire aux négociations» et en faire «porter la responsabilité» au Front Polisario.«Nous avons compris le piège et nous avons décidé d’aller aux négociations. Je crois que nous avons déjoué la manœuvre marocaine», a affirmé le président sahraoui.Le Temps d’algérie, 27/12/2010 -
2010 : le Maghreb virtuel dans l’année WikiLeaks
La Tunisie, le meilleur élève du Maghreb pour les institutions financières internationales termine l’année par une mauvaise note donnée par ses propres jeunes sous forme d’émeutes. Un retour au réel que les chiffres, si jolis, ont tendance à masquer. Cela donne une idée du bilan du Maghreb virtuel dans l’année Wikileaks.En 2010, les performances économiques des cinq pays du Maghreb restent contrastées, la Libye et l’Algérie, forts de leurs exportations pétrolières, affichent des performances correctes mais – pour l’Algérie surtout – en deçà des objectifs de résorption du chômage. La Tunisie et le Maroc, plus sensibles aux variations de l’économie globale, ont plutôt bien résistés à la crise alors que l’économie de la Mauritanie aux capacités très limitées semble engagée sur la voie du redressement. Si on ne parle que des Etats, c’est que le Maghreb n’est qu’une virtualité à laquelle les sociétés ne sont pas encore en mesure de lui donner un contenu concret.
Le Maghreb en 2010 est à peine une idée. Les cinq pays qui constituent cet ensemble géoculturel, particulièrement homogène et plutôt complémentaire, ne parviennent toujours pas à résoudre leurs différences d’approche et à surmonter les obstacles de méfiance et du nationalisme étroit. La question du Sahara Occidental qui divise profondément l’Algérie et le Maroc n’explique pas totalement le blocage de l’Union du Maghreb Arabe. La zone de libre-échange annoncée prématurément par le secrétaire-général de l’UMA ne verra probablement pas le jour en 2011. Comment en effet instaurer un espace douanier unifié tant que les stratégies «nationales» l’emporteront sur une vision collective, profitable à tous ? L’incapacité manifeste de dégager des plateformes de coopération a pour conséquence la densification des relations institutionnelles bilatérales sans effet probant sur la dynamisation des échanges.Déficit de gouvernance
Le nombre de commissions mixtes entre pays de la raison pour impressionnant qu’il soit est davantage l’expression de l’incapacité manifeste à stimuler un réel cadre opératoire. De fait, l’UMA prise en otage par les politiques et les bureaucraties en excluant les entrepreneurs du champ de la décision se condamne à la stagnation. La réalité est cruelle : le commerce intermaghrébin ne représente que 3% du volume global des échanges internationaux de la région. L’impossible convergence des politiques économiques et l’inexistence d’un niveau minimal de coordination constatées en 2010 sont d’un mur en acier sur lequel viennent buter toutes les velléités de dépassement des obstacles.
Au delà des chiffres les économies du Maghreb restent marquées par un déficit de gouvernance mis en relief par les télégrammes diplomatiques américains fuités par le site Wikileaks. Au manque de «vision» qui caractérise les autorités algériennes viendrait s’ajouter la plaie de la corruption commune aux pays de la région. L’Algérie a entamé l’année 2010 par la décapitation judiciaire de l’ensemble de la direction de l’entreprise nationale d’hydrocarbures, Sonatrach, suivie en mai par l’éviction de l’inamovible ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, en poste depuis 1999. Le scandale Sonatrach est lié à la passation frauduleuse de contrats portant sur des centaines de millions de dollars. L’entreprise nationale mise dans une actualité scandaleuse a de la peine à s’en remettre.Au Maroc, on découvre via Wikileaks le droit de péage illégal imposé par le sommet de l’Etat marocain aux investisseurs immobiliers et les comportements prédateurs des familles «régnantes» en Tunisie. De quoi tempérer fortement l’image positive que ces deux pays ont su se forger et les rangs honorables qu’ils occupent dans les divers classements internationaux. Globalement, les performances économiques des différents pays restent en deçà des exigences de développement et de résorption du chômage, des jeunes en particulier. Ces catégories de plus en plus larges sont pénalisées par la mauvaise redistribution et par la faiblesse de l’Etat de droit. Il s’agit de traits communs aux pays de la région. Les récentes émeutes à Sidi Bouzid dans le centre de la Tunisie illustrent bien, malgré les satisfécits et les classements «honorables», la commune réalité du chômage massif des jeunes. A défaut d’exister en tant qu’entité politique et économique, le Maghreb des «affaires» et des chômeurs est, lui, bien réel.par Said MekkiLe Quotidien d’Oran, 27/12/2010 -
Sahara Occidental : Gdeim Izik, cauchemar du Roi
Le Maroc, «la principale source d’instabilité» dans le Nord-Ouest de l’Afrique, continue à subir les répliques de son «attaque du camp de toile de Gdeim Izik» le 8 novembre dernier. Les services de renseignements du Royaume ont arrêté dimanche, à l’aéroport de Casablanca, deux militantes sahraouies des droits humains, Kalthoum Bourhimi et Mariam Lebsir. Elles revenaient de Pretoria (Afrique du sud) où elles avaient participé du 13 au 21 décembre au XVIIe Festival mondial de la jeunesse et des étudiants d’où «la délégation marocaine a été expulsée pour ses idées contraires aux thèmes du festival qui appellent à combattre l’impérialisme, l’occupation au profit de la paix et de la solidarité», selon Jose Mora, SG de la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique.Les 27 membres de la délégation sahraouie ont été « victimes de harcèlement, de provocation et d’un contrôle drastique» par les autorités d’occupation marocaine qui avaient arrêté récemment 11 militants sahraouis des droits humains. Leur tort ? Ils ont tenté de rejoindre la délégation sahraouie au XVIIe FMJE depuis les aéroports d’El Aaiun (Sahara occidental) et Casablanca (Maroc). Comme le ridicule ne tue plus, la police marocaine a arrêté, le même jour, Mahjoub Bayllat (35 ans) à Elmarsa, au sud-ouest d’El Aaiun. Conduit au commissariat d’El Aaiun, il a été interrogé pendant des heures pour sa participation aux manifestations qui ont eu lieu à El Aaiun, en novembre dernier. Samedi, elle a arrêté Sidahmed Lamjayed, le président du Comité de soutien pour le plan de règlement onusien et la protection des ressources naturelles du Sahara occidental, «sous prétexte d’avoir un mandat d’arrêt à son encontre de la part du procureur du Roi».Cette arrestation qui intervient après deux tentatives précédentes des agents des services secrets marocains qui ont attaqué son domicile pour son arrestation, n’est pas la première. Depuis le 21 mai 2005, M. Lamjayed a été arrêté à plusieurs reprises et harcelé pour sa participation à des manifestations pacifiques réclamant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.R.I.Horizons, 27/12/2010 -
Le Polisario avertit le Maroc
Le gouvernement sahraoui a imputé hier à Rabat la responsabilité de l’escalade des arrestations contre les activistes sahraouis. Ceci après que les autorités de Rabat eurent arrêté quatre personnes dont deux à l’aéroport de Casablanca revenant d’Afrique du Sud où elles participaient à la XVIIe édition du Festival mondial de la jeunesse et des étudiants, qui s’est tenu à Pretoria du 13 au 21 décembre. Dans un communiqué du ministère de l’Information sahraoui, la Rasd a souligné que les services de renseignements marocains ont arrêté les militantes sahraouies des droits humains, Kalthoum Bourhimi et Mariam Lebsir, à leur retour d’Afrique du Sud, alors que les autres membres de la délégation qui les accompagnaient «ont été victimes de harcèlement, de provocation et d’un contrôle drastique de la part des autorités marocaines, dans le cadre d’une campagne d’arrestations contre les Sahraouis qui revendiquent le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental».Le gouvernement sahraoui, tout en qualifiant la situation prévalant au Sahara occidental d’état de siège, avertit sur les «risques dangereux» qui peuvent découler de cette situation. Dans cette optique, la Rasd a appelé à l’urgence d’envoyer une commission d’enquête internationale pour «rendre compte de l’intervention sauvage qui a eu lieu contre le campement de Gdaïm Izik, ainsi que des événements de Laâyoune qui ont eu pour résultat le saccage et le pillage de biens d’habitants sahraouis et dont la série de répressions a coûté la vie au jeune Sid Ahmed Abdelwahab».
Dans un entretien récent, le président sahraoui Mohamed Abdelaziz a qualifié le Maroc de «principale source d’instabilité» dans la sous-région du nord-ouest de l’Afrique. Il a averti que «la guerre que mène le Maroc au Sahara occidental pour imposer un état de fait militaire et annexer par la force ce territoire, est une source d’instabilité, de tension permanente et de malentendus entre les Etats et les parties, qui empêche l’existence de politique de confiance, de coopération et de bon voisinage pour faire face aux problèmes qui existent ou qui peuvent exister».
De vives critiques ont été formulées par la communauté internationale suite à la gestion catastrophique du campement de Gdaïm Izik par les services de sécurité marocains. La demande d’une enquête internationale a été formulée par le Front Polisario alors que la Ligue marocaine des droits de l’homme (LADH) a incombé aux autorités marocaines l’entière responsabilité des événements survenus. Y. M. -
Carla Bruni au Sahara Occidental?
Nicolas Sarkozy qui se trouve actuellement en villégiature au Maroc avec sa moitié ne déconnecte jamais tout à fait de son job de président, c’est tout à son honneur.Soucieux de persévérer dans sa volonté d’afficher une diversité qui ne soit pas simplement de facade et de pratiquer l’ouverture la plus large possible il poursuit ses consultations, c’est ainsi qu’il a reçu Zahia Gouzi Gouzi présidente de la branche maghrébine du collectif N.P.N.S (Ni Putes Ni Soumises).
Fatima Gouzi Gouzi n’a fait aucune déclaration à sa sortie de l’hôtel Hilton à l’issue de son entretien de cinq heures avec Nicolas Sarkozy, on peut quand même s’interroger sur la durée exceptionnelle et la teneur de cet entretien quand on saura qu’au même moment Carla visitait un élevage de chameaux au fin fond du Sahara Occidental à 800 Km de Rabat.
Source : Henry Plotter Blog, 27/12/2010 -
Une solution juste et démocratique
Dans le conflit du Sahara Occidental il y a des voix qui plaident pour que notre Gouvernement appuie le plan d’autonomie que le Maroc offre, en afirmant qu’il serait avantageux pour les intérêts de l’Espagne dans la région. Je crois que cet argument est erroné.
D’abord, parce que quand ils parlent des « intérêts de l’Espagne » ils veulent dire des « intérêts de quelques entreprises espagnoles ». Deuxio, parce que le Maroc n’est pas un pays démocratique et n’est pas en condition d’offrir une autonomie aux sahraouis, comme on a récemment pu voir dans l’éclatement de violence et de répression arrivé à El Aaiún.Troisièmement, parce que la résolution du conflit doit partir de la négociation entre le Maroc et le Front Polisario, jamais de l’imposition d’aucun des adversaires. Et quatrièmement, parce que la seule solution juste et démocratique est que les sahraouis décident librement leur avenir à travers un référendum d’autodétermination (accordé dans son jour par l’ONU et boycotté par la suite par le Maroc).
Je crois, en plus, que l’Espagne se trompe en jouant ses cartes dans le panneau geostratégique du Maghreb. Le Maroc est un pays francophile et c’était une erreur ne pas appuyer la création d’une république sahraouie démocratique, qui maintient, jusqu’à présent, l’espagnol comme deuxième langue dans les territoires qu’elle contrôle. Faites une analogie avec le Timor oriental et aujourd’hui nous pourrions avoir une république arabe liée au monde hispanophone.
PABLO RODRÍGUEZ CARNERO – Madrid – 27/12/2010
El Pais, 27/12/2010 -
Carla Bruni au Sahara Occidental?
Nicolas Sarkozy qui se trouve actuellement en villégiature au Maroc avec sa moitié ne déconnecte jamais tout à fait de son job de président, c’est tout à son honneur.Soucieux de persévérer dans sa volonté d’afficher une diversité qui ne soit pas simplement de facade et de pratiquer l’ouverture la plus large possible il poursuit ses consultations, c’est ainsi qu’il a reçu Zahia Gouzi Gouzi présidente de la branche maghrébine du collectif N.P.N.S (Ni Putes Ni Soumises).
Fatima Gouzi Gouzi n’a fait aucune déclaration à sa sortie de l’hôtel Hilton à l’issue de son entretien de cinq heures avec Nicolas Sarkozy, on peut quand même s’interroger sur la durée exceptionnelle et la teneur de cet entretien quand on saura qu’au même moment Carla visitait un élevage de chameaux au fin fond du Sahara Occidental à 800 Km de Rabat.
Source : Henry Plotter Blog, 27/12/2010 -
Une solution juste et démocratique
Dans le conflit du Sahara Occidental il y a des voix qui plaident pour que notre Gouvernement appuie le plan d’autonomie que le Maroc offre, en afirmant qu’il serait avantageux pour les intérêts de l’Espagne dans la région. Je crois que cet argument est erroné.
D’abord, parce que quand ils parlent des « intérêts de l’Espagne » ils veulent dire des « intérêts de quelques entreprises espagnoles ». Deuxio, parce que le Maroc n’est pas un pays démocratique et n’est pas en condition d’offrir une autonomie aux sahraouis, comme on a récemment pu voir dans l’éclatement de violence et de répression arrivé à El Aaiún.Troisièmement, parce que la résolution du conflit doit partir de la négociation entre le Maroc et le Front Polisario, jamais de l’imposition d’aucun des adversaires. Et quatrièmement, parce que la seule solution juste et démocratique est que les sahraouis décident librement leur avenir à travers un référendum d’autodétermination (accordé dans son jour par l’ONU et boycotté par la suite par le Maroc).
Je crois, en plus, que l’Espagne se trompe en jouant ses cartes dans le panneau geostratégique du Maghreb. Le Maroc est un pays francophile et c’était une erreur ne pas appuyer la création d’une république sahraouie démocratique, qui maintient, jusqu’à présent, l’espagnol comme deuxième langue dans les territoires qu’elle contrôle. Faites une analogie avec le Timor oriental et aujourd’hui nous pourrions avoir une république arabe liée au monde hispanophone.
PABLO RODRÍGUEZ CARNERO – Madrid – 27/12/2010
El Pais, 27/12/2010 -
Le Gouvernement sahraoui présente ses condoléances à la famille du grand journaliste Ricardo Vázquez-Prada
Chahid El Hafed, 27/12/2010 (SPS) Le Gouvernement de la République sahraouie a adressé lundi, ses plus sincères condoléances à la famille du grand journaliste espagnol, Ricardo Vázquez-Prada, décédé vendredi dernier à l’âge de 68 ans.« Nous avons appris avec un grand regret la triste nouvelle de la mort du grand journaliste, écrivain et poète Ricardo Vázquez-Prada », a écrit le ministre de l’infrmation, Mohamed Elmami Tamek dans une lettre adressée à la famille du défunt, exprimant « les condoléances et le soutien du gouvernement et du peuple sahraouis à la famille dans ces moments difficiles ».
Le défunt a également fait partie du peuple sahraoui et un ami fidèle et solidaire avec la juste cause de ce peuple qu’il a rigoureusement défendu jusqu’au dernier moment de sa vie, a ajouté le texte.
« Le peuple sahraoui, au côté de la famille du défunt et tous les défenseurs de la liberté et de justice en Aragon, en Espagne et dans le monde, auraient perdu en la personne de Ricardo Vázquez-Prada, un de leurs proches et chers », a regretté le ministre de l’information.
Une lettre similaire a été aussi adressée à Mme Mercedes Saavedra, presidente de l’Asociation « Um Draiga », des Amis du peuple sahraoui à Aragon (Espagne), dont il fut le premier président, rappelle-t-on. (SPS)
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Arrestation d’un défenseur sahraoui des droits humains à El Aaiun occupée
El Aaiun (territoires occupés), 27/12/2010 (SPS) La police marocaine a arrêté samedi, le défenseur sahraoui des droits humains, Sidahmed Lamjayed, « sous prétexte d’avoir un madat d’arrêt à son encontre de la part du procureur du roi », a indiqué une source judiciaire sahraouie.L’arrestation de Sidahmed Lamjayed, président du Comité de soutien pour le plan de règlement onusien et la protection des ressources naturelles du Sahara occidental, intervient après deux tentatives précédentes des agents des services secrets marocains qui ont attaqué son domicile pour son arrestation.
Depuis le 21 mai 2005, M. Lamjayed a été arrêté à plusieurs reprises et harcelé pour sa participation à des manifestations pacifiques réclamant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.
D’autre part, un autre sahraoui, Mahjoub Bayllat (35 ans) a été arrêté à (Elmarsa), au sud ouest d’El Aaiun, le même jour par des agents de la gendarmerie marocaine et l’ont conduit au commissaire d’El Aaiun où il a été interrogé pendant quelques heures pour sa participation aux manifestations qui ont eu lieu à El Aaiun, début du mois de novembre dernier.
Auparavant, la gendarmerie marocaine a arrêté deux jeunes sahraouis, Hammam Mohamed et Bara Benlkhair dans la même ville, conduits au commissariat de la ville d’El Aaiun où ils avaient a passé 24 heures avant d’être remis en liberté, a déploré la même source. (SPS)