Mois : décembre 2010

  • Trois activistes sahraouis transférés au tribunal militaire à Rabat (Maroc)

    El Aaiun (territoires occupés) 08/12/2010 (SPS) Le tribunal colonial marocain à El Aaiun a décidé mardi, de différer les militants sahraouis, Mohamed Tahlil, Bachir Khada et Hassanna Dah au tribunal militaire de Rabat, a-t-on appris de source juridique sahraouie sur place.

    Le transfert des trois activistes à la prison de Salé en attente de comparaitre devant le tribunal militaire de Rabat, porte le nombre des prisonniers politiques sahraouis à 18 détenus, dont des militants des droits humains et d’ex prisonniers politiques sahraouis, selon la même source.

    Les trois militants sahraouis, Mohamed Tahlil, Bachir Khada et Hassanna Dah ont été arrêtés, en 2005, 2006 et 2007, et souffert de harcèlements, de la persécution, d’agressions et de mauvais traitements de la part des autorités marocaines, rappelle-t-on. (SPS)

  • 50ème anniversaire de la déclaration 1514 : le Polisario regrette le retard de la décolonisation du Sahara occidental

    Organisation des Nations Unies, 08/12/2010 (SPS) Le Représentant du Front Polisario auprès de l’ONU, Boukhari Ahmed a déclaré que la décolonisation inachevée du Sahara occidental « signifie non seulement une profonde blessure en Afrique, mais aussi un sérieux revers à la signification du 50e anniversaire de la Déclaration sur « l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux », dans une lettre qu’il a adressé au président du comité spéciale des 24 de l’AG, Donatus Keith. « Le peuple sahraoui dont le droit à l’autodétermination et l’indépendance a été reconnu et réaffirmée par l’ONU de plus de 5 décennies ne peut qu’exprimer sa frustration légitime face à l’inaction de l’ONU à assumer pleinement ses responsabilités devant permettre à ce peuple l’exercice de ce droit fondamental », a déploré le diplomate sahraoui. « Au moment où la communauté internationale s’apprête à célébrer le 50ème anniversaire de l’adoption de la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, personne ne peut ignorer la perception, alimentée et justifiée à travers l’indifférence l’ONU à relever le défi du Maroc à l’esprit de la lettre et de la résolution », a souligné le diplomate sahraoui. « Bien que l’indifférence est considérée comme le rouage essentiel dans le traitement de l’affaire coloniale la plus honteuse dans notre continent, la force d’occupation continue comme en ont témoigné les récents développements qui ont eu lieu dans le territoire, sa politique de violation des droits de l’homme et le pillage des ressources naturelles du territoire, en violation flagrante du droit international pertinent en l’espèce », a-t-il ajouté. La question du Sahara occidental est inscrite à l’ordre du jour de la Quatrième Commission et du comité spécial des 24, mais, a-t-il dit, continue d’être entravé par l’occupation illégale d’un État membre des Nations unies, le Maroc, qualifié par l’Assemblée générale « d’occupation militaire du territoire », selon la résolution (AGNU Res 3437). La Mission des nations unies pour un référendum d’autodétermination au Sahara occidental (MINURSO) a été mise en place le 6 septembre 1991, en application du Plan de règlement ONU-UA adopté par le Conseil de sécurité dans ses résolutions 658 (1990) et 680 (1991), et depuis cette date l’ONU n’est pas arrivée à faire aboutir le processus de décolonisation au Sahara occidental, a regretté M. boukhari. (SPS)
  • Sahara occidental : «Le Maroc est politiquement vaincu»

    «On ne peut pas se taire face à ce qu’on a vu à Gdim Izik ». 

    Les derniers massacres des Sahraouis du camp de la liberté par l’armée d’occupation marocaine est un séisme qui a ébranlé la politique coloniale marocaine, a déclaré, hier, Khalil Sid Ahmed, le ministre de la Communauté sahraouie établie à l’étranger et des territoires occupés, en marge d’une conférence de solidarité avec le Sahara occidental, organisée par El Moudjahid.

    «Le Maroc est politiquement vaincu », a-t-il affirmé. Le peuple sahraoui qui a opté pour la lutte pacifique à partir 1991 n’attend pas que la France, l’allié traditionnel de Rabat, de lui offrir l’indépendance. « C’est le combat que nous menons sur le terrain qui nous permettra d’arracher notre liberté », a-t-il précisé, convaincu que les crimes commis par l’armée du Roi Mohamed VI annoncent le début de la fin de la colonisation des territoires occupés. Lamine Ahmed Lamine, le chef du premier gouvernement sahraoui, a convoqué l’histoire, en s’étalant sur la politique expansionniste marocaine depuis le début de la colonisation. « 182 Sahraouis arrêtés après le massacre d’El Ayoun, le 8 novembre dernier croupissent dans les geôles marocaines. 19 d’entre eux seront transférés dans des tribunaux militaires », dit-il rappelant qu’en 92 ans de colonisation, l’Espagne n’a jamais emprisonné une femme sahraouie. « Les autorités coloniales marocaines interdisent même aux Sahraouis de travailler dans les secteurs de l’agriculture et de la pêche », dit-il.
    Brahim Ghali, l’ambassadeur de la République sahraouie a salué la position algérienne et le rôle de la presse nationale. Dans leurs interventions, Mahrez Lamari, Nouredine Benbrahem et Tayeb Zitouni ont rappelé le soutien indéfectible du peuple algérien au Sahara occidental, le dernier héritage colonial du continent. M. Benbrahem a affirmé qu’une caravane de solidarité avec les enfants sahraouis aura lieu prochainement, notant que l’argent marocain n’achètera jamais la conscience des Sahraouis. Selon Basirat Nahibi, la présidente de l’Association pour le renforcement du leadership des femmes africaines, la conférence internationale sur le Sahara occidental à laquelle sont invités les chefs d’Etat qui soutiennent la cause sahraouie se tiendra les 28 et 29 juin prochain au Nigeria. «On ne peut  pas se taire face à ce qu’on a vu à Gdim Izik », a-t-elle affirmé.  
    HORIZONS, 8/12/2010

  • Les événements et les conséquences de l’odieuse agression des colons marocains sur les élèves sahraouis

    Smara / Sahara occidental
    30 novembre / Novembre 2010

    Premièrement :

    Préface:
    Depuis le démantèlement forcé de l’armée et les diverses fractions  de sécurité  marocaine du camp  Gdaym Izik le 08  Novembre 2010 à 12 kms à l’est de El aiun principale ville du Sahara occidental, et ce qui la suit des violations flagrantes des droits de l’homme qui  ont affectés tous les sahraouis soit dans le camp ou bien dans la ville.
    Et dans la partie sous contrôle marocain du territoire du Sahara occidental qui vit sur l’impact du siège complet, ainsi que sur les restrictions non seulement à El Aaiun mais dans l’ensemble des villes du Sahara occidental, y compris  la ville de Smara qui n’a pas déraillé du même axe, l’axe de la signature de diverses formes de violations des droits de l’homme contre le peuple sahraoui dans la ville, surtout celui de la surveillance des activistes afin de limiter leurs mouvements. Et Le grand  souci c’est d’inciter et d’acharner les colons marocains contre les sahraouis, comme titre de proxy pour servir certaines politiques systématiques des autorités marocaines afin de neutraliser et de faire taire la voix Sahraouie de ne pas réclamer aucun droit spécialement celui à l’autodétermination.
    Le Comité pour la défense du droit à l’autodétermination pour le peuple du Sahara occidental CODAPSO, a suivi ce qui s’est passé à Smara / Sahara occidental et il a préparé le rapport suivant.

    Deuxièmement:

    Les faits:
    Des groupes de colons marocains sous une escorte de police marocaine  le 29 Novembre 2010,ont attaquaient  des dizaines d’élèves  sahraouis dans  l’établissement scolaire secondaire nommé « Prince Moulay Rachid » au sein de dix heures du matin, et c’est le temps de la récréation matinale, et sans avertissement, des dizaines de colons marocains y compris des élèves du même établissement scolaire, la plupart d’eux sont des intrus armés de couteaux, des épées et des bâtons, en portant des drapeaux marocains et des photos  du roi du Maroc, où ils ont attaquaient les élèves innocents Sahraouis qui ont étaient sans défense, cette attaque a fait des dizaines de victimes tous  sahraouis, certains d’entre ont été grièvement blessés, le faite qui a nécessité le transfert de beaucoup d’entre eux vers le service des urgences  à l’hôpital provincial de la ville.
    Selon les témoignages des victimes pour le Codapso , tel le témoignage des victimes « Lamira Lbalek » (19 ans) et l’élève « Ali Olfdil » (20 ans), dans lesquelles ils ont réclamaient qu’ ils ont  été «surpris le lundi 29 de Novembre, tandis que les élèves étaient en récréation pendant 10 minutes avant de retourner à leurs classes, par une attaque avec un usage excessif de force menée par des dizaines de colons contre eux, où ils ont usés des  armes blanc (couteaux , rasoirs, et bâtons) afin de nuire les étudiants sahraouis, cette attaque qui a duré près d’une heure.
    Cet acte odieux inhumain qui a introduisait des dizaines de victimes, dont des élèves grièvement blessés. « 
    Le Comité a conclu suite à sa couverture  de ces événements que les attaques des colons marocains  contre les élèves Sahraouis était probablement à l’instigation des autorités marocaines, représentées  dans le nommé  « Brahim Boutoumilate » qui exerce la fonction du  Pacha dans la ville et les services de sécurité, conduit par des agents de sécurité connues à la torture et la cruauté contre les sahraouis, surtout la fameuse brigade connus sous « Brigade de la mort », la version qui la favorise les déclarations de certains témoins pour le Codapso , dans lesquelles ces victimes ont affirmé la présence personnelle du Pacha, et la couverture des services de sécurité de l’attaque, même plus certains témoins ont affirmés qu’ils y’avaient des  éléments de sécurité qui ont dirigées ces colons, et qu’ils ont fournis des armes blanches comme les couteaux et les bâtons, tout cela renforce l’hypothèse que l’intention de cet attaque a été systématique et réalisé par les autorités et les services de sécurité marocains dans la ville.
    Après que les autorités, en plus des services de sécurité marocaines ont dirigeaient l’attaque contre la élèves sahraouis, et après qu’ils ont effectués  leurs attaques, ils ont  encerclés  toutes les entrées et les sorties de cet établissement scolaire , comme ils ont empêchés les familles Sahraouies d’y accédées ni de s’approcher de l’endroit après avoir appris les nouvelles que leurs enfants ont été cible d’une attaque charognard , même plus et sous la présence du Pacha, ces autorités ont quasiment interdit quelques-unes des mères qui ont insisté sur l’évacuation de leurs enfants, par contre ils ont facilitées l’accès d’un nombre de colons marocains vers la scène du crime sous la couverture de la sécurité sans rendre comptes, tout cela renforce l’hypothèse  de l’extrême complicité des autorités et les services de sécurité marocains avec les agresseurs.
    Non seulement les colons  ont attaqué les élèves  sahraouis dans cet institution, mais ils ont terminés leurs attaques en organisant une marche  dans l’avenue  principale (Avenue Hassan II) en face de cet établissement scolaire en portant des drapeaux  du Maroc, ainsi que leurs armes blanches escortés par des voiture de la police pour sécuriser la route de cette marche, et dans laquelle ils ont ciblé les maisons des sahraouis à côté de l’établissement  et dans cet avenue, y compris les domiciles des familles:
    • Domicile de la famille: Taher Lanssar, bloc 1, le nouveau quartier de Smara.
    • Domicile de la famille: Laabidi hmaim, quartier des bâtiments Avenue Hassan II Smara.
    • Domicile de la famille: Sharif Mohamed Ould Omar, bloc 1, le nouveau quartier de Smara.
    Troisièmement: Les pertes matérielles et les victimes:
    -1 – Les pertes matérielles:
    Cette attaque a laissé de grand dégâts  matériels  au niveau de l’infrastructure de l’établissement scolaire : les salles de classe où les colons marocains ont cassés, détruis les bureaux, les fenêtres, les portes, les vestiaires, et d’autres installations tél que:
    • Les : portes, tableaux, étagères, tables, bureaux et le verre des fenêtres sont tous cassés.
    • La destruction des systèmes d’éclairage ainsi que l’installation d’eau.
    • La destruction totale des équipements des laboratoires.
    • la perturbation et la destruction des documents  de l’administration de cet établissement.
    • le pillage et le vol de toutes choses à grande valeur.
    • la confiscation des documents et des archives des élèves Sahraouis.

    -2 – Les victimes:
    • Toutes les victimes ont été des élèves sahraouis  dont le nombre est de trente et une victime, (voir l’annexe).
    • Beaucoup de victimes ont subi des graves blessures, le faite qui les a obligé à leurs transfère  urgent vers l’hôpital provinciale de la ville.
    • Le Comité a examiné les traces de sang sur les murs et les planchers dans les salles de classe qui appartient à des étudiants sahraouis.
    • Les membres du comité ont visité les blessés à l’hôpital de Smara dont le nombre et  de vingt-trois cas, et ils se sont tenaient personnellement à leur état de santé inquiétant, ainsi que la manipulation inhumain de personnes en charge de ce service public.
    • La plupart des blessés ont été transportés vers l’hôpital par leurs familles ou grâce à d’autres Sahraouis dans  l’absence totale de moyens de transport public et d’ambulance.
    • les médecins ont refusé de confier des certificats médicaux attestant le niveau et la gravité de l’agression aux victimes, afin de ne les pas utilisés comme preuves contre les agresseurs pour éviter toute poursuite judiciaire.
    • Sept des victimes dont leurs situation est hautement grave  ont été évacué vers l’hôpital militaire de la ville de Guelmim  Sud /Maroc.
    • Un seul cas a demandé son transfert vers l’un des hôpitaux d’Agadir / Maroc.

    Quatrièmement: Recommandations:

    Le Comité  du Codapso déclare le suivant:

    v Sa forte condamnation de ces actes criminels commis par les colons marocains sou l’encadrement des autorités marocaines contre les élèves sahraouis et contre  leur familles.
    v Sa solidarité absolue avec les élèves sahraouis victimes de cet attentat odieux.
    v Son dénonce de la politique raciste des autorités marocaines d’acharner les colons marocains contre les civils sahraouis et son exploitation des colons pour passer leurs violations dans le domaine des droits de l’homme.
    v Sa réclamation de mener une enquête ouverte, transparente et impartiale dans le cadre de l’attaque qui a fait comme bilan des dizaines de victimes parmi les innocents élèves sahraouis.
    v Sa demande de traduire les auteurs de cet acte ignoble à la justice et de traduire les  responsables réels devant la justice surtout le Pacha et le chef des forces de sécurité marocaines dans la ville.

    Pièces jointes:

    – Listes des élèves sahraouis blessés:
    – Le nom de l’élève Sahraouie qui a été transféré vers l’hôpital  d’Agadir / Maroc:
    – Buthaina Dlaimi: Blessures au niveau de l’ensemble de son corps, et elle est dans un état trop grave selon le témoignage de sa famille.

    – Les victimes qui ont été transféré vers l’hôpital militaire de Guelmim / Sud Maroc:
    1. Tfarah Tabet: Blessures au niveau de la tête et des épaules.
    2. Rabab Hamoudi: Blessures au niveau de l’ensemble de son corps.
    3. Houriya Hamoudi: Blessure au niveau de son pied.
    4. Dwayja Leajal: Blessures au niveau de l’épaule, le bras et la tête.
    5. Nadifa Barikallah: Blessures au niveau des épaules et du dos.
    6. Olaia Siba: Blessure au niveau de la tête.
    7. Ibrahim Khouna: Blessures au niveau de l’avant-bras et la jambe.

    – Les victimes qui ont été prises à l’hôpital provincial de Smara / Sahara occidental:
    1. Fatma Adli: Torturée par la police et blessée au niveau des épaules.
    2. Ahmed Idrissi: Blessure au niveau de la main.
    3. Swaylihi Lemaadal: Blessure au niveau de la main.
    4. Bassiri Ahmed: Blessure au niveau du dos.
    5. Hanini Yahdih: Blessure au niveau de la main.
    6. Mariam Zaawati: Blessure  au niveau de la jambe.
    7. Swaylika Hmaim: Grièvement blessé au niveau du dos.
    8. Mbarka Lebaihi: Blessure au niveau du pied.
    9. Babouzayd Mehdi: une jambe cassée.
    10. Hamoudi Rgaybi: Blessure au niveau du bras.
    11. Khadaja Jenhaoui: Blessures au niveau du bras et des pieds.
    12. Omar Boknyn: Blessure au niveau de la tête.
    13. Habib Siba: Blessure au niveau du pied.
    14. Nadifa Boukla: Blessures au niveau de la main et du visage.
    15. Hamza Lebaihi: Blessure au niveau du pied.
    16. Warda Amenkor: Blessure au niveau de la main.
    17. Professeur Abdullah Chichaoui: Blessures au niveau des mains et des bras.
    18. Hamza Bardaley: Blessure au niveau de la main.
    19. Mustapha Zaikem: Blessure au niveau de la main.
    20. Lamira Lbalek: Blessure au niveau du pied.

    21. Zahra Kazaz: Blessure au niveau du pied.
    22. Ali Olfdil: Blessure au niveau de l’épaule.
    23. Mohammed Dadda: Blessure au niveau du visage.

    – Photos des victimes et des traces de sang, ainsi que la taille de la destruction de l’établissement scolaire (Lycée Prince My Rachid).

    – Liens des vidéos des témoignages des victimes.
    Voir les liens: ….
     
  • Visite du président Bouteflika en Allemagne : Accord sur le lancement d’un projet d’installations éoliennes et solaires

    Les énergies renouvelables devront avoir un avenir prometteur en Algérie. 
    C’est ce qui ressort de la visite du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika en Allemagne. En visite officielle de deux jours, le chef de l’Etat et la Chancelière allemande Angela Merkel ont décidé, hier, la mise en place d’une commission économique mixte, notamment pour développer le projet d’installations éoliennes et solaires Desertec.
    Lors d’une conférence de presse animée conjointement avec la Chancelière, le chef de l’Etat a insisté  sur les besoins technologiques pour qu’ils dépendent moins à l’avenir des hydrocarbures. 

    Le projet, qui sera piloté par des entreprises allemandes, vise à créer, d’ici 40 ans, un vaste réseau d’installations éoliennes et solaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient Il est censé fournir, à terme, jusqu’à 15% de la consommation d’électricité de l’Europe. «Nous travaillerons dans les énergies nouvelles à travers un projet colossal qui s’appelle Desertec que nous allons approfondir d’un commun accord», a déclaré le chef de l’Etat. Pour sa part, Mme Merkel a également évoqué un projet allemand visant à aider l’Algérie à renforcer la sécurité à ses frontières. « Nous souhaitons coopérer avec l’Algérie et avec des entreprises allemandes qui en ont la technologie à un projet de protection des frontières », a affirmé la Chancelière. Interrogée sur les risques posés par l’immigration clandestine depuis l’Afrique du Nord, Mme Merkel a estimé que « ces projets de protection des frontières permettraient aussi d’endiguer les flux migratoires ». 

    Par ailleurs, la Chancelière et le président de la République ont évoqué la situation au Sahara occidental et au Soudan où les Sud-Soudanais doivent choisir le 9 janvier par référendum entre l’indépendance et le maintien de l’unité avec le reste du pays. Mme Merkel a estimé que l’Union européenne et l’Organisation de l’Unité africaine devaient veiller au lendemain du référendum à ce « qu’il n’y ait pas éclatement des deux parties du pays ». M. Bouteflika a réaffirmé le soutien de son pays à l’octroi au Conseil de sécurité des Nations unies d’un siège permanent à l’Allemagne. Mme Merkel et M. Bouteflika devaient évoquer plus à fond ce dossier lors d’un déjeuner de travail en compagnie de représentants des compagnies participant au projet.  

    Il est utile de rappeler que le ministre de l’Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi, a annoncé, lundi dernier, à Alger, le lancement d’un programme de développement des énergies renouvelables sur 20 ans visant à augmenter la production d’électricité à partir de sources alternatives comme le solaire ou l’éolien. 
    Horizons, 8/12/2010
  • François Hollande, ex-premier secrétaire du Parti socialiste français : «Le fait colonial doit être condamné»

    En visite à Alger depuis mardi, sur invitation du FLN, François Hollande, ancien premier secrétaire du Parti socialiste français (PS), a animé hier une conférence de presse, conjointement avec le Sg du FLN, Abdelaziz Belkhadem.
    La vision du PS sur les relations algéro- françaises et les positions vis-à-vis des questions internationales d’intérêt commun, ont été éclaircies par l’invité du FLN qui répondait aux questions de journalistes. Contrairement à la position officielle de la France qui glorifie le colonialisme, le leader de la gauche française indique, sans équivoque, que «le fait colonial doit être condamné sans réserve aucune pour que les relations entre la France et l’Algérie puissent aller de l’avant.

    Ce qui a toujours été notre principe au PS. Le passé est la tâche des historiens et le travail de mémoire est nécessaire pour faire en sorte qu’il n’y ait plus d’ambiguïté dans les relations entre les deux pays». A la question de savoir l’objectif de sa visite à Alger, il dira qu’«elle n’a point de considérations électorales, comme beaucoup de personnes le pensent, mais c’est suite à une invitation du FLN faite il y a longtemps. L’année 2012 ne sera pas seulement les élections en France mais il y a aussi la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie». Le conférencier fera savoir que plusieurs questions ont été passées en revue avec les responsables du FLN. Il s’est montré «satisfait» des échanges économiques entre l’Algérie et la France, et «il y a aussi ce qui unifie les deux pays sur le plan culturel. Il s’agit notamment de l’investissement humain et affectif à faire. Donc, une nouvelle force doit être donnée dans un cadre plus large», a-t-il soutenu, ajoutant dans le même contexte que «la France et l’Algérie doivent soutenir davantage le rapprochement des deux rives de la Méditerranée».
    Pour le député du PS, «l’Algérie est partie prenante dans ce qui se produit en Europe et nous sommes liés les uns les autres». Invité à donner son point de vue sur le dossier du Sahara occidental, le conférencier reconnaît que «ce conflit a considérablement affecté les relations entre la France et l’Algérie et, pour le règlement du conflit, nous sommes d’accord qu’il soit à base des résolutions des Nations unies. Le même principe s’applique sur la région du Proche-Orient». Les mêmes principes et points de vue ont été exprimés par le Sg du FLN, Abdelaziz Belkhadem. Celui-ci trouve «incompréhensible» l’apologie du colonialisme entreprise par la France officielle.

    Pour M. Belkhadem, «la France doit avoir le courage de condamner et assumer son passé colonial, car il s’agit d’un acte criminel». A une question d’un journaliste français liée aux cinq otages français enlevés au nord du Niger, le Sg du FLN a indiqué que le principe de son parti condamne toute forme de prises d’otages, «quels que soient les auteurs de ces actes». M. Belkhadem a tenu, dans sa réponse, à dénoncer le paiement de rançons qui constitue, dit-il, des sources de financement pour le terrorisme.
    Horions, 8/12/2010
  • La RASD TV émettra à partir de demain ses émissions à travers son nouveau satellite

    Chahid El Hafed, 08/12/2010 (SPS) La télévision la République arabe sahraouie démocratique, RASD TV émettra à partir de jeudi 8 décembre 2010, ses émissions sur le nouveau satellite Intelsat 14.

    La nouvelle chaine est accessible à travers le satellite, « Intelsat 14 », selon les valeurs suivantes: 45 w, sur une fréquence de 1156, d’un débit de 1852, Polarité: ¾ Horizontal, ainsi qu’une émission terrestre destinée aux camps de réfugiés et aux territoires libérés de la RASD.

    Le directeur de la télévision sahraouie (RASD TV), Mohamed Salem Ahmed Labaid, a déclaré que « cette étape s’inscrit dans le cadre de l’amplification et l’amélioration de la qualité de la chaîne satellitaire sahraouie, afin de permettre au plus grand nombre de téléspectateurs à travers le monde, d’accéder à ses programmes »

    Les programmes sont accessibles par voie terrestre tous les jours à partir de 19 heures à 23h00, tandis que les émissions par voie satellite débuteront de 21 h GMT pour prendre fin à la même heure que celle de la voie terrestre, a-t-il ajouté.

    La transmission de la télévision nationale sahraouie a été lancée officiellement le 20 mai 2009, à l’occasion du 36ème anniversaire du déclenchement de la lutte armée sous la direction du Front Polisario, rappelle-t-on. (SPS)

  • Trois activistes sahraouis transférés au tribunal militaire à Rabat (Maroc)

    El Aaiun (territoires occupés) 08/12/2010 (SPS) Le tribunal colonial marocain à El Aaiun a décidé mardi, de différer les militants sahraouis, Mohamed Tahlil, Bachir Khada et Hassanna Dah au tribunal militaire de Rabat, a-t-on appris de source juridique sahraouie sur place.

    Le transfert des trois activistes à la prison de Salé en attente de comparaitre devant le tribunal militaire de Rabat, porte le nombre des prisonniers politiques sahraouis à 18 détenus, dont des militants des droits humains et d’ex prisonniers politiques sahraouis, selon la même source.

    Les trois militants sahraouis, Mohamed Tahlil, Bachir Khada et Hassanna Dah ont été arrêtés, en 2005, 2006 et 2007, et souffert de harcèlements, de la persécution, d’agressions et de mauvais traitements de la part des autorités marocaines, rappelle-t-on. (SPS)

  • 50ème anniversaire de la déclaration 1514 : le Polisario regrette le retard de la décolonisation du Sahara occidental

    Organisation des Nations Unies, 08/12/2010 (SPS) Le Représentant du Front Polisario auprès de l’ONU, Boukhari Ahmed a déclaré que la décolonisation inachevée du Sahara occidental « signifie non seulement une profonde blessure en Afrique, mais aussi un sérieux revers à la signification du 50e anniversaire de la Déclaration sur « l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux », dans une lettre qu’il a adressé au président du comité spéciale des 24 de l’AG, Donatus Keith. « Le peuple sahraoui dont le droit à l’autodétermination et l’indépendance a été reconnu et réaffirmée par l’ONU de plus de 5 décennies ne peut qu’exprimer sa frustration légitime face à l’inaction de l’ONU à assumer pleinement ses responsabilités devant permettre à ce peuple l’exercice de ce droit fondamental », a déploré le diplomate sahraoui. « Au moment où la communauté internationale s’apprête à célébrer le 50ème anniversaire de l’adoption de la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, personne ne peut ignorer la perception, alimentée et justifiée à travers l’indifférence l’ONU à relever le défi du Maroc à l’esprit de la lettre et de la résolution », a souligné le diplomate sahraoui. « Bien que l’indifférence est considérée comme le rouage essentiel dans le traitement de l’affaire coloniale la plus honteuse dans notre continent, la force d’occupation continue comme en ont témoigné les récents développements qui ont eu lieu dans le territoire, sa politique de violation des droits de l’homme et le pillage des ressources naturelles du territoire, en violation flagrante du droit international pertinent en l’espèce », a-t-il ajouté. La question du Sahara occidental est inscrite à l’ordre du jour de la Quatrième Commission et du comité spécial des 24, mais, a-t-il dit, continue d’être entravé par l’occupation illégale d’un État membre des Nations unies, le Maroc, qualifié par l’Assemblée générale « d’occupation militaire du territoire », selon la résolution (AGNU Res 3437). La Mission des nations unies pour un référendum d’autodétermination au Sahara occidental (MINURSO) a été mise en place le 6 septembre 1991, en application du Plan de règlement ONU-UA adopté par le Conseil de sécurité dans ses résolutions 658 (1990) et 680 (1991), et depuis cette date l’ONU n’est pas arrivée à faire aboutir le processus de décolonisation au Sahara occidental, a regretté M. boukhari. (SPS)
  • Les événements et les conséquences de l’odieuse agression des colons marocains sur les élèves sahraouis

    Smara / Sahara occidental
    30 novembre / Novembre 2010

    Premièrement :

    Préface:
    Depuis le démantèlement forcé de l’armée et les diverses fractions  de sécurité  marocaine du camp  Gdaym Izik le 08  Novembre 2010 à 12 kms à l’est de El aiun principale ville du Sahara occidental, et ce qui la suit des violations flagrantes des droits de l’homme qui  ont affectés tous les sahraouis soit dans le camp ou bien dans la ville.
    Et dans la partie sous contrôle marocain du territoire du Sahara occidental qui vit sur l’impact du siège complet, ainsi que sur les restrictions non seulement à El Aaiun mais dans l’ensemble des villes du Sahara occidental, y compris  la ville de Smara qui n’a pas déraillé du même axe, l’axe de la signature de diverses formes de violations des droits de l’homme contre le peuple sahraoui dans la ville, surtout celui de la surveillance des activistes afin de limiter leurs mouvements. Et Le grand  souci c’est d’inciter et d’acharner les colons marocains contre les sahraouis, comme titre de proxy pour servir certaines politiques systématiques des autorités marocaines afin de neutraliser et de faire taire la voix Sahraouie de ne pas réclamer aucun droit spécialement celui à l’autodétermination.
    Le Comité pour la défense du droit à l’autodétermination pour le peuple du Sahara occidental CODAPSO, a suivi ce qui s’est passé à Smara / Sahara occidental et il a préparé le rapport suivant.

    Deuxièmement:

    Les faits:
    Des groupes de colons marocains sous une escorte de police marocaine  le 29 Novembre 2010,ont attaquaient  des dizaines d’élèves  sahraouis dans  l’établissement scolaire secondaire nommé « Prince Moulay Rachid » au sein de dix heures du matin, et c’est le temps de la récréation matinale, et sans avertissement, des dizaines de colons marocains y compris des élèves du même établissement scolaire, la plupart d’eux sont des intrus armés de couteaux, des épées et des bâtons, en portant des drapeaux marocains et des photos  du roi du Maroc, où ils ont attaquaient les élèves innocents Sahraouis qui ont étaient sans défense, cette attaque a fait des dizaines de victimes tous  sahraouis, certains d’entre ont été grièvement blessés, le faite qui a nécessité le transfert de beaucoup d’entre eux vers le service des urgences  à l’hôpital provincial de la ville.
    Selon les témoignages des victimes pour le Codapso , tel le témoignage des victimes « Lamira Lbalek » (19 ans) et l’élève « Ali Olfdil » (20 ans), dans lesquelles ils ont réclamaient qu’ ils ont  été «surpris le lundi 29 de Novembre, tandis que les élèves étaient en récréation pendant 10 minutes avant de retourner à leurs classes, par une attaque avec un usage excessif de force menée par des dizaines de colons contre eux, où ils ont usés des  armes blanc (couteaux , rasoirs, et bâtons) afin de nuire les étudiants sahraouis, cette attaque qui a duré près d’une heure.
    Cet acte odieux inhumain qui a introduisait des dizaines de victimes, dont des élèves grièvement blessés. « 
    Le Comité a conclu suite à sa couverture  de ces événements que les attaques des colons marocains  contre les élèves Sahraouis était probablement à l’instigation des autorités marocaines, représentées  dans le nommé  « Brahim Boutoumilate » qui exerce la fonction du  Pacha dans la ville et les services de sécurité, conduit par des agents de sécurité connues à la torture et la cruauté contre les sahraouis, surtout la fameuse brigade connus sous « Brigade de la mort », la version qui la favorise les déclarations de certains témoins pour le Codapso , dans lesquelles ces victimes ont affirmé la présence personnelle du Pacha, et la couverture des services de sécurité de l’attaque, même plus certains témoins ont affirmés qu’ils y’avaient des  éléments de sécurité qui ont dirigées ces colons, et qu’ils ont fournis des armes blanches comme les couteaux et les bâtons, tout cela renforce l’hypothèse que l’intention de cet attaque a été systématique et réalisé par les autorités et les services de sécurité marocains dans la ville.
    Après que les autorités, en plus des services de sécurité marocaines ont dirigeaient l’attaque contre la élèves sahraouis, et après qu’ils ont effectués  leurs attaques, ils ont  encerclés  toutes les entrées et les sorties de cet établissement scolaire , comme ils ont empêchés les familles Sahraouies d’y accédées ni de s’approcher de l’endroit après avoir appris les nouvelles que leurs enfants ont été cible d’une attaque charognard , même plus et sous la présence du Pacha, ces autorités ont quasiment interdit quelques-unes des mères qui ont insisté sur l’évacuation de leurs enfants, par contre ils ont facilitées l’accès d’un nombre de colons marocains vers la scène du crime sous la couverture de la sécurité sans rendre comptes, tout cela renforce l’hypothèse  de l’extrême complicité des autorités et les services de sécurité marocains avec les agresseurs.
    Non seulement les colons  ont attaqué les élèves  sahraouis dans cet institution, mais ils ont terminés leurs attaques en organisant une marche  dans l’avenue  principale (Avenue Hassan II) en face de cet établissement scolaire en portant des drapeaux  du Maroc, ainsi que leurs armes blanches escortés par des voiture de la police pour sécuriser la route de cette marche, et dans laquelle ils ont ciblé les maisons des sahraouis à côté de l’établissement  et dans cet avenue, y compris les domiciles des familles:
    • Domicile de la famille: Taher Lanssar, bloc 1, le nouveau quartier de Smara.
    • Domicile de la famille: Laabidi hmaim, quartier des bâtiments Avenue Hassan II Smara.
    • Domicile de la famille: Sharif Mohamed Ould Omar, bloc 1, le nouveau quartier de Smara.
    Troisièmement: Les pertes matérielles et les victimes:
    -1 – Les pertes matérielles:
    Cette attaque a laissé de grand dégâts  matériels  au niveau de l’infrastructure de l’établissement scolaire : les salles de classe où les colons marocains ont cassés, détruis les bureaux, les fenêtres, les portes, les vestiaires, et d’autres installations tél que:
    • Les : portes, tableaux, étagères, tables, bureaux et le verre des fenêtres sont tous cassés.
    • La destruction des systèmes d’éclairage ainsi que l’installation d’eau.
    • La destruction totale des équipements des laboratoires.
    • la perturbation et la destruction des documents  de l’administration de cet établissement.
    • le pillage et le vol de toutes choses à grande valeur.
    • la confiscation des documents et des archives des élèves Sahraouis.

    -2 – Les victimes:
    • Toutes les victimes ont été des élèves sahraouis  dont le nombre est de trente et une victime, (voir l’annexe).
    • Beaucoup de victimes ont subi des graves blessures, le faite qui les a obligé à leurs transfère  urgent vers l’hôpital provinciale de la ville.
    • Le Comité a examiné les traces de sang sur les murs et les planchers dans les salles de classe qui appartient à des étudiants sahraouis.
    • Les membres du comité ont visité les blessés à l’hôpital de Smara dont le nombre et  de vingt-trois cas, et ils se sont tenaient personnellement à leur état de santé inquiétant, ainsi que la manipulation inhumain de personnes en charge de ce service public.
    • La plupart des blessés ont été transportés vers l’hôpital par leurs familles ou grâce à d’autres Sahraouis dans  l’absence totale de moyens de transport public et d’ambulance.
    • les médecins ont refusé de confier des certificats médicaux attestant le niveau et la gravité de l’agression aux victimes, afin de ne les pas utilisés comme preuves contre les agresseurs pour éviter toute poursuite judiciaire.
    • Sept des victimes dont leurs situation est hautement grave  ont été évacué vers l’hôpital militaire de la ville de Guelmim  Sud /Maroc.
    • Un seul cas a demandé son transfert vers l’un des hôpitaux d’Agadir / Maroc.

    Quatrièmement: Recommandations:

    Le Comité  du Codapso déclare le suivant:

    v Sa forte condamnation de ces actes criminels commis par les colons marocains sou l’encadrement des autorités marocaines contre les élèves sahraouis et contre  leur familles.
    v Sa solidarité absolue avec les élèves sahraouis victimes de cet attentat odieux.
    v Son dénonce de la politique raciste des autorités marocaines d’acharner les colons marocains contre les civils sahraouis et son exploitation des colons pour passer leurs violations dans le domaine des droits de l’homme.
    v Sa réclamation de mener une enquête ouverte, transparente et impartiale dans le cadre de l’attaque qui a fait comme bilan des dizaines de victimes parmi les innocents élèves sahraouis.
    v Sa demande de traduire les auteurs de cet acte ignoble à la justice et de traduire les  responsables réels devant la justice surtout le Pacha et le chef des forces de sécurité marocaines dans la ville.

    Pièces jointes:

    – Listes des élèves sahraouis blessés:
    – Le nom de l’élève Sahraouie qui a été transféré vers l’hôpital  d’Agadir / Maroc:
    – Buthaina Dlaimi: Blessures au niveau de l’ensemble de son corps, et elle est dans un état trop grave selon le témoignage de sa famille.

    – Les victimes qui ont été transféré vers l’hôpital militaire de Guelmim / Sud Maroc:
    1. Tfarah Tabet: Blessures au niveau de la tête et des épaules.
    2. Rabab Hamoudi: Blessures au niveau de l’ensemble de son corps.
    3. Houriya Hamoudi: Blessure au niveau de son pied.
    4. Dwayja Leajal: Blessures au niveau de l’épaule, le bras et la tête.
    5. Nadifa Barikallah: Blessures au niveau des épaules et du dos.
    6. Olaia Siba: Blessure au niveau de la tête.
    7. Ibrahim Khouna: Blessures au niveau de l’avant-bras et la jambe.

    – Les victimes qui ont été prises à l’hôpital provincial de Smara / Sahara occidental:
    1. Fatma Adli: Torturée par la police et blessée au niveau des épaules.
    2. Ahmed Idrissi: Blessure au niveau de la main.
    3. Swaylihi Lemaadal: Blessure au niveau de la main.
    4. Bassiri Ahmed: Blessure au niveau du dos.
    5. Hanini Yahdih: Blessure au niveau de la main.
    6. Mariam Zaawati: Blessure  au niveau de la jambe.
    7. Swaylika Hmaim: Grièvement blessé au niveau du dos.
    8. Mbarka Lebaihi: Blessure au niveau du pied.
    9. Babouzayd Mehdi: une jambe cassée.
    10. Hamoudi Rgaybi: Blessure au niveau du bras.
    11. Khadaja Jenhaoui: Blessures au niveau du bras et des pieds.
    12. Omar Boknyn: Blessure au niveau de la tête.
    13. Habib Siba: Blessure au niveau du pied.
    14. Nadifa Boukla: Blessures au niveau de la main et du visage.
    15. Hamza Lebaihi: Blessure au niveau du pied.
    16. Warda Amenkor: Blessure au niveau de la main.
    17. Professeur Abdullah Chichaoui: Blessures au niveau des mains et des bras.
    18. Hamza Bardaley: Blessure au niveau de la main.
    19. Mustapha Zaikem: Blessure au niveau de la main.
    20. Lamira Lbalek: Blessure au niveau du pied.

    21. Zahra Kazaz: Blessure au niveau du pied.
    22. Ali Olfdil: Blessure au niveau de l’épaule.
    23. Mohammed Dadda: Blessure au niveau du visage.

    – Photos des victimes et des traces de sang, ainsi que la taille de la destruction de l’établissement scolaire (Lycée Prince My Rachid).

    – Liens des vidéos des témoignages des victimes.
    Voir les liens: ….