Mois : décembre 2010
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Décolonisation du Sahara Occidental
L’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) a réaffirmé dans une nouvelle résolution «le droit inaliénable» à l’autodétermination et à l’indépendance de tous les peuples des territoires non-autonomes, dont le peuple sahraoui.De cette façon, l’assemblée générale inflige un nouveau camouflet au Maroc qui occupe illégalement le Sahara Occidental et refuse de tenir un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui conformément au droit international. La Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, que la persistance du colonialisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations est «incompatible» avec la Charte des Nations unies, la déclaration et les principes du droit international. Elle a prié «instamment» les Etats membres de faire tout leur possible pour promouvoir, au sein de l’Onu et des institutions spécialisées et autres organismes des Nations unies, l’adoption de mesures efficaces en vue de l’application intégrale et rapide de la Déclaration à tous les territoires non-autonomes auxquels elle est applicable.Le texte indique que «les puissances administratives (dont le Maroc) et les autres Etats membres sont priés de veiller à ce que les activités des intérêts étrangers, économiques et autres, dans les territoires coloniaux, n’aillent pas à l’encontre des intérêts des habitants de ces territoires et n’empêchent pas l’application de la Déclaration. Le texte de l’ONU prie «les Etats membres et les organismes des Nations unies de veiller à ce que la souveraineté permanente des territoires coloniaux sur leurs ressources naturelles soit pleinement respectée et sauvegardée». Pourtant, le Maroc pille depuis 35 ans les richeses du peuple sahraoui avec la bénédiction des puissances notamment la France, dans l’impunité. La résolution a réaffirmé que des facteurs tels que la superficie du territoire, la situation géographique, la taille de la population et le caractère limité des ressources naturelles ne devraient, en aucun cas, empêcher la population d’un territoire non-autonome d’exercer rapidement son droit inaliénable à l’autodétermination, y compris l’indépendance, conformément à la Déclaration, dont les dispositions sont pleinement applicables aux territoires non-autonomes.Elle ajoute qu’il «incombe à toutes les puissances administratives, en vertu de la Charte et conformément à la Déclaration, de créer dans les territoires placés sous leur administration des conditions économiques, sociales et autres qui leur permettent de parvenir à une véritable autonomie et à l’autosuffisance économique». Il incombe à l’Onu, souligne le texte de «continuer à oeuvrer activement pour la décolonisation et de redoubler d’efforts pour diffuser le plus largement possible les informations relatives à la décolonisation en vue de mobiliser encore davantage l’opinion publique internationale en faveur d’une décolonisation complète». Elle demande aux Etats membres de «veiller à l’application intégrale et rapide de la Déclaration et des autres résolutions pertinentes de l’organisation».Elle demande aussi que organisations non-gouvernementales, qui s’intéressent en particulier au domaine de la décolonisation, à «intensifier leur action en coopération avec l’organisation» et au comité spécial de «continuer à veiller à ce que tous les Etats se conforment pleinement à la résolution 1514 et aux autres résolutions concernant la décolonisation, de rechercher les moyens les plus appropriés pour assurer l’application rapide et intégrale de la Déclaration à tous les territoires auxquels elle s’applique et de lui faire des propositions précises pour que la Déclaration soit complètement appliquée dans les derniers territoires non-autonomes». Plus d’une centaine des territoires coloniaux ont pu accéder à l’indépendance et plusieurs territoires sous tutelle et non-autonomes à exercer leur droit à l’autodétermination et à l’indépendance, depuis 50 ans, grâce à l’ONU. Il reste cependant, 16 territoires à travers le monde qui sont déclarés «non autonomes» mais qui continuent d’être occupés sans le consentement leurs habitants.¨Parmi eux, le Sahara occidental que le Maroc pays occupant, dénie au peuple sahraoui ce droit, au mépris des résolutions onusiennes dont ce texte.Salim OualiLe Citoyen, 12/12/2010 -
Des militants sahraouis témoignent à Alger
En dépit de la chasse à l’homme engagée par la police marocaine contre les activistes sahraouis des droits de l’homme, notamment l’arrestation de 11 militants mercredi à l’aéroport de Casablanca, 29 autres activistes sont arrivés depuis hier à Alger pour témoigner et montrer au monde entier les dépassements perpétrés par les forces marocaines lors de l’assaut meurtrier contre Gdeim Izik.Reçus, hier, au siège du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, les militants sahraouis, la majorité habillée de blanc, symbole de paix, ont tenu à montrer au monde entier ce qui s’est réellement passé lors des massacres commis par les forces marocaines dans les territoires occupés.
Ces militants des droits de l’homme ont tenu à dénoncer les violences perpétrées par les forces d’occupation marocaines contre des femmes et des enfants sans défense. Ils appellent à l’arrêt immédiat de la répression et au respect des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés et à la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis.
Ils ont appelé également à libérer l’accès aux journalistes et observateurs internationaux aux territoires occupés, à l’envoi d’une mission internationale d’enquête et de surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental et à l’organisation rapide du référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui.
Comme l’a souligné Myriam, une militante des droits communs venue de Laâyoun, «les moyens utilisés par le Maroc dans le camp de la liberté sont plus importants que ceux par Israël dans l’attaque contre Gaza». Elle a qualifié sa présence en Algérie aujourd’hui de «démonstration au monde entier et surtout aux autorités marocaines que ni les intimidations, ni les arrestations et encore moins les massacres ne vont dissuader le peuple sahraoui à lutter pacifiquement jusqu’à l’organisation du référendum pour l’autodétermination».
maisons sahraouies sont perquisitionnées et détruites, des centaines de Sahraouis sont arrêtés, tabassés et torturés. Le bilan des morts et des blessés s’alourdit de jour en jour, des blessés meurent faute de soins, de nouveaux cadavres sont retrouvés et on compte des centaines de disparus», a-t-elle souligné.
De son côté, Lila Lili, une autre militante, en sanglots, a qualifié les événements de Gdeim Izik de «catastrophe». «On ne peut pas imaginer les scènes vécues ce jour-là». Ces militants ont déclaré que les dépassements et les agressions se poursuivent jusqu’à maintenant. «A ce jour, les forces marocaines poursuivent la chasse à l’homme et la torture dans les territoires occupés», ont-ils ajouté.
«Pour ne pas avoir de témoins de ses exactions, le Maroc filtre toujours l’accès des journalistes et observateurs internationaux au Sahara occidental, donne des informations mensongères et poursuit une intense campagne de propagande dans les médias pour dénaturer la lutte du peuple sahraoui», expliquent encore les militants sahraouis, qui, face à ce déchaînement de la violence, appellent au renforcement de la mobilisation internationale. M. Brahim Ghali, ambassadeur en Algérie de la République arabe sahraouie démocratique, a déclaré au Jeune Indépendant que «les témoignages d’aujourd’hui montrent la poursuite par le Maroc de la guerre ethnique». Et d’ajouter que malgré la répression, malgré une tentative d’éliminer la résistance sahraouie, la présence aujourd’hui de cette délégation de militants sahraouis «est une preuve que les tentatives du Maroc ont échoué. Et le peuple sahraoui arrivera dans les prochains jours à concrétiser ses aspirations à l’autodétermination, l’indépendance et la liberté».
Mohammed ZerroukiLe Jeune Indépendant, 11/12/2010 -
Zone maghrébine de libre-échange: Les réserves algériennes
L’Algérie ne ratifiera pas, pour le moment, la convention concernant son adhésion à la Zone maghrébine de libre-échange tout en émettant des réserves contre un certain nombre de dispositifs, qui dépassent le cadre commercial, introduits au niveau du projet. Cette déclaration a été faite par le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, en marge d’une séance de l’APN consacrée aux questions orales, qui expliquera cette réticence par la volonté affichée par certains pays de l’Union du Maghreb arabe d’élargir l’accord en cours de discussion à la libre circulation des personnes, entre autres «remarques» algériennes.La Zone maghrébine de libre-échange, un vieux projet de 19 ans, et qui devait être lancée en 2011, selon Lahbib Benyahia, secrétaire général de l’UMA, le cadre juridique de cet accord étant déjà en place, prévoyait l’exonération des droits de douane des produits industriels et une libéralisation progressive des échanges de produits agricoles. Cependant, et lors de la dernière réunion traitant du projet de la ZMLE, tenue en Libye, en juin 2010, et réunissant les ministres du Commerce de l’UMA, l’Algérie avait émis des réserves sur certains points introduits dans le projet de la convention, qu’elle a refusé de faire passer malgré le «forcing» exercé par d’autres pays membres de l’Union, selon le ministre. Outre le volet traitant de la libre circulation des personnes, loin des préoccupations commerciales entre les partenaires maghrébins, et qui en filigrane convoque le dossier de l’ouverture des frontières terrestres entre l’Algérie et le Maroc, Alger n’entend pas faire de concession, voire du favoritisme, à ses voisins dans l’octroi des marchés publics.
L’on saura ainsi, toujours selon les explications ministérielles, que deux pays ont «insisté» à ce que leurs entreprises soient avantagées dans l’actuel programme quinquennal 2010-2014 et profiter de la mise en service de l’autoroute Est-Ouest pour faciliter l’écoulement de leurs produits agricoles et industriels sans restriction. Des pressions que l’Algérie refuse en évoquant «la protection de son économie» tout en dressant une liste négative des produits qui ne seront pas concernés par cet échange afin de protéger son industrie.
Développant toujours son argumentaire «défensif», M. Benbada expliquera qu’il existe pour Alger «des considérations sécuritaires, sanitaires et encore d’autres relatives à la circulation des personnes qu’il faut prendre en compte dans ce genre d’accord». Malgré ces réserves, l’Algérie ne ferme pas la porte à la ZMLE, puisqu’une réunion est prévue probablement le premier trimestre 2011 pour poursuivre les négociations déjà entamées, selon le ministre qui propose encore en échange la création d’une communauté économique maghrébine qui intègre toutes les forces économiques des pays de l’UMA, tout comme ses industries et ses politiques agricoles, perçue comme une complémentarité et non pas comme des marchés que chaque pays veut conquérir. Cet accord devait, en principe, selon ses concepteurs, «redynamiser les échanges intra-maghrébins» et promouvoir le processus d’intégration économique entre les pays membres. Pour rappel, les échanges commerciaux entre les pays de l’UMA représentent seulement 3% du volume total du commerce extérieur, le taux régional le plus bas du monde alors que la plupart des échanges des pays de l’UMA sont orientés vers l’Union européenne à hauteur de 51%.
par Moncef WafiLe Quotidien d’Oran, 11/12/2010 -
Conflit du Sahara Occidental : L’Algérie n’est pas «partie prenante»
L’Algérie réaffirme la nécessité du «respect» de la légalité internationale concernant la question du Sahara Occidental (envahi par le Maroc en 1975 suite au retrait des colons espagnols, ndds), tout en réitérant qu’ «elle n’est pas partie au conflit», a indiqué jeudi à Alger, le directeur général des Affaires politiques et de la sécurité internationales au ministère des Affaires étrangères, Dani Benchaâ. «Nous avons demandé pour que la légalité internationale soit respectée, concernant le conflit au Sahara Occidental», a précisé Dani Benchaâ lors d’une conférence-débat sur la politique extérieure de l’Algérie animée dans le cadre de la visite officielle des auditeurs de la 117e session du cours principal du collège de Défense de l’Otan à Rome.«C’est pour cette raison que nous continuons à soutenir l’action des Nations unies et celle de Christopher Ross, l’envoyé personnel du SG de l’Onu», a-t-il dit, devant les membres de la délégation de l’Otan. Il a indiqué que «l’action de l’Algérie se limite à une action diplomatique comme d’ailleurs le fait toute la communauté internationale», ajoutant que «l’Algérie n’est pas du tout une partie au conflit». «C’est seulement notre appui à un principe cardinal pour qu’il y ait un ordre international et qu’on respecte la légalité internationale», a-t-il souligné. Le même responsable a affirmé que la base essentielle qui anime la politique étrangère de l’Algérie est la légalité internationale qui condamne l’usage de la force militaire pour occuper un territoire. «C’est un principe cardinal de la politique algérienne depuis son indépendance », a-t-il rappelé.Concernant la lutte contre le terrorisme, Dani Benchaâ a indiqué qu’«il est fondamental que la communauté internationale se mobilise contre ce fléau», rappelant que «l’Algérie a combattu seule le terrorisme». «Il est clair que pour lutter contre le terrorisme, il faut éliminer le vecteur idéologique et faire en sorte de le confiner à une lutte contre la criminalité», a-t-il expliqué. S’agissant de la lutte contre le terrorisme au Sahel, il a indiqué qu’il faut lui donner une autonomie et une identité africaine dans le traitement de la question. «Cependant, toute contribution et assistance sont les bienvenues, y compris celle de l’Otan», a-t-il dit à l’assistance. Le responsable du ministère des Affaires étrangères a relevé l’existence, dans ce sens, d’un mécanisme de coopération entre les pays du Sahel, qui est à même de permettre une plus grande stabilité dans la région. «La lutte contre le terrorisme ne se limite pas à des moyens sécuritaires mais aussi à travers des moyens économiques», a-t-il estimé, saluant la décision du Conseil de sécurité de l’Onu concernant la criminalisation du paiement des rançons.Interrogé sur les relations extérieures de l’Algérie, il a indiqué que l’Algérie est désireuse d’avoir les meilleures relations avec tous les membres de la communauté internationale. «Il n’y a pas intentionnellement de relations privilégiées avec tel ou tel pays», a-t-il dit, ajoutant toutefois, l’existence d’une «disponibilité» de l’Algérie avec tous ses partenaires. «Nous sommes satisfaits des relations avec l’Union européenne (UE), les États-Unis d’Amérique et la Russie. Nous voulons que ces relations soient au même niveau», a-t-il relevé. Il a expliqué que «lorsque nous avons adhéré au dialogue méditerranéen, nous voulions une meilleure coopération avec l’Otan et l’UE». «Avec l’UE, nous avons des difficultés au niveau de la mise en oeuvre de l’accord (d’association)», a-t-il fait remarquer. «Nous avons une perte économique importante. Nous attendons que les engagements de l’UE soient respectés en terme de promesses d’investissements dans le pays», a-t-il dit, affirmant que «si les choses restent en l’état, la responsabilité n’incombera pas du tout à l’Algérie»R. I.Le Courrier d’Algérie, 11/12/2010 -
Arrestation d’une activiste sahraouie des droits humains à l’aéroport de Casablanca (Maroc)
Casablanca (Maroc), 10/12/2010 (SPS) Des éléments de renseignement marocains ont arrêtés vendredi l’activiste sahraouie des droits de l’homme, Ghalia Joumani à l’aéroport « Mohamed V » de Casablanca (Maroc), a-t-on appris de source judiciaire sahraouis.L’activiste sahraouie, Ghalia Joumani tentait se rendre en Algérie, puis en Afrique du Sud, pour prendre part au Festival International de la Jeunesse, prévu du 13 au 21 décembre 2010, selon la même source.
D’autre part, le juge d’instruction au tribunal marocain à la ville occupée d’El Aaiun, (Sahara occidental), a transféré jeudi , trois citoyens sahraouis à la Carcel Negra (prison noire). Il s’agit de : Hayat Rgueibi , Neguia Hawasi et Yahdih Labaih arrêté mardi à la ville d’El Aaiun.
Hayat Reguibi et Neguia Hawasi ont été arrêtés mercredi alors qu’ils s’apprêtaient à voyager vers la ville de Casablanca, puis à l’Algérie, pour participer à une conférence sur les droits de l’homme organisée à l’occasion du 62e anniversaire de la Journée mondiale des droits de l’homme, rappelle-t-on.
Par ailleurs, les prisonniers politiques sahraouis à la Carcel negra d’El Aaiun, dont le nombre avoisine la centaine, selon le ministère des territoires occupés et des communautés sahraouies établies à l’Etranger, ont décidé d’entamer une grève de la faim de 48 heures à partir de jeudi. (SPS)
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Le POLISARIO ira aux pourparlers informels avec la volonté de faire aboutir les efforts de l’ONU pour une solution au conflit du Sahara occidental
Chahid El Hafed, 12/12/2010 (SPS)La délégation du Front Polisario prendra part au quatrième round des pourparlers informels prévu les 17 et 18 décembre 2010 à Greetree, New York avec « la volonté et la détermination de tout faire en vue de contribuer au succès des efforts des Nations Unies en vue de trouver une solution juste et durable du conflit du Sahara occidental », a indiqué une déclaration du coordinateur sahraoui avec la MINURS, Mhamed Khadad, rendue publique à la veille de ce round.A cet égard, Il est à rappeler que le Maroc qui a empêché l’application du plan de règlement de 1991, les accords de Houston en 1997 et le Plan pour l’autodétermination du peuple sahraoui dit Plan Baker en 2003 « continue de rejeter les appels de l’Envoyé personnel pour la discussion de la proposition de solution présentée en 2007 par le Front Polisario », a ajouté la même source.
Aussi la discussion de « nouvelles approches innovantes pour la négociation » comme le suggère l’envoyé personnel ne doit faire oublier la responsabilité du Maroc dans le blocage du processus et encore moins changer la nature du conflit en tant que problème de décolonisation justiciable du droit à l’autodétermination et opposant deux parties, le Front Polisario et le Maroc.
Les crimes commis par le Maroc à Gdaim Izik, à la ville occupée d’El Aaiún et le climat de terreur qui sévit, à ce jour, dans le territoire du Sahara occidental sont un scandaleux et inacceptable affront aux efforts de l’Envoyé personnel, du Conseil de sécurité et des Nations Unies en général. « Il est alors urgent pour qu’un terme soit mis à cette situation et pour que la MINURSO prenne en charge la supervision des droits de l’homme dans le territoire, à l’instar de toutes les missions de paix de l’ONU à travers le monde ».
Il est enfin grand temps, au moment où la communauté internationale fête le 50ème anniversaire de l’adoption de la déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, pour que la longue nuit coloniale s’achève pour le peuple sahraoui meurtri par les occupations successives espagnole et marocaine. (SPS)
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Wikileaks : Le Front Polisario n’a pas de lien avec le terrorisme et l’extrémisme religieux
Madrid, 11/12/2010 (SPS) Les documents confidentiels des Etats-Unis publié sur le site de Wikileaks affirment que le Front populaire de libération de la Sakiet El Hamar et du Rio de Oro (Front POLISARIO) « n’a pas de liens avec le terrorisme et l’extrémisme religieux », a rapporté le quotidien espagnol, El Pais, dans sa livraison de samedi.« Le Front Polisario ne soutient pas le terrorisme et l’extrémisme religieux, et s’attache à poursuivre et à combattre le trafic d’armes destinées aux organisations terroristes », a précisé la même source.« Il ne favorise pas également l’accès des sites extrémistes à l’intérieur des camps de réfugiés sahraouis, a ajouté la même source », citant une source diplomatique des USA.Selon un document confidentiel publié en décembre 2009, sur la base des contacts menés par l’une des ambassades des États-Unis d’Amérique avec le Haut Commissariat pour les réfugiés, l’Organisation des Nations Unies et américaine des organisations non-gouvernementales dans la région, « le Front Polisario mène une lutte contre l’émigration clandestine, le trafic d’armes et de la drogue ».Le Front Polisario a encouragé des organisations non-gouvernementales occidentales à participer à des forums sur le dialogue mondial, dont le dialogue interreligieux, qui se tient chaque année dans les camps de réfugiés sahraouis, a rappelé la même source. (SPS) -
M. Abdelaziz appelle le roi du Maroc à se souscrire au Droit international pour la décolonisation du Sahara occidental (lettre ouverte)
Alger, 11/12/2010 (SPS) Le Président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a appelé le roi du Maroc, Mohamed VI, à se souscrire au Droit international pour la décolonisation du Sahara occidental, pour éviter plus de souffrances aux peuples da la région et davantage d’isolement au Maroc, dans une lettre ouverte, qu’il a adressé à la veille du 62eme anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.« Ceux qui vous conseillent, soit au Maroc soit à l’étranger, de refuser l’arbitrage démocratique à travers l’organisation d’un référendum d’autodétermination, poussent de plus en plus le Maroc vers l’isolement, vers davantage de complications et à l’explosion de la région. Ce scénario va à l’encontre des intérêts du Maroc et de sa stabilité », dira le Président sahraoui dans cette lettre publiée par le quotidien algérien echoroukonline.com, que nous publions ci-après dans son intégralité.« A quelques jours des nouvelles rencontres directes entre le Sahara Occidental et le Maroc sous l’égide des Nations Unies à New York, le monde s’est réveillé ce lundi 8 décembre 2010 sur les images du camp pacifique dans le camp de Gdeim Izik en feu, ses femmes violées, ses hommes, enfant et vieux humiliés. Les différentes forces armées ont attaqué au mois d’octobre un camp où se sont rassemblés 30 000 civiles sahraouis dont le seul tort est d’avoir exprimé pacifiquement et d’une manier civilisée leur droits légitimes, à savoir le droit de vivre décemment, le respect des droits de l’homme, le droit de jouir des richesses de leur pays et leur droit à l’autodétermination.Outre la lâche attaque sur le camp de Gdeim Izik, les autorités marocaines ont envoyé les différents corps de l’armée pour opprimer violement tout Sahraouis, à travers les assassinats, les kidnappings collectifs, la torture barbare, les viols, tout en s’appuyant sur le soutien des civiles marocains pour terroriser leurs frères sahraouis. En parallèle à cela, les autorités marocaines adhérent à une campagne contre la communauté internationale, loin des promesses d’ouverture, de transparence et de respect des droits élémentaires promis depuis 1999, à travers la « fermeture » du territoire sahraoui aux observateurs internationaux, journalistes et parlementaires. Pire, les autorités marocaines ne respectent même pas les moindres règles de bienséance lors des expulsions de ceux qui ont « par chance » pu entrer à la ville d’El Aaiun. Le bilan est très lourd : des milliers de blessés, des centaines de prisonniers et de disparus et une liste incomplète de morts. A cela s’ajoute les condamnations exprimées à travers toute la planète. Ces condamnations et dénonciations qui montrent d’un doigt accusateur votre pays pour non respect des droits de l’homme, oppression, « confiscation » de la liberté d’expression, le racisme et la discrimination entre Marocains et Sahraouis.Un moment comme celui-ci devrait donner à sa Majesté matière à réfléchir avec sagesse afin de trouver des réponses à plusieurs questions : qui assumera la responsabilité de tous les crimes commis contre le peuple sahraoui ? Pour qui travaillent ceux qui n’hésitent pas à exploiter toute occasion et tout contexte afin de compliquer de plus en plus le conflit ? Pour qui travaillent ceux qui profitent de chaque occasion pour pousser vers le blocage dont les conséquences sont très graves.Sa majesté le roi.Au lieu de juger les responsables qui ont transformé un rassemblement pacifique à El Aaiun occupée en une grave blessure qui saigne encore, le gouvernement marocain a adopté une ancienne politique « la fuite en avant », et un discours qui a conduit et qui conduira à de nouveaux dépassements qui auront des conséquences fâcheuses sur tout le monde. Sur le plan de l’opinion publique internationale, le caractère pacifique du camp Gdeim Izik est claire, cependant, les autorités marocaines n’ont pas hésité a adopter un discours hypocrite en accusant les membres de la commission d’organisation de cette manifestation pacifique d’appartenir à une organisation terroriste tout en les qualifiant de criminels et de marchands de drogue. Ces accusations infondées prouvent une fois de plus que le gouvernement marocain ne fait aucun effort pour assumer ses responsabilités des crimes commis contre la population sahraouie. La version marocaine des faits est écœurante.En effet, elle a transformé les bataillons de soldats marocains armés jusqu’aux dents en artistes et peintres sensibles, alors que les victimes qui sont des femmes, enfants et vieux sahraouis qui ont passé 30 jours au camp Gdeim Izik ont été transformés du jour en lendemain en vampires, terroristes et des hors-la-loi. Ces préemptions ont été démenties par de nombreuses institutions internationales, Organisations Non Gouvernementales (ONG) et les rapports de presse. Ces instances sont unanimes à affirmer que la manifestation pacifique entrait dans le cadre de la résistance populaire pacifique au Sahara Occidental depuis le mois de mai 2005. Cette protestation populaire pacifique se veut une manière de dénoncer le désengagement du Maroc quant au referendum d’autodétermination, et dénoncer la marginalisation des Sahraouis et l’exploitation des richesses de leur pays. Sur le plan de l’opinion publique marocaine, les autorités du royaume, continuent de jouer avec du feu en aiguisant la haine, le chauvinisme et en faisant appel au soutien des civiles marocains contre les civiles sahraouis. Certains cercles au Maroc exploitent de nombreux medias marocains pour semer la discorde, inciter les marocains à la haine contre tout ce qui est sahraoui et au racisme. De tels actes irresponsables ne mènent que vers la haine, le racisme, l’intolérance et la violence.Sa majesté le roiL’occasion est encore devant vous de réfléchir avec sagesse à la situation désastreuse que connaît actuellement la région. Vous pouvez imaginer les conséquences fâcheuses que connaîtrait la région si le gouvernement marocain ne cède pas à la volonté populaire sahraouie et à la volonté de la communauté internationale d’organiser un referendum d’autodétermination et approuvé par le conseil de sécurité de l’ONU en 1991. Le referendum de l’autodétermination est la solution démocratique de la question sahraouie. Lors de son discours prononcé à la 37eme session de l’Assemblée Général des Nations Unies au mois de septembre 1983, votre défunt père avait déclaré « le Maroc est disposé à partir de demain à accorder des facilités aux observateurs internationaux et de mettre un terme à la violence afin de consulter le peuple…le Maroc s’engage devant l’assemblée de respecter la décision d’un referendum ». Constatez vous-même que votre défunt père a su que la violence ne peut résoudre la question du Sahara Occidental et ne peut taire la volonté populaire. Ainsi il s’était rendu compte de la nécessité de recourir à l’arbitrage démocratique. « Je ne veux qu’un referendum d’autodétermination, je ne veux qu’un referendum d’autodétermination, je ne veux qu’un referendum d’autodétermination » a répété votre défunt père en répondant à l’ex envoyé personnelle du Secrétaire Général des Nations Unies James Baker lors de leur première rencontre en mois d’avril 1997. Avec sa sagesse, il a déduit l’échec de toute autre issue en dehors du referendum d’autodétermination. Il était clair pour lui que la seule solution à la question sahraouie réside dans l’organisation du référendum d’autodétermination pour connaître la volonté du peuple sahraoui. Après de longues années d’affrontement entre les deux pays et les deux peuples, votre défunt père a décidé avec conviction et avec courage d’ouvrir avec nous le dialogue afin d’aboutir à la paix. Quoique nous sommes convaincus que vous pouvez toujours tirer des leçons de la série d’événements tragiques qui ont suivi le refus du gouvernement marocain du referendum d’autodétermination, dont le carnage de Gdeim Izik, nous craignons que certaines parties poussent votre royaume vers le mauvais chemin et les mauvaises décisions pour de longues années encore avant de vous rendre à l’évidence qu’il n’ y aura jamais une solution à la cause sahraoui en dehors d’un référendum d’autodétermination.Sa majesté le roiLe moment est crucial, l’opacité dans laquelle s’est enfoncé le processus du règlement pacifique du conflit doivent être des justifications suffisantes pour barrer la route à certains cercles qui vont contre les intérêts de leur royaume. Ces personnes là, veulent compliquer davantage la situation dans la région.Le moment est décisif, vous êtes plus que jamais devant un tournant de l’Histoire. La blessure profonde d’El Aaiun et la montée du chauvinisme au niveau de la région sont des indicateurs alarmants qui nécessitent de nous préoccuper de nos deux pays. Massacrer, torturer, humilier les Sahraouis, confisquer leur terre, exploiter leurs richesses et violer leurs femmes ne peut en aucun cas être une source de fierté ni de gloire pour votre trône.L’histoire de Timor Oriental, de l’Afrique du Sud et de la Namibie, pour ne citer que ces trois Etats, nous apprend que malgré les difficultés, les souffrances et les sacrifices, le peuple finit toujours par atteindre ses rêves légitimes d’indépendance, de paix et de liberté. Ces pays ont vécu des moments difficiles avant que la vérité triomphe. Nous au Front Populaire pour la Libération de Saghia el Hamra et Rio de Oro, nous ne voulons pas un Maroc faible, par ce que nous croyons que la paix n’est pas construite par les puissants, et nous ne voulons pas un Maroc isolé sur la scène internationale comme c’est le cas actuellement, par ce que l’isolement peut mener au suicide. Ceux qui vous conseillent, soit au Maroc soit à l’étranger, de refuser l’arbitrage démocratique à travers l’organisation d’un référendum d’autodétermination, poussent de plus en plus le Maroc vers l’isolement, vers davantage de complications et à l’explosion de la région. Ce scénario va à l’encontre des intérêts du Maroc et de sa stabilité.Alors que nous célébrons la déclaration historique des Nations Unies sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux, et alors que nous nous apprêtons à envoyer notre délégation pour une nouvelle session de rencontres directes sous l’égide des Nations unies, je vous appelle de tirer les leçons des derniers événements tragiques qui ont eu lieu à El Aaiun et je vous demande de mettre votre main dans la notre pour instaurer une véritable paix et pour un meilleur avenir dans la région. Profitons de cette occasion pour épargner nos deux peuples de nouvelles souffrances et construisons un Maghreb arabe uni, prospère et équitable.Sa majesté est appelée, aujourd’hui plus que jamais, d’honorer la mémoire de votre défunt père, Hassan II, de respecter ses engagements et les conventions internationales qu’il a ratifiées avec la partie sahraouie. Votre défunt père voulait consulter le peuple sahraoui à travers un referendum libre, démocratique et crédible sous la supervision des Nations Unies.Veuillez agréer, sa majesté, l’assurance de mon profond respectMohamed AbdelazizPrésident de la République Arabe Sahraouie DémocratiqueSecrétaire général du Font Polisario » (SPS) -
L’AG adopte une résolution réitérant l’appui de l’ONU au processus de négociations Comment aboutir à l’autodétermination
Le texte adopté renouvelle l’appui de l’Assemblée générale de l’ONU “au processus de négociation en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental”.En application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté, sans vote, vendredi, une résolution qui “appuie le processus de négociation en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, et loue les efforts déployés à cet égard par le secrétaire général et son envoyé personnel”.Le texte prie le “Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux de continuer à suivre la situation au Sahara occidental”. Cette résolution a le mérite de réitérer une fois de plus que le but est d’aboutir à l’exercice du droit de peuples coloniaux à l’autodétermination par le peuple sahraoui, dont le pays fait partie de la liste des seize territoires “autonomes” établie par la commission de décolonisation de l’ONU.Pour rappel, le projet de cette résolution, qui avait été adopté sans vote, en octobre dernier, par la quatrième commission de l’ONU, “appuie le processus de négociations initié par la résolution 1754 (2007) et soutenu par les résolutions 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009) et 1920 (2010) du Conseil de sécurité, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable”.Cette résolution intervient avec l’annonce d’une nouvelle réunion informelle entre le Maroc et le Front Polisario. “Des pourparlers informels entre le Maroc et le Front Polisario sur le Sahara occidental, auxquels participeront également deux pays voisins, l’Algérie et la Mauritanie, auront lieu près de New York, du 16 au 18 décembre, sous l’égide des Nations unies”, a indiqué vendredi le porte-parole du secrétaire général de l’ONU. La même source a ajouté que “ces réunions auront lieu à l’invitation de l’envoyé personnel du secrétaire général pour le Sahara occidental, Christopher Ross, dans le cadre du mandat donné par le Conseil de sécurité pour des négociations menées par l’ONU”.Elle souligne également que “le Maroc et le Front Polisario ont convenu que lors des prochains pourparlers, qui se dérouleront à Greentree, à Long Island, ils exploreront des approches innovantes pour créer un environnement permettant des progrès”. Néanmoins, il est déploré que lors des derniers pourparlers qui se sont déroulés en novembre à Greentree, chaque partie a continué de rejeter la proposition de l’autre comme base de négociations futures. Il y a lieu de signaler que le site d’information de l’ONU rappelle que l’“ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental, fait l’objet depuis 1976 d’un différend entre le Maroc et le Front Polisario”, que “le Maroc a présenté un plan pour l’autonomie du Sahara occidental” et que “la position du Front Polisario est en revanche que le statut final du territoire doit être décidé lors d’un référendum incluant l’indépendance comme option”. -
Décolonisation du Sahara Occidental
L’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) a réaffirmé dans une nouvelle résolution «le droit inaliénable» à l’autodétermination et à l’indépendance de tous les peuples des territoires non-autonomes, dont le peuple sahraoui.De cette façon, l’assemblée générale inflige un nouveau camouflet au Maroc qui occupe illégalement le Sahara Occidental et refuse de tenir un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui conformément au droit international. La Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, que la persistance du colonialisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations est «incompatible» avec la Charte des Nations unies, la déclaration et les principes du droit international. Elle a prié «instamment» les Etats membres de faire tout leur possible pour promouvoir, au sein de l’Onu et des institutions spécialisées et autres organismes des Nations unies, l’adoption de mesures efficaces en vue de l’application intégrale et rapide de la Déclaration à tous les territoires non-autonomes auxquels elle est applicable.Le texte indique que «les puissances administratives (dont le Maroc) et les autres Etats membres sont priés de veiller à ce que les activités des intérêts étrangers, économiques et autres, dans les territoires coloniaux, n’aillent pas à l’encontre des intérêts des habitants de ces territoires et n’empêchent pas l’application de la Déclaration. Le texte de l’ONU prie «les Etats membres et les organismes des Nations unies de veiller à ce que la souveraineté permanente des territoires coloniaux sur leurs ressources naturelles soit pleinement respectée et sauvegardée». Pourtant, le Maroc pille depuis 35 ans les richeses du peuple sahraoui avec la bénédiction des puissances notamment la France, dans l’impunité. La résolution a réaffirmé que des facteurs tels que la superficie du territoire, la situation géographique, la taille de la population et le caractère limité des ressources naturelles ne devraient, en aucun cas, empêcher la population d’un territoire non-autonome d’exercer rapidement son droit inaliénable à l’autodétermination, y compris l’indépendance, conformément à la Déclaration, dont les dispositions sont pleinement applicables aux territoires non-autonomes.Elle ajoute qu’il «incombe à toutes les puissances administratives, en vertu de la Charte et conformément à la Déclaration, de créer dans les territoires placés sous leur administration des conditions économiques, sociales et autres qui leur permettent de parvenir à une véritable autonomie et à l’autosuffisance économique». Il incombe à l’Onu, souligne le texte de «continuer à oeuvrer activement pour la décolonisation et de redoubler d’efforts pour diffuser le plus largement possible les informations relatives à la décolonisation en vue de mobiliser encore davantage l’opinion publique internationale en faveur d’une décolonisation complète». Elle demande aux Etats membres de «veiller à l’application intégrale et rapide de la Déclaration et des autres résolutions pertinentes de l’organisation».Elle demande aussi que organisations non-gouvernementales, qui s’intéressent en particulier au domaine de la décolonisation, à «intensifier leur action en coopération avec l’organisation» et au comité spécial de «continuer à veiller à ce que tous les Etats se conforment pleinement à la résolution 1514 et aux autres résolutions concernant la décolonisation, de rechercher les moyens les plus appropriés pour assurer l’application rapide et intégrale de la Déclaration à tous les territoires auxquels elle s’applique et de lui faire des propositions précises pour que la Déclaration soit complètement appliquée dans les derniers territoires non-autonomes». Plus d’une centaine des territoires coloniaux ont pu accéder à l’indépendance et plusieurs territoires sous tutelle et non-autonomes à exercer leur droit à l’autodétermination et à l’indépendance, depuis 50 ans, grâce à l’ONU. Il reste cependant, 16 territoires à travers le monde qui sont déclarés «non autonomes» mais qui continuent d’être occupés sans le consentement leurs habitants.¨Parmi eux, le Sahara occidental que le Maroc pays occupant, dénie au peuple sahraoui ce droit, au mépris des résolutions onusiennes dont ce texte.Salim OualiLe Citoyen, 12/12/2010