Mois : décembre 2010

  • La production du cannabis est un moyen de promotion de l’économie marocaine

    L’Algérie soutient le projet Désertec

    Le fameux projet visant à mettre en place un système électronique de protection des frontières algériennes vient d’être remis au goût du jour à la faveur de la visite du président Bouteflika en Allemagne.
    Le projet en question a été, en effet, évoqué à demi-mot par la chancelière allemande Angela Merkel lors d’un point de presse animé conjointement avec le président algérien, Abdelaziz Bouteflika.
    En ce sens, Mme Merkel a en effet évoqué l’existence d’un projet allemand visant à aider l’Algérie à renforcer la sécurité à ses frontières. On n’apprendra pas davantage sur les détails liés à ce projet de sécurisation électronique de nos frontières et ni la chancelière allemande ni son hôte, le président Bouteflika, ne se sont étalés sur les différentes procédures par le biais desquelles cet important projet devra se concrétiser dans l’avenir.
    Cependant, il apparaît clairement que ce même projet a été assurément au menu des entretiens que le président algérien a eu à engager avec les responsables allemands au cours de sa visite officielle de deux jours qui s’est achevée par ailleurs dans l’après-midi d’hier. La simple évocation par Angela Merkel de l’assistance que son pays s’engage à offrir à l’Algérie dans le cadre de la réalisation de ce projet l’atteste à plus d’un titre.
    La sécurisation des frontières algériennes est inéluctablement un impératif de l’heure, voire une exigence salutaire en termes de protection de l’économie nationale et même dans le sens à parer à toute tentative de déstabilisation émanant notamment des groupuscules terroristes à l’encontre de notre pays. Il n’est, en effet, un secret pour personne que d’affirmer que nos frontières est et ouest sont gangrenées par la contrebande.
    Plus grave encore, au niveau de la frontière algéro-marocaine (fermées depuis 1994 à cause entre autres du conflit du Sahara Occidental envahi par le Maroc en 1975, ndds), c’est carrément une guerre sans merci et sans répit qui est engagée par les services de sécurité algériens, en particulier les GGF, contre les réseaux du banditisme et des narcotrafiquants, faisant dans l’acheminement de quantités importantes de drogue à partir du royaume chérifien, faisant de la production du cannabis un moyen de promotion de son économie.
    Côté sud algérien, les remous qui agitent la région du Sahel en proie à une activité terroriste plus ou moins dense constituent une autre menace guettant la sécurité de l’Algérie. D’autre part, la sécurisation des frontières via la mise en place d’un système de télésurveillance très sophistiqué constitue en outre ce projet qui a germé dans l’esprit des dirigeants algériens depuis 2007 déjà.
    C’est durant cette année d’ailleurs que l’Algérie a procédé au lancement d’un appel d’offres international pour l’acquisition d’un système de protection de ses frontières. Suite à quoi cinq groupes et groupements internationaux ont remis leurs offres au gouvernement algérien. Il s’agit du groupement français Thales-CS Communication Systemes, l’allemand EADS, le groupement espagnol Indra-Alcatel Espagne, le groupe italien Selex et l’américain Raytheon.
    Les offres contenant tous les détails techniques et financiers ont été déposées mi-octobre. Le gouvernement algérien n’a donné aucune indication concernant la date de l’attribution de ce marché estimé entre 500 et 700 millions d’euros, soit près d’un milliard de dollars. Le choix du groupe qui réalisera ce projet devait toutefois intervenir en 2008, mais ce projet de grande importance est resté sans suite pour ne pas dire carrément abandonné. Et voilà qu’à la faveur de la visite du président Bouteflika en Allemagne, il est remis sous les feux de la rampe.
    Les énergies renouvelables en ligne de mire
    Le président algérien et la chancelière allemande Angela Merkel ont convenu, par ailleurs, de la mise en place d’une commission économique mixte, notamment pour développer la coopération dans le domaine des énergies renouvelables. M. Bouteflika, en visite officielle en Allemagne, a insisté lors d’une conférence de presse sur les besoins technologiques de son pays pour qu’il dépende moins à l’avenir des hydrocarbures.
    Le chef de l’Etat mettra également en valeur l’importance du projet Desertec, piloté par des entreprises allemandes, qui vise à créer d’ici 40 ans un vaste réseau d’installations éoliennes et solaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, censé fournir à terme jusqu’à 15% de la consommation d’électricité de l’Europe. «Nous travaillerons dans les énergies nouvelles à travers un projet colossal qui s’appelle Desertec, que nous allons approfondir d’un commun accord», a souligné M. Bouteflika.
    Karim Aoudia
    JournaDZ, 8/12/2010

     

  • La production du cannabis est un moyen de promotion de l’économie marocaine

    L’Algérie soutient le projet Désertec

    Le fameux projet visant à mettre en place un système électronique de protection des frontières algériennes vient d’être remis au goût du jour à la faveur de la visite du président Bouteflika en Allemagne.
    Le projet en question a été, en effet, évoqué à demi-mot par la chancelière allemande Angela Merkel lors d’un point de presse animé conjointement avec le président algérien, Abdelaziz Bouteflika.
    En ce sens, Mme Merkel a en effet évoqué l’existence d’un projet allemand visant à aider l’Algérie à renforcer la sécurité à ses frontières. On n’apprendra pas davantage sur les détails liés à ce projet de sécurisation électronique de nos frontières et ni la chancelière allemande ni son hôte, le président Bouteflika, ne se sont étalés sur les différentes procédures par le biais desquelles cet important projet devra se concrétiser dans l’avenir.
    Cependant, il apparaît clairement que ce même projet a été assurément au menu des entretiens que le président algérien a eu à engager avec les responsables allemands au cours de sa visite officielle de deux jours qui s’est achevée par ailleurs dans l’après-midi d’hier. La simple évocation par Angela Merkel de l’assistance que son pays s’engage à offrir à l’Algérie dans le cadre de la réalisation de ce projet l’atteste à plus d’un titre.
    La sécurisation des frontières algériennes est inéluctablement un impératif de l’heure, voire une exigence salutaire en termes de protection de l’économie nationale et même dans le sens à parer à toute tentative de déstabilisation émanant notamment des groupuscules terroristes à l’encontre de notre pays. Il n’est, en effet, un secret pour personne que d’affirmer que nos frontières est et ouest sont gangrenées par la contrebande.
    Plus grave encore, au niveau de la frontière algéro-marocaine (fermées depuis 1994 à cause entre autres du conflit du Sahara Occidental envahi par le Maroc en 1975, ndds), c’est carrément une guerre sans merci et sans répit qui est engagée par les services de sécurité algériens, en particulier les GGF, contre les réseaux du banditisme et des narcotrafiquants, faisant dans l’acheminement de quantités importantes de drogue à partir du royaume chérifien, faisant de la production du cannabis un moyen de promotion de son économie.
    Côté sud algérien, les remous qui agitent la région du Sahel en proie à une activité terroriste plus ou moins dense constituent une autre menace guettant la sécurité de l’Algérie. D’autre part, la sécurisation des frontières via la mise en place d’un système de télésurveillance très sophistiqué constitue en outre ce projet qui a germé dans l’esprit des dirigeants algériens depuis 2007 déjà.
    C’est durant cette année d’ailleurs que l’Algérie a procédé au lancement d’un appel d’offres international pour l’acquisition d’un système de protection de ses frontières. Suite à quoi cinq groupes et groupements internationaux ont remis leurs offres au gouvernement algérien. Il s’agit du groupement français Thales-CS Communication Systemes, l’allemand EADS, le groupement espagnol Indra-Alcatel Espagne, le groupe italien Selex et l’américain Raytheon.
    Les offres contenant tous les détails techniques et financiers ont été déposées mi-octobre. Le gouvernement algérien n’a donné aucune indication concernant la date de l’attribution de ce marché estimé entre 500 et 700 millions d’euros, soit près d’un milliard de dollars. Le choix du groupe qui réalisera ce projet devait toutefois intervenir en 2008, mais ce projet de grande importance est resté sans suite pour ne pas dire carrément abandonné. Et voilà qu’à la faveur de la visite du président Bouteflika en Allemagne, il est remis sous les feux de la rampe.
    Les énergies renouvelables en ligne de mire
    Le président algérien et la chancelière allemande Angela Merkel ont convenu, par ailleurs, de la mise en place d’une commission économique mixte, notamment pour développer la coopération dans le domaine des énergies renouvelables. M. Bouteflika, en visite officielle en Allemagne, a insisté lors d’une conférence de presse sur les besoins technologiques de son pays pour qu’il dépende moins à l’avenir des hydrocarbures.
    Le chef de l’Etat mettra également en valeur l’importance du projet Desertec, piloté par des entreprises allemandes, qui vise à créer d’ici 40 ans un vaste réseau d’installations éoliennes et solaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, censé fournir à terme jusqu’à 15% de la consommation d’électricité de l’Europe. «Nous travaillerons dans les énergies nouvelles à travers un projet colossal qui s’appelle Desertec, que nous allons approfondir d’un commun accord», a souligné M. Bouteflika.
    Karim Aoudia
    JournaDZ, 8/12/2010

     

  • Commémoration : Alger recadre la résolution 1514.

    La capitale algérienne abritera la semaine prochaine trois rendez-vous internationaux de premier plan. Une conférence internationale pour commémorer le 50e anniversaire de la résolution 1514 des Nations unies, portant « Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux » se tiendra lundi et mardi prochains parallèlement à une réunion du Conseil africain des sages que préside Ahmed Ben Bella, l’ex-président de la République sur la prévention des conflits. Mercredi et jeudi, soit les 15 et 16, elle permettra aux juristes africains de se retrouver pour parler de la lutte contre le terrorisme.Alger, épicentre du nouvel ordre politique international ?

    Alger deux marquera un arrêt devant les transformations  enregistrées sur la scène internationale par les anciens pays colonisés. Devenus indépendants, ces derniers  participent tous à la réalisation des objectifs de la Charte de l’ONU dont ils sont membres. Dont celui d’en finir avec le colonialisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations et de «  promouvoir et encourager l’intégration régionale et la coopération Sud-Sud, seules à même de contribuer à la facilitation de leur participation équitable à la conduite des affaires internationales dans le cadre d’un multilatéralisme rénové et à leur insertion dans l’économie mondiale ».   Selon  Abdelkader Messahel, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, qui a animé hier matin un point de presse à la Résidence El Mithaq, pour annoncer la tenue à Alger de cette  conférence,  cet anniversaire doit être  une occasion pour «  explorer les voies et moyens de nature à contribuer à identifier les mesures les plus efficaces pour l’élimination totale et sans entraves, du colonialisme qui est incompatible avec la Charte des Nations Unies » et remettre sur le métier le droit des « enfants » de la 1514 – « près d’une centaine de  pays » selon Messahel- à avoir leur place dans tous les forums pour dire leur mot et rappeler la pertinence et la validité de l’esprit de cette  déclaration pour  leur  permettre  de « jouer leur rôle dans la prise de décision internationale », « exercer la plénitude de leurs droits politiques, économiques, sociaux et culturels » et « agir pour plus de démocratisation du système onusien ». « Surtout en ces moments où les souverainetés sont remises en cause constamment. Comme au Soudan, en Irak » affirme M. Messahel insistant sur la nécessité de « s’adapter » au village planétaire.
     « Cette conférence  qui se couverte par quelque 80 journalistes étrangers  verra la participation de nombreuses personnalités politiques, dont au  moins 200 étrangers » dit-il en soulignant que la résolution 1514 qui a été adopté trois jours après les manifestations du 11 décembre   est née dans le contexte de la révolution algérienne qui influencé sa rédaction et accéléré la libération, dans le sens plein du mot,  des autres payes ensuite.  Selon M. Messahel cette  Conférence qui verra la participation de centaines de personnalités, dont l’ancien président de la Zambie, Keneth Kaunda, l’ancien président de l’Afrique du Sud, Tabo M’Beki, des représentants de la société civile, du secrétaire général de la Ligue arabe, du président de l’Union africaine , de représentants de l’Union du Maghreb arabe, sera sanctionnée par un « Appel d’Alger » qui sera adressé aux Nations unies et à l’opinion publique internationale.  Des ateliers (cinéma, médias…) seront organisés. « C’est pour conserver la mémoire des peuples ayant combattu la colonisation » explique le conférencier précisant qu’un atelier dédié à la place des femmes dans l’émancipation des peuples est prévu. « Il  sera modéré par la Sud-africaine  Wynie Mandela », dit-il précisant que le journaliste chilien Pablo Cardenas gérera celui sur les médias.
    Boukrine, 8/12/2010


  • Boudjerra Soltani à propos de la question sahraouie : «Notre position exprime le principe de la politique officielle de notre pays»

    «Notre position, en tant que formation politique algérienne, est claire et ne souffre aucune ambiguïté sur la question du Sahara occidental (occupé par le Maroc depuis 1975, ndds) et le droit à l’autodétermination que revendique légitimement son peuple». Cette déclaration a été faite hier par Boudjerra Soltani, le président du MSP, lors d’une conférence sur les droits de l’homme organisée avant-hier à Tipasa par le bureau de wilaya de son parti. 

    Avant d’affirmer cette position, l’ex-ministre d’Etat a tenu à souligner que sa déclaration n’est nullement une réplique à la vague médiatique soulevée dernièrement par certains titres de presse qui, selon lui, demeure sans fondement. En fait, l’intervention du leader islamiste vient suite au refus du vice-président du MSP,   Abderrazak Mokri, de répondre à une question posée par un journaliste sur les ondes de la chaîne III sur l’absence d’une position claire des islamistes algériens par rapport à la question sahraouie mais aussi par rapport au massacre commis par les forces de sécurité à El Ayoun.  «Trois cadres du parti, le président du conseil de la Choura, le vice-président et le secrétaire national chargé de la communication ont déjà intervenu pour lever toute équivoque. Cela étant, notre formation politique ne soutiendra jamais une position ou un principe qui n’est pas en concordance ou bien ne s’inscrit pas en droite ligne avec la politique diplomatique officielle», assure M. Boudjerra.

    Cette parenthèse fermée, le président du MSP est revenu sur le thème de la conférence en énumérant une somme de références indispensables pour dresser un barème d’évaluation de la situation des droits de l’homme dans un pays.«L’Islam a tracé des grandes lignes et ancré des principes, dont l’objectif est de préserver la dignité et les droits de l’être humain», précise-t-il et d’ajouter que le plus primordial est le droit à la vie pour n’importe quel être quelle que soit sa religion ou son ethnie. Il y a aussi le droit «de professer librement son culte» sans contrainte ni persécution. Un principe que l’orateur estime bafoué dans les pays occidentaux par des comportements dégradants (caricatures, menaces de brûler le Coran) et par des lois interdisant la construction de minarets et le port du voile.

    Par conséquent, ajoute-t-il, il suffit de se référer à ces principes pour établir un diagnostic de la situation des droits de l’homme. «Au Sahara occidental et en Palestine, pour ne prendre en exemple que ces deux pays meurtris, les droits de l’homme son quasiment inexistants» illustre-t-il. Avant l’intervention de M. Soltani, Abou Tarik et Abou El Izz, respectivement représentant du Hamas palestinien au Moyen-Orient et secrétaire général du ministère chargé des prisonniers dans le gouvernement Hanieh, ont donné un aperçu sur la situation des droits de l’homme des Palestiniens sous l’occupation d’Israël. Ils évoqueront la sauvagerie effroyable des occupants auquel répond le silence des organisations, des pays et des institutions internationales qui défendent les droits de l’Homme
    Amirouche Lebbal
    Horizons, 8/12/2010
  • Sahara occidental : «Le Maroc est politiquement vaincu»

    «On ne peut pas se taire face à ce qu’on a vu à Gdim Izik ». 

    Les derniers massacres des Sahraouis du camp de la liberté par l’armée d’occupation marocaine est un séisme qui a ébranlé la politique coloniale marocaine, a déclaré, hier, Khalil Sid Ahmed, le ministre de la Communauté sahraouie établie à l’étranger et des territoires occupés, en marge d’une conférence de solidarité avec le Sahara occidental, organisée par El Moudjahid.

    «Le Maroc est politiquement vaincu », a-t-il affirmé. Le peuple sahraoui qui a opté pour la lutte pacifique à partir 1991 n’attend pas que la France, l’allié traditionnel de Rabat, de lui offrir l’indépendance. « C’est le combat que nous menons sur le terrain qui nous permettra d’arracher notre liberté », a-t-il précisé, convaincu que les crimes commis par l’armée du Roi Mohamed VI annoncent le début de la fin de la colonisation des territoires occupés. Lamine Ahmed Lamine, le chef du premier gouvernement sahraoui, a convoqué l’histoire, en s’étalant sur la politique expansionniste marocaine depuis le début de la colonisation. « 182 Sahraouis arrêtés après le massacre d’El Ayoun, le 8 novembre dernier croupissent dans les geôles marocaines. 19 d’entre eux seront transférés dans des tribunaux militaires », dit-il rappelant qu’en 92 ans de colonisation, l’Espagne n’a jamais emprisonné une femme sahraouie. « Les autorités coloniales marocaines interdisent même aux Sahraouis de travailler dans les secteurs de l’agriculture et de la pêche », dit-il.
    Brahim Ghali, l’ambassadeur de la République sahraouie a salué la position algérienne et le rôle de la presse nationale. Dans leurs interventions, Mahrez Lamari, Nouredine Benbrahem et Tayeb Zitouni ont rappelé le soutien indéfectible du peuple algérien au Sahara occidental, le dernier héritage colonial du continent. M. Benbrahem a affirmé qu’une caravane de solidarité avec les enfants sahraouis aura lieu prochainement, notant que l’argent marocain n’achètera jamais la conscience des Sahraouis. Selon Basirat Nahibi, la présidente de l’Association pour le renforcement du leadership des femmes africaines, la conférence internationale sur le Sahara occidental à laquelle sont invités les chefs d’Etat qui soutiennent la cause sahraouie se tiendra les 28 et 29 juin prochain au Nigeria. «On ne peut  pas se taire face à ce qu’on a vu à Gdim Izik », a-t-elle affirmé.  
    HORIZONS, 8/12/2010

  • Commémoration : Alger recadre la résolution 1514.

    La capitale algérienne abritera la semaine prochaine trois rendez-vous internationaux de premier plan. Une conférence internationale pour commémorer le 50e anniversaire de la résolution 1514 des Nations unies, portant « Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux » se tiendra lundi et mardi prochains parallèlement à une réunion du Conseil africain des sages que préside Ahmed Ben Bella, l’ex-président de la République sur la prévention des conflits. Mercredi et jeudi, soit les 15 et 16, elle permettra aux juristes africains de se retrouver pour parler de la lutte contre le terrorisme.Alger, épicentre du nouvel ordre politique international ?

    Alger deux marquera un arrêt devant les transformations  enregistrées sur la scène internationale par les anciens pays colonisés. Devenus indépendants, ces derniers  participent tous à la réalisation des objectifs de la Charte de l’ONU dont ils sont membres. Dont celui d’en finir avec le colonialisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations et de «  promouvoir et encourager l’intégration régionale et la coopération Sud-Sud, seules à même de contribuer à la facilitation de leur participation équitable à la conduite des affaires internationales dans le cadre d’un multilatéralisme rénové et à leur insertion dans l’économie mondiale ».   Selon  Abdelkader Messahel, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, qui a animé hier matin un point de presse à la Résidence El Mithaq, pour annoncer la tenue à Alger de cette  conférence,  cet anniversaire doit être  une occasion pour «  explorer les voies et moyens de nature à contribuer à identifier les mesures les plus efficaces pour l’élimination totale et sans entraves, du colonialisme qui est incompatible avec la Charte des Nations Unies » et remettre sur le métier le droit des « enfants » de la 1514 – « près d’une centaine de  pays » selon Messahel- à avoir leur place dans tous les forums pour dire leur mot et rappeler la pertinence et la validité de l’esprit de cette  déclaration pour  leur  permettre  de « jouer leur rôle dans la prise de décision internationale », « exercer la plénitude de leurs droits politiques, économiques, sociaux et culturels » et « agir pour plus de démocratisation du système onusien ». « Surtout en ces moments où les souverainetés sont remises en cause constamment. Comme au Soudan, en Irak » affirme M. Messahel insistant sur la nécessité de « s’adapter » au village planétaire.
     « Cette conférence  qui se couverte par quelque 80 journalistes étrangers  verra la participation de nombreuses personnalités politiques, dont au  moins 200 étrangers » dit-il en soulignant que la résolution 1514 qui a été adopté trois jours après les manifestations du 11 décembre   est née dans le contexte de la révolution algérienne qui influencé sa rédaction et accéléré la libération, dans le sens plein du mot,  des autres payes ensuite.  Selon M. Messahel cette  Conférence qui verra la participation de centaines de personnalités, dont l’ancien président de la Zambie, Keneth Kaunda, l’ancien président de l’Afrique du Sud, Tabo M’Beki, des représentants de la société civile, du secrétaire général de la Ligue arabe, du président de l’Union africaine , de représentants de l’Union du Maghreb arabe, sera sanctionnée par un « Appel d’Alger » qui sera adressé aux Nations unies et à l’opinion publique internationale.  Des ateliers (cinéma, médias…) seront organisés. « C’est pour conserver la mémoire des peuples ayant combattu la colonisation » explique le conférencier précisant qu’un atelier dédié à la place des femmes dans l’émancipation des peuples est prévu. « Il  sera modéré par la Sud-africaine  Wynie Mandela », dit-il précisant que le journaliste chilien Pablo Cardenas gérera celui sur les médias.
    Boukrine, 8/12/2010


  • Visite du président Bouteflika en Allemagne : Accord sur le lancement d’un projet d’installations éoliennes et solaires

    Les énergies renouvelables devront avoir un avenir prometteur en Algérie. 
    C’est ce qui ressort de la visite du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika en Allemagne. En visite officielle de deux jours, le chef de l’Etat et la Chancelière allemande Angela Merkel ont décidé, hier, la mise en place d’une commission économique mixte, notamment pour développer le projet d’installations éoliennes et solaires Desertec.
    Lors d’une conférence de presse animée conjointement avec la Chancelière, le chef de l’Etat a insisté  sur les besoins technologiques pour qu’ils dépendent moins à l’avenir des hydrocarbures. 

    Le projet, qui sera piloté par des entreprises allemandes, vise à créer, d’ici 40 ans, un vaste réseau d’installations éoliennes et solaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient Il est censé fournir, à terme, jusqu’à 15% de la consommation d’électricité de l’Europe. «Nous travaillerons dans les énergies nouvelles à travers un projet colossal qui s’appelle Desertec que nous allons approfondir d’un commun accord», a déclaré le chef de l’Etat. Pour sa part, Mme Merkel a également évoqué un projet allemand visant à aider l’Algérie à renforcer la sécurité à ses frontières. « Nous souhaitons coopérer avec l’Algérie et avec des entreprises allemandes qui en ont la technologie à un projet de protection des frontières », a affirmé la Chancelière. Interrogée sur les risques posés par l’immigration clandestine depuis l’Afrique du Nord, Mme Merkel a estimé que « ces projets de protection des frontières permettraient aussi d’endiguer les flux migratoires ». 

    Par ailleurs, la Chancelière et le président de la République ont évoqué la situation au Sahara occidental et au Soudan où les Sud-Soudanais doivent choisir le 9 janvier par référendum entre l’indépendance et le maintien de l’unité avec le reste du pays. Mme Merkel a estimé que l’Union européenne et l’Organisation de l’Unité africaine devaient veiller au lendemain du référendum à ce « qu’il n’y ait pas éclatement des deux parties du pays ». M. Bouteflika a réaffirmé le soutien de son pays à l’octroi au Conseil de sécurité des Nations unies d’un siège permanent à l’Allemagne. Mme Merkel et M. Bouteflika devaient évoquer plus à fond ce dossier lors d’un déjeuner de travail en compagnie de représentants des compagnies participant au projet.  

    Il est utile de rappeler que le ministre de l’Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi, a annoncé, lundi dernier, à Alger, le lancement d’un programme de développement des énergies renouvelables sur 20 ans visant à augmenter la production d’électricité à partir de sources alternatives comme le solaire ou l’éolien. 
    Horizons, 8/12/2010
  • François Hollande, ex-premier secrétaire du Parti socialiste français : «Le fait colonial doit être condamné»

    En visite à Alger depuis mardi, sur invitation du FLN, François Hollande, ancien premier secrétaire du Parti socialiste français (PS), a animé hier une conférence de presse, conjointement avec le Sg du FLN, Abdelaziz Belkhadem.
    La vision du PS sur les relations algéro- françaises et les positions vis-à-vis des questions internationales d’intérêt commun, ont été éclaircies par l’invité du FLN qui répondait aux questions de journalistes. Contrairement à la position officielle de la France qui glorifie le colonialisme, le leader de la gauche française indique, sans équivoque, que «le fait colonial doit être condamné sans réserve aucune pour que les relations entre la France et l’Algérie puissent aller de l’avant.

    Ce qui a toujours été notre principe au PS. Le passé est la tâche des historiens et le travail de mémoire est nécessaire pour faire en sorte qu’il n’y ait plus d’ambiguïté dans les relations entre les deux pays». A la question de savoir l’objectif de sa visite à Alger, il dira qu’«elle n’a point de considérations électorales, comme beaucoup de personnes le pensent, mais c’est suite à une invitation du FLN faite il y a longtemps. L’année 2012 ne sera pas seulement les élections en France mais il y a aussi la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie». Le conférencier fera savoir que plusieurs questions ont été passées en revue avec les responsables du FLN. Il s’est montré «satisfait» des échanges économiques entre l’Algérie et la France, et «il y a aussi ce qui unifie les deux pays sur le plan culturel. Il s’agit notamment de l’investissement humain et affectif à faire. Donc, une nouvelle force doit être donnée dans un cadre plus large», a-t-il soutenu, ajoutant dans le même contexte que «la France et l’Algérie doivent soutenir davantage le rapprochement des deux rives de la Méditerranée».
    Pour le député du PS, «l’Algérie est partie prenante dans ce qui se produit en Europe et nous sommes liés les uns les autres». Invité à donner son point de vue sur le dossier du Sahara occidental, le conférencier reconnaît que «ce conflit a considérablement affecté les relations entre la France et l’Algérie et, pour le règlement du conflit, nous sommes d’accord qu’il soit à base des résolutions des Nations unies. Le même principe s’applique sur la région du Proche-Orient». Les mêmes principes et points de vue ont été exprimés par le Sg du FLN, Abdelaziz Belkhadem. Celui-ci trouve «incompréhensible» l’apologie du colonialisme entreprise par la France officielle.

    Pour M. Belkhadem, «la France doit avoir le courage de condamner et assumer son passé colonial, car il s’agit d’un acte criminel». A une question d’un journaliste français liée aux cinq otages français enlevés au nord du Niger, le Sg du FLN a indiqué que le principe de son parti condamne toute forme de prises d’otages, «quels que soient les auteurs de ces actes». M. Belkhadem a tenu, dans sa réponse, à dénoncer le paiement de rançons qui constitue, dit-il, des sources de financement pour le terrorisme.
    Horions, 8/12/2010
  • Boudjerra Soltani à propos de la question sahraouie : «Notre position exprime le principe de la politique officielle de notre pays»

    «Notre position, en tant que formation politique algérienne, est claire et ne souffre aucune ambiguïté sur la question du Sahara occidental (occupé par le Maroc depuis 1975, ndds) et le droit à l’autodétermination que revendique légitimement son peuple». Cette déclaration a été faite hier par Boudjerra Soltani, le président du MSP, lors d’une conférence sur les droits de l’homme organisée avant-hier à Tipasa par le bureau de wilaya de son parti. 

    Avant d’affirmer cette position, l’ex-ministre d’Etat a tenu à souligner que sa déclaration n’est nullement une réplique à la vague médiatique soulevée dernièrement par certains titres de presse qui, selon lui, demeure sans fondement. En fait, l’intervention du leader islamiste vient suite au refus du vice-président du MSP,   Abderrazak Mokri, de répondre à une question posée par un journaliste sur les ondes de la chaîne III sur l’absence d’une position claire des islamistes algériens par rapport à la question sahraouie mais aussi par rapport au massacre commis par les forces de sécurité à El Ayoun.  «Trois cadres du parti, le président du conseil de la Choura, le vice-président et le secrétaire national chargé de la communication ont déjà intervenu pour lever toute équivoque. Cela étant, notre formation politique ne soutiendra jamais une position ou un principe qui n’est pas en concordance ou bien ne s’inscrit pas en droite ligne avec la politique diplomatique officielle», assure M. Boudjerra.

    Cette parenthèse fermée, le président du MSP est revenu sur le thème de la conférence en énumérant une somme de références indispensables pour dresser un barème d’évaluation de la situation des droits de l’homme dans un pays.«L’Islam a tracé des grandes lignes et ancré des principes, dont l’objectif est de préserver la dignité et les droits de l’être humain», précise-t-il et d’ajouter que le plus primordial est le droit à la vie pour n’importe quel être quelle que soit sa religion ou son ethnie. Il y a aussi le droit «de professer librement son culte» sans contrainte ni persécution. Un principe que l’orateur estime bafoué dans les pays occidentaux par des comportements dégradants (caricatures, menaces de brûler le Coran) et par des lois interdisant la construction de minarets et le port du voile.

    Par conséquent, ajoute-t-il, il suffit de se référer à ces principes pour établir un diagnostic de la situation des droits de l’homme. «Au Sahara occidental et en Palestine, pour ne prendre en exemple que ces deux pays meurtris, les droits de l’homme son quasiment inexistants» illustre-t-il. Avant l’intervention de M. Soltani, Abou Tarik et Abou El Izz, respectivement représentant du Hamas palestinien au Moyen-Orient et secrétaire général du ministère chargé des prisonniers dans le gouvernement Hanieh, ont donné un aperçu sur la situation des droits de l’homme des Palestiniens sous l’occupation d’Israël. Ils évoqueront la sauvagerie effroyable des occupants auquel répond le silence des organisations, des pays et des institutions internationales qui défendent les droits de l’Homme
    Amirouche Lebbal
    Horizons, 8/12/2010
  • La RASD TV émettra à partir de demain ses émissions à travers son nouveau satellite

    Chahid El Hafed, 08/12/2010 (SPS) La télévision la République arabe sahraouie démocratique, RASD TV émettra à partir de jeudi 8 décembre 2010, ses émissions sur le nouveau satellite Intelsat 14.

    La nouvelle chaine est accessible à travers le satellite, « Intelsat 14 », selon les valeurs suivantes: 45 w, sur une fréquence de 1156, d’un débit de 1852, Polarité: ¾ Horizontal, ainsi qu’une émission terrestre destinée aux camps de réfugiés et aux territoires libérés de la RASD.

    Le directeur de la télévision sahraouie (RASD TV), Mohamed Salem Ahmed Labaid, a déclaré que « cette étape s’inscrit dans le cadre de l’amplification et l’amélioration de la qualité de la chaîne satellitaire sahraouie, afin de permettre au plus grand nombre de téléspectateurs à travers le monde, d’accéder à ses programmes »

    Les programmes sont accessibles par voie terrestre tous les jours à partir de 19 heures à 23h00, tandis que les émissions par voie satellite débuteront de 21 h GMT pour prendre fin à la même heure que celle de la voie terrestre, a-t-il ajouté.

    La transmission de la télévision nationale sahraouie a été lancée officiellement le 20 mai 2009, à l’occasion du 36ème anniversaire du déclenchement de la lutte armée sous la direction du Front Polisario, rappelle-t-on. (SPS)