Mois : décembre 2010

  • El Aaiun : le Maroc enterre un citoyen en absence de sa famille

    El Aaiun, capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc.- Le citoyen hispano-sahraoui, Babi El Gargar, a été enterré par les autorités marocaines sans prévenir sa famille et sans faire une autopsie pour définir les causes de sa mort.

    Son frère, Lehmad Mouloud, résident en Espagne, ainsi que la Ligue Espagnole Pro-droits humains, ont dénoncé la décision marocaine d’enterrer Babi sans autorisation de sa famille et sans notification du lieu exact de son enterrement.

    Les marocains ont présenté l’un de ses sbires d’origine sahraouie, Rachid Douihi en l’occurrence, comme étant un parent proche de la victime, ce qui est faux. Rachid Douihi ne fait qu’appartenir à la tribu du défunt, rien de plus. En plus, il possède le titre de Gouverneur au Ministère de l’Intérieur du Maroc.

    Ainsi les bavures du régime sanguinaire de Mohamed VI et ses serviteurs du sionisme international vont de bavure en bavure et de mensonge en mensonge à cause de leur incompétence à gérer le problème du Sahara Occidental

  • Les prisonniers de la Carcel Negra entament une grève de la faim de 48 heures

    Les prisonniers politiques sahraouis détenus dans la Prison Noire, ont initié jeudi une grève de la faim de 48 heures, selon un communiqué du Ministère sahraoui des Territoires Occupés et des Communautés à l’Etranger.

    Le Ministère sahraoui affirme dans son communiqué que le nombre des détenus dépassent les 100, et qu’ils ont décidé d’entamer une grève à cause des conditions lamentables à l’intérieur de la prison.

    Une grande majorité des prisonniers ont été détenus lors de l’assaut meurtrier des forces d’occupation au camp de Gdeym Izik, levé dans les banlieues d’El Aaiun, capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc, pour protester contre les conditions de vie précaires des habitants autochtones du territoire.

  • Wikileaks : Guenaizia aurait révélé à l’assistante du vice secrétaire d’état américain que la Mali est une banque pour les terroristes

    Les USA ont exprimé à l’Algérie leurs inquiétude quant à la souplesse des autorités marocaines dans la lutte contre le trafic de drogue et la transformation du royaume en lieu de rencontres pour les trafiquants de drogue Colombiens, et de devenir aussi un passage au nord ouest africain ainsi que le bénéfice de l’organisation d’Al Qaida au Maghreb Islamique de ses revenus.
    Les responsables de l’armée américaine ont indiqué à l’Algérie qu’ils sont au courant de la passivité du Mali dans la participation dans la lutte antiterroriste, et qui a été qualifiée par un général algérien de « banque pour les terroristes »
    Une correspondance classée secrète adressée par l’ambassadeur américaine David Pearce en date du 25 octobre 2009 au secrétariat d’état des affaires étrangères, a indiqué que l’assistante du vice secrétaire d’état américain de la défense en charge de l’Afrique « Vicki Hodislnon » a informé les responsables algériens durant sa visite en Algérie, et à leur tête le ministre délégué auprès du ministère de la défense nationale, le général major Abdelmalek Guenaizia, que les USA sont inquiets que le royaume marocain ne devienne un lieu de rencontre pour les trafiquants de drogue colombiens, dont les revenus sont destinés à l’organisation d’Al Qaida au Maghreb islamique.
    La responsable américaine a affirmé que les autorités marocaines sont très souples avec la situation. Le rapport établi par le site Wikileaks a indiqué que le ministre Abdelmalek Guenaizia a informé la responsable américaine que « le Mali est très passive vis-à-vis du plan de la lutte antiterroriste  dans la région du Sahel. » Le ministre algérien de la défense avait révélé que l’Algérie a respecté ses engagements quant à la formation et l’entrainement de l’armée marocaine, et a contribué pour le règlement de la question des touaregs rebelles, mais que le volet financier n’a pas montré « la bonne volonté » dans la lutte antiterroriste. Le rapport a ajouté que le général Mohamed Allali, directeur d’archivage et de la sécurité extérieure, a révélé que le Mali est souple avec la question de rançon. Le général algérien a qualifié le Mali de « banque de terroristes », affirmant la nécessité de l’élimination de la banque financée par trois grandes familles riches et influentes dans le pouvoir et qui protègent les terroristes.
    Echourouk Online, 8/12/2010
  • Wikileaks : alors, vrai scandale ou manipulation yankee-sioniste ?


    L’avènement du phénomène virtuel Wikileaks aura été sans conteste, le scoop de l’année.
    Il aura, de par le suspense qu’il a et qu’il continue d’entretenir, suscité une peur bleue dans les milieux diplomatiques universels, notamment dans le tiers-monde, mais également un engouement sans précédent chez les internautes et surtout des gens de la presse internationale à la recherche du plus grand scoop, si l’on considère que tous les câbles en sont un.
    La peur bleue se manifeste par d’abord les différents lapsus révélateurs que commettent les hommes politiques en abordant le sujet (celui de Sarkosy étant à mon avis le plus succulent ayant confondu wikileaks avec Wikipedia en plein Conseil des Ministres) ensuite par les approches préalables faites par certains d’entre eux pour amortir le choc des révélations auprès de leurs collègues. Certains responsables politiques sont partis jusqu’à tenter de corriger les tirs en affirmant solennellement que leur position demeure immuable : C’est ainsi que le Président Iranien affirme à qui veut l’entendre que l’Iran « ne s’attaquera jamais à un Pays Musulman quelle que soit la raison »
    Sur l’Algérie, pas grand-chose, ci ce n’est que le Pays de l’oncle Sam envoie un message on ne peut plus clair aux « décideurs » que leur choix se porte sur Ouyahia pour remplacer Bouteflika et que celui-ci malgré qu’il déplore l’absence du sens de l’humour chez M6, cela ne l’empêche pas de le protéger auprès de Moubarek en ne divulgant pas la teneur de la lettre qu’il lui a transmise à l’occasion de la qualification de l’Algérie au Mondial.
    Quant à Benali, les frasques de sa femme ne nous feraient pas oublier le coup de poignard dans le dos à propos du Sahara Occidental (ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc en 1975, ndds). Finalement, en Tunisie, il ne fait bon d’y vivre que pour les étrangers ! Quant aux frères Tunisiens, il est bon de tenir jusqu’après Zine El Abidine, peut-être que … Au fait n’a-t-il pas un frère ? Un fils dignes de lui succéder ?
    Ceci pour le contenu des quelques bribes seulement du contenu des câbles piratés. Pour le reste, il faut subir le suspense et rester à l’écoute.
    Mais que gravite autour de tout ça ? Là, il y a quelques éléments qui forcément attirent l’attention :
    D’abord, le cas d’Israël : Le commun des mortels remarquera qu’il n’y a eu aucune révélation de taille concernant cet Etat qui paraît comme le plus « propre », le plus « démocratique » et « politiquement le plus sain »
    Ensuite, la réaction d’un journal d’Israël à grand tirage, nous laisse perplexe : « Si wikileaks n’a pas existé, Israël l’aurait inventé, tant il lui rend service ! »
    Et si réellement c’est Israël qui l’a crée ?
    Parce qu’effectivement, la question cruciale à poser est la suivante :
    « Comment se fait-il que la plus grande puissance mondiale, avec tous les moyens dont disposent sa CIA, sa NSA et son FBI puisse subir une fuite de cette taille, sans qu’elle puisse en découvrir la source ? » Là, croyez-moi, moi je dis : «  pouce ! » A moins que ce soit le frère jumeau qui l’ai fait. J’ai nommé le Mossad !
    Revenons en Europe où également, les confidences ne sont pas aussi délicieuses qu’attendues : Juste quelques accrocs par çi par là et on repasse.
    Ceux réellement visés restent ceux qui ont en l’habitude : Les Pays du Tiers-Monde et surtout les plus « récalcitrants » d’entre-eux genre l’Iran, la Corée du Nord ; mais aussi les Grands qui dérangent genre la Chine à qui en reproche le piratage des systèmes informatiques américains.
    Enfin, on relève avec délectation, les poursuites que subit Assange le propriétaire vedette du site par qui le « scandale arrive » Recherché par les autorités suédoises, il finit par se livrer à Scotland Yard à Londres. Et là, il apprend qu’il n’est plus poursuivi pour viol, mais pour « sexe par surprise » C’est quoi ça ? Il paraît que ce « crime » n’existe qu’en Suède. Ni aux Usa, ni dans le reste de l’Europe, ni en Algérie ni même aux Bahamas et Les Iles Bermudes ! Il s’agit de « relation sexuelles sans préservatif ! » Délit qui peut être assimilé à un viol, dans le milieu Suédois.
    Mais aussi paradoxal que cela puisse paraître, tous les Grands de ce monde avec tous les moyens technologiques dont ils disposent ne sont pas arrivés à bloquer le site et la publication des câbles ! On voudrait nous faire croire ça ?
    Je crois qu’on vient de nous informer que le niveau des révélations de Wikileaks se situe « hachakoum » juste à ce niveau là !
    Bel Abbès Info, 10/12/2010
  • Journée Internationale des DH : Le calvaire des sahraouis continue

    L’humanité commémore aujourd’hui le 62ème anniversaire de la Déclaration Universelle de DDHH, où tous les pays membres de l’ONU avec un bon critère ont entendu que tous les êtres humains naissons avec les mêmes droits. Ils ne voulaient pas qu’elle soit une simple déclaration d’intentions sans plus, mais qu’elle concrétise l’idéal commun pour lequel tous les peuples et nations doivent s’efforcer pour s’en acquitter en les incluant, au moins, dans leurs propres Constitutions, étant donnée l’importance de l’universalité du message qu’elle exprime, elle est la première référence commune à tous les peuples de la Terre en ce qui concerne les libertés fondamentales et les droits de l’homme.

    Les Droits humains sont le vrai reflet des plus grandes aspirations de l’humanité. Ils sont le meilleur de l’être humain. Ils sont en plus, les garanties légales universelles qui nous correspondent en tant que personnes et qui nous protègent en tant qu’individus et/ou collectifs face à des actions ou des omissions qui touchent à notre dignité.

    Mais la mauvaise nouvelle du 10 décembre 2010 est la persistance des violations des DH dans les pays mêmes qui ont signé cette déclaration. Comme le Maroc qui continue sa politique génocidaire au Sahara Occidental grâce au soutien déclaré et dévergondé de la France, un pays qu’on dit berceau des droits de l’homme en Europe.

    Des gouvernements « démocratiques » comme l’Espagne, la France et les Etats-Unis ont choisi de garder des bonnes relations avec la dictature marocaine et s’abstenir de condamner ses exactions.

    Nous rappelons ces pays que les Droits humains sont indivisibles, interdépendants et universels. Il ne faut pas les réclamer ici, et faire des affaires et maintenir de bonnes relations avec un régime qui les viole systématiquement. Le principe de l’universalité des droits humains implique que la défense de ceux-ci doit dépasser les sensibilités et les identités de type idéologique ou politique de chacun. Cependant l’attitude complaisante et docile des Gouvernement Espagnol, français et américain devant le Maroc laisse en évidence les limitations de ces gouvernements en matière des droits humains quand il y a des intérêts économiques au milieu. Malgré que le Ministère public de l’Audience Nationale espagnole s’est prononcé sur l’assaut des forces marocaines au campement de Gdeym Izik, en soulignant clairement qu’il « pourrait avoir une nature délictueuse » et peut être « un délit de lèse-humanité ».

    Aujourd’hui, en semant l’instabilité avec les pays voisins, le Maroc cherche à se donner un titre qui puisse justifier son occupation du Sahara Occidental. La communauté internationale, continuera-t-elle à regarder de l’autre côté?

  • Wikileaks : Guenaizia aurait révélé à l’assistante du vice secrétaire d’état américain que la Mali est une banque pour les terroristes

    Les USA ont exprimé à l’Algérie leurs inquiétude quant à la souplesse des autorités marocaines dans la lutte contre le trafic de drogue et la transformation du royaume en lieu de rencontres pour les trafiquants de drogue Colombiens, et de devenir aussi un passage au nord ouest africain ainsi que le bénéfice de l’organisation d’Al Qaida au Maghreb Islamique de ses revenus.
    Les responsables de l’armée américaine ont indiqué à l’Algérie qu’ils sont au courant de la passivité du Mali dans la participation dans la lutte antiterroriste, et qui a été qualifiée par un général algérien de « banque pour les terroristes »
    Une correspondance classée secrète adressée par l’ambassadeur américaine David Pearce en date du 25 octobre 2009 au secrétariat d’état des affaires étrangères, a indiqué que l’assistante du vice secrétaire d’état américain de la défense en charge de l’Afrique « Vicki Hodislnon » a informé les responsables algériens durant sa visite en Algérie, et à leur tête le ministre délégué auprès du ministère de la défense nationale, le général major Abdelmalek Guenaizia, que les USA sont inquiets que le royaume marocain ne devienne un lieu de rencontre pour les trafiquants de drogue colombiens, dont les revenus sont destinés à l’organisation d’Al Qaida au Maghreb islamique.
    La responsable américaine a affirmé que les autorités marocaines sont très souples avec la situation. Le rapport établi par le site Wikileaks a indiqué que le ministre Abdelmalek Guenaizia a informé la responsable américaine que « le Mali est très passive vis-à-vis du plan de la lutte antiterroriste  dans la région du Sahel. » Le ministre algérien de la défense avait révélé que l’Algérie a respecté ses engagements quant à la formation et l’entrainement de l’armée marocaine, et a contribué pour le règlement de la question des touaregs rebelles, mais que le volet financier n’a pas montré « la bonne volonté » dans la lutte antiterroriste. Le rapport a ajouté que le général Mohamed Allali, directeur d’archivage et de la sécurité extérieure, a révélé que le Mali est souple avec la question de rançon. Le général algérien a qualifié le Mali de « banque de terroristes », affirmant la nécessité de l’élimination de la banque financée par trois grandes familles riches et influentes dans le pouvoir et qui protègent les terroristes.
    Echourouk Online, 8/12/2010
  • Wikileaks : alors, vrai scandale ou manipulation yankee-sioniste ?


    L’avènement du phénomène virtuel Wikileaks aura été sans conteste, le scoop de l’année.
    Il aura, de par le suspense qu’il a et qu’il continue d’entretenir, suscité une peur bleue dans les milieux diplomatiques universels, notamment dans le tiers-monde, mais également un engouement sans précédent chez les internautes et surtout des gens de la presse internationale à la recherche du plus grand scoop, si l’on considère que tous les câbles en sont un.
    La peur bleue se manifeste par d’abord les différents lapsus révélateurs que commettent les hommes politiques en abordant le sujet (celui de Sarkosy étant à mon avis le plus succulent ayant confondu wikileaks avec Wikipedia en plein Conseil des Ministres) ensuite par les approches préalables faites par certains d’entre eux pour amortir le choc des révélations auprès de leurs collègues. Certains responsables politiques sont partis jusqu’à tenter de corriger les tirs en affirmant solennellement que leur position demeure immuable : C’est ainsi que le Président Iranien affirme à qui veut l’entendre que l’Iran « ne s’attaquera jamais à un Pays Musulman quelle que soit la raison »
    Sur l’Algérie, pas grand-chose, ci ce n’est que le Pays de l’oncle Sam envoie un message on ne peut plus clair aux « décideurs » que leur choix se porte sur Ouyahia pour remplacer Bouteflika et que celui-ci malgré qu’il déplore l’absence du sens de l’humour chez M6, cela ne l’empêche pas de le protéger auprès de Moubarek en ne divulgant pas la teneur de la lettre qu’il lui a transmise à l’occasion de la qualification de l’Algérie au Mondial.
    Quant à Benali, les frasques de sa femme ne nous feraient pas oublier le coup de poignard dans le dos à propos du Sahara Occidental (ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc en 1975, ndds). Finalement, en Tunisie, il ne fait bon d’y vivre que pour les étrangers ! Quant aux frères Tunisiens, il est bon de tenir jusqu’après Zine El Abidine, peut-être que … Au fait n’a-t-il pas un frère ? Un fils dignes de lui succéder ?
    Ceci pour le contenu des quelques bribes seulement du contenu des câbles piratés. Pour le reste, il faut subir le suspense et rester à l’écoute.
    Mais que gravite autour de tout ça ? Là, il y a quelques éléments qui forcément attirent l’attention :
    D’abord, le cas d’Israël : Le commun des mortels remarquera qu’il n’y a eu aucune révélation de taille concernant cet Etat qui paraît comme le plus « propre », le plus « démocratique » et « politiquement le plus sain »
    Ensuite, la réaction d’un journal d’Israël à grand tirage, nous laisse perplexe : « Si wikileaks n’a pas existé, Israël l’aurait inventé, tant il lui rend service ! »
    Et si réellement c’est Israël qui l’a crée ?
    Parce qu’effectivement, la question cruciale à poser est la suivante :
    « Comment se fait-il que la plus grande puissance mondiale, avec tous les moyens dont disposent sa CIA, sa NSA et son FBI puisse subir une fuite de cette taille, sans qu’elle puisse en découvrir la source ? » Là, croyez-moi, moi je dis : «  pouce ! » A moins que ce soit le frère jumeau qui l’ai fait. J’ai nommé le Mossad !
    Revenons en Europe où également, les confidences ne sont pas aussi délicieuses qu’attendues : Juste quelques accrocs par çi par là et on repasse.
    Ceux réellement visés restent ceux qui ont en l’habitude : Les Pays du Tiers-Monde et surtout les plus « récalcitrants » d’entre-eux genre l’Iran, la Corée du Nord ; mais aussi les Grands qui dérangent genre la Chine à qui en reproche le piratage des systèmes informatiques américains.
    Enfin, on relève avec délectation, les poursuites que subit Assange le propriétaire vedette du site par qui le « scandale arrive » Recherché par les autorités suédoises, il finit par se livrer à Scotland Yard à Londres. Et là, il apprend qu’il n’est plus poursuivi pour viol, mais pour « sexe par surprise » C’est quoi ça ? Il paraît que ce « crime » n’existe qu’en Suède. Ni aux Usa, ni dans le reste de l’Europe, ni en Algérie ni même aux Bahamas et Les Iles Bermudes ! Il s’agit de « relation sexuelles sans préservatif ! » Délit qui peut être assimilé à un viol, dans le milieu Suédois.
    Mais aussi paradoxal que cela puisse paraître, tous les Grands de ce monde avec tous les moyens technologiques dont ils disposent ne sont pas arrivés à bloquer le site et la publication des câbles ! On voudrait nous faire croire ça ?
    Je crois qu’on vient de nous informer que le niveau des révélations de Wikileaks se situe « hachakoum » juste à ce niveau là !
    Bel Abbès Info, 10/12/2010
  • Journée Internationale des DH : Le calvaire des sahraouis continue

    L’humanité commémore aujourd’hui le 62ème anniversaire de la Déclaration Universelle de DDHH, où tous les pays membres de l’ONU avec un bon critère ont entendu que tous les êtres humains naissons avec les mêmes droits. Ils ne voulaient pas qu’elle soit une simple déclaration d’intentions sans plus, mais qu’elle concrétise l’idéal commun pour lequel tous les peuples et nations doivent s’efforcer pour s’en acquitter en les incluant, au moins, dans leurs propres Constitutions, étant donnée l’importance de l’universalité du message qu’elle exprime, elle est la première référence commune à tous les peuples de la Terre en ce qui concerne les libertés fondamentales et les droits de l’homme.

    Les Droits humains sont le vrai reflet des plus grandes aspirations de l’humanité. Ils sont le meilleur de l’être humain. Ils sont en plus, les garanties légales universelles qui nous correspondent en tant que personnes et qui nous protègent en tant qu’individus et/ou collectifs face à des actions ou des omissions qui touchent à notre dignité.

    Mais la mauvaise nouvelle du 10 décembre 2010 est la persistance des violations des DH dans les pays mêmes qui ont signé cette déclaration. Comme le Maroc qui continue sa politique génocidaire au Sahara Occidental grâce au soutien déclaré et dévergondé de la France, un pays qu’on dit berceau des droits de l’homme en Europe.

    Des gouvernements « démocratiques » comme l’Espagne, la France et les Etats-Unis ont choisi de garder des bonnes relations avec la dictature marocaine et s’abstenir de condamner ses exactions.

    Nous rappelons ces pays que les Droits humains sont indivisibles, interdépendants et universels. Il ne faut pas les réclamer ici, et faire des affaires et maintenir de bonnes relations avec un régime qui les viole systématiquement. Le principe de l’universalité des droits humains implique que la défense de ceux-ci doit dépasser les sensibilités et les identités de type idéologique ou politique de chacun. Cependant l’attitude complaisante et docile des Gouvernement Espagnol, français et américain devant le Maroc laisse en évidence les limitations de ces gouvernements en matière des droits humains quand il y a des intérêts économiques au milieu. Malgré que le Ministère public de l’Audience Nationale espagnole s’est prononcé sur l’assaut des forces marocaines au campement de Gdeym Izik, en soulignant clairement qu’il « pourrait avoir une nature délictueuse » et peut être « un délit de lèse-humanité ».

    Aujourd’hui, en semant l’instabilité avec les pays voisins, le Maroc cherche à se donner un titre qui puisse justifier son occupation du Sahara Occidental. La communauté internationale, continuera-t-elle à regarder de l’autre côté?

  • Journée mondiale des droits de l’homme, du travail pour la cour martiale marocaine

    Par Amis du Peuple du Sahara Occidental, 10/12/2010
    Au Sahara Occidental occupé, les autorités marocaines – dans la démesure destructrice commencée le 8 novembre 2010 – procèdent quotidiennement à l’enlèvement de militants sahraouis. Ceux qui ont vu et expliqué, ceux qui ont revendiqué que la vérité soit révélée, ceux qui disent leur opinion sont arrêtés dans la rue ou chez eux, par des hommes en civil qui usent de la force.
    Les militants des droits de l’homme bien connus, des étudiants, sont traqués puis arrêtes, interrogés, euphémisme pour torturés, et transférés en prison ou gardés dans des lieux tenus secrets.
    Parmi eux 18 déjà ont été conduits à la prison de Salé pour être passés devant la cour martiale. Le point commun pour ceux-ci, c’est d’avoir visité leurs familles aux campements de réfugiés, ou d’être soupçonnés d’avoir eu un rôle dans la coordination du campement de Gdeym Izik, que nombreux ont appelé en secret ou ouvertement, le camp de l’indépendance.
    Les trois derniers Bachir Khada, Mohamed Tahlil et Hassan Dah sont arrivés hier, après avoir étés enlevés dans un cybercentre par des hommes en civil. Ils rejoignent 15 autres Sahraouis arrêtés depuis le 7 novembre 2010 : Naama Asfari, Abdallahi Lakhfawni, Banga Cheikh, Mohamed Bouryal, Laaroussi Abdeljalil, Bani Mohamed, Mohamed ElAyoubi, Taqi chadoufi, Zayou Abderraman, Mohamed Lamin Aadi, Mohamed Bachir Boutenguiza, Sidi Abdalahi Abhaha …
    Le système répressif et judiciaire du Maroc n’a-t-il pas de mémoire, ni de jurisprudence ?
    Cette cour martiale s’est déclarée incompétente à juger les défenseurs des droits de l’homme Brahim Dahan, Hammadi Nassiri, Ali Salem Tamec, arrêtes le 8 octobre 2009 à leur retour d’une visite aux campements de réfugiés sahraouis prés de Tindouf. Ceux-ci sont maintenant dans la prison d’Okacha à Casablanca et connaissent à nouveau l’isolement, les brimades et les privations de sorties.
    Après plus d’un an d’emprisonnement abusif, pendant lequel ils ont connu la torture, et fait 41 jours de grèves de la faim pour protester de leur sort, la cour martiale les a renvoyés vers la justice civile. Le tribunal d’instance avait à la suite de cela, mis en scène deux simulacres de procès sans jugements ni conclusion, les 15 octobre et 5 novembre 2010, qui n’avaient été finalement que le théâtre du déchaînement de haine d’avocats marocains.
    La prochaine comparution devant le juge des trois défenseurs des droits de l’homme dont deux ont reçu des prix reconnaissants leur valeur de grands militants pendant cette période de privation de liberté, aura lieu le 17 décembre 2010.
    Il faut espérer qu’il ne faudra pas un an à la même cour pour se déclarer incompétente à juger les 18 Sahraouis militants des droits de l’homme qui viennent d’arriver, et donc le motif d’incarcération peut se traduire au choix par : visite familiale ou organisation d’un camping.
    C’est aujourd’hui la journée mondiale des droits de l’Homme.
    Au Sahara Occidental tous les articles de la déclaration universelle des droits de l’homme sont bafoués un par un.
    La justice Marocaine s’attaque aux victimes, et ne punit pas les coupables, les militaires, policiers et civils marocains qui à force d’impunité n’ont plus aucune mesure de leur humanité.
    Quant à l’évidence, il faudrait à chacun relire la déclaration universelle des droits de l’homme, il faudrait aussi universellement trouver le moyen de la faire respecter autrement que par des vœux pieux, et cela probablement par des pressions sur ce qui dirige actuellement le monde, les systèmes économiques.
    2009 La déclaration universelle des droits de l’homme, versions française et arabe. http://www.un.org/ar/documents/udhr, http://www.un.org/fr/documents/udhr/index.shtml

    PS : Nguya Laouassi et Hayat Rgueibi, jeunes sahraouies militantes de 20 ans, mainte fois arrêtées et torturées pour leurs opinions, sont incarcérées depuis hier 9 décembre dans la prison noire de El Aaiun.
    Déclaration Universelle des Droits de l’Homme
    Préambule
    Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.
    Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité et que l’avènement d’un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme.
    Considérant qu’il est essentiel que les droits de l’homme soient protégés par un régime de droit pour que l’homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l’oppression.
    Considérant qu’il est essentiel d’encourager le développement de relations amicales entre nations.
    Considérant que dans la Charte les peuples des Nations Unies ont proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l’égalité des droits des hommes et des femmes, et qu’ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande.
    Considérant que les États Membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l’Organisation des Nations Unies, le respect universel et effectif des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
    Considérant qu’une conception commune de ces droits et libertés est de la plus haute importance pour remplir pleinement cet engagement.
    L’Assemblée Générale proclame la présente Déclaration universelle des droits de l’homme comme l’idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l’esprit, s’efforcent, par l’enseignement et l’éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d’en assurer, par des mesures progressives d’ordre national et international, la reconnaissance et l’application universelles et effectives, tant parmi les populations des Etats Membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction.
    Article premier
    Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
    Article 2
    1.Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
    2.De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.
    Article 3
    Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.
    Article 4
    Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.
    Article 5
    Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
    Article 6
    Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique.
    Article 7
    Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination.
    Article 8
    Toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi.
    Article 9
    Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé.
    Article 10
    Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle.
    Article 11
    1. Toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.
    2. Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d’après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l’acte délictueux a été commis.
    Article 12
    Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.
    Article 13
    1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat.
    2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.

    Article 14
    1. Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays.
    2. Ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies.
    Article 15
    1. Tout individu a droit à une nationalité.
    2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité.
    Article 16
    1. A partir de l’âge nubile, l’homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution.
    2. Le mariage ne peut être conclu qu’avec le libre et plein consentement des futurs époux.
    3. La famille est l’élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l’Etat.
    Article 17
    1. Toute personne, aussi bien seule qu’en collectivité, a droit à la propriété.
    2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété.
    Article 18
    Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.
    Article 19
    Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.
    Article 20
    1. Toute personne a droit à la liberté de réunion et d’association pacifiques.
    2. Nul ne peut être obligé de faire partie d’une association.
    Article 21
    1. Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis.
    2. Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d’égalité, aux fonctions publiques de son pays.
    3. La volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s’exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote.
    Article 22
    Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l’effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l’organisation et des ressources de chaque pays.
    Article 23
    1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
    2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.
    3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s’il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.
    4. Toute personne a le droit de fonder avec d’autres des syndicats et de s’affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.
    Article 24
    Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques.
    Article 25
    1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.
    2. La maternité et l’enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu’ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale.
    Article 26
    1. Toute personne a droit à l’éducation. L’éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l’enseignement élémentaire et fondamental. L’enseignement élémentaire est obligatoire. L’enseignement technique et professionnel doit être généralisé ; l’accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite.
    2. L’éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l’amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.
    3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants.
    Article 27
    1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.
    2. Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l’auteur.
    Article 28
    Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet.
    Article 29
    1. L’individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seule le libre et plein développement de sa personnalité est possible.
    2. Dans l’exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n’est soumis qu’aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d’assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d’autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l’ordre public et du bien-être général dans une société démocratique.
    3. Ces droits et libertés ne pourront, en aucun cas, s’exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations Unies.
    Article 30
    Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d’accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés.
  • Journée mondiale des droits de l’homme, du travail pour la cour martiale marocaine

    Par Amis du Peuple du Sahara Occidental, 10/12/2010
    Au Sahara Occidental occupé, les autorités marocaines – dans la démesure destructrice commencée le 8 novembre 2010 – procèdent quotidiennement à l’enlèvement de militants sahraouis. Ceux qui ont vu et expliqué, ceux qui ont revendiqué que la vérité soit révélée, ceux qui disent leur opinion sont arrêtés dans la rue ou chez eux, par des hommes en civil qui usent de la force.
    Les militants des droits de l’homme bien connus, des étudiants, sont traqués puis arrêtes, interrogés, euphémisme pour torturés, et transférés en prison ou gardés dans des lieux tenus secrets.
    Parmi eux 18 déjà ont été conduits à la prison de Salé pour être passés devant la cour martiale. Le point commun pour ceux-ci, c’est d’avoir visité leurs familles aux campements de réfugiés, ou d’être soupçonnés d’avoir eu un rôle dans la coordination du campement de Gdeym Izik, que nombreux ont appelé en secret ou ouvertement, le camp de l’indépendance.
    Les trois derniers Bachir Khada, Mohamed Tahlil et Hassan Dah sont arrivés hier, après avoir étés enlevés dans un cybercentre par des hommes en civil. Ils rejoignent 15 autres Sahraouis arrêtés depuis le 7 novembre 2010 : Naama Asfari, Abdallahi Lakhfawni, Banga Cheikh, Mohamed Bouryal, Laaroussi Abdeljalil, Bani Mohamed, Mohamed ElAyoubi, Taqi chadoufi, Zayou Abderraman, Mohamed Lamin Aadi, Mohamed Bachir Boutenguiza, Sidi Abdalahi Abhaha …
    Le système répressif et judiciaire du Maroc n’a-t-il pas de mémoire, ni de jurisprudence ?
    Cette cour martiale s’est déclarée incompétente à juger les défenseurs des droits de l’homme Brahim Dahan, Hammadi Nassiri, Ali Salem Tamec, arrêtes le 8 octobre 2009 à leur retour d’une visite aux campements de réfugiés sahraouis prés de Tindouf. Ceux-ci sont maintenant dans la prison d’Okacha à Casablanca et connaissent à nouveau l’isolement, les brimades et les privations de sorties.
    Après plus d’un an d’emprisonnement abusif, pendant lequel ils ont connu la torture, et fait 41 jours de grèves de la faim pour protester de leur sort, la cour martiale les a renvoyés vers la justice civile. Le tribunal d’instance avait à la suite de cela, mis en scène deux simulacres de procès sans jugements ni conclusion, les 15 octobre et 5 novembre 2010, qui n’avaient été finalement que le théâtre du déchaînement de haine d’avocats marocains.
    La prochaine comparution devant le juge des trois défenseurs des droits de l’homme dont deux ont reçu des prix reconnaissants leur valeur de grands militants pendant cette période de privation de liberté, aura lieu le 17 décembre 2010.
    Il faut espérer qu’il ne faudra pas un an à la même cour pour se déclarer incompétente à juger les 18 Sahraouis militants des droits de l’homme qui viennent d’arriver, et donc le motif d’incarcération peut se traduire au choix par : visite familiale ou organisation d’un camping.
    C’est aujourd’hui la journée mondiale des droits de l’Homme.
    Au Sahara Occidental tous les articles de la déclaration universelle des droits de l’homme sont bafoués un par un.
    La justice Marocaine s’attaque aux victimes, et ne punit pas les coupables, les militaires, policiers et civils marocains qui à force d’impunité n’ont plus aucune mesure de leur humanité.
    Quant à l’évidence, il faudrait à chacun relire la déclaration universelle des droits de l’homme, il faudrait aussi universellement trouver le moyen de la faire respecter autrement que par des vœux pieux, et cela probablement par des pressions sur ce qui dirige actuellement le monde, les systèmes économiques.
    2009 La déclaration universelle des droits de l’homme, versions française et arabe. http://www.un.org/ar/documents/udhr, http://www.un.org/fr/documents/udhr/index.shtml

    PS : Nguya Laouassi et Hayat Rgueibi, jeunes sahraouies militantes de 20 ans, mainte fois arrêtées et torturées pour leurs opinions, sont incarcérées depuis hier 9 décembre dans la prison noire de El Aaiun.
    Déclaration Universelle des Droits de l’Homme
    Préambule
    Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.
    Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité et que l’avènement d’un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme.
    Considérant qu’il est essentiel que les droits de l’homme soient protégés par un régime de droit pour que l’homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l’oppression.
    Considérant qu’il est essentiel d’encourager le développement de relations amicales entre nations.
    Considérant que dans la Charte les peuples des Nations Unies ont proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l’égalité des droits des hommes et des femmes, et qu’ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande.
    Considérant que les États Membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l’Organisation des Nations Unies, le respect universel et effectif des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
    Considérant qu’une conception commune de ces droits et libertés est de la plus haute importance pour remplir pleinement cet engagement.
    L’Assemblée Générale proclame la présente Déclaration universelle des droits de l’homme comme l’idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l’esprit, s’efforcent, par l’enseignement et l’éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d’en assurer, par des mesures progressives d’ordre national et international, la reconnaissance et l’application universelles et effectives, tant parmi les populations des Etats Membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction.
    Article premier
    Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
    Article 2
    1.Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
    2.De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.
    Article 3
    Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.
    Article 4
    Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.
    Article 5
    Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
    Article 6
    Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique.
    Article 7
    Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination.
    Article 8
    Toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi.
    Article 9
    Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé.
    Article 10
    Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle.
    Article 11
    1. Toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.
    2. Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d’après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l’acte délictueux a été commis.
    Article 12
    Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.
    Article 13
    1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat.
    2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.

    Article 14
    1. Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays.
    2. Ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies.
    Article 15
    1. Tout individu a droit à une nationalité.
    2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité.
    Article 16
    1. A partir de l’âge nubile, l’homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution.
    2. Le mariage ne peut être conclu qu’avec le libre et plein consentement des futurs époux.
    3. La famille est l’élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l’Etat.
    Article 17
    1. Toute personne, aussi bien seule qu’en collectivité, a droit à la propriété.
    2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété.
    Article 18
    Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.
    Article 19
    Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.
    Article 20
    1. Toute personne a droit à la liberté de réunion et d’association pacifiques.
    2. Nul ne peut être obligé de faire partie d’une association.
    Article 21
    1. Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis.
    2. Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d’égalité, aux fonctions publiques de son pays.
    3. La volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s’exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote.
    Article 22
    Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l’effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l’organisation et des ressources de chaque pays.
    Article 23
    1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
    2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.
    3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s’il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.
    4. Toute personne a le droit de fonder avec d’autres des syndicats et de s’affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.
    Article 24
    Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques.
    Article 25
    1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.
    2. La maternité et l’enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu’ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale.
    Article 26
    1. Toute personne a droit à l’éducation. L’éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l’enseignement élémentaire et fondamental. L’enseignement élémentaire est obligatoire. L’enseignement technique et professionnel doit être généralisé ; l’accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite.
    2. L’éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l’amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.
    3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants.
    Article 27
    1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.
    2. Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l’auteur.
    Article 28
    Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet.
    Article 29
    1. L’individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seule le libre et plein développement de sa personnalité est possible.
    2. Dans l’exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n’est soumis qu’aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d’assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d’autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l’ordre public et du bien-être général dans une société démocratique.
    3. Ces droits et libertés ne pourront, en aucun cas, s’exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations Unies.
    Article 30
    Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d’accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés.